This repository has been archived on 2023-02-26. You can view files and clone it, but cannot push or open issues or pull requests.
langue-phundrak-com/hjalpi-grammaire.org

87 KiB
Raw Blame History

Grammaire du Hjalpi

Introduction

Le Hjalpi est la langue parlée par les dieux dans lunivers de mon roman. La langue dont je présente ci-dessous la grammaire nest cependant pas réellement la langue divine mais la représente ; en effet, le Hjalpi a été imaginée comme étant bien trop complexe pour être entièrement apprise par un humain, lélaboration de phrases simples requière quelques années détudes déjà. Bien évidemment, il est impossible pour un humain de créer une telle langue, mais je reste toujours dans cette optique de création de langue complexe, et le résultat me paraîtra complexe mais il se peut que pour certains (du fait des langues quils maîtrisent déjà) naient pas cette impression.

Cette langue sera également utilisée pour créer dautres langues qui auront évolué depuis la langue divine en des langues (me paraissant) beaucoup plus simples afin de créer des langues pour les mortels.

Sons et système décriture

Phonologie

Dans cet ouvrage, jutiliserai principalement la translittération des mots, expressions et phrases du Hjalpi pour illustrer mes propos, exemples et explications de la grammaire de cette langue. Toutefois, il est important de savoir comment correctement prononcer le Hjalpi, et pour cela jutiliserai lalphabet phonétique international afin de retranscrire la prononciation correcte du Hjalpi. Il est important de relever les deux styles différents de transcription phonétique qui seront utilisés dans cet ouvrage :

transcription large
ce type de transcription ne prend pas en compte les divers cas dallophonie présents en Hjalpi et retranscrit individuellement chaque symbole ayant une signification phonétique dans son orthographe translittérée.
[transcription rapprochée]
ce style de transcription prend en compte les changements de prononciation dû aux modifications entre phonèmes. Cela représente donc la prononciation réelle des locuteurs, qui nest pas représentée de manière exacte par la translittération du Hjalpi.

Généralement, jutiliserai la transcription large lorsque jaurai besoin de transcrire de façon phonétique des éléments de langage, à moins que je souhaite que vous, le lecteur, portiez votre attention sur un élément particulier de la prononciation de la langue divine, auquel cas juserai de la transcription rapprochée, comme lors de la discussion sur lallophonie. La prononciation des mots du glossaire sera notée en transcription large.

<<phon-voyelles>>Voyelles

Le Hjalpi dispose dun inventaire de voyelle très large comparé à la majorité des langues existantes dans notre monde, avec dix-sept voyelles simples, et quelques autres diphtongues (discutées plus bas dans Diphtongues). Voici la liste des voyelles utilisées dans le Hjalpi :

/ >
antérieures postérieures
fermées i / y u
pré-fermées í / ý ú
mi-fermées e / ò o
mi-ouvertes é / ö ó
ouvertes a á
Voyelles du Hjalpi

Le Hjalpi dispose également de deux consonnes syllabiques, le ń et le ĺ, qui sont respectivement le n et le l prononcés comme des voyelles. Voici ci-dessous le même tableau, avec chaque voyelle remplacée par sa valeur phonétique en IPA :

/ >
antérieures postérieures
fermées iː / yː uː
pré-fermées ɪ / ʏ ʊ
mi-fermées eː / øː oː
mi-ouvertes ɛ / œ ɔ
ouvertes aː ɑ
Voyelles du Hjalpi (IPA)

Avec le ń et le ĺ ayant respectivement pour valeuret.

On peut remarquer que, à lexception de ń et ĺ, toutes les voyelles ont un couple ouverte-courte/fermée-longue. Dans les mots racine (cest à dire non altérés par une quelconque règle grammaticale), la distinction revêt une importance capitale, porteuse de sens et de distinction de certains mots entre eux. Ainsi, þran [θrãː] naura pas la même signification que þrán [θrɑ̃] (pour lexplication de la prononciation, voir lallophonie). En revanche, comme on le verra plus tard, les addition grammaticales verront leurs voyelles saccorder avec les voyelles du mot racine en ouverture-longueur.

Voyelles courtes
  • ɑ : á

Le á est une voyelle ressemblant au « â » que lon retrouve en français dans des mots tels que «pâte». Il sagit de la voyelle ouverte antérieure non-arrondie.

  • œ : ö

Il sagit ici du son «eu» tel quon le retrouve en français tel que dans le mot «neuf».

  • ɪ : í

Cette voyelle est une voyelle se situant entre le son «i» et le son «e» ; on peut le retrouver en anglais dans des mots tels que «hit» ou «this». Il sagit de la voyelle pré-fermée antérieure non-arrondie.

  • ɛ : é

Nous avons ici la voyelle « è » que lon retrouve en français par exemple dans le mot «cette».

  • ɔ : ó

Il sagit du «o» ouvert, que lon retrouve en français dans le mot «sort» par exemple.

  • ʏ : ý

Cette voyelle est un équivalent du «u» français ouvert, que lon peut retrouver en Allemand comme dans «Müller» par exemple. Il sagit de la voyelle antérieure pré-fermée arrondie.

  • ʊ : ú

Cette voyelle est un équivalent du «ou» Français ouvert, telle que lon peut la retrouver dans le mot «book» en Anglais britannique.

Voyelles longues
  • aː : a

Cette voyelle est le «a» que lon peut retrouver dans le français tel que dans «patte», à la différence que le «a» de le Hjalpi est prononcé un peu plus longuement que le «a» français.

  • øː : ò

Cette voyelle est la même que le «eu» français que lon retrouve dans le mot «deux», à la différence que le « ò » divin est prononcé un peu plus longuement que le «eu» français.

  • iː : i

Cette voyelle est la même que le «i» français, à la différence que le «i» de le Hjalpi est prononcé un peu plus longuement que le «i» français.

  • eː : e

Cette voyelle est la même que le « é » français, à la différence que le «i» de le Hjalpi est prononcé un peu plus longuement que le «i» français.

  • oː : o

Cette voyelle est la même que le «o» français comme dans «eau», à la différence que le «o» de le Hjalpi est prononcé un peu plus longuement que le «o» français.

  • yː : y

Cette voyelle est la même que le «u» français, à la différence que le «u» de le Hjalpi est prononcé un peu plus longuement que le «u» français.

  • uː : u

Cette voyelle est la même que le «ou» français, à la différence que le «ou» de le Hjalpi est prononcé un peu plus longuement que le «ou» français.

<<cons-syll>>Consonnes syllabiques
  • : ń

Le « ń » est la consonne «n» (la même que le «n» standard français), mais considérée et prononcée comme une voyelle, tel quon peut lentendre dans certains mots anglais comme dans «button» qui peut être prononcé bʌtn̩.

  • : ĺ

Le « ĺ » est la consonne «l» (la même que le «l» français), mais considérée et prononcée comme une voyelle, tel quon peut lentendre dans certains mots anglais comme dans «bottle» qui peut être prononcé bɔtl̩, avec leʊ qui est omis et le l devenant syllabique.

<<phon-diphtongues>>Diphtongues

<<phon-consonnes>>Consonnes

En plus dun important inventaire de voyelle, le Hjalpi dispose également dun inventaire de consonnes assez important. Voici ci-dessous lesdites consonnes :

/ > > > > > > > > > > >
bilab. lab.-dent. dent. alv. pal.-alv. rétro. palat. vélaire uvul. glottal
nasal m n ň
occlusif p b t d ţ ḑ k g '
fricatif f v þ ð s z ß ź š ž x ŗ h
spirante ŕ j
roulé r
fric.-lat. ł
spir.-lat. l
semi-voyelles w
Consonnes du Hjalpi
/ > > > > > > > > > > >
bilab. lab.-dent. dent. alv. pal.-alv. rétro. palat. vélaire uvul. glottal
nasal m n ŋ
occlusif p b t d ʈ ɖ k ɡ ʔ
fricatif f v θ ð s z ʃ ʒ ç ʝ χ ʁ h
spirante ɹ j
roulé r
fric.-lat. ɬ
spir.-lat. l
semi-voyelles w
Consonnes du Hjalpi (IPA)

Accentuation

Laccentuation des mots en langue divine porte sur lavant-dernière voyelle racine si le mot racine dispose de deux syllabes ou plus, sur la voyelle racine unique sinon. Laccentuation des mots étant régulière, elle nest pas marquée par lorthographe et la translittération de la langue. Pour ce qui est de laccentuation des phrases, le ton est généralement tombant, avec le terme que le locuteur estime le plus important de la phrase bénéficiant dune remontée du ton sur ce terme précisément. Si le locuteur estime que le terme est très important, alors il peut même le prononcer avec une voix de tête, voire étirer de manière exagérée la première syllabe racine du terme. Un verbe interrogatif bénéficie nécessairement de la remontée du ton de la phrase sur ce terme, tandis quune phrase exclamative voit son ton recommencer à descendre à partir de la même hauteur que celle du début de phrase. Une phrase affirmative continue la descente de ton jusquà la dernière syllabe racine qui bénéficie dune accentuation.

Romanisation et translittération

La romanisation et la translittération dune langue sont deux choses très différentes ; en effet, la première a pour but de représenter de façon grossière la prononciation de la langue avec lalphabet latin, sans se soucier de lorthographe exacte, tandis que la translittération a pour but de reproduire de manière précise lorthographe de la langue transcrite, sans se soucier de savoir si le lecteur saura prononcer correctement la transcription sil na pas été initié avant à la langue transcrite.

