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2018-05-20 20:05:23 +02:00

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Grammaire du Hjalpi

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Introduction

Le Hjalpi est la langue parlée par les dieux dans lunivers de mon roman. La langue dont je présente ci-dessous la grammaire nest cependant pas réellement la langue divine mais la représente ; en effet, le Hjalpi a été imaginée comme étant bien trop complexe pour être entièrement apprise par un humain, lélaboration de phrases simples requière quelques années détudes déjà. Bien évidemment, il est impossible pour un humain de créer une telle langue, mais je reste toujours dans cette optique de création de langue complexe, et le résultat me paraîtra complexe mais il se peut que pour certains (du fait des langues quils maîtrisent déjà) naient pas cette impression.

Cette langue sera également utilisée pour créer dautres langues qui auront évolué depuis la langue divine en des langues (me paraissant) beaucoup plus simples afin de créer des langues pour les mortels.

Phonologie

Voyelles

Le Hjalpi dispose dun inventaire de voyelle très large comparé à la majorité des langues existantes dans notre monde, avec dix-sept voyelles simples, et quelques autres diphtongues (discutées plus bas dans Diphtongues). Voici la liste des voyelles utilisées dans le Hjalpi :

/ >
antérieures postérieures
fermées i / y u
pré-fermées í / ý ú
mi-fermées e / ò o
mi-ouvertes é / ö ó
ouvertes a á

Le Hjalpi dispose également de deux consonnes syllabiques, le ń et le ĺ, qui sont respectivement le n et le l prononcés comme des voyelles. Voici ci-dessous le même tableau, avec chaque voyelle remplacée par sa valeur phonétique en X-SAMPA :

/ >
antérieures postérieures
fermées i: / y: u:
pré-fermées I / Y U
mi-fermées e: / 2: o:
mi-ouvertes E / 9 O
ouvertes a: A

Avec le ń et le ĺ ayant respectivement pour valeur n= et l=.

On peut remarquer que, à lexception de ǒ, ń et ĺ, toutes les voyelles ont un couple ouverte-courte/fermée-longue. Dans les mots racine (cest à dire non altérés par une quelconque règle grammaticale), la distinction revêt une importance capitale, porteuse de sens et de distinction de certains mots entre eux. Ainsi, þran naura pas la même signification que þrán. En revanche, comme on le verra plus tard, les addition grammaticales verront leurs voyelles saccorder avec les voyelles du mot racine en ouverture-longueur.

Voyelles courtes

  • /A/ : á

Le á est une voyelle ressemblant au « â » que lon retrouve en français dans des mots tels que «pâte». Il sagit de la voyelle ouverte antérieure non-arrondie.

  • /9/ : ö

Il sagit ici du son «eu» tel quon le retrouve en français tel que dans le mot «neuf».

  • /I/ : í

Cette voyelle est une voyelle se situant entre le son «i» et le son «e» ; on peut le retrouver en anglais dans des mots tels que «hit» ou «this». Il sagit de la voyelle pré-fermée antérieure non-arrondie.

  • /E/ : é

Nous avons ici la voyelle « è » que lon retrouve en français par exemple dans le mot «cette».

  • /O/ : ó

Il sagit du «o» ouvert, que lon retrouve en français dans le mot «sort» par exemple.

  • /Y/ : ý

Cette voyelle est un équivalent du «u» français ouvert, que lon peut retrouver en Allemand comme dans «Müller» par exemple. Il sagit de la voyelle antérieure pré-fermée arrondie.

  • /U/ : ú

Cette voyelle est un équivalent du «ou» Français ouvert, telle que lon peut la retrouver dans le mot «book» en Anglais britannique.

Voyelles longues

  • /a:/ : a

Cette voyelle est le «a» que lon peut retrouver dans le français tel que dans «patte», à la différence que le «a» de le Hjalpi est prononcé un peu plus longuement que le «a» français.

  • /2:/ : ò

Cette voyelle est la même que le «eu» français que lon retrouve dans le mot «deux», à la différence que le « ò » divin est prononcé un peu plus longuement que le «eu» français.

