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Sorry, but no. Maybe one day Ill make it so that people can sort of participate with the development of some of my languages, but as for now I wish to work alone on these projects.
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In any case, feedback is more than welcomed, and you can either open issues or send me emails, Ill be more than happy to talk and chat about these conlangs!
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@ -8,4 +8,4 @@ licenced under the Creative Commons Attribution-NonCommercial-ShareAlike 4.0
International License. To view a copy of this license, visit
[[http://creativecommons.org/licenses/by-nc-sa/4.0/]]. If you wish to make use of
this work in a way that is incompatible with this licence, please contact me so
we can discuss about it at <phundrak@phundrak.fr>.
we can discuss about it at <lucien@phundrak.com>.

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@ -3,8 +3,10 @@
* Phundraks conlanging website
This repository is the source code for my conlanging website in which I put all documents for my different conlangs, such as grammar and lexicons.
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The HTML and PDF documents were generated by Emacs from the org files.
The website is currently in French exclusively, and there are no plans so far for an English version.
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for an English version.

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:CUSTOM_ID: h-defe47b2-686b-4d1c-ba9b-c84e6c482478
:END:
[fn:2] [[https://phundrak.fr]]
[fn:2] [[https://phundrak.com]]
[fn:1] [[https://langue.phundrak.fr]]
[fn:1] [[https://langue.phundrak.com]]
# LocalWords: non-orale Ingólfr Arnarson Ásmundr Ingólfrson Áleifr Steingrímr
# LocalWords: Ásmundrson Áleifrbróðir Hallþórr Eyvindr

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# -*- mode: org; org-confirm-babel-evaluate: nil -*-
#+AUTHOR: Lucien Cartier-Tilet
#+EMAIL: phundrak@phundrak.fr
#+EMAIL: lucien@phundrak.com
#+CREATOR: Lucien Cartier-Tilet
#+LANGUAGE: fr
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#+HTML_DOCTYPE: html5
#+HTML_HEAD_EXTRA: <script src="https://kit.fontawesome.com/4d42d0c8c5.js"></script>
#+HTML_HEAD_EXTRA: <script src="https://cdn.jsdelivr.net/npm/js-cookie@2/src/js.cookie.min.js"></script>
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#+HTML_HEAD_EXTRA: <link rel="shortcut icon" href="https://cdn.phundrak.fr/img/favicon.ico" type="image/x-icon" media="screen" />
#+HTML_HEAD_EXTRA: <meta property="og:image" content="https://cdn.phundrak.fr/img/rich_preview.png" />
#+HTML_HEAD_EXTRA: <link rel="shortcut icon" href="https://cdn.phundrak.com/img/mahakala-128x128.png" type="img/png" media="screen" />
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#+HTML_HEAD_EXTRA: <meta name="twitter:creator" content="@phundrak" />
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1034
hjalpi.org

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715
hjelp.org
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# idées: https://twitter.com/Phundrak/status/1079046235011584001
* Avant-propos
La redistribution ou vente de ce document sont strictement interdits. Ce document est protégé par la loi française sur le droit dauteur et appartient entièrement et totalement à son auteur. Ce document est un document disponible gratuitement au format web à ladresse [[https://langue.phundrak.fr/hjelp/]] et au format PDF à ladresse [[https://langue.phundrak.fr/hjelp/hjelp.pdf]]. Si vous lavez obtenu depuis une autre source, gratuitement ou non, merci de men faire part en me contactant via mes réseaux sociaux ou par mail que vous trouverez sur mon site principal, [[https://phundrak.fr]]. Aucune personne, morale ou physique, nest à lheure actuelle autorisée à redistribuer ces documents. Si vous êtes intéressés par une redistribution de ce document, je vous invite à rentrer en contact avec moi afin que lon en discute.
La redistribution ou vente de ce document sont strictement interdits. Ce
document est protégé par la loi française sur le droit dauteur et appartient
entièrement et totalement à son auteur. Ce document est un document disponible
gratuitement au format web à ladresse [[https://langue.phundrak.com/hjelp]] et au
format PDF à ladresse [[https://langue.phundrak.com/hjelp.pdf]]. Si vous lavez
obtenu depuis une autre source, gratuitement ou non, merci de men faire part
en me contactant via mes réseaux sociaux ou par mail que vous trouverez sur
mon site principal, [[https://phundrak.com]]. Aucune personne, morale ou physique,
nest à lheure actuelle autorisée à redistribuer ces documents. Si vous êtes
intéressés par une redistribution de ce document, je vous invite à rentrer en
contact avec moi afin que lon en discute.
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* Introduction
Le Hjelp est une langue construite représentant symboliquement la langue orale et écrite utilisée par les dieux célestes de lunivers de mon roman, les Hjalpĺ. Cela signifie que, bien que le Hjelp soit une langue /de facto/ réelle de part cette grammaire et au moins mon utilisation de cette langue dans mes ouvrages, elle nest pas réellement la langue telle que je limagine pour les dieux célestes ; en effet, jimagine la langue réelle des Hjalpĺ comme étant une langue dune extraordinaire complexité, mais extrêmement concise, représentant lesprit des dieux célestes. Je me référerais ainsi par « Hjelp théorique » au Hjelp tel quimaginé dans mon univers littéraire, et par « Hjelp construit » ou tout simplement « Hjelp » la langue présentée dans ce document.
Le Hjelp est une langue construite représentant symboliquement la langue orale
et écrite utilisée par les dieux célestes de lunivers de mon roman, les
Hjalpĺ. Cela signifie que, bien que le Hjelp soit une langue /de facto/ réelle
de part cette grammaire et au moins mon utilisation de cette langue dans mes
ouvrages, elle nest pas réellement la langue telle que je limagine pour les
dieux célestes ; en effet, jimagine la langue réelle des Hjalpĺ comme étant
une langue dune extraordinaire complexité, mais extrêmement concise,
représentant lesprit des dieux célestes. Je me référerais ainsi par « Hjelp
théorique » au Hjelp tel quimaginé dans mon univers littéraire, et par
« Hjelp construit » ou tout simplement « Hjelp » la langue présentée dans ce
document.
Fort heureusement pour ceux qui se montreraient intéressé par le Hjelp, et malheureusement pour moi, créer une langue dun tel niveau de complexité est littéralement impossible, considérant ne serait-ce que la difficulté théorique pour lapprendre. Cependant, cela ne mempêchera pas dessayer de créer une langue complexe et concise du mieux que je peux, et jessaierai dimiter avec cette langue lesthétique de la langue théorique des Hjalpĺ.
Fort heureusement pour ceux qui se montreraient intéressé par le Hjelp, et
malheureusement pour moi, créer une langue dun tel niveau de complexité est
littéralement impossible, considérant ne serait-ce que la difficulté théorique
pour lapprendre. Cependant, cela ne mempêchera pas dessayer de créer une
langue complexe et concise du mieux que je peux, et jessaierai dimiter avec
cette langue lesthétique de la langue théorique des Hjalpĺ.
Le Hjelp est une langue construite dite /à priori/, cest à dire quelle ne se base sur aucune langue naturelle. Sa grammaire a quelques inspirations de diverses langues telles que le Français, le Tibétain, le Japonais, le Finnois ou le Hongrois, cependant aucune partie majeure de leur grammaire nest intégrée au Hjelp, et son lexique est entièrement construit de manière indépendante de toute langue naturelle.
Le Hjelp est une langue construite dite /à priori/, cest à dire quelle ne se
base sur aucune langue naturelle. Sa grammaire a quelques inspirations de
diverses langues telles que le Français, le Tibétain, le Japonais, le Finnois
ou le Hongrois, cependant aucune partie majeure de leur grammaire nest
intégrée au Hjelp, et son lexique est entièrement construit de manière
indépendante de toute langue naturelle.
Jutiliserai, comme indiqué plus haut, cette langue dans mes ouvrages littéraires concernant lunivers lié à cette langue, mais je lutiliserai également pour des constructions dautres langues qui descendront du Hjelp. Ces nouvelles langues, tel que le Melexeq, la langue de certains dieux terrestres, seront beaucoup plus simples. Les langues divines terrestres garderont un certain degré de complexité du fait du peuple la parlant en lui-même, et les langues descendant du Hjelp utilisées par les mortels seront dun niveau de complexité similaire aux langues naturelles que lon peut trouver dans notre monde.
Jutiliserai, comme indiqué plus haut, cette langue dans mes ouvrages
littéraires concernant lunivers lié à cette langue, mais je lutiliserai
également pour des constructions dautres langues qui descendront du Hjelp.
Ces nouvelles langues, tel que le Melexeq, la langue de certains dieux
terrestres, seront beaucoup plus simples. Les langues divines terrestres
garderont un certain degré de complexité du fait du peuple la parlant en
lui-même, et les langues descendant du Hjelp utilisées par les mortels seront
dun niveau de complexité similaire aux langues naturelles que lon peut
trouver dans notre monde.
Cette grammaire nest pas un ouvrage destiné à lapprentissage du Hjelp (peut-être en écrirai-je un destiné à cette application) mais sadresse plus à mon propre besoin davoir une grammaire de référence pour le Hjelp et suppose donc que le lecteur a un minimum de connaissances linguistiques, bien que certains concepts seront expliqués dans leur chapitre ou paragraphe dédié.
Cette grammaire nest pas un ouvrage destiné à lapprentissage du Hjelp
(peut-être en écrirai-je un destiné à cette application) mais sadresse plus à
mon propre besoin davoir une grammaire de référence pour le Hjelp et suppose
donc que le lecteur a un minimum de connaissances linguistiques, bien que
certains concepts seront expliqués dans leur chapitre ou paragraphe dédié.
** Quelques précisions sur le Hjelp théorique
Comme dit plus haut, le Hjelp théorique est une langue extrêmement complexe parlée par les Hjalpel dans mon univers littéraire. Apprendre cette langue prend plusieurs années détudes pour un humain afin de pouvoir ne serait-ce que commencer à former des phrases rudimentaires avec un vocabulaire limité, et les meilleurs ont un niveau tout de même faible ; selon le Cadre Européen Commun de Référence pour les Langues (CECRL) à lheure où jécris ces lignes, cela équivaut à un niveau A2.
Comme dit plus haut, le Hjelp théorique est une langue extrêmement complexe
parlée par les Hjalpel dans mon univers littéraire. Apprendre cette langue
prend plusieurs années détudes pour un humain afin de pouvoir ne serait-ce
que commencer à former des phrases rudimentaires avec un vocabulaire limité,
et les meilleurs ont un niveau tout de même faible ; selon le Cadre Européen
Commun de Référence pour les Langues (CECRL) à lheure où jécris ces lignes,
cela équivaut à un niveau A2.
Cette difficulté dapprentissage de la langue est liée à la nature des Hjalpel et des dieux de façon générale dans mon univers : ils existent en dehors de la réalité, et leur parole sont une manifestation en soit de la réalité, exprimant toute sa complexité, sa subtilité. Comprendre parfaitement cette langue revient à comprendre parfaitement la réalité, doù le niveau très bas même des meilleurs universitaires et étudiants du Hjelp théorique.
Cette difficulté dapprentissage de la langue est liée à la nature des
Hjalpel et des dieux de façon générale dans mon univers : ils existent en
dehors de la réalité, et leur parole sont une manifestation en soit de la
réalité, exprimant toute sa complexité, sa subtilité. Comprendre parfaitement
cette langue revient à comprendre parfaitement la réalité, doù le niveau
très bas même des meilleurs universitaires et étudiants du Hjelp théorique.
Le Hjalpel théorique étant une expression de la réalité en elle-même, tout élément qui est créé à un instant t entre à ce moment-là dans le domaine de la réalité qui se propage alors dans le passé, et un mot émerge alors naturellement en Hjelp théorique, ayant aux yeux des mortels existé depuis toujours mais nayant été découvert que récemment.
Le Hjalpel théorique étant une expression de la réalité en elle-même, tout
élément qui est créé à un instant t entre à ce moment-là dans le domaine de
la réalité qui se propage alors dans le passé, et un mot émerge alors
naturellement en Hjelp théorique, ayant aux yeux des mortels existé depuis
toujours mais nayant été découvert que récemment.
À linverse du passé et du présent, le futur ne reste quhypothétique dans cet univers, et bien quil puisse être prévu et prévisible aux yeux des divins, il est tout à fait possible de laltérer si un dieux interfère avec la réalité, si un mortel fait usage de son libre arbitre (en effectuant une action réfléchie) ou en faisant usage de la magie. Ainsi, les éléments futurs ne font pas encore partie de la réalité et nont donc pas dexpression dans le présent. Attention, du moment quun concept est possible dans le futur, ce concept a été créé dans le présent de la personne (mortelle ou divine) y ayant pensé et entre donc dans le domaine de la réalité.
À linverse du passé et du présent, le futur ne reste quhypothétique dans
cet univers, et bien quil puisse être prévu et prévisible aux yeux des
divins, il est tout à fait possible de laltérer si un dieux interfère avec
la réalité, si un mortel fait usage de son libre arbitre (en effectuant une
action réfléchie) ou en faisant usage de la magie. Ainsi, les éléments futurs
ne font pas encore partie de la réalité et nont donc pas dexpression dans
le présent. Attention, du moment quun concept est possible dans le futur, ce
concept a été créé dans le présent de la personne (mortelle ou divine) y
ayant pensé et entre donc dans le domaine de la réalité.
Je pense que vous comprenez maintenant pourquoi il est impossible pour moi en tant quauteur et simple mortel de réellement créer le Hjelp théorique.
Je pense que vous comprenez maintenant pourquoi il est impossible pour moi en
tant quauteur et simple mortel de réellement créer le Hjelp théorique.
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* Description du lexique
Le Hjelp est une langue se basant sur le principe des racine consonantales, la grammaire étant exprimée quasiment uniquement via les voyelles. Du fait de ses très riches déclinaisons, et malgré son nombre limité de racines lexicales, le Hjelp peut exprimer un très grand nombre de différent mots, tous basés sur la même racine.
Le Hjelp est une langue se basant sur le principe des racine consonantales, la
grammaire étant exprimée quasiment uniquement via les voyelles. Du fait de ses
très riches déclinaisons, et malgré son nombre limité de racines lexicales, le
Hjelp peut exprimer un très grand nombre de différent mots, tous basés sur la
même racine.
Afin de respecter la philosophie du Hjelp théorique, tous les mots de son lexique sont des mots ayant été créés soit /à priori/, soit à partir dautres mots du Hjelp. Ainsi, le Hjelp nest quune langue source dans la génétique des langues de mon univers linguistique et nemprunte ainsi jamais à dautre langues.
