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Raw Blame History

Une Grammaire du Mattér

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Avant-propos

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Introduction

Le Mattér est une langue construite humaine, inspirée phonétiquement et grammaticalement des langues latines et du Latin plus particulièrement, bien que gardant ses distances avec ce dernier. Elle bénéficie également de quelques inspirations germaniques et des langues elfiques de Tolkien concernant leur phonétique.

Cette langue est un projet à part de mon univers littéraire et fut créé dans le cadre de mes études, pour mon cours dingénierie des langues, enseigné par Ana Pappa, en troisième année de licence, à lUniversité Paris 8. Je ne sais pas encore si jen ferai autre chose que dune langue-jouet.

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Description du lexique

Le lexique du Mattér sera largement inspiré par des racines nordiques (Suédois, Norvégien, Danois), germaniques (Allemand principalement) et du Vieil Anglais, ainsi quoccasionellement du Latin.

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Phonologie

Notes sur la romanisation du Mattér

Comme vous avez pu vous en rendre compte aux chapitres §/phundrak/langue-phundrak-com/src/commit/efe3a2ce14b91c18c852a680c850991bcef76f7b/matter/*Consonnes et §/phundrak/langue-phundrak-com/src/commit/efe3a2ce14b91c18c852a680c850991bcef76f7b/matter/*Voyelles, le Mattér dispose de deux orthographes possibles, la transcription phonétique en IPA (International Phonetic Alphabet), soit une translittération qui sera généralement plus simple et intuitive à lire. Dans le cas du Mattér, les deux reflètent dans la large majorité des cas la prononciation de la langue, et cest pour cela que jutiliserai principalement la translittération. Cependant il peut y avoir certains cas où la prononciation peut légèrement différer de lorthographe, comme dans les cas dallophonie (§/phundrak/langue-phundrak-com/src/commit/efe3a2ce14b91c18c852a680c850991bcef76f7b/matter/*Allophonie) ou autres cas inhabituels, auquel cas jutiliserai la transcription phonétique afin de rendre claire la prononciation. Quand il sera question de transcription phonétique, il sera généralement question de phonétique générale, mais il se peut que certaines distinctions se fassent à un niveau plus fin où une transcription phonétique rapprochée sera nécessaire pour avoir la prononciation exacte.

La transcription phonétique générale sera /entre barres obliques/, la transcription phonétique rapprochée sera [entre crochets] tandis que des éléments translittérés du Mattér seront <entre chevrons>.

Inventaire phonétique

Comme mentionné en introduction (§/phundrak/langue-phundrak-com/src/commit/efe3a2ce14b91c18c852a680c850991bcef76f7b/matter/*Introduction), le Mattér est une langue dont la phonologie est inspirée de langues latines, en particulier le Latin lui-même, et les langues elfiques de Tolkien.

Consonnes

Le Mattér est une langue disposant dun panel raisonnable de seize consonnes. Voici ci-dessous le tableau des consonnes du Mattér, en IPA et translittéré (voir le chapitre §/phundrak/langue-phundrak-com/src/commit/efe3a2ce14b91c18c852a680c850991bcef76f7b/matter/%2ANotes%20sur%20la%20romanisation%20du%20Matt%C3%A9r concernant la translittération).

nasal occlusif fricatif spirant battu spir.-latt.
bilabial m p b
labio-dental f v
alvéolaire n t d θ ð r l
palatal ç j
labio-velaire w
vélaire k g
glottal h
/ < < < < < <
Consonnes du Mattér (IPA)
nasal occlusif fricatif spirant battu spir.-latt.
bilabial m p b
labio-dental f v
alvéolaire n t d th dh r l
palatal ch j
labio-velaire w
vélaire c g
glottal h
/ < < < < < <
Consonnes du Mattér (translittération)

On peut remarquer que la large majorité des consonnes se situe entre les points darticulation alvéolaire et bilabial, et toutes les consonnes occlusives ou fricatives disposent de leur contrepartie sourde ou voisée.

Voici ci-dessous une description individuelle de chaque consonne :

b
Il sagit du <b> standard dont disposent le Français dans « bonbon » [bɔ̃bɔ̃] ou lAnglais « believe » [bɪlɪv], une consonne bilabiale occlusive voisée [b].
c
Il sagit du <k> non aspiré que lon peut retrouver en Français comme « cas » [ka] ou dans certains cas en Anglais comme dans « skirt » [skɜːtʰ]. Il sagit donc de la consonne occlusive uvulaire sourde [k].
ch
Ce <ch> existe en Allemand dans des termes tels que « nicht » [nɪçt] ou en Anglais Britannique dans « hue » [çʉː]. Il sagit dune consonne fricative palatale sourde [ç].
d
Il sagit de la consonne <d> standard que lon peut retrouver en Anglais dans « dice » [daɪs], où le <d> est prononcé en bloquant larrivée dair au niveau de la partie rugueuse du palais. Il est donc différent du <d> français qui est prononcé avec la langue rapprochée voire touchant les dents et qui est noté [d̪], comme dans « dance » [d̪ɑ̃s]. Le <d> du Hjelp est donc bel et bien une consonne occlusive alvéolaire voisée [d].
f
Il sagit du <f> standard que lon retrouve bon nombre des langues telles que le Français [fʁɑ̃sɛ] ou lAnglais « fit » [fɪtʰ]. Il sagit donc dune consonne fricative labio-dentale sourde [f].
g
Il sagit du <g> dur standard que lon retrouve dans bon nombre des langues telles que le Français dans « Gar » [ɡɑʁ] ou en Anglais dans « get » [ɡɛt]. Il sagit donc dune occlusive vélaire voisée [g].
h
Il sagit de la même consonne que le [h] que lon retrouve en Anglais, tel que dans « high » [haɪ̯] ou en Allemand « Hass » [has]. Il sagit donc de la consonne friccative glottale sourde [h].
j
Le <j> représente la voyelle <i> prononcée comme une consonne, la rendant donc effectivement semi-consonne. On la retrouve en Français dans des mots tels que « yak » [jak] ou « yoyo » [jojo]. Il sagit donc dune consonne approximante rétroflexe voisée [j].
l
Ce <l> est le <l> que lon peut retrouver en Français dans « lire » [liʁ] et dans certains cas en Anglais dans « live » [lɪv]. Le <l> du Hjelp est donc une consonne alvéolaire spirante-latérale voisée [l].
m
Il sagit du même <m> que le <m> standard en Français « mère » [mɛʁ] ou en Anglais « me » [miː]. Il sagit donc de la consonne nasale bilabiale voisée [m].
n
Il sagit du <n> standard que lon retrouve en Anglais comme dans « not » [nɔt]. Attention, cette consonne est alvéolaire et non dentale comme le <n> français de « nuit » [n̪ɥi]. Il sagit donc dune consonne nasale alvéolaire voisée [n].
p
Il sagit du <p> non aspiré que lon retrouve en Français tèl que dans « père » [pɛʁ] ou dans certains cas en Anglais comme dans « spoon » [spuːn]. Il sagit donc de la consonne occlusive bilabiale sourde [p].
r
Ce <r> peut être retrouvé en Scots « bricht » [brɪçt], en Espagnol « perro » [pe̞ro̞] ou encore en Portugais avec « ratu » [rato]. Il sagit dune consonne alvéolaire roulée voisée [r].
t
Ce <t> est la contrepartie voisée de <d> et peut se trouver en Dannois « dåse » [tɔ̽ːsə], en Luxembourgeois « dënn » [tən] ou en Finnois avec « parta » [pɑrtɑ]. Attention, le <t> Français est dental, comme dans « tante » qui est prononcé [t̪ɑ̃t̪]. Ainsi, le <t> du Hjelp est la consonne occlusive alvéolaire sourde [t].
v
Le <v> du Hjelp peut être retrouvé dans des langues tels que le Français dans « valve » [valv], en Allemand « Wächter » [vɛçtɐ] ou en Macédonien « вода » [vɔda]. Il sagit donc dune consonne fricative bilabiale voisée [v].
w
Le <w> est un son que lon peut retrouver dans certaines langues comme le Français dans « oui » [wi], en Anglais avec « weep » [wiːpʰ], ou en Irlandais « vóta » [ˈwoːt̪ˠə]. Il sagit de la consonne approximante labio-velaire voisée [w].
dh
Cette consonne <th> peut être trouvée dans des langues tels que lAnglais dans « this » [ðɪs], en Allemand Autrichien « leider » [laɛ̯ða] ou en Swahili dans « dhambi » [ðɑmbi]. Il sagit donc de la consonne fricative dentale voisée [ð].
th
Il sagit de la contrepartie sourde de <dh> qui peut être trouvée en Anglais dans « thin » [θɪn], en Malaisien dans « Selasa » [θelaθa] ou en Espagnol Castillan « cazar » [käθär]. Il sagit de la consonne fricative dentale sourde [θ].

