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langue-phundrak-com/nyqy2.org
2019-09-03 15:06:53 +02:00

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Raw Blame History

Une Grammaire du Ňyqy

Propos préliminaires

Avant-propos

La redistribution ou vente de ce document sont strictement interdits. Ce document est protégé par la loi française sur le droit dauteur et appartient entièrement et totalement à son auteur. Ce document est un document disponible gratuitement au format web et PDF sur mon site web1. Si vous lavez obtenu depuis une autre source, gratuitement ou non, merci de men faire part en me contactant via mes réseaux sociaux ou par mail que vous trouverez sur mon site principal2. Aucune personne, morale ou physique, nest à lheure actuelle autorisée à redistribuer ces documents. Si vous êtes intéressés par une redistribution de ce document, je vous invite à rentrer en contact avec moi afin que lon en discute.

Ce document traite dune langue imaginaire que jai créé. Cependant, il sera rédigé comme sil sagissait dune tentative de description de la langue par un linguiste travaillant dessus. Ainsi, si dans certains passages vous pouvez lire « mais plus détudes sur le sujet sont nécessaires » ou « cet aspect de la langue na pas encore été sujet à des analyses plus approfondies », comprenez par cela que je nai pas encore travaillé sur ou fini cette partie qui peut être sujet à des mises à jours dans le futur. Seul le chapitre actuel et le chapitre suivant seront rédigés en dehors de ce style.

Introduction sur le Ňyqy en tant que langue construite

Depuis plusieurs siècle déjà, la création de langues est une discipline ayant intriguée les Hommes, certains créant des langues dans des buts religieux, philosophiques ou idéalistes, tandis que dautres nen crééent que dans un but artistique, que ce soit pour compléter une œuvre comme la fait JRR Tolkien avec ses diverses langues dont les langues elfiques pour compléter son univers présenté dans « Le Seigneur des Anneaux », ou bien dans le but purement artistique de créer une langue pour la beauté du geste, pour lœuvre que cette langue peut être en elle-même. Et parmi ces langues, deux groupes se distinguent : les langues a posteriori, qui sont des langues crées avec dautres langues servant pour base, comme cest le cas de lEsperanto ou du Elefen, ou bien qui sont créées a priori, cest à dire sans aucune base au préalable autre que des connaissances linguistiques suffisantes pour pouvoir créer une langue, comme pour le Klingon de lunivers de StarTrek.

Durant ces dernières décénies, aidés par lavènement dinternet, les créateurs de langues, auquel on se réfère par « idéolinguistes », ou « conlangers » dans la langue de Shakespeare, ont pu se fédérer, échanger, et améliorer leur art tout en le propageant. Et à lheure actuelle, inspirés par des pièces artistiques comme la série télévisée « Game of Thrones », de nombreux idéolinguistes aspirent à créer une langue qui leur est propre, et qui apparaisse comme étant une langue naturelle. Pour cela, plusieurs solutions sont possibles : la création immédiate de la langue cible, puis dune incorporation de règles aléatoires afin de simuler une langue naturelle avec ses irrégularités qui lui sont propres, ou bien créer une langue prototype de laquelle de nouvelles langues seront créées.

Le Ňyqy na pas aspiration à être une langue ayant un aspect naturel. Il na pas non plus aspiration à être une langue particulièrement complète ou riche, il na pas aspiration à être parlé par des êtres formidables dune série télévisée. Le Ňyqy na quune aspiration : être une de ces langues prototypes, ou proto-lang, créée a priori, et sur laquelle reposeront dautres langues ayant évoluées des bases que posera cette langue source. Quelques règles seront insérées afin de donner un semblant dirrégularité ou de naturalisme au Ňyqy, mais ces règles resteront simples, à linstar de ses autres règles grammaticales.

Introduction sur le Ňyqy

Toute langue dans notre monde vient de quelque part. Toute langue descend dune autre langue, qui fut parlée fut une époque, et qui ne lest probablement plus. Peut-être y a til eu un jour la première langue parlée au monde, ou bien peut-être a-t-elle apparu si lentement quil nous serait impossible de distinguer le moment où une première langue apparu réellement. Peut-être naurons-nous jamais idée de ce à quoi ressembleront les premiers sons émis par nos ancêtres, comment ils communiquaient entre eux.