Afin de respecter la philosophie du Hjelp théorique, tous les mots de son
lexique sont des mots ayant été créés soit /à priori/, soit à partir dautres
mots du Hjelp. Ainsi, le Hjelp nest quune langue source dans la génétique
des langues de mon univers linguistique et nemprunte ainsi jamais à dautre
langues.
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* Phonologie
** Notes sur la translittération et la romanisation du Hjelp
Le Hjelp est une langue disposant dun système décriture qui lui est unique, et par conséquent ne peut pas être aisément reproduisible par ordinateur, encore moins dans du texte comme celui-ci, à moins dinsérer des images dessinées au préalable. De plus, de par sa nature idéographique, le lecteur naura aucune idée de la façon dont les mots se prononcent, hors il est important de pouvoir partager laspect phonétique de cette langue afin dassurer une bonne compréhension de ce document. Ainsi, jutiliserai pour la quasi-totalité de cette grammaire une translittération du Hjelp, visant à renvoyer une prononciation proche de la réalité. Ainsi, la majorité des sons seront représentés par un unique caractère, à lexception de quelques sons représentés par deux comme nous le verrons ci-dessous.
Le Hjelp est une langue disposant dun système décriture qui lui est unique,
et par conséquent ne peut pas être aisément reproduisible par ordinateur,
encore moins dans du texte comme celui-ci, à moins dinsérer des images
dessinées au préalable. De plus, de par sa nature idéographique, le lecteur
naura aucune idée de la façon dont les mots se prononcent, hors il est
important de pouvoir partager laspect phonétique de cette langue afin
dassurer une bonne compréhension de ce document. Ainsi, jutiliserai pour la
quasi-totalité de cette grammaire une translittération du Hjelp, visant à
renvoyer une prononciation proche de la réalité. Ainsi, la majorité des sons
seront représentés par un unique caractère, à lexception de quelques sons
représentés par deux comme nous le verrons ci-dessous.
Pour des raisons desthétisme, le Hjelp dispose également dun système de romanisation. Ce système repose sur moins de caractères comportant des accents et autres diacritiques mais permet une approche peut-être plus simple de la prononciation de la langue pour les non-linguistes. Lapproche de la prononciation du Hjelp changeant selon la ou les langues parlées par le lecteur, la romanisation peut également changer en fonction de la langue cible. Ainsi, les francophones pourront retranscrire « qhø₃ð » comme « reuv » tandis que les anglophones le rentranscriront « rhoth ». Cette romanisation ne sera présente que dans le point suivant (§[[*Inventaire phon%C3%A9tique]]) afin de donner une référence de lecture du Hjelp dans mes textes littéraires, cependant elle ne sera absolument pas utilisée dans ce document du fait du manque dinformation quelle partage, contrairement à la translittération qui reste constante selon la langue du lecteur et transmet toutes les informations phonétiques (ou presque, c.f. la section §[[*Allophonie]] sur lallophonie) dont on a besoin.
Pour des raisons desthétisme, le Hjelp dispose également dun système de
romanisation. Ce système repose sur moins de caractères comportant des
accents et autres diacritiques mais permet une approche peut-être plus simple
de la prononciation de la langue pour les non-linguistes. Lapproche de la
prononciation du Hjelp changeant selon la ou les langues parlées par le
lecteur, la romanisation peut également changer en fonction de la langue
cible. Ainsi, les francophones pourront retranscrire « qhø₃ð » comme « reuv »
tandis que les anglophones le rentranscriront « rhoth ». Cette romanisation
ne sera présente que dans le point suivant (§[[*Inventaire phon%C3%A9tique]])
afin de donner une référence de lecture du Hjelp dans mes textes littéraires,
cependant elle ne sera absolument pas utilisée dans ce document du fait du
manque dinformation quelle partage, contrairement à la translittération qui
reste constante selon la langue du lecteur et transmet toutes les
informations phonétiques (ou presque, c.f. la section §[[*Allophonie]] sur
lallophonie) dont on a besoin.
Quelques fois, la translittération ne suffira pas, en particulier dans ce chapitre, pour exprimer avec détail la prononciation de certains mots ou de certaines phrases ; je devrai donc utiliser lalphabet phonétique international (IPA, /International Phonetic Alphabet/) afin de pouvoir donner la prononciation de façon beaucoup plus précise que la translittération qui peut parfois ne pas être exacte (à nouveau, c.f. la section §[[*Allophonie]] sur lallophonie).
Quelques fois, la translittération ne suffira pas, en particulier dans ce
chapitre, pour exprimer avec détail la prononciation de certains mots ou de
certaines phrases ; je devrai donc utiliser lalphabet phonétique
international (IPA, /International Phonetic Alphabet/) afin de pouvoir donner
la prononciation de façon beaucoup plus précise que la translittération qui
peut parfois ne pas être exacte (à nouveau, c.f. la section §[[*Allophonie]] sur
lallophonie).
** Inventaire phonétique
La tendance en Hjelp est disoler les mots entre eux, marquant la séparation entre eux par de courtes pauses ou par un coup de glotte [ʔ] entre ces mots lors dun passage dune voyelle à une autre entre deux mots. Lorsquun mot est composé de plusieurs syllabes, une préférence est présente pour que les consonnes les plus proches de la voyelle fassent partie intégrale de la syllabe dont la voyelle est le cœur, avec un équilibre dans la répartition des consonnes entre les deux voyelles, avec un avantage pour la voyelle suivante. Ainsi, quand trois consonnes sépareront deux voyelles, la première consonne uniquement fait partie de la première syllabe. Si cette règle nest pas suivie, la séparation sera marquée à lécrit par la première consonne de la nouvelle syllabe écrite en majuscule, ou bien la voyelle elle-même si la syllabe ne commence pas par une consonne.
La tendance en Hjelp est disoler les mots entre eux, marquant la séparation
entre eux par de courtes pauses ou par un coup de glotte [ʔ] entre ces mots
lors dun passage dune voyelle à une autre entre deux mots. Lorsquun mot
est composé de plusieurs syllabes, une préférence est présente pour que les
consonnes les plus proches de la voyelle fassent partie intégrale de la
syllabe dont la voyelle est le cœur, avec un équilibre dans la répartition
des consonnes entre les deux voyelles, avec un avantage pour la voyelle
suivante. Ainsi, quand trois consonnes sépareront deux voyelles, la première
consonne uniquement fait partie de la première syllabe. Si cette règle nest
pas suivie, la séparation sera marquée à lécrit par la première consonne de
la nouvelle syllabe écrite en majuscule, ou bien la voyelle elle-même si la
syllabe ne commence pas par une consonne.
*** Les consonnes
Le Hjelp est une langue disposant dun très large panel de consonnes. Voici ci-dessous le tableau des consonnes du Hjelp, translittéré puis en IPA.
Le Hjelp est une langue disposant dun très large panel de consonnes. Voici
ci-dessous le tableau des consonnes du Hjelp, translittéré puis en IPA.
#+CAPTION: Consonnes du Hjelp (translittération)
| | nasal | occlusif | fricatif | spirant | roulé | fric-lat | spir-lat |
@ -86,43 +202,150 @@ src_latex{\newpage}
| glottal | | ʔ | h [ɦ] | | | | |
| / | < | < | < | < | < | < | < |
On peut remarquer une grande complexité au niveau des consonnes occlusives et fricatives, avec également un bon nombre de consonnes alvéolaires. Presque toutes les consonnes occlusives et fricatives sont par ailleurs dotées de leur équivalent voisé ou sourd, à lexception des deux consonnes glottales. À noter que les phonèmes du tableau IPA entre crochets sont des allophones et nont pas de représentation qui leur est propre. Il est également à noter la présence de <ń> et <ĺ> qui sont toutes deux des consonnes syllabiques ; cela signifie quelles ne sont pas considérées comme des consonnes mais comme des voyelles à part entière au même titre que celles que nous verrons ci-dessous.
On peut remarquer une grande complexité au niveau des consonnes occlusives
et fricatives, avec également un bon nombre de consonnes alvéolaires.
Presque toutes les consonnes occlusives et fricatives sont par ailleurs
dotées de leur équivalent voisé ou sourd, à lexception des deux consonnes
glottales. À noter que les phonèmes du tableau IPA entre crochets sont des
allophones et nont pas de représentation qui leur est propre. Il est
également à noter la présence de <ń> et <ĺ> qui sont toutes deux des
consonnes syllabiques ; cela signifie quelles ne sont pas considérées comme
des consonnes mais comme des voyelles à part entière au même titre que
celles que nous verrons ci-dessous.
Voici ci-dessous une description individuelle de chaque consonne :
- b :: Il sagit du <b> standard dont disposent le Français dans « bonbon » [bɔ̃bɔ̃] ou lAnglais « believe » [bɪlɪv], une consonne bilabiale occlusive voisée [b].
- ch :: Ce <ch> existe en Allemand dans des termes tels que « nicht » [nɪçt] ou en Anglais Britannique dans « hue » [çʉː]. Il sagit dune consonne fricative palatale sourde [ç].
- d :: Il sagit de la consonne <d> standard que lon peut retrouver en Anglais dans « dice » [daɪs], où le <d> est prononcé en bloquant larrivée dair au niveau de la partie rugueuse du palais. Il est donc différent du <d> français qui est prononcé avec la langue rapprochée voire touchant les dents et qui est noté [d̪], comme dans « dance » [d̪ɑ̃s]. Le <d> du Hjelp est donc bel et bien une consonne occlusive alvéolaire voisée [d].
- f :: Il sagit du <f> standard que lon retrouve bon nombre des langues telles que le Français [fʁɑ̃sɛ] ou lAnglais « fit » [fɪtʰ]. Il sagit donc dune consonne fricative labio-dentale sourde [f].
- g :: Il sagit du <g> dur standard que lon retrouve dans bon nombre des langues telles que le Français dans « Gar » [ɡɑʁ] ou en Anglais dans « get » [ɡɛt]. Il sagit donc dune occlusive vélaire voisée [g].
- h :: Le <h> représente laspiration effectuée dans certaines langues comme lAnglais dans « had » [hæd]. Il sagit dune consonne glottale sourde [h].
- j :: Le <j> représente la voyelle <i> prononcée comme une consonne, la rendant donc effectivement semi-consonne. On la retrouve en Français dans des mots tels que « yak » [jak] ou « yoyo » [jojo]. Il sagit donc dune consonne approximante rétroflexe voisée [j].
- jh :: Le <jh> est léquivalent voisé de <ch>. On retrouve cette consonne en Italien comme dans « figlio » [fiʝːo] ou en Russe avec яма [ˈʝämə]. Il sagit donc dune consonne fricative palatale voisée [ʝ].
- k :: Il sagit du <k> non aspiré que lon peut retrouver en Français comme « cas » [ka] ou dans certains cas en Anglais comme dans « skirt » [skɜːtʰ]. Il sagit donc de la consonne occlusive uvulaire sourde [k].
- l :: Ce <l> est le <l> que lon peut retrouver en Français dans « lire » [liʁ] et dans certains cas en Anglais dans « live » [lɪv]. Attention à ne pas le confondre avec le « l sombre » anglais que lont peut retrouver par exemple dans « feel » [fiːɫ]. Le <l> du Hjelp est donc une consonne alvéolaire spirante-latérale voisée [l].
- lh :: Ce <l> est en quelques sortes un équivalent non-voisé du <l> présenté ci-dessous. Il se retrouve en Groënlandais dans le mot « illu » [iɬːu] ou en Norvégien de Trøndersk « tatl » ou « tasl » [tʰaɬ]. Il sagit donc dune consonne alvéolaire latérale fricative sourde [ɬ].
- m :: Il sagit du même <m> que le <m> standard en Français « mère » [mɛʁ] ou en Anglais « me » [miː]. Il sagit donc de la consonne nasale bilabiale voisée [m].
- n :: Il sagit du <n> standard que lon retrouve en Anglais comme dans « not » [nɔt]. Attention, cette consonne est alvéolaire et non dentale comme le <n> français de « nuit » [n̪ɥi]. Il sagit donc dune consonne nasale alvéolaire voisée [n].
- ng :: Cette consonne se retrouve en Anglais dans des termes tels que « singer » [sɪŋɚ] ou « king » [kʰɪŋ], et on le retrouve à quelques occasion en Français comme dans « camping » [kɑ̃piŋ]. Il sagit donc dune consonne nasale vélaire voisée [ŋ].
- p :: Il sagit du <p> non aspiré que lon retrouve en Français tèl que dans « père » [pɛʁ] ou dans certains cas en Anglais comme dans « spoon » [spuːn]. Il sagit donc de la consonne occlusive bilabiale sourde [p].
- qh :: Il sagit dune consonne que lon retrouve en Français comme dans « proche » [pχɔʃ], en Allemand « Dach » [daχ] ou en Kabyle « axxam » [aχχam]. Il sagit donc dune voyelle fricative uvulaire sourde [χ].
- r :: Ce <r> peut être retrouvé en Scots « bricht » [brɪçt], en Espagnol « perro » [pe̞ro̞] ou encore en Portugais avec « ratu » [rato]. Il sagit dune consonne alvéolaire roulée voisée [r].
- rh :: Cette consonne est léquivalent voisé de <qh>, que lon peut retrouver en Français « rester » [ʁɛste], en Dannois « rød » [ʁ̞œ̠ð̠], en Allemand strandard « Rost » [ʁɔst] ou encore en Luxembourgeois « Kugel » [ˈkʰuːʁəl]. Il sagit donc dune voyelle fricative uvulaire voisée [ʁ].
- s :: Ce <s> est le <s> standard alvéolaire que lon retrouve dans des langues tels quen Anglais « sit » [sɪtʰ], en Portugais « caço » [kasu] ou en Estonien « sõna » [sɤnɑ]. Attention, le <s> français tel que dans « façade » [fäs̪äd̪] est dentalisé, contrairement au <s> du Hjelp qui est donc une consonne fricative alvéolaire sourde [s].
- sh :: Cette consonne peut se retrouver dans des langues telles que le Français « cher » [ʃɛʁ], en Anglais « sheep » [ʃiːpʰ] ou en Breton « chadenn » [ʃadeñ]. Il sagit donc dune consonne fricative post-alvéolaire sourde [ʃ].