Pour moi le meilleur exemple que je puisse donner pour ce qui est de la différence entre romanisation et translittération est en Tibétain. Nous avons des termes Tibétain romanisés “dorje”, “chorten” ou encore “yak” en anglais dont une de leur translittération possible respective est “rdo rje”, “mchod brten” et “gyag”. Bien évidemment, toute personne nayant aucune notion de translittération du Tibétain et/ou de son orthographe peut être confuse quant à ce quils viennent de lire, et cest tout naturel : leur but est de savoir précisément comment écrire ces mots, et une personne sachant écrire en tibétain pourra, en ayant lu ces exemples, écrire les mots sans faute si je nen ai pas fait non plus à la rédaction de cet ouvrage. Comme je lai indiqué, il sagit dans cet exemple dune romanisation anglophone ; en effet, la romanisation dépend de la langue du lecteur. Étant donné que ce dernier doit pouvoir se forger une idée de la prononciation du mot étranger, il faut utiliser les conventions de lecture de lalphabet de sa propre langue afin dapprocher au mieux la prononciation originale. Ainsi, “dorje” en anglais pourrait être écrit «dordjé» en français, “chorten” pourrait être écrit «tchortène» («yak» garde la même orthographe dans les deux langues, et est même dans les dictionnaires anglophones et francophones).

Ainsi, dans mon (ou mes?) livre(s ?) qui sadressera (sadresseront?) à un public général, jutiliserai des romanisation de la langue divine si je souhaite que le lecteur ait une idée de la prononciation du mot ou de la phrase quil vient de rencontrer et à linverse, si je souhaite être plus graphique, jutiliserai soit la translittération, soit lécriture native du Hjalpi. Toujours est-il que dans cette référence grammaticale, je nutiliserai que de la translittération (les graphèmes et lettres correspondantes furent décrites dans Consonnes et Voyelles), et ne ferai usage de la romanisation que dans ce chapitre où jexplique ci-dessous le processus de lécriture du Hjalpi en romanisation.

Voici ci-dessous un tableau avec chaque phonème du Hjalpi, sa translittération, et sa romanisation francophone. Pour un équivalent anglophone, se référer à la version anglophone de cet ouvrage si cette dernière existe.

/ > >
phonème trans. rom.
iː i i
yː y u
uː u ou
ɪ í i
ʏ ý u
ʊ ú ou
eː e é
øː ò e
oː o o
ɛ é è
œ ö eu
ɔ ó au
aː a a
ɑ á a
Translittération des voyelles du Hjalpi
/ > > <> > >
phonème trans. rom. phonème trans. rom.
p p p b b b
t t t d d d
ʈ ţ tr ɖ dr
k k k ɡ g g
f f f v v v
θ þ th ð ð dh
s s s z z z
ʃ ß sh ʒ ź j
ç š sh ʝ ž jh
m m m n n n
ŋ ň ng ʔ
r r r h h h
χ x rh ʁ r r
ɬ ł lh ɹ r r
l l l j j y
w w w
Translittération des consonnes du Hjalpi

Phonologie dérivationnelle

Ci-dessous se trouve une liste dabréviations que lon trouvera souvent dans les règles formelles :

  • C = consonne
  • V = voyelle
  • N = nasale
  • F = fricative
  • P = consonne labiale
  • L = voyelle longue
  • S = voyelle courte
  • # = limite dun mot
  • Ø = silencieux, muet, rien

<<allophonie>>Allophonie

En Hjalpi, il existe de nombreuses règles sur la modification de prononciation de phonèmes selon leur emplacement au sein dun mot et leur environnement phonétique, donnant lieu à des allophones desdits phonèmes. Ces règles sont les dernières règles à sappliquer sur la modification de prononciation des mots, les autres règles comme les accords des voyelles ou les accords des consonnes sappliquant avant les règles dallophonie. Ces règles sappliquent dans leur ordre dapparition ci-dessous.

Voyelles

Il existe relativement peu dallophones parmi les voyelles de le Hjalpi, cependant on peut en relever certains comme suit :

  • La prononciation standard du « ń », comme mentionné ci-dessus dans Consonnes syllabiques, est. Cependant, cette voyelle peut également être prononcée si le ń est précédé et/ou suivi par une consonne bilabiale, et il peut être palatalisé enɲ̩ oum̩ʲ si le ń est également adjacent à une des voyelles i ou í, ou bien la consonne j (notées I).

    • > [m̩] / _P
    • > [m̩] / P_
    • > [ɲ̩] / _I
    • > [ɲ̩] / I_
    • > [m̩ʲ] / P_I
    • > [m̩ʲ] / I_P
  • Le « ĺ » peut également être palatalisé en cas dadjacence à une des voyelles i ou í ou bien la consonne j, et donc être prononcéel̩ʲ.

    • > [l̩ʲ] / _I
  • Une voyelle ou un groupe de voyelles placé devant une consonne nasale se nasalise.

    • V > [+nasal] / _N
Consonnes

Plusieurs de ces consonnes disposent dallophones, cest à dire de prononciations alternatives à la prononciation exacte mentionnée plus haut, sans que cela naffecte le sens des mots ou le sens dune phrase.

  • La prononciation standard du f et v sont respectivement /f/ et /v/, cependant il arrive également quils soient respectivement prononcés /p\/ et /B/ entre deux voyelles, ou en début de mot si immédiatement suivis dune voyelle ou dune semi-consonne (également notée V).

    • f > [ɸ] / #_V
    • f > [ɸ] / V_V
    • v > [β] / #_V
    • v > [β] / V_V
  • Le ɦ est considéré comme étant un allophone du h. Cet allophone se produit entre deux voyelles, en début de mot immédiatement suivit dune voyelle, entre une consonne voisée et une voyelle, ou une voyelle et une consonne voisée. En revanche, au contact du i, í ou j (notés I), le h se palatalise en un ç. Similairement, un ɦ obtenu grâce au premières règles ci-dessous change en ʝ.

    • h > [ɦ] / #_V
    • h > [ɦ] / V_V
    • h > [ç] / _I
    • h > [ç] / I_
    • [ɦ] > [ʝ] / _I
    • [ɦ] > [ʝ] / I_
  • Le ŗ a pour prononciation standard leʁ, cependant il est généralement prononcéʀ entre deux voyelles et/ou consonne voisée (notées V).

    • ʁ > [ʀ] / V_V
  • Le x est habituellement prononcéχ, cependant il est prononcéx lorsquil est en contact avec une consonne fricative sourde (notée FS).

    • χ > [x] / FS_
    • χ > [x] / _FS
  • Une consonne nasale devient silencieuse si elle est précédée dune voyelle et suivie dune consonne ou dun silence. Cela fait suite à la nasalisation de la voyelle précédente.

    • N > Ø / V_#
    • N > Ø / V_C
  • Si deux consonnes fricatives toutes deux voisées ou sourdes se suivent successivement, même entre deux mots distincts, la première fricative devient silencieuse.

    • F > Ø / _F
  • Si une consonne fricative voisée (notée FV) est précédée par une fricative sourde (notée FS), elle devient elle-même sourde. À linverse, si une fricative sourde est précédée par une fricative voisée, la première devient également voisée.

    • FS > [+voisée] / FV_
    • FV > [+sourde] / FS_
Exemples
raòm
raøm est prononcé [rãø̃]

<<deriv-accord-voy>>Accord des voyelles

Laccord des voyelles a lieu principalement lors de la déclinaison dun nom ou de la conjugaison dun verbe, lors dun cas où la juxtaposition dune voyelle à une autre est obligatoire. Cela donne alors lieu à un accord des voyelles.

  1. Les deux voyelles sont fusionnées en une diphtongue.
  2. Si lun des deux phonèmes est une consonne syllabique ń ou ĺ, alors celle-ci reste inchangée.
  3. Si la première voyelle est une diphtongue, alors le second phonème est remplacé par la seconde voyelle après que cette dernière ait été accordée en longueur à la longueur de premier phonème de la diphtongue.
  4. Si la seconde voyelle était également une diphtongue, alors elle perd son second phonème.
  5. Si le second phonème de la diphtongue est plus ouvert que le premier, alors il est refermé afin dêtre au moins aussi fermé que le premier phonème.
  6. Si le premier phonème de la diphtongue est une voyelle antérieure, alors elle devient son équivalent phonétique postérieur selon la table suivante :
/ >
phonème dorigine nouveau phonème
u y
ú ý
o ò
ó ö
á a

<<deriv-accord-cons>>Accord des consonnes

Phonotaxes

Attaque
Rime
Noyau syllabique
Coda

Système décriture

Éléments de la phrase

Noms

Articles

<<morpho-nom-genre>>Genre

Le Hjalpi est une langue riche en genres grammaticaux, étant donné quelle dispose de neuf genres différents

  1. Genre divin : se réfère à toute personne considérée comme divine, que ce soit par les Divins ou par les mortels (humains comme non humains). Aucune distinction nest faite selon leur sexe biologique. Les méduses, du fait dêtre une icône divine, sont considérées étant également du genre divin. Il se réfère également à ce qui fait partie de leur domaine, que ce soit leurs Demeures ou leurs Œuvres majeures, tels que les Tours ou le Temps.
  2. Genre mental : se réfère à tout élément non physique ou concept, comme des pensées ou des couleurs. Les lieux physiques et temporels sont également classifiés dans le genre mental. Bien que le temps en lui-même soit considéré comme étant du genre divin, les événements sont considérés comme étant des éléments mentaux.
  3. Genre liquide : se réfère, comme son nom lindique, à tout liquide, et en particulier à leau, mais ne couvre pas tous les fluides ; par exemple, lair nest pas considéré comme un liquide, malgré le fait que ce soit un fluide.
  4. Genre masculin humain : se réfère à tout être humain ou semi-humain mâle, ou à un groupe à prédominance numérique ou de puissance masculine.
  5. Genre féminin humain : se réfère à tout être humain ou semi-humain femelle, ou à un groupe à prédominance numérique ou de puissance féminine.
  6. Genre neutre humain : se réfère à tout être humain ou semi-humain dont on ne connaît pas le sexe biologique, ou si un groupe na pas de prédominance numérique ou de puissance masculine ou féminine.
  7. Genre animal : se réfère à tout être mortel nétant pas un humain ou semi-humain et étant animé.
  8. Genre végétal : se réfère à tout être mortel nétant pas un humain ou semi-humain, ou membre danimaux.
  9. Genre inanimé : se réfère à tout être non-vivant nétant pas inclus par les trois premiers genres.

Le genre est inclus sémantiquement dans chaque nom commun du Hjalpi, en revanche la majorité des éléments rattachés au nom saccorderont en genre, ainsi que les verbes suivant si le nom influe la conjugaison du verbe.

