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#+TITLE: Une Grammaire du Hjelp
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#+include: headers/head-lvl0.org
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#+HTML_HEAD: <meta name="description" content="Grammaire détaillée de la langue construite du Hjelp" />
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#+HTML_HEAD: <meta property="og:title" content="Grammaire du Hjelp" />
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#+HTML_HEAD: <meta property="og:description" content="Grammaire détaillée de la langue construite du Hjelp" />
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# idées: https://twitter.com/Phundrak/status/1079046235011584001
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* Avant-propos
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La redistribution ou vente de ce document sont strictement interdits. Ce
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document est protégé par la loi française sur le droit d’auteur et appartient
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entièrement et totalement à son auteur. Ce document est un document disponible
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gratuitement au format web à l’adresse [[https://langue.phundrak.com/hjelp]] et au
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format PDF à l’adresse [[https://langue.phundrak.com/hjelp.pdf]]. Si vous l’avez
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obtenu depuis une autre source, gratuitement ou non, merci de m’en faire part
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en me contactant via mes réseaux sociaux ou par mail que vous trouverez sur
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mon site principal, [[https://phundrak.com]]. Aucune personne, morale ou physique,
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n’est à l’heure actuelle autorisée à redistribuer ces documents. Si vous êtes
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intéressés par une redistribution de ce document, je vous invite à rentrer en
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contact avec moi afin que l’on en discute.
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src_latex{\newpage}
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* Introduction
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Le Hjelp est une langue construite représentant symboliquement la langue orale
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et écrite utilisée par les dieux célestes de l’univers de mon roman, les
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Hjalpĺ. Cela signifie que, bien que le Hjelp soit une langue /de facto/ réelle
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de part cette grammaire et au moins mon utilisation de cette langue dans mes
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ouvrages, elle n’est pas réellement la langue telle que je l’imagine pour les
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dieux célestes ; en effet, j’imagine la langue réelle des Hjalpĺ comme étant
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une langue d’une extraordinaire complexité, mais extrêmement concise,
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représentant l’esprit des dieux célestes. Je me référerais ainsi par « Hjelp
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théorique » au Hjelp tel qu’imaginé dans mon univers littéraire, et par
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« Hjelp construit » ou tout simplement « Hjelp » la langue présentée dans ce
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document.
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Fort heureusement pour ceux qui se montreraient intéressé par le Hjelp, et
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malheureusement pour moi, créer une langue d’un tel niveau de complexité est
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littéralement impossible, considérant ne serait-ce que la difficulté théorique
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pour l’apprendre. Cependant, cela ne m’empêchera pas d’essayer de créer une
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langue complexe et concise du mieux que je peux, et j’essaierai d’imiter avec
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cette langue l’esthétique de la langue théorique des Hjalpĺ.
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Le Hjelp est une langue construite dite /à priori/, c’est à dire qu’elle ne se
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base sur aucune langue naturelle. Sa grammaire a quelques inspirations de
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diverses langues telles que le Français, le Tibétain, le Japonais, le Finnois
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ou le Hongrois, cependant aucune partie majeure de leur grammaire n’est
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intégrée au Hjelp, et son lexique est entièrement construit de manière
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indépendante de toute langue naturelle.
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J’utiliserai, comme indiqué plus haut, cette langue dans mes ouvrages
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littéraires concernant l’univers lié à cette langue, mais je l’utiliserai
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également pour des constructions d’autres langues qui descendront du Hjelp.
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Ces nouvelles langues, tel que le Melexeq, la langue de certains dieux
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terrestres, seront beaucoup plus simples. Les langues divines terrestres
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garderont un certain degré de complexité du fait du peuple la parlant en
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lui-même, et les langues descendant du Hjelp utilisées par les mortels seront
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d’un niveau de complexité similaire aux langues naturelles que l’on peut
|
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trouver dans notre monde.
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Cette grammaire n’est pas un ouvrage destiné à l’apprentissage du Hjelp
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(peut-être en écrirai-je un destiné à cette application) mais s’adresse plus à
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mon propre besoin d’avoir une grammaire de référence pour le Hjelp et suppose
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donc que le lecteur a un minimum de connaissances linguistiques, bien que
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certains concepts seront expliqués dans leur chapitre ou paragraphe dédié.
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** Quelques précisions sur le Hjelp théorique
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Comme dit plus haut, le Hjelp théorique est une langue extrêmement complexe
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parlée par les Hjalpel dans mon univers littéraire. Apprendre cette langue
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prend plusieurs années d’études pour un humain afin de pouvoir ne serait-ce
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que commencer à former des phrases rudimentaires avec un vocabulaire limité,
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et les meilleurs ont un niveau tout de même faible ; selon le Cadre Européen
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Commun de Référence pour les Langues (CECRL) à l’heure où j’écris ces lignes,
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cela équivaut à un niveau A2.
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Cette difficulté d’apprentissage de la langue est liée à la nature des
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||
Hjalpel et des dieux de façon générale dans mon univers : ils existent en
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dehors de la réalité, et leur parole sont une manifestation en soit de la
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réalité, exprimant toute sa complexité, sa subtilité. Comprendre parfaitement
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cette langue revient à comprendre parfaitement la réalité, d’où le niveau
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très bas même des meilleurs universitaires et étudiants du Hjelp théorique.
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Le Hjalpel théorique étant une expression de la réalité en elle-même, tout
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élément qui est créé à un instant t entre à ce moment-là dans le domaine de
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la réalité qui se propage alors dans le passé, et un mot émerge alors
|
||
naturellement en Hjelp théorique, ayant aux yeux des mortels existé depuis
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toujours mais n’ayant été découvert que récemment.
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||
À l’inverse du passé et du présent, le futur ne reste qu’hypothétique dans
|
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cet univers, et bien qu’il puisse être prévu et prévisible aux yeux des
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divins, il est tout à fait possible de l’altérer si un dieux interfère avec
|
||
la réalité, si un mortel fait usage de son libre arbitre (en effectuant une
|
||
action réfléchie) ou en faisant usage de la magie. Ainsi, les éléments futurs
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ne font pas encore partie de la réalité et n’ont donc pas d’expression dans
|
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le présent. Attention, du moment qu’un concept est possible dans le futur, ce
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concept a été créé dans le présent de la personne (mortelle ou divine) y
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ayant pensé et entre donc dans le domaine de la réalité.
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Je pense que vous comprenez maintenant pourquoi il est impossible pour moi en
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tant qu’auteur et simple mortel de réellement créer le Hjelp théorique.
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* Description du lexique
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Le Hjelp est une langue se basant sur le principe des racine consonantales, la
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grammaire étant exprimée quasiment uniquement via les voyelles. Du fait de ses
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très riches déclinaisons, et malgré son nombre limité de racines lexicales, le
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||
Hjelp peut exprimer un très grand nombre de différent mots, tous basés sur la
|
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même racine.