- t :: Ce <t> est la contrepartie voisée de <d> et peut se trouver en Dannois « dåse » [tɔ̽ːsə], en Luxembourgeois « dënn » [tən] ou en Finnois avec « parta » [pɑrtɑ]. Attention, le <t> Français est dental, comme dans « tante » qui est prononcé [t̪ɑ̃t̪]. Ainsi, le <t> du Hjelp est la consonne occlusive alvéolaire sourde [t].
- v :: Le <v> du Hjelp peut être retrouvé dans des langues tels que le Français dans « valve » [valv], en Allemand « Wächter » [vɛçtɐ] ou en Macédonien « вода » [vɔda]. Il sagit donc dune consonne fricative bilabiale voisée [v].
- w :: Le <w> est un son que lon peut retrouver dans certaines langues comme le Français dans « oui » [wi], en Anglais avec « weep » [wiːpʰ], ou en Irlandais « vóta » [ˈwoːt̪ˠə]. Il sagit de la consonne approximante labio-velaire voisée [w].
- z :: Ce <z> est la contrepartie voisée du <s>. On le retrouve dans des langues tels que lAnglais dans « zoo » [zuː], en Esperanto dans « kuzo » [kuzo] ou en Japonais dans « zenbu » [zembɯ]. Attention, en Français le [z] est dentalisé en [z̪] et est donc différent du <z> du Hjelp qui est une consonne fricative alvéolaire voisée [z].
- zh :: Ce <zh> est la contrepartie voisée du <sh>. Il peut être retrouvé en Français dans « jour » [ʒuʁ], en Navajo « łizh » [ɬiʒ] ou en Corse avec « ghjesgia » [jeːʒa]. Il sagit donc de la consonne fricative post-alvéolaire voisée [ʒ].
- ð :: Cette consonne <ð> peut être trouvée dans des langues tels que lAnglais dans « this » [ðɪs], en Allemand Autrichien « leider » [laɛ̯ða] ou en Swahili dans « dhambi » [ðɑmbi]. Il sagit donc de la consonne fricative dentale voisée [ð].
- þ :: Il sagit de la contrepartie sourde de <ð> qui peut être trouvée en Anglais dans « thin » [θɪn], en Malaisien dans « Selasa » [θelaθa] ou en Espagnol Castillan « cazar » [käθär]. Il sagit de la consonne fricative dentale sourde [θ].
- đ :: Il sagit dun <d> prononcé de façon rétroflexe et peut être trouvé dans des langues telles que le Norvégien dans « varde » [ʋɑɖːə] ou en Sicilien dans « coḍḍu » [kɔɖːu]. Il sagit de la consonne occlusive rétroflexe voisée [ɖ].
- ŕ :: Ce <r> est une consonne signature de lAnglais tel que dans « red » [ɹɛd], ainsi quen Allemand Autrichien standard « Rebe » [ɹeːbɛ] ou en Tagalog dans « parang » [paɹaŋ]. Cette consonne est la consonne alvéolaire approximante voisée [ɹ].
- ŧ :: Cette consonne est léquivalent sourd de la consonne <đ>. Elle se retrouve dans certaines langues telles que le Javanais dans « bathang » [baʈaŋ], en Norvégien « kort » [koʈː] ou en Suédois « karta » [kʰɑːʈa]. Il sagit donc de la consonne occlusive rétroflexe sourde [ʈ].
- :: La consonne <> est une consonne que lon retrouve en Anglais Général Américain dans « button » [bɐʔn̩], en Danois avec « hånd » [hʌ̹nʔ] ou encore en Hawaiien avec « eleele » [ˈʔɛlɛˈʔɛlɛ]. Il sagit donc de la consonne occlusive glottale sourde [ʔ].
- b :: Il sagit du <b> standard dont disposent le Français dans « bonbon »
[bɔ̃bɔ̃] ou lAnglais « believe » [bɪlɪv], une consonne bilabiale
occlusive voisée [b].
- ch :: Ce <ch> existe en Allemand dans des termes tels que « nicht » [nɪçt]
ou en Anglais Britannique dans « hue » [çʉː]. Il sagit dune
consonne fricative palatale sourde [ç].
- d :: Il sagit de la consonne <d> standard que lon peut retrouver en
Anglais dans « dice » [daɪs], où le <d> est prononcé en bloquant
larrivée dair au niveau de la partie rugueuse du palais. Il est
donc différent du <d> français qui est prononcé avec la langue
rapprochée voire touchant les dents et qui est noté [d̪], comme dans
« dance » [d̪ɑ̃s]. Le <d> du Hjelp est donc bel et bien une consonne
occlusive alvéolaire voisée [d].
- f :: Il sagit du <f> standard que lon retrouve bon nombre des langues
telles que le Français [fʁɑ̃sɛ] ou lAnglais « fit » [fɪtʰ]. Il sagit
donc dune consonne fricative labio-dentale sourde [f].
- g :: Il sagit du <g> dur standard que lon retrouve dans bon nombre des
langues telles que le Français dans « Gar » [ɡɑʁ] ou en Anglais dans
« get » [ɡɛt]. Il sagit donc dune occlusive vélaire voisée [g].
- h :: Le <h> représente laspiration effectuée dans certaines langues comme
lAnglais dans « had » [hæd]. Il sagit dune consonne glottale
sourde [h].
- j :: Le <j> représente la voyelle <i> prononcée comme une consonne, la
rendant donc effectivement semi-consonne. On la retrouve en Français
dans des mots tels que « yak » [jak] ou « yoyo » [jojo]. Il sagit
donc dune consonne approximante rétroflexe voisée [j].
- jh :: Le <jh> est léquivalent voisé de <ch>. On retrouve cette consonne
en Italien comme dans « figlio » [fiʝːo] ou en Russe avec яма
[ˈʝämə]. Il sagit donc dune consonne fricative palatale voisée
[ʝ].
- k :: Il sagit du <k> non aspiré que lon peut retrouver en Français comme
« cas » [ka] ou dans certains cas en Anglais comme dans « skirt »
[skɜːtʰ]. Il sagit donc de la consonne occlusive uvulaire sourde
[k].
- l :: Ce <l> est le <l> que lon peut retrouver en Français dans « lire »
[liʁ] et dans certains cas en Anglais dans « live » [lɪv]. Attention
à ne pas le confondre avec le « l sombre » anglais que lont peut
retrouver par exemple dans « feel » [fiːɫ]. Le <l> du Hjelp est donc
une consonne alvéolaire spirante-latérale voisée [l].
- lh :: Ce <l> est en quelques sortes un équivalent non-voisé du <l>
présenté ci-dessous. Il se retrouve en Groënlandais dans le mot
« illu » [iɬːu] ou en Norvégien de Trøndersk « tatl » ou « tasl »
[tʰaɬ]. Il sagit donc dune consonne alvéolaire latérale fricative
sourde [ɬ].
- m :: Il sagit du même <m> que le <m> standard en Français « mère » [mɛʁ]
ou en Anglais « me » [miː]. Il sagit donc de la consonne nasale
bilabiale voisée [m].
- n :: Il sagit du <n> standard que lon retrouve en Anglais comme dans
« not » [nɔt]. Attention, cette consonne est alvéolaire et non
dentale comme le <n> français de « nuit » [n̪ɥi]. Il sagit donc dune
consonne nasale alvéolaire voisée [n].
- ng :: Cette consonne se retrouve en Anglais dans des termes tels que
« singer » [sɪŋɚ] ou « king » [kʰɪŋ], et on le retrouve à quelques
occasion en Français comme dans « camping » [kɑ̃piŋ]. Il sagit donc
dune consonne nasale vélaire voisée [ŋ].
- p :: Il sagit du <p> non aspiré que lon retrouve en Français tèl que
dans « père » [pɛʁ] ou dans certains cas en Anglais comme dans
« spoon » [spuːn]. Il sagit donc de la consonne occlusive bilabiale
sourde [p].
- qh :: Il sagit dune consonne que lon retrouve en Français comme dans
« proche » [pχɔʃ], en Allemand « Dach » [daχ] ou en Kabyle « axxam »
[aχχam]. Il sagit donc dune voyelle fricative uvulaire sourde [χ].
- r :: Ce <r> peut être retrouvé en Scots « bricht » [brɪçt], en Espagnol
« perro » [pe̞ro̞] ou encore en Portugais avec « ratu » [rato]. Il
sagit dune consonne alvéolaire roulée voisée [r].
- rh :: Cette consonne est léquivalent voisé de <qh>, que lon peut
retrouver en Français « rester » [ʁɛste], en Dannois « rød » [ʁ̞œ̠ð̠],
en Allemand strandard « Rost » [ʁɔst] ou encore en Luxembourgeois
« Kugel » [ˈkʰuːʁəl]. Il sagit donc dune voyelle fricative
uvulaire voisée [ʁ].
- s :: Ce <s> est le <s> standard alvéolaire que lon retrouve dans des
langues tels quen Anglais « sit » [sɪtʰ], en Portugais « caço »
[kasu] ou en Estonien « sõna » [sɤnɑ]. Attention, le <s> français tel
que dans « façade » [fäs̪äd̪] est dentalisé, contrairement au <s> du
Hjelp qui est donc une consonne fricative alvéolaire sourde [s].
- sh :: Cette consonne peut se retrouver dans des langues telles que le
Français « cher » [ʃɛʁ], en Anglais « sheep » [ʃiːpʰ] ou en Breton
« chadenn » [ʃadeñ]. Il sagit donc dune consonne fricative
post-alvéolaire sourde [ʃ].
- t :: Ce <t> est la contrepartie voisée de <d> et peut se trouver en
Dannois « dåse » [tɔ̽ːsə], en Luxembourgeois « dënn » [tən] ou en
Finnois avec « parta » [pɑrtɑ]. Attention, le <t> Français est
dental, comme dans « tante » qui est prononcé [t̪ɑ̃t̪]. Ainsi, le <t> du
Hjelp est la consonne occlusive alvéolaire sourde [t].
- v :: Le <v> du Hjelp peut être retrouvé dans des langues tels que le
Français dans « valve » [valv], en Allemand « Wächter » [vɛçtɐ] ou en
Macédonien « вода » [vɔda]. Il sagit donc dune consonne fricative
bilabiale voisée [v].
- w :: Le <w> est un son que lon peut retrouver dans certaines langues
comme le Français dans « oui » [wi], en Anglais avec « weep »
[wiːpʰ], ou en Irlandais « vóta » [ˈwoːt̪ˠə]. Il sagit de la consonne
approximante labio-velaire voisée [w].
- z :: Ce <z> est la contrepartie voisée du <s>. On le retrouve dans des
langues tels que lAnglais dans « zoo » [zuː], en Esperanto dans
« kuzo » [kuzo] ou en Japonais dans « zenbu » [zembɯ]. Attention, en
Français le [z] est dentalisé en [z̪] et est donc différent du <z> du
Hjelp qui est une consonne fricative alvéolaire voisée [z].
- zh :: Ce <zh> est la contrepartie voisée du <sh>. Il peut être retrouvé en
Français dans « jour » [ʒuʁ], en Navajo « łizh » [ɬiʒ] ou en Corse
avec « ghjesgia » [jeːʒa]. Il sagit donc de la consonne fricative
post-alvéolaire voisée [ʒ].
- ð :: Cette consonne <ð> peut être trouvée dans des langues tels que
lAnglais dans « this » [ðɪs], en Allemand Autrichien « leider »
[laɛ̯ða] ou en Swahili dans « dhambi » [ðɑmbi]. Il sagit donc de la
consonne fricative dentale voisée [ð].
- þ :: Il sagit de la contrepartie sourde de <ð> qui peut être trouvée en
Anglais dans « thin » [θɪn], en Malaisien dans « Selasa » [θelaθa] ou
en Espagnol Castillan « cazar » [käθär]. Il sagit de la consonne
fricative dentale sourde [θ].
- đ :: Il sagit dun <d> prononcé de façon rétroflexe et peut être trouvé
dans des langues telles que le Norvégien dans « varde » [ʋɑɖːə] ou en
Sicilien dans « coḍḍu » [kɔɖːu]. Il sagit de la consonne occlusive
rétroflexe voisée [ɖ].
- ŕ :: Ce <r> est une consonne signature de lAnglais tel que dans « red »
[ɹɛd], ainsi quen Allemand Autrichien standard « Rebe » [ɹeːbɛ] ou
en Tagalog dans « parang » [paɹaŋ]. Cette consonne est la consonne
alvéolaire approximante voisée [ɹ].
- ŧ :: Cette consonne est léquivalent sourd de la consonne <đ>. Elle se
retrouve dans certaines langues telles que le Javanais dans
« bathang » [baʈaŋ], en Norvégien « kort » [koʈː] ou en Suédois
« karta » [kʰɑːʈa]. Il sagit donc de la consonne occlusive
rétroflexe sourde [ʈ].
- :: La consonne <> est une consonne que lon retrouve en Anglais Général
Américain dans « button » [bɐʔn̩], en Danois avec « hånd » [hʌ̹nʔ] ou
encore en Hawaiien avec « eleele » [ˈʔɛlɛˈʔɛlɛ]. Il sagit donc de
la consonne occlusive glottale sourde [ʔ].
*** Les voyelles
À linstar des consonnes, le Hjelp dispose dun inventaire phonétique très large, contenant un total de 23 voyelles simples, incluant le <ń> et le <ĺ> présentés ci-dessus, prononcées /n̩/ et /l̩/ respectivement. Les voici ci-dessous translittérées et en IPA.
À linstar des consonnes, le Hjelp dispose dun inventaire phonétique très
large, contenant un total de 23 voyelles simples, incluant le <ń> et le <ĺ>
présentés ci-dessus, prononcées /n̩/ et /l̩/ respectivement. Les voici
ci-dessous translittérées et en IPA.
#+CAPTION: Voyelles du Hjelp (translittération)
| / | > | | |
@ -144,101 +367,208 @@ Voici ci-dessous une description individuelle de chaque consonne :
| | mi-ouvertes | ɛ / œ / œ̃ / [ə] | ɔ |
| | ouvertes | aː | ɒ / ɒ̃ |
Comme on peut le constater, le Hjelp dispose également dun schwa qui na pas de notation spéciale. Il apparaît généralement comme une forme de réduction du <a> dans certains cas mentionnés lorsque lon traitera de lallophonie des voyelles (§[[*Voyelles]]).
Comme on peut le constater, le Hjelp dispose également dun schwa qui na
pas de notation spéciale. Il apparaît généralement comme une forme de
réduction du <a> dans certains cas mentionnés lorsque lon traitera de
lallophonie des voyelles (§[[*Voyelles]]).
