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Phundrak’s Blog
- [EN] Open-Sourcing ALYS
- Conlanging
- Development
- Emacs
- Emacs 29 is nigh! What can we expect?
- Major features
- Minor features
- It’s easier to use Emacs in scripts!
- TRAMP natively supports Docker, Podman, and Kubernetes
- Custom user directory
- Support for Webp images
- C++ mode now supports the C++20 standard
- Better handling of
.pdmp
files - Better mouse and touchpad support
- Unicode 15.0 and emojis
- True background transparency
- WebKit inspector in Emacs’ WebKit widget browser
- Some news for Windows
- What’s next?
- [EN] Automatic Meaningful Custom IDs for Org Headings
- Emacs 29 is nigh! What can we expect?
- Linux
- [Fr] Tutoriel Git et Github
- Git ? Qu'est-ce donc ?
- Ça a l’air cool, comment ça s’obtient ?
- Ok très bien, comment on l’utilise maintenant ?
- Je commence comment ?
- Et pour rajouter des fichiers ?
- Cool, mais j’ai accidentellement mis un fichier en staging
- En fait, j’ai juste oublié un truc dans mon commit précédent
- Euh, j’ai oublié ce que j’ai changé lors du dernier commit
- Il y a des fichiers dont je me fiche dans mon dépôt
- On est plusieurs dessus en fait…
- J’ai accidentellement modifié des fichiers sur la mauvaise branche, mais je n’ai pas encore fait de commits.
- Du coup, Mathilde a bien avancé sur son code, et moi aussi, chacun sur notre branche. On fait comment maintenant ?
- J’ai entendu parler de Github…
- J’ai téléchargé un projet en zip
- Et si je veux créer mon propre dépôt sur Github
- Et du coup, comment je met tout ça en ligne ?
- Quelqu’un a fait des modifications depuis mon dernier commit, je récupère ça comment ?
- Je suis en train de travailler sur le même fichier que Ginette
- Github ne veut pas de mes pushs sur le dépôt de Gilberte, oskour !
- Fork ? Pull request ? Que font des fourchettes et des pulls dans ce tuto ?
- J’ai remarqué un bug ou une erreur, mais je ne peux pas corriger ça moi-même
- Les raccourcis et paramètres de Git
- Et c’est tout ?
- [EN] My YouTube subscriptions as an RSS feed
- [Fr] Tutoriel Git et Github
[EN] Open-Sourcing ALYS ALYS
Too Long, Didn’t Read
VoxWave no longer exists as a company, ALYS lives on as an open-source project under the GPL-3.0 and the BY-CC-4.0 license. You can find it at the following address:
https://labs.phundrak.com/phundrak/ALYS
EDIT: The main repository moved to https://labs.phundrak.com/ALYS/ALYS and vocal libraries are now separated in different repositories linked from the main one.
What happened?
You might have noticed it, but VoxWave became quite silent over the last months. This is because we at the head of VoxWave chose to close the company, a decision which came in effect in early September 2021. There’s not much else to say.
However, the good news is the rest still goes on! ALYS as a project is still alive and well! As her creator, I decided to step in and continue its technical support. Since the company no longer exists, and as a free and open-source software supporter, I also decided to open-source ALYS as much as possible. As a result:
ALYS for Alter/Ego is now free software as in free beer.
ALYS for UTAU, including its previously unreleased UTAU prototype, is now free as in free beer and in freedom.
You can find the installer of ALYS for Alter/Ego on the repository
linked above as well as a free license file. Regarding its UTAU
version, its prototype is already configured with oto.ini
files, but
the source file for its Alter/Ego version are stripped of any
configuration.
What’s New?
Therefore, ALYS is now available under three different licences:
- The character is now under the free CC-BY-NC-4.0 license
- The UTAU vocal libraries are now under the GPL-3.0license (short readable version)
- The Alter/Ego is still under a proprietary license under my name but it is now available free of charge
Basically, this means you can do whatever you wish with the character as long as it is non-commercial and you credit Saphirya, ALYS’ designer. The UTAU vocal libraries can be used, modified, and redistributed as much as you wish as long as it stays under the GPL-3.0 license. And you are free to use the Alter/Ego vocal libraries as much as you wish, but you cannot redistribute or modify them.
I also decided to release ALYS’ very first, secret, unreleased, unheard French vocal library. It was scrapped no long after recording it due to quality issues and was replaced by its French UTAU prototype people could hear through ALYS’ first songs. It is released more as a way of preserving the fact it existed rather preserving a usable vocal library. (I don’t even remember what it sounds like.)
if you have any question, you are free to send me an email at lucien@phundrak.com or open an issue on the repository mentioned above.
Conlanging @conlang
TODO Writing my conlanging docs with Emacs emacs conlanging
Development @dev
[FR] Mettre à niveau mes sites org-mode dev emacs
Le Problème
Cela fait quelques temps que je réfléchis à une nouvelle manière de gérer deux de mes sites web, conlang.phundrak.com et config.phundrak.com.
Les deux sites sont actuellement générés via un export depuis org-mode (un des nombreux modes d’Emacs) directement vers du HTML. Sauf que l’organisation du fichier HTML de sortie de me plaît pas, et depuis plus de deux ans j’utilise un script rédigé en Dart et compilé vers Javascript pour réorganiser les fichiers. En soit ce ne serait pas trop grave si mes pages web n’étaient pas forcément lourdes. Mais elles le sont! La plus lourde page de mon site de linguistique fait 232Ko (la page francophone sur le Proto-Ñyqy) et celle de mon site de configuration fait 5,5Mo (configuration Emacs) ! Je parle bien de fichiers HTML ! Il faut vraiment que ça change!
Nouveau Framework pour le front-end
À la base je m’étais lancé pour écrire un exporteur personnalisé pour exporter mes fichiers org-mode vers des fichiers JSX qui seraient utilisés par un projet React, ou même Next.js. Mais j’ai récemment découvert quelque chose qui pourrait être bien plus pratique pour moi : Vue et tout particulièrement Nuxt !
En effet, Nuxt lit le MDC, ou Markdown Components. De fait, il est possible avec MDC et Nuxt d’insérer dans du Markdown des composants Vue soit en blocs soit en inline. Et pour moi, ça change tout ! Je peux maintenant écrire un exporteur minimal qui se chargera simplement d’exporter quelques éléments personnalisés vers des composants Vue, voire même de simples macros org-mode pour exporter les composants inline.
Et bien sûr, pour pallier au problème de fichiers HTML trop lourds, il me faudra séparer mes fichiers actuels en plusieurs fichiers, mais cela devrait être plus simple à gérer une fois la transition vers le nouveau framework effectuée.
Et pour le backend ?
Mais ce n’est pas tout : un élément que j’aimerais ajouter à mon site de linguistique serait un dictionnaire entre mes langues construites et d’autres langues, qu’elles soient construites ou non. Ce dictionnaire doit pouvoir être interactif, avec par exemple une recherche, une page par mot, etc.
Je ne ferai certainement pas télécharger à mes utilisateurs l’entièreté du dictionnaire à chaque recherche d’un mot dans le dictionnaire, il ne peut donc pas être hébergé avec mon frontend, et j’aurai besoin d’un backend avec une API REST pour gérer les requêtes des visiteurs du site web. Maintenant la question est, quel type de back-end ?
Tout d’abord, je vais complexifier un peu le problème : je suis un grand amateur de org-mode. Je pourrais gérer ça via une base de données classique, ajoutant chaque entrée manuellement, mais je vais plutôt essayer de gérer tout ça via org-mode. Les fichiers texte sont plus simples à versionner que des bases de données en un seul fichier binaire. Du coup, il va falloir que je m’écrive un nouvel exporter, mais lequel ?
Je pourrais rédiger un exporteur pour mon fichier dictionnaire.org
qui
l’exporterait vers un fichier Json qui serait lu ensuite par mon
backend qui extraierait et enverrai à mes utilisateurs les
informations nécessaires. L’avantage serait de n’avoir quasiment pas
besoin de manipuler le Json et d’en envoyer tel quel. Mais l’ouverture
et fermeture constante du fichier n’est pas forcément la meilleure des
idées, quoi que cela pourrait permettre de remplacer le fichier
pendant que le backend tourne. Mais je suis sûr qu’on peut mieux
faire.
Ma solution suivante était d’utiliser EmacSQL, un paquet Emacs lui permettant d’interagir avec des bases de données SQLite, PostgreSQL et MySQL. Au moins ce serait une véritable base de données, avec seulement un blob binaire à mettre à jour, et ce serait potentiellement plus performant étant donné qu’il n’y aura qu’à ouvrir une fois une connexion avec elle. Mais le problème est maintenant sa mise à jour. Mince…
Vient enfin ma troisième solution qui, je pense, sera celle que je vais adopter : utiliser une base de donnée type Firebase. L’idée d’un verrouillage fournisseur ne me plaît pas franchement, donc j’ai décidé d’utiliser une alternative open source et hébergeable : Appwrite! Je peux écrire sur une de ses bases de données pendant que mes utilisateurs peuvent la lire, donc la mise à jour n’est pas un problème, et je n’ai rien à mettre en ligne, seulement une série de requêtes à faire. Cependant, un problème reste : comment communiquer avec Appwrite?
La quête pour un SDK Appwrite pour Emacs
Hélas, j’ai beau chercher, il n’existe aucun paquet pour Emacs permettant une communication avec Appwrite. Mais ce n’est pas franchement surprenant : Appwrite n’est pas encore extrêmement répandu, et même Firebase ne dispose pas de paquet pour Emacs.
Bien heureusement, Appwrite dispose d’une API REST assez bien
documentée, et Emacs est capable de gérer des requêtes nativement via
sa bibliothèque url
, c’est donc naturellement que j’ai commencé à
travailler sur appwrite.el
, un SDK Appwrite pour du Emacs Lisp.
