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Une Grammaire du Hjelp

Avant-propos

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Introduction

Le Hjelp est une langue construite représentant symboliquement la langue orale et écrite utilisée par les dieux célestes de lunivers de mon roman, les Hjalpĺ. Cela signifie que, bien que le Hjelp soit une langue de facto réelle de part cette grammaire et au moins mon utilisation de cette langue dans mes ouvrages, elle nest pas réellement la langue telle que je limagine pour les dieux célestes ; en effet, jimagine la langue réelle des Hjalpĺ comme étant une langue dune extraordinaire complexité, mais extrêmement concise, représentant lesprit des dieux célestes. Je me référerais ainsi par « Hjelp théorique » au Hjelp tel quimaginé dans mon univers littéraire, et par « Hjelp construit » ou tout simplement « Hjelp » la langue présentée dans ce document.

Fort heureusement pour ceux qui se montreraient intéressé par le Hjelp, et malheureusement pour moi, créer une langue dun tel niveau de complexité est littéralement impossible, considérant ne serait-ce que la difficulté théorique pour lapprendre. Cependant, cela ne mempêchera pas dessayer de créer une langue complexe et concise du mieux que je peux, et jessaierai dimiter avec cette langue lesthétique de la langue théorique des Hjalpĺ.

Le Hjelp est une langue construite dite à priori, cest à dire quelle ne se base sur aucune langue naturelle. Sa grammaire a quelques inspirations de diverses langues telles que le Français, le Tibétain, le Japonais, le Finnois ou le Hongrois, cependant aucune partie majeure de leur grammaire nest intégrée au Hjelp, et son lexique est entièrement construit de manière indépendante de toute langue naturelle.

Jutiliserai, comme indiqué plus haut, cette langue dans mes ouvrages littéraires concernant lunivers lié à cette langue, mais je lutiliserai également pour des constructions dautres langues qui descendront du Hjelp. Ces nouvelles langues, tel que le Melexeq, la langue de certains dieux terrestres, seront beaucoup plus simples. Les langues divines terrestres garderont un certain degré de complexité du fait du peuple la parlant en lui-même, et les langues descendant du Hjelp utilisées par les mortels seront dun niveau de complexité similaire aux langues naturelles que lon peut trouver dans notre monde.

Cette grammaire nest pas un ouvrage destiné à lapprentissage du Hjelp (peut-être en écrirai-je un destiné à cette application) mais sadresse plus à mon propre besoin davoir une grammaire de référence pour le Hjelp et suppose donc que le lecteur a un minimum de connaissances linguistiques, bien que certains concepts seront expliqués dans leur chapitre ou paragraphe dédié.

Quelques précisions sur le Hjelp théorique

Comme dit plus haut, le Hjelp théorique est une langue extrêmement complexe parlée par les Hjalpel dans mon univers littéraire. Apprendre cette langue prend plusieurs années détudes pour un humain afin de pouvoir ne serait-ce que commencer à former des phrases rudimentaires avec un vocabulaire limité, et les meilleurs ont un niveau tout de même faible ; selon le Cadre Européen Commun de Référence pour les Langues (CECRL) à lheure où jécris ces lignes, cela équivaut à un niveau A2.

Cette difficulté dapprentissage de la langue est liée à la nature des Hjalpel et des dieux de façon générale dans mon univers : ils existent en dehors de la réalité, et leur parole sont une manifestation en soit de la réalité, exprimant toute sa complexité, sa subtilité. Comprendre parfaitement cette langue revient à comprendre parfaitement la réalité, doù le niveau très bas même des meilleurs universitaires et étudiants du Hjelp théorique.

Le Hjalpel théorique étant une expression de la réalité en elle-même, tout élément qui est créé à un instant t entre à ce moment-là dans le domaine de la réalité qui se propage alors dans le passé, et un mot émerge alors naturellement en Hjelp théorique, ayant aux yeux des mortels existé depuis toujours mais nayant été découvert que récemment.

À linverse du passé et du présent, le futur ne reste quhypothétique dans cet univers, et bien quil puisse être prévu et prévisible aux yeux des divins, il est tout à fait possible de laltérer si un dieux interfère avec la réalité, si un mortel fait usage de son libre arbitre (en effectuant une action réfléchie) ou en faisant usage de la magie. Ainsi, les éléments futurs ne font pas encore partie de la réalité et nont donc pas dexpression dans le présent. Attention, du moment quun concept est possible dans le futur, ce concept a été créé dans le présent de la personne (mortelle ou divine) y ayant pensé et entre donc dans le domaine de la réalité.

Je pense que vous comprenez maintenant pourquoi il est impossible pour moi en tant quauteur et simple mortel de réellement créer le Hjelp théorique.

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Description du lexique

Le Hjelp est une langue se basant sur le principe des racine consonantales, la grammaire étant exprimée quasiment uniquement via les voyelles. Du fait de ses très riches déclinaisons, et malgré son nombre limité de racines lexicales, le Hjelp peut exprimer un très grand nombre de différent mots, tous basés sur la même racine.

Afin de respecter la philosophie du Hjelp théorique, tous les mots de son lexique sont des mots ayant été créés soit à priori, soit à partir dautres mots du Hjelp. Ainsi, le Hjelp nest quune langue source dans la génétique des langues de mon univers linguistique et nemprunte ainsi jamais à dautre langues.

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Phonologie

Notes sur la translittération et la romanisation du Hjelp

Le Hjelp est une langue disposant dun système décriture qui lui est unique, et par conséquent ne peut pas être aisément reproduisible par ordinateur, encore moins dans du texte comme celui-ci, à moins dinsérer des images dessinées au préalable. De plus, de par sa nature idéographique, le lecteur naura aucune idée de la façon dont les mots se prononcent, hors il est important de pouvoir partager laspect phonétique de cette langue afin dassurer une bonne compréhension de ce document. Ainsi, jutiliserai pour la quasi-totalité de cette grammaire une translittération du Hjelp, visant à renvoyer une prononciation proche de la réalité. Ainsi, la majorité des sons seront représentés par un unique caractère, à lexception de quelques sons représentés par deux comme nous le verrons ci-dessous.