Le Hjalpi dispose également de quatre sur-genres, regroupant les genres en catégories qui sont utilisées dans certains contexte, comme pour la déclinaison ou la conjugaison des verbes.

  1. Le sur-genre supérieur : rassemble les genres divin et mental
  2. Le sur-genre humain : rassemble les genres humains (masculin, féminin et neutre)
  3. Le sur-genre vivant : rassemble les genres du vivant non-humain (animal et végétal)
  4. Le sur-genre inanimé : rassemble les genres liquide et inanimé

Une déclinaison des éléments humains neutres est possible, auquel cas on peut décliner ainsi lélément dont on souhaite changer le genre :

/ >
genre déclinaison
masculin -e
féminin -am

Ce genre de déclinaison est en général utilisé pour les mots se référant à un être humain dont le genre syntaxique est neutre, mais que lhumain référé est dun genre connu. Par exemple, si lon parle de plusieurs personnes de nombre inconnu (donc singulatif, voir les Nombres) mais que la majorité des individus est de genre féminin, alors on déclinera ðenmóíl (individu/personne) en ðenmóílelam (personne.sf.5g). La déclinaison en féminin saffixe à la déclinaison au singulatif du fait quil sagit du groupe qui prend le genre féminin, indiquant que le groupe nest pas uniquement mais majoritairement féminin. Si le groupe nest composé que de femmes, alors ðenmóíl se déclinera en ðenmóílamel (personne.5g.sf).

Il est également possible de changer le genre dun sujet de phrase (agent nominatif, patient ergatif ou expérienceur) en accordant le reste de la phrase suivant le genre que lon veut lui donner. Ainsi, pour déifier le chat de la phrase «Ce chat se comporte comme un dieu céleste», on peut dire :

se.comporter-1SG.gnomique.obj.certain dieu.celeste-EQU.1s chat-NOM.1s ce.1s

<<morpho-nom-nombre>>Nombre

En plus davoir une riche quantité de genres, le Hjalpi dispose également de cinq nombres distincts qui se marquent par une déclinaison du nom ou de lélément accordé en nombre (hormis le verbe).

/ > >
nombre déclinaison description
singulier (aucune) élément unique
singulatif -el ensemble déléments semblables
duel -(a)t deux éléments semblables
triel -(e)þ trois éléments semblables
pluriel -(o)st quatre éléments semblables ou plus

Le singulatif, comme décrit ci-dessus, est utilisé pour regrouper des éléments semblables et est une alternative au singulier ou pluriel dans le cas où lélément est indénombrable ou éligible au pluriel mais le locuteur na pas didée précise du nombre déléments présents dans le groupe (exemples en français : «de la farine», «des gens»).

Pour des raisons grammaticales il existe également un sur-nombre, le super-singulier qui regroupe tous les nombres qui ne sont pas le pluriel. Le super-singulier est utile notamment pour les déclinaisons qui distinguent uniquement le super-singulier et le pluriel.

Pronoms

Adjectifs

Adverbes

Verbes

<<verbes-temps>>Temps

Il existe techniquement sept temps en Hjalpi, considérés tous comme étant distincts les uns des autres :

  • Le passé lointain et le futur lointain sont associés à des temps à échelle dune civilisation et au delà de temps à échelle dune vie humaine. Ainsi, si un événement quelconque est mentionné comme sétant passé il y a plus dune soixantaine dannées, les locuteurs du Hjalpi sy référeront au moyen du passé lointain, et à linverse, un événement qui se produira dans un siècle sera référé au moyen du futur lointain.
  • Le passé moyen et le futur moyen, plus souvent appelés respectivement passé et futur, se réfèrent à des événements à échelle dune vie humaine, cest à dire à plus ou moins une soixantaine dannées dans le passé ou dans le futur.
  • Les deux temps précédents nempiètent cependant pas sur le passé proche et le futur proche, qui se réfèrent à des événements se produisant de deux jours dans le passé à deux jours dans le futur. Ils sont aussi utilisés pour des événements imminents ou venant de se produire.
  • Le présent se réfère quand à lui à des événements ayant cours au moment de la locution et, contrairement au français, ne peut se référer à un autre temps, comme le futur immédiat.

Chacun de ces temps se marquent via la conjugaison des verbes.

Il y a également deux temps utilisés uniquement par les dieux (célestes comme terrestres) qui sont le passé divin et le futur divin, chacun ayant pour limite la création du monde et sa fin avec lesquels ils se réfèrent à des événements dans des temps plus lointains que ceux situés dans la même ère civilisée que le locuteur, cest à dire des événements se produisant à environ dix mille ans du temps de locution. Ces temps divins se marquent par une double conjugaison du verbe au temps lointain correspondant. Les mortels nayant pas la même notion du temps que les divins utiliseront à la place les temps lointains, à lexception duniversitaires ayant eu le privilège davoir pu converser avec un divin, limpact du contact avec ces derniers permettant un changement radical de la vision des mortels dans la vision du monde. Cependant, lutilisation des temps divins reste tout de même rare même parmi ces universitaires et est considéré comme étant plutôt pédant lorsquil est utilisé par un mortel.

Dans le Hjalpi, le temps est visualisé comme une pluie tombante, ou plutôt comme le cycle de léther avec le ciel représentant le passé lointain, tombant jusquà larrière de la tête du locuteur (passé moyen), allant sur son épaule droite (passé proche), dans la tête du locuteur (présent), sur son épaule gauche (futur proche), devant son visage (futur moyen) puis dans le sol (futur lointain). On peut voir dans cette visualisation du temps que les dieux sont considérés comme étant les êtres à lorigine du monde, résidants dans les cieux, et leur bénédiction tombant sur les mortels et passant en eux avant quils fassent face au futur qui va se joindre au sol et au monde, comme ce à quoi chaque mortel est destiné. Pour les divins, cette visualisation commence aux confins de lespace, en dehors de lunivers doù vient le Dieu Créateur, représentant lui-même le passé pour les divins, et le futur divin se situant au centre du monde où résident les flammes qui y mettront fin lors de larrivée de la fin des temps.

Temps antérieurs
Temps postérieurs

<<verbe-cert>>Certainté

Le Hjalpi dispose dun concept de certainté et est omniprésent dans les verbes. En effet, la véracité et vérifiabilité des dires du locuteur est très importante pour les divins, et ce premier doit en toutes circonstances statuer de létat de ses affirmations, et cela se fait via la conjugaison du verbe. Il existe quatre niveaux de certainté :

certainté objective forte
Le locuteur affirme que sa proposition est vraie sans nécessairement avoir personnellement vérifié cette affirmation par lui-même, mais il implique que cela est une vérité générale ou absolue. Par exemple, dans notre monde, la phrase «Il y a des yaks au Tibet» serait une phrase à certainté objective forte, il sagit dune vérité générale qui ne sera normalement pas remise en question.
certainté objective relative
Le locuteur fait part dune vérité vérifiée par lui-même ou dont il est certain sans quil sagisse nécessairement dune vérité générale ou absolue. Ainsi, on peut affirmer avec une objectivité relative «Jhabite au quatrième étage de mon immeuble», jaffirme que cela est vrai et objectif sans pour autant que ce soit une vérité générale (je ny habiterai pas toujours, et ce nest pas une connaissance commune non plus).
certainté subjective forte
Le locuteur émet une opinion quil considère comme étant généralement partagée par son ou ses interlocuteurs. Par exemple, un parisien pourra dire en subjectivité forte à un autre parisien quil fait froid lorsquen plein milieu de lhiver il fait -5°C à Paris, ce avec quoi lautre parisien sera généralement daccord ; en revanche un Canadien, un Russe ou un habitant des pays Scandinaves pourra montrer son désaccord. Le locuteur peut permettre de partager également des informations dont le locuteur est relativement sûr mais pas entièrement, lempêchant dutiliser une certainté objective.
certainté subjective relative
Le locuteur émet une opinion qui lui est propre et qui ne sera pas forcément partagée par son interlocuteur. Ce degré de certainté est utilisé pour partager des opinions qui ont un caractère plus personnel. Par exemple, si le locuteur dit «Je naime pas la menthe», il le dira avec une subjectivité relative, ne sattendant pas forcément à voir son opinion partagée ou non par son interlocuteur. Cela peut être aussi utilisé pour partager une information dont le locuteur nest pas sûr, ou bien pour partager des souvenirs dont le locuteur peut se permettre de douter.

Le degré de certainté est marqué avec la conjugaison du verbe.

Il est tout à fait possible pour le locuteur dutiliser volontairement un degré de certainté erroné afin dappuyer le message de sa phrase, dy mettre une emphase. Par exemple, quelquun qui parle dun restaurant huppé dans la ville à son ami qui vient darriver peut tout à fait lui dire que ce restaurant est excellent tout en utilisant lobjectif fort afin de sous entendre quil sagit dune opinion largement partagée, voire même dune vérité générale dans la ville. À contrario, un locuteur qui doute dune vérité générale utilisera une subjectivité relative afin de démettre cette vérité générale vers une simple opinion ; cest ce quaurais pu faire Galilée avec la phrase «la Terre est plate», remettant ainsi en doute cette vérité générale de lépoque (qui, par ailleurs, nétait crue que par le bas peuple, les personnes cultivées savaient que la Terre est ronde). Cependant, attention à labus dutilisation erronée du degré de subjectivité, les personnes qui en abusent sont souvent vus comme étant des hypocrites ou des manipulateurs par leurs pairs.

Aspects

Bien que le temps et le degré de certainté donnent déjà quelques informations sur le verbe et lévénement décrit, beaucoup dautres informations manquent toujours : lévénement se répète-il, parle-t-on du processus de lévénement où de lévénement en tant quobjet? Ces questions sont répondues par les aspects du verbe que je listerai ici. Notez que différents aspects peuvent être utilisés en simultané.

