From 8fdf6ee43b5cbcea72de4c6340935df1d0780678 Mon Sep 17 00:00:00 2001 From: Lucien Cartier-Tilet Date: Thu, 26 Dec 2019 15:58:21 +0100 Subject: [PATCH] Some more lore, with some parts rewritten --- web/nyqy.org | 182 ++++++++++++++++++++++++++++++--------------------- 1 file changed, 108 insertions(+), 74 deletions(-) diff --git a/web/nyqy.org b/web/nyqy.org index 3864986..5cba7df 100644 --- a/web/nyqy.org +++ b/web/nyqy.org @@ -234,21 +234,21 @@ # - What term do the people use to distinguish themselves from other language # groups? # - What is the origin of these terms (if known)? - Peu de choses sont connues sur le peuple, du fait de sa distance avec nous, - et du fait du peu d’éléments dont nous disposons directement ou - indirectement. Beaucoup de nos connaissances actuelles nous parviennent soit - des écrits survivants de l’Ère précédente, soit de recherches archéologiques, - soit de recherches linguistiques. + Peu de choses sont connues sur ce peuple, du fait de sa distance avec nous, + et du peu d’éléments dont nous disposons directement ou indirectement. + Beaucoup de nos connaissances actuelles nous parviennent soit des écrits + survivants de l’Ère précédente, soit de recherches archéologiques, soit de + recherches linguistiques. Le nom de la langue fut choisi par des linguistes de l’Ère ancienne, très probablement du fait de la signification du mot : « nous ». Il semblerait également que le terme ait été utilisé par le peuple {{{nyqy(Ñyqy)}}} pour se - désigner lui-même, mais nous disposons de trop peu de preuve afin de pouvoir - affirmer cela avec certitude. Le terme s’analyse en deux morphèmes basiques, - {{{nyqy(ñy)}}} et {{{nyqy(qy)}}}. Le terme {{{nyqy(ñy)}}} est le pronom personnel du singulier, - et {{{nyqy(qy)}}} qui le suit a plusieurs utilisations, le chiffre /6/ (le - {{{nyqy(Ñyqy)}}} est une langue dont le système numérique est un système hybride - entre une base six et une base treize) ou bien la pluralité, ici + désigner lui-même, mais nous disposons de trop peu de preuve permettant + d’affirmer cela avec certitude. Le terme s’analyse en deux morphèmes + basiques, {{{nyqy(ñy)}}} et {{{nyqy(qy)}}}. Le terme {{{nyqy(ñy)}}} est le pronom personnel du + singulier, et {{{nyqy(qy)}}} qui le suit a plusieurs utilisations, le chiffre /6/ + (le {{{nyqy(Ñyqy)}}} est une langue dont le système numérique est un système + hybride entre une base six et une base treize) ou bien la pluralité, ici infléchissant le {{{nyqy(ñy)}}} afin de former la première personne du pluriel. Il est à noter que le nom de cette langue est traditionnellement écrite en un @@ -258,13 +258,14 @@ certains de mes collègues utilisent, tentant de corriger cette erreur maintenant multi-centenaire. Bien que je salue leur initiative je continuerai de nommer cette langue « Ñyqy » dans cet ouvrage afin de suivre la norme et - afin de ne pas rendre confus certaines personnes n’ayant jamais rencontré - cette néographie, et je présente mes excuses à ces collègues. + afin de ne pas désorienter les personnes n’ayant encore jamais rencontré + cette néographie, et pour cela je présente mes excuses aux collègues + sus-mentionnés. - Parfois, d’autres personnes s’y référeront en tant que « proto-Ñyqy », ou + Dans certains cas, d’autres s’y référeront en tant que « proto-Ñyqy », ou « proto Ñy Qy », mais cette dénomination est plutôt rare étant donné - l’absence totale d’autres langues nommées « Ñyqy ». Elle n’est généralement - utilisée que si le locuteur souhaite insister sur la nature de la langue + l’absence totale d’autres langues nommées « Ñyqy ». Ce cas ne se présente + généralement que si le locuteur souhaite insister sur la nature de la langue comme langue mère de sa famille. ** Recherches précédentes @@ -272,13 +273,15 @@ :CUSTOM_ID: h-15a213ff-d8f9-479b-a426-08d65de30d5d :END: Comme mentionné plus tôt, le Ñyqy est l’objet depuis fort longtemps de - recherches linguistiques, tout d’abord par des linguistes hélas aujourd’hui - anonymes ayant vécus lors de l’Ère précédente. Leurs connaissances étaient - sans doute beaucoup plus vastes que ce que nous avons pu récupérer, - probablement