Pour des raisons desthétisme, le Hjelp dispose également dun système de romanisation. Ce système repose sur moins de caractères comportant des accents et autres diacritiques mais permet une approche peut-être plus simple de la prononciation de la langue pour les non-linguistes. Lapproche de la prononciation du Hjelp changeant selon la ou les langues parlées par le lecteur, la romanisation peut également changer en fonction de la langue cible. Ainsi, les francophones pourront retranscrire « qhø₃ð » comme « reuv » tandis que les anglophones le rentranscriront « rhoth ». Cette romanisation ne sera présente que dans le point suivant (/phundrak/langue-phundrak-com/src/commit/c84c20a9d98ba4890de53d512b7ee0eda4c24223/web/%2AInventaire%20%20phon%C3%A9tique) afin de donner une référence de lecture du Hjelp dans mes textes littéraires, cependant elle ne sera absolument pas utilisée dans ce document du fait du manque dinformation quelle partage, contrairement à la translittération qui reste constante selon la langue du lecteur et transmet toutes les informations phonétiques (ou presque, c.f. la section §/phundrak/langue-phundrak-com/src/commit/c84c20a9d98ba4890de53d512b7ee0eda4c24223/web/*Allophonie sur lallophonie) dont on a besoin.

Quelques fois, la translittération ne suffira pas, en particulier dans ce chapitre, pour exprimer avec détail la prononciation de certains mots ou de certaines phrases ; je devrai donc utiliser lalphabet phonétique international (IPA, International Phonetic Alphabet) afin de pouvoir donner la prononciation de façon beaucoup plus précise que la translittération qui peut parfois ne pas être exacte (à nouveau, c.f. la section §/phundrak/langue-phundrak-com/src/commit/c84c20a9d98ba4890de53d512b7ee0eda4c24223/web/*Allophonie sur lallophonie).

Inventaire phonétique

La tendance en Hjelp est disoler les mots entre eux, marquant la séparation entre eux par de courtes pauses ou par un coup de glotte [ʔ] entre ces mots lors dun passage dune voyelle à une autre entre deux mots. Lorsquun mot est composé de plusieurs syllabes, une préférence est présente pour que les consonnes les plus proches de la voyelle fassent partie intégrale de la syllabe dont la voyelle est le cœur, avec un équilibre dans la répartition des consonnes entre les deux voyelles, avec un avantage pour la voyelle suivante. Ainsi, quand trois consonnes sépareront deux voyelles, la première consonne uniquement fait partie de la première syllabe. Si cette règle nest pas suivie, la séparation sera marquée à lécrit par la première consonne de la nouvelle syllabe écrite en majuscule, ou bien la voyelle elle-même si la syllabe ne commence pas par une consonne.

Les consonnes

Le Hjelp est une langue disposant dun très large panel de consonnes. Voici ci-dessous le tableau des consonnes du Hjelp, translittéré puis en IPA.

nasal occlusif fricatif spirant roulé fric-lat spir-lat
bilabial m p b
lab-dent f v
dental þ ð
alvéolaire n ń t d s z ŕ r lh l ĺ
pal-alv sh zh
rétroflexe ŧ đ
palatal ch jh j
lab-vel w
vélaire ng k g
uvulaire qh rh
glottal h
/ < < < < < < <
Consonnes du Hjelp (translittération)
nasal occlusif fricatif spirant battu fric-lat spir-lat
bilabial m [m̩] [m̩ʲ] p b [ɸ] [β]
lab-dent f v
dental θ ð
alvéolaire n n̩ t d s z ɹ ɾ ɬ l l̩ [l̩ʲ]
pal-alv ʃ ʒ
rétroflexe ʈ ɖ
palatal [ɲ̩] ç ʝ j
lab-vel w
vélaire ŋ k g [x] [ɣ]
uvulaire χ ʁ
glottal ʔ h [ɦ]
/ < < < < < < <
Consonnes du Hjelp (IPA)

On peut remarquer une grande complexité au niveau des consonnes occlusives et fricatives, avec également un bon nombre de consonnes alvéolaires. Presque toutes les consonnes occlusives et fricatives sont par ailleurs dotées de leur équivalent voisé ou sourd, à lexception des deux consonnes glottales. À noter que les phonèmes du tableau IPA entre crochets sont des allophones et nont pas de représentation qui leur est propre. Il est également à noter la présence de <ń> et <ĺ> qui sont toutes deux des consonnes syllabiques ; cela signifie quelles ne sont pas considérées comme des consonnes mais comme des voyelles à part entière au même titre que celles que nous verrons ci-dessous.

Voici ci-dessous une description individuelle de chaque consonne :

