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2019-04-21 15:47:16 +02:00

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Raw Blame History

Une Grammaire du Mattér

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<<avantpropos>>Avant-propos

La redistribution ou vente de ce document sont strictement interdits. Ce document est protégé par la loi française sur le droit dauteur et appartient entièrement et totalement à son auteur. Ce document est un document disponible gratuitement au format web à ladresse https://langue.phundrak.fr/matter/ et au format PDF à ladresse https://langue.phundrak.fr/matter/matter.pdf. Si vous lavez obtenu depuis une autre source, gratuitement ou non, merci de men faire part en me contactant via mes réseaux sociaux ou par mail que vous trouverez sur mon site principal, https://phundrak.fr. Aucune personne, morale ou physique, nest à lheure actuelle autorisée à redistribuer ces documents. Si vous êtes intéressés par une redistribution de ce document, je vous invite à rentrer en contact avec moi afin que lon en discute.

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<<introduction>>Introduction

Le Mattér est une idéolangue (langue construite) humaine, inspirée par des langues nordiques, germaniques et latines. Elle bénéficie également de quelques inspirations des idéolangues elfiques de J.R.R. Tolkien, en particulier la phonétique du Sindarin. Brièvement, le Mattér est une langue principalement agglutinative à tendance majoritaire aux suffixes, avec comme exception les verbes qui ont une tendance principalement fusionnelle.

Cette langue est un projet à part de mon univers littéraire ; il ne sagit que dune langue jouet dont la seule utilité au-delà de mon propre plaisir sera dans le cadre de mes études dinformatique pour un projet de troisième année de licence en ingénierie des langues.

Le nom de la langue

Cette langue est appelée daprès le peuple parlant cette langue, le peuple Matté. Une fois le nom de ce peuple dérivé afin dobtenir un adjectif, on obtient donc mattér qui est donc le nom de cette langue.

Démographie

Le Mattér est parlé par un peuple imaginaire vivant sur une île imaginaire nommée Éïnlante (terre solitaire, Einlant en Mattér), peuplée vers le Xème siècle par un peuple parlant le vieux nordique, partis probablement de la péninsule scandinave par bateau. À linstar de lIslande, le peuple Matté sy étant installé est devenu isolé, permettant une évolution unique de leur langue.

Initialement, lÉïnlante nétait peuplé que de quelques dizaines de milliers de Mattés, cependant leur population connaît une croissance importante à partir du XXème siècle avec une industrialisation et modernisation du pays jusquà atteindre au début du XXIème siècle 300.000 habitants.

LÉïnlante est une île de taille similaire à sa sœur, lIslande, mais se situe plus au sud de cette dernière, au sud-est du Groënland et à louest de lÉcosse. Son centre se situe aux alentours des coordonnées 57N 33O. Ainsi, cette île bénéficie dun climat plus clément que lIslande et similaire à lÉcosse : un climat océanique tempéré mais froid, avec des vents fréquents. Cette île est également une île volcanique, née du rift du plancher atlantique.

Le peuple Matté est un peuple dont léconomie repose principalement sur la pêche et lagriculture. Au XVème siècle, le pays commence à souvrir avec lextérieur, et des voies de commerce sont ouvertes avec les principaux pays marchands de cette époque. Cest à cette époque que le Christianisme est importé en Éïnlante, puis un siècle plus tard lAnglicanisme par le Royaume-Uni, cependant ces deux religions ne réussiront jamais à véritablement simplanter, la religion nordique païenne restant largement dominante jusquau XIXème siècle où un déclin rapide des diverses religions aura lieu. De nos jours, la population dÉïnlante est à environ 88% athéiste, 5% païenne, 4% de sa population suit une des religions monothéistes (principalement le Christianisme et lAnglicanisme), 2% des religions diverses (Hindouisme, Chamanisme,…) et un surprenant pourcent en croissance se déclare bouddhiste.

Affiliation générique

Le Mattér est une langue Indo-européenne trouvant ses sources dans la famille des langues scandinaves (germaniques nordiques).

Système décriture

Du fait de son affiliation aux langues nordiques, le Mattér est une langue qui sest dabord gravée via lutilisation de runes, que ce soit sur des pierres ou sur du bois. Lalphabet latin ne sera introduit que plus tard, vers le XVème siècle, où il sera pendant longtemps utilisé en parallèle aux runes. Généralement, les runes sont gardées pour les monuments et les documents officiels ainsi que pour une utilisation religieuse, tandis que lalphabet latin se popularise parmi les marchands et tout échanges entre les Mattés et le monde extérieur. Ainsi, deux systèmes décriture coexistent. Lintroduction de limprimerie participa également à une chute de lutilisation quotidienne des runes, et seule une rapide intervention du gouvernement afin de créer des caractères dimprimerie runiques a permis de préserver une utilisation relativement courante du système décriture traditionnel. Lors de lavènement de linformatique, lutilisation des runes a drastiquement chuté parmi la population, lui préférant alors lalphabet latin. Avec lajout des runes à lUnicode 3.0, un effort considérable de la part du gouvernement sest effectué afin de restaurer lutilisation de celles-ci, mais en vingt ans la proportion dutilisation des runes na pas beaucoup remonté, bien que la chute fut stoppée grâce à cette intervention.

Plus dinformations seront données dans le chapitre dédié au système décriture Mattér (§/phundrak/langue-phundrak-com/src/commit/fa3841ab2806d1a7d2a7b410abe82badca7a33c0/matter/writing).

