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Lucien Cartier-Tilet 2019-12-26 15:58:21 +01:00
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# - What term do the people use to distinguish themselves from other language
# groups?
# - What is the origin of these terms (if known)?
Peu de choses sont connues sur le peuple, du fait de sa distance avec nous,
et du fait du peu déléments dont nous disposons directement ou
indirectement. Beaucoup de nos connaissances actuelles nous parviennent soit
des écrits survivants de lÈre précédente, soit de recherches archéologiques,
soit de recherches linguistiques.
Peu de choses sont connues sur ce peuple, du fait de sa distance avec nous,
et du peu déléments dont nous disposons directement ou indirectement.
Beaucoup de nos connaissances actuelles nous parviennent soit des écrits
survivants de lÈre précédente, soit de recherches archéologiques, soit de
recherches linguistiques.
Le nom de la langue fut choisi par des linguistes de lÈre ancienne, très
probablement du fait de la signification du mot : « nous ». Il semblerait
également que le terme ait été utilisé par le peuple {{{nyqy(Ñyqy)}}} pour se
désigner lui-même, mais nous disposons de trop peu de preuve afin de pouvoir
affirmer cela avec certitude. Le terme sanalyse en deux morphèmes basiques,
{{{nyqy(ñy)}}} et {{{nyqy(qy)}}}. Le terme {{{nyqy(ñy)}}} est le pronom personnel du singulier,
et {{{nyqy(qy)}}} qui le suit a plusieurs utilisations, le chiffre /6/ (le
{{{nyqy(Ñyqy)}}} est une langue dont le système numérique est un système hybride
entre une base six et une base treize) ou bien la pluralité, ici
désigner lui-même, mais nous disposons de trop peu de preuve permettant
daffirmer cela avec certitude. Le terme sanalyse en deux morphèmes
basiques, {{{nyqy(ñy)}}} et {{{nyqy(qy)}}}. Le terme {{{nyqy(ñy)}}} est le pronom personnel du
singulier, et {{{nyqy(qy)}}} qui le suit a plusieurs utilisations, le chiffre /6/
(le {{{nyqy(Ñyqy)}}} est une langue dont le système numérique est un système
hybride entre une base six et une base treize) ou bien la pluralité, ici
infléchissant le {{{nyqy(ñy)}}} afin de former la première personne du pluriel.
Il est à noter que le nom de cette langue est traditionnellement écrite en un
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certains de mes collègues utilisent, tentant de corriger cette erreur
maintenant multi-centenaire. Bien que je salue leur initiative je continuerai
de nommer cette langue « Ñyqy » dans cet ouvrage afin de suivre la norme et
afin de ne pas rendre confus certaines personnes nayant jamais rencontré
cette néographie, et je présente mes excuses à ces collègues.
afin de ne pas désorienter les personnes nayant encore jamais rencontré
cette néographie, et pour cela je présente mes excuses aux collègues
sus-mentionnés.
Parfois, dautres personnes sy référeront en tant que « proto-Ñyqy », ou
Dans certains cas, dautres sy référeront en tant que « proto-Ñyqy », ou
« proto Ñy Qy », mais cette dénomination est plutôt rare étant donné
labsence totale dautres langues nommées « Ñyqy ». Elle nest généralement
utilisée que si le locuteur souhaite insister sur la nature de la langue
labsence totale dautres langues nommées « Ñyqy ». Ce cas ne se présente
généralement que si le locuteur souhaite insister sur la nature de la langue
comme langue mère de sa famille.