b
Il sagit du <b> standard dont disposent le Français dans « bonbon » [bɔ̃bɔ̃] ou lAnglais « believe » [bɪlɪv], une consonne bilabiale occlusive voisée [b].
ch
Ce <ch> existe en Allemand dans des termes tels que « nicht » [nɪçt] ou en Anglais Britannique dans « hue » [çʉː]. Il sagit dune consonne fricative palatale sourde [ç].
d
Il sagit de la consonne <d> standard que lon peut retrouver en Anglais dans « dice » [daɪs], où le <d> est prononcé en bloquant larrivée dair au niveau de la partie rugueuse du palais. Il est donc différent du <d> français qui est prononcé avec la langue rapprochée voire touchant les dents et qui est noté [d̪], comme dans « dance » [d̪ɑ̃s]. Le <d> du Hjelp est donc bel et bien une consonne occlusive alvéolaire voisée [d].
f
Il sagit du <f> standard que lon retrouve bon nombre des langues telles que le Français [fʁɑ̃sɛ] ou lAnglais « fit » [fɪtʰ]. Il sagit donc dune consonne fricative labio-dentale sourde [f].
g
Il sagit du <g> dur standard que lon retrouve dans bon nombre des langues telles que le Français dans « Gar » [ɡɑʁ] ou en Anglais dans « get » [ɡɛt]. Il sagit donc dune occlusive vélaire voisée [g].
h
Le <h> représente laspiration effectuée dans certaines langues comme lAnglais dans « had » [hæd]. Il sagit dune consonne glottale sourde [h].
j
Le <j> représente la voyelle <i> prononcée comme une consonne, la rendant donc effectivement semi-consonne. On la retrouve en Français dans des mots tels que « yak » [jak] ou « yoyo » [jojo]. Il sagit donc dune consonne approximante rétroflexe voisée [j].
jh
Le <jh> est léquivalent voisé de <ch>. On retrouve cette consonne en Italien comme dans « figlio » [fiʝːo] ou en Russe avec яма [ˈʝämə]. Il sagit donc dune consonne fricative palatale voisée [ʝ].
k
Il sagit du <k> non aspiré que lon peut retrouver en Français comme « cas » [ka] ou dans certains cas en Anglais comme dans « skirt » [skɜːtʰ]. Il sagit donc de la consonne occlusive uvulaire sourde [k].
l
Ce <l> est le <l> que lon peut retrouver en Français dans « lire » [liʁ] et dans certains cas en Anglais dans « live » [lɪv]. Attention à ne pas le confondre avec le « l sombre » anglais que lont peut retrouver par exemple dans « feel » [fiːɫ]. Le <l> du Hjelp est donc une consonne alvéolaire spirante-latérale voisée [l].
lh
Ce <l> est en quelques sortes un équivalent non-voisé du <l> présenté ci-dessous. Il se retrouve en Groënlandais dans le mot « illu » [iɬːu] ou en Norvégien de Trøndersk « tatl » ou « tasl » [tʰaɬ]. Il sagit donc dune consonne alvéolaire latérale fricative sourde [ɬ].
m
Il sagit du même <m> que le <m> standard en Français « mère » [mɛʁ] ou en Anglais « me » [miː]. Il sagit donc de la consonne nasale bilabiale voisée [m].
n
Il sagit du <n> standard que lon retrouve en Anglais comme dans « not » [nɔt]. Attention, cette consonne est alvéolaire et non dentale comme le <n> français de « nuit » [n̪ɥi]. Il sagit donc dune consonne nasale alvéolaire voisée [n].
ng
Cette consonne se retrouve en Anglais dans des termes tels que « singer » [sɪŋɚ] ou « king » [kʰɪŋ], et on le retrouve à quelques occasion en Français comme dans « camping » [kɑ̃piŋ]. Il sagit donc dune consonne nasale vélaire voisée [ŋ].
p
Il sagit du <p> non aspiré que lon retrouve en Français tèl que dans « père » [pɛʁ] ou dans certains cas en Anglais comme dans « spoon » [spuːn]. Il sagit donc de la consonne occlusive bilabiale sourde [p].
qh
Il sagit dune consonne que lon retrouve en Français comme dans « proche » [pχɔʃ], en Allemand « Dach » [daχ] ou en Kabyle « axxam » [aχχam]. Il sagit donc dune voyelle fricative uvulaire sourde [χ].
r
Ce <r> peut être retrouvé en Scots « bricht » [brɪçt], en Espagnol « perro » [pe̞ro̞] ou encore en Portugais avec « ratu » [rato]. Il sagit dune consonne alvéolaire roulée voisée [r].
rh
Cette consonne est léquivalent voisé de <qh>, que lon peut retrouver en Français « rester » [ʁɛste], en Dannois « rød » [ʁ̞œ̠ð̠], en Allemand strandard « Rost » [ʁɔst] ou encore en Luxembourgeois « Kugel » [ˈkʰuːʁəl]. Il sagit donc dune voyelle fricative uvulaire voisée [ʁ].
s
Ce <s> est le <s> standard alvéolaire que lon retrouve dans des langues tels quen Anglais « sit » [sɪtʰ], en Portugais « caço » [kasu] ou en Estonien « sõna » [sɤnɑ]. Attention, le <s> français tel que dans « façade » [fäs̪äd̪] est dentalisé, contrairement au <s> du Hjelp qui est donc une consonne fricative alvéolaire sourde [s].
sh
Cette consonne peut se retrouver dans des langues telles que le Français « cher » [ʃɛʁ], en Anglais « sheep » [ʃiːpʰ] ou en Breton « chadenn » [ʃadeñ]. Il sagit donc dune consonne fricative post-alvéolaire sourde [ʃ].
t
Ce <t> est la contrepartie voisée de <d> et peut se trouver en Dannois « dåse » [tɔ̽ːsə], en Luxembourgeois « dënn » [tən] ou en Finnois avec « parta » [pɑrtɑ]. Attention, le <t> Français est dental, comme dans « tante » qui est prononcé [t̪ɑ̃t̪]. Ainsi, le <t> du Hjelp est la consonne occlusive alvéolaire sourde [t].
v
Le <v> du Hjelp peut être retrouvé dans des langues tels que le Français dans « valve » [valv], en Allemand « Wächter » [vɛçtɐ] ou en Macédonien « вода » [vɔda]. Il sagit donc dune consonne fricative bilabiale voisée [v].
w
Le <w> est un son que lon peut retrouver dans certaines langues comme le Français dans « oui » [wi], en Anglais avec « weep » [wiːpʰ], ou en Irlandais « vóta » [ˈwoːt̪ˠə]. Il sagit de la consonne approximante labio-velaire voisée [w].
z
Ce <z> est la contrepartie voisée du <s>. On le retrouve dans des langues tels que lAnglais dans « zoo » [zuː], en Esperanto dans « kuzo » [kuzo] ou en Japonais dans « zenbu » [zembɯ]. Attention, en Français le [z] est dentalisé en [z̪] et est donc différent du <z> du Hjelp qui est une consonne fricative alvéolaire voisée [z].
zh
Ce <zh> est la contrepartie voisée du <sh>. Il peut être retrouvé en Français dans « jour » [ʒuʁ], en Navajo « łizh » [ɬiʒ] ou en Corse avec « ghjesgia » [jeːʒa]. Il sagit donc de la consonne fricative post-alvéolaire voisée [ʒ].
ð
Cette consonne <ð> peut être trouvée dans des langues tels que lAnglais dans « this » [ðɪs], en Allemand Autrichien « leider » [laɛ̯ða] ou en Swahili dans « dhambi » [ðɑmbi]. Il sagit donc de la consonne fricative dentale voisée [ð].
þ
Il sagit de la contrepartie sourde de <ð> qui peut être trouvée en Anglais dans « thin » [θɪn], en Malaisien dans « Selasa » [θelaθa] ou en Espagnol Castillan « cazar » [käθär]. Il sagit de la consonne fricative dentale sourde [θ].
đ
Il sagit dun <d> prononcé de façon rétroflexe et peut être trouvé dans des langues telles que le Norvégien dans « varde » [ʋɑɖːə] ou en Sicilien dans « coḍḍu » [kɔɖːu]. Il sagit de la consonne occlusive rétroflexe voisée [ɖ].
ŕ
Ce <r> est une consonne signature de lAnglais tel que dans « red » [ɹɛd], ainsi quen Allemand Autrichien standard « Rebe » [ɹeːbɛ] ou en Tagalog dans « parang » [paɹaŋ]. Cette consonne est la consonne alvéolaire approximante voisée [ɹ].
ŧ
Cette consonne est léquivalent sourd de la consonne <đ>. Elle se retrouve dans certaines langues telles que le Javanais dans « bathang » [baʈaŋ], en Norvégien « kort » [koʈː] ou en Suédois « karta » [kʰɑːʈa]. Il sagit donc de la consonne occlusive rétroflexe sourde [ʈ].
La consonne <> est une consonne que lon retrouve en Anglais Général Américain dans « button » [bɐʔn̩], en Danois avec « hånd » [hʌ̹nʔ] ou encore en Hawaiien avec « eleele » [ˈʔɛlɛˈʔɛlɛ]. Il sagit donc de la consonne occlusive glottale sourde [ʔ].