J’aurais pu utiliser request.el
, un paquet assez populaire pour Emacs
afin de gérer les requêtes HTTP, mais je ne suis pas grand fan de son
workflow et je préfère limiter au maximum le nombre de dépendances
dans mes paquets. Ce que ce paquet fait actuellement est une
transformation des paramètres nommés que mes fonctions acceptent en un
payload Json. Par exemple, ma fonction appwrite-stogare-list-buckets
accepte les mot-clefs search
, limit
, offset
, cursor
, cursor-direction
et order-type
. Ces arguments sont transformés en du Json via la
bibliothèque native d’Emacs afin de donner ceci :
{
"search": "my search request",
"limit": 30,
"offset": 0,
"cursor": "",
"cursorDirection": "before",
"orderType": "ASC",
}
Ce payload Json est enfin envoyé à l’API REST correspondante, en
l’occurrence /v1/storage/buckets
comme on peut le voir sur la
documentation officielle. Bien sûr, les éléments optionels ne sont
pas nécessairement inclus afin d’éviter à avoir à envoyer trop
d’informations. Dans ce cas, tous les éléments du payload sont
optionels, ce qui ferait que le appwrite.el
n’enverra que
{}
Pour l’instant, le projet en est encore à ses débuts, mais j’ai commencé à travailler sur le SDK pour Appwrite que vous pouvez trouver sur ce dépôt Github.
La question maintenant est : comment exporter mon dictionnaire vers
Appwrite ? La réponse me semble relativement simple ; je pourrai
écrire un exporteur org-mode dépendant de appwrite.el
qui exportera
pour chaque mot qu’il rencontrera un payload Json vers mon instance
personnelle Appwrite. Et à la différence des exporteurs org-mode
habituels, ox-appwrite
n’exportera aucun fichier sur mon système.
Conclusions
Au fur et à mesure de mon analyse du projet et de mes besoins, je me suis rendu compte que j’aurai besoin d’outils plus intelligents que de simples pages HTML exportées automatiquement via Emacs.
Ainsi, j’aurai besoin de créer un site web avec Nuxt, profitant ainsi de sa capacité à rendre du Markdown avec du contenu interactif, agissant en tant que frontend pour mon site web. Ce Markdown sera exporté via org-mode à partir de mes fichiers déjà existants, bien qu’à fragmenter afin de réduire la taille des fichiers de sortie.
Le backend sera une instance Appwrite que j’hébergerai moi-même sur mes serveurs. Elle sera populée par un exporter org-mode custom via Emacs, ce qui me permettra de continuer à gérer mes dictionnaires et mes langues avec org-mode.
Ce projet est vraiment intéressant car cela m’a incité à explorer de nombreuses possibilités et technologies différentes afin de trouver ce qui correspond le mieux à mon besoin, notamment en me rendant compte par exemple que React n’était pas forcément l’outil le plus adapté à ce projet précisément. Cela me fera également travailler sur ma capacité à interagir avec des backends et des API REST, tout autant du côté front-end pour le site web que du côté SDK avec Emacs. Enfin, la création de ce SDK ainsi que des exporteurs org-mode me sera bénéfique afin d’approfondir ma connaissance d’Emacs et du Emacs Lisp.
Maintenant, au travail !
[EN] Writing a Dynamic Array in C dev C
Although C is a very, very popular language, it is also known to be quite tiny: memory is handled manually, and much of what is available in its standard library is a given in all other languages. But C being a low level language also means it lacks a lot of other stuff other popular languages have; for instance, dynamic arrays are present in the library of most popular languages, be it JavaScript, C++, Rust and so on, but C’s simplicity forbids them from being there. If you want it in C, you have to implement it –which is exactly what I did!
Introduction
When I wrote this library, I was mostly inspired by C++’s std::vector
and Rust’s std::vec::Vec
, but my library lacks some features both
have: it’s still a simple one. Here is the list of what it is able to
do:
- Create a dynamic array, with or without an initial capacity specified by the user
- Store a function pointer to the destructor of the elements that will be stored in the vector for when they are destroyed
- Append new elements at the end of the array
- Get elements by position, safely or not, or get the first and last elements in the array
- Get the length of the vector as well as its capacity
- Shrink the size of the allocated array to the size of the vector
- Remove an element at a specific index, or the last element
- Completely destroy the vector and its elements
Elements that will be stored in the vector will need to be dynamically allocated in memory since the vector will not store the elements themselves, but rather pointers to them. This way, we avoid copying data when inserting it to the vector, and handling these elements is also a tad easier. And since we do not know what we will be storing, we will be storing void pointers. The user will be able to cast them to their desired type later on.
Before defining the vector, there are a few things I want to define. First, there is an attribute I will often use with my functions:
#indef NONNULL
# define NONNULL __attribute__((nonnull))
#endif
This will forbid passing to functions marked with this attribute NULL
pointers, because we will use a lot of them.
We will also need to include some headers:
-
assert.h
- so we can make sure memory is allocated and reallocated correctly
-
string.h
- for some memory operations such as
memcpy
#include <assert.h>
#include <string.h>
We also need to define a type that will be used as the destructor type. The functions we want to accept as destructors are functions that accept a void pointer to an element and return nothing, hence this definition:
typedef void (*Destructor)(void *element);
Now, onto the structure itself.
The Data Structure of the Vector
With our vector, we will need to keep track a couple of things:
- the size of the vector
- the capacity of the vector
- the destructor
- the array itself
With this, we can describe our structure for the vector:
struct Vector_s {
size_t capacity;
size_t length;
void ** elements;
Destructor destructor;
};
typedef struct Vector_s Vector;
We have now four elements:
-
elements
- an array of void pointers pointing themselves either to
elements stored in the vector or to nothing (initialized to
NULL
) (note this forbids storingNULL
elements in the vector), -
length
- the number of elements currently stored in the vector,
-
capacity
- the size of the allocated memory pointed to by
elements
divided by the size of a void pointer. This gives us the amount of elements that can be stored in the vector without any reallocation at most, -
destructor
- pointer to the function used to free elements stored in the vector
Now, onto the functions associated with this data structure. They are
all prefixed with vec_
in order to avoid any collisions with other
libraries and functions.
Building Vectors
The first function for building vectors is vec_new()
. Here is its
definition:
Vector *vec_new(Destructor const destructor);
It is quite straightforward: when creating a new, standard vector,
simply pass as its arguments a pointer to the destructor of this
vector, either a NULL
pointer for trivial data types, or a pointer to
an existing function you declared somewhere. Once you do that, you get
yourself a pointer to the newly created vector with which you can now
store elements. Let’s see how it works under the hood:
Vector *vec_new(Destructor const destructor)
{
Vector *self;
self = (Vector *)malloc(sizeof(Vector));
assert(self);
,*self = (Vector){.length = 0,
.capacity = VEC_INITIAL_CAPACITY,
.elements = (void *)malloc(sizeof(void *) * VEC_INITIAL_CAPACITY),
.destroy = destructor};
assert(self->elements);
return self;
}
A new pointer is created, which will be the pointer returned to the user. To this pointer, we allocate enough memory to hold a vector. Once that is done, we initialize this new memory buffer with an actual vector, with its members initialized as described above. An assertion is done in order to ensure both the vector but also its storage are correctly allocated.
The second function, vec_with_capacity
, is quite similar though not
the same as vec_new
: it allows for an initialization of
vec_with_capacity
with a user-defined amount of capacity in the
storage of the vector. That is, if vec_with_capacity(14)
is called,
the library will return a pointer to a vector which can contain and
has the size of precisely fourteen elements. That way, if the user
knows they’ll need a certain amount of elements to be stored in a
vector, they’ll be able to reserve that exactly and limit the amount
of reallocations when adding new elements. Its definition is the
following:
Vector *vec_with_capacity(Destructor const destructor, size_t const capacity);
Under the hood, it calls vec_new
, then it will reallocate the memory
already allocated for the member elemements
.
Vector *vec_with_capacity(Destructor const t_destructor,
size_t const t_capacity)
{
Vector *self = vec_new(t_destructor);
free(self->elements);
(*self).elements = (void *)malloc(sizeof(void *) * t_capacity);
assert(self->elements);
(*self).capacity = t_capacity;
return self;
}
Adding Data
The main feature of vectors is to hold data, so let’s make them able to take new data from the user. But first, let me explain a bit how this dynamic array which I call vector works in C.
As you saw earlier, a vector is initialized with a fixed amount of
memory allocated to the vector so people can store their data in these
arrays. Now, imagine you have an array of four elements and you wish
to add one more, what to do? You can reallocate your array with
realloc
with one more slot for your element, so now you have an array
for five elements with your four original elements an a free slot for
your fifth. Cool, now you can add new elements as you need them!
Except that if you want to add some tens of thousands of new elements,
you would end up calling some tens of thousands times realloc
, and
that is slow. Seriously, try it, you’ll understand what I mean. And
all these calls to realloc
are an opportunity for it to fail. Let’s
limit calls to this function, OK ? If we end up short on slots in our
current array, let’s actually double the amount of slots in it. So, if
we have a four-slots array, let’s make it an eight-slots array, and
then a sixteen-slots array. And in a couple more calls to realloc
,
we’ll quickly reach our tens of thousands slots array, way faster than
by incrementing its capacity one by one.
“But, we’ll end up with a lot of unused memory if we need just one more element than 216 elements! We don’t need a 232 elements array for 216+1 elements!”
You’re completely right, but that’s a tradeoff. Would you rather have a slow but memory-efficient program, or a fast but memory-hungry software? Plus, as you’ll see later, there is a function to shrink the size of the allocated array down to the actual amount of elements you stored in it, making it possible to temporarily have a 232 elements array, and immediately after shrink it down to 216+1, once you know you won’t be adding any other elements.
With this out of the way, let’s see how to add new elements to our vector. First, let’s declare a static function that reallocates the memory of a vector. Here is its declaration:
static void vec_realloc(Vector *const self) NONNULL;
Its implementation is rather simple: double its capacity, and reallocate its array twice its previous size. Of course, there is an assertion on whether the arrays has been correctly reallocated to ensure memory safety.
void vec_realloc(Vector *const self)
{
self->capacity *= 2;
self->elements = realloc(self->elements, sizeof(void *) * vec_capacity(self));
assert(self->elements);
return;
}
Now, we can proceed to element insertion. Here is the definition of
vec_push
, which adds a new element at the end of the vector:
void *vec_push(Vector *const self, void *const element) NONNULL;
As you can see, it takes as its arguments a pointer to the vector (the
same returned by its constructor) as well as a pointer to the element
to be added to the vector. This is an important point: the vector does
not store elements themselves, only their pointer. If the function
detects there is not enough space for a new element, a call will be
made to vec_realloc
described above. Once the function is done, it
will return a pointer to the newly inserted element.
void *vec_push(Vector *const self, void *const t_element)
{
if (vec_length(self) >= vec_capacity(self)) {
vec_realloc(self);
}
self->elements[(*self).length++] = t_element;
return vec_last(self);
}
And this is it! There may be a function added later that will allow
the insertion of a new value in any valid position between the first
and last position of an array (not counting the unused slots of said
array), and if I implement this it will imply a reimplementation of
vec_push
so that vec_push
relies of this potential new vec_insert
.