Perfectif et imperfectif

Le perfectif et limperfectif sont deux aspects omniprésents avec les verbes ; lun de ces deux aspects est obligatoire. Ces deux aspects sopposent dans leur représentation du verbe, le perfectif décrivant lévénement comme un objet, comme un tout, alors que limperfectif le décrit comme un processus. On peut retrouver un exemple de cette opposition en Français avec les phrases «Henri IV régna vingt et un ans» (phrase perfective) et «Henri IV régnait vingt et un ans» (phrase imperfective). Ainsi, si lon souhaite considérer un événement comme un processus, ou afin de mettre en place un décors pour dautres éléments, on utilisera laspect perfectif du verbe ; à contrario, ce sera limperfectif qui sera utilisé pour considérer un événement comme un tout, comme par exemple comparer le règne de Henri IV à celui dun autre monarque.

En Hjalpi, laspect par défaut entre ces deux aspects est limperfectif, qui nest pas marqué. Limperfectif est également le seul aspect autorisé lors de lutilisation du présent. Si on souhaite passer un verbe au perfectif, il faudra le marquer au moyen dune conjugaison différente de la conjugaison par défaut (utilisée donc pour limperfectif).

Complétif et incomplétif

Ces aspects permettent de porter laccent sur le fait que laction ou lévénement soit arrivé, arrive ou arrivera à son terme de façon certaine ou non. Par défaut, tous les verbes sont incomplétifs (sauf exceptions notées dans leur définition dans le glossaire), cependant passer le verbe au complétif permet de changer son sens afin dexprimer le fait que lévénement arrive à son terme. Ainsi, le verbe eŕbölýþ (voler dans les airs) mis au complétif prend la signification «se poser» ou «atterrir» avec lattention portée sur la fin de lévénement quétait le vol, et non sur le fait dêtre sur le sol. Le complétif est marqué par une déclinaison de la racine du verbe.

Inceptif

Linceptif porte lattention sur le début de lévénement décrit par le verbe. Ainsi, le verbe eŕbölyþ décliné à linceptif prend la signification «décoller», avec lattention portée sur le fait de commencer à voler, et non sur le fait de ne plus être au sol. Linceptif est par défaut absent des verbes et doit être marqué lorsquun verbe a une valeur inceptive (sauf exceptions notées dans le glossaire) À linstar du complétif, linceptif est également marqué par une déclinaison de la racine du verbe.

Habituel, fréquentatif et itératif

Ces aspects du verbe marquent tous trois un événement se répétant dans le temps. Lhabituel permet de marquer une emphase sur une situation caractéristique du temps employé, son nom est dailleurs assez explicatif. Il se marque par une conjugaison du verbe par un auxiliaire.

Le fréquentatif permet de marquer une action répétée irrégulièrement. Il se marque par une déclinaison de la racine du verbe.

Litératif à linverse permet de marquer une action répétée régulièrement sur une période donnée, il marque des actions divisées en instances séparées et répétées régulièrement. Cet aspect est marqué par une déclinaison de la racine du verbe, et va souvent de paire avec le distributif-temporel.

Implicatif

Limplicatif permet de marquer la situation comme ayant un impact sur le temps utilisé ou sur un temps ultérieur. Par défaut, les verbes ne sont pas implicatifs, cependant des exceptions signalées comme telles dans le glossaire existent et peuvent être modifiées en non-implicatif. Ces deux aspects se marquent par une déclinaison de la racine du verbe.

Rétrospectif

Un aspect parfait dun verbe implique une situation du passé ou du futur avec des conséquences ou implications présentes (généralement marqué également à limplicatif)

Progressif
Télique et atélique

Modes

Découpage du temps

Ponctuel
Délimitatif
Duratif

Valence du verbe

Réflexif
Réciproque
Passif et antipassif
Causatif

Impersonnalité

<<decl-morph-decl>>Déclinaisons

Suivant le rôle du nom dans la phrase, il est possible de le décliner à lun des nombreux cas grammaticaux quoffre le Hjalpi. Dans cette section, jexpliquerai simplement la signification brève de chacune de ces déclinaisons. Pour un détail de comment décliner les noms, veuillez vous référer au chapitre dédié. Je regrouperai ici les déclinaison par catégorie. Chaque cas sera présenté de la manières suivante :

Cas grammatical (ABBRÉVIATION)
définition
morphologie

Exemple en français

exemple en Hjalpi
détail grammatical

Les déclinaisons se présentent sous la forme de particules (préfixes, infixes et suffixes) à ajouter au mot racine. Notez que la partie entre parenthèse peut ne pas être spécifiée, auquel cas il faudra se référer à lharmonisation des voyelles ou des consonnes selon le cas si une voyelle est accolée à une autre voyelle, de même pour les consonnes.

V(C)-
le préfixe est (ou fini par) une voyelle V, il se rajoute donc au début du mot racine. Si ce dernier commence avec une voyelle, la consonne C est rajoutée entre la voyelle V et le mot racine.
C(V)-
le préfixe est (ou fini par) une consonne, il se rajoute donc au début du mot racine. Si ce dernier commence avec une consonne, la voyelle (V) est rajoutée entre la consonne C et le mot racine.
-C1V(C2)-
linfixe commence par consonne, il se placera donc à la fin du mot racine, entre la dernière voyelle et la dernière consonne du mot racine. Si le mot racine se termine par une voyelle, lensemble C1VC2 agira comme un suffixe.
-(C1)VC2-
linfixe commence par une voyelle, il se placera donc au début du mot racine, entre la première consonne et la première voyelle. Si le mot racine commence par une voyelle, lensemble C1VC2 agira comme un préfixe.

Notez que la déclinaison se produit avant laccord en genre et en nombre de lélément décliné, et après application de laccord des voyelles et de laccord des consonnes de lélément. Notez également que la ou les voyelles présentée dans les tableaux saccorde en ouverture et longueur avec la voyelle du mot racine sur laquelle porte laccent. Ainsi, ajouts de voyelles sur mén via des déclinaisons saccorderont en voyelles longues et ouvertes. Si la juxtaposition de deux voyelles est obligatoire, se référer à laccord des voyelles ci-dessus. Si la juxtaposition de deux consonnes est obligatoire, se référer à laccord des consonnes, idem pour laccord des voyelles.

Le nombre représente le genre de lélément décliné, le s et le p représentent respectivement le super-singulier et le pluriel, comme décrits dans les nombres des noms.

Lieu

<<cas-ade>>Cas adessif (ADE)
indique un lieu adjacent à lélément.
1s 1p 2s 2p 3s 3p 4s 4p 5s 5p
ix(a)- ix(e)- ix(a)- ix(e)- ix(a)- ix(e)- iź(a)- iź(ei)- iź(a)- iź(ei)-
6s 6p 7s 7p 8s 8p 9s 9p
iź(a)- iź(ei)- iź(a)- iź(ei)- iŗ(a)- iŗ(a)- iŗ(e)- iŗ(e)-

Exemple : La rivière (majeure) est à côté des maisons.

ándjo iŗménél reveanis
rivière.majeure ADE-maison-singulatif être.certain.objectif-présent.indicatif.3s1SG
<<cas-ante>>Cas antessif (ANTE)
indique un lieu antérieur à lélément.
1s 1p 2s 2p 3s 3p 4s 4p 5s 5p
vwo(n)- vw(o)- v(o)- vw(o)- vwo- vo- we- w(e)- w(o)- w(e)-
6s 6p 7s 7p 8s 8p 9s 9p
v(e)- v(wo)- vw(o)- v(u)- v(u)- v(u)- vw(o)- vu-

Exemple : vwomén (ANTE-maison) avant la maison / devant la maison

<<cas-apu>>Cas apudessif (APU)
indique un lieu à côté, proche de lélément. Lélément nest pas adjacent au lieu, auquel cas il faudrait utiliser le cas adessif.
1s 1p 2s 2p 3s 3p 4s 4p 5s 5p
þ(e)- ð(e)- ð(e)- ðe- þ(e)- ð(e)- þe(n)- þ(e)- v(e)- ve(n)-
6s 6p 7s 7p 8s 8p 9s 9p
þ(e)- ð(e)- ð(ei)- ðe(m)- f(e)- fe- vei- fei-

Exemple : veimén (APU-maison) à côté de la maison

<<cas-ine>>Cas inessif (INE)
indique un lieu à lintérieur de lélément.
1s 1p 2s 2p 3s 3p 4s 4p 5s 5p
-(a)ŕo- -(e)ŕo- -ŕo(n)- -(ń)ŕo- -(a)ŕo- -ŕo- -(e)ŕo- -(a)ŕo- -(e)ŕo- -ŕo-
6s 6p 7s 7p 8s 8p 9s 9p
-ŕo- -(a)ŕo- -(o)ŕo- -(a)ŕo- -(a)ŕo- -(u)ŕo- -(e)ŕo- -(a)ŕo-

Exemple : mérón (<INE>maison) dans la maison

<<cas-intrt>>Cas intratif (INTRT)
indique un lieu entre des éléments. Lélément décliné ne peut être singulier.
1s 1p 2s 2p 3s 3p 4s 4p 5s 5p
-fu(þ)- -fu(ð)- -fu(ð)- -fu(ð)- -fy(þ)- -fy(ð)- -fu(þ)- -fy- -fy(ð)- -fy(ð)-
6s 6p 7s 7p 8s 8p 9s 9p
-fu(ð)- -þy(ð)- -(f)yþ- -fu- -fi(ŕ)- -fe(ŕ)- -fu(ð)- -fu(þ)-

Exemple : ménatĺ (maison.duel.INTRT) entre deux maisons.

<<cas-loc>>Cas locatif (LOC)
indique que lélément décliné est le lieu indiqué (usage général).
1s 1p 2s 2p 3s 3p 4s 4p 5s 5p
l(a)- l(e)- l(i)- l(e)- le(þ)- l(e)- l(e)- l(e)- lj(a)- l(a)-
6s 6p 7s 7p 8s 8p 9s 9p
ła- ł(a)- l(au)- l(ai)- l(a)- la- ĺ- l(e)-

Exemple : Il est à la maison (sans précision du lieu précis)

òt ĺména neßòis
3s6G-ERG LOC-maison-ABS être.subjectif.certain-présent.indicatif.3s2SG
<<cas-pert>>Cas pertingent (PERT)
indique un contact avec un lieu.
1s 1p 2s 2p 3s 3p 4s 4p 5s 5p
m(a)- m(a)- m(a)- m(e)- mj(a)- mj(e)- m(e)- m(e)- m(a)- m(e)-
6s 6p 7s 7p 8s 8p 9s 9p
mj(ò)- mj(e)- m(e)- m(u)- m(a)- m(o)- m(e)- m(e)-

Exemple : memén (PERT-maison) en contact avec la maison

<<cas-poste>>Cas postessif (POSTE)
indique un lieu postérieur à lélément.