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||
Afin de respecter la philosophie du Hjelp théorique, tous les mots de son
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||
lexique sont des mots ayant été créés soit /à priori/, soit à partir d’autres
|
||
mots du Hjelp. Ainsi, le Hjelp n’est qu’une langue source dans la génétique
|
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des langues de mon univers linguistique et n’emprunte ainsi jamais à d’autre
|
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langues.
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||
* Phonologie
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** Notes sur la translittération et la romanisation du Hjelp
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||
Le Hjelp est une langue disposant d’un système d’écriture qui lui est unique,
|
||
et par conséquent ne peut pas être aisément reproduisible par ordinateur,
|
||
encore moins dans du texte comme celui-ci, à moins d’insérer des images
|
||
dessinées au préalable. De plus, de par sa nature idéographique, le lecteur
|
||
n’aura aucune idée de la façon dont les mots se prononcent, hors il est
|
||
important de pouvoir partager l’aspect phonétique de cette langue afin
|
||
d’assurer une bonne compréhension de ce document. Ainsi, j’utiliserai pour la
|
||
quasi-totalité de cette grammaire une translittération du Hjelp, visant à
|
||
renvoyer une prononciation proche de la réalité. Ainsi, la majorité des sons
|
||
seront représentés par un unique caractère, à l’exception de quelques sons
|
||
représentés par deux comme nous le verrons ci-dessous.
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||
Pour des raisons d’esthétisme, le Hjelp dispose également d’un système de
|
||
romanisation. Ce système repose sur moins de caractères comportant des
|
||
accents et autres diacritiques mais permet une approche peut-être plus simple
|
||
de la prononciation de la langue pour les non-linguistes. L’approche de la
|
||
prononciation du Hjelp changeant selon la ou les langues parlées par le
|
||
lecteur, la romanisation peut également changer en fonction de la langue
|
||
cible. Ainsi, les francophones pourront retranscrire « qhø₃ð » comme « reuv »
|
||
tandis que les anglophones le rentranscriront « rhoth ». Cette romanisation
|
||
ne sera présente que dans le point suivant (§[[*Inventaire phon%C3%A9tique]])
|
||
afin de donner une référence de lecture du Hjelp dans mes textes littéraires,
|
||
cependant elle ne sera absolument pas utilisée dans ce document du fait du
|
||
manque d’information qu’elle partage, contrairement à la translittération qui
|
||
reste constante selon la langue du lecteur et transmet toutes les
|
||
informations phonétiques (ou presque, c.f. la section §[[*Allophonie]] sur
|
||
l’allophonie) dont on a besoin.
|
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|
||
Quelques fois, la translittération ne suffira pas, en particulier dans ce
|
||
chapitre, pour exprimer avec détail la prononciation de certains mots ou de
|
||
certaines phrases ; je devrai donc utiliser l’alphabet phonétique
|
||
international (IPA, /International Phonetic Alphabet/) afin de pouvoir donner
|
||
la prononciation de façon beaucoup plus précise que la translittération qui
|
||
peut parfois ne pas être exacte (à nouveau, c.f. la section §[[*Allophonie]] sur
|
||
l’allophonie).
|
||
|
||
** Inventaire phonétique
|
||
La tendance en Hjelp est d’isoler les mots entre eux, marquant la séparation
|
||
entre eux par de courtes pauses ou par un coup de glotte [ʔ] entre ces mots
|
||
lors d’un passage d’une voyelle à une autre entre deux mots. Lorsqu’un mot
|
||
est composé de plusieurs syllabes, une préférence est présente pour que les
|
||
consonnes les plus proches de la voyelle fassent partie intégrale de la
|
||
syllabe dont la voyelle est le cœur, avec un équilibre dans la répartition
|
||
des consonnes entre les deux voyelles, avec un avantage pour la voyelle
|
||
suivante. Ainsi, quand trois consonnes sépareront deux voyelles, la première
|
||
consonne uniquement fait partie de la première syllabe. Si cette règle n’est
|
||
pas suivie, la séparation sera marquée à l’écrit par la première consonne de
|
||
la nouvelle syllabe écrite en majuscule, ou bien la voyelle elle-même si la
|
||
syllabe ne commence pas par une consonne.
|
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|
||
*** Les consonnes
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||
Le Hjelp est une langue disposant d’un très large panel de consonnes. Voici
|
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ci-dessous le tableau des consonnes du Hjelp, translittéré puis en IPA.
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#+CAPTION: Consonnes du Hjelp (translittération)
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| | nasal | occlusif | fricatif | spirant | roulé | fric-lat | spir-lat |
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||
|------------+-------+----------+----------+---------+-------+----------+----------|
|
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| bilabial | m | p b | | | | | |
|
||
| lab-dent | | | f v | | | | |
|
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| dental | | | þ ð | | | | |
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| alvéolaire | n ń | t d | s z | ŕ | r | lh | l ĺ |
|
||
| pal-alv | | | sh zh | | | | |
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| rétroflexe | | ŧ đ | | | | | |
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||
| palatal | | | ch jh | j | | | |
|
||
| lab-vel | | | | w | | | |
|
||
| vélaire | ng | k g | | | | | |
|
||
| uvulaire | | | qh rh | | | | |
|
||
| glottal | | ’ | h | | | | |
|
||
| / | < | < | < | < | < | < | < |
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#+CAPTION: Consonnes du Hjelp (IPA)
|
||
| | nasal | occlusif | fricatif | spirant | battu | fric-lat | spir-lat |
|
||
|------------+------------+----------+----------+---------+-------+----------+----------|
|
||
| bilabial | m [m̩] [m̩ʲ] | p b | [ɸ] [β] | | | | |
|
||
| lab-dent | | | f v | | | | |
|
||
| dental | | | θ ð | | | | |
|
||
| alvéolaire | n n̩ | t d | s z | ɹ | ɾ | ɬ | l l̩ [l̩ʲ] |
|
||
| pal-alv | | | ʃ ʒ | | | | |
|
||
| rétroflexe | | ʈ ɖ | | | | | |
|
||
| palatal | [ɲ̩] | | ç ʝ | j | | | |
|
||
| lab-vel | | | | w | | | |
|
||
| vélaire | ŋ | k g | [x] [ɣ] | | | | |
|
||
| uvulaire | | | χ ʁ | | | | |
|
||
| glottal | | ʔ | h [ɦ] | | | | |
|
||
| / | < | < | < | < | < | < | < |
|
||
|
||
On peut remarquer une grande complexité au niveau des consonnes occlusives
|
||
et fricatives, avec également un bon nombre de consonnes alvéolaires.
|
||
Presque toutes les consonnes occlusives et fricatives sont par ailleurs
|
||
dotées de leur équivalent voisé ou sourd, à l’exception des deux consonnes
|
||
glottales. À noter que les phonèmes du tableau IPA entre crochets sont des
|
||
allophones et n’ont pas de représentation qui leur est propre. Il est
|
||
également à noter la présence de <ń> et <ĺ> qui sont toutes deux des
|
||
consonnes syllabiques ; cela signifie qu’elles ne sont pas considérées comme
|
||
des consonnes mais comme des voyelles à part entière au même titre que
|
||
celles que nous verrons ci-dessous.