Retrieving Data
Two functions are available when retrieving data: vec_safe_at
which
safely retrieves the element at a certain index, and vec_at
, which is
a bit more performant but without the safety of the former. Let’s see
the definition of both:
void *vec_safe_at(Vector const *const self, size_t const index) NONNULL;
void *vec_at(Vector const *const self, size_t const index) NONNULL;
Both have the same arguments: the former is a pointer to the vector we
want to manipulate, and the latter is the index at which we want to
retrieve our data. To see the difference in how both work, let’s first
see the definition of vec_at
:
void *vec_at(Vector const *const self, size_t const index)
{
return self->elements[index];
}
vec_at
is really straightforward and is just syntax sugar around the
vector’s elements
member and will behave exactly like the square
brackets in standard C. However, vec_safe_at
performs some additional
checks as you can see below:
void *vec_safe_at(Vector const *const self, size_t const t_index)
{
return (t_index >= vec_length(self)) ? NULL : vec_at(self, t_index);
}
If the requested index is larger than the furthest index possible, a
NULL
pointer will be returned, otherwise the pointer to the requested
element is. With this function, it is possible to check whether an
element has been returned or not while avoiding a possible segfault or
something similar. It could be used in a loop for instance in order to
check we only have valid elements.
It is also possible to retrieve directly the last element with
vec_last
. Here is its definition:
void *vec_last(Vector const *const self) NONNULL;
Just as the previous functions, its declaration is really straightforward:
void *vec_last(Vector const *const self)
{
return vec_at(self, vec_length(self) - 1);
}
For the sake of the Object Oriented Programming paradigm, two functions were also declared in order to retrieve some data that could otherwise be easily accessible:
size_t vec_length(Vector const *const self) NONNULL;
size_t vec_capacity(Vector const *const self) NONNULL;
Their implementation is extremely trivial and doesn’t really need any explanation.
size_t vec_length(Vector const *const self)
{
return self->length;
}
size_t vec_capacity(Vector const *const self)
{
return self->capacity;
}
Deleting Data
While this chapter is about destroying data, this first function will
not exactly destroy data, or at least not data we care about:
vec_shrink_to_fit
will reallocate the memory in our vector to make it
so that the member elements
is exactly large enough to store all of
our data with no more space than that. Here is its definition:
void vec_shrink_to_fit(Vector *const self) NONNULL;
There’s nothing too exciting about its implementation: a simple
reallocation exactly the size of the number of elements currently
stored times the size of a void pointer, and we verify with an assert
if it has been correctly reallocated. Nothing is returned.
void vec_shrink_to_fit(Vector *const self)
{
if (self->length <= 0) {
return;
}
self->capacity = self->length;
self->elements = realloc(self->elements, sizeof(void *) * vec_capacity(self));
assert(self->elements);
return;
}
Notice that a check is done to see if the vector exists, because
otherwise calling shrink_to_fit
on an empty vector would result in an
error while asserting the reallocation.
Next, we have two functions: vec_pop_at
and vec_pop
. The latter relies
on the former, which can delete an element at any valid position.
Beware: these functions return nothing and simply deletes the element.
Here is their definition:
void vec_pop_at(Vector *const self, size_t const index) NONNULL;
void vec_pop(Vector *const self) NONNULL;
In order to insure memory safety, a static function is declared in
src/vector.c
which will delete an element if a destructor has been
provided to the vector when it has been built. Its definition is the
following:
static void vec_maybe_delete_element(Vector const *self,
size_t const t_index) NONNULL;
Its implementation is quite simple: if a destructor exists, then the
element at the requested index will be destroyed through this
destructor. Otherwise, nothing is done with the destructor, hence the
name of the function vec_maybe_delete_element
. However it should be
noted that the element will be freed from memory, so if the user needs
it before popping it, they need to retrieve it with something like
vec_at
and store it elsewhere.
void vec_maybe_delete_element(Vector const *self, size_t const t_index)
{
void *element = vec_at(self, t_index);
if (self->destroy) {
self->destroy(element);
}
free(element);
}
Now that we have this function sorted out, we can implement our pops.
Here is the implementation of vec_pop_at
:
void vec_pop_at(Vector *const t_self, size_t const t_index)
{
if (vec_safe_at(t_self, t_index) == NULL) {
return;
}
vec_maybe_delete_element(t_self, t_index);
if (t_index + 1 < vec_length(t_self)) {
memcpy(vec_at(t_self, t_index), vec_at(t_self, t_index + 1),
sizeof(void *) * (t_self->length - (t_index + 1)));
}
--(*t_self).length;
}
A check is performed at the beninning of the function: that the
element we want to pop actually exists. If it does not, the function
does nothing, otherwise the function deletes the element if needed.
The call to vec_maybe_delete_element
will free the requested element.
Then, a check is performed to see if the requested element was at the
end of the array or not. If it was not, then the elements located
after the destroyed element are shifted one element closer to the
beginning of the array; otherwise, if the requested element was at the
end of the array, nothing is done particularly. Lastly, the count of
elements stored in the vector is decreased by one.
vec_pop
uses the above function in order to provide a simpler call if
we want to delete the last element of the array. We can see how it
relies on vec_pop_at
in its implementation:
void vec_pop(Vector *const self)
{
vec_pop_at(self, vec_length(self));
}
Finally, vec_delete
allows for the complete destruction and
deallocation of a vector, including all of its elements. Here is its
definition:
void vec_delete(Vector *const self) NONNULL;
In its implementation, we can see three distinct steps:
- The deletion of all its elements if a destructor exists
- The deletion of the array of the vector
- The deletion of the vector itself.
void vec_delete(Vector *const self)
{
if (self->destroy) {
for (size_t i = 0; i < vec_length(self); ++i) {
self->destroy(self->elements[i]);
}
}
free(self->elements);
free(self);
}
The Final Source Code
Finally, we can see the whole source code. Here is the header for the
library: vector.h
#ifndef VECTOR_H_
#define VECTOR_H_
<<vector-nonnull-h>>
<<vector-struct-def>>
<<vector-vec_new-h>>
<<vector-vec_with_capacity-h>>
<<vector-vec_push-h>>
<<vector-vec_at-h>>
<<vector-vec_last-h>>
<<vector-vec_length_capacity-h>>
<<vector-shrink_to_fit-h>>
<<vector-vec_pop-h>>
<<vector-vec_delete-h>>
#endif /* VECTOR_H_ */
And here is the implementation file: vector.c
#include "vector.h"
<<vector-includes-c>>
<<vector-vec_realloc-def-c>>
<<vector-vec_maybe_delete_element-def-c>>
<<vector-vec_new-c>>
<<vector-vec_with_capacity-c>>
<<vector-vec_realloc-c>>
<<vector-vec_push-c>>
<<vector-vec_at-c>>
<<vector-vec_safe_at-c>>
<<vector-vec_last-c>>
<<vector-vec_length_capacity-c>>
<<vector-shrink_to_fit-c>>
<<vector-vec_pop-c>>
<<vector-vec_maybe_delete_element-c>>
<<vector-vec_pop_at-c>>
<<vector-vec_pop-c>>
<<vector-vec_delete-c>>
And with that, we should be good! I used this library in a SOM (Kohonen, 1982) implementation and ran it through valgrind, and there were no memory leaks. If you find one though, don’t hesitate telling me in the comments, through social media such as Twitter, or by email.
Happy programming!
Emacs @emacs
Emacs 29 is nigh! What can we expect? dev emacs
It was announced a couple of hours ago, Emacs 29’s branch is now cut
from the master branch! This means the emacs-29
branch will from now
no longer receive any new feature, but only bug fixes.
So, what’s new with this new major release? I skimmed over the NEWS
file, and here are the changes which I find interesting and even
exciting for some.
Major features
A couple of major improvements will be most likely present, here are the ones that stand out the most for me.
Eglot is now part of Emacs core
During the last couple of years, LSP has given text editors incredible capabilities, giving them IDE-like features relatively easily. Aside from Elisp development, most of the code I write is now done with the help of an LSP server, running along Emacs and analyzing my code, suggesting and performing changes and actions for me.
Several integrations of LSP exist for Emacs, such as LSP Mode, Eglot, and lsp-bridge. Among the three, Eglot is now part of Emacs core! No longer do you need to install a package, simply register an LSP server and autocompletion, documentation, error detection, and other features will become available right away!
I must admit I don’t really know Eglot, I personally use LSP Mode, but with this addition to Emacs core, I might attempt the switch.
TreeSitter is also part of Emacs core
In case you didn’t know, Emacs’ current syntax highlighting is currently based on a system of regexes. Although it is not the worst thing to use, it’s not the best either, and it can become quite slow on larger files.
TreeSitter parses programming languages based into a concrete syntax tree. From there, not only can syntax highlighting can be done at high speed, but a much deeper analysis of the code is possible and actions such sa syntax manipulation can also be achieved since the syntax tree itself is available as an object which can be manipulated!
In case you want some more information on TreeSitter itself, you can check out the official TreeSitter website, or you can even check this talk out (on YouTube) given by TreeSitter’s creator, Max Brunsfeld.
Well, this is now a native solution in Emacs! Currently, Emacs’ TreeSitter supports the current major modes :
typescript-ts-mode
c-ts-mode
c++-ts-mode
java-ts-mode
css-ts-mode
json-ts-mode
csharp-ts-mode
TreeSitter also holds for now a special status in the new emacs-29
branch since new features can still be added to it, as its merging
with the master branch is still recent. So we might see the list of
major modes for Emacs get a bit longer yet, especially considering
TreeSitter tries to make adding new languages relatively easy.
If you can’t wait to test TreeSitter, there is already another package available for Emacs you can use right now. Just be aware this is not the same package as the one that got integrated into Emacs.
Install packages from source with package.el
If you use Straight, you might be familiar with installing packages
directly from their Git repository. Well, good news, it is now
possible to install packages from Git using Emacs’ built-in packaging
system package.el
! It can be done with the new function
package-vc-install
, and packages installed that way can be updated
with package-vc-update
or package-vc-update-all
.