  • /i:/ : i

Cette voyelle est la même que le «i» français, à la différence que le «i» de le Hjalpi est prononcé un peu plus longuement que le «i» français.

  • /e:/ : e

Cette voyelle est la même que le « é » français, à la différence que le «i» de le Hjalpi est prononcé un peu plus longuement que le «i» français.

  • /o:/ : o

Cette voyelle est la même que le «o» français comme dans «eau», à la différence que le «o» de le Hjalpi est prononcé un peu plus longuement que le «o» français.

  • /y:/ : y

Cette voyelle est la même que le «u» français, à la différence que le «u» de le Hjalpi est prononcé un peu plus longuement que le «u» français.

  • /u:/ : u

Cette voyelle est la même que le «ou» français, à la différence que le «ou» de le Hjalpi est prononcé un peu plus longuement que le «ou» français.

Consonnes syllabiques

  • /n=/ : ń

Le « ń » est la consonne «n» (la même que le «n» standard français), mais considérée et prononcée comme une voyelle, tel quon peut lentendre dans certains mots anglais comme dans «button» qui peut être prononcé /bVtn=/.

  • /l=/ : ĺ

Le « ĺ » est la consonne «l» (la même que le «l» français), mais considérée et prononcée comme une voyelle, tel quon peut lentendre dans certains mots anglais comme dans «bottle» qui peut être prononcé /bOtl=/, avec le /U/ qui est omis et le /l/ devenant syllabique.

Diphtongues

Allophones

Il existe relativement peu dallophones parmi les voyelles de le Hjalpi, cependant on peut en relever certains comme suit :

  • La prononciation standard du « ń », comme mentionné ci-dessus dans
    \newline
    Consonnes syllabiques, est /n=/. Cependant, cette voyelle peut également être prononcée /m=/ si le « ń » est précédé et/ou suivi par une consonne bilabiale, et il peut être palatalisé en /J=/ ou /m'/ si le « ń » est adjacent à une des voyelles i ou í, ou bien la consonne j.

/n=/>[m=]/_p,b,w /n=/>[J=]/_i,í,j

  • Le « ĺ » peut également être palatalisé en cas dadjacence à une des voyelles i ou í ou bien la consonne j, et donc être prononcée /l'=/.

/l=/>[l'=]/_i,í,j

Consonnes

En plus dun important inventaire de voyelle, le Hjalpi dispose également dun inventaire de consonnes assez important. Voici ci-dessous lesdites consonnes :

/ > > > > > > > > > > > >
b ld d a pa r p v uv ph g
pl p b t d ť ď k g '
n m n ň
t r
afr f v þ ð s z ß ź š ž x ŗ h
lafr ł
apr ŕ j
lapr l
sv w

Abréviations :

b bilabial pl plosif
ld labio-dental n nasal
d dental t trill
a alvéolaire sv semi-voyelle
pa post-alvéolaire afr fricatif
r rétroflexe lafr fricatif latéral
v velaire apr aproximant
uv uvulaire lapr aproximant latéral
ph pharyngal
g glottal
  • /p/ : P p
  • /b/ : B b
  • /t/ : T t
  • /d/ : D d
  • /t`/ : Ţ ţ
  • /d`/ : Ḑ ḑ
  • /k/ : K k
  • /g/ : G g
  • /?/ : ' '
  • /m/ : M m
  • /n/ : N n
  • /N/ : Ň ň
  • /r/ : R r
  • /f/ : F f
  • /v/ : V v
  • /T/ : Þ þ
  • /D/ : Ð ð
  • /s/ : S s
  • /z/ : Z z
  • /S/ : ẞ ß
  • /C/ : Š š
  • /j\/ : Ž ž
  • /X/ : X x
  • /R/ : Ŗ ŗ
  • /h/ : H h
  • /K/ : Ł ł
  • /r\/ : Ŕ ŕ
  • /j/ : J j
  • /l/ : L l
  • /w/ : W w

Allophones

Plusieurs de ces consonnes disposent dallophones, cest à dire de prononciations alternatives à la prononciation exacte mentionnée plus haut, sans que cela naffecte le sens des mots ou le sens dune phrase.