|
||
|
||
Voici ci-dessous une description individuelle de chaque consonne :
|
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- b :: Il s’agit du <b> standard dont disposent le Français dans « bonbon »
|
||
[bɔ̃bɔ̃] ou l’Anglais « believe » [bɪlɪv], une consonne bilabiale
|
||
occlusive voisée [b].
|
||
- ch :: Ce <ch> existe en Allemand dans des termes tels que « nicht » [nɪçt]
|
||
ou en Anglais Britannique dans « hue » [çʉː]. Il s’agit d’une
|
||
consonne fricative palatale sourde [ç].
|
||
- d :: Il s’agit de la consonne <d> standard que l’on peut retrouver en
|
||
Anglais dans « dice » [daɪs], où le <d> est prononcé en bloquant
|
||
l’arrivée d’air au niveau de la partie rugueuse du palais. Il est
|
||
donc différent du <d> français qui est prononcé avec la langue
|
||
rapprochée voire touchant les dents et qui est noté [d̪], comme dans
|
||
« dance » [d̪ɑ̃s]. Le <d> du Hjelp est donc bel et bien une consonne
|
||
occlusive alvéolaire voisée [d].
|
||
- f :: Il s’agit du <f> standard que l’on retrouve bon nombre des langues
|
||
telles que le Français [fʁɑ̃sɛ] ou l’Anglais « fit » [fɪtʰ]. Il s’agit
|
||
donc d’une consonne fricative labio-dentale sourde [f].
|
||
- g :: Il s’agit du <g> dur standard que l’on retrouve dans bon nombre des
|
||
langues telles que le Français dans « Gar » [ɡɑʁ] ou en Anglais dans
|
||
« get » [ɡɛt]. Il s’agit donc d’une occlusive vélaire voisée [g].
|
||
- h :: Le <h> représente l’aspiration effectuée dans certaines langues comme
|
||
l’Anglais dans « had » [hæd]. Il s’agit d’une consonne glottale
|
||
sourde [h].
|
||
- j :: Le <j> représente la voyelle <i> prononcée comme une consonne, la
|
||
rendant donc effectivement semi-consonne. On la retrouve en Français
|
||
dans des mots tels que « yak » [jak] ou « yoyo » [jojo]. Il s’agit
|
||
donc d’une consonne approximante rétroflexe voisée [j].
|
||
- jh :: Le <jh> est l’équivalent voisé de <ch>. On retrouve cette consonne
|
||
en Italien comme dans « figlio » [fiʝːo] ou en Russe avec яма
|
||
[ˈʝämə]. Il s’agit donc d’une consonne fricative palatale voisée
|
||
[ʝ].
|
||
- k :: Il s’agit du <k> non aspiré que l’on peut retrouver en Français comme
|
||
« cas » [ka] ou dans certains cas en Anglais comme dans « skirt »
|
||
[skɜːtʰ]. Il s’agit donc de la consonne occlusive uvulaire sourde
|
||
[k].
|
||
- l :: Ce <l> est le <l> que l’on peut retrouver en Français dans « lire »
|
||
[liʁ] et dans certains cas en Anglais dans « live » [lɪv]. Attention
|
||
à ne pas le confondre avec le « l sombre » anglais que l’ont peut
|
||
retrouver par exemple dans « feel » [fiːɫ]. Le <l> du Hjelp est donc
|
||
une consonne alvéolaire spirante-latérale voisée [l].
|
||
- lh :: Ce <l> est en quelques sortes un équivalent non-voisé du <l>
|
||
présenté ci-dessous. Il se retrouve en Groënlandais dans le mot
|
||
« illu » [iɬːu] ou en Norvégien de Trøndersk « tatl » ou « tasl »
|
||
[tʰaɬ]. Il s’agit donc d’une consonne alvéolaire latérale fricative
|
||
sourde [ɬ].
|
||
- m :: Il s’agit du même <m> que le <m> standard en Français « mère » [mɛʁ]
|
||
ou en Anglais « me » [miː]. Il s’agit donc de la consonne nasale
|
||
bilabiale voisée [m].
|
||
- n :: Il s’agit du <n> standard que l’on retrouve en Anglais comme dans
|
||
« not » [nɔt]. Attention, cette consonne est alvéolaire et non
|
||
dentale comme le <n> français de « nuit » [n̪ɥi]. Il s’agit donc d’une
|
||
consonne nasale alvéolaire voisée [n].
|
||
- ng :: Cette consonne se retrouve en Anglais dans des termes tels que
|
||
« singer » [sɪŋɚ] ou « king » [kʰɪŋ], et on le retrouve à quelques
|
||
occasion en Français comme dans « camping » [kɑ̃piŋ]. Il s’agit donc
|
||
d’une consonne nasale vélaire voisée [ŋ].
|
||
- p :: Il s’agit du <p> non aspiré que l’on retrouve en Français tèl que
|
||
dans « père » [pɛʁ] ou dans certains cas en Anglais comme dans
|
||
« spoon » [spuːn]. Il s’agit donc de la consonne occlusive bilabiale
|
||
sourde [p].
|
||
- qh :: Il s’agit d’une consonne que l’on retrouve en Français comme dans
|
||
« proche » [pχɔʃ], en Allemand « Dach » [daχ] ou en Kabyle « axxam »
|
||
[aχχam]. Il s’agit donc d’une voyelle fricative uvulaire sourde [χ].
|
||
- r :: Ce <r> peut être retrouvé en Scots « bricht » [brɪçt], en Espagnol
|
||
« perro » [pe̞ro̞] ou encore en Portugais avec « ratu » [rato]. Il
|
||
s’agit d’une consonne alvéolaire roulée voisée [r].
|
||
- rh :: Cette consonne est l’équivalent voisé de <qh>, que l’on peut
|
||
retrouver en Français « rester » [ʁɛste], en Dannois « rød » [ʁ̞œ̠ð̠],
|
||
en Allemand strandard « Rost » [ʁɔst] ou encore en Luxembourgeois
|
||
« Kugel » [ˈkʰuːʁəl]. Il s’agit donc d’une voyelle fricative
|
||
uvulaire voisée [ʁ].
|
||
- s :: Ce <s> est le <s> standard alvéolaire que l’on retrouve dans des
|
||
langues tels qu’en Anglais « sit » [sɪtʰ], en Portugais « caço »
|
||
[kasu] ou en Estonien « sõna » [sɤnɑ]. Attention, le <s> français tel
|
||
que dans « façade » [fäs̪äd̪] est dentalisé, contrairement au <s> du
|
||
Hjelp qui est donc une consonne fricative alvéolaire sourde [s].
|
||
- sh :: Cette consonne peut se retrouver dans des langues telles que le
|
||
Français « cher » [ʃɛʁ], en Anglais « sheep » [ʃiːpʰ] ou en Breton
|
||
« chadenn » [ʃadeñ]. Il s’agit donc d’une consonne fricative
|
||
post-alvéolaire sourde [ʃ].