Situation sociolinguistique

Multilinguisme et contexte dutilisation

Le Mattér est une langue encore très vivante parmi les Mattés, qui est parlée activement par tous les locuteurs natifs. Concernant le multilinguisme, les Mattés ont commencé à apprendre des langues étrangères lors de leur ouverture au monde, apprenant principalement lAnglais, le Suédois et lEspagnol. Aujourdhui, la majorité des Mattés parlent avec un niveau B1 langlais, environ 30% parlent avec le même niveau le Suédois ou le Norvégien, et du fait de leur proximité avec le Groënland, environ 20% de la population parle également le Danois.

Viabilité

Mots demprunt

Dialectes

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Phonologie

<<phon-notes>>Notes sur la transcription du Mattér

Comme vous pourrez vous en rendre compte aux chapitres §/phundrak/langue-phundrak-com/src/commit/fa3841ab2806d1a7d2a7b410abe82badca7a33c0/matter/phon-consonnes et §/phundrak/langue-phundrak-com/src/commit/fa3841ab2806d1a7d2a7b410abe82badca7a33c0/matter/phon-voyelles, le Mattér dispose de deux transcriptions possibles qui seront les transcriptions principalement utilisées dans cet ouvrage, la transcription en IPA (International Phonetic Alphabet1]]) et le script latin natif du Mattér qui sera généralement plus simple et intuitif à lire, malgré un apprentissage sans doute nécessaire de certains caractères. Dans le cas du Mattér, les deux reflètent dans la large majorité des cas la prononciation de la langue, et cest pour cela que jutiliserai principalement lalphabet latin natif. Cependant il peut y avoir certains cas où la prononciation peut légèrement différer de lorthographe, comme dans les cas dallophonie (§/phundrak/langue-phundrak-com/src/commit/fa3841ab2806d1a7d2a7b410abe82badca7a33c0/matter/phon-allophonie) ou autres cas inhabituels, auquel cas jutiliserai la transcription phonétique afin de rendre claire la prononciation. Quand il sera question de transcription phonétique, il sera généralement question de phonétique générale, mais il se peut que certaines distinctions se fassent à un niveau plus fin où une transcription phonétique rapprochée sera nécessaire pour avoir la prononciation exacte, auquel cas je signalerai cette distinction entre phonétique générale et rapprochée.

La transcription phonétique sera donnée [entre crochets], tandis que des éléments en script natif du Mattér seront <entre chevrons>. La transcription phonétique sera la prononciation générale, et occasionnellement, quand indiqué la phonétique pourra également être une phonétique rapprochée, dénotant une plus grande précision phonétique, notamment dans le chapitre sur lallophonie (§/phundrak/langue-phundrak-com/src/commit/fa3841ab2806d1a7d2a7b410abe82badca7a33c0/matter/phon-allophonie) ci-dessous.

Il existe également le système décriture runique du Mattér, la méthode décriture originale de cette langue, mais ce système ne sera utilisé que dans son chapitre dédié (§/phundrak/langue-phundrak-com/src/commit/fa3841ab2806d1a7d2a7b410abe82badca7a33c0/matter/writing).

Inventaire phonétique

Linventaire phonétique est lune des signatures dune langue qui se remarque le plus rapidement. Il sagit de la collection des sons utilisés en Mattér, ceux que peuvent prononcer ses locuteurs et pouvant être utilisés dans un discourt lors de la production de mots et de phrases. Les phonèmes sont les unités sonores les plus petites constatables dans une langue.

On distingue généralement deux catégories de phonèmes : les voyelles, dont la production se fait sans obstruction du passage de lair dans la bouche, et les consonnes où un certain type dobstruction au passage de lair se réalise le plus souvent. Par exemple, le [y] (tel que le <u> de « lune » en Français) se prononce avec les lèvres arrondies, la bouche presque fermée et la langue relevée, alors que le [p] se caractérisera par larrêt puis le relâchement soudain de lair au niveau des deux lèvres sans faire vibrer les cordes vocales en même temps. Ils existent également les diphtongues qui sont considérées par certaines langues, comme par exemple lAnglais, qui considère une association de deux voyelles comme étant une voyelle unique. Tout cela sera expliqué plus en détails ci-dessous.

Comme mentionné en introduction (§/phundrak/langue-phundrak-com/src/commit/fa3841ab2806d1a7d2a7b410abe82badca7a33c0/matter/phon-allophonie), le choix de linventaire phonétique du Mattér sest basé sur linventaire phonétique de langues elfiques créées par Tolkien, notamment le Sindarin.

<<phon-consonnes>>Consonnes

Le Mattér est une langue disposant dun panel raisonnable de seize consonnes. Voici ci-dessous le tableau des consonnes du Mattér, en IPA et en latin (voir §/phundrak/langue-phundrak-com/src/commit/fa3841ab2806d1a7d2a7b410abe82badca7a33c0/matter/phon-notes).

nasal occlusif fricatif spirant battu spir.-latt.
bilabial m p b
labio-dental f v
alvéolaire n t d θ ð ɾ l
palatal ç j
labio-velaire w
vélaire k g
glottal h
/ < < < < < <
Consonnes du Mattér (IPA)
nasal occlusif fricatif spirant battu spir.-latt.
bilabial m p b
labio-dental f v
alvéolaire n t d þ ð r l
palatal ȝ i
labio-velaire ƿ
vélaire c ᵹ
glottal h
/ < < < < < <
Consonnes du Mattér (translittération)

On peut remarquer que la large majorité des consonnes se situe entre les points darticulation alvéolaire et bilabial, et toutes les consonnes occlusives ou fricatives disposent de leur contrepartie sourde ou voisée.