Les voyelles

À linstar des consonnes, le Hjelp dispose dun inventaire phonétique très large, contenant un total de 23 voyelles simples, incluant le <ń> et le <ĺ> présentés ci-dessus, prononcées /n̩/ et /l̩/ respectivement. Les voici ci-dessous translittérées et en IPA.

/ >
antérieures postérieures
fermées i / y u
pré-fermées ì / ĩ / ů ù / ũ
mi-fermées e / é / ø / ö o / õ
mi-ouvertes è / œ / ô ò
ouvertes a å / ã
Voyelles du Hjelp (translittération)
/ >
antérieures postérieures
fermées iː / yː uː
pré-fermées ɪ / ɪ̃ / ʏ ʊ / ʊ̃
mi-fermées eː / ẽː / øː / ø̃ː oː / õː
mi-ouvertes ɛ / œ / œ̃ / [ə] ɔ
ouvertes aː ɒ / ɒ̃
Voyelles du Hjelp (IPA)

Comme on peut le constater, le Hjelp dispose également dun schwa qui na pas de notation spéciale. Il apparaît généralement comme une forme de réduction du <a> dans certains cas mentionnés lorsque lon traitera de lallophonie des voyelles (§/phundrak/langue-phundrak-com/src/commit/c84c20a9d98ba4890de53d512b7ee0eda4c24223/web/*Voyelles).

On remarque ci-dessus une complexité particulièrement importante au niveau des voyelles mi-fermées antérieures ainsi quune abscence de voyelles centrales. La majorité des voyelles sont dans une paire ouverte et courte ou fermée et longue, tels que le <i> et le <ì> ou le <a> et le <å>. Plusieurs voyelles ont également leur équivalent nasalisé, tels que le <ī>, <ö> et <ô>.

Voici ci-dessous la description de chacune de ces voyelles :

a
Il sagit de la voyelle antérieure ouverte longue non-arrondie [aː].
e
Il sagit de la voyelle antérieure mi-fermée longue non-arrondie [eː].
i
On peut retrouver cette voyelle en Anglais comme dans « free » [fɹiː] ou « ív » [iːv] en Hongrois. Il sagit de la voyelle antérieure fermée longue non-arrondie [iː].
o
Il sagit de la voyelle postérieure mi-fermée longue arrondie [oː].
u
On peut retrouver cette voyelle en Allemand standard dans « Fuß » [fuːs]. Il sagit de la voyelle postérieure fermée longue arrondie [uː].
y
On peut retrouver cette voyelle en Allemand standard dans « über » [yːbɐ] et un Hongrois avec « tű » [t̪yː]. Il sagit de la voyelle antérieure fermée longue arrondie [yː].
ã
Il sagit de la voyelle postérieure ouverte nasale arrondie [ɒ̃].
å
Il sagit de la voyelle postérieure ouverte arrondie [ɒ].
è
Il sagit de la voyelle antérieure mi-ouverte non-arrondie [ɛ].
é
Il sagit de la voyelle antérieure mi-fermée nasale non-arrondie [ẽː].
ì
Il sagit de la voyelle antérieure pré-fermée non-arrondie [ɪ].
ò
Il sagit de la voyelle postérieure mi-ouverte arrondie [ɔ].
ô
Il sagit de la voyelle antérieure mi-ouverte nasalisée arrondie [œ̃].
õ
Il sagit de la voyelle postérieure mi-fermée nasalisée longue arrondie [õː].
ö
Il sagit de la voyelle antérieure mi-fermée nasalisée longue arrondie [ø̃ː].
ø
Il sagit de la voyelle antérieure mi-fermée longue arrondie [øː].
ù
Il sagit de la voyelle postérieure pré-fermée arrondie [ʊ].
ĩ
Il sagit de la voyelle antérieure pré-fermée non-arrondie [ɪ̃].
œ
Il sagit de la voyelle antérieure mi-ouverte arrondie [œ].
ũ
Il sagit de la voyelle postérieure pré-fermée nasalisée arrondie [ʊ̃].
ů
Il sagit de la voyelle antérieure pré-ferée arrondie [ʏ].