Les consonnes nasales, occlusives ainsi que le /l/ peuvent être doublées, alongeant ainsi leur prononciation. Ainsi, le <tt> de <Mattér> sera prononcé /tː/, et <Mattér> sera prononcé /'mat:er/.

Voyelles

Le Mattér dispose de relativement peu de voyelles, uniquement six. Voici leur tableau :

/ >
antérieures postérieures
fermées i / y u
mi-fermées e o
mi-ouvertes ɛ
ouvertes a
Voyelles du Mattér (IPA)
/ >
antérieures postérieures
fermées i / y u
mi-fermées é o
mi-ouvertes e
ouvertes a
Voyelles du Mattér (translittération)

Les voyelles du Mattér montrent une plus grande complexité parmi les voyelles antérieures et les voyelles fermées.

Voici ci-dessous la description de chacune de ces voyelles :

a
Il sagit de la voyelle antérieure ouverte non-arrondie [a] que lon retrouve dans « patte » [pat] en Français.
e
Il sagit de la voyelle antérieure mi-ouverte non-arrondie [ɛ] que lon retrouve dans « bet » [bɛtʰ] en Anglais ou « fête » [fɛt̪] en Français.
é
Il sagit de la voyelle antérieure mi-fermée non-arrondie [e] que lon retrouve dans « blé » [ble] en Français.
i
On peut retrouver cette voyelle en Anglais comme dans « free » [fɹiː], « ív » [iːv] en Hongrois ou « vie » [vi] en Français. Il sagit de la voyelle antérieure fermée non-arrondie [i].
o
Il sagit de la voyelle postérieure mi-fermée longue arrondie [o] que lon peut retrouver dans « hôtel » [o.tɛl].
u
On peut retrouver cette voyelle en Allemand standard dans « Fuß » [fuːs] ou en Français dans « tout » [t̪u]. Il sagit de la voyelle postérieure fermée arrondie [u].
y
On peut retrouver cette voyelle en Allemand standard dans « über » [yːbɐ], en Hongrois avec « tű » [t̪yː] ou tout simplement en Français dans « lune » [lyn]. Il sagit de la voyelle antérieure fermée arrondie [y].

Diphtonges

Les diphtongues sont des associations de voyelles considérées dans une langue comme étant une voyelle unique, avec la première unité portant la longueur de la voyelle, la seconde nétant prononcée quen relachant la voyelle. Ainsi, en Anglais, les diphtongues sont assez communes comme avec le terme «je», « /I/ » prononcé /aɪ/. Voici la liste des diphtongues existant en Hjelp :

#+CAPTION:Diphtongues du Mattér

/ɛi/ /ai/
/ea/ /ae/
/eu/ /au/
/ou/

Toutes ces combinaisons sont, comme décrit ci-dessus, monosyllabiques et sont considérées comme telles par les locuteurs de cette langue. Leur translittération est simple (il suffit de faire de même que sil sagissait de voyelles isolées) à lexception du /ɛi/ qui est écrit <ei>. Ces diphtongues se produisent naturellement lors de la juxtaposition des deux voyelles les formant, et elles peuvent déjà être présentes dans une racine de mot. Ainsi, si une déclinaison ajoute un <a> après un <e>, la diphtongue <ea> se produira naturellement, comme pour la forme nominative de <teren> (tour) qui devient <tereant> dans sa forme accusative.

Allophonie

Bien quétant rares, le Mattér a quelques règles à appliquer concernant lallophonie.

  • Le /i/ peut également se prononcer /ɪ/ dans certains cas, comme dans les diphones, devant un /ç/, /j/, /w/ ou /l/, selon le locuteur. Exemple : <neich> /nɛiç/ [nɛɪç]
  • Sil est suivi dune voyelle dans le même mot, le /i/ se transorme en la semi-consonne /j/.
  • Le /l/ se transforme en « <l> sombre » /ɫ/ en fin de syllabe, en particulier avant une pause ou un silence. Exemple : <mael> /mael/ [maeɫ]
  • Le /lː/ se prononce /ɫː/ dans toutes ses occurences.
  • Le /h/ se transforme en /ç/ sil est suivi par un /j/, un /e/ ou un /i/. Exemple : <hét> /het/ [çet]
  • Si un /ɛ/ suit un /e/, alors le /ɛ/ devient un /e/.
  • Si un /e/ suit un /ɛ/, alors le /e/ devient un /ɛ/.

Phonotaxes

Les phonotaxes sont des règles importantes car elle permettent de déterminer quelles sont les associations de sons possibles dans une langue. Cest ce genre de règles qui permettent de savoir que des mots tels que <jchkwufrwt> ou <nkwej> ne sont pas possibles tandis que des mots tels que <éljond> ou <yndest> le sont. Nous avons déjà déterminé dans la partie dédiée aux diphtongues (§/phundrak/langue-phundrak-com/src/commit/efe3a2ce14b91c18c852a680c850991bcef76f7b/matter/*Diphtonges) et les voyelles pouvant se succéder afin de créer une diphtongue. En revanche, si deux voyelles se suivent sans entrer dans les règles des diphtongues, elles seront considérées comme étant bisyllabiques, cest à dire que chacune sera considérée comme une syllabe à part.

Concernant les consonnes, différentes règles sappliquent selon la situation dans la syllabe.

Attaque

Lattaque est la première partie de la syllabe, les premières consonnes la composant. Elle peut comporter daucune consonne à deux consonnes ne contenant pas de semi-voyelle, trois avec une semi-voyelle comme consonne finale.

  • Le /j/ ne peut être suivi par un /i/.
  • Le /w/ ne peut être suivi par une voyelle postérieure.
  • Les fricatives et occlusives peuvent être suivies par un /r/ ou un /l/, ou par une semi-voyelle.
  • Les fricatives peuvent être suivies par une occlusive, par un /r/ ou un /l/.
  • Le /ç/ ne peut être suivi par une occlusive voisée.
  • Le /h/ ne peut être suivi que par un /j/ ou un /w/ et ne peut pas suivre une autre consonne.