|
||
- t :: Ce <t> est la contrepartie voisée de <d> et peut se trouver en
|
||
Dannois « dåse » [tɔ̽ːsə], en Luxembourgeois « dënn » [tən] ou en
|
||
Finnois avec « parta » [pɑrtɑ]. Attention, le <t> Français est
|
||
dental, comme dans « tante » qui est prononcé [t̪ɑ̃t̪]. Ainsi, le <t> du
|
||
Hjelp est la consonne occlusive alvéolaire sourde [t].
|
||
- v :: Le <v> du Hjelp peut être retrouvé dans des langues tels que le
|
||
Français dans « valve » [valv], en Allemand « Wächter » [vɛçtɐ] ou en
|
||
Macédonien « вода » [vɔda]. Il s’agit donc d’une consonne fricative
|
||
bilabiale voisée [v].
|
||
- w :: Le <w> est un son que l’on peut retrouver dans certaines langues
|
||
comme le Français dans « oui » [wi], en Anglais avec « weep »
|
||
[wiːpʰ], ou en Irlandais « vóta » [ˈwoːt̪ˠə]. Il s’agit de la consonne
|
||
approximante labio-velaire voisée [w].
|
||
- z :: Ce <z> est la contrepartie voisée du <s>. On le retrouve dans des
|
||
langues tels que l’Anglais dans « zoo » [zuː], en Esperanto dans
|
||
« kuzo » [kuzo] ou en Japonais dans « zenbu » [zembɯ]. Attention, en
|
||
Français le [z] est dentalisé en [z̪] et est donc différent du <z> du
|
||
Hjelp qui est une consonne fricative alvéolaire voisée [z].
|
||
- zh :: Ce <zh> est la contrepartie voisée du <sh>. Il peut être retrouvé en
|
||
Français dans « jour » [ʒuʁ], en Navajo « łizh » [ɬiʒ] ou en Corse
|
||
avec « ghjesgia » [jeːʒa]. Il s’agit donc de la consonne fricative
|
||
post-alvéolaire voisée [ʒ].
|
||
- ð :: Cette consonne <ð> peut être trouvée dans des langues tels que
|
||
l’Anglais dans « this » [ðɪs], en Allemand Autrichien « leider »
|
||
[laɛ̯ða] ou en Swahili dans « dhambi » [ðɑmbi]. Il s’agit donc de la
|
||
consonne fricative dentale voisée [ð].
|
||
- þ :: Il s’agit de la contrepartie sourde de <ð> qui peut être trouvée en
|
||
Anglais dans « thin » [θɪn], en Malaisien dans « Selasa » [θelaθa] ou
|
||
en Espagnol Castillan « cazar » [käθär]. Il s’agit de la consonne
|
||
fricative dentale sourde [θ].
|
||
- đ :: Il s’agit d’un <d> prononcé de façon rétroflexe et peut être trouvé
|
||
dans des langues telles que le Norvégien dans « varde » [ʋɑɖːə] ou en
|
||
Sicilien dans « coḍḍu » [kɔɖːu]. Il s’agit de la consonne occlusive
|
||
rétroflexe voisée [ɖ].
|
||
- ŕ :: Ce <r> est une consonne signature de l’Anglais tel que dans « red »
|
||
[ɹɛd], ainsi qu’en Allemand Autrichien standard « Rebe » [ɹeːbɛ] ou
|
||
en Tagalog dans « parang » [paɹaŋ]. Cette consonne est la consonne
|
||
alvéolaire approximante voisée [ɹ].
|
||
- ŧ :: Cette consonne est l’équivalent sourd de la consonne <đ>. Elle se
|
||
retrouve dans certaines langues telles que le Javanais dans
|
||
« bathang » [baʈaŋ], en Norvégien « kort » [koʈː] ou en Suédois
|
||
« karta » [kʰɑːʈa]. Il s’agit donc de la consonne occlusive
|
||
rétroflexe sourde [ʈ].
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- ’ :: La consonne <’> est une consonne que l’on retrouve en Anglais Général
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Américain dans « button » [bɐʔn̩], en Danois avec « hånd » [hʌ̹nʔ] ou
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encore en Hawaiien avec « ’ele’ele » [ˈʔɛlɛˈʔɛlɛ]. Il s’agit donc de
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la consonne occlusive glottale sourde [ʔ].
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*** Les voyelles
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À l’instar des consonnes, le Hjelp dispose d’un inventaire phonétique très
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large, contenant un total de 23 voyelles simples, incluant le <ń> et le <ĺ>
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présentés ci-dessus, prononcées /n̩/ et /l̩/ respectivement. Les voici
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ci-dessous translittérées et en IPA.
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#+CAPTION: Voyelles du Hjelp (translittération)
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| / | > | | |
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| | | antérieures | postérieures |
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|---+-------------+---------------+--------------|
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| | fermées | i / y | u |
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| | pré-fermées | ì / ĩ / ů | ù / ũ |
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| | mi-fermées | e / é / ø / ö | o / õ |
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| | mi-ouvertes | è / œ / ô | ò |
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| | ouvertes | a | å / ã |
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#+CAPTION: Voyelles du Hjelp (IPA)
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| / | > | | |
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| | | antérieures | postérieures |
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|---+-------------+-------------------+--------------|
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| | fermées | iː / yː | uː |
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| | pré-fermées | ɪ / ɪ̃ / ʏ | ʊ / ʊ̃ |
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| | mi-fermées | eː / ẽː / øː / ø̃ː | oː / õː |
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| | mi-ouvertes | ɛ / œ / œ̃ / [ə] | ɔ |
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| | ouvertes | aː | ɒ / ɒ̃ |
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Comme on peut le constater, le Hjelp dispose également d’un schwa qui n’a
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pas de notation spéciale. Il apparaît généralement comme une forme de
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réduction du <a> dans certains cas mentionnés lorsque l’on traitera de
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l’allophonie des voyelles (§[[*Voyelles]]).
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On remarque ci-dessus une complexité particulièrement importante au niveau
|
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des voyelles mi-fermées antérieures ainsi qu’une abscence de voyelles
|
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centrales. La majorité des voyelles sont dans une paire ouverte et courte ou
|
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fermée et longue, tels que le <i> et le <ì> ou le <a> et le <å>. Plusieurs
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voyelles ont également leur équivalent nasalisé, tels que le <ī>, <ö> et
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<ô>.
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Voici ci-dessous la description de chacune de ces voyelles :
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- a :: Il s’agit de la voyelle antérieure ouverte longue non-arrondie [aː].
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- e :: Il s’agit de la voyelle antérieure mi-fermée longue non-arrondie
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[eː].
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- i :: On peut retrouver cette voyelle en Anglais comme dans « free » [fɹiː]
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ou « ív » [iːv] en Hongrois. Il s’agit de la voyelle antérieure
|
||
fermée longue non-arrondie [iː].
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- o :: Il s’agit de la voyelle postérieure mi-fermée longue arrondie [oː].
|
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- u :: On peut retrouver cette voyelle en Allemand standard dans « Fuß »
|
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[fuːs]. Il s’agit de la voyelle postérieure fermée longue arrondie
|
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[uː].