** Recherches précédentes
@ -272,13 +273,15 @@
:CUSTOM_ID: h-15a213ff-d8f9-479b-a426-08d65de30d5d
:END:
Comme mentionné plus tôt, le Ñyqy est lobjet depuis fort longtemps de
recherches linguistiques, tout dabord par des linguistes hélas aujourdhui
anonymes ayant vécus lors de lÈre précédente. Leurs connaissances étaient
sans doute beaucoup plus vastes que ce que nous avons pu récupérer,
probablement similaires à celles dont nous disposons aujourdhui, mais comme
tout le monde le sait, seul peu de témoignages de cette époque ont pu nous
parvenir, et les restes de lUniversité de Ðbńo relève du miracle
archéologique.
recherches linguistiques, tout dabord par des linguistes ayant vécus lors de
lÈre précédente. Ces linguistes sont pour la plupars devenu malheureusement
anonymes, leurs noms ayant été effacés par le temps ; seuls Jehhe Chorr
Ovehhe et Airr Yndn Ovehhi peuvent encore être crédités pour leurs recherches
sur le sujet. Les connaissances de tous ces linguistes dun autre temps
étaient possiblement bien plus vastes que ce que nous avons pu récupérer,
probablement similaires à celles dont nous disposons aujourdhui. Cependant,
nous savons que seul peu de témoignages de cette époque ont pu nous parvenir,
et que les restes de lUniversité de Ðbńo relève du miracle archéologique.
Ces premières recherches, une fois traduites, ont servi de base aux deux
derniers siècles de recherche en direction du Ñyqy, avec notamment les
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# - What is the dominant economic activity of the people?
# - Briefly describe the ecosystem, material culture, and cosmology (they will
# be intimately related)
Ce qui suit est un résumé de ce que lon sait sur le peuple Ñyqy. Pour plus
de détails, vous pouvez vous référer à louvrage /Le peuple Ñyqy/ de
K. Yerth, 3404. Un avertissement est tout de même nécessaire :
Les informations suivantes résument nos connaissances sur le peuple Ñyqy.
Pour plus de détails, vous pouvez vous référer à louvrage /Le peuple Ñyqy/
du professeur K. Yerth, 3404. Un avertissement est tout de même nécessaire :
#+BEGIN_QUOTE
Nous navons que très peu de preuves et témoignages directs sur le peuple
Ñyqy autre que par les ouvrages des scientifiques de lÈre ancienne, et
actuellement par les recherches linguistiques faites par des chercheurs
actuellement par les recherches linguistiques menées par des chercheurs
contemporains à cet ouvrage. Par conséquent, même si les anciens paraissaient
très confiants dans leurs découvertes, il nous est impossible daffirmer ce
que lon sait sur ce peuple comme étant un fait, mais simplement comme une
forte probabilité que cétait en effet le cas. La recherche actuelle sur ce
très confiants dans leurs découvertes, il nous est impossible de considérer
nos connaissances comme des faits indéniables. La recherche actuelle sur ce
peuple et les hypothèses et théories peuvent sembler très solides, mais à
bien y regarder, elles ne le sont quentre elles, en supposant que ce que les
scientifiques de lÈre ancienne ne se trompaient pas. Les seules bases
tangibles auxquelles nous avons encore accès sont celles posées par la
linguistique historique, mais hélas celle-ci se repose également fortement
sur ces incertitudes que nous avons.
bien y regarder, elles ne le sont quentre elles. De plus, ces dernières se
basent sur la supposition que les scientifiques de lÈre ancienne ne se
trompaient pas. Les seules bases tangibles auxquelles nous avons encore accès
sont celles posées par la linguistique historique, mais hélas celle-ci se
repose également fortement sur ces incertitudes que nous avons. Cependant,
les informations en notre possession nous pousse à affirmer que notre savoir
a une forte probabilité dêtre fiable ; en effet, les scientifiques chez les
Anciens sont réputés fiables et efficaces, et les théories actuelles sont
majoritairement cohérentes entre elles.
— K. Yerth
#+END_QUOTE
Le peuple Ñyqy était un peuple vivant dans lactuel Rhésode, dans la vallée
du Mojhal. Son cœur économique se situait selon toutes évidences dans le
delta du fleuve Mojhal, où la première forme de civilisation connue est
apparue. Leur activité principale était basée principalement sur
lagriculture, en particulier sur la culture dun grain pouvant être selon
les sources du blé ou du riz, voire les deux. Leur élevage était orienté
principalement sur celui des vaches et des porcs. Une importante activité
déchange fluviale sétait probablement déjà développée, ainsi quune
activité de pêche dans la zone maritime de la vallée du Mojhal. Il est
Le peuple Ñyqy était un peuple vivant dans lactuel Rhésode, plus précisément
dans la vallée du Mojhal. Son cœur économique se situait dans le delta du
fleuve Mojhal, où la première forme de civilisation connue est apparue. Leur
activité principale était lagriculture, en particulier sur la culture dun
grain pouvant être selon les sources du blé ou du riz, voire les deux. Dans
le cas où seul lun des deux était utilisé, il nous serait impossible de
trancher ; les deux graines auraient très bien pu être plantées dans la
région, et on retrouve dans les langues descendantes du Ñyqy des termes issus
de {{{nyqy(eco)}}} portant une signification ou lautre, doù la définition
actuelle du terme « blé, riz, grain commestible ».