Cependant, grâce aux langues actuelles et les langues disparues mais dont nous avons toujours la trace grâce à danciens documents, la linguistique moderne peut faire des rapprochement entre ces différentes façons de sexprimer. Nombre de mes prédécesseurs et collègues mirent déjà en évidence des relations entre différentes langues, lune étant sœur de lautre, mère de lautre et ainsi de suite. Ainsi, progressivement, un arbre généalogique des langues du monde se construit au fur et à mesure des recherches et découvertes, retraçant petit à petit lhistoire de nos différentes langues, leur parentés ; et cela nous donne également des indications sur les origines des peuples qui parlaient ces langues, de leur itinéraire sur notre globe durant les jeunes années de notre espèce.

Nous avons aujourdhui un point où il nous est possible doser imaginer ce à quoi pouvait ressembler les formes les plus anciennes de civilisation grâce à lune des plus anciennes langues qui nous soit connues, le Ňyqy, langue mère de plus de la moitié des langues du monde, parlée il y a entre huit et onze mille ans dans lun des berceaux de notre civilisation. Plusieurs illustres collègues ont déjà travaillé sur cette langue et sur sa reconstruction, et ont fait des progrès fabuleux sur cette langue légendaire. Jai moi-même pu assister certains de ces collègues dans leurs recherche. Cependant, cette implication ma amené à une réalisation cruciale : jusquà présent, quelquun intéressé par le Ňyqy ne pouvait facilement accéder à un condensé des résultats des recherches existantes, présents en un unique ouvrage se présentant comme une grammaire technique de la langue. Ainsi, jai entrepris de la rédiger dans cet ouvrage dans lespoir que cela facilite la tâche de mes collègues et futurs collègues dans leurs études de cette merveille quest le résultat de cette collaboration linguistique internationale sétant étalée sur plusieurs siècles, aidés par les écrits survivants de la précédente Ère. Je suis pleinement conscient que ce document risque dun jour être obsolète, et ce jour-là, une nouvelle version deviendra nécessaire. Je prie simplement pour que mes efforts puissent être à la hauteur des efforts déployés par mes collègues afin de découvrir tout ce savoir. 4Hje2lpel.

Liste dabbréviations

La culture, lhistoire, le contexte sociolinguistique du Ňyqy

Le peuple, son regard sur lui-même

Peu de choses sont connues sur le peuple, du fait de sa distance avec nous, et du fait du peu déléments dont nous disposons directement ou indirectement. Beaucoup de nos connaissances actuelles nous parviennent soit des écrits survivants de lÈre précédente, soit de recherches archéologiques, soit de recherches linguistiques.

Le nom de la langue fut choisi par des linguistes de lÈre ancienne, très probablement du fait de la signification du mot : « nous ». Il semblerait également que le terme ait été utilisé par le peuple Ňyqy pour se désigner lui-même, mais nous disposons de trop peu de preuve afin de pouvoir affirmer cela avec certitude. Le terme sanalyse en deux morphèmes basiques, ňy et qy. Le terme ňy est le pronom personel du singulier, et qy qui le suit a plusieurs utilisations, le chiffre 6 (le Ňyqy est une langue dont le système numérique est un système hybride entre une base six et une base treize) ou bien la pluralité, ici infléchissant le ňy afin de former la première personne du pluriel.

Il est à noter que le nom de cette langue est traditionellement écrite en un seul mot, cependant et comme nous le verrons plus tard, il sagit dune mauvaise habitude : chaque élément peut être analysé individuellement et peut donc être considéré comme mots séparés, doù la néographie « Ňy Qy » que certains de mes collègues utilisent, tentant de corriger cette erreur maintenant multi-centenaire. Bien que je salue leur initiative je continuerai de nommer cette langue « Ňyqy » dans cet ouvrage afin de suivre la norme et afin de ne pas rendre confus certaines personnes nayant jamais rencontré cette néographie, et je présente mes excuses à ces collègues.

Parfois, dautres personnes sy référeront en tant que « proto-Ňyqy », ou « proto Ňy Qy », mais cette dénomination est plutôt rare étant donné labscence totale dautres langues nommées « Ňyqy ». Elle nest généralement utilisée que si le locuteur souhaite insister sur la nature de la langue comme langue mère de sa famille.