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- y :: On peut retrouver cette voyelle en Allemand standard dans « über »
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[yːbɐ] et un Hongrois avec « tű » [t̪yː]. Il s’agit de la voyelle
|
||
antérieure fermée longue arrondie [yː].
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- ã :: Il s’agit de la voyelle postérieure ouverte nasale arrondie [ɒ̃].
|
||
- å :: Il s’agit de la voyelle postérieure ouverte arrondie [ɒ].
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||
- è :: Il s’agit de la voyelle antérieure mi-ouverte non-arrondie [ɛ].
|
||
- é :: Il s’agit de la voyelle antérieure mi-fermée nasale non-arrondie
|
||
[ẽː].
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||
- ì :: Il s’agit de la voyelle antérieure pré-fermée non-arrondie [ɪ].
|
||
- ò :: Il s’agit de la voyelle postérieure mi-ouverte arrondie [ɔ].
|
||
- ô :: Il s’agit de la voyelle antérieure mi-ouverte nasalisée arrondie [œ̃].
|
||
- õ :: Il s’agit de la voyelle postérieure mi-fermée nasalisée longue
|
||
arrondie [õː].
|
||
- ö :: Il s’agit de la voyelle antérieure mi-fermée nasalisée longue
|
||
arrondie [ø̃ː].
|
||
- ø :: Il s’agit de la voyelle antérieure mi-fermée longue arrondie [øː].
|
||
- ù :: Il s’agit de la voyelle postérieure pré-fermée arrondie [ʊ].
|
||
- ĩ :: Il s’agit de la voyelle antérieure pré-fermée non-arrondie [ɪ̃].
|
||
- œ :: Il s’agit de la voyelle antérieure mi-ouverte arrondie [œ].
|
||
- ũ :: Il s’agit de la voyelle postérieure pré-fermée nasalisée arrondie
|
||
[ʊ̃].
|
||
- ů :: Il s’agit de la voyelle antérieure pré-ferée arrondie [ʏ].
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|
||
** Diphtongues
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||
Les diphtongues en Hjelp sont très libres, dans le sens où toute voyelle peut
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||
s’associer avec une autre afin de créer une diphtongue, à la condition qu’il
|
||
ne s’agisse pas deux fois de la même voyelle. Lors de l’association de deux
|
||
voyelles, si l’une des voyelles est longue, alors elle perd cette qualité et
|
||
devient courte. En Hjelp, la voyelle se maintenant durant un allongement de
|
||
la diphtongue est la première des deux, la seconde restant courte peu importe
|
||
la situation.
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||
|
||
La marque tonale associée au diphone ne se marquera que sur la seconde
|
||
voyelle, la diphtongue étant considérée en Hjelp comme étant une seule et
|
||
unique voyelle. Il se peut que dans certains cas deux voyelles syllabiques se
|
||
suivent sans former de diphtongue ensemble, auquel cas la marque tonale
|
||
marquera la séparation des deux syllabes. Dans le cas où la première syllabe
|
||
est sur le ton neutre, il sera obligatoire de le marquer explicitement à
|
||
l’écrit, tel que dans *qhlö₄te₁ů₂ntrhae₂lf*. Pour plus de détails sur les
|
||
tons du Hjelp, voir la section sur les sept tons (§[[*Les sept tons]]).
|
||
|
||
** Triphtongues
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||
À l’instar des diphtongues (§[[*Diphtongues]]), le Hjelp est extrêmement
|
||
permissif quand aux triphtongues, interdisant uniquement les successions
|
||
immédiates de deux voyelles identiques. À nouveau, comme pour les
|
||
diphtongues, la dernière voyelle reste courte ; la première voyelle est
|
||
également courte, la longueur de la triphtongue étant supporté par la seconde
|
||
voyelle la composant, telle la première voyelle des diphtongues.
|
||
|
||
À nouveau, la dernière voyelle de la triphtongue est celle qui supporte la
|
||
marque tonale à l’écrit, et afin d’éviter une confusion entre une triphtongue
|
||
et une voyelle simple accolée à une diphtongue, la marque tonale servira à
|
||
les dissocier.
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|
||
Les triphtongues, du fait de la complexité de leur prononciation, sont très
|
||
rares en Hjelp.
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** Les sept tons
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||
Le Hjelp est une langue tonale disposant de sept tons différents portant sur
|
||
une syllabe entière. Un ton est une variation de hauteur non pas absolue
|
||
comme peuvent l’être les notes d’une chanson, mais plutôt des variations de
|
||
hauteur relative à la hauteur standard du locuteur. Voici ci-dessous une
|
||
illustration des sept tons du Hjelp, avec pour hauteur de référence du
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locuteur le ton nº1 :
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#+CAPTION: Les sept tons du Hjelp
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[[./img/hjelp/tones.jpg]]
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||
Comme vous pouvez le constater, trois des tons du Hjelp sont constants. Le
|
||
premier est, comme indiqué précédemment, le ton de référence du locuteur et
|
||
est désigné comme étant le ton neutre. Le second ton est le ton bas, le
|
||
troisième est le ton haut, prononcés respectivement avec une hauteur plus
|
||
grave et plus haute que le ton neutre. Les deux tons suivants sont des tons
|
||
de hauteur changeante, mais avec la variation constante. Le quatrième ton est
|
||
un ton montant, tandis que le cinquième ton est descendant. Les deux tons
|
||
suivants sont un peu plus complexes, et par conséquent plus rares, le sixième
|
||
ton étant montant puis descendant, et le septième étant descendant puis
|
||
montant.
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||
|
||
Chaque ton est appliqué à une syllabe unique et n’affecte pas les syllabes
|
||
environnantes.
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||
Dans la translittération du Hjelp, le ton est indiqué via un chiffre souscrit
|
||
à la voyelle correspondant au numéro du ton. Le premier ton étant neutre, il
|
||
est également non-marqué à l’écrit si cela n’est pas nécessaire. Si une
|
||
diphtongue est affectée par un ton, seule la seconde voyelle de la diphtongue
|
||
porte la marque de la tonalité.
|
||
|
||
Ainsi, on peut avoir un mot qui s’écrit ainsi : <ngèì_{6}arö_{2}>. Ainsi, la
|
||
voyelle <èì> porte le ton montant-descendant, la voyelle <a> porte le ton
|
||
neutre (non marqué), et la voyelle <ö> porte le ton bas.
|
||
|
||
Comme indiqué dans le chapitre §[[*Diphtongues]] sur les diphtongues, afin de
|
||
lever l’ambigüité dans certains cas il se peut que l’on soit obligé de
|
||
marquer le ton neutre, comme dans <jhy_{1}i_{3}lh>. Ici, on pourrait croire à
|
||
une diphtongue <yi_3> si le ton neutre n’avait pas été marqué, diphtongue qui
|
||
à l’inverse est présente dans le terme <jhyi_{3}lh>. J’utiliserai également
|
||
dans ce document une notation similaire lors de notation phonétiques en IPA.
|
||
Ainsi, <jhy_{1}i_{3}lh> sera transcrit /ʝy.ʔi_{3}ɬ/.