similaires à celles dont nous disposons aujourd’hui, mais comme - tout le monde le sait, seul peu de témoignages de cette époque ont pu nous - parvenir, et les restes de l’Université de Ðbńo relève du miracle - archéologique. + recherches linguistiques, tout d’abord par des linguistes ayant vécus lors de + l’Ère précédente. Ces linguistes sont pour la plupars devenu malheureusement + anonymes, leurs noms ayant été effacés par le temps ; seuls Jehhe Chorr + Ovehhe et Airr Yndn Ovehhi peuvent encore être crédités pour leurs recherches + sur le sujet. Les connaissances de tous ces linguistes d’un autre temps + étaient possiblement bien plus vastes que ce que nous avons pu récupérer, + probablement similaires à celles dont nous disposons aujourd’hui. Cependant, + nous savons que seul peu de témoignages de cette époque ont pu nous parvenir, + et que les restes de l’Université de Ðbńo relève du miracle archéologique. Ces premières recherches, une fois traduites, ont servi de base aux deux derniers siècles de recherche en direction du Ñyqy, avec notamment les @@ -296,68 +299,102 @@ # - What is the dominant economic activity of the people? # - Briefly describe the ecosystem, material culture, and cosmology (they will # be intimately related) - Ce qui suit est un résumé de ce que l’on sait sur le peuple Ñyqy. Pour plus - de détails, vous pouvez vous référer à l’ouvrage /Le peuple Ñyqy/ de - K. Yerth, 3404. Un avertissement est tout de même nécessaire : + Les informations suivantes résument nos connaissances sur le peuple Ñyqy. + Pour plus de détails, vous pouvez vous référer à l’ouvrage /Le peuple Ñyqy/ + du professeur K. Yerth, 3404. Un avertissement est tout de même nécessaire : #+BEGIN_QUOTE Nous n’avons que très peu de preuves et témoignages directs sur le peuple Ñyqy autre que par les ouvrages des scientifiques de l’Ère ancienne, et - actuellement par les recherches linguistiques faites par des chercheurs + actuellement par les recherches linguistiques menées par des chercheurs contemporains à cet ouvrage. Par conséquent, même si les anciens paraissaient - très confiants dans leurs découvertes, il nous est impossible d’affirmer ce - que l’on sait sur ce peuple comme étant un fait, mais simplement comme une - forte probabilité que c’était en effet le cas. La recherche actuelle sur ce + très confiants dans leurs découvertes, il nous est impossible de considérer + nos connaissances comme des faits indéniables. La recherche actuelle sur ce peuple et les hypothèses et théories peuvent sembler très solides, mais à - bien y regarder, elles ne le sont qu’entre elles, en supposant que ce que les - scientifiques de l’Ère ancienne ne se trompaient pas. Les seules bases - tangibles auxquelles nous avons encore accès sont celles posées par la - linguistique historique, mais hélas celle-ci se repose également fortement - sur ces incertitudes que nous avons. + bien y regarder, elles ne le sont qu’entre elles. De plus, ces dernières se + basent sur la supposition que les scientifiques de l’Ère ancienne ne se + trompaient pas. Les seules bases tangibles auxquelles nous avons encore accès + sont celles posées par la linguistique historique, mais hélas celle-ci se + repose également fortement sur ces incertitudes que nous avons. Cependant, + les informations en notre possession nous pousse à affirmer que notre savoir + a une forte probabilité d’être fiable ; en effet, les scientifiques chez les + Anciens sont réputés fiables et efficaces, et les théories actuelles sont + majoritairement cohérentes entre elles. — K. Yerth #+END_QUOTE - Le peuple Ñyqy était un peuple vivant dans l’actuel Rhésode, dans la vallée - du Mojhal. Son cœur économique se situait selon toutes évidences dans le - delta du fleuve Mojhal, où la première forme de civilisation connue est - apparue. Leur activité principale était basée principalement sur - l’agriculture, en particulier sur la culture d’un grain pouvant être selon - les sources du blé ou du riz, voire les deux. Leur élevage était orienté - principalement sur celui des vaches et des porcs. Une importante activité - d’échange fluviale s’était