Diphtongues

Les diphtongues en Hjelp sont très libres, dans le sens où toute voyelle peut sassocier avec une autre afin de créer une diphtongue, à la condition quil ne sagisse pas deux fois de la même voyelle. Lors de lassociation de deux voyelles, si lune des voyelles est longue, alors elle perd cette qualité et devient courte. En Hjelp, la voyelle se maintenant durant un allongement de la diphtongue est la première des deux, la seconde restant courte peu importe la situation.

La marque tonale associée au diphone ne se marquera que sur la seconde voyelle, la diphtongue étant considérée en Hjelp comme étant une seule et unique voyelle. Il se peut que dans certains cas deux voyelles syllabiques se suivent sans former de diphtongue ensemble, auquel cas la marque tonale marquera la séparation des deux syllabes. Dans le cas où la première syllabe est sur le ton neutre, il sera obligatoire de le marquer explicitement à lécrit, tel que dans qhlö₄te₁ů₂ntrhae₂lf. Pour plus de détails sur les tons du Hjelp, voir la section sur les sept tons (§/phundrak/langue-phundrak-com/src/commit/c84c20a9d98ba4890de53d512b7ee0eda4c24223/web/%2ALes%20sept%20tons).

Triphtongues

À linstar des diphtongues (§/phundrak/langue-phundrak-com/src/commit/c84c20a9d98ba4890de53d512b7ee0eda4c24223/web/*Diphtongues), le Hjelp est extrêmement permissif quand aux triphtongues, interdisant uniquement les successions immédiates de deux voyelles identiques. À nouveau, comme pour les diphtongues, la dernière voyelle reste courte ; la première voyelle est également courte, la longueur de la triphtongue étant supporté par la seconde voyelle la composant, telle la première voyelle des diphtongues.

À nouveau, la dernière voyelle de la triphtongue est celle qui supporte la marque tonale à lécrit, et afin déviter une confusion entre une triphtongue et une voyelle simple accolée à une diphtongue, la marque tonale servira à les dissocier.

Les triphtongues, du fait de la complexité de leur prononciation, sont très rares en Hjelp.

Les sept tons

Le Hjelp est une langue tonale disposant de sept tons différents portant sur une syllabe entière. Un ton est une variation de hauteur non pas absolue comme peuvent lêtre les notes dune chanson, mais plutôt des variations de hauteur relative à la hauteur standard du locuteur. Voici ci-dessous une illustration des sept tons du Hjelp, avec pour hauteur de référence du locuteur le ton nº1 :

/phundrak/langue-phundrak-com/media/commit/c84c20a9d98ba4890de53d512b7ee0eda4c24223/web/img/hjelp/tones.jpg
Les sept tons du Hjelp

Comme vous pouvez le constater, trois des tons du Hjelp sont constants. Le premier est, comme indiqué précédemment, le ton de référence du locuteur et est désigné comme étant le ton neutre. Le second ton est le ton bas, le troisième est le ton haut, prononcés respectivement avec une hauteur plus grave et plus haute que le ton neutre. Les deux tons suivants sont des tons de hauteur changeante, mais avec la variation constante. Le quatrième ton est un ton montant, tandis que le cinquième ton est descendant. Les deux tons suivants sont un peu plus complexes, et par conséquent plus rares, le sixième ton étant montant puis descendant, et le septième étant descendant puis montant.

Chaque ton est appliqué à une syllabe unique et naffecte pas les syllabes environnantes.

Dans la translittération du Hjelp, le ton est indiqué via un chiffre souscrit à la voyelle correspondant au numéro du ton. Le premier ton étant neutre, il est également non-marqué à lécrit si cela nest pas nécessaire. Si une diphtongue est affectée par un ton, seule la seconde voyelle de la diphtongue porte la marque de la tonalité.

Ainsi, on peut avoir un mot qui sécrit ainsi : <ngèì6arö2>. Ainsi, la voyelle <èì> porte le ton montant-descendant, la voyelle <a> porte le ton neutre (non marqué), et la voyelle <ö> porte le ton bas.

Comme indiqué dans le chapitre §/phundrak/langue-phundrak-com/src/commit/c84c20a9d98ba4890de53d512b7ee0eda4c24223/web/*Diphtongues sur les diphtongues, afin de lever lambigüité dans certains cas il se peut que lon soit obligé de marquer le ton neutre, comme dans <jhy1i3lh>. Ici, on pourrait croire à une diphtongue <yi_3> si le ton neutre navait pas été marqué, diphtongue qui à linverse est présente dans le terme <jhyi3lh>. Jutiliserai également dans ce document une notation similaire lors de notation phonétiques en IPA. Ainsi, <jhy1i3lh> sera transcrit /ʝy.ʔi3ɬ/.

Allophonie

En Hjelp, comme dans beaucoup dautres langues, il existe de nombreuses règles sur la modification de la prononciation de certains phonèmes selon leur emplacement au sein dun mot et selon leur environnement phonétique, donnant lieu à des allophones desdits phonèmes. Des allophones sont des productions différentes dun même son considéré unique dans une langue, et bien que des locuteurs natifs puissent entendre la différence entre deux allophones, leur différentiation nest pas porteuse de sens et nest souvent présente que du fait dune simplification de la prononciation des phonèmes dorigine.