Voici ci-dessous une description individuelle de chaque consonne :

b
Il sagit du <b> standard dont disposent le Français dans « bonbon » [bɔ̃bɔ̃] ou lAnglais « believe » [bɪlɪv], une consonne bilabiale occlusive voisée [b].
c
Il sagit du <k> non aspiré que lon peut retrouver en Français comme « cas » [ka] ou dans certains cas en Anglais comme dans « skirt » [skɜːtʰ]. Il sagit donc de la consonne occlusive uvulaire sourde [k].
d
Il sagit de la consonne <d> standard que lon peut retrouver en Anglais dans « dice » [daɪs], où le <d> est prononcé en bloquant larrivée dair au niveau de la partie rugueuse du palais. Il est donc différent du <d> français qui est prononcé avec la langue rapprochée voire touchant les dents et qui est noté [d̪], comme dans « dance » [d̪ɑ̃s]. Le <d> du Mattér est donc bel et bien une consonne occlusive alvéolaire voisée [d].
f
Il sagit du <f> standard que lon retrouve bon nombre des langues telles que le Français [fʁɑ̃sɛ] ou lAnglais « fit » [fɪtʰ]. Il sagit donc dune consonne fricative labio-dentale sourde [f].
h
Il sagit de la même consonne que le [h] que lon retrouve en Anglais, tel que dans « high » [haɪ̯] ou en Allemand « Hass » [has]. Il sagit donc de la consonne friccative glottale sourde [h].
i
Le <i> représente la voyelle <i> prononcée comme une consonne, la rendant donc effectivement semi-consonne. On la retrouve en Français dans des mots tels que « yak » [jak] ou « yoyo » [jojo]. Il sagit donc dune consonne approximante rétroflexe voisée [j].
l
Ce <l> est le <l> que lon peut retrouver en Français dans « lire » [liʁ] et dans certains cas en Anglais dans « live » [lɪv]. Le <l> du Mattér est donc une consonne alvéolaire spirante-latérale voisée [l].
m
Il sagit du même <m> que le <m> standard en Français « mère » [mɛʁ] ou en Anglais « me » [miː]. Il sagit donc de la consonne nasale bilabiale voisée [m].
n
Il sagit du <n> standard que lon retrouve en Anglais comme dans « not » [nɔt]. Attention, cette consonne est alvéolaire et non dentale comme le <n> français de « nuit » [n̪ɥi]. Il sagit donc dune consonne nasale alvéolaire voisée [n].
p
Il sagit du <p> non aspiré que lon retrouve en Français tèl que dans « père » [pɛʁ] ou dans certains cas en Anglais comme dans « spoon » [spuːn]. Il sagit donc de la consonne occlusive bilabiale sourde [p].
r
Ce <r> peut être retrouvé en Espagnol « perro » [ˈpe̞ro̞], en Tchèque dans « chlor » [xlɔ̝ːr] ou encore en Anglais Écossais « curd » [kʌrd]. Il sagit dune consonne alvéolaire roulée voisée [r].
t
Ce <t> est la contrepartie voisée de <d> et peut se trouver en Danois « dåse » [tɔ̽ːsə], en Luxembourgeois « dënn » [tən] ou en Finnois avec « parta » [pɑrtɑ]. Attention, le <t> Français est dental, comme dans « tante » qui est prononcé [t̪ɑ̃t̪]. Ainsi, le <t> du Mattér est la consonne occlusive alvéolaire sourde [t].
v
Le <v> du Mattér peut être retrouvé dans des langues tels que le Français dans « valve » [valv], en Allemand « Wächter » [vɛçtɐ] ou en Macédonien « вода » [vɔda]. Il sagit donc dune consonne fricative bilabiale voisée [v].
ð
Cette consonne <ð> peut être trouvée dans des langues tels que lAnglais dans « this » [ðɪs], en Allemand Autrichien « leider » [laɛ̯ða] ou en Swahili dans « dhambi » [ðɑmbi]. Il sagit donc de la consonne fricative dentale voisée [ð].
þ
Il sagit de la contrepartie sourde de <ð> qui peut être trouvée en Anglais dans « thin » [θɪn], en Malaisien dans « Selasa » [θelaθa] ou en Espagnol Castillan « cazar » [käθär]. Il sagit de la consonne fricative dentale sourde [θ].
ƿ
Le <ƿ> est un équivalent du <w> est un son que lon peut retrouver dans certaines langues comme le Français dans « oui » [wi], en Anglais avec « weep » [wiːpʰ], ou en Irlandais « vóta » [ˈwoːt̪ˠə]. Il sagit de la consonne approximante labio-velaire voisée [w].
ȝ
Ce <ȝ> (ou <ch>) existe en Allemand dans des termes tels que « nicht » [nɪçt] ou en Anglais Britannique dans « hue » [çʉː]. Il sagit dune consonne fricative palatale sourde [ç].
Il sagit du <g> dur standard que lon retrouve dans bon nombre des langues telles que le Français dans « Gar » [ɡɑʁ] ou en Anglais dans « get » [ɡɛt]. Il sagit donc dune occlusive vélaire voisée [g].