  • La prononciation standard du f et v sont respectivement /f/ et /v/, cependant il arrive également quils soient respectivement prononcés /p\/ et /B/ entre deux voyelles.

/f/>[p\]/V_V /v/>[B]/V_V

  • Le /h\/ est considéré comme étant un allophone du h, dont la prononciation standard est le /h/. Cet allophone se produit entre deux voyelles et entre une consonne voisée et une voyelle ou une voyelle et une consonne voisée.

/h/>[h\]/V_V (V signifiant ici «voyelle» ou «consonne voisée»)

  • Le ŗ a pour prononciation standard le R, cependant il est généralement prononcé /R\/ entre deux voyelles.

/R/>[R\]/V_V

  • Le x est habituellement prononcé X, cependant il est prononcé x lorsquil est en contact avec une consonne fricative sourde autre que le h et le ŗ.

/X/>[x]/F_ /X/>[x]/_F (F représentant toute fricative sourde autre que le h et le ŗ)

Accentuation

Laccentuation des mots en langue divine porte sur lavant-dernière voyelle racine si le mot racine dispose de deux syllabes ou plus, sur la voyelle racine unique sinon. Laccentuation des mots étant régulière, elle nest pas marquée par lorthographe et la translittération de la langue. Pour ce qui est de laccentuation des phrases, le ton est généralement tombant, avec le terme que le locuteur estime le plus important de la phrase bénéficiant dune remontée du ton sur ce terme précisément. Si le locuteur estime que le terme est très important, alors il peut même le prononcer avec une voix de tête, voire étirer de manière exagérée la première syllabe racine du terme. Un verbe interrogatif bénéficie nécessairement de la remontée du ton de la phrase sur ce terme, tandis quune phrase exclamative voit son ton recommencer à descendre à partir de la même hauteur que celle du début de phrase. Une phrase affirmative continue la descente de ton jusquà la dernière syllabe racine qui bénéficie dune accentuation.

Romanisation et translittération

La romanisation et la translittération dune langue sont deux choses très différentes ; en effet, la première a pour but de représenter de façon grossière la prononciation de la langue avec lalphabet latin, sans se soucier de lorthographe exacte, tandis que la translittération a pour but de reproduire de manière précise lorthographe de la langue transcrite, sans se soucier de savoir si le lecteur saura prononcer correctement la transcription sil na pas été initié avant à la langue transcrite.

Pour moi le meilleur exemple que je puisse donner pour ce qui est de la différence entre romanisation et translittération est en Tibétain. Nous avons des termes Tibétain romanisés “dorje”, “chorten” ou encore “yak” en anglais dont une de leur translittération possible respective est “rdo rje”, “mchod brten” et “gyag”. Bien évidemment, toute personne nayant aucune notion de translittération du Tibétain et/ou de son orthographe peut être confuse quant à ce quils viennent de lire, et cest tout naturel : leur but est de savoir précisément comment écrire ces mots, et une personne sachant écrire en tibétain pourra, en ayant lu ces exemples, écrire les mots sans faute si je nen ai pas fait non plus à la rédaction de cet ouvrage. Comme je lai indiqué, il sagit dans cet exemple dune romanisation anglophone ; en effet, la romanisation dépend de la langue du lecteur. Étant donné que ce dernier doit pouvoir se forger une idée de la prononciation du mot étranger, il faut utiliser les conventions de lecture de lalphabet de sa propre langue afin dapprocher au mieux la prononciation originale. Ainsi, “dorje” en anglais pourrait être écrit «dordjé» en français, “chorten” pourrait être écrit «tchortène» («yak» garde la même orthographe dans les deux langues, et est même dans les dictionnaires anglophones et francophones).