Les règles que vous trouverez ci-dessous sont les dernières règles à appliquer lors de la lecture et de la prononciation du Hjelp, une fois toutes les règles morphologiques et syntaxiques appliquées. Attention, la consonne <> (/ʔ/) est considérée comme étant transparente concernant lallophonie, ainsi les règles suivantes sappliquent comme si cette consonne était inexistante et insonore.

Voyelles

Il existe peu de règles en Hjelp concernant les voyelles, et elles concernent exclusivement les consonne syllabiques tel que vous pourrez le constater ci-dessous.

  • Le <a> et le <è> sont complètement inaudibles dans le cas où lune de ces deux voyelles se situe en contact direct avec un <n> ou un <l> et que ces derniers ne font pas partie de la racine du mot. Ces deux consonnes deviennent alors syllabiques et se métamorphosent en <ń> et <ĺ> respectivement, et cela sera parfois même marqué à lécrit, comme dans Hjalpĺ.

    • {/al/,/el/} > [l̩] / _#
    • {/an/,/en/} > [n̩] / _#
    • {/la/,/le/} > [l̩] / #_
    • {/na/,/ne/} > [n̩] / #_
  • La prononciation standard du <ń>, comme mentionné ci-dessus dans le chapitre §/phundrak/langue-phundrak-com/src/commit/c84c20a9d98ba4890de53d512b7ee0eda4c24223/web/%2ALes%20%20voyelles sur les voyelles, est le [n̩]. Cependant, cette voyelle peut voir sa prononciation se métamorphoser en [m̩], [ɲ̩] et [m̩ʲ]. La première métamorphose se produit si le <ń> est en contact direct avec une consonne bilabiale. La seconde se produit dans le cas où le <ń> est en contact direct avec les voyelles fermées ou pré-fermées antérieures, soit <i>, <y>, <ì>, <ĩ> et <ů>, ou bien avec la consonne <j>. Dans le cas où les conditions de la première et de la seconde métamorphose sont vraies pour la même voyelle <ń>, la troisième métamorphose se produit et le <ń> sera prononcé comme un [m̩ʲ].

    • /n̩/ > [m̩] / P_ | _P
    • /n̩/ > [ɲ̩] / {iː,yː,ɪ,ɪ̃,ʏ}_ | _{iː,yː,ɪ,ɪ̃,ʏ}
    • /n̩/ > [m̩ʲ] / P_{iː,yː,ɪ,ɪ̃,ʏ} | {iː,yː,ɪ,ɪ̃,ʏ}_P
  • Le <ĺ>, dont la prononciation standard est le [l̩], subit une métamorphose similaire lors dun contact avec les voyelles fermées et pré-fermées antérieures <i>, <y>, <ì>, <ĩ> et <ů> et se réalise alors comme un [l̩ʲ].

    • /l̩/ > [l̩ʲ] / {iː,yː,ɪ,ɪ̃,ʏ}_ | _{iː,yː,ɪ,ɪ̃,ʏ}
  • Le <a> et le <è> sont des voyelles faibles ayant tendance à samoindrir en un schwa /ə/ lorsquelles se situent dans la syllabe la plus externe au mot dont elles font partie sans que cette syllabe ne contienne la racine consonantique du mot.

    • {/a/,/e/} > [ə] / #C_ | _C# si C ne fait pas partie de la racine

Consonnes

Contrairement aux voyelles, le Hjelp est assez riche en allophonie concernant les consonnes.

  • La prononciation standard du <f> et du <v> est respectivement [f] et [v]. Cependant, les deux voient leur prononciation se changer en [ɸ] et [β] lorsque ces consonnes se retrouvent entre deux voyelles ou semi-consonne, ou en fin de mot et précédées par une voyelle.

    • /f/ > [ɸ] / {V,j,w}#,V,j,w
    • /v/ > [β] / {V,j,w}#,V,j,w
te43d /teː4.fʊ̃3d/ [teː4.ɸʊ̃3d]
vyelo2tov /vye1.loː2.toː1v/ [vye1.loː2.toː1β]
  • Le <h> a pour prononciation standard le [h], cependant il peut également être prononcé comme un [ɦ]. Cet allophone se produit entre deux voyelles, semi-consonne (les deux catégories seront notées <V> ci-dessous) ou consonne voisée. En revanche, au contact dune voyelle fermée ou semi-fermée antérieure, le <h> se réalise comme un [ç], et si les conditions pour la réalisation dun [ɦ] et dun [ç] se rencontre, un [ʝ] sera produit.

    • /h/ > [ɦ] > {C[+voix],V}C[+voix],V
    • /h/ > [ç] > {iː,yː,ɪ,ɪ̃,ʏ}_ | _{iː,yː,ɪ,ɪ̃,ʏ}
    • /h/ > [ʝ] > {iː,yː,ɪ,ɪ̃,ʏ}C[+voix],V | {C[+voix],V}_{iː,yː,ɪ,ɪ̃,ʏ}
wyhakuþ /wyː.haː.kyːθ/ [wyː.ɦaː.kyːθ]
hjalp /hjaːlp/ [çjaːlp]
nehja /neː.hjaː/ [neː.ʝjaː]
  • le <x> et le <rh> sont habituellement respectivement prononcés [χ] et [ʁ], cepedant ils sont avancés en consonnes vélaires [x] et [ɣ] respectivement lorsquils sont en contact avec une consonne fricative.