probablement déjà développée, ainsi qu’une - activité de pêche dans la zone maritime de la vallée du Mojhal. Il est + Le peuple Ñyqy était un peuple vivant dans l’actuel Rhésode, plus précisément + dans la vallée du Mojhal. Son cœur économique se situait dans le delta du + fleuve Mojhal, où la première forme de civilisation connue est apparue. Leur + activité principale était l’agriculture, en particulier sur la culture d’un + grain pouvant être selon les sources du blé ou du riz, voire les deux. Dans + le cas où seul l’un des deux était utilisé, il nous serait impossible de + trancher ; les deux graines auraient très bien pu être plantées dans la + région, et on retrouve dans les langues descendantes du Ñyqy des termes issus + de {{{nyqy(eco)}}} portant une signification ou l’autre, d’où la définition + actuelle du terme « blé, riz, grain commestible ». + + L’élevage était orienté principalement sur celui des vaches et des porcs. À + nouveau, une incertitude plane cependant sur le terme {{{nyqy(qóñ)}}} signifiant + « vache ». Selon les recherches portant sur la faune théorique de l’époque, + et au vu de la région tropicale soumise aux moussons, il est très probable + qu’il s’agissait plutôt de buffles. Le terme /qóñ/ aurait pris la + signification de « vache » lors de la migration des peuples descendants vers + le nord, domesticant alors plutôt les vaches que les buffles alors que + d’autres peuples arrivaient dans l’ancienne zone occupée par le peuple Ñyqy. + Cela pourrait expliquer pourquoi la reconstruction du terme pour /buffle/ n’a + pas été possible. Étrangement, aucune reconstruction d’un quelconque terme + pour /éléphant/ n’a pu être possible, alors que des fouilles ont prouvé que + ces animaux vivaient dans la zone. Il est possible que le terme ait disparu + du fait de son inutilité nouvelle dans les terres plus au nord. + + Une importante activité d’échange fluviale s’était probablement déjà + développée, ainsi qu’une activité de pêche dans la zone maritime de la vallée + du Mojhal. En effet, un important vocabulaire lié au champs lexical de la + navigation maritime et fluviale, de la pêche et des échanges commerciaux a + put être reconstruit. + + Suivant l’évolution des climats et le climat actuel de la région, il est également très probable qu’ils aient eu accès à l’une des forêts tropicales se situant dans cette zone, leur donnant un accès abondant en bois de qualité, très utilisé pour la construction de leurs bâtiments et de leurs outils, ainsi qu’à une vaste variété de végétaux dont des fruits et légumes - qui leur aurait été possible alors de cultiver. Étrangement, Aucune - reconstruction d’un quelconque terme pour /éléphant/ ou /buffle/ n’a pu être - possible, alors que des fouilles ont prouvé que ces animaux vivaient dans la - zone. + qui leur aurait été possible alors de cultiver. Le mode de vie était ainsi donc principalement sédentaire, et il semblerait que les familles vivaient ensemble sous le même toit, dans des maisons communales {{{nyqy(súmusq)}}} ; cela inclus tous les membres de la famille descendant de l’ancêtre commun le plus âgé, ainsi que leurs époux ou épouses - respectifs. + respectifs. Ces maisons étaient principalement faites de paille et argile + séchée pour ce qui est des murs tandis que le toit était possiblement un + mélange de paille et de grandes feuilles séchées pour les maisons humbles, + tandis que les maisons plus riches avaient probablement des tuiles d’argile. + L’entrée n’était sans doute fermée que par un voile de tissu ; en effet, on + retrouve dans beaucoup de langues descendantes du Ñyqy les termes pour + « porte » et « tissu » descendants du terme {{{nyqy(séwe)}}}. - Sur ce dernier point, il semblerait qu’il n’y avait pas de tendance - particulière quant à qui rejoignais la famille de qui parmi les familles - représentant le bas peuple, composées principalement de paysans, d’artisans - et de petits marchants. En revanche, il semblerait qu’il était beaucoup plus - fréquent pour les hommes de rejoindre la famille de leur femme une fois - mariés si la famille pouvait être considérée comme riche ou