On the topic of package.el
, there is also the new function
package-report-bug
which allows Emacs users to report bugs to the
developers of a package directly from Emacs! Be aware though, it only
works for packages installed through package.el
. Since I’m a
use-package
and straight.el
user, there is no package listed when I
invoke the command.
Pure GTK Emacs is here for Wayland!
One of the major issues Emacs had on Linux was its dependency on Xorg when running in GUI mode. When running Xorg, it’s not really an issue, but Wayland has become more and more common during the last years, and even with the existence of XWayland, this became an annoyance.
Well, fear not, for pure GTK Emacs is here! It can now be built Xorg-free and run natively in Wayland!
Be aware though that Wayland is basically the only use-case for pure GTK Emacs. If you don’t use Wayland, Emacs will display a warning message, as it will most likely cause issues if you are running Xorg. In my case, I sometimes see some ghost text when the content of a buffer updates (I still need pure GTK though, since I alternate between Xorg and Wayland).
Compile EmacsLisp files ahead of time
With Emacs 28 came the ability to natively compile EmacsLisp if your Emacs was built with the ability to do so, using GCC’s Just In Time library. This results in quite the impressive boost in performance, which made Emacs much snappier than it was before. The only issue I had was Emacs would only compile its EmacsLisp files when they were loaded for the first time.
This is no longer the case! If you now compile Emacs with
--with-native-compilation=aot
, Emacs’ native EmacsLisp files will be
natively compiled along with Emacs itself! Be aware though, it can be
slow on most machines, so the time you save by not compiling these
files when launching Emacs for the first time is basically transferred
to when compiling Emacs itself. Is it worth your time? In my case, I
would say yes, because when I compile Emacs, I’m generally not in a
hurry. But in your case? Well, test it out and see for yourself.
Native access to SQLite databases
Emacs can now be built with native support for SQLite and the sqlite3
library. In fact, this is now a default behaviour, since you need to
pass --without-sqlite3
to Emacs’ build configuration script in order
to prevent it.
This comes with a new sqlite-mode
which allows you to explore SQLite
databases within Emacs and to interact with them. Check out the
sqlite-mode-open-file
function!
HaikuOS support
For all three HaikuOS users out there, good news, you now have access to Emacs! (In all seriousness, I should check out HaikuOS one day)
Moreover, it also supports an optional window-system port to Haiku
with --with-be-app
. Be aware, you will need the Haiku Application Kit
development headers and a C++ compiler. Otherwise, Emacs will only run
in the terminal. If you want to also add Cairo to the mix, you can add
--with-be-cairo
.
New major mode for C#
csharp-mode
is now a native major mode for Emacs and is based on cc-mode
.
Minor features
It’s easier to use Emacs in scripts!
If you like to write scripts and especially writing Lisp scripts,
Emacs now supports the option -x
in order to execute scripts written
in EmacsLisp. When executing such a script with #!/usr/bin/emacs -x
as
its shebang, Emacs will not read its init file (like with -Q
) and will
instead execute the Elisp code right away and return the last value to
the caller of the script (most likely the shell you called the script
from).
TRAMP natively supports Docker, Podman, and Kubernetes
Three new connections are now available for TRAMP:
docker
podman
kubernetes
You will now be able to access your containerized environment right from Emacs without the need to write custom code.
Custom user directory
It is now easier to launch custom Emacs profiles without the need of
tools such as chemacs2 with the addition of the flag --init-directory
.
This can set to any directory Emacs’ user-emacs-directory
which
includes the init.el
which comes along with it. Yet another reason for
me not to use a .emacs
file, but the init.el
file instead.
Support for Webp images
For quite some time, Emacs has been able to display images, but not
webp yet. Well, this is now fixed! And in fact, support for webp
images became the default behaviour, since you need to pass
--without-webp
to Emacs’ configuration script to disable webp support.
C++ mode now supports the C++20 standard
Yep. There’s nothing more to say, really. Happy coding!
Better handling of .pdmp
files
Emacs has had for a few version the ability to dump its state into a
pdmp
file for faster startup time. Well now, when creating such a
file, it will include in its name a fingerprint of its current state,
although it will still prioritize an emacs.pdmp
file if it exists.
Better mouse and touchpad support
Emacs now uses XInput 2, which enables Emacs to support more input
events, such as touchpad events. For instance, by default, a pinch
gesture on a touchpad increases or decreases the text size of the
current buffer. This is thanks to the new event pinch
, which comes
along with touch-end
.
Unicode 15.0 and emojis
Emacs now supports Unicode 15.0, which is currently the latest Unicode
version. Although this is not directly related, quite a few new
emoji-related features have been introduced. The new prefix C-x 8 e
now leads to a few new commands related to emojis:
-
C-x 8 e e
orC-x 8 e i
- Insert an emoji (
emoji-insert
) -
C-x 8 e s
- Search an emoji (
emoji-search
) -
C-x 8 e l
- List all emojis in a new buffer (
emoji-list
) -
C-x 8 e r
- Insert a recently inserted emoji (
emoji-recent
) -
C-x 8 e d
- Describe an emoji (
emoji-describe
) -
C-x 8 e +
andC-x 8 e -
- Increase and decrease the size of any
character, but especially emojis (
emoji-zoom-increase
andemoji-zoom-decrease
respectively)
There is also the new input method emoji
which allows you to type for
instance :grin:
in order to get the emoji 😁.
True background transparency
Up until recently, if you wanted transparency with Emacs, you had no choice but to make the whole frame transparent, including text and images.
Thanks to the frame parameter alpha-background
and its related
alphaBackground
X resource, it is now possible to set transparency
only for the frame’s background without affecting any of the other
elements on screen.
WebKit inspector in Emacs’ WebKit widget browser
You can now access the WebKit inspector when using the WebKit widget browser in Emacs, given you are using a version of Emacs which has been compiled with it. I wish there was a keybinding or at leas a function for it, but apparently you can only open it with a right click and select Inspect Element. Still nice to have.
Some news for Windows
Although it has been available for Linux users since Emacs 26.1,
Windows finally has access to double-buffering to reduce display
flicker. If you wish to disable it, you can set the frame parameter
inhibit-double-buffering
to nil
.
Emacs also follows Windows’ dark mode with Windows 10 (version 1809) and onwards.
Emacs also now uses Windows’ native API to render images. This includes BMP, GIF, JPEG, PNG, and TIFF images. Other formats, however, still rely on other dependencies and libraries to properly work, such as Webp images.
What’s next?
With Emacs 29 being cut, development on the master branch will now go towards Emacs 30. Is there anything we can expect yet?
It’s still very early to say, most stable features merged into master
went to Emacs 29, and only the feature/pkg
and
feature/improved-lock-narrowing
branches seem to have received commits
less than a week prior to the day of writing this, and I do not know
the status of other branches that received commits during the past few
weeks such as feature/packgae+vc
or feature/eglot2emacs
(which I
assume both got merged).
However, there are currently talks about including use-package
into
Emacs! I’m a bit disappointed it won’t make it into Emacs 29, but
progress is being made on scratch/use-package
, and you can always
check the mailing list to check its status such as here.
[EN] Automatic Meaningful Custom IDs for Org Headings emacs orgmode dev
Spoiler alert, I will just modify a bit of code that already exists, go directly to the bottom if you want the solution, or read the whole post if you are interested in how I got there.
Update 2021-11-22
I’ve put the code presented here as a complete package. You can find it in this repository or in its Github mirror (be aware the latter may not be as up-to-date as the former is. Installation instructions are in the README.
The issue
About two to three years ago, as I was working on a project that was meant to be published on the internet, I looked for a solution to get fixed anchor links to my various headings when I performed HTML exports. As some of you may know, by default when an Org file is exported to an HTML file, a random ID will be generated for each header, and this ID will be used as their anchor. Here’s a quick example of a simple org file:
And this is the result once exported to HTML (with a lot of noise
removed from <head>
):
As you can see, all the anchors are in the fomat of org[a-f0-9]{7}
.
First, this is not really meaningful if you want to read the anchor
and guess where it will lead you. But secondly, these anchors will
change each time you export your Org file to HTML. If I want to share
a URL to my website and to a specific heading,… well I can’t, it will
change the next time I update the document. And I don’t want to have
to set a CUSTOM_ID
property for each one of my headings manually. So,
what to do?
A first solution
A first solution I found came from this blog post, where Lee Hinman
described the very same issue they had and wrote some Elisp code to
remedy that (it’s a great read, go take a look). And it worked, and
for some time I used their code in my Emacs configuration file in
order to generate unique custom IDs for my Org headers. Basically what
the code does is it detects if auto-id:t
is set in an #+OPTIONS
header. If it is, then it will iterate over all of the Org headers,
and for each one of them it will insert a CUSTOM_ID
, which is made
from a UUID generated by Emacs. And tada! we get for each header a
h-[0-9a-f]{8}-[0-9a-f]{4}-[0-9a-f]{4}-[0-9a-f]{4}-[0-9a-f]{12}
custom
ID that won’t change next time we export our Org file to HTML when we
save our file, and only for headings which don’t already have a
CUSTOM_ID
property. Wohoo!
Except…
These headers are not meaningful
Ok, alright, that’s still a huge step forward, we don’t have to type
any CUSTOM_ID
property manually anymore, it’s done automatically for
us. But, when I send someone a link like
https://langue.phundrak.com/eittland#h-76fc0b91-e41c-42ad-8652-bba029632333
,
the first reaction to this URL is often something along the lines of
“What the fuck?”. And they’re right, this URL is unreadable when it
comes to the anchor. How am I supposed to guess it links to the
description of the vowels of the Eittlandic language? (That’s a
constructed language I’m working on, you won’t find anything about it
outside my website.)
So, I went back to my configuration file for Emacs, and through some
trial and error, I finally found a way to get a consistent custom ID
which is readable and automatically set. With the current state of my
code, what you get is the complete path of the Org heading, all spaces
replaced by underscores and headings separated by dashes, with a final
unique identifier taken from an Emacs-generated UUID. Now, the same
link as above will look like
https://langue.phundrak.com/eittland#Aperçu_structurel-Inventaire_phonétique_et_orthographe-Voyelles_pures-84f05c2c
.
It won’t be more readable to you if you don’t speak French, but you
can guess it is way better than what we had before. I even added a
safety net by replacing all forward slashes with dashes. The last ID
is here to ensure the path will be unique in case we’d have two
identical paths in the org file for one reason or another.