|
||
|
||
** Allophonie
|
||
En Hjelp, comme dans beaucoup d’autres langues, il existe de nombreuses
|
||
règles sur la modification de la prononciation de certains phonèmes selon
|
||
leur emplacement au sein d’un mot et selon leur environnement phonétique,
|
||
donnant lieu à des allophones desdits phonèmes. Des allophones sont des
|
||
productions différentes d’un même son considéré unique dans une langue, et
|
||
bien que des locuteurs natifs puissent entendre la différence entre deux
|
||
allophones, leur différentiation n’est pas porteuse de sens et n’est souvent
|
||
présente que du fait d’une simplification de la prononciation des phonèmes
|
||
d’origine.
|
||
|
||
Les règles que vous trouverez ci-dessous sont les dernières règles à
|
||
appliquer lors de la lecture et de la prononciation du Hjelp, une fois toutes
|
||
les règles morphologiques et syntaxiques appliquées. Attention, la consonne
|
||
<’> (/ʔ/) est considérée comme étant transparente concernant l’allophonie,
|
||
ainsi les règles suivantes s’appliquent comme si cette consonne était
|
||
inexistante et insonore.
|
||
|
||
*** Voyelles
|
||
Il existe peu de règles en Hjelp concernant les voyelles, et elles
|
||
concernent exclusivement les consonne syllabiques tel que vous pourrez le
|
||
constater ci-dessous.
|
||
|
||
- Le <a> et le <è> sont complètement inaudibles dans le cas où l’une de ces
|
||
deux voyelles se situe en contact direct avec un <n> ou un <l> et que ces
|
||
derniers ne font pas partie de la racine du mot. Ces deux consonnes
|
||
deviennent alors syllabiques et se métamorphosent en <ń> et <ĺ>
|
||
respectivement, et cela sera parfois même marqué à l’écrit, comme dans /Hjalpĺ/.
|
||
- {/al/,/el/} > [l̩] / _#
|
||
- {/an/,/en/} > [n̩] / _#
|
||
- {/la/,/le/} > [l̩] / #_
|
||
- {/na/,/ne/} > [n̩] / #_
|
||
|
||
- La prononciation standard du <ń>, comme mentionné ci-dessus dans le
|
||
chapitre §[[*Les voyelles]] sur les voyelles, est le [n̩]. Cependant, cette
|
||
voyelle peut voir sa prononciation se métamorphoser en [m̩], [ɲ̩] et [m̩ʲ].
|
||
La première métamorphose se produit si le <ń> est en contact direct avec
|
||
une consonne bilabiale. La seconde se produit dans le cas où le <ń> est en
|
||
contact direct avec les voyelles fermées ou pré-fermées antérieures, soit
|
||
<i>, <y>, <ì>, <ĩ> et <ů>, ou bien avec la consonne <j>. Dans le cas où
|
||
les conditions de la première et de la seconde métamorphose sont vraies
|
||
pour la même voyelle <ń>, la troisième métamorphose se produit et le <ń>
|
||
sera prononcé comme un [m̩ʲ].
|
||
- /n̩/ > [m̩] / P_ | _P
|
||
- /n̩/ > [ɲ̩] / {iː,yː,ɪ,ɪ̃,ʏ}_ | _{iː,yː,ɪ,ɪ̃,ʏ}
|
||
- /n̩/ > [m̩ʲ] / P_{iː,yː,ɪ,ɪ̃,ʏ} | {iː,yː,ɪ,ɪ̃,ʏ}_P
|
||
|
||
- Le <ĺ>, dont la prononciation standard est le [l̩], subit une métamorphose
|
||
similaire lors d’un contact avec les voyelles fermées et pré-fermées
|
||
antérieures <i>, <y>, <ì>, <ĩ> et <ů> et se réalise alors comme un [l̩ʲ].
|
||
- /l̩/ > [l̩ʲ] / {iː,yː,ɪ,ɪ̃,ʏ}_ | _{iː,yː,ɪ,ɪ̃,ʏ}
|
||
|
||
- Le <a> et le <è> sont des voyelles faibles ayant tendance à s’amoindrir en
|
||
un schwa /ə/ lorsqu’elles se situent dans la syllabe la plus externe au
|
||
mot dont elles font partie sans que cette syllabe ne contienne la racine
|
||
consonantique du mot.
|
||
- {/a/,/e/} > [ə] / #C_ | _C# si C ne fait pas partie de la racine
|
||
|
||
*** Consonnes
|
||
Contrairement aux voyelles, le Hjelp est assez riche en allophonie
|
||
concernant les consonnes.
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||
|
||
- La prononciation standard du <f> et du <v> est respectivement [f] et [v].
|
||
Cependant, les deux voient leur prononciation se changer en [ɸ] et [β]
|
||
lorsque ces consonnes se retrouvent entre deux voyelles ou semi-consonne,
|
||
ou en fin de mot et précédées par une voyelle.
|
||
- /f/ > [ɸ] / {V,j,w}_{#,V,j,w}
|
||
- /v/ > [β] / {V,j,w}_{#,V,j,w}
|
||
| te_{4}fũ_{3}d | /teː_{4}.fʊ̃_{3}d/ | [teː_{4}.ɸʊ̃_{3}d] |
|
||
| vyelo_{2}tov | /vye_{1}.loː_{2}.toː_{1}v/ | [vye_{1}.loː_{2}.toː_{1}β] |
|
||
|
||
- Le <h> a pour prononciation standard le [h], cependant il peut également
|
||
être prononcé comme un [ɦ]. Cet allophone se produit entre deux voyelles,
|
||
semi-consonne (les deux catégories seront notées <V> ci-dessous) ou
|
||
consonne voisée. En revanche, au contact d’une voyelle fermée ou
|
||
semi-fermée antérieure, le <h> se réalise comme un [ç], et si les
|
||
conditions pour la réalisation d’un [ɦ] et d’un [ç] se rencontre, un [ʝ]
|
||
sera produit.
|
||
- /h/ > [ɦ] > {C[+voix],V}_{C[+voix],V}
|
||
- /h/ > [ç] > {iː,yː,ɪ,ɪ̃,ʏ}_ | _{iː,yː,ɪ,ɪ̃,ʏ}
|
||
- /h/ > [ʝ] > {iː,yː,ɪ,ɪ̃,ʏ}_{C[+voix],V} | {C[+voix],V}_{iː,yː,ɪ,ɪ̃,ʏ}
|
||
|
||
| wyhakuþ | /wyː.haː.kyːθ/ | [wyː.ɦaː.kyːθ] |
|
||
| hjalp | /hjaːlp/ | [çjaːlp] |
|
||
| nehja | /neː.hjaː/ | [neː.ʝjaː] |
|
||
|
||
- le <x> et le <rh> sont habituellement respectivement prononcés [χ] et [ʁ],
|
||
cepedant ils sont avancés en consonnes vélaires [x] et [ɣ] respectivement
|
||
lorsqu’ils sont en contact avec une consonne fricative.