    • /χ,ʁ/ > [+vélaire] / F_ | _F
naqhfèn /naːχ.fɛn/ [naːx.fɛn]
elekorh þurènt /eː.leː.koːʁ.θuː.rɛnt/ [eː.leː.koːɣ.θuː.ɾɛnt]
  • Si deux fricative de voisement différent se succèdent immédiatement, la qualité vocalique de la seconde fricative est appliquée à la première. Ainsi, si une fricative sourde suit une fricative voisée, elle devient sourde ; si une fricative voisée suit une fricative sourde, elle devient voisée.

    • F[-son] > [+son] / F[+son]_
    • F[+son] > [-son] / F[-son]_
echvènd /eːç.vɛnd/ [eːç̬.vɛnd]
auzshèìd /auz.ʃɛɪd/ [auz̥.ʃɛɪd]
  • Si deux consonnes plosives ou plus se succèdent, seule la dernière a une désocclusion audible. Si une ou plusieurs consonnes plosives est entourée de consonnes plosives, cette consonne ne sera pas prononcée.

    • S > [-occlusion] / _S
    • S > Ø / S_S
edtø /eːd.tøː/ [eːd̚.tøː]
  • Si un <r> se situe entre deux voyelles ou se situe en fin de mot et est précédé par une voyelle, la consonne devient alors battue.

    • /r/ > [ɾ] > V_{#,V}
Ereþ /eː.reːθ/ [eː.ɾeːθ]
nůr /nʏr/ [nʏɾ]

Phonotaxes

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Morphologie

Comme mentionné dans la description du lexique (§/phundrak/langue-phundrak-com/src/commit/c84c20a9d98ba4890de53d512b7ee0eda4c24223/web/%2ADescription%20du%20lexique), le Hjelp est une langue se basant sur des racines consonantales disposant au moins dun emplacement pour une voyelle entre deux consonnes. Par exemple, le terme hjelp a pour racine consonantale <hj-lp> avec la voyelle <e> portant la déclinaison génitive du mot ainsi que sa nominalisation, décrivant ainsi un nom se définissant par sa relation aux Hjalpĺ, dont le nom se décompose en <hj-lp> (racine consonantique), le <a> en infixe dénotant la qualité nominative du mot, et le <ĺ> dénotant le nombre (collectif non-uniforme), désignant ainsi les dieux célestes en eux-mêmes, les désignants collectivement, et indiquant quils ne sont pas tous identiques entre eux.

Le Hjelp a été pensé de façon à ce quune grande quantité dinformation puisse tenir en relativement peu de syllabes, de façon à exprimer en relativement peu de temps des idées complexes et/ou complètes avec des longueurs de phrases comparables à des langues naturelles, doù ce système demplacements pouvant porter autant de variantes phonétiques ayant chacune leur signification.

Dans cette catégorie dédiée à la morphologie, nous étudierons la façon dont les mots peuvent changer dapparence, peuvent se métamorphoser afin dadopter de nouvelles significations. Ce qui relève de lagencement des mots entre eux sera discuté lors de létude de la syntaxe du Hjelp (§/phundrak/langue-phundrak-com/src/commit/c84c20a9d98ba4890de53d512b7ee0eda4c24223/web/*Syntaxe), et pour ce qui est des règles relevant aussi bien de la syntaxe que de la morphologie, nous parlerons de morphosyntaxe (§/phundrak/langue-phundrak-com/src/commit/c84c20a9d98ba4890de53d512b7ee0eda4c24223/web/*Morphosyntaxe).

Noms

Les noms du Hjelp servent généralement à désigner des entités, des concepts ou bien des objets. Ils sont composés dau moins une racine consonantique et de leur voyelle cœur portant la grammaire du nom, et porte également souvent en premier affixe une voyelle et une consonne décrivant respectivement le genre et le nombre du nom. Comme pour la majorité des mots en Hjelp, les noms fonctionnent par système demplacements grammaticaux disposés comme suit :

/ <> > > >
racine (C1) voyelle cœur (V1) racine (C2) genre+nombre (V2+C3)

Si un emplacement est utilisé, tous les emplacements se situant entre les emplacements de la racine et ledit emplacement doivent également être également utilisés.

Genre

Le Hjelp dispose de neuf genres différents spécifiques ainsi quun dixième genre neutre. Ce dixième genre nest utilisé que lorsquun marquage du genre est obligatoire mais non-spécifié. On a donc la liste qui suit :

  1. Genre Sacré (SAC) : se réfère à tout être divin ou considéré comme divin. Cela peut donc se référer aux trois catégories de Divins (célestes, terrestres et dragons), mais il peut également être utilisé comme moyen de marquer un honorifique important envers un mortel.
  2. Genre Abstrait (ABST) : se réfère à tout élément non physique, concept ou élément temporel. Les lieux et emplacements géographiques et temporels sont également généralement considérés comme étant de genre abstrait. Bien que le temps en lui-même soit considéré comme étant du genre divin, les événements et marqueurs de celui-ci sont considérés comme des concepts créés dans lesprit et le mental des êtres.
  3. Genre Liquide (LIQ) : se réfère, comme son nom lindique, à tout élément liquide, et tout particulièrement à leau. Cependant, ce genre ne couvre pas tous les fluides, les gaz étant par exemple de genre inanimé.
  4. Genre Masculin (M) : se réfère à tout être humain ou humanoïde dapparence masculine, de sexe masculin, ou à un groupe à prédominance masculine.
  5. Genre Féminin (F) : se réfère à tout être humain ou humanoïde dapparence féminine, de sexe féminine, ou à un groupe à prédominance féminine.
  6. Genre Neutre (N) : se réfère à tout être humain ou humanoïde dont on ne connaît pas le sexe, à un groupe nayant pas de prédominance préétablie, ou bien si le genre ou le sexe nest tout simplement pas spécifié.
  7. Genre Animal (ANML) : se réfère à tout être mortel animé nétant pas humanoïde.
  8. Genre Végétal (PLNT) : se réfère à tout être mortel non-animé nétant pas humanoïde.
  9. Genre Inanimé (INAN) : se réfère à tout élément physique non-vivant.
  10. Genre Inconnu (UKN) : genre vide, naillant pour seul rôle de marquer un genre grammaticalement obligatoire sans que ce dernier ne soit spécifié.