Ainsi, dans mon (ou mes?) livre(s ?) qui sadressera (sadresseront?) à un public général, jutiliserai des romanisation de la langue divine si je souhaite que le lecteur ait une idée de la prononciation du mot ou de la phrase quil vient de rencontrer et à linverse, si je souhaite être plus graphique, jutiliserai soit la translittération, soit lécriture native du Hjalpi. Toujours est-il que dans cette référence grammaticale, je nutiliserai que de la translittération (les graphèmes et lettres correspondantes furent décrites dans Consonnes et Voyelles), et ne ferai usage de la romanisation que dans ce chapitre où jexplique ci-dessous le processus de lécriture du Hjalpi en romanisation.

Voici ci-dessous un tableau avec chaque phonème du Hjalpi, sa translittération, et sa romanisation francophone. Pour un équivalent anglophone, se référer à la version anglophone de cet ouvrage si celle-ci existe.

/ > >
phonème trans. rom.
i: i i
y: y u
u: u ou
I í i
Y ý u
U ú ou
e: e é
2: ò e
o: o o
E é è
9 ö eu
O ó au
a: a a
A á a

Noms

Genres

Le Hjalpi dispose dun système de genre composé de neuf éléments :

  1. divin : se réfère à toute personne considérée comme divine, que ce soit par les Divins ou par les mortels (humains comme non humains). Aucune distinction nest faite selon leur sexe biologique. Les méduses, du fait dêtre une icône divine, sont considérées étant également du genre divin.
  2. mental : se réfère à tout élément non physique ou concept, comme des pensées ou un événement. Les lieux physiques et temporels sont également classifiés dans le genre mental.
  3. liquide : se réfère, comme son nom lindique, à tout liquide, et en particulier à leau, mais ne couvre pas tous les fluides (lair nest pas considéré comme un liquide, malgré le fait que ce soit un fluide).
  4. masculin : se réfère à tout mâle biologique humain ou semi-humain.
  5. féminin : se réfère à toute femelle biologique humaine ou semi-humaine.
  6. neutre : se réfère à groupe dhumain et/ou de semi-humains, ou bien à un humain ou semi-humain dont le sexe biologique est inconnu du locuteur. Se réfère aussi à tout membre du corps humain.
  7. animal : se réfère à tout être mortel nétant pas un humain ou semi-humain, ou membre danimaux.
  8. végétal : se réfère à toute plante ou végétal.
  9. inanimé : se réfère à tout élément minéral ou physique ne rentrant pas dans les catégories précédentes.

Nombre

Le Hjalpi dispose dun système de nombre des noms plutôt évolué, avec un total de cinq nombres :

  • singulier : un élément unique
  • singulatif : un groupe déléments semblables non dénombrés
  • duel : deux éléments
  • triel : trois éléments
  • pluriel : quatre éléments ou plus

Le singulier, le singulatif, le duel et le triel sont parfois regroupé dans le super-singulier pour certaines utilisations grammaticales, le pluriel restant à part. Comme précisé ci-dessus, le singulatif permet de regrouper des éléments semblables non dénombrés. Ainsi, «du sucre» ou «des arbres» sera au nombre singulatif.

Cas grammaticaux

Le Hjalpi est une langue très riche en cas grammaticaux et en déclinaisons. Cela lui permet ainsi dexprimer une grande précision dans un nombre minimal de mots, et lui donne également une grande liberté quant à lordre des mots dans la phrase. En revanche, cela implique également un système complexe de déclinaisons qu'il faut mémoriser.

Les déclinaisons se présentent sous la forme de particules (préfixes, infixes et suffixes) à ajouter au mot racine. Voici un exemple dutilisation. Notez que la partie entre parenthèse peut ne pas être spécifiée, auquel cas il faudra se référer à lharmonisation des voyelles ou des consonnes selon le cas si une voyelle est accolée à une autre voyelle, de même pour les consonnes.