Recherches précédentes

Comme mentionné plus tôt, le Ňyqy est lobjet depuis fort longtemps de recherches linguistiques, tout dabord par des linguistes hélas aujourdhui anonymes ayant vécus lors de lÈre précédente. Leurs connaissances étaient sans doute beaucoup plus vastes que ce que nous avons pu récupérer, probablement similaires à celles dont nous disposons aujourdhui, mais comme tout le monde le sait, seul peu de témoignages de cette époque ont pu nous parvenir, et les restes de lUniversité de Ðbńo relève du miracle archéologique.

Ces premières recherches, une fois traduites, ont servi de base aux deux derniers siècles de recherche en direction du Ňyqy, avec notamment les recherches du Pr Loqbrekh (3489) le siècle dernier qui a réalisé dimportants progrès sur létude de cette langue grâce à laddition de lanalyse du Énanonn, ainsi que les études du Pr Khorlan (3598) qui, il y a cinq ans, a également énormément fait progresser les recherches grâce à ses travaux sur le Tãso. Je me reposerai principalement sur leurs recherches afin de rédiger cet ouvrage, ainsi que leurs références diverses.

Ethnologie

Ce qui suit est un résumé de ce que lon sait sur le peuple Ňyqy. Pour plus de détails, vous pouvez vous référer à louvrage Le peuple Ňyqy de

  1. Yerth, 3404. Un avertissement est tout de même nécessaire :

Nous navons que très peu de preuves et témoignages directs sur le peuple Ňyqy autre que par les ouvrages des scientifiques de lÈre ancienne, et actuellement par les recherches linguistiques faites par des chercheurs contemporains à cet ouvrage. Par conséquent, même si les anciens paraissaient très confiants dans leurs découvertes, il nous est impossible daffirmer ce que lon sait sur ce peuple comme étant un fait, mais simplement comme une forte probabilité que cétait en effet le cas. La recherche actuelle sur ce peuple et les hypothèses et théories peuvent sembler très solides, mais à bien y regarder, elles ne le sont quentre elles, en supposant que ce que les scientifiques de lÈre ancienne ne se trompaient pas. Les seules bases tangibles auxquelles nous avons encore accès sont celles posées par la linguistique historique, mais hélas celle-ci se repose également fortement sur ces incertitudes que nous avons.

— K. Yerth

Le peuple Ňyqy était un peuple vivant dans lactuel Rhésode, dans la vallée du Mojhal. Son cœur économique se situait selon toutes évidences dans le delta du fleuve Mojhal, où la première forme de civilisation connue est apparue. Leur activité principale était basée principalement sur lagriculture, en particulier sur la culture dun grain pouvant être selon les sources du blé ou du riz, voire les deux. Leur élevage était orienté principalement sur celui des vaches et des porcs. Une importante activité déchange fluviale sétait probablement déjà développée, ainsi quune activité de pêche dans la zone maritime de la vallée du Mojhal.

Le mode de vie était ainsi donc principalement sédentaire, et il semblerait que les familles vivaient ensemble sous le même toit, dans des maisons communales <sümuszq> ; cela inclus tous les membres de la famille descendant de lancêtre commun le plus âgé, ainsi que leurs époux ou épouses respectifs.

Sur ce dernier point, il semblerait quil ny avait pas de tendance particulière quant à qui rejoignais la famille de qui parmi les familles représentant le bas peuple, composées principalement de paysans, dartisants et de petits marchants. En revanche, il semblerait quil était beaucoup plus fréquent pour les hommes de rejoindre la famille de leur femme une fois mariés si la famille pouvait être considérée comme riche ou importante, par exemple si il sagit dune famille de riches marchands ou une famille détenant un pouvoir militaire.

Dans chaque agglomération se trouvait au moins un temple où le peuple Ňyqy pratiquaient leur religion polythéïste. Il est cependant impossible de savoir sil sagissait de croyances liées à la religion qui dominait lÈre ancienne. Les seuls points communs sont la vénération de plusieurs dizaines de dieux au moins, ainsi que la vénération des étoiles et du feu.