On remarque ci-dessus une complexité particulièrement importante au niveau des voyelles mi-fermées antérieures ainsi quune abscence de voyelles centrales. La majorité des voyelles sont dans une paire ouverte et courte ou fermée et longue, tels que le <i> et le <ì> ou le <a> et le <å>. Plusieurs voyelles ont également leur équivalent nasalisé, tels que le <ī>, <ö> et <ô>.
On remarque ci-dessus une complexité particulièrement importante au niveau
des voyelles mi-fermées antérieures ainsi quune abscence de voyelles
centrales. La majorité des voyelles sont dans une paire ouverte et courte ou
fermée et longue, tels que le <i> et le <ì> ou le <a> et le <å>. Plusieurs
voyelles ont également leur équivalent nasalisé, tels que le <ī>, <ö> et
<ô>.
Voici ci-dessous la description de chacune de ces voyelles :
- a :: Il sagit de la voyelle antérieure ouverte longue non-arrondie [aː].
- e :: Il sagit de la voyelle antérieure mi-fermée longue non-arrondie [eː].
- i :: On peut retrouver cette voyelle en Anglais comme dans « free » [fɹiː] ou « ív » [iːv] en Hongrois. Il sagit de la voyelle antérieure fermée longue non-arrondie [iː].
- e :: Il sagit de la voyelle antérieure mi-fermée longue non-arrondie
[eː].
- i :: On peut retrouver cette voyelle en Anglais comme dans « free » [fɹiː]
ou « ív » [iːv] en Hongrois. Il sagit de la voyelle antérieure
fermée longue non-arrondie [iː].
- o :: Il sagit de la voyelle postérieure mi-fermée longue arrondie [oː].
- u :: On peut retrouver cette voyelle en Allemand standard dans « Fuß » [fuːs]. Il sagit de la voyelle postérieure fermée longue arrondie [uː].
- y :: On peut retrouver cette voyelle en Allemand standard dans « über » [yːbɐ] et un Hongrois avec «  » [t̪yː]. Il sagit de la voyelle antérieure fermée longue arrondie [yː].
- u :: On peut retrouver cette voyelle en Allemand standard dans « Fuß »
[fuːs]. Il sagit de la voyelle postérieure fermée longue arrondie
[uː].
- y :: On peut retrouver cette voyelle en Allemand standard dans « über »
[yːbɐ] et un Hongrois avec «  » [t̪yː]. Il sagit de la voyelle
antérieure fermée longue arrondie [yː].
- ã :: Il sagit de la voyelle postérieure ouverte nasale arrondie [ɒ̃].
- å :: Il sagit de la voyelle postérieure ouverte arrondie [ɒ].
- è :: Il sagit de la voyelle antérieure mi-ouverte non-arrondie [ɛ].
- é :: Il sagit de la voyelle antérieure mi-fermée nasale non-arrondie [ẽː].
- é :: Il sagit de la voyelle antérieure mi-fermée nasale non-arrondie
[ẽː].
- ì :: Il sagit de la voyelle antérieure pré-fermée non-arrondie [ɪ].
- ò :: Il sagit de la voyelle postérieure mi-ouverte arrondie [ɔ].
- ô :: Il sagit de la voyelle antérieure mi-ouverte nasalisée arrondie [œ̃].
- õ :: Il sagit de la voyelle postérieure mi-fermée nasalisée longue arrondie [õː].
- ö :: Il sagit de la voyelle antérieure mi-fermée nasalisée longue arrondie [ø̃ː].
- õ :: Il sagit de la voyelle postérieure mi-fermée nasalisée longue
arrondie [õː].
- ö :: Il sagit de la voyelle antérieure mi-fermée nasalisée longue
arrondie [ø̃ː].
- ø :: Il sagit de la voyelle antérieure mi-fermée longue arrondie [øː].
- ù :: Il sagit de la voyelle postérieure pré-fermée arrondie [ʊ].
- ĩ :: Il sagit de la voyelle antérieure pré-fermée non-arrondie [ɪ̃].
- œ :: Il sagit de la voyelle antérieure mi-ouverte arrondie [œ].
- ũ :: Il sagit de la voyelle postérieure pré-fermée nasalisée arrondie [ʊ̃].
- ũ :: Il sagit de la voyelle postérieure pré-fermée nasalisée arrondie
[ʊ̃].
- ů :: Il sagit de la voyelle antérieure pré-ferée arrondie [ʏ].
** Diphtongues
Les diphtongues en Hjelp sont très libres, dans le sens où toute voyelle peut sassocier avec une autre afin de créer une diphtongue, à la condition quil ne sagisse pas deux fois de la même voyelle. Lors de lassociation de deux voyelles, si lune des voyelles est longue, alors elle perd cette qualité et devient courte. En Hjelp, la voyelle se maintenant durant un allongement de la diphtongue est la première des deux, la seconde restant courte peu importe la situation.
Les diphtongues en Hjelp sont très libres, dans le sens où toute voyelle peut
sassocier avec une autre afin de créer une diphtongue, à la condition quil
ne sagisse pas deux fois de la même voyelle. Lors de lassociation de deux
voyelles, si lune des voyelles est longue, alors elle perd cette qualité et
devient courte. En Hjelp, la voyelle se maintenant durant un allongement de
la diphtongue est la première des deux, la seconde restant courte peu importe
la situation.
La marque tonale associée au diphone ne se marquera que sur la seconde voyelle, la diphtongue étant considérée en Hjelp comme étant une seule et unique voyelle. Il se peut que dans certains cas deux voyelles syllabiques se suivent sans former de diphtongue ensemble, auquel cas la marque tonale marquera la séparation des deux syllabes. Dans le cas où la première syllabe est sur le ton neutre, il sera obligatoire de le marquer explicitement à lécrit, tel que dans *qhlö₄te₁ů₂ntrhae₂lf*. Pour plus de détails sur les tons du Hjelp, voir la section sur les sept tons (§[[*Les sept tons]]).
La marque tonale associée au diphone ne se marquera que sur la seconde
voyelle, la diphtongue étant considérée en Hjelp comme étant une seule et
unique voyelle. Il se peut que dans certains cas deux voyelles syllabiques se
suivent sans former de diphtongue ensemble, auquel cas la marque tonale
marquera la séparation des deux syllabes. Dans le cas où la première syllabe
est sur le ton neutre, il sera obligatoire de le marquer explicitement à
lécrit, tel que dans *qhlö₄te₁ů₂ntrhae₂lf*. Pour plus de détails sur les
tons du Hjelp, voir la section sur les sept tons (§[[*Les sept tons]]).
** Triphtongues
À linstar des diphtongues (§[[*Diphtongues]]), le Hjelp est extrêmement permissif quand aux triphtongues, interdisant uniquement les successions immédiates de deux voyelles identiques. À nouveau, comme pour les diphtongues, la dernière voyelle reste courte ; la première voyelle est également courte, la longueur de la triphtongue étant supporté par la seconde voyelle la composant, telle la première voyelle des diphtongues.
À linstar des diphtongues (§[[*Diphtongues]]), le Hjelp est extrêmement
permissif quand aux triphtongues, interdisant uniquement les successions
immédiates de deux voyelles identiques. À nouveau, comme pour les
diphtongues, la dernière voyelle reste courte ; la première voyelle est
également courte, la longueur de la triphtongue étant supporté par la seconde
voyelle la composant, telle la première voyelle des diphtongues.
À nouveau, la dernière voyelle de la triphtongue est celle qui supporte la marque tonale à lécrit, et afin déviter une confusion entre une triphtongue et une voyelle simple accolée à une diphtongue, la marque tonale servira à les dissocier.
À nouveau, la dernière voyelle de la triphtongue est celle qui supporte la
marque tonale à lécrit, et afin déviter une confusion entre une triphtongue
et une voyelle simple accolée à une diphtongue, la marque tonale servira à
les dissocier.
Les triphtongues, du fait de la complexité de leur prononciation, sont très rares en Hjelp.
Les triphtongues, du fait de la complexité de leur prononciation, sont très
rares en Hjelp.
** Les sept tons
Le Hjelp est une langue tonale disposant de sept tons différents portant sur une syllabe entière. Un ton est une variation de hauteur non pas absolue comme peuvent lêtre les notes dune chanson, mais plutôt des variations de hauteur relative à la hauteur standard du locuteur. Voici ci-dessous une illustration des sept tons du Hjelp, avec pour hauteur de référence du locuteur le ton nº1 :
Le Hjelp est une langue tonale disposant de sept tons différents portant sur
une syllabe entière. Un ton est une variation de hauteur non pas absolue
comme peuvent lêtre les notes dune chanson, mais plutôt des variations de
hauteur relative à la hauteur standard du locuteur. Voici ci-dessous une
illustration des sept tons du Hjelp, avec pour hauteur de référence du
locuteur le ton nº1 :
#+CAPTION: Les sept tons du Hjelp
[[./img/hjelp/tones.jpg]]
Comme vous pouvez le constater, trois des tons du Hjelp sont constants. Le premier est, comme indiqué précédemment, le ton de référence du locuteur et est désigné comme étant le ton neutre. Le second ton est le ton bas, le troisième est le ton haut, prononcés respectivement avec une hauteur plus grave et plus haute que le ton neutre. Les deux tons suivants sont des tons de hauteur changeante, mais avec la variation constante. Le quatrième ton est un ton montant, tandis que le cinquième ton est descendant. Les deux tons suivants sont un peu plus complexes, et par conséquent plus rares, le sixième ton étant montant puis descendant, et le septième étant descendant puis montant.
Comme vous pouvez le constater, trois des tons du Hjelp sont constants. Le
premier est, comme indiqué précédemment, le ton de référence du locuteur et
est désigné comme étant le ton neutre. Le second ton est le ton bas, le
troisième est le ton haut, prononcés respectivement avec une hauteur plus
grave et plus haute que le ton neutre. Les deux tons suivants sont des tons
de hauteur changeante, mais avec la variation constante. Le quatrième ton est
un ton montant, tandis que le cinquième ton est descendant. Les deux tons
suivants sont un peu plus complexes, et par conséquent plus rares, le sixième
ton étant montant puis descendant, et le septième étant descendant puis
montant.
Chaque ton est appliqué à une syllabe unique et naffecte pas les syllabes environnantes.
Chaque ton est appliqué à une syllabe unique et naffecte pas les syllabes
environnantes.
Dans la translittération du Hjelp, le ton est indiqué via un chiffre souscrit à la voyelle correspondant au numéro du ton. Le premier ton étant neutre, il est également non-marqué à lécrit si cela nest pas nécessaire. Si une diphtongue est affectée par un ton, seule la seconde voyelle de la diphtongue porte la marque de la tonalité.
Dans la translittération du Hjelp, le ton est indiqué via un chiffre souscrit
à la voyelle correspondant au numéro du ton. Le premier ton étant neutre, il
est également non-marqué à lécrit si cela nest pas nécessaire. Si une
diphtongue est affectée par un ton, seule la seconde voyelle de la diphtongue
porte la marque de la tonalité.
Ainsi, on peut avoir un mot qui sécrit ainsi : <ngèì_{6}arö_{2}>. Ainsi, la voyelle <èì> porte le ton montant-descendant, la voyelle <a> porte le ton neutre (non marqué), et la voyelle <ö> porte le ton bas.
Ainsi, on peut avoir un mot qui sécrit ainsi : <ngèì_{6}arö_{2}>. Ainsi, la
voyelle <èì> porte le ton montant-descendant, la voyelle <a> porte le ton
neutre (non marqué), et la voyelle <ö> porte le ton bas.
Comme indiqué dans le chapitre §[[*Diphtongues]] sur les diphtongues, afin de lever lambigüité dans certains cas il se peut que lon soit obligé de marquer le ton neutre, comme dans <jhy_{1}i_{3}lh>. Ici, on pourrait croire à une diphtongue <yi_3> si le ton neutre navait pas été marqué, diphtongue qui à linverse est présente dans le terme <jhyi_{3}lh>. Jutiliserai également dans ce document une notation similaire lors de notation phonétiques en IPA. Ainsi, <jhy_{1}i_{3}lh> sera transcrit /ʝy.ʔi_{3}ɬ/.
Comme indiqué dans le chapitre §[[*Diphtongues]] sur les diphtongues, afin de
lever lambigüité dans certains cas il se peut que lon soit obligé de
marquer le ton neutre, comme dans <jhy_{1}i_{3}lh>. Ici, on pourrait croire à
une diphtongue <yi_3> si le ton neutre navait pas été marqué, diphtongue qui
à linverse est présente dans le terme <jhyi_{3}lh>. Jutiliserai également
dans ce document une notation similaire lors de notation phonétiques en IPA.
Ainsi, <jhy_{1}i_{3}lh> sera transcrit /ʝy.ʔi_{3}ɬ/.
** Allophonie
En Hjelp, comme dans beaucoup dautres langues, il existe de nombreuses règles sur la modification de la prononciation de certains phonèmes selon leur emplacement au sein dun mot et selon leur environnement phonétique, donnant lieu à des allophones desdits phonèmes. Des allophones sont des productions différentes dun même son considéré unique dans une langue, et bien que des locuteurs natifs puissent entendre la différence entre deux allophones, leur différentiation nest pas porteuse de sens et nest souvent présente que du fait dune simplification de la prononciation des phonèmes dorigine.
En Hjelp, comme dans beaucoup dautres langues, il existe de nombreuses
règles sur la modification de la prononciation de certains phonèmes selon
leur emplacement au sein dun mot et selon leur environnement phonétique,
donnant lieu à des allophones desdits phonèmes. Des allophones sont des
productions différentes dun même son considéré unique dans une langue, et
bien que des locuteurs natifs puissent entendre la différence entre deux
allophones, leur différentiation nest pas porteuse de sens et nest souvent
présente que du fait dune simplification de la prononciation des phonèmes
dorigine.
Les règles que vous trouverez ci-dessous sont les dernières règles à appliquer lors de la lecture et de la prononciation du Hjelp, une fois toutes les règles morphologiques et syntaxiques appliquées. Attention, la consonne <> (/ʔ/) est considérée comme étant transparente concernant lallophonie, ainsi les règles suivantes sappliquent comme si cette consonne était inexistante et insonore.
Les règles que vous trouverez ci-dessous sont les dernières règles à
appliquer lors de la lecture et de la prononciation du Hjelp, une fois toutes
les règles morphologiques et syntaxiques appliquées. Attention, la consonne
<> (/ʔ/) est considérée comme étant transparente concernant lallophonie,
ainsi les règles suivantes sappliquent comme si cette consonne était
inexistante et insonore.