Coda

Le coda (la seconde partie consonnantique de la syllabe la terminant) est composée daucune à deux consonnes.

  • Les semi-consonnes /j/ et /w/ ne peuvent se situer dans le coda.
  • Les consonnes /r/ et /l/ peuvent être suivies par une consonne nasale, occlusive ou fricative.
  • Les fricatives sourdes ne peuvent être suivies que par des occlusives sourdes.
  • Les fricatives voisées ne peuvent être suivies que par des occlusives voisées ou par des nasales.
  • Les nasales peuvent êtres suivies par une occlusive ou une fricative.
  • Les occlusives sourdes peuvent être suivies par un <th>.
  • Les occlusives voisées peuvent être suivies par un <dh>.
  • Le /h/ ne peut pas se situer dans le coda.

Inter-syllabe

Les consonnes inter-syllabes, situées entre deux voyelles, sont soumises elles-aussi à des règles qui leur sont propres.

  • Toutes les règles de lattaque (§/phundrak/langue-phundrak-com/src/commit/efe3a2ce14b91c18c852a680c850991bcef76f7b/matter/*Attaque) sont applicables.
  • Les consonnes occlusives peuvent être suivies par une fricative, par un /r/ ou un /l/.
  • Les consonnes bilabiales peuvent être suivies par des occlusives voisées.
  • Le /h/, tel que dans lattaque, ne peut sassocier quavec le /j/ ou le /w/ qui le suivent.
  • Les consonnes longues (géminées) ne peuvent se produire quentre deux syllabes et ne peuvent sassocier à dautres consonnes.

Accentuation

Le Mattér est une langue dont laccentuation est assez simple à suivre étant donné quelle se produit sur la syllabe initiale de tout mot constitué de plus de deux syllabes. Exceptionnellement, si le locuteur veut mettre une emphase sur un certain terme, laccentuation portera sur la seconde syllabe, voire la troisième dans des cas plus rare et dont lemphase est presque caricaturée.

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Morphologie

La morphologie dune langue est létude de la formation des mots de façon individuelle, de laspect et de la modification de ces mots afin de signifier des changements de sens. Pour ce qui est de lorganisation des mots, se référer au chapitre sur la syntaxe (§/phundrak/langue-phundrak-com/src/commit/efe3a2ce14b91c18c852a680c850991bcef76f7b/matter/*Syntaxe).

Le Mattér est une langue à morphologie principalement agglutinatif puis synthétique ; cela signifie que le changement des mots va principalement sopérer via des syllabes uniques affixées au mot, chacune portant potentiellement plusieurs significations.

Genre

Ce chapitre sur le genre nest pas un chapitre de morphologie en soit, mais il est important de connaître les genres en vigueur dans le Mattér afin de pouvoir étudier le reste de sa grammaire.

Le Mattér est une langue dont le genre est relativement peu significatif, où seuls les humains ont un genre et influence les éléments influençables, notamment les pronoms, déterminants et adjectifs. Le Mattér dispose ainsi de quatre genres :

  • Neutre (N)
  • Masculin (M)
  • Féminin (F)
  • Non-humain (NHUM)

Ainsi, pour les éléments genrés de la langue, le genre est soit connu, auquel cas le masculin ou le féminin seront utilisés, ou bien il sera inconnu auquel cas le neutre sera de vigueur. Pour tous les éléments non-genrés, le genre non-humain sera appliqué. Il arrive cependant que, par affection, un locuteur genre un animal ou un objet ; dans le cas dun animal, le genre sera accordé à son sexe biologique, et lobjet sera assimilé au genre neutre.

Noms

Les noms en Mattér servent généralement à se référer à des entités, des concepts ou bien des objets. Ils sont composés dau moins une syllabe à laquelle peuvent sajoute des suffixes.

Voici la structure globale dun nom :

#+CAPTION:Structure dun nom en Mattér

/ <> > > >
racine déclinaison possessif nombre

Nombre

Le Mattér est une langue comportant trois nombres : le singulier, le paucal et le pluriel.

singulier
permet de se référer à un élément unique
paucal
permet de se référer à entre deux et six éléments, comporte une conotation de « peu déléments »
pluriel
permet de se référer à plus de six éléments, comporte une conotation de « beaucoup ».

Voici la liste des suffixes du Mattér afin de marquer le nombre : #+CAPTION:Inflexion des nom en nombres

/ <
nombre suffixe
singulier non marqué
paucal -(e)t
pluriel -(a)th

La voyelle entre parenthèse est omise lorsque le nombre saccole à un mot se terminant déjà par une voyelle.

Comme indiqué plus haut, le paucal et le pluriel ont tous deux une conotation respectivement de « peu » et de « beaucoup ». Ainsi, il nest pas rare pour les locuteurs de cette langue de transgresser la règle de séparation des deux à « 6 » afin de partager un jugement personnel sur la quantité décrite.

Les éléments indénombrables sont au singulier par défaut, mais à nouveau les locuteurs peuvent émettre un jugement personnel de quantité de ces éléments en les mettant au paucal ou au pluriel.

Déclinaisons

Selon son rôle dans la phrase, les noms en Mattér se présentent sous une forme différente via leur déclinaison. Huit déclinaisons existent en Mattér :

  • le nominatif
  • laccusatif
  • le datif
  • le locatif
  • lablatif
  • le limitatif
  • le génitif
  • le vocatif

Le nominatif permet de marquer de manière générale le ou les sujets des verbes transitifs et intransitifs du Mattér. À linverse, laccusatif permet de marquer le ou les objets des verbes transitifs. Le datif permet généralement de marquer ce à quoi on se réfère généralement en Français par « complément dobjet indirect ». Par exemple, en Français la phrase « jai offert un cadeau à ma sœur » comporte ces trois éléments, « je » qui est lélément nominatif, « ma sœur » qui est lélément datif et « un cadeau » qui est lélément accusatif.

Le locatif, lablatif et le limitatif sont généralement utilisé pour se référer à des lieux, le locatif se référent au lieu directement, lablatif se référant à un point de départ et le limitatif à une limite. Ces trois derniers peuvent également se référer à des éléments temporels. Par exemple, dans la phrase « Je fais une escale à Paris dans mon voyage de Lyon à Bruxelles », « Paris » est lélément locatif, « Lyon » lélément ablatif et « Bruxelles » lélément limitatif.

Le génitif permet de marquer une relation entre deux éléments, lélément décliné étant lélément possessif ou bien marqué par lélément le précédant. Par exemple, dans la phrase « jai retrouvé le livre de mon père », « mon père » serait décliné au génitif, tandis que « le livre » serait décliné à laccusatif.

Enfin, le vocatif permet de sadresser à quelquun ou quelque chose, en attirant son attention. Dans la phrase « Monsieur, pourriez-vous maider ? », « Monsieur » serait décliné au vocatif.

Voici la table des suffixes à ajouter selon la déclinaison du mot : #+CAPTION:Déclinaison des noms par cas grammaticaux

/ <
cas grammatical déclinaison
nominatif non marqué
accusatif -ant
datif -ith
locatif -(o)ch
ablatif -(r)ac
limitatif -ém
génitif -un
vocatif -y

Les éléments entre parenthèse sont facultatifs selon le contexte précédant la déclinaison ; si une voyelle est entre parenthèse, elle sera omise si la déclinaison est déjà précédée par une voyelle, de même sil sagit dune consonne entre parenthèse dans le cas de la déclinaison précédée par une consonne.