Les consonnes nasales, occlusives ainsi que le [l] peuvent être doublées, alongeant ainsi leur prononciation. Ainsi, le <tt> de <Mattér> sera prononcé [tː], et <Mattér> sera prononcé ['mat:er].

<<phon-voyelles>>Voyelles

Le Mattér dispose de relativement peu de voyelles, uniquement six. Voici leur tableau :

/ >
antérieures milieu postérieures
fermées i / y u
mi-fermées e [ə]
mi-ouvertes ɛ ɔ
ouvertes a
Voyelles du Mattér (IPA)
/ >
antérieures postérieures
fermées i / y u
mi-fermées é
mi-ouvertes e o
ouvertes a
Voyelles du Mattér (translittération)

On peut constater que le Mattér est une langue disposant dune complexité modeste concernant ses cinq voyelles antérieures et dune simplicité apparente concernant ses deux voyelles postérieures. On notera également que le [ə] est noté entre crochets du fait de sa situation en Mattér en tant quallophone (voir le chapitre §/phundrak/langue-phundrak-com/src/commit/fa3841ab2806d1a7d2a7b410abe82badca7a33c0/matter/phon-allophonie) et jamais en tant que voyelle existant par elle-même. Cela implique également son absence du tableau de translittération.

Voici ci-dessous la description de chacune de ces voyelles :

a
Il sagit de la voyelle antérieure ouverte non-arrondie [a] que lon retrouve dans « patte » [pat] en Français.
e
Il sagit de la voyelle antérieure mi-ouverte non-arrondie [ɛ] que lon retrouve dans « bet » [bɛtʰ] en Anglais ou « fête » [fɛt̪] en Français.
é
Il sagit de la voyelle antérieure mi-fermée non-arrondie [e] que lon retrouve dans « blé » [ble] en Français.
i
On peut retrouver cette voyelle en Anglais comme dans « free » [fɹiː], « ív » [iːv] en Hongrois ou « vie » [vi] en Français. Il sagit de la voyelle antérieure fermée non-arrondie [i].
o
Il sagit de la voyelle postérieure mi-ouverte arrondie [ɔ] que lon peut retrouver dans « sort » [sɔʁ] en Français, « not » [nɔt] en Anglais australien et néo-zélandais, ou encore dans « voll » [fɔl] en Allemand standard.
u
On peut retrouver cette voyelle en Allemand standard dans « Fuß » [fuːs] ou en Français dans « tout » [t̪u]. Il sagit de la voyelle postérieure fermée arrondie [u].
y
On peut retrouver cette voyelle en Allemand standard dans « über » [yːbɐ], en Hongrois avec « tű » [t̪yː] ou tout simplement en Français dans « lune » [lyn]. Il sagit de la voyelle antérieure fermée arrondie [y].
[ə]
Cette voyelle se prononce de façon relativement similaire à « le » [lə] en français, dans le suffixe « -lijk » [lək] en Néerlandais, ou encore dans « pare » [paɾə] en Catalan. Il sagit du schwa.

<<phon-diphtongues>>Diphtonges

Les diphtongues sont des associations de voyelles considérées dans une langue comme étant une voyelle unique, avec la première unité portant la longueur de la voyelle, la seconde nétant prononcée quen relâchant la voyelle. Ainsi, en Anglais, les diphtongues sont assez communes comme avec le terme « je », « I » prononcé [aɪ]. Voici la liste des diphtongues existant en Mattér :

#+CAPTION:Diphtongues du Mattér

[ei] [ai]
[ea] [æ]
[eu] [au]
[ou]

Toutes ces combinaisons sont, comme décrit ci-dessus, monosyllabiques et sont considérées comme telles par les locuteurs de cette langue. Leur translittération est simple (il suffit de faire de même que sil sagissait de voyelles isolées) à lexception du [ei] qui est écrit <ei> et non <éi>. Ces diphtongues se produisent naturellement lors de la juxtaposition des deux voyelles les formant, et elles peuvent déjà être présentes dans une racine de mot. Ainsi, si une déclinaison ajoute un <a> après un <e>, la diphtongue <ea> se produira naturellement, comme pour la forme nominative de <teren> (tour) qui devient <tereant> dans sa forme accusative.

<<phon-allophonie>>Allophonie

Bien quétant rares, le Mattér a quelques règles à appliquer concernant lallophonie.

  • Si deux voyelles pouvant former une diphtongue se suivent, alors la diphtonge se produira. Exemple : Le <ea> de <tereant> est une diphtongue malgré que le <-ant> ne soit quune clitique accolée à <tere> et non partie intégrante de la racine du mot.
  • Sil est suivi dune voyelle dans le même mot, le [i] se transforme en la semi-consonne [j]. Exemple : <friant> (libre-ACC) [frjant]
  • Le [i] peut également se prononcer [ɪ] dans certains cas, comme dans les diphtongues, devant un [ç], [j], [w] ou [l], selon le locuteur. Exemple : <neiȝ> [nɛɪç]
  • Le [a] non accentué et placé dans une syllabe nétant pas la dernière dun mot (sauf si cette dernière se fini par une consonne nasale) se prononcera comme un schwa lors de lutilisation dun niveau de langage nétant pas soutenu. Exemple : <fician> [ˈficjən], <ᵹilðaryt> [ˈɡilðəryt]
  • Si un [ɛ] suit un [e] ou vice-versa, alors la première voyelle sera silencieuse et la seconde sera géminée. Exemple : <tereém> se prononce [tɛreːm]
  • Le [l] se transforme en « <l> sombre » [ɫ] en fin de syllabe, en particulier avant une pause ou un silence. Exemple : <mæl> [maeɫ]
  • Le [l] géminé [lː] se prononce [ɫː] dans toutes ses occurrences.
  • Le [h] se platalise en [ç] sil est suivi par un [j], un [e] ou un [i]. Exemple : <hét> [çet]
  • Si le [h] se trouve entre deux voyelles, il se voisera en un [ɦ].
  • Le [r] se prononcera [ɾ] sil se situe entre deux voyelles ou [w] et [j].