Exemple : ménýßt (maison-POSTE) après la maison.

1s 1p 2s 2p 3s 3p 4s 4p 5s 5p
-(u)ß -(u)ßt -(y)ß -(y)ž -(u)š -(u)št -(u)š -(u)ß -(u)ß -(u)þ
6s 6p 7s 7p 8s 8p 9s 9p
-(u)ž -(y)š -(u)ß -(u)ź -(y)ź -(y)ž -(y)tß -(y)ßt
<<cas-sube>>Cas subessif (SUBE)
indique un lieu sous lélément.
1s 1p 2s 2p 3s 3p 4s 4p 5s 5p
ň(o)- ň(wo)- n(o)- n(wo)- ň(o)- ň(o)- nw(o)- n(we)- ň(e)- ň(o)-
6s 6p 7s 7p 8s 8p 9s 9p
ne- ňe- ňe- ňo- nw(a)- n(wa)- n(a)- na-

Exemple : namén (SUBE-maison) sous la maison

<<cas-supe>>Cas superessif (SUPE)
indique un lieu sous lélément.
1s 1p 2s 2p 3s 3p 4s 4p 5s 5p
tß(a)- tß(ań)- tß(ai)- tßau- tß(e)- tß(a)- ßt(e)- tß(ei)- tß(e)- št(a)-
6s 6p 7s 7p 8s 8p 9s 9p
ßt(a)- ßt(a)- tß(ao)- tß(ae)- tßa- ßta- ßt(e)- tß(a)-

Exemple : ßtemén (SUPE-maison) sur la maison / sur le toit de la maison (impliqué)

Mouvement depuis un élément

<<cas-abl>>Cas ablatif (ABL)
indique un déplacement séloignant de lélément.
1s 1p 2s 2p 3s 3p 4s 4p 5s 5p
l(i)- l(e)- li(s)- le(ž)- l(i)- ĺ(ž)- li(ß)- li(ź)- li(ß)- li(ź)-
6s 6p 7s 7p 8s 8p 9s 9p
li(s)- li(z)- lń(d)- lń(d)- ĺ(z)- ĺ(z)- ĺ(v)- ĺ(v)-

Exemple : Je pars de Ðbńo. (décision motivée par moi-même)

wyhakéís liÐbńovu
quitter(NOM prés-indic 1s2SG) ABL-Ðbńo-ACC 1s6G.NOM
<<cas-del>>Cas délatif (DEL)
déplacement depuis la surface de lélément.
1s 1p 2s 2p 3s 3p 4s 4p 5s 5p
ß(a)- ß(e)- ß(e)- ß(e)- ß(ai)- ß(a)- š(a)- š(e)- ž(a)- ž(e)-
6s 6p 7s 7p 8s 8p 9s 9p
ž(a)- ž(a)- ß(eu)- ß(eu)- ß(a)- ß(a)- ßa(l)- ße(l)-

Exemple : La mouche senvola (volontairement) du livre (de lextérieur du livre, sous entendu de sa couverture)

proböléntí ßaraòm paŗevir
senvoler-(NOM passé m p 3s3SG) DEL-livre NOM-mouche
<<cas-ela>>Cas élatif (ELA)
déplacement depuis lintérieur de lélément.
1s 1p 2s 2p 3s 3p 4s 4p 5s 5p
-(a)ły -(e)ły -(a)ły -(a)łu -(e)ły -(e)ły -(ł)y -(ł)y -(ł)y -(ł)yi
6s 6p 7s 7p 8s 8p 9s 9p
-(ł)u -(ł)yi -ły -(a)ły -(ł)ay -(ł)ey -(ł)ay -łay

Exemple : La mouche senvola (volontairement) du livre (sous entendu depuis une page / lintérieur du livre, le livré étant ouvert)

proböléntí raòmey paŗevir
senvoler-(NOM passé m p 3s3SG) livre-ELA NOM-mouche
<<cas-init>>Cas initiatif (INIT)
indique le point de départ dune action (cas général)
1s 1p 2s 2p 3s 3p 4s 4p 5s 5p
-(a)kĺ -(k)ĺ -(e)kĺ -(a)kĺ -(k)ĺ -(k)ĺ -(e)kĺ -(e)kń -(a)kĺ -(ei)kń
6s 6p 7s 7p 8s 8p 9s 9p
-akĺ -ekĺ -(a)kĺ -(e)kń ak(ĺ)- k(ń)- -(k)ĺ -(k)ń

Exemple : Je voyage depuis Ðbńo (sous-entendu, Ðbńo était de point de départ du voyage)

etrjáléís Ðbńokĺ
voyager(NOM prés-indic 1s2SG) Ðbńo-INIT 1s6G.NOM

Mouvement vers un élément

<<cas-all>>Cas allatif (ALL)
indique un mouvement vers les environs de lélément (cas général), nindique pas nécessairement de finalité ou de point précis.
1s 1p 2s 2p 3s 3p 4s 4p 5s 5p
-li(ß)- -li(ts)- -li(ð)- -li(ð)- -li- -li- -li(s)- -li(ź)- -li(z)- -li(š)-
6s 6p 7s 7p 8s 8p 9s 9p
-li(x)- -li(x)- -li(ŗ)- -li(ŗ)- -li(þt)- -li(v)- -(l)iþ- -(l)ið-

Exemple : Je voyage vers Ðbńo (sans nécessairement aller à Ðbńo même).

etrjáléís Ðbńoðil
voyager(NOM prés-indic 1s2SG) Ðbńo<ALL> 1s6G.NOM
<<cas-ill>>Cas illatif (ILL)
mouvement vers lintérieur de lélément, nindique pas nécessairement de finalité.
1s 1p 2s 2p 3s 3p 4s 4p 5s 5p
-(p)òn- -(p)on- -(f)òn- -(f)on- -òn- -(p)òn- -(s)òn- -(s)en- -(s)en- -(s)an-
6s 6p 7s 7p 8s 8p 9s 9p
-(ps)òn- -(ps)en- -òn- -(v)òn- -(ŕ)òn- -(ŕ)òn- -(ŕ)òn- -(ŕ)en-

Exemple : La mouche vole vers la maison (sous entendu, elle va y rentrer)

eŕbölay monén paŗevir
voler-(NOM prés-indic 3s3SG) <ILL>maison NOM-mouche
<<cas-lat>>Cas latif (LAT)
mouvement vers lélément (cas général), nindique pas nécessairement de finalité.
1s 1p 2s 2p 3s 3p 4s 4p 5s 5p
-(l)a -(l)ei -(l)òĺ -(l)e -(l)au -(l)ĺ -(l)ń -(l)a -(l)a -le
6s 6p 7s 7p 8s 8p 9s 9p
-la -la -(a)la -(e)la -(l)e -(l)ai -(l)ae -la

Exemple : Je pars de Notń pour Ðbńo.

wyhakéís liNotńvu Ðbńolòĺ
quitter(NOM prés-indic 1s2SG) ABL-Notń-ACC Ðbńo-LAT 1s6G.NOM
<<cas-subl>>Cas sublatif (SUBL)
mouvement vers la surface de lélément.
1s 1p 2s 2p 3s 3p 4s 4p 5s 5p
-(i)ţ -(i)ţ -(e)ţ -(i)ḑ -(i)ţ -(i)nţ -(i)fţ -(i)þţ -(e)nţ -(eu)ţ
6s 6p 7s 7p 8s 8p 9s 9p
-(a)ţ -(i)nţ -(i)ţ -(i)ßţ -(i)šţ -(i)ţ -(r)iţ -iţ

Exemple : La mouche vole vers le livre. (sous-entendu, la couverture)

eŕbölay raòmiţ paŗevir
voler-(NOM prés-indic 3s3SG) livre-SUBL NOM-mouche
<<cas-term>>Cas terminatif (TERM)
le mouvement a pour but lélément.
1s 1p 2s 2p 3s 3p 4s 4p 5s 5p
-(ae)n -(ae)ň -(þ)aen -(ð)aen -(þ)aeň -(ae)m -(ae)n -aem -aeň -aem
6s 6p 7s 7p 8s 8p 9s 9p
-(ae)nz ae(ň)- -(ae)n -(ae)n -(ae)m -ae -(ai)n -(ai)ň

Exemple : Je voyage jusquà Ðbńo.

etrjáléís Ðbńoþaen
voyager(NOM prés-indic 1s2SG) Ðbńo-TERM 1s6G-NOM

Déplacement via un élément

<<cas-per>>Cas perlatif (PER)
mouvement au travers ou le long de lélément.
1s 1p 2s 2p 3s 3p 4s 4p 5s 5p
ž(u)- ž(y)- ž(u)- š(u)- š(y)- ž(u)- š(ui)- ž(ui)- š(eu)- š(ey)-
6s 6p 7s 7p 8s 8p 9s 9p
š(oy)- ž(ou)- ž(u)- ž(e)- ž(u)- ž(u)- š(y)- ž(u)-

Exemple : Je voyage le long de la rivière.

etrjáléís šyłánt
voyager(NOM prés-indic 1s2SG) PERL-(rivière mineure) 1s6G-NOM
<<cas-prol>>Cas prolatif (PROL)
mouvement en utilisant lélément ou sur sa surface.
1s 1p 2s 2p 3s 3p 4s 4p 5s 5p
š(a)- š(a)- š(e)- š(ae)- ž(a)- š(ay)- ša- š(e)- š(e)- ž(a)-
6s 6p 7s 7p 8s 8p 9s 9p
š(e)- še- š(a)- šei- še- š(a)- š(ey)- ž(e)-

Exemple : Je navigue sur locéan côtier.