*** Voyelles
Il existe peu de règles en Hjelp concernant les voyelles, et elles concernent exclusivement les consonne syllabiques tel que vous pourrez le constater ci-dessous.
Il existe peu de règles en Hjelp concernant les voyelles, et elles
concernent exclusivement les consonne syllabiques tel que vous pourrez le
constater ci-dessous.
- Le <a> et le <è> sont complètement inaudibles dans le cas où lune de ces deux voyelles se situe en contact direct avec un <n> ou un <l> et que ces derniers ne font pas partie de la racine du mot. Ces deux consonnes deviennent alors syllabiques et se métamorphosent en <ń> et <ĺ> respectivement, et cela sera parfois même marqué à lécrit, comme dans /Hjalpĺ/.
- Le <a> et le <è> sont complètement inaudibles dans le cas où lune de ces
deux voyelles se situe en contact direct avec un <n> ou un <l> et que ces
derniers ne font pas partie de la racine du mot. Ces deux consonnes
deviennent alors syllabiques et se métamorphosent en <ń> et <ĺ>
respectivement, et cela sera parfois même marqué à lécrit, comme dans
/Hjalpĺ/.
- {/al/,/el/} > [l̩] / _#
- {/an/,/en/} > [n̩] / _#
- {/la/,/le/} > [l̩] / #_
- {/na/,/ne/} > [n̩] / #_
- La prononciation standard du <ń>, comme mentionné ci-dessus dans le chapitre §[[*Les voyelles]] sur les voyelles, est le [n̩]. Cependant, cette voyelle peut voir sa prononciation se métamorphoser en [m̩], [ɲ̩] et [m̩ʲ]. La première métamorphose se produit si le <ń> est en contact direct avec une consonne bilabiale. La seconde se produit dans le cas où le <ń> est en contact direct avec les voyelles fermées ou pré-fermées antérieures, soit <i>, <y>, <ì>, <ĩ> et <ů>, ou bien avec la consonne <j>. Dans le cas où les conditions de la première et de la seconde métamorphose sont vraies pour la même voyelle <ń>, la troisième métamorphose se produit et le <ń> sera prononcé comme un [m̩ʲ].
- La prononciation standard du <ń>, comme mentionné ci-dessus dans le
chapitre §[[*Les voyelles]] sur les voyelles, est le [n̩]. Cependant, cette
voyelle peut voir sa prononciation se métamorphoser en [m̩], [ɲ̩] et [m̩ʲ].
La première métamorphose se produit si le <ń> est en contact direct avec
une consonne bilabiale. La seconde se produit dans le cas où le <ń> est en
contact direct avec les voyelles fermées ou pré-fermées antérieures, soit
<i>, <y>, <ì>, <ĩ> et <ů>, ou bien avec la consonne <j>. Dans le cas où
les conditions de la première et de la seconde métamorphose sont vraies
pour la même voyelle <ń>, la troisième métamorphose se produit et le <ń>
sera prononcé comme un [m̩ʲ].
- /n̩/ > [m̩] / P_ | _P
- /n̩/ > [ɲ̩] / {iː,yː,ɪ,ɪ̃,ʏ}_ | _{iː,yː,ɪ,ɪ̃,ʏ}
- /n̩/ > [m̩ʲ] / P_{iː,yː,ɪ,ɪ̃,ʏ} | {iː,yː,ɪ,ɪ̃,ʏ}_P
- Le <ĺ>, dont la prononciation standard est le [l̩], subit une métamorphose similaire lors dun contact avec les voyelles fermées et pré-fermées antérieures <i>, <y>, <ì>, <ĩ> et <ů> et se réalise alors comme un [l̩ʲ].
- Le <ĺ>, dont la prononciation standard est le [l̩], subit une métamorphose
similaire lors dun contact avec les voyelles fermées et pré-fermées
antérieures <i>, <y>, <ì>, <ĩ> et <ů> et se réalise alors comme un [l̩ʲ].
- /l̩/ > [l̩ʲ] / {iː,yː,ɪ,ɪ̃,ʏ}_ | _{iː,yː,ɪ,ɪ̃,ʏ}
- Le <a> et le <è> sont des voyelles faibles ayant tendance à samoindrir en un schwa /ə/ lorsquelles se situent dans la syllabe la plus externe au mot dont elles font partie sans que cette syllabe ne contienne la racine consonantique du mot.
- Le <a> et le <è> sont des voyelles faibles ayant tendance à samoindrir en
un schwa /ə/ lorsquelles se situent dans la syllabe la plus externe au
mot dont elles font partie sans que cette syllabe ne contienne la racine
consonantique du mot.
- {/a/,/e/} > [ə] / #C_ | _C# si C ne fait pas partie de la racine
*** Consonnes
Contrairement aux voyelles, le Hjelp est assez riche en allophonie concernant les consonnes.
- La prononciation standard du <f> et du <v> est respectivement [f] et [v]. Cependant, les deux voient leur prononciation se changer en [ɸ] et [β] lorsque ces consonnes se retrouvent entre deux voyelles ou semi-consonne, ou en fin de mot et précédées par une voyelle.
Contrairement aux voyelles, le Hjelp est assez riche en allophonie
concernant les consonnes.
- La prononciation standard du <f> et du <v> est respectivement [f] et [v].
Cependant, les deux voient leur prononciation se changer en [ɸ] et [β]
lorsque ces consonnes se retrouvent entre deux voyelles ou semi-consonne,
ou en fin de mot et précédées par une voyelle.
- /f/ > [ɸ] / {V,j,w}_{#,V,j,w}
- /v/ > [β] / {V,j,w}_{#,V,j,w}
| te_{4}fũ_{3}d | /teː_{4}.fʊ̃_{3}d/ | [teː_{4}.ɸʊ̃_{3}d] |
| vyelo_{2}tov | /vye_{1}.loː_{2}.toː_{1}v/ | [vye_{1}.loː_{2}.toː_{1}β] |
- Le <h> a pour prononciation standard le [h], cependant il peut également être prononcé comme un [ɦ]. Cet allophone se produit entre deux voyelles, semi-consonne (les deux catégories seront notées <V> ci-dessous) ou consonne voisée. En revanche, au contact dune voyelle fermée ou semi-fermée antérieure, le <h> se réalise comme un [ç], et si les conditions pour la réalisation dun [ɦ] et dun [ç] se rencontre, un [ʝ] sera produit.
- Le <h> a pour prononciation standard le [h], cependant il peut également
être prononcé comme un [ɦ]. Cet allophone se produit entre deux voyelles,
semi-consonne (les deux catégories seront notées <V> ci-dessous) ou
consonne voisée. En revanche, au contact dune voyelle fermée ou
semi-fermée antérieure, le <h> se réalise comme un [ç], et si les
conditions pour la réalisation dun [ɦ] et dun [ç] se rencontre, un [ʝ]
sera produit.
- /h/ > [ɦ] > {C[+voix],V}_{C[+voix],V}
- /h/ > [ç] > {iː,yː,ɪ,ɪ̃,ʏ}_ | _{iː,yː,ɪ,ɪ̃,ʏ}
- /h/ > [ʝ] > {iː,yː,ɪ,ɪ̃,ʏ}_{C[+voix],V} | {C[+voix],V}_{iː,yː,ɪ,ɪ̃,ʏ}
@ -247,29 +577,33 @@ Contrairement aux voyelles, le Hjelp est assez riche en allophonie concernant le
| hjalp | /hjaːlp/ | [çjaːlp] |
| nehja | /neː.hjaː/ | [neː.ʝjaː] |
- le <x> et le <rh> sont habituellement respectivement prononcés [χ] et [ʁ], cepedant ils sont avancés en consonnes vélaires [x] et [ɣ] respectivement lorsquils sont en contact avec une consonne fricative.
- le <x> et le <rh> sont habituellement respectivement prononcés [χ] et [ʁ],
cepedant ils sont avancés en consonnes vélaires [x] et [ɣ] respectivement
lorsquils sont en contact avec une consonne fricative.
- /χ,ʁ/ > [+vélaire] / F_ | _F
| naqhfèn | /naːχ.fɛn/ | [naːx.fɛn] |
| elekorh þurènt | /eː.leː.koːʁ.θuː.rɛnt/ | [eː.leː.koːɣ.θuː.ɾɛnt] |
- Si deux fricative de voisement différent se succèdent immédiatement, la qualité vocalique de la seconde fricative est appliquée à la première. Ainsi, si une fricative sourde suit une fricative voisée, elle devient sourde ; si une fricative voisée suit une fricative sourde, elle devient voisée.
- Si deux fricative de voisement différent se succèdent immédiatement, la
qualité vocalique de la seconde fricative est appliquée à la première.
Ainsi, si une fricative sourde suit une fricative voisée, elle devient
sourde ; si une fricative voisée suit une fricative sourde, elle devient
voisée.
- F[-son] > [+son] / F[+son]_
- F[+son] > [-son] / F[-son]_
| echvènd | /eːç.vɛnd/ | [eːç̬.vɛnd] |
| auzshèìd | /auz.ʃɛɪd/ | [auz̥.ʃɛɪd] |
- Si deux consonnes plosives ou plus se succèdent, seule la dernière a une désocclusion audible. Si une ou plusieurs consonnes plosives est entourée de consonnes plosives, cette consonne ne sera pas prononcée.
- Si deux consonnes plosives ou plus se succèdent, seule la dernière a une
désocclusion audible. Si une ou plusieurs consonnes plosives est entourée
de consonnes plosives, cette consonne ne sera pas prononcée.
- S > [-occlusion] / _S
- S > Ø / S_S
| edtø | /eːd.tøː/ | [eːd̚.tøː] |
- Si un <r> se situe entre deux voyelles ou se situe en fin de mot et est précédé par une voyelle, la consonne devient alors battue.
- Si un <r> se situe entre deux voyelles ou se situe en fin de mot et est
précédé par une voyelle, la consonne devient alors battue.
- /r/ > [ɾ] > V_{#,V}
| Ereþ | /eː.reːθ/ | [eː.ɾeːθ] |
@ -279,74 +613,166 @@ Contrairement aux voyelles, le Hjelp est assez riche en allophonie concernant le
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* Morphologie
Comme mentionné dans la description du lexique (§[[*Description du lexique]]), le Hjelp est une langue se basant sur des racines consonantales disposant au moins dun emplacement pour une voyelle entre deux consonnes. Par exemple, le terme *hjelp* a pour racine consonantale <hj-lp> avec la voyelle <e> portant la déclinaison génitive du mot ainsi que sa nominalisation, décrivant ainsi un nom se définissant par sa relation aux /Hjalpĺ/, dont le nom se décompose en <hj-lp> (racine consonantique), le <a> en infixe dénotant la qualité nominative du mot, et le <ĺ> dénotant le nombre (collectif non-uniforme), désignant ainsi les dieux célestes en eux-mêmes, les désignants collectivement, et indiquant quils ne sont pas tous identiques entre eux.
Comme mentionné dans la description du lexique (§[[*Description du lexique]]), le
Hjelp est une langue se basant sur des racines consonantales disposant au
moins dun emplacement pour une voyelle entre deux consonnes. Par exemple, le
terme *hjelp* a pour racine consonantale <hj-lp> avec la voyelle <e> portant
la déclinaison génitive du mot ainsi que sa nominalisation, décrivant ainsi un
nom se définissant par sa relation aux /Hjalpĺ/, dont le nom se décompose en
<hj-lp> (racine consonantique), le <a> en infixe dénotant la qualité
nominative du mot, et le <ĺ> dénotant le nombre (collectif non-uniforme),
désignant ainsi les dieux célestes en eux-mêmes, les désignants
collectivement, et indiquant quils ne sont pas tous identiques entre eux.
Le Hjelp a été pensé de façon à ce quune grande quantité dinformation puisse tenir en relativement peu de syllabes, de façon à exprimer en relativement peu de temps des idées complexes et/ou complètes avec des longueurs de phrases comparables à des langues naturelles, doù ce système demplacements pouvant porter autant de variantes phonétiques ayant chacune leur signification.
Le Hjelp a été pensé de façon à ce quune grande quantité dinformation puisse
tenir en relativement peu de syllabes, de façon à exprimer en relativement peu
de temps des idées complexes et/ou complètes avec des longueurs de phrases
comparables à des langues naturelles, doù ce système demplacements pouvant
porter autant de variantes phonétiques ayant chacune leur signification.
Dans cette catégorie dédiée à la morphologie, nous étudierons la façon dont les mots peuvent changer dapparence, peuvent se métamorphoser afin dadopter de nouvelles significations. Ce qui relève de lagencement des mots entre eux sera discuté lors de létude de la syntaxe du Hjelp (§[[*Syntaxe]]), et pour ce qui est des règles relevant aussi bien de la syntaxe que de la morphologie, nous parlerons de morphosyntaxe (§[[*Morphosyntaxe]]).
Dans cette catégorie dédiée à la morphologie, nous étudierons la façon dont
les mots peuvent changer dapparence, peuvent se métamorphoser afin dadopter
de nouvelles significations. Ce qui relève de lagencement des mots entre eux
sera discuté lors de létude de la syntaxe du Hjelp (§[[*Syntaxe]]), et pour ce
qui est des règles relevant aussi bien de la syntaxe que de la morphologie,
nous parlerons de morphosyntaxe (§[[*Morphosyntaxe]]).
** Noms
Les noms du Hjelp servent généralement à désigner des entités, des concepts ou bien des objets. Ils sont composés dau moins une racine consonantique et de leur voyelle cœur portant la grammaire du nom, et porte également souvent en premier affixe une voyelle et une consonne décrivant respectivement le genre et le nombre du nom. Comme pour la majorité des mots en Hjelp, les noms fonctionnent par système demplacements grammaticaux disposés comme suit :
Les noms du Hjelp servent généralement à désigner des entités, des concepts
ou bien des objets. Ils sont composés dau moins une racine consonantique et
de leur voyelle cœur portant la grammaire du nom, et porte également souvent
en premier affixe une voyelle et une consonne décrivant respectivement le
genre et le nombre du nom. Comme pour la majorité des mots en Hjelp, les noms
fonctionnent par système demplacements grammaticaux disposés comme suit :
| / | <> | > | > | > |
|---+-------------+-------------------+-------------+----------------------|
| | racine (C1) | voyelle cœur (V1) | racine (C2) | genre+nombre (V2+C3) |
|---+-------------+-------------------+-------------+----------------------|
Si un emplacement est utilisé, tous les emplacements se situant entre les emplacements de la racine et ledit emplacement doivent également être également utilisés.