<<phon-phonotaxes>>Phonotaxes

Les phonotaxes sont des règles importantes car elle permettent de déterminer quelles sont les associations de sons possibles dans une langue. Cest ce genre de règles qui permettent de savoir que des mots tels que <iȝkƿufrƿt> ou <nkƿei> ne sont pas possibles tandis que des mots tels que <éliond> ou <yndeþt> le sont. Nous avons déjà déterminé dans la partie dédiée aux diphtongues (§/phundrak/langue-phundrak-com/src/commit/fa3841ab2806d1a7d2a7b410abe82badca7a33c0/matter/phon-diphtongues) et les voyelles pouvant se succéder afin de créer une diphtongue. En revanche, si deux voyelles se suivent sans entrer dans les règles des diphtongues, elles seront considérées comme étant bi-syllabiques, cest à dire que chacune sera considérée comme une syllabe à part.

Concernant les consonnes, différentes règles sappliquent selon la situation dans la syllabe.

<<phon-attaque>>Attaque

Lattaque est la première partie de la syllabe, les premières consonnes la composant. Elle peut comporter daucune consonne à deux consonnes ne contenant pas de semi-voyelle, trois avec une semi-voyelle comme consonne finale.

  • Le [j] ne peut être suivi par un [i].
  • Le [w] ne peut être suivi par une voyelle postérieure.
  • Les fricatives et occlusives peuvent être suivies par un [r] ou un [l], ou par une semi-voyelle.
  • Les fricatives peuvent être suivies par une occlusive, par un [r] ou un [l].
  • Le [ç] ne peut être suivi par une occlusive voisée.
  • Le [h] ne peut être suivi que par un [j] ou un [w] et ne peut pas suivre une autre consonne.

Coda

Le coda (la seconde partie consonnantique de la syllabe la terminant) est composée daucune à deux consonnes.

  • Les semi-consonnes [j] et [w] ne peuvent se situer dans le coda.
  • Les consonnes [r] et [l] peuvent être suivies par une consonne nasale, occlusive ou fricative.
  • Les fricatives sourdes ne peuvent être suivies que par des occlusives sourdes.
  • Les fricatives voisées ne peuvent être suivies que par des occlusives voisées ou par des nasales.
  • Les nasales peuvent êtres suivies par une occlusive ou une fricative.
  • Les occlusives sourdes peuvent être suivies par un [θ].
  • Les occlusives voisées peuvent être suivies par un [ð].
  • Le [h] ne peut pas se situer dans le coda.

Inter-syllabe

Les consonnes inter-syllabes, situées entre deux voyelles, sont soumises elles aussi à des règles qui leur sont propres.

  • Toutes les règles de lattaque (§/phundrak/langue-phundrak-com/src/commit/fa3841ab2806d1a7d2a7b410abe82badca7a33c0/matter/phon-attaque) sont applicables.
  • Les consonnes occlusives peuvent être suivies par une fricative, par un [r] ou un [l].
  • Les consonnes bilabiales peuvent être suivies par des occlusives voisées.
  • Le [h], tel que dans lattaque, ne peut sassocier quavec le [j] ou le [w] qui le suivent.
  • Les consonnes longues (géminées) ne peuvent se produire quentre deux syllabes et ne peuvent sassocier à dautres consonnes.

<<phon-accentuation>>Accentuation

Le Mattér est une langue dont laccentuation est assez simple à suivre étant donné quelle se produit sur la syllabe initiale de tout mot constitué de deux syllabes ou plus : laccent principal porte sur la première syllabe. Pour les mots de trois syllabes, un accent secondaire, moins important que le premier, portera sur la troisième syllabe, et pour les mots de quatre syllabes ou plus il portera sur lavant-dernière syllabe. Exceptionnellement, si le locuteur veut mettre une emphase sur un certain terme, une modification supra-segmentale de laccentuation habituelle seffectuera : laccentuation portera sur la seconde syllabe, voire la troisième dans des cas plus rare et dont lemphase est presque caricaturée. Cela déplacera également laccent secondaire sur la première syllabe si le mot contient au moins trois syllabes.

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<<writing>>Système décriture

Le système natif décriture Mattér est lalphabet runique. Voici la correspondance entre chacun des phonèmes du Mattér et des runes utilisées nativement dans leur ordre alphabétique natif : #+CAPTION:Runes du Mattér

/ < <
script latin rune nom
f

feioð
u

ulv
þ

þær
o

orn
r

rinna
c

calfér

gelty
ƿ

wyrm
h

héþir
ȝ

ȝuðar
n

néf
i

iéral
j (uniquement en runes)

iara
p

pyl
ð

ðenᵹil
v

vér
t

tið
b

bér
e

eldyr
m

mény
l

logar
d

dur
é

éþƿér
a

areð
y

ylᵹar
æ

ævy
ea

ealant
séparateur de mots

þtikyl
marquer de pauses

ȝild
séparateur de phrases

ru

Exceptionnellement, et contrairement aux autres, les diphtongues <ae> et <ea> disposent de leur propre morphème, respectivement <ealant> et <ȝild>. Cet alphabet est généralement utilisé horizontalement de gauche à droite et de haut en bas, mais il arrive occasionnellement que ces runes soient écrites verticalement lors de gravures, de haut en bas et de droite à gauche.