elḑökay šielt
naviguer(NOM prés-indic 1s2SG) PROL-(océan côtier) 1s6G-NOM

Temps

<<cas-atemp>>Cas accusatif-temporel (ATEMP)
indication dune durée de temps, peut remplacer laccusatif dune proposition nominative-accusative avec un verbe transitif.
1s 1p 2s 2p 3s 3p 4s 4p 5s 5p
-źu -źu -źu -źu -źoy -źou -(a)źu -(e)źu -(u)źu -(ai)źu
6s 6p 7s 7p 8s 8p 9s 9p
-(i)źu -(u)źu -(o)źu -(o)źu -(o)źu -(o)źu -(o)źu -(o)źu

Exemple : Jai dormis sept heures.

oherénté heolí pńtwánźu
dormir-(NOM passé m p 1s2SG) heure(mesure)-GEN sept-ATEMP 1s6G-NOM
<<cas-ess>>Cas essif (ESS)
lélément indique la date où le moment où un événement se produit.
1s 1p 2s 2p 3s 3p 4s 4p 5s 5p
-(þ)yd- -(þ)yd- -(þ)ud- -(þ)ud- -(þ)yd- -(þ)ud- -(þ)yḑ- -(þ)yḑ- -(ð)yţ- -(ð)yţ-
6s 6p 7s 7p 8s 8p 9s 9p
-(þ)ud- -(þ)ud- -þy(d)- -þy(d)- -þy(d)- -þy(d)- -(oi)þyd- -(oi)þyd-

Exemple : Je dors habituellement à sept heures.

oheroméis hebéómi pudńtwán
dormir(NOM prés-habit 1s2SG) heure-GEN <ESS>sept 1s6G-NOM
<<cas-limit>>Cas limitatif (LIMIT)
lélément indique une limite dans le temps.
1s 1p 2s 2p 3s 3p 4s 4p 5s 5p
-(ò)mp -(e)mp -(ò)mp -(ò)mp -(ò)mp -(ò)mp -(ò)mp -(ò)mp -(ò)mp -(ò)mp
6s 6p 7s 7p 8s 8p 9s 9p
-(e)mp -(ò)mp -(a)mp -(a)mp -(a)mp -(a)mp -(ò)mp -(ò)mp

Exemple : Je dors habituellement jusquà sept heures.

oheroméis hebéómi pńtwánòmp
dormir(NOM prés-habit 1s2SG) heure-GEN sept-LIMIT 1s6G-NOM
<<cas-temp>>Cas temporel (TEMP)
lélément désigne un moment (cas général).
1s 1p 2s 2p 3s 3p 4s 4p 5s 5p
-(i)ňni -(i)ňni -(i)ňni -(i)mi -(i)ňni -(i)nji -(y)ňni -(ň)ne -eňni -(i)mji
6s 6p 7s 7p 8s 8p 9s 9p
-(i)ňni -(iň)ni -(i)ňni -(i)ňni -(e)ňni -(i)ňni -(y)ňni -iňni

Exemple : à sept heures

hebéómi pńtwániňni
heure-GEN sept-TEMP
<<cas-distemp>>Cas distributif-temporel (DISTEMP)
Similaire au cas distributif, montrant une répétition temporelle se produisant à chaque élément temporel décliné.
1s 1p 2s 2p 3s 3p 4s 4p 5s 5p
-be -be -ve -be -va -fe -be -ba -ba -ve
6s 6p 7s 7p 8s 8p 9s 9p
-ve -va -(b)e -be -bei -(b)ei -be -be

Alignement morphosyntaxique

<<cas-abs>>Cas absolutif (ABS)
indique le patient dun verbe transitif ou le sujet dun verbe intransitif dans une proposition ergative. Soppose à lergatif.
1s 1p 2s 2p 3s 3p 4s 4p 5s 5p
-(ts)a -(ts)a -(tß)a -(tß)a -(ts)a -(ts)a -(t)a -(š)a -(p)a -(v)a
6s 6p 7s 7p 8s 8p 9s 9p
-(st)a -(ž)a -(r)a -(r)a -(x)a -(š)a -(ŗ)a -(ž)a

Exemple : Jai brisé le vase. (action sous-entendue comme involontaire)

néí nweţuŗa kĺnéínté
1s6G.ERG vase-ABS briser(ERG passé m p 1s2SG)
<<cas-acc>>Cas accusatif (ACC)
indique le patient dun verbe transitif dans une proposition nominative. Soppose au nominatif.
1s 1p 2s 2p 3s 3p 4s 4p 5s 5p
-vo -vwo -vu -vwu -vo -vo -(e)vo -(e)vo -(e)vo -(e)vo
6s 6p 7s 7p 8s 8p 9s 9p
-(a)vo -(a)vo -(u)vo -(u)vo -vu -vu -vy -vy

Exemple : Jai brisé le vase. (action sous-entendue comme volontaire)

kĺnénté nweţuvy
briser(NOM passé m p 1s2SG) vase-ACC 1s6G.NOM
<<cas-erg>>Cas ergatif (ERG)
indique lagent dun verbe transitif dans une proposition ergative. Soppose à labsolutif. Peut-être remplacé par le pégatif.
1s 1p 2s 2p 3s 3p 4s 4p 5s 5p
-(u)jo -(y)jo -(í)jo -(é)jo -(u)jo -(u)jo -(ò)jo -(y)jo -(lj)o -(lj)o
6s 6p 7s 7p 8s 8p 9s 9p
-(mj)o -(lj)o -jo -jo -(o)jo -(e)jo -(u)jo -(u)jo

Exemple : Jai brisé le vase. (action sous-entendue comme involontaire)

néí nweţuŗa kĺnéínté
1s6G.ERG vase-ABS briser(ERG passé moy. pft. 1s2SG)
<<cas-instructive>>Cas instructif (INSTRUCTIVE)
indique le moyen employé, répond à la question comment?.
1s 1p 2s 2p 3s 3p 4s 4p 5s 5p
-(e)ň -(e)ň -(a)ň -eň -(e)ň -(a)ň -(e)ň -eň -aň -(e)ň
6s 6p 7s 7p 8s 8p 9s 9p
-(ea)ň -(e)ň -eň -eňt -(e)ňz -(e)ň -(e)ň -(e)ňt

Exemple : Jai brisé le vase en tombant. (comme je suis tombé, sous-entendu involontairement, jai brisé le vase)

néí žybdinobyente nweţuŗa kĺnéínté
1s6G.ERG tomber(ERG pas. moy. pft. 1s2SG) vase-ABS briser(ERG passé moy. pft. 1s2SG)
<<cas-instr>>Cas instrumental (INSTR)
indique linstrument utilisé, répond à la question au moyen de quel objet?.
1s 1p 2s 2p 3s 3p 4s 4p 5s 5p
-(d)ĺ -(d)ĺ -(d)ĺ -(ḑ)ĺ -(d)ĺ -(ḑ)ĺ -(d)ĺ -(ţ)ĺ -(d)ĺ -ḑĺ
6s 6p 7s 7p 8s 8p 9s 9p
-(d)ĺ -(d)ń -(d)ĺ -(d)ĺ -(d)ń -(ḑ)ń -(d)ĺ -(d)ĺ

Exemple : Jai brisé (involontairement) le vase avec mon pied (avec un coup de pied).

néí pńtédń nweţuŗa kĺnéínté
1s6G.ERG pied.POSS-6s.INSTR vase-ABS briser(ERG passé moy. pft. 1s2SG)
<<cas-nomin>>Cas nominal (NOMIN)
indique que lélément décliné doit être considéré comme un nom dérivé de lélément décliné, généralement traduisible à peu près par « celui qui … ». Notez que le genre du resultat est le genre humain si ledit résultat décrit un humain, peu importe le genre dorigine, par défaut neutre.
1s 1p 2s 2p 3s 3p 4s 4p 5s 5p
-(eu)s -(eu)ß -(eu)s -(eu)ßt -(eu)st -(eu)s -(eu)s -(eo)ß -eus -eušt
6s 6p 7s 7p 8s 8p 9s 9p
-eus -(eu)ß -(eu)s -(eu)ß -(eu)s -(ei)š -(eu)s -(eu)st

Exemple : un cavalier (genre humain neutre) : naeleus (cheval-NOMIN)

<<cas-nom>>Cas nominatif (NOM)
indique le sujet dun verbe intransitif ou lagent dun verbe transitif dans une proposition nominative. Soppose à laccusatif. Peut-être remplacé par le pégatif.
1s 1p 2s 2p 3s 3p 4s 4p 5s 5p
p(a)- p(e)- p(a)- p(e)- p(a)- p(a)- pa(n)- pa(ń)- pń- pń-
6s 6p 7s 7p 8s 8p 9s 9p
pa(m)- pa- pa(l)- pa(l)- pa(ß)- pe(ß)- pa- pa-

Exemple : Jai brisé le vase. (action sous-entendue comme volontaire)

kĺnénté nweţuvy
briser(NOM passé m p 1s2SG) vase-ACC 1s6G.NOM
<<cas-obl>>Cas oblique (OBL)
marque le verbe, indique la proposition comme étant une citation. Les sous-propositions nont pas besoin dêtre marquée. Remplace laccusatif dans les propositions nominatives, et labsolutif dans les propositions ergatives.
1s 1p 2s 2p 3s 3p 4s 4p 5s 5p
-(ŗ)eß -(ŗ)eßt -(ŗ)ef -(ŗ)eft -(ŗ)eß -(x)eß -(ŗ)ef -(ŗ)òß -(ŗ)ef -(ŗ)òß
6s 6p 7s 7p 8s 8p 9s 9p
-(ŗ)ef -(ŗ)òß -(x)eß -(x)eß -(x)eß -(x)eß -(x)uiß -(x)oiß

Exemple : jai dis que jai cassé (involontairement) le vase.