|
||
- /χ,ʁ/ > [+vélaire] / F_ | _F
|
||
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| naqhfèn | /naːχ.fɛn/ | [naːx.fɛn] |
|
||
| elekorh þurènt | /eː.leː.koːʁ.θuː.rɛnt/ | [eː.leː.koːɣ.θuː.ɾɛnt] |
|
||
|
||
- Si deux fricative de voisement différent se succèdent immédiatement, la
|
||
qualité vocalique de la seconde fricative est appliquée à la première.
|
||
Ainsi, si une fricative sourde suit une fricative voisée, elle devient
|
||
sourde ; si une fricative voisée suit une fricative sourde, elle devient
|
||
voisée.
|
||
- F[-son] > [+son] / F[+son]_
|
||
- F[+son] > [-son] / F[-son]_
|
||
| echvènd | /eːç.vɛnd/ | [eːç̬.vɛnd] |
|
||
| auzshèìd | /auz.ʃɛɪd/ | [auz̥.ʃɛɪd] |
|
||
|
||
- Si deux consonnes plosives ou plus se succèdent, seule la dernière a une
|
||
désocclusion audible. Si une ou plusieurs consonnes plosives est entourée
|
||
de consonnes plosives, cette consonne ne sera pas prononcée.
|
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- S > [-occlusion] / _S
|
||
- S > Ø / S_S
|
||
| edtø | /eːd.tøː/ | [eːd̚.tøː] |
|
||
|
||
- Si un <r> se situe entre deux voyelles ou se situe en fin de mot et est
|
||
précédé par une voyelle, la consonne devient alors battue.
|
||
- /r/ > [ɾ] > V_{#,V}
|
||
|
||
| Ereþ | /eː.reːθ/ | [eː.ɾeːθ] |
|
||
| nůr | /nʏr/ | [nʏɾ] |
|
||
|
||
** Phonotaxes
|
||
|
||
src_latex{\newpage}
|
||
* Morphologie
|
||
Comme mentionné dans la description du lexique (§[[*Description du lexique]]), le
|
||
Hjelp est une langue se basant sur des racines consonantales disposant au
|
||
moins d’un emplacement pour une voyelle entre deux consonnes. Par exemple, le
|
||
terme *hjelp* a pour racine consonantale <hj-lp> avec la voyelle <e> portant
|
||
la déclinaison génitive du mot ainsi que sa nominalisation, décrivant ainsi un
|
||
nom se définissant par sa relation aux /Hjalpĺ/, dont le nom se décompose en
|
||
<hj-lp> (racine consonantique), le <a> en infixe dénotant la qualité
|
||
nominative du mot, et le <ĺ> dénotant le nombre (collectif non-uniforme),
|
||
désignant ainsi les dieux célestes en eux-mêmes, les désignants
|
||
collectivement, et indiquant qu’ils ne sont pas tous identiques entre eux.
|
||
|
||
Le Hjelp a été pensé de façon à ce qu’une grande quantité d’information puisse
|
||
tenir en relativement peu de syllabes, de façon à exprimer en relativement peu
|
||
de temps des idées complexes et/ou complètes avec des longueurs de phrases
|
||
comparables à des langues naturelles, d’où ce système d’emplacements pouvant
|
||
porter autant de variantes phonétiques ayant chacune leur signification.
|
||
|
||
Dans cette catégorie dédiée à la morphologie, nous étudierons la façon dont
|
||
les mots peuvent changer d’apparence, peuvent se métamorphoser afin d’adopter
|
||
de nouvelles significations. Ce qui relève de l’agencement des mots entre eux
|
||
sera discuté lors de l’étude de la syntaxe du Hjelp (§[[*Syntaxe]]), et pour ce
|
||
qui est des règles relevant aussi bien de la syntaxe que de la morphologie,
|
||
nous parlerons de morphosyntaxe (§[[*Morphosyntaxe]]).
|
||
|
||
** Noms
|
||
Les noms du Hjelp servent généralement à désigner des entités, des concepts
|
||
ou bien des objets. Ils sont composés d’au moins une racine consonantique et
|
||
de leur voyelle cœur portant la grammaire du nom, et porte également souvent
|
||
en premier affixe une voyelle et une consonne décrivant respectivement le
|
||
genre et le nombre du nom. Comme pour la majorité des mots en Hjelp, les noms
|
||
fonctionnent par système d’emplacements grammaticaux disposés comme suit :
|
||
|
||
| / | <> | > | > | > |
|
||
|---+-------------+-------------------+-------------+----------------------|
|
||
| | racine (C1) | voyelle cœur (V1) | racine (C2) | genre+nombre (V2+C3) |
|
||
|---+-------------+-------------------+-------------+----------------------|
|
||
|
||
Si un emplacement est utilisé, tous les emplacements se situant entre les
|
||
emplacements de la racine et ledit emplacement doivent également être
|
||
également utilisés.
|
||
|
||
*** Genre
|
||
Le Hjelp dispose de neuf genres différents spécifiques ainsi qu’un dixième
|
||
genre neutre. Ce dixième genre n’est utilisé que lorsqu’un marquage du genre
|
||
est obligatoire mais non-spécifié. On a donc la liste qui suit :
|
||
|
||
1. Genre Sacré (/SAC/) : se réfère à tout être divin ou considéré comme
|
||
divin. Cela peut donc se référer aux trois catégories de Divins
|
||
(célestes, terrestres et dragons), mais il peut également être utilisé
|
||
comme moyen de marquer un honorifique important envers un mortel.
|
||
2. Genre Abstrait (/ABST/) : se réfère à tout élément non physique, concept
|
||
ou élément temporel. Les lieux et emplacements géographiques et temporels
|
||
sont également généralement considérés comme étant de genre abstrait.
|
||
Bien que le temps en lui-même soit considéré comme étant du genre divin,
|
||
les événements et marqueurs de celui-ci sont considérés comme des
|
||
concepts créés dans l’esprit et le mental des êtres.
|
||
3. Genre Liquide (/LIQ/) : se réfère, comme son nom l’indique, à tout
|
||
élément liquide, et tout particulièrement à l’eau. Cependant, ce genre ne
|
||
couvre pas tous les fluides, les gaz étant par exemple de genre inanimé.
|
||
4. Genre Masculin (/M/) : se réfère à tout être humain ou humanoïde
|
||
d’apparence masculine, de sexe masculin, ou à un groupe à prédominance
|
||
masculine.
|
||
5. Genre Féminin (/F/) : se réfère à tout être humain ou humanoïde
|
||
d’apparence féminine, de sexe féminine, ou à un groupe à prédominance
|
||
féminine.
|
||
6. Genre Neutre (/N/) : se réfère à tout être humain ou humanoïde dont on ne
|
||
connaît pas le sexe, à un groupe n’ayant pas de prédominance préétablie,
|
||
ou bien si le genre ou le sexe n’est tout simplement pas spécifié.
|
||
7. Genre Animal (/ANML/) : se réfère à tout être mortel animé n’étant pas
|
||
humanoïde.
|
||
8. Genre Végétal (/PLNT/) : se réfère à tout être mortel non-animé n’étant
|
||
pas humanoïde.
|
||
9. Genre Inanimé (/INAN/) : se réfère à tout élément physique non-vivant.
|
||
10. Genre Inconnu (/UKN/) : genre vide, n’aillant pour seul rôle de marquer
|
||
un genre grammaticalement obligatoire sans que ce dernier ne soit
|
||
spécifié.
|
||
|
||
Le genre est inclus sémantiquement dans la large majorité des noms du Hjelp,
|
||
y compris dans des déclinaisons courantes si cette déclinaison est
|
||
nominalisée par la suite afin d’en faire un mot à part entière. Ainsi, <đ-m>
|
||
est une racine signifiant <humain>, ou <être humain>, et son genre est
|
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neutre ; <đem>, désignant les langues humaines, est de genre abstrait.