Lélevage était orienté principalement sur celui des vaches et des porcs. À
nouveau, une incertitude plane cependant sur le terme {{{nyqy(qóñ)}}} signifiant
« vache ». Selon les recherches portant sur la faune théorique de lépoque,
et au vu de la région tropicale soumise aux moussons, il est très probable
quil sagissait plutôt de buffles. Le terme /qóñ/ aurait pris la
signification de « vache » lors de la migration des peuples descendants vers
le nord, domesticant alors plutôt les vaches que les buffles alors que
dautres peuples arrivaient dans lancienne zone occupée par le peuple Ñyqy.
Cela pourrait expliquer pourquoi la reconstruction du terme pour /buffle/ na
pas été possible. Étrangement, aucune reconstruction dun quelconque terme
pour /éléphant/ na pu être possible, alors que des fouilles ont prouvé que
ces animaux vivaient dans la zone. Il est possible que le terme ait disparu
du fait de son inutilité nouvelle dans les terres plus au nord.
Une importante activité déchange fluviale sétait probablement déjà
développée, ainsi quune activité de pêche dans la zone maritime de la vallée
du Mojhal. En effet, un important vocabulaire lié au champs lexical de la
navigation maritime et fluviale, de la pêche et des échanges commerciaux a
put être reconstruit.
Suivant lévolution des climats et le climat actuel de la région, il est
également très probable quils aient eu accès à lune des forêts tropicales
se situant dans cette zone, leur donnant un accès abondant en bois de
qualité, très utilisé pour la construction de leurs bâtiments et de leurs
outils, ainsi quà une vaste variété de végétaux dont des fruits et légumes
qui leur aurait été possible alors de cultiver. Étrangement, Aucune
reconstruction dun quelconque terme pour /éléphant/ ou /buffle/ na pu être
possible, alors que des fouilles ont prouvé que ces animaux vivaient dans la
zone.
qui leur aurait été possible alors de cultiver.
Le mode de vie était ainsi donc principalement sédentaire, et il semblerait
que les familles vivaient ensemble sous le même toit, dans des maisons
communales {{{nyqy(súmusq)}}} ; cela inclus tous les membres de la famille
descendant de lancêtre commun le plus âgé, ainsi que leurs époux ou épouses
respectifs.
respectifs. Ces maisons étaient principalement faites de paille et argile
séchée pour ce qui est des murs tandis que le toit était possiblement un
mélange de paille et de grandes feuilles séchées pour les maisons humbles,
tandis que les maisons plus riches avaient probablement des tuiles dargile.
Lentrée nétait sans doute fermée que par un voile de tissu ; en effet, on
retrouve dans beaucoup de langues descendantes du Ñyqy les termes pour
« porte » et « tissu » descendants du terme {{{nyqy(séwe)}}}.
Sur ce dernier point, il semblerait quil ny avait pas de tendance
particulière quant à qui rejoignais la famille de qui parmi les familles
représentant le bas peuple, composées principalement de paysans, dartisans
et de petits marchants. En revanche, il semblerait quil était beaucoup plus
fréquent pour les hommes de rejoindre la famille de leur femme une fois
mariés si la famille pouvait être considérée comme riche ou importante, par
exemple si il sagit dune famille de riches marchands ou une famille
détenant un pouvoir militaire.