ŗeðénté kĺnéntéŗòß nweţuŗa
dire(NOM passé m p 1s2SG) briser(NOM passé m p 1s2SG) vase-ACC 1s6G.NOM
<<cas-peg>>Cas pégatif (PEG)
Remplace le nominatif et lergatif dans une proposition ayant un argument datif.
1s 1p 2s 2p 3s 3p 4s 4p 5s 5p
ey- eu- ey- ey- eu- ei- ey- ei- ei- eu-
6s 6p 7s 7p 8s 8p 9s 9p
ey- eu- eu- ey- ey- ey- ei- ey-

Relation

<<cas-evit>>Cas aversif (EVIT)
indique que lélément est évité ou craint.
1s 1p 2s 2p 3s 3p 4s 4p 5s 5p
ł(e)- ł(e)- ła- ł(e)- ł(e)- ła- ł(e)- ła- la- ł(e)-
6s 6p 7s 7p 8s 8p 9s 9p
ła- ł(e)- ł(e)- ł(e)- ła- l(e)- ł(e)- ł(e)-

Exemple : Je navigue sur locéan côtier tout en évitant Notń.

elḑökay łaNotń šielt
naviguer(NOM prés-indic 1s2SG) EVIT-Notń PROL-(océan côtier) 1s6G-NOM
<<cas-ben>>Cas bénéfactif (BEN)
indique la personne ou le concept motivant une proposition dun verbe daction. Sil est omis à la première personne, on assume que le bénéfacteur est le sujet ou lagent ; à la seconde ou à la troisième personne, on assume que le bénéfacteur est inconnu.
1s 1p 2s 2p 3s 3p 4s 4p 5s 5p
-at -et -at -at -at -aţ -at -aţ -aţ -aţ
6s 6p 7s 7p 8s 8p 9s 9p
-et -(v)et -at -et -ast -aþ -at -et

Exemple : Je navigue sur locéan côtier (laction est motivée par ou due à Mérian).

Merianaţ elḑökay šielt
Merian-BEN naviguer(NOM prés-indic 1s2SG) PROL-(océan côtier) 1s6G-NOM
<<cas-caus>>Cas causal
indique la cause dune proposition
1s 1p 2s 2p 3s 3p 4s 4p 5s 5p
-(o)by -(o)bu -(u)by -(o)by -(ob)y -(b)y -(o)by -(o)by -(o)by -(o)by
6s 6p 7s 7p 8s 8p 9s 9p
-(o)bu -(o)bu -(o)vu -(e)vy -(e)vy -(e)vy -vy -vy
<<cas-com>>Cas comitatif (COM)
indique un accompagnement par lélément décliné, comparable au «avec» ou «et» en Français. Laction doit être partagée entre le sujet ou agent de la proposition et lélément décliné, cest à dire que lélément est souvent un compagnon dans la situation (sans conotation positive ou négative).
1s 1p 2s 2p 3s 3p 4s 4p 5s 5p
-ðai- -ðei- -ðei- -ðai- -ðei- -ðey- -ðeń- -ðei- -ðei(n)- -ðey-
6s 6p 7s 7p 8s 8p 9s 9p
-ðei- -ðey- -ðei- -ðei- -ðeu- -ðei- -ðeu- -ðeu-

Exemple : Je voyage le long de la rivière accompagné de Romur. (Romur et moi partageons lexpérience du voyage).

etrjáléís šyłánt Romyðeńr
voyager(NOM prés-indic 1s2SG) PERL-(rivière mineure) <COM>Romyr 1s6G-NOM
<<cas-dat>>Cas datif (DAT)
élément recevant ou direction de laction vers lélément.
1s 1p 2s 2p 3s 3p 4s 4p 5s 5p
-at- -et- -at- -at- -at- -aţ- -at- -aţ- -aţ- -aţ-
6s 6p 7s 7p 8s 8p 9s 9p
-et- -(v)et- -at- -et- -ast- -aþ- -at- -et-

Exemple : Je crie (par colère) sur mon voisin.

ţýbýmáý ketipŕým
crier(NOM prés-indic 1s2SG) <DAT>voisin 1s6G-NOM
<<cas-distributif>>Cas Distributif (DISTR)
Marque une distribution équitable entre les éléments déclinés. Comparable au cas distributif-temporel.
1s 1p 2s 2p 3s 3p 4s 4p 5s 5p
xe(š)- xe(l)- xe(ž)- xe(l)- ŗe(š)- ŗe(ž)- he(l)- he(l)- he(l)- he(l)-
6s 6p 7s 7p 8s 8p 9s 9p
ha(l)- ha(l)- hei(l)- hea(l)- hea(l)- hea(l)- še(l)- še(l)-
<<cas-gen>>Cas génitif (GEN)
montre une relation entre deux éléments, lélément décliné définit lélément situé immédiatement après. Attention, contrairement à certaines langues, le génitif de dénote pas la possession de lélément ; pour cela, il faut utiliser le possessif.
1s 1p 2s 2p 3s 3p 4s 4p 5s 5p
ţ(y)- ţ(u)- ţ(y)- ţ(y)- ţ(y)- ţ(yi)- ţy- ţy- ţy(i)- ţy-
6s 6p 7s 7p 8s 8p 9s 9p
ţ(eu)- ţo(y)- ţy- ţ(u)- ţ(u)- ţu- ţ(y)- ţ(u)-
<<cas-poss>>Cas possessif (POSS)
marque lélément comme le propriétaire de lélément suivant immédiatement lélément décliné. Il nest pas utile de décliner lélément (voire même de placer lélément dans la phrase) si lélément propriété est également décliné avec les déclinaisons possessives.
1s 1p 2s 2p 3s 3p 4s 4p 5s 5p
-ţy -ţy -(i)ţy -ţy -(eu)ţ -(y)ţ -eţy -eţy -(i)ţy -oţy
6s 6p 7s 7p 8s 8p 9s 9p
-(e)uţ -(o)iţ -(ţ)y -(e)ţy -iţy -ţy -yţ -iţ
<<cas-priv>>Cas privatif (PRIV)
indique un manque ou une absence de lélément décliné. Ce manque na aucune conotation positive ou négative.
1s 1p 2s 2p 3s 3p 4s 4p 5s 5p
ei- ei- eń- ež- ei- éĺ- ei- ae- eiḑ- ei-
6s 6p 7s 7p 8s 8p 9s 9p
ei- ei- ei- ei- ei- ei- eń- eń-
<<cas-sempl>>Cas semplatif (SEMPL)
indique une similitude entre le sujet/expérienceur ou lagent de la proposition et le ou les éléments déclinés.
1s 1p 2s 2p 3s 3p 4s 4p 5s 5p
-(ŗ)wo -(ŗ)wo -(ŗ)we -(ŗ)wo -(ŗ)wo -ŗwo -ŗwe -(ŗ)wo -ŗwo -(ŗ)wo
6s 6p 7s 7p 8s 8p 9s 9p
-ŗwo -ŗwe -(ŗ)wo -(ŗ)wo -(ŗ)we -(ŗ)wo -(ŗ)wo -(ŗ)wo
<<cas-soc>>Cas sociatif (SOC)
indique que la situation de la proposition sest déroulée avec lagent ou le sujet étant avec lélément décliné. Lélément na pas à partager la situation avec lagent/sujet.
1s 1p 2s 2p 3s 3p 4s 4p 5s 5p
t(o)- t(e)- t(o)- t(o)- ţ(o)- te- t(o)- t(e)- ţe- t(o)-
6s 6p 7s 7p 8s 8p 9s 9p
to- ţo- te- t(o)- t(o)- to- t(o)- t(o)-

Exemple : Je voyage le long de la rivière avec mes jumelles. (Les jumelles ne peuvent partager lexpérience dû au fait quelles soient inanimées et ne sont certainement pas mon moyen de voyage)

etrjáléís šyłánt tovyelegot
voyager(NOM prés-indic 1s2SG) PERL-(rivière mineure) SOC-jumelles 1s6G-NOM

Sémantiques

<<cas-ptv>>Cas partitif (PTV)
sutilise pour indiquer une quantité de lélément donné sil sagit de désigner un sous-groupe, sans spécifier didentité ou bien de marquer une partie uniquement de lélément décliné.
1s 1p 2s 2p 3s 3p 4s 4p 5s 5p
-i(l)- -i(l)- -y(l)- -u(l)- -i(l)- -i(l)- -i(l)- -il- -il(y)- -ili()-
6s 6p 7s 7p 8s 8p 9s 9p
-i(ł)- -e(ł)- -i(l)- -gi(l)- -i(l)- -ki(l)- -i(l)- -i(l)-
<<cas-voc>>Cas vocatif (VOC)
permet de sadresser à quelquun en déclinant lexpression ou le nom utilisé pour sy adresser.
1s 1p 2s 2p 3s 3p 4s 4p 5s 5p
-wa -we -wa -wa -we -(d)wa -wa -ja -je -v(w)e
6s 6p 7s 7p 8s 8p 9s 9p
-va -ve -wa -wa -wein -wa -wa -weŕ