Voici un texte dexemple transcrit en alphabet latin ainsi quécrit en runes :

<0A>r (runes) :

Le Mattér peut également être écrit avec les caractères latins standard, comme fait dans quasiment tout ce document, cependant en dépendant beaucoup moins de caractères pouvant paraître « exotiques », pouvant être plus simples daccès aux personnes utilisant une disposition de clavier nétant pas pensée afin décrire du Mattér : #+CAPTION:Caractères latins du Mattér

/ <
caractère natif caractère alternatif
þ /

s
ᵹ /

g
ƿ /

w
ȝ /

ch
i /

j
ð /

z
æ /

ae

De ce fait, des mots tels que <bryð> et <þpiȝ> peuvent sécrire <bryz> ou <spich> respectivement.

Ainsi, trois façons décrire le Mattér sont possible : lalphabet runique, natif à la langue, lalphabet latin adapté au Mattér, et enfin la transcription alternative qui nest utilisée que dans ce document et par des personnes nayant pas aisément accès aux caractères spéciaux du Mattér. Quelques exemples de ces différents systèmes décriture : #+CAPTION:Exemples décritures native du Mattér

/ < <
latin natif runique alternatif
bryð

bryz
þpiȝ

spich
iea

jea
mænd

maend
neþty

nesty
ƿaȝen

wachen
ȝciaᵹ

chcjag

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Topologie morphologique

{{{newpage}}}

Classes de mots

Noms

Types de noms

Pronoms

Verbes

Infinitif

Nominalisation

Adjectifs

Adverbes

{{{newpage}}}

Ordre des constituants basiques

Clauses principales

Phrase prépositionnelles

Phrases nominales

Modificateurs

Constructions génitives

Clauses relatives

Phrases verbales

Comparatifs

Résumé

{{{newpage}}}

Prédicats nominaux

{{{newpage}}}

Phrases existentielles, locationnelles et possessives

{{{newpage}}}

Expression des relations grammaticales

Déclinaison Noms

Déclinaison — Pronoms

Accord des verbes

Accord des adjectifs

{{{newpage}}}

Temps, aspects et modes

Temps

Aspect

Modaux auxiliaires

Causatif

Causatif lexical

Causatif analytique

Passif

Réflexif

Réciproque

Questions

Question absolue (oui/non)

Question relative

Impératif

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Négation

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Combination de clauses

Clauses relatives

Verbes en série

Clauses de complément

Compléments de stems basiques

Compléments <tél> et <þiv>

Clauses adverbiales

Coordination

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Structures marquées pragmatiquement

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Glossaire

mot en Mattér
[phonétique] (élément de langage) Définition(s)

Abréviations :

  • adj : adjectif
  • adv : adverbe
  • conj : conjonction
  • ind : indénombrable
  • inter : interrogatif
  • n : nom
  • pau : paucal
  • pl : pluriel
  • pron : pronom
  • sg : singulier
  • vi : verbe intransitif
  • vt : verbe transitif
  • on : onomatopée

Actions physiques

Amour

Animaux

bern
[bɛrn] (n) ours
calfér
[ˈcalfer] (n) veaus
cat
[kat] (n) chat
dur
[dur] (n) cerf, biche
fician
[ˈfikjan] (n) poisson
gelty
[ˈɡɛlty] (n) sanglier (sauvage)
hynd
[hynd] (n) chien
héþir
[ˈheθir] (n) faucon
o fician
ˈfikjan] (vt) pêcher
o ᵹyien
ɡyjɛn] (vi) aboyer (animaux, chiens)
orn
[ɔrn] (n) aigle
ulv
[ulv] (n) loup
wyrm
[wyrm] (n) wyrm, dragon serpent (animal fantastique)
ylᵹar
[ˈylɡar] (n) louve
éþƿér
[ˈeθwer] (n) brebis
ȝuðar
[ˈçuðar] (n) mouton

Art

ƿen
[wɛn] beau, joli

Écriture

boccé
[ˈbɔkːe] (n) livre
breif
[brɛɪf] (n) lettre, missive
o rittan
ˈritːa] (vt) écrire, graver des runes
o ᵹéren
ˈɡerɛn] (vt) écrire, tracer des runes ou lettres latines sur une surface plane (parchemin, papier,…)
ryn
[ryn] (n) rune, lettre alphabétique

Astronomie

mény
[ˈmeny] (n) lune

Bâtiments

o flytten
[ɔ flytːɛn] (vi) déménager
ᵹæt
[ɡaset] (n) rue, allée

La ville

urby
[ˈurby] (n) ville

Les types de bâtiments

bér
[ber] (n) maison (lieu de vie, chez soi, en. « home »)
hyþ
[hyθ] (n) maison (bâtiment, en. « house »)
tere
[ˈtɛrɛ] (n) tour, haut monument