Ainsi, <tere> (« tour ») se déclinera ainsi : #+CAPTION:Déclinaison de <tere> selon ses cas grammaticaux

/ <>
cas grammatical déclinaison signification
nominatif tere tour (sujet)
accusatif tereant tour (objet)
datif tereith tour (objet indirect)
locatif terech à la tour
ablatif tererac depuis la tour
limitatif tereém jusquà la tour
génitif tereun de la tour
vocatif terey Oh, tour !

On peut comparer à <velt> (« monde ») qui se déclinera ainsi : #+CAPTION:Déclinaison de <velt> selon ses cas grammaticaux

/ <>
cas grammatical déclinaison signification
nominatif velte monde (sujet)
accusatif veltant monde (objet)
datif veltith monde (objet indirect)
locatif veltoch dans le monde (à sa surace)
ablatif veltac depuis le monde
limitatif veltém jusquau monde
génitif veltun du monde
vocatif velty Oh Monde !

Possessif

En mattér, il est possible dindiquer la possession dune personne du mot auquel est ajouté un possessif. Voici la table des suffixes possessifs du Mattér : #+CAPTION:Suffixes possessifs

/ < < <
singulier paucal pluriel
1ère personne -ych -yth -yn
2ème personne -(d)yn -(i)m -(e)nu
3ème personne -én -an -eath

Ainsi, quand on voudra dire « ma maison », on pourra traduire soit par « chyn hyth », ou bien « hythyn ». La première solution est considérée en Mattér comme étant plus distinguée et faisant partie dun niveau de language plus respectueux et formel, tandis que la seconde solution est plus souvent utilisée dans des conversations informelles, entre amis, famille ou collègues avec qui le locuteur sentend bien.

Déterminants

Le Mattér dispose de quatre catégories de déterminants :

  • les articles définis
  • les déterminants démonstratifs
  • les déterminants interrogatifs
  • les déterminants ordinaux

Les articles indéfinis nexistent pas en Mattér, et les déterminants indéfinis sont considérés comme étant des adjectifs et sont utilisés comme tels. Quant aux déterminants cardinaux, il sagit simplement des nombres tels que décrits dans le chapitre dédié (§/phundrak/langue-phundrak-com/src/commit/efe3a2ce14b91c18c852a680c850991bcef76f7b/matter/*Nombres).

Articles définis

Les articles définis servent à indiquer un élément précis, contrairement à un élément général désigné lors de labsence darticle défini. Ainsi en Français, on utilise « le », « la » ou « les » comme articles définis. En revanche, le Mattér aura une absence de déterminants là où le Français dispose darticles indéfinis. Comme on peut le voir ci-dessous, larticle défini saccorde en genre et en nombre au nom auquel il est attaché. #+CAPTION:Articles définis du Mattér

/ < < <>
nombre genre article
singulier N,NHUM a
singulier M é
singulier F al
singulier NHUM en
paucal N,M,F od
paucal NHUM yt
pluriel N,M,F eth
pluriel NHUM ev

Ainsi, « la tour » se traduira par <an teren> (au nominatif), « les chats » (peu de chats) se traduira <od cetenet> (genre neutre, paucal), « des villes » (nombreuses) se traduira <el urbyneth>.

Déterminants démonstratifs

Le déterminant démonstratif du Mattér a une fonction très similaire au déterminant démonstratif du Français, tels que « ce », « cet », « cette » et « ces ». De même que pour les articles définis, ils saccordent en nombre, mais également selon la distance, allant de visible proche à invisible en passant par visible éloigné. #+CAPTION:Déterminants démonstratifs du Mattér

/ < < <>
distance nombre article
proche singulier an
proche paucal at
proche pluriel adh
éloigné singulier em
éloigné paucal ed
éloigné pluriel edh
lointain singulier un
lointain paucal ut
lointain pluriel udh

Déterminants interrogatifs

Déterminants ordinaux

Comme décrit dans le chapitre §/phundrak/langue-phundrak-com/src/commit/efe3a2ce14b91c18c852a680c850991bcef76f7b/matter/*D%C3%A9terminants, le Mattér ne dispose pas de déterminants cardinaux, ou plutôt il sagit simplement du nombre approprié placé à lemplacement du déterminant tel que défini plus tard dans le chapitre sur la syntaxe approprié (§/phundrak/langue-phundrak-com/src/commit/efe3a2ce14b91c18c852a680c850991bcef76f7b/matter/*Syntaxe). Dans le cas des nombres cardinaux, il sagit dajouter en suffixe au numéro le terme <norm> auquel un article défini accordé en genre et en nombre est également suffixé. Ainsi, pour le terme « premier » au singulier masculin, nous obtiendrons

Adjectifs

Les adjectifs en Mattér saccordent au nom ou à lélément principal de la phrase nominale quils définissent, que ce soit en nombre ou en déclinaison. Ils adopteront alors la même déclinaison avec la même terminaison que lélément quils décrivent. Voici un tableau dexemple daccord de <raedh> (« rouge ») avec <wachen> (« voiture »).

Singulier : #+CAPTION:Exemple de déclinaison dadjectif au singulier

/ <
nominatif a raedh wachen
accusatif a raedhant wachenant
datif a raedhith wachenith
locatif a raedhoch wachenoch
ablatif a raedhac wachenac
limitatif a raedhém wacheném
génitif a raedhun wachenun
vocatif a raedhy wacheny

Paucal : #+CAPTION:Exemple de déclinaison dadjectif au paucal

/ <
nominatif en raedhet wachenet
accusatif en raedhantet wachenantet
datif en raedhithet wachenithet
locatif en raedhochet wachenochet
ablatif en raedhacet wachenacet
limitatif en raedhémet wachenémet
génitif en raedhunet wachenunet
vocatif en raedhyet wachenuet

Pluriel : #+CAPTION:Exemple de déclinaison dadjectif au pluriel

/ <
nominatif yt raedheth wacheneth
accusatif yt raedhanteth wachenanteth
datif yt raedhitheth wachenitheth
locatif yt raedhocheth wachenocheth
ablatif yt raedhaceth wachenaceth
limitatif yt raedhémeth wachenémeth
génitif yt raedhuneth wachenuneth
vocatif yt raedhyeth wachenyeth

Il existe une catégorie dadjectifs qui ne seront cependant pas accordés en nombre et en déclinaison avec leur élément décrit : les adjectifs quantitatifs. Ainsi, des adjectifs tels que <vend> (« peu, un peu ») ne changeront jamais, peu importe la déclinaison du mot quils déterminent.

La raison pour laquelle ladjectif doit également être décliné est la liberté de lordre des mots quautorise le Mattér, ce qui fait quon peut se retrouver dans des situations où on ne peut savoir à quel élément de la phrase un adjectif se réfère. Par exemple « Un ours impressionnant est en train de manger un gros poisson » peut se dire « Bern mekkil thtorant ficjanant gjea thpichand ». On sait que ladjectif <mekkil> se réfère à <bern> car il nest pas décliné à laccusatif, tout comme <thtor> qui se réfère à <ficjan> car les deux sont déclinés à laccusatif. Or dans cette phrase, il est tout à fait possible que les deux adjectifs puissent se référer à lours ou au poisson si les adjectifs nétaient pas déclinés, les deux phrases « Bern mekkilant thtorant ficjanant gjea thpichand » (« Un ours en train de manger un gros et impressionnant poisson ») et « Bern mekkil thtor ficjanant gjea thpichand » (« Le gros et impressionnant ours est en train de manger un poisson ») sont valides. Pour connaître le sens impliqué par la position de ladjectif après le nom, voir la section dédiée (§/phundrak/langue-phundrak-com/src/commit/efe3a2ce14b91c18c852a680c850991bcef76f7b/matter/%2AGroupe%20nominal).