Si un emplacement est utilisé, tous les emplacements se situant entre les
emplacements de la racine et ledit emplacement doivent également être
également utilisés.
*** Genre
Le Hjelp dispose de neuf genres différents spécifiques ainsi quun dixième genre neutre. Ce dixième genre nest utilisé que lorsquun marquage du genre est obligatoire mais non-spécifié. On a donc la liste qui suit :
Le Hjelp dispose de neuf genres différents spécifiques ainsi quun dixième
genre neutre. Ce dixième genre nest utilisé que lorsquun marquage du genre
est obligatoire mais non-spécifié. On a donc la liste qui suit :
1. Genre Sacré (/SAC/) : se réfère à tout être divin ou considéré comme divin. Cela peut donc se référer aux trois catégories de Divins (célestes, terrestres et dragons), mais il peut également être utilisé comme moyen de marquer un honorifique important envers un mortel.
2. Genre Abstrait (/ABST/) : se réfère à tout élément non physique, concept ou élément temporel. Les lieux et emplacements géographiques et temporels sont également généralement considérés comme étant de genre abstrait. Bien que le temps en lui-même soit considéré comme étant du genre divin, les événements et marqueurs de celui-ci sont considérés comme des concepts créés dans lesprit et le mental des êtres.
3. Genre Liquide (/LIQ/) : se réfère, comme son nom lindique, à tout élément liquide, et tout particulièrement à leau. Cependant, ce genre ne couvre pas tous les fluides, les gaz étant par exemple de genre inanimé.
4. Genre Masculin (/M/) : se réfère à tout être humain ou humanoïde dapparence masculine, de sexe masculin, ou à un groupe à prédominance masculine.
5. Genre Féminin (/F/) : se réfère à tout être humain ou humanoïde dapparence féminine, de sexe féminine, ou à un groupe à prédominance féminine.
6. Genre Neutre (/N/) : se réfère à tout être humain ou humanoïde dont on ne connaît pas le sexe, à un groupe nayant pas de prédominance préétablie, ou bien si le genre ou le sexe nest tout simplement pas spécifié.
7. Genre Animal (/ANML/) : se réfère à tout être mortel animé nétant pas humanoïde.
8. Genre Végétal (/PLNT/) : se réfère à tout être mortel non-animé nétant pas humanoïde.
1. Genre Sacré (/SAC/) : se réfère à tout être divin ou considéré comme
divin. Cela peut donc se référer aux trois catégories de Divins
(célestes, terrestres et dragons), mais il peut également être utilisé
comme moyen de marquer un honorifique important envers un mortel.
2. Genre Abstrait (/ABST/) : se réfère à tout élément non physique, concept
ou élément temporel. Les lieux et emplacements géographiques et temporels
sont également généralement considérés comme étant de genre abstrait.
Bien que le temps en lui-même soit considéré comme étant du genre divin,
les événements et marqueurs de celui-ci sont considérés comme des
concepts créés dans lesprit et le mental des êtres.
3. Genre Liquide (/LIQ/) : se réfère, comme son nom lindique, à tout
élément liquide, et tout particulièrement à leau. Cependant, ce genre ne
couvre pas tous les fluides, les gaz étant par exemple de genre inanimé.
4. Genre Masculin (/M/) : se réfère à tout être humain ou humanoïde
dapparence masculine, de sexe masculin, ou à un groupe à prédominance
masculine.
5. Genre Féminin (/F/) : se réfère à tout être humain ou humanoïde
dapparence féminine, de sexe féminine, ou à un groupe à prédominance
féminine.
6. Genre Neutre (/N/) : se réfère à tout être humain ou humanoïde dont on ne
connaît pas le sexe, à un groupe nayant pas de prédominance préétablie,
ou bien si le genre ou le sexe nest tout simplement pas spécifié.
7. Genre Animal (/ANML/) : se réfère à tout être mortel animé nétant pas
humanoïde.
8. Genre Végétal (/PLNT/) : se réfère à tout être mortel non-animé nétant
pas humanoïde.
9. Genre Inanimé (/INAN/) : se réfère à tout élément physique non-vivant.
10. Genre Inconnu (/UKN/) : genre vide, naillant pour seul rôle de marquer un genre grammaticalement obligatoire sans que ce dernier ne soit spécifié.
10. Genre Inconnu (/UKN/) : genre vide, naillant pour seul rôle de marquer
un genre grammaticalement obligatoire sans que ce dernier ne soit
spécifié.
Le genre est inclus sémantiquement dans la large majorité des noms du Hjelp, y compris dans des déclinaisons courantes si cette déclinaison est nominalisée par la suite afin den faire un mot à part entière. Ainsi, <đ-m> est une racine signifiant <humain>, ou <être humain>, et son genre est neutre ; <đem>, désignant les langues humaines, est de genre abstrait.
Le genre est inclus sémantiquement dans la large majorité des noms du Hjelp,
y compris dans des déclinaisons courantes si cette déclinaison est
nominalisée par la suite afin den faire un mot à part entière. Ainsi, <đ-m>
est une racine signifiant <humain>, ou <être humain>, et son genre est
neutre ; <đem>, désignant les langues humaines, est de genre abstrait.
Il est cependant possible de forcer un genre différent selon les besoins du locuteur, pouvant également modifier la signification du mot. Ainsi, si lemplacement du genre et du nombre est libre, on peut y ajouter en affixe les éléments suivants pour changer le genre du mot :
Il est cependant possible de forcer un genre différent selon les besoins du
locuteur, pouvant également modifier la signification du mot. Ainsi, si
lemplacement du genre et du nombre est libre, on peut y ajouter en affixe
les éléments suivants pour changer le genre du mot :
| / | > | |
| | Genre | Affixe |
|---+----------+--------|
| | Sacré | av |
| | Abstrait | òf |
| | Liquide | ãv |
| | Masculin | et |
| | Féminin | ob |
| | Neutre | ød |
| | Animal | ìk |
| | Végétal | yng |
| | Inanimé | ug |
| | Inconnu | ik |
| / | < |
| Genre | Affixe |
|----------+--------|
| Sacré | av |
| Abstrait | òf |
| Liquide | ãv |
| Masculin | et |
| Féminin | ob |
| Neutre | ød |
| Animal | ìk |
| Végétal | yng |
| Inanimé | ug |
| Inconnu | ik |
Si lon souhaite changer le genre alors que lemplacement est déjà utilisé pour le nombre, alors il faudra utiliser un des éléments présentés lors de la présentation des nombres ci-dessous (§[[*Nombre]]). Le suffixe pour le genre inconnu nest utilisé que dans le cas où des éléments suivant le nombre et le genre sont utilisés et que ni le genre ni le nombre ne sont précisés.
Si lon souhaite changer le genre alors que lemplacement est déjà utilisé
pour le nombre, alors il faudra utiliser un des éléments présentés lors de
la présentation des nombres ci-dessous (§[[*Nombre]]). Le suffixe pour le genre
inconnu nest utilisé que dans le cas où des éléments suivant le nombre et
le genre sont utilisés et que ni le genre ni le nombre ne sont précisés.
Un changement volontaire de genre de la part dun locuteur peut réaliser des objectifs divers. Il est possible par exemple dappliquer un genre sacré à un mortel afin de dénoter un honorifique envers ce mortel, lutilisation dun genre humain dans le même contexte faisant alors lieu dhumilifique. À linverse, lutilisation dun genre animal ou inanimé envers un humain représente dans le premier cas une marque de supériorité de la part du locuteur utilisant le genre animal envers lhumain portant alors ce genre, voire une insulte lors de lutilisation du genre inanimé.
Un changement volontaire de genre de la part dun locuteur peut réaliser des
objectifs divers. Il est possible par exemple dappliquer un genre sacré à
un mortel afin de dénoter un honorifique envers ce mortel, lutilisation
dun genre humain dans le même contexte faisant alors lieu dhumilifique. À
linverse, lutilisation dun genre animal ou inanimé envers un humain
représente dans le premier cas une marque de supériorité de la part du
locuteur utilisant le genre animal envers lhumain portant alors ce genre,
voire une insulte lors de lutilisation du genre inanimé.
Le Hjelp dispose également de sur-genres qui disposent dune utilisé grammaticale, notamment pour les verbes et leurs accords, qui peuvent regrouper plusieurs genres comme montré ci-dessous :
1. Sur-genre Spirituel (/SPIR/) : rassemble le genre sacré, mental et liquide.
2. Sur-genre Humain (/HUM/) : rassemble le genre masculin, féminin et neutre.
3. Sur-genre Non-humain (/NHUM/) : rassemble le vivant non humain ou divin, donc le genre animal et végétal.
Le Hjelp dispose également de sur-genres qui disposent dune utilisé
grammaticale, notamment pour les verbes et leurs accords, qui peuvent
regrouper plusieurs genres comme montré ci-dessous :
1. Sur-genre Spirituel (/SPIR/) : rassemble le genre sacré, mental et
liquide.
2. Sur-genre Humain (/HUM/) : rassemble le genre masculin, féminin et
neutre.
3. Sur-genre Non-humain (/NHUM/) : rassemble le vivant non humain ou divin,
donc le genre animal et végétal.
4. Sur-genre Global (/GLOB/) : rassemble le genre inanimé et inconnu.
*** Nombre
Le Hjelp dispose de six nombres distincts qui se marquent dans leur emplacement dédié dans le mot. La seule information inclue sémantiquement dans la racine du nom concernant le nombre est son aspect dénombrable ou non, auquel cas ces divers nombres représenteront des quantités plus arbitraires que si le nombre est dénombrable.
1. Singulier (/S/) : désigne un élément unique dénombrable, ou bien une petite quantité indénombrable.
2. Singulatif non-uniforme (/SGV/) : désigne un ensemble déléments similaires mais non-identiques, comme par exemple des maisons dans une ville.
3. Singulatif uniforme (/SGVU/) : désigne un ensemble déléments identiques, comme peuvent lêtre des feuilles de papier de même taille et même couleur.
4. Duel (/DU/) : désigne deux éléments dénombrables, ou bien une quantité moyenne indénombrable.
5. Triel (/TRI/) : désigne trois éléments dénombrables, ou bien une quantité relativement importante indénombrable.
6. Pluriel (/PL/) : désigne quatre éléments ou plus dénombrables, ou bien une quantité très importante indénombrable.
Le Hjelp dispose de six nombres distincts qui se marquent dans leur
emplacement dédié dans le mot. La seule information inclue sémantiquement
dans la racine du nom concernant le nombre est son aspect dénombrable ou
non, auquel cas ces divers nombres représenteront des quantités plus
arbitraires que si le nombre est dénombrable.
1. Singulier (/S/) : désigne un élément unique dénombrable, ou bien une
petite quantité indénombrable.
2. Singulatif non-uniforme (/SGV/) : désigne un ensemble déléments
similaires mais non-identiques, comme par exemple des maisons dans une
ville.
3. Singulatif uniforme (/SGVU/) : désigne un ensemble déléments identiques,
comme peuvent lêtre des feuilles de papier de même taille et même
couleur.
4. Duel (/DU/) : désigne deux éléments dénombrables, ou bien une quantité
moyenne indénombrable.
5. Triel (/TRI/) : désigne trois éléments dénombrables, ou bien une quantité
relativement importante indénombrable.
6. Pluriel (/PL/) : désigne quatre éléments ou plus dénombrables, ou bien
une quantité très importante indénombrable.
La distinction entre des éléments identiques ou non relève souvent du subjectif ou de ce sur quoi le locuteur souhaite mettre laccent. Il en va de même pour les quantités ; celles mentionnés ne sont que larchétype de lutilisation de ces nombres, mais le locuteur peut adapter ces nombres basé sur sa perception de ce que représente « peu » ou « beaucoup » dun élément. On remarquera que les deux singulatifs nont pas déquivalent en terme de quantité pour lindénombrable ; en effet, ils seront utilisés à la place pour représenter la qualité de luniformité de lélément indénombrable. Ainsi, pour de la farine par exemple, si celle-ci est un mélange dautres farines, le singulatif non-uniforme sera utilisé. À linverse, une farine pure se verra attribuée le singulatif uniforme.
La distinction entre des éléments identiques ou non relève souvent du
subjectif ou de ce sur quoi le locuteur souhaite mettre laccent. Il en va
de même pour les quantités ; celles mentionnés ne sont que larchétype de
lutilisation de ces nombres, mais le locuteur peut adapter ces nombres basé
sur sa perception de ce que représente « peu » ou « beaucoup » dun élément.
On remarquera que les deux singulatifs nont pas déquivalent en terme de
quantité pour lindénombrable ; en effet, ils seront utilisés à la place
pour représenter la qualité de luniformité de lélément indénombrable.
Ainsi, pour de la farine par exemple, si celle-ci est un mélange dautres
farines, le singulatif non-uniforme sera utilisé. À linverse, une farine
pure se verra attribuée le singulatif uniforme.
Voici ci-dessous le tableau des nombres, genrés ou non.
| / | > | | | | | | |
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* Glossaire
Le Hjelp étant une langue évoluant en permanence, je ne peux donner de lexique fixe dans ce document, cependant un dictionnaire en ligne est actuellement en cours de développement qui contiendra tous les mots de la langue et les traduira vers le français et possiblement langlais avec les détails nécessaires à une bonne compréhension des termes, les subtilités quils induisent ainsi que leur étymologie sils en ont une. Ce dictionnaire sera disponible à ladresse [[https://dict.phundrak.fr/]]
Le Hjelp étant une langue évoluant en permanence, je ne peux donner de lexique
fixe dans ce document, cependant un dictionnaire en ligne est actuellement en
cours de développement qui contiendra tous les mots de la langue et les
traduira vers le français et possiblement langlais avec les détails
nécessaires à une bonne compréhension des termes, les subtilités quils
induisent ainsi que leur étymologie sils en ont une. Ce dictionnaire sera
disponible à ladresse [[https://dict.phundrak.com/]]
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* Annexes
** Annexe A : Abbréviations
# LocalWords: status Melexeq moment-là

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** Nature
- csutse (nn) :: ~/tSMts\e/~ volcan éteint
- Étymologie : /ecsuŕn/ + /re/
Pour la race des dragons, il sagit des montagnes les plus pures, bénies par leur dieu et faisant office de lieux de choix concernant leur habitat où ils peuvent trouver des grottes volcaniques. Ces dernières sont souvent utilisées comme des lieux de culte, et les plus puissants de la race des dragons y élisent même parfois domicile.