Commerce

o þælle
ˈsaelːɛ] (vt) vendre, donner à quelquun

Conflits

fri
[fri] (adj) libre, indépendant

Conteneurs

Corps

néf
[nef] (n) nez

Couleurs

ræð
[raeð] (adj) rouge

Dimensions

Taille

meccil
[mekːil] (adj) grand, imposant, puissant, fort
þmoð
[θmɔð] (adj) petit, étroit
þtor
[θtɔr] (adj) gros, grand, de grande taille, large

Quantifieurs

mænd
[maend] (adj) beaucoup
vend
[vend] (adj) peu, un peu

Direction

Eau

Effort

Éléments

eldyr
[ˈɛldyr] (n) feu, passion

Émotions

eldyr
[ˈɛldyr] (n) feu, passion
lycce
[ˈlykːɛ] (adj) joyeux, content
o ƿilia
ˈwilja] (vt) vouloir, avoir envie de
ƿille
[ˈwilːɛ] (n) souhait, désir

Évaluation

Événements

ru
[ru] (n) pause, repos (long), vacances
ȝild
[çild] (n) pause, repos (temporaire), jour férié

Existence

o verde
ˈvɛrdɛ] (vt) devenir, se transformer en, changer en, se produire. Est notamment utilisé pour le verbe « naitre », <o verbe fyttant> [o ˈvɛrdɛ ˈfytːant].

Parenté

feioð
[ˈfɛjɔð] (n) femme
meþ
[mɛθ] (n) homme, personne
yld
[yld] (n) être humain, Homme, humanité, le monde entier

Famille

bruðyr
[ˈbruðyr] (n) frère
dottyr
[ˈdɔtːyr] (n) fille
faðér
[ˈfaðer] (n) père
fobror
[ˈfɔbrɔr] (n) oncle paternel
foþtyr
[ˈfɔθtyr] (n) tante paternelle
maðér
[ˈmaðer] (n) mère
maþtyr
[ˈmaθtyr] (n) tante maternelle
mæbror
[ˈmaebrɔr] (n) oncle maternel
þon
[θɔn] (n) fils
þyþter
[ˈθyθtɛr] (n) sœur

Forme

þtikyl
[ˈθtikyl] (n) point

Gouvernement

cynᵹ
[kynɡ] (n) roi
cynᵹyt
[ˈkynɡyt] (n) royaume
faðcynᵹ
[ˈfaðkynɡ] (n) père-roi, souverain de la patrie
faðcynᵹyt
[ˈfaðˌkynɡyt] (n) royaume, père patrie
iéral
[ˈjeral] jarl, seigneur
ðenᵹil
[ˈðɛnɡil] (n) noble

Grammaire

méllém
[melːem] (adv) entre (deux personnes)
neiȝ
[nɛiç] (adv) aucun
þém
[θem] (inter) quand, à quel moment

Conjonctions

ar
[ar] (conj) et
men
[mɛn] (conj) mais
némmé
[nemːe] (conj) excepté, à moins que
oᵹ
[ɔɡ] (coni) et, cependant, toujours est-il que
æn
[æn] (coni) et, mais
ér
[er] (conj) quand (pas interrogatif)
ðea
[ðea] (coni) mais, introduit une queþtion

Prépoþitionþ

tél
[tel] (prep) pour, afin
þiv
[θiv] (prep) pour la raison de, du fait de.

Guerre

iara
[ˈjara] (n) bataille
lætte
[ˈlætːɛ] (vi) perdre, se rendre, abandonner

Légal

retty
[ˈrɛtːy] (n) droit (civil, légal, moral,…)

Lieux

Lumière

Mental

frihyt
[ˈfrihyt] (n) liberté
léc
[lek] (adj) égal, similaire, pareil
þoc
[θɔk] (n) pensée, raison

Mesures

Métaux

Mouvements

canal
[ˈkanal] (n) canal, voie navigable, conduit, salon de communication
o commén
[ɔ kɔmːen] (vi) venir, arriver
o lieᵹᵹa
ˈlieɡːa] (vi) aller à travers champs, sans suivre de chemin, errer
o rinna
ˈrinːa] (vi) courir, couler (eau, liquide)
o ᵹa
ɡa] (vi) aller
þcort
[θkɔrt] (adi) rapide

Nature

ealant
[ˈealant] (n) île
lant
[lant] (n) terre
logar
[ˈɡar] (n) mer, eau de mer, eaux maritimes
pyl
[pyl] (n) bois, petite forêt
velt
[vɛlt] (n) monde, la Terre
þær
[θaer] (n) mer

Nombres

al
[al] (adi) tout, tous
norm
[nɔrm] (n) nombre, numéro (ordinal)

Nombres cardinaux

Comme présenté dans le chapitre sur les nombres (§/phundrak/langue-phundrak-com/src/commit/fa3841ab2806d1a7d2a7b410abe82badca7a33c0/matter/*Nombres), voici ci-dessous les nombres cardinaux du Mattér. Leur utilisation est détaillée dans le chapitre mentionné ci-dessus.