Pronoms

Le Mattér dispose dun ensemble de cinq pronoms, tous correspondant à lun des cas grammaticaux décrits plus haut (§/phundrak/langue-phundrak-com/src/commit/efe3a2ce14b91c18c852a680c850991bcef76f7b/matter/*D%C3%A9clinaisons). On peut remarquer que le Mattér ne fait pas de distinction de genre pour la première et la seconde personne ; en revanche chaque genre lest avec la troisième personne. La première personne est également la seule personne à ne pas avoir de vocatif. Voici le tableau des correspondances :

  • Première personne :

#+CAPTION:Pronoms de la première personne

/ <> > >
nominatif accusatif datif génitif
singulier cheg chent cheidh chyn
paucal thi thid thidh thyn
pluriel non nound nonth nun
  • Seconde personne :

#+CAPTION:Pronoms de la seconde personne

/ <> > > >
nominatif accusatif datif génitif vocatif
singulier du daun dudh dyn udy
paucal im eint dhi nim eny
pluriel min meint minth meun miny
  • Troisième personne :

#+CAPTION:Pronoms de la troisième personne

/ <> > > >
nominatif accusatif datif génitif vocatif
sg neutre hét heth hén yhé
sg masculin hae haed haedh haen yhae
sg féminin hou hound hudh houn yhou
sg non-humain hit hint hith him yhi
pau neutre hei heit heith hein yhei
pau masculin tha thad thaidh than ytha
pau féminin thu thunt thou thun ythu
pau neutre hou hot hoth dho ydhou
pl neutre hea hint heath heam heathy
pl masculin tha that thaidh than thaidhy
pl féminin thu thunt thou thun ythu
pl non-humain hou hout houth dho houthy

Pronoms relatifs

Les pronoms relatifs introduisent en Mattér une clause relative (abordées au chapitre §/phundrak/langue-phundrak-com/src/commit/efe3a2ce14b91c18c852a680c850991bcef76f7b/matter/%2AClauses%20relatives). Du fait de sa proximité avec les langues germaniques, les clauses relatives changent selon leur cas grammatical et leur genre, cepedant seule la dualité humain/non-humain est exprimée sur ce dernier point et le nombre nest pas indiqué, comme on peut le voir ci-dessous :

/ < <
humain non-humain
nominatif dja va
accusatif djén vén
datif djédh véth
locatif dech vach
ablatif duc vuc
limitatif dym vym
génitif dy vy

Laccord du genre se fait selon la phrase nominale définie tandis que le cas grammatical représente la relation de la clause relative auprès de la phrase nominale. Exemples :

Français : « Mon oncle (maternel) qui est grand est en ville. »{{{newline}}} Mattér : « Maebrorych dja mekkilant beith urbych beith. »

Français : « La ville où jhabite est belle. »{{{newline}}} Mattér : « A urby vach bwéne wenant beith. »

Français : « Jai perdu le livre que je voulais vendre. »{{{newline}}} Mattér : « A bokkéant vén wiljaer saelle tynner »

Français : « Lhomme dont le chien aboyait tout le temps déménage. »{{{newline}}} Mattér : « É meth dy a hynd altidh gyjener flyttene. »

Français : « La rue jusquà laquelle on va est étroite. »{{{newline}}} Mattér : « É gaet dym gaern smothant beith. »

Verbes

Temps

À lexception des verbes <o ber> (être), <o hab> (avoir) et <o gjer> (faire), la conjugaison des verbes en Mattér est très régulière. Trois temps principaux existent : le passé, le présent et le futur, cepedant il est possible dexprimer du passé antérieur (passé dans un temps de locution passé), du passé postérieur (futur dans un temps de locution passé), du futur antérieur (passé dans un temps de locution futur) et du futur postérieur (futur dans un temps de locution futur).

Généralement parlant, le présent sert aux locuteurs du Mattér à se référer à des actions ou descriptions ou autre se passant lors de la locution de la phrase ou à se réferer à un passé ou futur immédiat, pouvant sétendre jusquà une journée complète avant ou après le temps immédiat de locution. Par exemple, la phrase <mergoch, cinnemoch thi gache> (« demain, nous (paucal) allons au cinéma ») contient le verbe <o gach> conjugué à la première personne du paucal, cependant le sens porté par la phrase est comme quoi laction daller au cinéma prendra lieu dans le futur, en loccurence le jour suivant le moment de locution. Cepedant la proximité entre ce dernier et le moment de laction en elle-même permet au locuteur dutiliser le présent. En revanche, sil souhaite exprimer la même action comme seffectuant la semaine suivante, le futur sera utilisé : <nutht vococh, cinnemoch thi y gachatth>. Remarquez par ailleurs lutilisation du locatif pour <morg> (« demain ») et <nutht voc> (« semaine prochaine ») pour signifier le temps durant lequel laction sexécutera.

Aspects

Les aspects servent à indiquer la relation du verbe au temps quil emploie. Les deux aspects principaux sont les aspects perfectif et imperfectif. Le premier sert à indiquer laction du verbe comme étant un événement terminé et révolu, considérant ce dernier comme un objet unique et insécable ; à linverse, limperfectif permet de mettre en place une durée à laction décrite, de la placer en élément de fond ou de décors, et permet dy insérer de nouveau éléments. Comparez en Français « Henry IV régnais 21 ans » (imperfectif) et « Henry IV régna 21 ans ». De par sa nature, le présent ne dispose pas daspect perfectif, ainsi seuls le passé et le futur montreront ces deux aspects. Voici ainsi le tableau de conjugaison des verbes réguliers aux aspects perfectif puis imperfectif de lindicatif (un mode, nous en parlerons plus en détail dans le chapitre §/phundrak/langue-phundrak-com/src/commit/efe3a2ce14b91c18c852a680c850991bcef76f7b/matter/*Modes), le V représentant la racine du verbe :

/ <>
passé futur
1S Vo y Vo
2S Vou y Vou
3S Vo y Vou
1PAU Vur y Vur
2PAU Vun y Vur
3PAU Vur y Vur
1P Vu y Vo
2P Vu y Vo
3P Von y Von
Conjugaison du perfectif de lindicatif
/ <> >
passé présent futur
1S Ver Ve y V
2S Vet Vei y Vei
3S Ver Vea y Ve
1PAU Vedh Vet y Va
2PAU Veth Vaet y Vath
3PAU Verdh Vaet y Va
1P Ven Vern y Vatth
2P Vent Var y Vat
3P Ven Vér y Vat
Conjugaison de limperfectif de lindicatif

Les terminaisons après les V saccollent au verbe, excepté la voyelle si elle se répète. Par exemple, <tynne> se conjugera <tunner> à la première personne du singulier.

Les conjugaisons de limperfectif et du perfectif aux temps antérieurs ou postérieurs du passé et du futur seffectuent en utilisant soit le participe passé ou futur du verbe et en utilisant le verbe modal <o ber> pour les verbes détats et <o gjer> pour les verbes daction qui sera conjugué au passé ou au futur selon sil sagit respectivement dun temps antérieur ou postérieur.