The modifications I made to the first function eos/org-id-new
are
minimal, where I just split the UUID and get its first part. This is
basically a way to simplify it.
(defun eos/org-id-new (&optional prefix)
"Create a new globally unique ID.
An ID consists of two parts separated by a colon:
- a prefix
- a unique part that will be created according to
`org-id-method'.
PREFIX can specify the prefix, the default is given by the
variable `org-id-prefix'. However, if PREFIX is the symbol
`none', don't use any prefix even if `org-id-prefix' specifies
one.
So a typical ID could look like \"Org-4nd91V40HI\"."
(let* ((prefix (if (eq prefix 'none)
""
(concat (or prefix org-id-prefix)
"-"))) unique)
(if (equal prefix "-")
(setq prefix ""))
(cond
((memq org-id-method
'(uuidgen uuid))
(setq unique (org-trim (shell-command-to-string org-id-uuid-program)))
(unless (org-uuidgen-p unique)
(setq unique (org-id-uuid))))
((eq org-id-method 'org)
(let* ((etime (org-reverse-string (org-id-time-to-b36)))
(postfix (if org-id-include-domain
(progn
(require 'message)
(concat "@"
(message-make-fqdn))))))
(setq unique (concat etime postfix))))
(t (error "Invalid `org-id-method'")))
(concat prefix (car (split-string unique "-")))))
Next, we have here the actual generation of the custom ID. As you can
see, the let
has been replaced by a let*
which allowed me to create
the ID with the variables orgpath
and heading
. The former concatenates
the path to the heading joined by dashes, and heading
concatenates
orgpath
to the name of the current heading joined by a dash if orgpath
is not empty. It will then create a slug out of the result, deleting
some elements such as forward slashes or tildes, and all whitespace is
replaced by underscores. It then passes heading
as an argument to the
function described above to which the unique ID will be concatenated.
(defun eos/org-custom-id-get (&optional pom create prefix)
"Get the CUSTOM_ID property of the entry at point-or-marker POM.
If POM is nil, refer to the entry at point. If the entry does not
have an CUSTOM_ID, the function returns nil. However, when CREATE
is non nil, create a CUSTOM_ID if none is present already. PREFIX
will be passed through to `eos/org-id-new'. In any case, the
CUSTOM_ID of the entry is returned."
(interactive)
(org-with-point-at pom
(let* ((orgpath (mapconcat #'identity (org-get-outline-path) "-"))
(heading (replace-regexp-in-string
"/\\|~\\|\\[\\|\\]" ""
(replace-regexp-in-string
"[[:space:]]+" "_" (if (string= orgpath "")
(org-get-heading t t t t)
(concat orgpath "-" (org-get-heading t t t t))))))
(id (org-entry-get nil "CUSTOM_ID")))
(cond
((and id
(stringp id)
(string-match "\\S-" id)) id)
(create (setq id (eos/org-id-new (concat prefix heading)))
(org-entry-put pom "CUSTOM_ID" id)
(org-id-add-location id
(buffer-file-name (buffer-base-buffer)))
id)))))
The rest of the code is unchanged, here it is anyway:
(defun eos/org-add-ids-to-headlines-in-file ()
"Add CUSTOM_ID properties to all headlines in the current file
which do not already have one.
Only adds ids if the `auto-id' option is set to `t' in the file
somewhere. ie, #+OPTIONS: auto-id:t"
(interactive)
(save-excursion
(widen)
(goto-char (point-min))
(when (re-search-forward "^#\\+OPTIONS:.*auto-id:t"
(point-max)
t)
(org-map-entries (lambda ()
(eos/org-custom-id-get (point)
'create))))))
(add-hook 'org-mode-hook
(lambda ()
(add-hook 'before-save-hook
(lambda ()
(when (and (eq major-mode 'org-mode)
(eq buffer-read-only nil))
(eos/org-add-ids-to-headlines-in-file))))))
Note that you will need the package org-id
to make this code work. You
simply need to add the following code before the code I shared above:
(require 'org-id)
(setq org-id-link-to-org-use-id 'create-if-interactive-and-no-custom-id)
And that’s how my links are now way more readable and persistent! The only downside I found to this is when you move headings and their path is modified, or when you modify the heading itself, the custom ID is not automatically updated. I could fix that by regenerating the custom ID on each save, regardless of whether a custom ID already exists or not, but it’s at the risk an ID manually set will get overwritten.
<script defer src="https://commento.phundrak.com/js/commento.js"></script> <div id="commento"></div>
Linux @linux
[Fr] Tutoriel Git et Github linux git tutorial tutoriel
Git ? Qu'est-ce donc ?
Git est un logiciel de version de fichiers permettant de garder une trace de toutes les modifications apportées au fichiers suivis dans un répertoire (un dépôt) et ses sous-répertoires –sous couvert qu’ils n’aient pas été ignorés explicitement. Il permet également de conserver plusieurs versions parallèles du projet, comme par exemple une version stable et une version de développement, et permet l’ajout de modifications d’une de ces versions parallèles à une autre via des fusions partielles ou totales de branches, avec une automatisation des fusions de fichiers lorsqu’il n’y a pas de conflit entre ces derniers.
Avant de continuer, sache que je suis bilingue français-sarcasme, si tu es du genre à t’énerver pour un rien, cette page est à haut risque pour toi.
Toujours là ? Tu auras été prévenu·e.
Ça a l’air cool, comment ça s’obtient ?
Et surtout, comment ça s’installe ?
Très bonne question Kevin. Tout d’abord, il faut t’assurer que git
soit installé sur ton système et utilisable depuis le terminal. Sous
GNU/Linux, tu peux l’installer via ton gestionnaire de paquet, ce qui
rendra la commande accessible directement depuis le terminal. Tu auras
sans doute besoin de préfixer la commande avec sudo
. Si tu n’as pas
les droits pour utiliser sudo
, demande à celui qui a les droits (ton
administrateur système ou ton papa (j’avais prévenu que je n’allais
pas être sympa dans ce tutoriel)).
$ apt install git # Debian, Ubuntu et les distros basées dessus
$ yum install git # CentOS
$ dnf -y install git # Fedora
$ pacman -S git # ArchLinux et les distros basées dessus
$ emerge --ask --verbose dec-vcs/git # Gentoo
Si tu n’es pas sous GNU/Linux mais que tu as au moins le goût d’être sous un OS de type Unix, tu peux exécuter la commande correspondante à ton OS suivant :
$ pkg install git # FreeBSD
$ brew install git # macOS avec brew
$ port install git +svn +doc +bash_completion +gitweb # macOS avec MacPorts
Si tu es sous Windows, soit tu utilises le WSL (Windows Subsystem for Linux), soit… bonne chance. Toutes les commandes seront en syntaxe Unix dans ce tutoriel, mais si tu as bien deux neurones, tu devrais pouvoir tout de même suivre le tutoriel.
Ok c’est bon, et il y a une configuration à faire ?
Tu peux configurer Git si tu le souhaites, oui. En général, il est recommandé de paramétrer au moins son nom et son e-mail. Tu peux les paramétrer via la ligne de commande :
$ git config --global user.name "Kévin Masturbin"
$ git config --global user.email "kevin.du.neuftrwa@hotmail.com"
Tu peux aussi éditer le fichier ~/.gitconfig
comme suit :
[user]
email = ton@email.truc
name = Ton nom
Cela permettra d’associer ton nom et ton adresse mail à tes commits. Par défaut, ceux qui sont enregistrés avec ton compte utilisateur de ton PC sont mis par défaut dans ces paramètres, mais on met quasiment tous un nom à la con quand on le créé. Et ça permet d’avoir les même paramètres si tu es sur un autre ordinateur.
Il y a encore pas mal de paramètres que tu peux gérer avec ce fichier,
je reparlerai de certains plus tard, mais pour le reste, la
documentation en ligne sur gitconfig
ne manque pas.
Ok très bien, comment on l’utilise maintenant ?
Du calme Jean-Kevin, ralentis un peu. Comme le dit ce vieux dicton Chinois :
Celui qui marche trop vite…… marche…………… trop… vite…? C’est compliqué les dictons chinois…
De toutes façons, ce dicton est une contrefaçon, donc la qualité de la citation n’est pas extraordinaire. Bref.
Je commence comment ?
Si tu souhaites créer un dépôt git, rien de plus simple : créé ton
répertoire dans lequel tu travailleras, et déplace-y-toi. Ensuite, tu
pourra initialiser ton dépôt via la commande git init
.
$ mkdir monsuperprojet
$ cd monsuperprojet
$ git init
Initialized empty Git repository in /tmp/monsuperprojet/.git/
Si tu obtiens à peu près le même message après la dernière commande,
félicitations ! Tu viens de créer ton premier dépôt git. En
l’occurrence, j’ai créé mon dépôt dans /tmp
, mais toi tu peux voir un
truc du genre /home/corentin/monsuperprojet
à la place. Tu peux
vérifier que tout va bien en rentrant la commande git status
.
$ git status
On branch master
No commits yet
nothing to commit (create/copy files and use "git add" to track)
Parfait ! Ah, et ne met rien d’important dans /tmp
, ce dossier est
réinitialisé à chaque redémarrage de ta machine. Ou alors, met-y
uniquement des fichiers que tu ne souhaites avoir que temporairement
sur ta machine (comme ce meme que tu télécharges depuis Reddit pour le
reposter sur Discord).
Et pour rajouter des fichiers ?
Maintenant tu peux commencer à travailler sur ton projet. Mais tout
d’abord, on va voir ce qu’il se passe si jamais on créé un fichier
dans le dépôt. Créé un fichier main.c
dans lequel tu vas entrer ce
code :
#include <stdio.h>
int main(int ac, char* av[]) {
printf("Hello World!\n");
return 0;
}
Bref, si tu exécutes à nouveau git status, tu obtients cette sortie :
$ git status
On branch master
No commits yet
Untracked files:
(use "git add <file>..." to include in what will be committed)
main.c
nothing added to commit but untracked files present (use "git add" to track)
Tu commences à comprendre un peu le bail ? Git vient de détecter qu’un nouveau fichier a été créé qu’il ne connaissait pas avant. Suivons ses bon conseils et ajoutons le fichier au dépôt.