Corpus, reconstruction de la langue

Aperçu structurel

Esquisse typologique du Ňyqy

Le Ňyqy est une langue qui apparaît comme étant fortement analytique, reposant principalement sur sa syntaxe afin dexprimer sa grammaire et très peu sur des règles morphologiques. La large majorité des mots sont monosyllabiques ou bisyllabiques, et les phrases sarticulent souvent autour de morphèmes liés monosyllabiques que lon peut interpréter comme étant des particules grammaticales. Voici un exemple de phrase en Ňyqy avec sa traduction et son détail grammatical :

  1. ňe pom qy maison GEN 1sg Cest ma maison
  2. bü qi pim mo coq 2sg deux pomme PST manger Nous avons mangé une pomme
  3. qy qun gö 1sg OPT boire Je souhaite boire

Dans lexemple n°1, nous pouvons remarquer labscence dun verbe « être », ce qui est un exemple des prédicats existentiels qui ne requièrent pas de verbe afin dexprimer une possession. On peut également voir que lélément définisant est situé après la particule génitive, tandis que lélément défini se situe avant celle-ci. Il sagit là dun des nombreux exemples montrant que le Ňyqy est une langue dont la tête de ses diverses constructions grammaticales est finale et non initiale.

Lexemple n°2 nous montre la méthode utilisée en Ňyqy afin demployer le duel : il sagit daffixer le nombre « deux » à lélément que nous souhaitons infléchir. Ainsi, « bü qi » peut être considéré comme le pronom personel de la seconde personne du singulier infléchis afin de devenir le pronom personel de la seconde personne du duel.

Le troisième exemple présente un exemple dordre basique des constituants dune clause simple, où lon peut voir une suite SV dans cette clause intransitive. On peut également remarquer la présence dun morphème lié « qun » dont le rôle est de marquer un mode pour le verbe, en loccurrence loptatif. Comme nous le verrons dans le chapitre #h-26aa65ba-2694-4c63-bf91-258dad3b0430, il sagit de la méthode principale dinflexion des verbes du Ňyqy.

Inventaire phonologique et translittération

Consonnes

Voyelles

Tons et accentuation

Phonotaxes

Structure syllabique

Structure des mots

Processus phonologiques et morphophonémiques principaux

Harmonie des consonnes

Classes de mots

Noms

La structure dun nom
Dérivations
Inflections
Noms comptables et noms indénombrables
Noms propres

Pronoms et clitiques anaphoriques

Pronoms personnels
Pronoms démonstratifs

Verbes

Structure verbale
Dérivations verbales
Inflections verbales

Modifieurs

Adjectifs descriptifs
Quantifieurs non-numéraux
Numéraux
Adverbes

Adpositions

Particules grammaticales

Typologie de lordre des constituants

Clauses principales

Phrases verbales

Phrases nominales

Phrases adpositionelles

Comparatifs

Questions

Résumé

Structure dun groupe nominal

Structure dun groupe verbal

Prédicats nominaux et constructions similaires

Prédicats nominaux

Prédicats adjectivaux

Prédicats locatifs

Prédicats existentiels

Clauses possessives

Clauses intransitives

Clauses transitives

Clauses ditransitives

Clauses de type dépendant

Non-fini

Semi-fini

Fini

Système fonctionnel

Relations grammaticales

Constructions liées aux voix et à la valence

Causatifs

Applicatifs

Reflexifs et réciproquaux

Passif

Inverses

Démotion et omission dobjet

Incorporation dobjet

Nominalisation

Nominalisation daction

Nominalisation de participants

Nominalisation dagent
Nominalisation de patient
Nominalisation dinstrument
Nominalisation de lieux
Nominalisation de produit
Nominalisation de façon de faire

Temps, aspects, modes

Temps

Aspects

Modes

Structures marquées pragmaticallement

Variation dordre des constituents

Particules contrastives ou emphatiques

Modèle dintonations contrastives ou emphatiques

Négation

Questions

Questions absolues
Questions relatives

Impératif

Combinaison de clauses

Verbes de série

Clauses complémentaires

Clauses adverbiales

Enchaînement de clauses

Clauses relatives

Coordination

Utilisation de la langue

Typologie lexicale

Espace, direction et mouvement
Causation
Perspective

Continuité et discontinuité

Continuité de sujet référenciel
Continuité thématique
Continuité daction

Annexes

Textes avec traduction interlinéaire

Glossaire

Références

Footnotes