En revanche, les trois temps disposent dun aspect commun : le progressif qui semploie grâce à lutilisation des verbes <o ber> (verbes détat) ou <o gjer> (verbes daction) comme auxilliaires conjugué selon le temps et laspect imperfectif voulu, tandis que le verbe principal est sous sa forme de participe progressif (voir les participes §/phundrak/langue-phundrak-com/src/commit/efe3a2ce14b91c18c852a680c850991bcef76f7b/matter/*Participes). Exemple :{{{newline}}} Français : Jétais en train de manger une pomme rouge.{{{newline}}} Mattér : cheg e gjéth thpichand raedhant eppelant

Français : Vous êtes tous deux en train de pêcher.{{{newline}}} Mattér : im gjéta ficjanand{{{newline}}}

Français : Elles seront en train décrire des lettres. Mattér : thu y gjér gérenand breifantath

Modes

Infinitif

Cest dans ce mode que vous verrez les verbes dans le dictionnaire. Il sagit de la base de chaque verbe, précédé par un <o> marquant linfinitif. Dans cette forme, le verbe peut être manipulé dans la phrase comme un nom commun, mais il peut également être utilisé afin de donner des instructions de façon polie, comme par exemple dans un manuel ou dans une recette, comme cela peut être le cas en Français.

Impératif

En Mattér, limpératif est un moyen pour le locuteur de donner un ordre à son interlocuteur. Il ne sapplique donc quau présent, ainsi quà la deuxième personne (singulier, paucal et pluriel). Voici la conjugaison des verbes à limpératif : #+CAPTION:Conjugaison des verbes régulier à limpératif

/ <
nombre conjugaison
singulier V(a)ge
paucal V(a)gér
pluriel V(e)gi

Pour rappel, les voyelles entre parenthèses ne sont à rajouter que dans le cas où lapposition de la terminaison créé une suite de consonne interdite par les règles de phonotaxes (voir §/phundrak/langue-phundrak-com/src/commit/efe3a2ce14b91c18c852a680c850991bcef76f7b/matter/*Phonotaxes). Voici par exemple la conjugaison respectivement de <o seg> « dire » et <o thpich> « manger » à limpératif : #+CAPTION:Conjugaison de <o seg> à limpératif

/ <
nombre conjugaison
singulier segge
paucal seggér
pluriel seggi

#+CAPTION:Conjugaison de <o thpich> à limpératif

/ <
nombre conjugaison
singulier thpichege
paucal thpichegér
pluriel thpichegi

Le verbe <o gjer> a sa propre forme que vous retrouverez dans leurs chapitres respectifs (§/phundrak/langue-phundrak-com/src/commit/efe3a2ce14b91c18c852a680c850991bcef76f7b/matter/%2AVerbe%20faire%20%3Co%20gjer%3E). Les verbes <o hab> et <o ber> sont réguliers.

Il est également possible pour le locuteur daccentuer lordre en mettant le verbe au participe présent et en le précédant par le verbe <o gjer> conjugué à limpératif. Exemple avec <o ficjan> : #+CAPTION:Conjugaison à limpératif fort de <o ficjan>

/ <
nombre conjugaison
singulier jeg ficjanta
paucal jége ficjanta
pluriel jegi ficjanta
Jussif

Le Jussif est un mode très similaire à limpératif décrit ci-dessus, permettant de donner des ordres à une personne tierce nétant généralement pas présente lors de la conversation. En français, la phrase utilisant le subjonctif « quil vienne maintenant » se traduira par du jussif en Mattér, « nu comménge ». Le jussif ne sapplique donc quau présent et à la troisième personne. Voici son tableau de conjugaison : #+CAPTION:Conjugaison des verbes régulier au jussif

/ <
nombre conjugaison
singulier V(e)get
paucal V(e)gent
pluriel V(e)geat

Voici deux exemples de conjugaison au jussif avec <o seg> et <o thpich> : #+CAPTION:Conjugaison de <o seg> à limpératif

/ <
nombre conjugaison
singulier segget
paucal seggent
pluriel seggeat

#+CAPTION:Conjugaison de <o thpich> à limpératif

/ <
nombre conjugaison
singulier thpicheget
paucal thpichegent
pluriel thpichegeat

À linstar de limpératif, <o gjer> a sa propre conjugaison au jussif, et il est possible daccentuer lordre donné via lutilisation de <o gjer> en auxilliaire conjugué au jussif du verbe qui lui est en participe présent.Exemple avec <o ficjan> : #+CAPTION:Conjugaison au jussif fort de <o ficjan>

/ <
nombre conjugaison
singulier gjet ficjanta
paucal gjégent ficjanta
pluriel gjeag ficjanta
Participes

#+CAPTION:Participes réguliers

/ <
type de participe forme
participe passé V(dh)et
participe présent V(o)ta
participe futur V(é)tér
participe progressif Vand

Participes irréguliers :

Verbe être <o ber>

Perfectif

#+CAPTION:Perfectif de <o ber>

/ <>
passé futur
1S ver y ver
2S vet y vet
3S vath y vath
1PAU vedh y vedh
2PAU venth y venth
3PAU vatth y vatth
1P vein y vein
2P veat y veat
3P veaen y veaen
Imperfectif

#+CAPTION:Imperfectif de <o ber>

/ <> >
passé présent futur
1S e vath be u be
2S ea vart betht u betht
3S ei vart beith ou beidh
1PAU e vatht erth u erdh
2PAU ea vart erth o erdh
3PAU ei varth aith ou aidh
1P e vaeth ther u ther
2P ea vaerth therth u therdh
3P ei varth thet ou thetth
Participe

#+CAPTION:Participes de <o ber>

/ <
type de participe forme
participe passé bet
participe présent bote
participe futur bétér

Verbe avoir <o hab>

Perfectif

#+CAPTION:Perfectif de <o hab>

/ <>
passé futur
1S her hery
2S het hety
3S heath y heath
1PAU hedh hedhy
2PAU hedht hety
3PAU hetth hety
1P hein y hein
2P heit heity
3P haent y haent
Imperfectif

#+CAPTION:Imperfectif de <o hab>

/ <> >
passé présent futur
1S e hath habe u habe
2S ae hat hatht u habetht
3S ea hath hat ou hat
1PAU e hatth habeth u habeth
2PAU e hart hatth o hatth
3PAU ea harth habean ou haben
1P ae hat haber u harbe
2P ae haeth haberth y hardh
3P ei harth habet u hebet
Participe

#+CAPTION:Participes de <o hab>

/ <
type de participe forme
participe passé haet
participe présent hat
participe futur hater

Verbe faire <o gjer>

Perfectif

#+CAPTION:Perfectif de <o gjer>

/ <>
passé futur
1S jer y jer
2S jeret y jeret
3S gjeth y jeth
1PAU jardh y jarth
2PAU jenth y jent
3PAU gjetth y jetth
1P jerein y jerein
2P gjereat y jereat
3P gjeraen y jerean
Imperfectif

#+CAPTION:Imperfectif de <o gjer>

/ <> >
passé présent futur
1S e jéth jere u jere
2S ae jét jei y jeit
3S ei gjéth gjea y jeath
1PAU e jétth jét u jét
2PAU e jért gjéta y jérta
3PAU ea gjétth jaet y jaeth
1P ei jeath jern y jeath
2P e gjeath gjerar y jerar
3P e gjérth gjér y jér
Participe