$ git add main.c
$ git status
On branch master
No commits yet
Changes to be committed:
(use "git rm --cached <file>..." to unstage)
new file: main.c
Super, maintenant git va surveiller les changements du fichier, mais attention, il n’a pas encore enregistré son état. Pour l’instant il sait juste que le fichier est là, dans un certain état, mais rien ne garanti encore qu’on pourra retrouver cet état plus tard. On appelle ça le staging. Pour ce faire, il faut créer ce qu’on appelle un commit. En gros, il s’agit d’un enregistrement des modifications apportées à un ou plusieurs fichiers (dans leur globalité ou partiellement, on verra ça plus tard), le tout avec un commentaire.
$ git commit -m "Un petit pas pour moi, un grand pas pour mon projet"
[master (root-commit) 89139ef] Un petit pas pour moi, un grand pas pour mon projet
1 file changed, 6 insertions(+)
create mode 100644 main.c
Parfait ! Certains éléments peuvent être un peu différent chez toi, comme par exemple la référence du commit juste avant le message. Ça, c’est un truc qui est géré automatiquement par git. Et voilà, on a l’état de notre répertoire qui est enregistré et qui sera disponible plus tard. Maintenant, tu sais comment enregistrer des état de ton dépôt via les commits.
Cool, mais j’ai accidentellement mis un fichier en staging
Si jamais tu as un staging que tu veux annuler, tu peux utiliser la
commande git reset HEAD nomdufichier
(ou plusieurs noms de fichiers)
pour annuler le staging. Une fois le fichier qui n’est plus dans ton
staging, tu peux même annuler toutes les modifications que tu as
apporté au fichier depuis ton dernier commit avec la commande git
checkout -- nomdufichier
, et tu peux aussi mettre plusieurs noms de
fichiers. Par exemple, si j’ai modifié mon main.c
en modifiant ainsi
les arguments du main()
:
#include <stdio.h>
int main(void) {
printf("Hello World!\n");
return 0;
}
Je peux annuler tout ça via ces commandes :
$ git reset HEAD main.c
Unstaged changes after reset:
M main.c
$ git checkout -- main.c
$ git status
On branch master
nothing to commit, working tree clean
Si je fait un cat main.c
, je vois qu’il est revenu à son état initial.
Et petite remarque concernant les arguments de la fonction main
en C :
on peut leur donner le nom que l’on souhaite (personellement j’aime
bien parfois metre ac
et av
au lieu de argc
et argv
), ça ne changera
strictement rien au comportement du code. Et si l’on ne souhaite pas
utiliser les arguments reçus par le main
, on peut simplement déclarer
la fonction main comme main(void)
. Au moins, c’est clair pour le
compilateur et le lecteur du code : on s’en fiche des arguments du
main
.
Par contre, chose importante : mettre void en arguments du main est du C, et ce n’est pas valide en C++. Le C++ n’est pas du C avec des fonctionnalités en plus.
En fait, j’ai juste oublié un truc dans mon commit précédent
Si jamais tu veux à la place ajouter la modification d’un fichier au
dernier commit (mettons, tu as oublié d’ajouter également un fichier
texte), tu peux utiliser l’option --amend
lors du commit du fichier
oublié.
$ git add main.c # J’ai refait les modifications annulées plus tôt
$ git commit -m "second commit"
[master 97f698a] second commit
1 file changed, 1 insertion(+), 1 deletion(-)
$ echo "C’est un super projet !" > projet.txt
$ git add projet.txt
$ git commit --amend -m "second commit + oubli"
[master 9aff4c0] second commit + oubli
Date: Fri Oct 5 11:10:56 2018 +0200
2 files changed, 2 insertions(+), 1 deletion(-)
create mode 100644 projet.txt
En gros, le commit que tu viens de faire a remplacé le précédent en
conservant les informations du commit précédent, mis à part son
commentaire. Si tu ne met pas l’option -m "ton texte"
lors de
l’amendement du commit, ton éditeur texte par défaut va s’ouvrir pour
que tu puisses modifier le texte du commit précédent si tu le
souhaite. Si jamais vim s’ouvre et que tu n’as aucune idée de comment
sortir de cet enfant du démon, tu as juste à appuyer sur la touche
Échap (au cas où), puis à taper :wq
(w
pour écrire le fichier, q
pour
quitter), puis tu appuie sur la touche Entrée. Si tu as Nano qui s’est
ouvert, alors il faut taper Ctrl-X. Dans tous les cas, tu aurais dû
utiliser Emacs.
Euh, j’ai oublié ce que j’ai changé lors du dernier commit
Pas de panique ! Tu peux entrer la commande git diff
afin de voir ce
que tout ce que tu as modifié lors de ton dernier commit. Et si tu ne
souhaite voir les modifications que d’un certain fichier, tu peux
ajouter le nom de ton fichier à la fin de la commande.
$ echo "C’est un super projet !" > projet.txt
$ git diff
diff --git a/projet.txt b/projet.txt
index 03b0f20..b93413f 100644
--- a/projet.txt
+++ b/projet.txt
@@ -1 +1 @@
-projet
+C’est un super projet !
Tu peux également voir les différences de fichiers entre deux commits
en entrant leur référence. Pour avoir la référence, tu peux rentrer la
commande git log
pour avoir un petit historique des commits.
$ git log
commit 4380d8717261644b81a1858920406645cf409028 (HEAD -> master)
Author: Phuntsok Drak-pa <phundrak@phundrak.fr>
Date: Fri Oct 5 11:59:40 2018 +0200
new commit
commit 59c21c6aa7e3ec7edd229f81b87becbc7ec13596
Author: Phuntsok Drak-pa <phundrak@phundrak.fr>
Date: Fri Oct 5 11:10:56 2018 +0200
nouveau texte
commit 89139ef233d07a64d3025de47f8b6e8ce7470318
Author: Phuntsok Drak-pa <phundrak@phundrak.fr>
Date: Fri Oct 5 10:56:58 2018 +0200
Un petit pas pour moi, un grand pas pour mon projet
Bon, c’est un peu long et un peu trop d’infos d’un coup, généralement
je préfère taper git log --oneline --graph --decorate
afin d’avoir un
affichage comme suit :
$ git log --oneline --graph --decorate
,* 4380d87 (HEAD -> master) new commit
,* 59c21c6 nouveau texte
,* 89139ef Un petit pas pour moi, un grand pas pour mon projet
Plus propre, non ? Et les références sont plus courtes, ce qui est plus agréable à taper. Allez, comparons les deux derniers commits.
$ git add .
$ git commit -m "new commit"
$ git log --oneline --graph --decorate
,* 4380d87 (HEAD -> master) new commit
,* 59c21c6 nouveau texte
,* 89139ef Un petit pas pour moi, un grand pas pour mon projet
$ git diff 59c21c6 4380d87
diff --git a/projet.txt b/projet.txt
index 03b0f20..b93413f 100644
--- a/projet.txt
+++ b/projet.txt
@@ -1 +1 @@
-projet
+C’est un super projet !
Il y a des fichiers dont je me fiche dans mon dépôt
Dans ce cas, il est grand temps de te présenter le fichier .gitignore
.
Comme son nom l’indique, il permet au dépôt d’ignorer des fichiers
selon ce que tu lui indiqueras. Par exemple, si tu veux ignorer tous
les fichiers qui se terminent en .out
(ou .exe
sous Windows), tu peux
éditer (ou créer) ton .gitignore
et entrer ces lignes :
,*.out
,*.exe
Maintenant, si tu créés un fichier en .out
ou .exe
, il sera
complètement ignoré par git et ne sera pas stocké dans l’historique
des versions. Il s’agit de ce qu’on appelle du globbing. En gros,
l’étoile indique que tu t’en fiches de ce qu’il y a devant .out
ou
.exe
dans cet exemple, si quelque chose se termine par ça, c’est
ignoré. Pour ignorer quelque chose dans un dossier, tu pourrais avoir
quelque chose du genre mondossier/*
et POUF, tous les fichiers de
mondossier/
sont ignorés. En gros, le globbing va fonctionner comme le
globbing de ton shell (Bash, Zsh, Fish,…)
Par exemple, voici un dépôt un peu plus complexe que ce qu’on est en
train de faire (figé lors d’un commit fixé). Tu peux voir dans mon
.gitignore
qu’il y a pas mal d’extensions de fichiers qui sont
ignorées, mais j’ai aussi _minted*
et auto-generated*
qui sont des
dossiers ignorés, et pas juste leur contenu qui est ignoré (l’étoile
est là pour ignorer tous les dossiers dont le nom commence par ce qui
précède l’étoile). J’ai aussi ignoré le dossier .dart_tool/
qui lui
pour le coup n’a pas de globbing, ainsi que le fichier pubspec.lock
,
sans globbing non plus.
On est plusieurs dessus en fait…
Pas de panique ! Git a été créé pour ça, et il dispose d’une fonctionnalité de branchage permettant d’avoir plusieurs versions coexistantes d’un même fichier. Cela peut être très utile pour avoir soit plusieurs personnes travaillant sur un même projet, soit pour une même personne travaillant sur plusieurs fonctionnalités différentes, soit les deux. Ainsi, on a plusieurs version indépendantes que l’on pourra fusionner plus tard.
Par défaut une branche est créée lors de la création d’un dépôt qui
s’appelle master
. Pour créer une nouvelle branche, on peut donc
utiliser la commande git checkout -b nomdelanouvellebranche
.
$ git checkout -b nouvelle-branche
Switched to a new branch 'nouvelle-branche'
À partir d’ici, toute modification apportée aux fichiers du dépôt
n’affecteront que la branche courante, nouvelle-branche
donc, et les
fichiers de la branche master
resteront inchangés. Si jamais tu veux
retourner pour une quelconque raison sur la branche master
, il te
suffira d’utiliser la commande git checkout master
.
Si tu souhaites avoir une liste des branches du dépôt, tu peux taper
git branch --list
. La branche active sera marquée d’une étoile à côté
de son nom.
$ git branch --list
master
,* nouvelle-branche
J’ai accidentellement modifié des fichiers sur la mauvaise branche, mais je n’ai pas encore fait de commits.
Tout va bien alors ! Tu vas simplement exécuter cette commande :
$ git stash
Ça va déplacer toutes tes modifications que tu n’as pas encore commit
dans le stash, qui est une sorte d’emplacement temporaire, en dehors
des branches. Normalement, ça va réinitialiser tes fichiers tels
qu’ils étaient lors du dernier commit. Maintenant, change la branche
sur laquelle tu travailles, par exemple tu si tu es sur la branche
kevin
, tu exécutes ceci :
$ git checkout kevin
Tes modifications sont toujours dans ton stack, et pour les restaurer, tu n’as plus qu’à exécuter
$ git stash pop
Et voilà, tu viens de déplacer tes modifications sur la bonne branche. Pour information, si tu as créé un nouveau fichier ou un nouveau dossier avec des fichiers, ils ne seront pas déplacés dans le stash, mais ils ne seront pas supprimés lors de la première commande. Tu auras juste à les commit sur ta nouvelle branche pour qu’ils cessent de se déplacer de branche en branche.