Pour la race des dragons, il sagit des montagnes les plus pures, bénies
par leur dieu et faisant office de lieux de choix concernant leur habitat
où ils peuvent trouver des grottes volcaniques. Ces dernières sont
souvent utilisées comme des lieux de culte, et les plus puissants de la
race des dragons y élisent même parfois domicile.
- nære (nn) :: ~/naRe/~ colline
- re (nn) :: ~/Re/~ montagne
- ërë (nn) :: ~/3R3/~ mont, sommet de montagne
- źìxe (nr) :: ~/j\IXe/~ volcan actif
- Étymologie : /źiň/ + /re/
Les volcans sont regardés par les dragons comme étant lorigine pure et divine des montagnes. Les volcans actifs sont des lieux de pèlerinage et de vénération pour la race des dragons, trace de lactivité de leur créateur, le dieu du feu.
Les volcans sont regardés par les dragons comme étant lorigine pure et
divine des montagnes. Les volcans actifs sont des lieux de pèlerinage et
de vénération pour la race des dragons, trace de lactivité de leur
créateur, le dieu du feu.
** Nombres
** Nourriture
** Outils

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@ -5,9 +5,11 @@
#+HTML_HEAD: <meta property="og:description" content="Grammaire détaillée de la langue draconienne du Łijökken" />
* Introduction
Le Łijökken est une langue draconienne, parlée principalement par les races draconiennes mineures.
Le Łijökken est une langue draconienne, parlée principalement par les races
draconiennes mineures.
Les dragons et autres reptiles nont pas de voyelles, doù labsence totale de voyelles arrondies et de consonnes labiales.
Les dragons et autres reptiles nont pas de voyelles, doù labsence totale de
voyelles arrondies et de consonnes labiales.
* Phonologie
** Voyelles
@ -34,6 +36,7 @@ Les dragons et autres reptiles nont pas de voyelles, doù labsence tota
** Consonnes
| <5> | <5> | <5> | <5> | <5> | <5> | <5> | <5> | <5> | <5> |
| / | | | | | | | | | |
| | dental | alveolar | postalveolar | retroflex | alveo-palatal | palatal | velar | uvular | glottal |
|---------------------+--------+----------+--------------+-----------+---------------+---------+-------+--------+---------|
@ -46,6 +49,7 @@ Les dragons et autres reptiles nont pas de voyelles, doù labsence tota
| lateral fricative | | K K\ | | | | | | | |
| lateral approximant | | l | | | | | | | |
| <5> | <5> | <5> | <5> | <5> | <5> | <5> | <5> | <5> | <5> |
| / | | | | | | | | | |
| | dental | alveolar | postalveolar | retroflex | alveo-palatal | palatal | velar | uvular | glottal |
|---------------------+--------+----------+--------------+-----------+---------------+---------+-------+--------+---------|

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@ -18,24 +18,33 @@ src_latex{\newpage}
* Location
- Adessive case ADE /iŗ-/ :: adjacent location
Example: near/at/by the house, /íŗmén/
- Antessive case ANTE /vwo-/ :: anterior location
Example: before the house, /vwómén/
- Apudessive case APUD /ne-/ :: location next to something
Example: next to the house, /némén/
- Inessive case /-ŕo-/ :: inside something
Example: inside the house, /méŕón/
- Intrative case ITRT /-fu-/ :: between something
Example: between the houses, /méfún/
- Locative case LOC /la-/ :: location (general case)
Example: at/on/in the house, /lámén/
- Pertingent case /ma-/ :: in contact with something
Example: touching the house, /mámén/
- Postessive case POSTE /-uß/ :: posterior location
Example: behind the house, /ménúß/
- Subessive case SUBE /nwo-/ :: under something
Example: under/below the house, /nwómén/
- Superessive case SUPE /ßta-/ :: on the surface
Example: on (top of) the house, /ßtámén/
src_latex{\newpage}
@ -43,14 +52,19 @@ src_latex{\newpage}
* Motion from
- Ablative case ABL /li-/ :: movement away from something
Example: away from the house, /límén/
- Delative case DEL /ßa-/ :: movement from the surface
Example: from (the top of) the house, /ßámén/
- *Egressive case EGRE :: marking the beginning of a movement or time
Example: beginning from the house
- Elative case ELA /-ykń/ :: out of something
Example: out of the house, /ménýkń/
- Initiative case INITI /-akļ/ :: starting point of an action
Example: beginning from the house, /ménákļ/
src_latex{\newpage}
@ -58,16 +72,22 @@ src_latex{\newpage}
* Motion to
- Allative case ALL /-li-/ ::
- *in Hungarian and in Finnish: movement to (the adjacency of). Example: to the house
- in Estonian and in Finnish: movement onto something. Example: onto the house, /mélín/
- *in Hungarian and in Finnish: movement to (the adjacency of). Example: to
the house
- in Estonian and in Finnish: movement onto something. Example: onto the
house, /mélín/
- Illative case ILL /-ën-/ :: movement into something
Example: into the house, /mênén/
- Lative case LAT /-la/ :: movement to something (general case)
Example: to/into the house, /ménlá/
- Sublative case SUBL /-iţ/ :: movement onto the surface or below something
Example: on(to) the house / under the house, /méníţ/
- Terminative case TERM /-aen/ :: marking the end of a movement or time
Example: as far as the house, /ménáén/
src_latex{\newpage}
@ -75,65 +95,107 @@ src_latex{\newpage}
* Motion via
- Perlative case PER /žu-/ :: movement through or along
Example: through/along the house, /žúmén/
- Prolative case PROL /še-/ :: movement using a surface or way (= prosecutive case, vialis case)
- Prolative case PROL /še-/ :: movement using a surface or way (= prosecutive
case, vialis case)
Example: by way of/through the house, /šémén/
src_latex{\newpage}
* Time
- Accusative case ACC /-źu/ :: indicating duration of time known as the *accusative of duration of time*
- Accusative case ACC /-źu/ :: indicating duration of time known as the
*accusative of duration of time*
Example: for many years, /łaižegźu/
- Essive case ESS /-oiþyd-/ :: used for specifying days and dates when something happens
- Essive case ESS /-oiþyd-/ :: used for specifying days and dates when
something happens
Example: on the first day of the week, /žóíþýdójorém/
- Limitative case LIMIT /-amp/ :: specifying a deadline
Example: by the first day of the week, /žójorémámp/
- Temporal case TEMP /-igni/ :: specifying a time
Example: at seven oclock, /ţuheol ţupńtwan ţéálnatigni/ (GEN-hour GEN-seven precise-TEMP, at the precise hour of seven)
Example: at seven oclock, /ţuheol ţupńtwan ţéálnatigni/ (GEN-hour
GEN-seven precise-TEMP, at the precise hour of seven)
src_latex{\newpage}
* Morphosyntactic alignment
- Absolutive case (1) ABS /-a/ :: patient, experiencer; subject of an intransitive verb and direct object of a transitive verb. *In the divine language, the absolutive case is only used for the subject of an intransitive verb.*
- Absolutive case (1) ABS /-a/ :: patient, experiencer; subject of an
intransitive verb and direct object of a transitive verb. *In the divine
language, the absolutive case is only used for the subject of an
intransitive verb.*
Example: he pushed the *door* and *it* opened, /kjaŗa/ (door)
- *Absolutive case (2) ABS :: patient, involuntary experiencer
Example: he pushed the *door* and *it* opened; *he* slipped
- *Absolutive case (3) ABS :: patient, experiencer; instrument
Example: he pushed the *door* with his *hand* and *it* opened
- *Accusative case (1) :: patient
Example: he pushed the *door* and it opened
- Accusative case (2) ACC /-vo/ :: direct object of a transitive verb
Example: I see *her*, /kjeŗvo/
- Agentive case AGE /te-/ :: agent, specifies or asks about /who/ or /what/; specific agent that is subset of a
general topic or subject. Equivalent to the -ga particle in Japanese
Example: it was *she* who committed the crime; as for him, his *head* hurts, /tekjeŗ/, /tegar/
- Agentive case AGE /te-/ :: agent, specifies or asks about /who/ or /what/;
specific agent that is subset of a general topic or subject. Equivalent
to the -ga particle in Japanese
Example: it was *she* who committed the crime; as for him, his *head*
hurts, /tekjeŗ/, /tegar/
- Ergative case ERG /-jo/ :: agent; subject of a transitive verb
Example: *he* pushed the door and it opened
- *Ergative-genitive case EGN :: agent, possession
Example: *he* pushed the door and it opened; *her* dog
- Instructive INSTRUCTIVE /-eň/ :: means, answers question /how?/
Example: by the means of the houses, /ménéň/
- Instrumental INS/INSTR /-dļ/ :: instrument, answers question /using which thing?/
- Instrumental INS/INSTR /-dļ/ :: instrument, answers question /using which
thing?/
Example: with the house, /méndļ/
- *Instrumental-comitative case :: instrument, in company of something
Example: with the house
- *Nominative case (1) :: agent, experiencer; subject of a transitive or intransitive verb
- *Nominative case (1) :: agent, experiencer; subject of a transitive or
intransitive verb
Example: *he* pushed the door and *it* opened
- *Nominative case (2) :: agent; voluntary experiencer
Example: *he* pushed the door and it opened; *she* paused
- Nominative case NOM (3) /pa-/ :: In the divine language, the person linked to the word; transforms a verbal group into a nominal group
Example: horseman, /panael/ (the man linked to horses, implied riding horses)
- Nominative case NOM (3) /pa-/ :: In the divine language, the person linked
to the word; transforms a verbal group into a nominal group
Example: horseman, /panael/ (the man linked to horses, implied riding
horses)
- *Objective case (1) OBJ :: direct or indirect object of verb
Example: I saw *her*; I gave *her* the book
- *Objective/Oblique (2) :: direct or indirect object of verb or object of preposition; a catch-all case for any situation except nominative or genitive
- *Objective/Oblique (2) :: direct or indirect object of verb or object of
preposition; a catch-all case for any situation except nominative or
genitive
Example: I saw *her*; I gave *her* the book; with *her*
- Oblique case OBL /-ŗeß/ :: all-round case; any situation except nominative or vocative. In the divine language, is used to quote the element
- Oblique case OBL /-ŗeß/ :: all-round case; any situation except nominative
or vocative. In the divine language, is used to quote the element
Example: concerning the house, /ménŗéß/
- Intransitive case INTR /-ai/ :: the subject of an intransitive verb or the logical complement of a transitive verb (= passive or patient case)
- Intransitive case INTR /-ai/ :: the subject of an intransitive verb or the
logical complement of a transitive verb (= passive or patient case)
Example: the *door* opened, /mělai/
- Pegative case PEG /ey-/ :: agent in a clause with a dative argument
Example: *he* gave the book to him, /eykjaŗ/
src_latex{\newpage}
@ -141,34 +203,49 @@ src_latex{\newpage}
* Relation
- Ablative case /łe-/ :: all-round indirect case
Example: concerning the house, /łémén/
- Aversive case EVIT /-ńþ-/ :: avoiding or fear
Example: avoiding the house, /mńþén/
- *Benefactive case BEN :: for, for the benefit of, intended for
Example: for the house
- Causal case CAUS /-oby/ :: because, because of
Example: because of the house, /ménóbý/
- *Causal-final case :: efficient or final cause
Example: for a house
- Comitative case COM /-ðei-/ :: in company of something
Example: with the house, /méðéín/
- Dative case DAT /-at-/ :: shows directon or recipient
Example: for/to the house, /mátén/
- Distributive case DISTR /xelje-/ :: distribution by piece
Example: per house, /xéljémén/
- Distributive-temporal case /-be/ :: how often something happens
Example: on Sundays, /ðúbémbé/
- Genitive case GEN /ţu-/ :: shows relationship, possesssion
Example: of the house; the houses, /ţúmén/
- *Ornative case :: endowment with something
Example: equipped with a house
- *Possessed case POSS :: possession by something
Example: the house is owned by someone
- Privative case /ei-/ :: lacking something (in general)
Example: without a houses, /éímén/
- Semplative case /-ŗwo/ :: similarity to something
Example: that tree is *like a house*, /ménŗwó/
- Sociative case /to-/ :: along with something, together with something
Example: with the house, /tómén/
src_latex{\newpage}
@ -176,8 +253,66 @@ src_latex{\newpage}
* Semantics
- Partitive case PTV/PART /-ili-/ :: used for amounts
Example: three (of the) houses, /mílíén/
- *Prepositional case PREP :: when certain prepositions precede the noun
- *Postpositional case POST :: when certain preposition follows the noun
Example: in/on/about the house
- Vocative case VOC /-wa/ :: used for addressing someone, with or without a
preposition
Example: Hey, father! O father! Father!, /pánámwá/
src_latex{\newpage}
* State
- Abessive case ABE/ABESS /e-/ :: the lack of something, a particular thing
Example: without the house, /émén/
- Adverbial case ADV /-ei/ :: being as something
Example: as a house, /ménéí/
- Comparative case COMP /-oit/ :: similarity with something
Example: similar to the house, compared to the house, /ménóít/
- Equative case /-ńt/ :: comparison with something
Example: like the house, /ménńt/
- Essive case /-oiþyd-/ :: temporary state of being, general use
(essive-formal or essive-modal undefined, or both)
Example: as the house, /móíþýdén/
- Essive-formal case /-ëd/ :: marking a condition as a quality (a kind of
shape)
Example: as a house, /ménêd/
- Essive-modal case /-uug/ :: marking a condition as a quality (a way of
being)
Example: as a house, /ménúúg/
- *Exessive case :: marking a transition from a condition
Example: from being a house (i.e., “it stops being a
house”)
- *Formal case :: marking a condition as a quality
Example: as a house
- Identical case /-etur/ :: showing that something is identical
Example: being identical to the house, /ménétúr/
- Orientative case ORI /fo-/ :: oriented towards something
Example: turned towards the house, /fómén/
- Revertive case /-ňo-/ :: backwards to something
Example: against the house, /méňón/
- Translative case TRANSL /-in/ :: change of a condition into another
Example: (turning) into a house, /ménín/
# LocalWords: ménákļ mélín ménýkń ßámén límén ßtámén nwómén ménúß mámén lámén méfún méŕón némén vwómén íŗmén ménŗéß mělai eykjaŗ panael méndļ ménéň tegar tekjeŗ kjeŗvo kjaŗa experiencer mênén ménlá méníţ ménáén žúmén šémén łailźu žóíþýdójorém ţuheol ţupńtwan ga ţéálnatigni žójorémámp émén ménéí ménóít ménńt móíþýdén ménêd úg ménú ménétúr fómén méňón ménín pánámwá én mílí łaižegźu
# LocalWords: éímén ménŗwó tómén
@ -190,40 +325,3 @@ Example: three (of the) houses, /mílíén/
# LocalWords: méðéín
# LocalWords: mńþén
- *Postpositional case POST :: when certain preposition follows the noun
Example: in/on/about the house
- Vocative case VOC /-wa/ :: used for addressing someone, with or without a preposition
Example: Hey, father! O father! Father!, /pánámwá/
src_latex{\newpage}
* State
- Abessive case ABE/ABESS /e-/ :: the lack of something, a particular thing
Example: without the house, /émén/
- Adverbial case ADV /-ei/ :: being as something
Example: as a house, /ménéí/
- Comparative case COMP /-oit/ :: similarity with something
Example: similar to the house, compared to the house, /ménóít/
- Equative case /-ńt/ :: comparison with something
Example: like the house, /ménńt/
- Essive case /-oiþyd-/ :: temporary state of being, general use (essive-formal or essive-modal undefined, or both)
Example: as the house, /móíþýdén/
- Essive-formal case /-ëd/ :: marking a condition as a quality (a kind of shape)
Example: as a house, /ménêd/
- Essive-modal case /-uug/ :: marking a condition as a quality (a way of being)
Example: as a house, /ménúúg/
- *Exessive case :: marking a transition from a condition
Example: from being a house (i.e., “it stops being a house”)
- *Formal case :: marking a condition as a quality
Example: as a house
- Identical case /-etur/ :: showing that something is identical
Example: being identical to the house, /ménétúr/
- Orientative case ORI /fo-/ :: oriented towards something
Example: turned towards the house, /fómén/
- Revertive case /-ňo-/ :: backwards to something
Example: against the house, /méňón/
- Translative case TRANSL /-in/ :: change of a condition into another
Example: (turning) into a house, /ménín/
# LocalWords: ménákļ mélín ménýkń ßámén límén ßtámén nwómén ménúß mámén lámén méfún méŕón némén vwómén íŗmén ménŗéß mělai eykjaŗ panael méndļ ménéň tegar tekjeŗ kjeŗvo kjaŗa experiencer mênén ménlá méníţ ménáén žúmén šémén łailźu žóíþýdójorém ţuheol ţupńtwan ga ţéálnatigni žójorémámp émén ménéí ménóít ménńt móíþýdén ménêd úg ménú ménétúr fómén méňón ménín pánámwá én mílí łaižegźu

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@ -1,36 +1,55 @@
#+include: ../headers/head-lvl1.org
#+TITLE: Cas grammaticaux du Hjalpi Vernaculaire
Le Hjalpi verniculaire (je my référerai plus tard comme «Hjalpi» uniquement) est une langue ergative (le sujet du verbe intransitif et du verbe transitif ne sont pas confondus) (comme le tibétain)
Le Hjalpi verniculaire (je my référerai plus tard comme «Hjalpi»
uniquement) est une langue ergative (le sujet du verbe intransitif et du verbe
transitif ne sont pas confondus) (comme le tibétain)
- Transitivité :: aptitude ou non à gérer un objet
Un verbe transitif ne s'utilise (en français) que quand l'objet est connu par le contexte ("Il mange").