#+CAPTION:Participes de <o gjer>

/ <
type de participe forme
participe passé get
participe présent gethte
participe futur gér
Impératif
/ <
nombre conjugaison
singulier jeg
paucal jége
pluriel jegi
Jussif
/ <
nombre conjugaison
singulier gjet
paucal gjégent
pluriel gjeag

Adverbes

Prépositions

\newpage

Syntaxe

Groupe nominal

Le groupe nominal est lensemble des mots dune phrase en Mattér déterminant un nom propre ou nom commun. Lordre typique dun groupe verbal est <déterminant>-<adjectifs>-<nom>-<proposition>, cependant seul le nom est obligatoire. Il est possible de placer un ou plusieurs adjectifs entre le nom et la proposition pour accentuer une note subjective de la part du locuteur, une opinion. Ainsi, « smodh eppel » est une pomme dont on on peut supposer quelle soit objectivement petite, alors que « eppel smodh » insinue que selon lavis du locuteur la pomme est petite. Exemple :

Mattér : Hit galmant wachenant beith.{{{newline}}} Français : Cest une vieille voiture.

Mattér : Hit wachenant galmant beith.{{{newline}}} Français : Cest une voiture à mon avis vieille.

Groupe verbal

Du fait de leur conjugaison portant pleinement linformation du nombre et du genre, le pronom du sujet nest généralement pas utilisé. Son utilisation, placé avant le verbe, permet de placer une emphase sur le sujet.

Propositions simples

Lordre préféré en Mattér est <sujet>-<objet>-<oblique>-<adverbes>-<verbe>, mais du fait de la déclinaison des éléments objets et obliques, il est possible de changer lordre de la proposition avant le verbe, qui restera en toutes circonstance en fin de proposition. Ces changements dordre peuvent permettre une mise en avant de certains éléments de la phrase par rapport à dautres. Exemples :

Mattér : Fadhérych breifant cheidh gjea gérenand.{{{newline}}} Français : Mon père est en train de mécrire une lettre.

Mattér : Breifant fadhérych cheidh gjea gérenand.{{{newline}}} Français : Cest une lettre que mon père est en train de mécrire.

Mattér : Cheidh fadhérych breifant gjea gérenand.{{{newline}}} Français : Cest à moi que mon père est en train décrire une lettre.

Négations

Questions

Propositions plus complexes

Clauses relatives

Conjonctions et Coordination de propositions

\newpage

Morphosyntaxe

Citation

\newpage

Sémantiques

\newpage

Pragmatique

\newpage

Phraséologie

\newpage

Synchronie et diachronie

\newpage

Nombres

Le Mattér est une langue comptant en base dix et prenant en compte lexistance du zéro. Cependant, contrairement au Français, le Mattér tend à grouper les dizaines de milliers ensemble plutôt que les milliers. Ainsi, nous avons les termes suivants : #+CAPTION:Nombres en Mattér

/ < <
notation standard notation Mattér terme
0 0 nyn
1 1 aen
2 2 twéa
3 3 dhe
4 4 fro
5 5 dheif
6 6 chcaec
7 7 thean
8 8 acht
9 9 onnén
10 10 dran
20 20 tjeg
30 30 dhjea
40 40 frje
50 50 dheig
60 60 chcjag
70 70 thjeg
80 80 achteig
90 90 onneg
100 100 anrad
1 000 1000 tanthen
10 000 1 0000 deten
100 000 000 1 0000 0000 mollen
1 000 000 000 000 1 0000 0000 0000 vreljen

Le Mattér énonce les éléments dun nombre du plus petit au plus grand, et les termes <anrad>, <tathen>, <deten>, <mollen> et <vreljen> peuvent être multipliés par un nombre inférieur le précédant. Par exemple, pour exprimer « 600 », on dira <chaecanred>. Indiquer un multiplicateur de un est considéré comme inutile, ainsi les termes tels que <deten>, <mollen> et <vreljen> se suffisent à eux-même pour signifier <1 0000>, <1 0000 0000> et <1 0000 0000 0000> respectivement. Par conséquence, le nombre 1789 se traduirait par <onnén achteig theananrad tanthen>.

Les termes <anrad>, <tathen>, <deten>, <mollen> et <vreljen> doivent également être précédés par <ar> lors dun risque de confusion entre un nombre et leur multiplieur, de 1 à 10 pour <anrad et tanthen>, et de 1 à 999 pour <deten>, <mollen> et <vreljen>. Ainsi, <achtanred> signifie 800, alors que <acht ar anred> signifie 108, <onnénanrad deten> signifie 900 0000 (ou 9 000 000) alors que <onnénanrad ar deten> signifie 1 0900 (ou 10 900). Si aucune confusion nest possible, le <ar> sera ommis. 1 2345 6890 (123 456 890) sexprime donc <dran achteig theananred chceactanthan ar dheif frje dheanrad twéatanthen deten ar mollen>.

Typographiquement parlant, les multiplicateurs sagglomèrent avec lélément quils multiplient.

\newpage

Système décriture

Le système natif décriture Mattér est lalphabet runique anglo-saxon. Voici la correspondance entre chacun des phonèmes du Mattér et des runes utilisées nativement dans leur ordre alphabétique natif : #+CAPTION:Runes du Mattér

/ <
phonème (transcrit) rune
f

(eval

u

(eval

th

(eval

o

(eval

r

(eval

c

(eval

g

(eval

w

(eval

h

(eval

ch

(eval

n

(eval

i

(eval

j

(eval

p

(eval

dh

(eval

v

(eval

t

(eval

b

(eval

e

(eval

m

(eval

l

(eval

d

(eval

é

(eval

a

(eval

y

(eval

ae

(eval

ea

(eval

séparateur de mots

(eval

marquer de pauses

(eval

séparateur de phrases

(eval

Exceptionnellement, et contrairement aux autres, les diphtongues <ae> et <ea> disposent de leur propre morphème. Cet alphabet est généralement utilisé lors décritures horizontales de droite à gauche et de haut en bas, mais il arrive occasionnellement que ces runes soient écrites verticalement lors de gravures, de haut en bas et de droite à gauche.

Voici un texte dexemple transcrit en alphabet latin ainsi quécrit en runes :

(eval

nes) :

(eval

Le Mattér peut également être écrit avec les caractères romains comme fait dans quasiment tout ce document, cependant il est possible également dutiliser quelques caractères alternatifs : #+CAPTION:Caractères latins du Mattér

/ <
caractère translittéré caractère alternatif
th Þ - þ
dh Ð - ð
ch Ȝ - ȝ
w Ƿ - ƿ
j I - i
ae Æ - æ

Ainsi, des mots tels que <brydh> ou <thpich> peuvent sécrire <bryð> et <þpiȝ> respectivement. Ainsi, trois façons décrire le Mattér sont possible : lalphabet runique, natif à la langue, lalphabet latin adapté au Mattér, apparu plus récemment dans le Mattér et utilisé principalement lors des échanges commerciaux avec des cultures utilisant cet alphabet, et enfin la translittération qui nest utilisée que dans ce document afin de retranscrire aisément le Mattér sans avoir recours à des caractères spéciaux. Quelques exemples de ces différents systèmes décriture : #+CAPTION:Exemples décritures native du Mattér