État

<<cas-abe>>Cas abessif (ABE)
signale labscence que quelque chose en particulier
1s 1p 2s 2p 3s 3p 4s 4p 5s 5p
e(m)- e(ň)- e(n)- e(n)- e(l)- e(dl)- e(ň)- e(t)- e(st)- e(ßt)-
6s 6p 7s 7p 8s 8p 9s 9p
e(nt)- e(ňt)- e- e(s)- e- e(ňt)- e(mt)- e(ňt)-
<<cas-adv>>Cas adverbial (ADV)
transforme un nom en adverbe
1s 1p 2s 2p 3s 3p 4s 4p 5s 5p
-ei -ey -ei -ei -ey -ey -ei -ai -ai -ei
6s 6p 7s 7p 8s 8p 9s 9p
-eu -ey -ei -ei -ei -(r)ei -(ei)r -(ey)r
<<cas-comp>>Cas comparatif (COMP)
indique une similarité de lélément décliné avec lélément nominatif ou absolutif de la proposition.
1s 1p 2s 2p 3s 3p 4s 4p 5s 5p
-(oi)r -(oi)r -(oi)r -(oi)ţ -(oi)r -(oi)t -(oi)t -(oi)ţ -oir -er
6s 6p 7s 7p 8s 8p 9s 9p
-(oi)r -oit -(oi)r -(oi)r -or -(oi)r -oiŗ -(oi)ŗ
<<cas-equ>>Cas équatif (EQU)
indique une comparaison entre lélément décliné et lélément nominatif ou absolutif de la proposition.
1s 1p 2s 2p 3s 3p 4s 4p 5s 5p
-(ń)t -(ń)t -(ń)t -(ĺ)t -(ń)st -(ń)ft -(ń)t -(ń)ḑ -(ń)ţ -(ń)t
6s 6p 7s 7p 8s 8p 9s 9p
-(ĺ)ḑ -(ń)ţ -(ń)t -(ń)t -ńt -(ń)t -(ń)t -ńt
<<cas-exe>>Cas exessif (EXE)
Marque une transition de condition depuis lélément décliné
1s 1p 2s 2p 3s 3p 4s 4p 5s 5p
-ex -ex -eŗ -ex -ix -ex -ex -eŕ -ex -aŗ
6s 6p 7s 7p 8s 8p 9s 9p
-ex -eŗ -ex -(e)x -(a)x -ex -eŕ -ex
<<cas-ess-form>>Cas essif formel (ESSF)
indique un état dêtre temporaire, une condition qualitative physique
1s 1p 2s 2p 3s 3p 4s 4p 5s 5p
-(ò)ţ -(ò)d -(o)d -(o)ḑ -(ò)d -(ò)ň -(ţ)òd -(ţ)ed -(ţ)òd -òd
6s 6p 7s 7p 8s 8p 9s 9p
-(ò)d ò(d)- -òd -(ò)ns -òd -òts -(ò)ß -(ò)ßt
<<cas-ess-mod>>Cas essif modal (ESSM)
indique un état dêtre temporaire, une condition qualitative non-physique
1s 1p 2s 2p 3s 3p 4s 4p 5s 5p
-()uix -()uix -yiŗ -()yiŗ -()uŗ -()uiŗ -()uŗ -()uŗ -u -()yŗ
6s 6p 7s 7p 8s 8p 9s 9p
-()yiŗ -()yŗ -()uŗ -()u -()u -()ust -()uŗ -()uŗ
<<cas-ide>>Cas identique (IDE)
indique que lélément décliné est identique (en certains points ou en totalité) avec lélément nominatif ou absolutif de la proposition.
1s 1p 2s 2p 3s 3p 4s 4p 5s 5p
-(e)tyr -(a)tur -(a)tyr -(e)tur -(e)tur -tyr -tur -(e)tur -(a)tur -(e)tur
6s 6p 7s 7p 8s 8p 9s 9p
-tyr -tyr -(e)tur -(e)tur -(t)ur -tur -(e)tur -(o)tur
<<cas-ori>>Cas orientatif (ORI)
indique une orientation dun élément vers lélément décliné.
1s 1p 2s 2p 3s 3p 4s 4p 5s 5p
f(o)- f(o)- f(u)- f(o)- þ(o)- f(o)- f(o)- v(o)- þ(o)- ð(o)-
6s 6p 7s 7p 8s 8p 9s 9p
þ(o)- þo- f(o)- f(u)- f(o)- vo- þo- fo-
<<cas-transl>>Cas translatif (TRANS)
indique un changement, une transition détat vers lélément décliné.
1s 1p 2s 2p 3s 3p 4s 4p 5s 5p
-(i)n -(i)n -(y)n -(e)n -in -(i)n -(i)n -(y)m -(i)ň -(i)n
6s 6p 7s 7p 8s 8p 9s 9p
-(i)m -(i)n -(i)n -(i)n -in -iň -iň -iň
1s 1p 2s 2p 3s 3p 4s 4p 5s 5p
-(eu)s -(eu)ß -(eu)s -(eu)ßt -(eu)st -(eu)s -(eu)s -(eo)ß -eus -eušt
6s 6p 7s 7p 8s 8p 9s 9p
-eus -(eu)ß -(eu)s -(eu)ß -(eu)s -(ei)š -(eu)s -(eu)st

\newpage

Formation dun mot

Conjonctions

Chiffres et nombres

Interjections

Structure des phrases

Phrase et ordre des mots

Constructions de phrases complexes

Constructions spéciales

\newpage

<<glossaire>>Glossaire

clef
transcription large élément de langage. Définition(s)

Définition

Abréviations :

  • 1-9 : numéro de genre (voir les genres)
  • adj. : adjectif
  • ind. : indénombrable
  • n.X : nom du Xème genre
  • pron. : pronom
  • vi. : verbe intransitif
  • vt : verbe transitif

À trier

kipŕým
(n.6) voisin
ŗeðyþ
(vt.) dire
vyelegot
(n.9) jumelles (instrument)

Actions physiques

kĺnyþ
kl̩.nyːθ (vt.) casser, briser
ţýbýmýþ
ʈʏ.bʏ.mʏθ (vi.) crier par colère, par rage
žybdinyþ
ʐyːb.diː.nyːθ (vi.) tomber
oheryþ
?o:.he:.ry:þ (vi.) dormir

Amour

Animaux

nael
nael (n.7) cheval
ŗevír
ʁeː.vɪr (n.7) mouche

Art

raòm
raøm (n.9) livre

Astronomie

<<glos-béóm>>béóm
bɛɔm (n.1) Soleil. Étymologie : bém + jaom, astre du jour
<<gloss-jaom>>jaom
jaom (n.1) astre

Bâtiments

mén
mɛn (n.9) maison (bâtiment)

Commerce

Conflits

Conteneurs

Corps

gar
ɡaːr (n.6) tête
<<glos-pńt>>pńt
pn̩t (n.6) main
<<glos-wán>>wán
waːn (n.6) pied

Couleurs

<<glos-ðúr>>ðúr
ðʊr (adj.) argent (couleur)

Dimensions

Direction

ňam
ŋaːm (n.2) ouest
watßúd
waːt.ʃʊd (n.2) nord
wémšal
wɛm.çaːl (n.2) est (direction)
zelðeg
zeːl.ðeːɡ (n.2) sud

Eau

ánd
ɑnd (n.3) rivière majeure, cours deau dans lequel sest jeté une autre rivière, mais ammenée à se jeter elle-même dans un autre cours deau
hanḑ
haː (n.3) fleuve mineur, cours deau nayant aucun confluent se jetant directement dans la mer ou locéan
ielt
ielt (n.3) océan côtier, vaste étendue deau au contact des côtes
łánt
ɬɑt (n.3) rivière mineure ou ruisseau, cours deau dans lequel ne sest jeté aucun autre cours deau mais ammené à se jeter dans un autre cours deau
omd
oːmd (n.3) océan non-côtier, vaste étendue deau nétant pas au contact des côtes
vilţ
viː (n.3) fleuve majeur, cours deau ayant reçu dautre cours deau et se jetant directement dans la mer ou locéan
élḑ
ʔɛlɖ (n.3) mer, petite étendue deau connectée à dautres mers ou océans, ou région docéan côtier

Effort

Éléments

Émotions

feŗan
feː.ʁaːn (n.2) tristesse

Évaluation

eßtef
ʔeːʃ.teːf (adj.) mauvais

Événements

gén
ɡɛn (n.2) acte, action

Existence

neßòm
neːʃøːm (vt.) être (subjectif certain)
revòm
reːːm (vt.) être (objectif certain)

Famille

ánám
ɑ.nɑm (n.6) parent
mánám
mɑ.nɑm (n.5) mère, maman
pánám
pɑ.nɑm (n.4) père, papa

Forme

Gouvernement

Grammaire

pöb
pœb (pron. interrogatif) quoi, idée générale délément. Peut être décliné afin dobtenir des questionnements plus précis.

Pronoms interrogatifs

Temps
pejb
pejb (pron. interr. essif) quand, à quel moment. pöb décliné à lessif.
pöémp
pœɛmp (pron. interrogatif limitatif) jusquà quand. pöb décliné au limitatif.
pövwó
pœ.vwɔ (pron. interrogatif accusatif) sur quelle durée, pendent combien de temps. pöb décliné à laccusatif.

Guerre

wóúl
wɔʊl (n.2) attaque

Légal

Lieux

Lumière

Mental

Mesures

Métaux

Mouvement

etrjálòm
eːt.rjɑ.lʏθ (vi.) voyager
eŕbölýþ
eːɹ.bœ.lʏθ (vi.) voler (dans le airs)
jĺšek
jl̩.çeːk (n.9) chemin, voie
probölýþ
proː.bœ.lʏþ (vi.) senvoler

Exemple : Proböléntí paŗevir. La mouche senvola.

wyhakòm
wyː.haː.køːm (vt.) quitter, partir.

Exemple : Né liÐbńovu wyhakéís. Je pars de Ðbńo.

elḑökýþ
ʔeːlɖœkʏθ (vi.) naviguer

Nature

Nombres

pńtwán
pn̩twɑn (nbrc) sept. Étymologie : pńt + wán

Nourriture

Outils

Parole

vár
vɑr (n.2) langue (linguistique), langage, parole

Péchés

Physique

Possession

Religion

hjalp
hjaːlp (n.1) dieu céleste
melex
meː.leːχ (n.1) dieu terrestre

Savoir

bóljòluþ
bɔ.ljøː.luːθ (vt.) savoir
wanmjöd
waːn.mjœd savoir, connaissance

Sensations

feŗtef
feːʁ.teːf (n.2) douleur mentale, dépression. Étymologie : feŗan + eßtef, une tristesse mauvaise
núótöm
nʊɔ.tœm (vt.) voir

Sexe

Société

Substances

lúb
lʊb (n.9) air

Temps

<<glos-bém>>bém
bɛm (n.2) jour (mesure de temps)
hebéóm
heːbɛɔm (n.2) heure (repère de temps). Étymologie : heol + béóm lheure par le Soleil
<<glos-heol>>heol
heol (n.2) heure (mesure de temps)
łail
ɬail (n.2) année (mesure de temps)
ţealnat
ʈealnaːt (adj.) précision temporelle, précis.

Jours de la semaine

ðúbém
ðʊ.bɛm (n.2) septième jour de la semaine / jour dagent. Étymologie : ðúr + bém

Travail

Végétaux

Vêtements

Vie et santé

ðenmóíl
ðeːn.mɔɪl (n.6) personne, individu