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nombre terme phonétique
0 nyn [nyn]
1 æn [aɛn]
2 tƿéa [twea]
3 ðe [ðɛ]
4 fro [frɔ]
5 ðeif [dɛif]
6 ȝcæc [çkaek]
7 þean [θean]
8 aȝt [açt]
9 onnén [ˈonːen]
10 dran [dran]
20 tieᵹ [tjɛɡ]
30 ðiea [ðjɛa]
40 frie [frjɛ]
50 ðeiᵹ [ðɛiɡ]
60 ȝciaᵹ [çkjaɡ]
70 þieᵹ [θjɛɡ]
80 aȝteiᵹ [ˈaçtɛiɡ]
90 onneᵹ [ˈonːɛɡ]
100 anrad [ˈanrad]
1000 tanþen [ˈtanθɛn]
1 0000 deten [ˈdɛtɛn]
1 0000 0000 mollen [ˈmɔlːɛn]
1 0000 0000 0000 vrelien [ˈvrɛljɛn]

Nourriture

o etan
[ɔ ɛtan] (vt) manger
o þpiȝ
[ɔ θpiç] (vt) (vulgaire) manger, bouffer

Outils

ƿaȝen
[ˈwaçɛn] (n) voiture

Parole

nam
[nam] (n) nom
o þeᵹ
[ɔ þɛɡ] (vt) dire

Péchés

Physique

éccȝi
[ˈekːçi] (on) éternuement

Possession

o tynne
ˈtynːɛ] (vt) perdre quelque chose
þette
[ˈsɛtːɛ] (vt) doter, équiper

Religion

Fréyia
[ˈfreˌyja] (n) Freyja
Fréyr
[ˈfreyr] (n) Freyr
Odin
[ˈɔdin] (n) Odin
Valalla
[ˈvaˌlalːa] (n) Valhalla
bæn
[baen] (n) prière, demande, requête (sens religieux)
Þor
[θɔr] (n) Thor
ᵹuð
[ɡuð] (n) dieu païen
ᵹuþ
[ɡuθ] (n) Dieu (monothéisme)

Savoir

o cyn
[o kyn] (vt) savoir
o vitté
[o ˈvitːe] (vt) savoir, connaître, être conscient de.
o þiea
[o sjea] (vt) connaître, savoir superficiellement.

En Mattér, une différentiation est faite entre le fait de savoir ou connaître quelque chose superficiellement <o þiea>, avoir une connaissance plus approfondie du sujet <o cyn> ou bien avoir une véritable maîtrise de la connaissance sur le sujet <o vitté>. Par exemple, une personne connaissant de nom une langue dira <an tynᵹant þieæ> (« jai connaissance de cette langue », sous-entendu quil sait de quoi il sagit, que ça existe, mais sans plus), une personne apprenant mais ne maîtrisant pas la langue dira <an tynᵹant cyne> (« je connais cette langue », sous-entendu suffisamment pour pouvoir un peu sexprimer avec sans pour autant la maîtriser), et une personne parlant couramment cette langue dira <an tynᵹant vittée> (« je connais bien cette langue », impliquant une connaissance profonde du sujet).

Sensations

bevit
[ˈbɛvit] (adj) conscient
bevityt
[ˈbɛˌvityt] (n) conscience
lita
[ˈlita] (vt) regarder, observer

Sexe

Société

areð
[ˈarɛð] (n) courage
heillen
[ˈhɛilːɛn] (vt) glorifier, rendre gloire à. <heillen> ne prend aucun argument accusatif, ce dernier étant remplacé par un argument datif. Ainsi, « je rend gloire à Odin » se traduit <Odiniþ heille>.
ᵹilðar
[ˈɡilðar] (n) valeur, mérite
ᵹilðaryt
[ˈɡilˌðaryt] (n) dignité, valeur (concept), mérite (concept)

Relations sociales

félag
[ˈfelaɡ] (n) ami, compagnon, partenaire, camarade
ie
[jɛ] (adv, inform.) ouais
iea
[jea] (adv) oui
ne
[nɛ] (adv, inform.) nan
nea
[nea] (adv) non

Substances

Temps

altið
[altið] (adv) tout le temps
dæᵹ
[daeɡ] (n) jour
menyþ
[ˈmɛnyθ] (n) mois
morᵹ
[mɔrɡ] (adv) demain
neþty
[ˈnɛθty] (adj) prochain, suivant
nu
[nu] (adv) maintenant, tout de suite
o tebyr
[ɔ 'tɛbyr] (vt) passer (du temps)
tið
[tið] (n) temps
voc
[vɔk] (n) semaine
þcyrm
[θkyrm] (n) crépuscule, moment du coucher de soleil
ᵹalm
[ɡalm] (adj) vieux, ancien
ᵹyrneᵹ
[ˈɡyrnɛɡ] (n) moment du lever de soleil, matin
ᵹærn
[ɡaern] (n) année

Saisons

vér
[ver] (n) printemps

Travail

Végétaux

Fruits

eppel
[ˈɛpːɛl] (n) pomme

Vêtements

Vie et santé

bryð
[bryð] (n) naissance
bryðdeᵹ
[ˈbryðdɛɡ] (n) jour de naissance, anniversaire (<bryð> + <deg>)
ein
[ɛin] (adj) isolé, solitaire
mein
[mɛin] (n) douleur
meinƿaȝ
[mɛinwaç] (n) ambulance (<mein> + <ƿaȝen>)
o bƿén
[ɔ bwen] (vi) vivre, habiter
ævy
[ˈaevy] (n) vie
ᵹemmel
[ɡɛmːɛl] (adj) vieux, âgé. <ᵹemmel> peut être utilisé pour désigner un âge. Par exemple, « jai vingt ans » peut sexprimer <ðe tƿeᵹ ᵹærneþ ᵹemmel be> (litt. « je suis vieux de vingt-trois ans »), <ᵹemmel> étant au nominatif il se réfère donc forcément au sujet du verbe, ici la première personne du singulier.

À trier

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Annexes