Du coup, Mathilde a bien avancé sur son code, et moi aussi, chacun sur notre branche. On fait comment maintenant ?
Au bout d’un moment, tu vas sans doute vouloir fusionner deux
branches, par exemple tu as finis de développer une nouvelle
fonctionnalité sur la branche nouvelle-branche
et tu souhaites
l’ajouter à la version stable de ton code qui se situe sur master
.
Dans ce cas, ce que tu peux faire, c’est retourner sur ta branche
master
, puis tu vas effectuer ce qu’on appelle un merge ; en gros,
pour faire simple, tu vas appliquer les modifications de la branche
que tu souhaites fusionner avec ta branche master
sur cette dernière.
$ git checkout master
Switched to branch 'master'
$ git merge nouvelle-branche
Updating 133c5b6..2668937
Fast-forward
projet.txt | 1 +
1 file changed, 1 insertion(+)
create mode 100644 projet.txt
Rappelle-toi que la commande merge
ramène les commits de la branche
spécifiée vers ta branche active, et pas forcément vers le master
. Du
coup, si tu est sur une branche mathilde
et que tu effectues un git
merge leon
, tu vas ramener tous les commits de leon vers la branche
mathilde. Ça peut être intéressant à faire si jamais un bug a été
corrigé dans une autre branche ou qu’une fonctionnalité a été ajoutée
et que tu veux en bénéficier dans ta branche active. N’oublie juste
pas de tout bien commit avant de faire ton merge.
J’ai entendu parler de Github…
Tu commences à me plaire Enzo ! Github est un site web sur lequel tu
peux héberger des projets libres ou open-source (si tu ne connais pas
la différence, voici un article pour t’aider à comprendre, et un autre
pour la route). C’est en particulier orienté pour les projets gérés
par git, ce qui tombe bien car c’est ce qu’on utilise. Cela a pour
avantage de pouvoir aisément partager ton code et d’assurer qu’il est
bien sauvegardé quelque part d’autre que ton disque dur (un rm -rf
est
si vite arrivé). Et surtout, ça peut te permettre de collaborer avec
d’autres personnes sur le même projet sans te casser la tête.
Git est à Github ce que le porn est à Pornhub.
J’aimerais tout de même te mettre au courant que Github n’est largement pas le seul site de ce genre à exister. Le concurrent le plus célèbre de Github est Gitlab, et personnellement j’utilise Gitea. Ces deux derniers peuvent même être hébergés en instances personnelles, comme ce que je fais avec Gitea (qui est beaucoup plus léger que Gitlab, mais avec quelques fonctionnalités en moins), et il existe encore plein d’autres alternatives, à toi de trouver les autres.
J’ai téléchargé un projet en zip
Ou bien, tu peux télécharger le projet directement via git. Eh oui ! git permet de gérer les dépôts dits distants, c’est à dire ceux qui sont hébergés sur un serveur en ligne, comme par exemple sur Github. Pour cela, il te faut te munir du lien vers le dépôt git, et le passer en argument de git clone. Par exemple, si tu veux télécharger de dépôt du petit logiciel de chat en réseau que j’ai codé durant ma L2 d’informatique, tu peux exécuter ceci :
$ git clone https://github.com/noalien/GL4Dummies.git
Cloning into 'GL4Dummies'...
remote: Enumerating objects: 682, done.
remote: Counting objects: 100% (682/682), done.
remote: Compressing objects: 100% (455/455), done.
remote: Total 3516 (delta 354), reused 509 (delta 215), pack-reused 2834
Receiving objects: 100% (3516/3516), 72.95 MiB | 2.13 MiB/s, done.
Resolving deltas: 100% (2019/2019), done.
Et c’est bon, tu as accès au répertoire GL4Dummies
et au code source
du projet. (Courage aux élèves de Paris 8 qui feront de la
programmation graphique !)
Et si je veux créer mon propre dépôt sur Github
Dans ce cas là, c’est simple Brigitte. Il faut que tu te créés un
compte sur Github, puis tu cliques sur le bouton +
et New Repository
.
Tu lui donnes le nom que tu souhaites (en l’occurrence je le nomme
temporary-repo
car je vais le supprimer cinq minutes après l’écriture
de ces lignes), et tu cliques sur Create Repository
. Tu n’ajoutes rien
avant, pas de description, pas de .gitignore
, RIEN.
Et là, magie ! Github indique comment ajouter le dépôt distant à ton dépôt local.
$ git remote add origin https://github.com/Phundrak/temporary-repo.git
Et voilà, ton dépôt est lié au dépôt distant. Oui, juste comme ça.
Sinon, si tu souhaites d’abord créer ton dépôt sur Github puis sur ta machine, tu peux aussi très bien le créer sur Github (logique) puis le cloner sur ta machine comme je te l’ai montré avant.
Et du coup, comment je met tout ça en ligne ?
Bon ok, ce n’est pas aussi simple que ça. Une fois que tu as lié ton
dépôt au dépôt distant, il faudra que tu mettes en ligne tes commits
quand tu en auras l’occasion. Pour ce faire, tu n’as qu’à taper git
push
; et la première fois, il faudra que tu indiques à ton dépôt où
mettre en ligne précisément dans le dépôt distant, auquel cas tu
ajoutes -u origin master
pour cette première fois. Git te demandera
donc tes identifiants Github pour pouvoir mettre tout ça en ligne.
$ git push -u origin master
Username for 'https://github.com': phundrak
Password for 'https://phundrak@github.com':
Enumerating objects: 10, done.
Counting objects: 100% (10/10), done.
Delta compression using up to 8 threads
Compressing objects: 100% (7/7), done.
Writing objects: 100% (10/10), 940 bytes | 313.00 KiB/s, done.
Total 10 (delta 0), reused 0 (delta 0)
remote:
remote: Create a pull request for 'master' on GitHub by visiting:
remote: https://github.com/Phundrak/temporary-repo/pull/new/master
remote:
To https://github.com/Phundrak/temporary-repo.git
,* [new branch] master -> master
Branch 'master' set up to track remote branch 'master' from 'origin'.
Bon, là en nom d’utilisateur il y a le mien, faudra remplacer avec le tiens. Et ouais, ma vitesse de mise en ligne n’est pas fameuse, je suis sur une connexion 3G+ à l’heure où j’écris ces lignes, ne me juge pas. Bref, toujours est-il que je viens de mettre en ligne les fichiers du dépôt sur Github. Pas la peine de chercher le mien sur Github par contre, ça fera un bail que je l’aurai supprimé au moment où tu liras ces lignes.
Pour info, tu peux éviter d’avoir à taper ton identifiant et ton mot de passe à chaque fois que tu fais un push sur ton dépôt si tu indiques à Github ta clef SSH. Tu auras plus d’informations là (c’est à peu près la même merde pour Gitlab, Gitea et Cie).
Quelqu’un a fait des modifications depuis mon dernier commit, je récupère ça comment ?
Pour faire un exemple, je viens de créer un README.md
sur Github
directement. Ce type de fichiers est assez standard afin de présenter
plus ou moins en détails le dépôt et le projet qui y est lié, et son
contenu apparaîtra formaté sur la page du dépôt sur Github s’il est au
format .md
(Markdown) ou .org
(org-mode, le Markdown d’Emacs avec
lequel est écrit ce tutoriel, et qui est clairement supérieur à
Markdown). Mais il n’est pas présent dans mon dépôt local, du coup je
vais devoir le récupérer. On va donc entrer git pull.
$ git pull
remote: Enumerating objects: 4, done.
remote: Counting objects: 100% (4/4), done.
remote: Compressing objects: 100% (3/3), done.
remote: Total 3 (delta 0), reused 0 (delta 0), pack-reused 0
Unpacking objects: 100% (3/3), done.
From https://github.com/Phundrak/temporary-repo
4380d87..8bd4896 master -> origin/master
Updating 4380d87..8bd4896
Fast-forward
README.md | 2 ++
1 file changed, 2 insertions(+)
create mode 100644 README.md
Je suis en train de travailler sur le même fichier que Ginette
Là, c’est un problème qui aurait pu être évité avec l’usage des
branches dont je t’avais parlé plus haut, mais visiblement, vous êtes
sur la même branche. Pas bien. Dans ce cas-là, met-toi d’accord avec
Ginette pour savoir qui fait ses push en premier. Si le choix tombe
sur Ginette, ou si elle a imposé sa vision des choses et a fait son
push avant toi, Github va râler car tu n’es pas à jour. Dans ce cas ne
panique pas, si tu n’as pas fait tes commits, lance la commande git
stash
; ça va sauvegarder tes modifications dans un coin à part et va
annuler tes modifications.
Github ne veut pas de mes pushs sur le dépôt de Gilberte, oskour !
Du calme Jean-Célestin. Cela veut tout simplement dire que tu n’as tout simplement pas les droits d’écriture sur son dépôt. Du coup, soit tu peux lui demander directement à ce qu’elle te donne les droits d’écriture si elle a confiance en toi, soit tu peux créer un fork puis une pull-request sur Github depuis ton fork où tu auras fait tes modifications.
Fork ? Pull request ? Que font des fourchettes et des pulls dans ce tuto ?
Ouhlà Billy, il va falloir remettre les choses au clair. Là il s’agit de quelque chose de spécifique à Github qu’à Git (d’où le fait qu’on en discute dans ce chapitre que le précédent).
Sur Github, il est possible de copier vers ton profil le dépôt de
quelqu’un d’autre dans l’état où il est au moment du fork. Cela inclus
les fichiers du master
, mais également de toutes les branches du
dépôt. Tu peux y penser en terme de super-branche dont tu deviens le
propriétaire. Tu peux ainsi travailler comme bon te semble sur le code
source sans que son propriétaire ne vienne t’engueuler car tu es en
train de polluer sa base de code.