V(C)-
le préfixe est (ou fini par) une voyelle V, il se rajoute donc au début du mot racine. Si ce dernier commence avec une voyelle, la consonne C est rajoutée entre la voyelle V et le mot racine.
C(V)-
le préfixe est (ou fini par) une consonne, il se rajoute donc au début du mot racine. Si ce dernier commence avec une consonne, la voyelle (V) est rajoutée entre la consonne C et le mot racine.
-C1V(C_2)-
linfixe commence par consonne, il se placera donc à la fin du mot racine, entre la dernière voyelle et la dernière consonne du mot racine. Si le mot racine se termine par une voyelle, lensemble C1VC_2 agira comme un suffixe.
-(C1)VC_2-
linfixe commence par une voyelle, il se placera donc au début du mot racine, entre la première consonne et la première voyelle. Si le mot racine commence par une voyelle, lensemble C1VC_2 agira comme un préfixe.
-(C)V
le suffixe est (ou commence par) une voyelle, il se placera donc à la fin du mot racine. Si ce dernier se termine par une voyelle, la consonne C sera ajoutée entre le mot racine et le suffixe.
-(V)C
le suffixe est (ou commence par) une consonne, il se placera donc à la fin du mot racine. Si ce dernier se termine par une consonne, la voyelle V sera ajoutée entre le mot racine et le suffixe.

Notez également que la ou les voyelles présentée dans le tableau saccorde en ouverture et longueur avec la voyelle du mot racine sur laquelle porte laccent. Ainsi, ajouts de voyelles sur mén via des déclinaisons saccorderont en voyelles longues et ouvertes.

Voici ci-dessous un tableau exposant la forme de chaque déclinaison selon le cas grammatical et le genre/nombre. Le numéro se réfère au numéro du genre tel que décrit dans Genres, le super-singulier (tel que décrit dans Nombre) est représenté par «s» et le pluriel par «p».

/ <> > > > > > > > > > >
1s 1p 2s 2p 3s 3p 4s 4p 5s 5p
abessif e(m)- e(ň)- e(n)- e(n)- e(l)- e(dl)- e(ň)- e(t)- e(st)- e(ßt)-
ablatif l(i)- l(e)- li(s)- le(ž)- l(i)- ĺ(ž)- li(ß)- li(ź)- li(ß)- li(ź)-
absolutif -(ts)a -(ts)a -(tß)a -(tß)a -(ts)a -(ts)a -(t)a -(š)a -(p)a -(v)a
accusatif -vo -vwo -vu -vwu -vo -vo -(e)vo -(e)vo -(e)vo -(e)vo
accusatif temporel -źu -źu -źu -źu -źoy -źou -(a)źu -(e)źu -(u)źu -(ai)źu
adessif ix(a)- ix(e)- ix(a)- ix(e)- ix(a)- ix(e)- iź(a)- iź(ei)- iź(a)- iź(ei)-
adverbial
agentif
allatif
antessif
apudessif
aversif
causal
comitatif
comparatif
datif
delatif
distributif
distributif-temporel
elatif
equatif
ergatif -(u)jo -(y)jo -(í)jo -(é)jo -(u)jo -(u)jo -(ò)jo -(y)jo -(lj)o -(lj)o
ergatif-genitif
essif
essif-formel
essif-modal
exessif
genitif
identique
illatif
inessif
initiatif
instructif
instrumental
intratif
latif
limitatif
locatif
nominal
nominatif p(a)- p(e)- p(a)- p(e)- p(a)- p(a)- pa(n)- pa(ń)- pń- pń-
oblique
orientatif
partitif
pegatif
perlatif
pertingent
postessif
privatif
prolatif
revertif
semplatif
sociatif
subessif
sublatif
superessif
temporel
terminatif
translatif
vocatif
/ <> > > > > > > > >
6s 6p 7s 7p 8s 8p 9s 9b
abessif e(nt)- e(ňt)- e- e(s)- e- e(ňt)- e(mt)- e(ňt)-
ablatif li(s)- li(z)- lń(d)- lń(d)- ĺ(z)- ĺ(z)- ĺ(v)- ĺ(v)-
absolutif -(st)a -(ž)a -(r)a -(r)a -(x)a -(š)a -(ŗ)a -(ž)a
accusatif -(a)vo -(a)vo -(u)vo -(u)vo -vu -vu -vy -vy
accusatif temporel -(i)źu -(u)źu -(o)źu -(o)źu -(o)źu -(o)źu -(o)źu -(o)źu
adessif iź(a)- iź(ei)- iź(a)- iź(ei)- iŗ(a)- iŗ(a)- iŗ(e)- iŗ(e)-
adverbial
agentif
allatif
antessif
apudessif
aversif
causal
comitatif
comparatif
datif
delatif
distributif
distributif-temporel
elatif
equatif
ergatif -(mj)o -(lj)o -jo -jo -(o)jo -(e)jo -(u)jo -(u)jo
ergatif-genitif
essif
essif-formel
essif-modal
exessif
genitif
identique
illatif
inessif
initiatif
instructif
instrumental
intratif
latif
limitatif
locatif
nominal
nominatif pa(m)- pa- pa(l)- pa(l)- pa(ß)- pe(ß)- pa- pa-
oblique
orientatif
partitif
pegatif
perlatif
pertingent
postessif
privatif
prolatif
revertif
semplatif
sociatif
subessif
sublatif
superessif
temporel
terminatif
translatif
vocatif