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Il est cependant possible de forcer un genre différent selon les besoins du
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locuteur, pouvant également modifier la signification du mot. Ainsi, si
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l’emplacement du genre et du nombre est libre, on peut y ajouter en affixe
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les éléments suivants pour changer le genre du mot :
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| / | < |
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| Genre | Affixe |
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|----------+--------|
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| Sacré | av |
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| Abstrait | òf |
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| Liquide | ãv |
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| Masculin | et |
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| Féminin | ob |
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| Neutre | ød |
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| Animal | ìk |
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| Végétal | yng |
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| Inanimé | ug |
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| Inconnu | ik |
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Si l’on souhaite changer le genre alors que l’emplacement est déjà utilisé
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pour le nombre, alors il faudra utiliser un des éléments présentés lors de
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la présentation des nombres ci-dessous (§[[*Nombre]]). Le suffixe pour le genre
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inconnu n’est utilisé que dans le cas où des éléments suivant le nombre et
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le genre sont utilisés et que ni le genre ni le nombre ne sont précisés.
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Un changement volontaire de genre de la part d’un locuteur peut réaliser des
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objectifs divers. Il est possible par exemple d’appliquer un genre sacré à
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un mortel afin de dénoter un honorifique envers ce mortel, l’utilisation
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d’un genre humain dans le même contexte faisant alors lieu d’humilifique. À
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l’inverse, l’utilisation d’un genre animal ou inanimé envers un humain
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représente dans le premier cas une marque de supériorité de la part du
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locuteur utilisant le genre animal envers l’humain portant alors ce genre,
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voire une insulte lors de l’utilisation du genre inanimé.
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Le Hjelp dispose également de sur-genres qui disposent d’une utilisé
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grammaticale, notamment pour les verbes et leurs accords, qui peuvent
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regrouper plusieurs genres comme montré ci-dessous :
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1. Sur-genre Spirituel (/SPIR/) : rassemble le genre sacré, mental et
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liquide.
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2. Sur-genre Humain (/HUM/) : rassemble le genre masculin, féminin et
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neutre.
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3. Sur-genre Non-humain (/NHUM/) : rassemble le vivant non humain ou divin,
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donc le genre animal et végétal.
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4. Sur-genre Global (/GLOB/) : rassemble le genre inanimé et inconnu.
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*** Nombre
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Le Hjelp dispose de six nombres distincts qui se marquent dans leur
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emplacement dédié dans le mot. La seule information inclue sémantiquement
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dans la racine du nom concernant le nombre est son aspect dénombrable ou
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non, auquel cas ces divers nombres représenteront des quantités plus
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arbitraires que si le nombre est dénombrable.
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1. Singulier (/S/) : désigne un élément unique dénombrable, ou bien une
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petite quantité indénombrable.
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2. Singulatif non-uniforme (/SGV/) : désigne un ensemble d’éléments
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similaires mais non-identiques, comme par exemple des maisons dans une
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ville.
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3. Singulatif uniforme (/SGVU/) : désigne un ensemble d’éléments identiques,
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comme peuvent l’être des feuilles de papier de même taille et même
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couleur.
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4. Duel (/DU/) : désigne deux éléments dénombrables, ou bien une quantité
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moyenne indénombrable.
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5. Triel (/TRI/) : désigne trois éléments dénombrables, ou bien une quantité
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relativement importante indénombrable.
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6. Pluriel (/PL/) : désigne quatre éléments ou plus dénombrables, ou bien
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une quantité très importante indénombrable.
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La distinction entre des éléments identiques ou non relève souvent du
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subjectif ou de ce sur quoi le locuteur souhaite mettre l’accent. Il en va
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de même pour les quantités ; celles mentionnés ne sont que l’archétype de
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l’utilisation de ces nombres, mais le locuteur peut adapter ces nombres basé
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sur sa perception de ce que représente « peu » ou « beaucoup » d’un élément.
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On remarquera que les deux singulatifs n’ont pas d’équivalent en terme de
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quantité pour l’indénombrable ; en effet, ils seront utilisés à la place
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pour représenter la qualité de l’uniformité de l’élément indénombrable.
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Ainsi, pour de la farine par exemple, si celle-ci est un mélange d’autres
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farines, le singulatif non-uniforme sera utilisé. À l’inverse, une farine
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pure se verra attribuée le singulatif uniforme.
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Voici ci-dessous le tableau des nombres, genrés ou non.
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| / | > | | | | | | |
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| | | S | SGV | SGVU | DU | TRI | PL |
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|---+------+----+-----+------+----+-----+----|
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| | Ø | | ĺ | at | aŕ | arh | ab |
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| | SAC | ń | el | èt | èŕ | erh | èb |
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| | ABST | œn | œl | øt | œŕ | œrh | øb |
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| | LIQ | ãn | ãl | ãt | ãŕ | ãrh | ãb |
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| | M | ôn | ôl | ôt | ôŕ | ôrh | ôb |
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| | F | òn | òl | òt | òŕ | òrh | ob |
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| | N | en | el | et | eŕ | erh | eb |
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| | ANML | ìn | ìl | it | ìŕ | irh | ib |
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| | PLNT | ũn | ũl | ũt | ũŕ | ũrh | ũb |
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| | INAN | yn | yl | yt | uŕ | yrh | yb |
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*** Déclinaisons
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** Déterminants
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** Adjectifs et adverbes
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** Verbes
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** Conjonctions
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* Syntaxe
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* Morphosyntaxe
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* Sémantiques
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* Pragmatique
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* Phraséologie
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* Synchronie et diachronie
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* Système d’écriture
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* Glossaire
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Le Hjelp étant une langue évoluant en permanence, je ne peux donner de lexique
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fixe dans ce document, cependant un dictionnaire en ligne est actuellement en
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cours de développement qui contiendra tous les mots de la langue et les
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traduira vers le français et possiblement l’anglais avec les détails
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nécessaires à une bonne compréhension des termes, les subtilités qu’ils
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induisent ainsi que leur étymologie s’ils en ont une. Ce dictionnaire sera
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disponible à l’adresse [[https://dict.phundrak.com/]]
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* Annexes
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** Annexe A : Abbréviations
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# LocalWords: status Melexeq moment-là
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