Si jamais il y a une modification dont tu es particulièrement fier, tu peux la soumettre au propriétaire du dépôt original (et à ses modérateurs et contributeurs s’il y en a) via ce qu’on appelle une pull-request. Cela signifie donc que tu demandes l’autorisation d’ajouter des commits à la base de code, et ces commits peuvent être lus et commentés par le propriétaire ou les modérateurs. Il peut y avoir une discussion entre toi et les autres personnes qui ont leur mot à dire, le code peut être temporairement refusé, auquel cas tu peux reproposer de nouveau commits sur la même pull-request jusqu’à ce que ton code soit définitivement accepté ou refusé. Dans tous les cas, cela mènera à la fermeture de ta pull-request, et tu pourras fièrement annoncer que tu as participé à un projet sur Github, ou bien avouer avec toute la honte du monde qu’il a été refusé.
J’ai remarqué un bug ou une erreur, mais je ne peux pas corriger ça moi-même
Eh bien dans ce cas-là, ouvre une issue Bernadette ; issue qui en français veut dire problème. Il s’agit d’un système de Github te permettant de signaler quelque chose aux propriétaires du dépôt, il peut s’agir d’un bug, d’une demande de fonctionnalité ou de proposition de modification d’autres fonctionnalités. Cela peut donner lieu à des discussions menant à la compréhension du bug, ou à une amélioration de ta proposition.
Si tu soumets un bug, avant d’ouvrir une nouvelle issue, assure-toi de bien savoir comment le bug se produit et peut se reproduire. Est-ce que le bug apparaît si tu utilise ou ouvre le logiciel d’une autre façon ? Est-ce que le bug apparaît ailleurs ? Est-tu sûr que le bug soit un bug ? Et si tu décides de le partager, assure-toi de partager un maximum d’information et tout ce que tu sais sur ce bug, en particulier les étapes et conditions pour le reproduire.
Les raccourcis et paramètres de Git
Comme j’en avais parlé plus haut, il est possible de configurer git de
façon un peu plus poussée que simplement déclarer notre nom et notre
adresse e-mail dans notre ~/.gitconfig
. Il est par exemple possible de
déclarer notre éditeur texte préféré, notre navigateur par défaut ou
bien même des raccourcis qui pourront t’être bien utile. Ci dessous je
te met une partie de mon fichier de configuration avec quelques-unes
de mes préférences et pas mal de mes alias.
[core]
editor = emacsclient -c
whitespace = fix,-indent-with-non-tab,trailing-space
[web]
browser = firefox
[color]
ui = auto
[alias]
a = add --all
c = commit
cm = commit -m
cam = commit -am
co = checkout
cob = checkout -b
cl = clone
l = log --oneline --graph --decorate
ps = push
pl = pull
re = reset
s = status
staged = diff --cached
st = stash
sc = stash clear
sp = stash pop
sw = stash show
-
a
- Permet d’ajouter d’un coup tout nouveau fichier d’un dépôt en
préparation au commit. On peut faire la même chose avec
git add .
si on est à la racine du dépôt. -
c
- Un raccourci pour commit, ça permet d’éviter quelques frappes
de clavier d’écrire
git c
plutôt quegit commit
. -
cm
- De même pour
cm
qui évite de devoir écrirecommit -m
. On n’a plus qu’à écrire directement le message de commit aprèscm
. -
cam
- Non, ce n’est pas un plan, c’est le même alias que
cm
mais qui en plus met automatiquement tous les fichiers modifiés ou supprimés, donc s’il n’y a pas de nouveau fichier à ajouter, même pas besoin de passer par ungit a
avant legit cam "j’aime les pâtes"
. -
co
- Pour aller plus vite quand on veut écrire
checkout
. -
cob
- Et pour en plus rajouter le flag
-b
pour la création d’une nouvelle branche. -
cl
- Pour quand tu voudras télécharger ce tutoriel en tapant
git cl https://github.com/Phundrak/tutoriel-git.git
plutôt quegit clone https://github.com/Phundrak/tutoriel-git.git
. -
l
- Te permet d’avoir le log un peu plus sympa et compact dont j’avais parlé plus haut.
-
ps
- Pour faire un push plus rapidement.
-
pl
- Et pour télécharger les derniers commits sur le dépôt plus rapidement.
-
re
- Pour réinitialiser plus rapidement.
-
s
- Pour rapidement savoir où tu en es dans ton dépôt, savoir ce qui a été modifié, ajouté, supprimé, déplacé, tout ça…
-
staged
- Eh oui, Git n’a pas de fonction dédiée pour lister les fichiers en staging, du coup la voilà.
-
st
- Pour sauvegarder tes modifications sur le stash plus rapidement.
-
sc
- Pour supprimer ton stash plus rapidement.
-
sp
- Pour rétablir le stash sur la branche courante plus rapidement.
-
sw
- Pour rapidement savoir ce qu’il y a sur le stash.
Et c’est tout ?
C’est déjà pas mal ! Mais non, ce n’est certainement pas tout.
Cependant, ce tutoriel n’a pour but de t’apprendre que les bases de
Git et de Github, pas de tout t’apprendre ! Si tu souhaites aller plus
loin, connaître plus de commandes (comme git blame
ou git reset
), ou
bien connaître plus d’options, je ne peux que t’inviter à aller te
documenter par toi-même sur le site de Git qui se trouve ici, ou bien
à consulter des pages de manuel dans ton terminal via man git
, man
git-apply
ou man git-cherry-pick
(oui, il faut lier git
et le nom de
la commande par un tiret d’union).
Si jamais tu as une question, n’hésite pas à m’envoyer un mail à lucien@phundrak.com. Si jamais tu trouves une erreur dans ce que je viens de dire dans ce tutoriel, ou si tu as une suggestion, c’est justement le moment de mettre en pratique ce que tu as lu un peu plus haut et d’ouvrir une issue sur Github sur le dépôt de ce tutoriel.
<script defer src="https://commento.phundrak.com/js/commento.js"></script> <div id="commento"></div>
[EN] My YouTube subscriptions as an RSS feed linux dev tutorial
The Problem
I’m sure you’ve been in the same situation before: you go on YouTube because you want to watch a video, maybe two, from your subscriptions. You open the first one. Oh great, an unskippable fifteen seconds ad. And another one! OK, the video starts. It gets cut a couple of times by other ads of varying length. Oh but what’s this? This recommended video looks nice! And before you know it, your whole afternoon and evening went by painfully watching videos on YouTube’s atrocious video player. You lost focus.
My Solution: mpv + RSS
Wouldn’t it be nice if it were possible to watch these videos with a full fledged video player over which you have complete control? Which could be customized to your heart’s content? Which won’t secretly track what you watch?
Oh right, mpv! It supports most video formats you can think of, and thanks to its interoperability with youtube-dl, you can also watch videos from an extremely wide variety of websites! So why not YouTube?
Now, the question is how to get rid of YouTube’s interface. The answer is actually quite simple: let’s use an RSS feed. With the RSS feeds from YouTube, you will receive in your RSS reader the link of the video with its thumbnail and its description. You can then copy from there the link and open it with mpv with a command like this:
mpv "https://www.youtube.com/watch?v=xym2R6_Qd7c"
Channel RSS
Now the question is how to get the RSS feed of a channel? The answer
is quite simple. The base URL for a YouTube channel RSS feed is
https://www.youtube.com/feeds/videos.xml?channel_id=
to which you
simply have to add the channel ID. For instance, if you want to follow
Tom Scott with this, you simply have to extract the part of the
channel after /channel/
in his URL and append it to the URL mentioned
above, and TADAH! you get an RSS feed to his channel!
https://www.youtube.com/feeds/videos.xml?channel_id=UCBa659QWEk1AI4Tg--mrJ2A
Be careful to select the channel ID only if it is after a /channel/
though! The part that is after a /c/
will not work. If you end up on
the URL https://www.youtube.com/c/TomScottGo
, simply click on a random
video, then click on the channel’s name. This should bring you back to
the channel but with an important difference: the URL is now
https://www.youtube.com/channel/UCBa659QWEk1AI4Tg--mrJ2A
.
The thing that is really nice with this setup is you don’t really need to actually subscribe to a channel, your RSS feed already does that for you! And with lots of RSS feed readers, you can categorize your different feeds, meaning you can even categorize your subscriptions!
Playlist RSS
It is also possible to follow not only a channel but a playlist of
videos. For that, you will instead use
https://www.youtube.com/feeds/videos.xml?playlist_id=
as your base URL
to which you will add the ID of the playlist you want to follow. For
instance, with Tom Scott’s playlist for Citation Needed Season 7, the
URL of the playlist is
https://www.youtube.com/playlist?list=PL96C35uN7xGI15-QbtUD-wJ5-G8oBI-tG
,
which means you need to keep the PL96C35uN7xGI15-QbtUD-wJ5-G8oBI-tG
and put it into the URL like so:
https://www.youtube.com/feeds/videos.xml?playlist_id=PL96C35uN7xGI15-QbtUD-wJ5-G8oBI-tG
Which RSS reader to go with?
If you know me, you’ll know I am extremely biaised towards Emacs, so
of course I’ll recommend Elfeed to any Emacs user (my relevant
configuration is here). I even wrote an advice around
elfeed-show-visit
to ensure YouTube videos are open with mpv instead
of my web browser.
If you’re not into Emacs, or not that into Emacs, you can also try
other alternatives such as NewsFlash, a very nice RSS reader written
in GTK for Linux –I may not always agree with DistroTube, but he made
a very nice video presenting this piece of software. (Remember,
right-click and then mpv "the url here"
!)
The News app for Nextcloud is also very neat, I recommend you using it.
You can also get your RSS feed in your terminal with Newsboat. Not really my cup of tea, but I can see why some people enjoy it.
Improving a bit the mpv tooling
You might have heard it, but youtube-dl hasn’t been doing great recently. The tool is becoming slow and it lacks quite a few features it could really benefit from. While it is important to acknowledge its historical importance, I think it is now time to move on, and its successor shall be yt-dlp. In my experience, this youtube-dl fork is much faster than youtube-dl itself on top of providing additional features such as SponsorBlock integration.
How do you replace youtube-dl with yt-dlp then? If you use ArchLinux
or one of its derivates (I hope not Manjaro though), you can simply
install yt-dlp-drop-in
from the AUR.
paru -S yt-dlp-drop-in
# or if you prefer yay
yay -S yt-dlp-drop-in
# or whichever AUR helper you prefer, as long as it is NOT yaourt
If you are not an ArchLinux user, check out this article, it will help you.