/ < <
translittération latin runique
brydh bryð

(eval

thpich þpiȝ

(eval

jea iea

(eval

maend mænd

(eval

nethty neþty

(eval

wachen ƿaȝen

(eval

\newpage

Glossaire

mot en Mattér
/phonétique/ (élément de langage) Définition(s)

Abréviations :

  • adj : adjectif
  • adv : adverbe
  • ind : indénombrable
  • n : nom
  • pau : paucal
  • pl : pluriel
  • pron : pronom
  • sg : singulier
  • v : verbe

Actions physiques

Amour

Animaux

bern
/bɛrn/ (n) ours
cat
/kat/ (n) chat
ficjan
/ˈfikjan/ (n) poisson
o ficjan
/o ˈfikjan/ (v) pêcher
hynd
/hynd/ (n) chien
gyjen
/ɡyjɛn/ (v) aboyer (animaux, chiens)

Art

wen
/wɛn/ beau, joli

Écriture

bokké
ˈbokːe (n) livre
breif
/brɛɪf/ (n) lettre, missive
géren
/ˈɡerɛn/ (v) écrire, tracer des runes ou lettres latines sur une surface plane (parchemin, papier,…)
rittan
/ˈritːa/ (v) écrire, graver des runes
ryn
/ryn/ (n) rune, lettre alphabétique

Astronomie

Bâtiments

flytten
/flytːɛn/ (v) déménager

La ville

urby
/ˈurby/ (n) ville

Les types de bâtiments

tere
/ˈtɛrɛ/ (n) tour, haut monument
hyth
/hyθ/ (n) maison (bâtiment)

Commerce

saelle
ˈsaelːɛ (v) vendre, donner à quelquun

Conflits

Conteneurs

Corps

Couleurs

raedh
/raeð/ (adj) rouge

Dimensions

Taille

smodh
/smoð/ (adj) petit, étroit
thtor
/θtor/ (adj) gros, grand, de grande taille, large
mekkil
/mekːil/ (adj) grand, imposant, puissant, fort

Quantifieurs

maend
/maend/ (adj) beaucoup
vend
/vend/ (adj) peu, un peu

Direction

Eau

Effort

Éléments

Émotions

lycce
/ˈlykːɛ/ (adj) joyeux, content
wilja
ˈwilja (v) vouloir, avoir envie de
wille
ˈwilːɛ (n) souhait, désir

Évaluation

Événements

Existence

Famille

brudhyr
/ˈbruðyr/ (n) frère
fadhér
/ˈfaðer/ (n) père
fobror
/ˈfobror/ (n) oncle paternel
fostyr
/ˈfostyr/ (n) tante paternelle
madhér
/ˈmaðer/ (n) mère
maebror
/ˈmaebror/ (n) oncle maternel
mastyr
/ˈmastyr/ (n) tante maternelle
syster
/ˈsystɛr/ (n) sœur

Forme

Gouvernement

Grammaire

Conjonctions

ar
/ar/ (conj) et
aen
/aen/ (conj) et, mais
og
/oɡ/ (conj) et, cependant, toujours est-il que
men
/mɛn/ (conj) mais
dhea
/ðea/ (conj) mais, introduit une question
némmé
/nemːe/ (conj) excepté, à moins que

Prépositions

tél
/tel/ (prep) pour, afin
thiv
/θiv/ (prep) pour la raison de, du fait de.

Guerre

laette
/ˈlaetːɛ/ perdre, se rendre, abandonner

Légal

Lieux

Lumière

Mental

Mesures

Métaux

Mouvements

o commén
/o komːen/ (v) venir, arriver
o ga
o ɡa (v) aller
o ljegga
o ˈljeɡːa (v) aller à travers champs, sans suivre de chemin, errer

Nature

velt
/vɛlt/ (n) monde, la Terre

Nombres

norm
/norm/ (n) nombre, numéro (ordinal)
al
/al/ (adj) tout, tous

Nombres cardinaux

Comme présenté dans le chapitre sur les nombres (§/phundrak/langue-phundrak-com/src/commit/efe3a2ce14b91c18c852a680c850991bcef76f7b/matter/*Nombres), voici ci-dessous les nombres cardinaux du Mattér. Leur utilisation est détaillée dans le chapitre mentionné ci-dessus.

/ <
nombre terme
0 nyn
1 aen
2 twéa
3 dhe
4 fro
5 dheif
6 chcaec
7 thean
8 acht
9 onnén
10 dran
20 tjeg
30 dhjea
40 frje
50 dheig
60 chcjag
70 thjeg
80 achteig
90 onneg
100 anrad
1000 tanthen
1 0000 deten
1 0000 0000 mollen
1 0000 0000 0000 vreljen

Nourriture

o thpich
/o θpiç/ (v) manger

Outils

wachen
/ˈwaçɛn/ (n) voiture

Parole

o seg
/o sɛɡ/ (v) dire

Péchés

Physique

Possession

Religion

Savoir

o cyn
/o kyn/ (v) savoir
o sjea
/o sjea/ (v) connaître, savoir superficiellement
o vitté
/o ˈvitːe/ (v) savoir, connaître, être conscient de

En Mattér, une différentiation est faite entre le fait de savoir ou connaître quelque chose superficiellement <o sjea>, avoir une connaissance plus approfondie du sujet <o cyn> ou bien avoir une véritable maîtrise de la connaissance sur le sujet <o vitté>. Par exemple, une personne connaissant de nom une langue dira <cheg an tyngant sjeae> (« jai connaissance de cette langue », sous-entendu quil sait de quoi il sagit mais sans plus), une personne apprenant mais ne maîtrisant pas la langue dira <cheg an tyngant cyne> (« je connais cette langue », sous-entendu suffisamment pour pouvoir un peu sexprimer avec sans pour autant la maîtriser), et une personne parlant couramment cette langue dira <cheg an tyngant vittée> (« je connais bien cette langue », impliquant une connaissance profonde du sujet).

Sensations

Sexe

Société

Relations sociales

je
/jɛ/ (adv, inform.) ouais
jea
/jea/ (adv) oui
ne
/nɛ/ (adv, inform.) nan
nea
/nea/ (adv) non

Substances

Temps

altidh
/altið/ (adv) tout le temps
daeg
/daeɡ/ (n) jour
gaern
/ɡaern/ (n) année
galm
/ɡalm/ (adj) vieux, ancien
gyrneg
/ˈɡyrnɛɡ/ (n) moment du lever de soleil, matin
menyth
/ˈmɛnyθ/ (n) mois
morg
/morɡ/ (adv) demain
nethty
/ˈnɛθty/ (adj) prochain, suivant
nu
/nu/ (adv) maintenant, tout de suite
tebyr
/'tɛbyr/ (v) passer (du temps)
tidh
/tið/ (n) temps
thcyrm
/θkyrm/ (n) crépuscule, moment du coucher de soleil
voc
/vok/ (n) semaine

Travail

Végétaux

Fruits

eppel
/ˈɛpːɛl/ (n) pomme

Vêtements

Vie et santé

brydh
/bryð/ (n) naissance
brydhdeg
/ˈbryðdɛɡ/ (n) jour de naissance, anniversaire (brydh + deg)
bwén
/bwen/ (v) vivre, habiter

À trier

tynne
/ˈtynːɛ/ (v) perdre quelque chose
meth
/mɛθ/ (n) homme, personne
gaet
/ɡaet/ (n) rue, allée

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Annexes