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Ci-dessous, chaque cas grammatical sera expliqué ainsi que son utilisation dans le Hjalpi.

Lieu

Adessif

Le cas adessif est utilisé pour exprimer un lieu adjacent au nom décliné. Exemples :

  • ixÐbńo : à côté de Dbńo
  • íŗmén : près de la maison

Déplacement depuis un point

Ablatif

Afin de décrire un déplacement depuis un point dans un lieu ouvert, le cas ablatif peut être utilisé pour décliner ledit point pour le marquer en tant que tel. Exemples :

  • ĺmén : depuis lextérieur de la maison
  • liÐbńo : depuis lextérieur de Ðbńo, depuis lextérieur de la ville

État

Abessif

Le cas abessif est un cas grammatical exprimant labsence de lélément décliné. Léquivalent en français est «sans X». Exemple dans quelques langues naturelles :

  • «sans parler»
  • «excepté» (sans prendre dans le nombre)

Temporalité

Accusatif temporel

Le cas accusatif, dans un contexte de temporalité, sert à désigner une durée de temps. À ne pas confondre avec le cas accusatif dalignement morphosyntaxique.

  • Jai dormi durant sept heures.

Alignement Morphosyntaxique

Absolutif

Ergatif Le cas absolutif marque de sujet des verbes transitif et lobjet des verbes intransitif (le patient) dans une phrase ou dans une proposition ergative. En opposition au cas ergatif, il peut être également assumé par les cas accusatif ou nominatif dans les phrases ou propositions nominatives.

  • Je dors.
  • Je lis un livre.

Accusatif

Nominatif Laccusatif permet de marquer lobjet dun verbe transitif (le patient) dans les phrases ou propositions nominatives, et soppose au cas nominatif. Laccusatif peut être assumé par le cas absolutif dans les phrases ergatives.

  • Je lis un livre.

Ergatif

Le cas ergatif marque le sujet des verbes transitifs (lagent) dans une phrase ou proposition ergative et soppose à labsolutif. Il peut être assumé par le cas nominatif dans les phrases ou propositions nominatives.

  • Je lis un livre.

Nominatif

Le cas nominatif marque le sujet des verbes transitifs et intransitifs (lagent) dans une phrase ou proposition nominative, et soppose au cas accusatif. Il peut être assumé par les cas ergatif et absolutif dans les phrases ou propositions ergatives.

  • Je dors.
  • Je lis un livre.

Adjectifs

Adverbes

Verbes

Pronoms et déterminants

Nombres

Nombres Cardinaux

Nombres Ordinaux

Interjections

Interrogation

Syntaxe