importante, par - exemple si il s’agit d’une famille de riches marchands ou une famille - détenant un pouvoir militaire. + Concernant le mariage, il semblerait qu’il n’y avait pas de tendance + particulière quant à qui rejoignait la famille de qui parmi les familles + représentant le bas peuple, composées principalement de paysans, d’artisans + et de petits marchands. En revanche, il semble qu’il était bien plus fréquent + pour les hommes de rejoindre la famille de leur femme une fois mariés si + cette dernière était considérée comme riche ou importante, par exemple si il + s’agit d’une famille de riches marchands ou une famille détenant un pouvoir + militaire. On suppose également que le mariage était à l’époque uniquement + monogame. Dans chaque agglomération se trouvait au moins un temple où le peuple Ñyqy pratiquaient leur religion polythéiste. Il est cependant impossible de savoir s’il s’agissait de croyances liées à la religion qui dominait l’Ère ancienne. - Les seuls points communs sont la vénération de plusieurs dizaines de dieux au - moins, ainsi que la vénération des étoiles et du feu, et les dieux liés à ces - éléments semblent prendre une place beaucoup plus importante dans la vie - quotidienne du peuple Ñyqy que les autres. + Les points communs de ces pratiques sont la vénération de plusieurs dizaines + de dieux. De plus, la vénération des étoiles et du feu, ainsi que les dieux + qui y sont liés semblent prendre une place beaucoup prédominante dans la vie + quotidienne du peuple Ñyqy. Les lunes majeures Nuya et Norya sont également + toutes deux importantes dans leur culture, régissant très probablement leur + calendrier. Mais étrangement, comme pour toutes les langues de l’Ère + Ancienne, il nous est impossible de retracer l’origine du nom de la lune + mineure Lettri, tandis que Norya semble avoir été considérée comme mineure. ** Démographie :PROPERTIES: @@ -378,15 +415,16 @@ dans toute zone se situant à moins de sept lieues de ce tronçon du Mojhal. Cela représente une surface vaste, très certainement indicateur d’une unité politique tout du moins de la région, comme par exemple un royaume ou un - empire. Il est également possible qu’il s’agissait d’une continuité de petits - royaumes ou États-cités dont la /lingua franca/ était le Ñyqy ce qui, dans ce - cas, indiquerait que le peuple Ñyqy était le peuple dominant économiquement - ou politiquement dans la région. Les autres peuples théoriques vivant dans la - zone d’influence du Ñyqy parlaient sans doute leur propre langue, mais ces - dernières n’ont pas eu autant d’impact si ce n’est aucun d’un point de vue de - l’histoire de la linguistique (possiblement au mieux des mots d’emprunts du - Ñyqy, mais nous n’avons aucun moyen de le prouver), ce qui renforce l’idée - que ces langues locales étaient marginalisées au profit du Ñyqy. + empire. Cependant, l’hypothèses d’une continuité de petits royaumes ou + États-cités dont la /lingua franca/ était le Ñyqy reste une possibilité. Dans + ce cas, cela indiquerait que le peuple Ñyqy était le peuple dominant + économiquement ou politiquement dans la région. Les autres peuples théoriques + vivant dans la zone d’influence du Ñyqy parlaient sans doute leur propre + langue, mais ces dernières n’ont pas eu autant d’impact si ce n’est aucun + d’un point de vue de l’histoire de la linguistique (possiblement au mieux des + mots d’emprunts du Ñyqy, mais nous n’avons aucun moyen de le prouver), ce qui + renforce l’idée que ces langues locales étaient marginalisées au profit du + Ñyqy. Bien qu’il nous soit impossible de connaître le type de relations qu’entretenaient le peuple Ñyqy avec ses voisins, il est tout à fait probable @@ -429,13 +467,11 @@ maison GEN 1sg C’est ma maison - 2. {{{nyqy(bú qi pim mo coq)}}} 2sg deux pomme PST manger Nous avons mangé une pomme - 3. {{{nyqy(ñy qun gó)}}} 1sg OPT boire @@ -1311,7 +1347,6 @@ - Je dors. Verbe intransitif, « je » est expérienceur S. - - Je mange une pomme. Verbe transitif, « je » est agent A, et « pomme » est patient P. @@ -1338,7 +1373,6 @@ 1sg-ABS dormir Je dors - - {{{nyqy(ñy-0 pim-0 coq)}}} 1sg-ERG pomme-ABS manger