Concernant le mariage, il semblerait quil ny avait pas de tendance
particulière quant à qui rejoignait la famille de qui parmi les familles
représentant le bas peuple, composées principalement de paysans, dartisans
et de petits marchands. En revanche, il semble quil était bien plus fréquent
pour les hommes de rejoindre la famille de leur femme une fois mariés si
cette dernière était considérée comme riche ou importante, par exemple si il
sagit dune famille de riches marchands ou une famille détenant un pouvoir
militaire. On suppose également que le mariage était à lépoque uniquement
monogame.
Dans chaque agglomération se trouvait au moins un temple où le peuple Ñyqy
pratiquaient leur religion polythéiste. Il est cependant impossible de savoir
sil sagissait de croyances liées à la religion qui dominait lÈre ancienne.
Les seuls points communs sont la vénération de plusieurs dizaines de dieux au
moins, ainsi que la vénération des étoiles et du feu, et les dieux liés à ces
éléments semblent prendre une place beaucoup plus importante dans la vie
quotidienne du peuple Ñyqy que les autres.
Les points communs de ces pratiques sont la vénération de plusieurs dizaines
de dieux. De plus, la vénération des étoiles et du feu, ainsi que les dieux
qui y sont liés semblent prendre une place beaucoup prédominante dans la vie
quotidienne du peuple Ñyqy. Les lunes majeures Nuya et Norya sont également
toutes deux importantes dans leur culture, régissant très probablement leur
calendrier. Mais étrangement, comme pour toutes les langues de lÈre
Ancienne, il nous est impossible de retracer lorigine du nom de la lune
mineure Lettri, tandis que Norya semble avoir été considérée comme mineure.
** Démographie
:PROPERTIES:
@ -378,15 +415,16 @@
dans toute zone se situant à moins de sept lieues de ce tronçon du Mojhal.
Cela représente une surface vaste, très certainement indicateur dune unité
politique tout du moins de la région, comme par exemple un royaume ou un
empire. Il est également possible quil sagissait dune continuité de petits
royaumes ou États-cités dont la /lingua franca/ était le Ñyqy ce qui, dans ce
cas, indiquerait que le peuple Ñyqy était le peuple dominant économiquement
ou politiquement dans la région. Les autres peuples théoriques vivant dans la
zone dinfluence du Ñyqy parlaient sans doute leur propre langue, mais ces
dernières nont pas eu autant dimpact si ce nest aucun dun point de vue de
lhistoire de la linguistique (possiblement au mieux des mots demprunts du
Ñyqy, mais nous navons aucun moyen de le prouver), ce qui renforce lidée
que ces langues locales étaient marginalisées au profit du Ñyqy.
empire. Cependant, lhypothèses dune continuité de petits royaumes ou
États-cités dont la /lingua franca/ était le Ñyqy reste une possibilité. Dans
ce cas, cela indiquerait que le peuple Ñyqy était le peuple dominant
économiquement ou politiquement dans la région. Les autres peuples théoriques
vivant dans la zone dinfluence du Ñyqy parlaient sans doute leur propre
langue, mais ces dernières nont pas eu autant dimpact si ce nest aucun
dun point de vue de lhistoire de la linguistique (possiblement au mieux des
mots demprunts du Ñyqy, mais nous navons aucun moyen de le prouver), ce qui
renforce lidée que ces langues locales étaient marginalisées au profit du
Ñyqy.
Bien quil nous soit impossible de connaître le type de relations
quentretenaient le peuple Ñyqy avec ses voisins, il est tout à fait probable
@ -429,13 +467,11 @@
maison GEN 1sg
Cest ma maison
2. {{{nyqy(bú qi pim mo coq)}}}
2sg deux pomme PST manger
Nous avons mangé une pomme
3. {{{nyqy(ñy qun gó)}}}
1sg OPT boire
@ -1311,7 +1347,6 @@
- Je dors.
Verbe intransitif, « je » est expérienceur S.
- Je mange une pomme.
Verbe transitif, « je » est agent A, et « pomme » est patient P.
@ -1338,7 +1373,6 @@
1sg-ABS dormir
Je dors
- {{{nyqy(ñy-0 pim-0 coq)}}}
1sg-ERG pomme-ABS manger