Le genre est inclus sémantiquement dans la large majorité des noms du Hjelp, y compris dans des déclinaisons courantes si cette déclinaison est nominalisée par la suite afin den faire un mot à part entière. Ainsi, <đ-m> est une racine signifiant <humain>, ou <être humain>, et son genre est neutre ; <đem>, désignant les langues humaines, est de genre abstrait.

Il est cependant possible de forcer un genre différent selon les besoins du locuteur, pouvant également modifier la signification du mot. Ainsi, si lemplacement du genre et du nombre est libre, on peut y ajouter en affixe les éléments suivants pour changer le genre du mot :

/ <
Genre Affixe
Sacré av
Abstrait òf
Liquide ãv
Masculin et
Féminin ob
Neutre ød
Animal ìk
Végétal yng
Inanimé ug
Inconnu ik

Si lon souhaite changer le genre alors que lemplacement est déjà utilisé pour le nombre, alors il faudra utiliser un des éléments présentés lors de la présentation des nombres ci-dessous (§/phundrak/langue-phundrak-com/src/commit/c84c20a9d98ba4890de53d512b7ee0eda4c24223/web/*Nombre). Le suffixe pour le genre inconnu nest utilisé que dans le cas où des éléments suivant le nombre et le genre sont utilisés et que ni le genre ni le nombre ne sont précisés.

Un changement volontaire de genre de la part dun locuteur peut réaliser des objectifs divers. Il est possible par exemple dappliquer un genre sacré à un mortel afin de dénoter un honorifique envers ce mortel, lutilisation dun genre humain dans le même contexte faisant alors lieu dhumilifique. À linverse, lutilisation dun genre animal ou inanimé envers un humain représente dans le premier cas une marque de supériorité de la part du locuteur utilisant le genre animal envers lhumain portant alors ce genre, voire une insulte lors de lutilisation du genre inanimé.

Le Hjelp dispose également de sur-genres qui disposent dune utilisé grammaticale, notamment pour les verbes et leurs accords, qui peuvent regrouper plusieurs genres comme montré ci-dessous :

  1. Sur-genre Spirituel (SPIR) : rassemble le genre sacré, mental et liquide.
  2. Sur-genre Humain (HUM) : rassemble le genre masculin, féminin et neutre.
  3. Sur-genre Non-humain (NHUM) : rassemble le vivant non humain ou divin, donc le genre animal et végétal.
  4. Sur-genre Global (GLOB) : rassemble le genre inanimé et inconnu.

Nombre

Le Hjelp dispose de six nombres distincts qui se marquent dans leur emplacement dédié dans le mot. La seule information inclue sémantiquement dans la racine du nom concernant le nombre est son aspect dénombrable ou non, auquel cas ces divers nombres représenteront des quantités plus arbitraires que si le nombre est dénombrable.

  1. Singulier (S) : désigne un élément unique dénombrable, ou bien une petite quantité indénombrable.
  2. Singulatif non-uniforme (SGV) : désigne un ensemble déléments similaires mais non-identiques, comme par exemple des maisons dans une ville.
  3. Singulatif uniforme (SGVU) : désigne un ensemble déléments identiques, comme peuvent lêtre des feuilles de papier de même taille et même couleur.
  4. Duel (DU) : désigne deux éléments dénombrables, ou bien une quantité moyenne indénombrable.
  5. Triel (TRI) : désigne trois éléments dénombrables, ou bien une quantité relativement importante indénombrable.
  6. Pluriel (PL) : désigne quatre éléments ou plus dénombrables, ou bien une quantité très importante indénombrable.

La distinction entre des éléments identiques ou non relève souvent du subjectif ou de ce sur quoi le locuteur souhaite mettre laccent. Il en va de même pour les quantités ; celles mentionnés ne sont que larchétype de lutilisation de ces nombres, mais le locuteur peut adapter ces nombres basé sur sa perception de ce que représente « peu » ou « beaucoup » dun élément. On remarquera que les deux singulatifs nont pas déquivalent en terme de quantité pour lindénombrable ; en effet, ils seront utilisés à la place pour représenter la qualité de luniformité de lélément indénombrable. Ainsi, pour de la farine par exemple, si celle-ci est un mélange dautres farines, le singulatif non-uniforme sera utilisé. À linverse, une farine pure se verra attribuée le singulatif uniforme.

Voici ci-dessous le tableau des nombres, genrés ou non.

/ >
S SGV SGVU DU TRI PL
Ø ĺ at arh ab
SAC ń el èt èŕ erh èb
ABST œn œl øt œŕ œrh øb
LIQ ãn ãl ãt ãŕ ãrh ãb
M ôn ôl ôt ôŕ ôrh ôb
F òn òl òt òŕ òrh ob
N en el et erh eb
ANML ìn ìl it ìŕ irh ib
PLNT ũn ũl ũt ũŕ ũrh ũb
INAN yn yl yt yrh yb

Déclinaisons

Déterminants

Adjectifs et adverbes

Verbes

Conjonctions

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Syntaxe

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Morphosyntaxe

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Sémantiques

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Pragmatique

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Phraséologie

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Synchronie et diachronie

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Système décriture

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Glossaire

Le Hjelp étant une langue évoluant en permanence, je ne peux donner de lexique fixe dans ce document, cependant un dictionnaire en ligne est actuellement en cours de développement qui contiendra tous les mots de la langue et les traduira vers le français et possiblement langlais avec les détails nécessaires à une bonne compréhension des termes, les subtilités quils induisent ainsi que leur étymologie sils en ont une. Ce dictionnaire sera disponible à ladresse https://dict.phundrak.com/

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Annexes

Annexe A : Abbréviations