Ne pas confondre emploi intransitif et verbe intransitif : un verbe intransitif n'accepte jamais de complément d'objet direct ou indirect. Il n'accepte que des compléments circonstanciels.
Un verbe transitif ne s'utilise (en français) que quand
l'objet est connu par le contexte ("Il mange").
Le COD (complément d'objet direct) est en syntaxe un type de complément d'objet du verbe d'action employé à la voix active. Il se construit sans préposition. Permet de répondre à la question "quoi ?" (il éclaire (quoi ?) la pièce).
Ne pas confondre emploi intransitif et verbe intransitif : un verbe intransitif
n'accepte jamais de complément d'objet direct ou indirect. Il n'accepte que des
compléments circonstanciels.
Le cas Syncrétique est une fusion en un seul élément de plusieurs traits grammaticaux.
Le COD (complément d'objet direct) est en syntaxe un type de complément d'objet
du verbe d'action employé à la voix active. Il se construit sans préposition.
Permet de répondre à la question "quoi ?" (il éclaire (quoi ?) la pièce).
Un exemple sera donné avec le terme /mén/, «livre» et /raëm/, «maison» (le bâtiment).
Le cas Syncrétique est une fusion en un seul élément de plusieurs traits
grammaticaux.
- Abessif (= Caritif) /e-/ :: Cas grammatical exprimant l'absence d'une chose. Correspond en Français à la
préposition « sans » Exemple\nbsp{}:
Un exemple sera donné avec le terme /mén/, «livre» et /raëm/, «maison» (le
bâtiment).
- Abessif (= Caritif) /e-/ :: Cas grammatical exprimant l'absence d'une chose.
Correspond en Français à la préposition « sans » Exemple\nbsp{}:
- "sans parler"
- "excepté" (= "sans prendre dans le nombre")
/émén/ : sans livre\\
/eraëm/ : sans maison
- Ablatif (depuis) /li-/ :: Cas grammatical exprimant le déplacement à partir d'un lieu ouvert. Exemple\nbsp{}: "Je viens /de Paris/"
- Ablatif (depuis) /li-/ :: Cas grammatical exprimant le déplacement à partir
d'un lieu ouvert. Exemple\nbsp{}: "Je viens /de Paris/"
/límén/ : depuis lextérieur du livre\\
/liraëm/ : depuis lextérieur de la maison
- Absolutif /-a/ :: Cas grammatical marquant le sujet de verbes intransitifs et l'objet des verbes transitifs. *En opposition au cas ergatif qui marque le sujet des verbes transitifs.* Dans le Hjalpi, il sagit juste du sujet du verbe intransitif. Exemple\nbsp{}:
- Absolutif /-a/ :: Cas grammatical marquant le sujet de verbes intransitifs et
l'objet des verbes transitifs. *En opposition au cas ergatif
qui marque le sujet des verbes transitifs.* Dans le Hjalpi,
il sagit juste du sujet du verbe intransitif.
Exemple\nbsp{}:
- "/Je/ suis tombé"
- "Jai bu /du lait/"
/méná/ : le livre (sujet du verbe intransitif)\\
/raëma/ : la maison (idem)
- Accusatif /-vo/ :: Cas grammatical exprimant le COD, l'actant qui subit l'action exercée par le sujet d'un verbe transitif direct actif. *Dans les langues ergatives, peut être assumé par le cas absolutif.* Exemple\nbsp{}:
Accusatif /-vo/ :: Cas grammatical exprimant le COD, l'actant qui subit
l'action exercée par le sujet d'un verbe transitif direct
actif. *Dans les langues ergatives, peut être assumé par le
cas absolutif.* Exemple\nbsp{}:
- "Elle a collé la photo /sur la porte/"
- "La photo est collée /sur la porte/" = datif
- "L'homme /dont/ je parle"
@ -38,132 +57,248 @@ Un exemple sera donné avec le terme /mén/, «livre» et /raëm/, «ma
/ménvó/ : le livre (objet)\\
/raëmvo/ : la maison (idem)
- Adessif /iŗ-/ :: Cas grammatical exprimant la position en un lieu ouvert ou à proximité immédiate de quelque chose. Exemple\nbsp{}: "/près du/ mur"
- Adessif /iŗ-/ :: Cas grammatical exprimant la position en un lieu ouvert ou à
proximité immédiate de quelque chose. Exemple\nbsp{}: "/près
du/ mur"
/íŗmén/ : près du livre\\
/iŗraëm/ : près de la maison (sous-entendu dehors)
- Allatif (vers) /-li-/ :: Cas grammatical exprimant le lieu non clos vers lequel se produit un mouvement. Complémentaire de l'ablatif en exprimant le mouvement en direction opposée, et l'adessif se situe entre les deux en exprimant la position en un lieu non clos sans mouvement. Exemple\nbsp{}: "je vais /à/ la plage"
- Allatif (vers) /-li-/ :: Cas grammatical exprimant le lieu non clos vers
lequel se produit un mouvement. Complémentaire de l'ablatif en exprimant le
mouvement en direction opposée, et l'adessif se situe entre les deux en
exprimant la position en un lieu non clos sans mouvement. Exemple\nbsp{}:
"je vais /à/ la plage"
/mélín/ : vers le livre (toujours à lextérieur)\\
/raëlin/ : vers la maison (sans aller à lintérieur)
- *Bénéfactif :: Trait grammatical exprimant le rôle sémantique dévolu à une entité bénéficiaire d'un procès, càd affectée de manière avantaguese pour elle par une action ou une situation. Il s'agit souvent de datif. En Finnois, est marqué par l'allatif. L'autobénéfactif est un sens possible de la voix moyenne en grec et sanskrit. Représenté en langue divine par le datif. Exemple\nbsp{}: "Un parent a dessiné un cheval /pour/ l'enfant".
- *Bénéfactif :: Trait grammatical exprimant le rôle sémantique dévolu à une
entité bénéficiaire d'un procès, càd affectée de manière
avantaguese pour elle par une action ou une situation. Il
s'agit souvent de datif. En Finnois, est marqué par l'allatif.
L'autobénéfactif est un sens possible de la voix moyenne en
grec et sanskrit. Représenté en langue divine par le datif.
Exemple\nbsp{}: "Un parent a dessiné un cheval /pour/
l'enfant".
- Causal /-oby/ :: Cas grammatical marquant la raison ou le motif de l'action
exprimée par le verbe principal (utilisation du "kara" en
Japonais)
- Causal /-oby/ :: Cas grammatical marquant la raison ou le motif de l'action exprimée par le verbe principal (utilisation du "kara" en Japonais)
/ménóbý/ : du fait du livre, à cause/grâce au livre\\
/raënoby/ : du fait de la maison, à cause/grâce à la maison
- Comitatif /-ðei-/ :: Cas grammatical exprimant l'accompagnement. Équivalent français : la proposition "avec". Exemple : "Il est venu /avec/ ses amis"
- Comitatif /-ðei-/ :: Cas grammatical exprimant l'accompagnement. Équivalent
français : la proposition "avec". Exemple : "Il est venu /avec/ ses amis"
/méðéín/ : avec le livre\\
/raëðein/ : avec la maison
- Datif /-at-/ :: Cas grammatical exprimant l'objet indirect ou second, càd l'actant dit bénéficiaire (à ne pas confondre avec le bénéfactif que le datif représente souvent). Peut marquer dans beaucoup de langues la possession. Exemple\nbsp{}:
- Datif /-at-/ :: Cas grammatical exprimant l'objet indirect ou second, càd
l'actant dit bénéficiaire (à ne pas confondre avec le
bénéfactif que le datif représente souvent). Peut marquer dans
beaucoup de langues la possession. Exemple\nbsp{}:
- "J'ai cassé /le vase/"
- /J/'ai un livre (Tibétain: "nga la dpe-cha yod", "nga")
/mátén/ : pour le livre\\
/rataën/ : pour la maison
- Délatif /ßa-/ :: Cas locatif séparatif externe qui exprime le point de départ d'un lieu géographique et qui plus précisément peut exprimer la surface d'un support depuis laquelle un déplacement s'effectue. Exemple\nbsp{}: "Je suis tombé /du toit/.
- Délatif /ßa-/ :: Cas locatif séparatif externe qui exprime le point de départ
d'un lieu géographique et qui plus précisément peut exprimer
la surface d'un support depuis laquelle un déplacement
s'effectue. Exemple\nbsp{}: "Je suis tombé /du toit/.
/ßámén/ : depuis le livre (sous entendu depuis sa couverture)\\
/ßaraën/ : depuis la maison (sous entendu du toit)
- *Direct :: Cas grammatical comprenant la forme de citation des mots (ou lemme). Fonctionne par opposition au cas oblique. Applications :
- Premier sens: désigne le nominatif comme forme de citation, en opposition aux autres cas dits obliques
- Par spécialisation, peut désigner dans une déclinaison à deux cas celui qui s'emploie comme forme de citation, l'autre étant oblique
- Réemployé pour désigner un cas syncrétique couvrant à la fois les fonctions syntaxiques de sujet et d'objet, dans un système comportant par ailleurs un ou plusieurs autres cas obliques.
- *Direct :: Cas grammatical comprenant la forme de citation des mots (ou
lemme). Fonctionne par opposition au cas oblique. Applications :
- Premier sens: désigne le nominatif comme forme de citation, en opposition
aux autres cas dits obliques
- Par spécialisation, peut désigner dans une déclinaison à deux cas celui qui
s'emploie comme forme de citation, l'autre étant oblique
- Réemployé pour désigner un cas syncrétique couvrant à la fois les fonctions
syntaxiques de sujet et d'objet, dans un système comportant par ailleurs un
ou plusieurs autres cas obliques.
- Directif /-lë/ :: Cas grammatical indiquant un changement de lieu.
Exemple\nbsp{}: "Je vais /dans la pièce/."
- Directif /-lë/ :: Cas grammatical indiquant un changement de lieu. Exemple\nbsp{}: "Je vais /dans la pièce/."
/lêmén/ : vers le livre (sous entendu le livre étant dans un autre lieu)\\
/lëraën/ : vers la maison (sous entendu dans la maison depuis un autre lieu)
- Distributif /xelje-/ :: Cas grammatical indiquant une distribution égale. Exemple\nbsp{}: "cinq médecins /par commune/"
- Distributif /xelje-/ :: Cas grammatical indiquant une distribution égale.
Exemple\nbsp{}: "cinq médecins /par commune/"
/xéljémén/ : pour chaque livre\\
/xeljeraën/ : pour chaque maison
- Élatif /-ły/ :: Cas grammatical exprimant le lieu de l'intérieur duquel provient le mouvement. Ex: "En sortant /de la maison/"
- Élatif /-ły/ :: Cas grammatical exprimant le lieu de l'intérieur duquel
provient le mouvement. Ex: "En sortant /de la maison/"
/ménłý/ : depuis lintérieur du livre ou de son contenu\\
/raënły/ : depuis lintérieur de la maison
- Équatif = Comparatif /-ńt/ :: Cas grammatical marquant la comparaison, l'assimilation ou l'identité. Ex :
- Équatif = Comparatif /-ńt/ :: Cas grammatical marquant la comparaison,
l'assimilation ou l'identité. Ex :
- /comme/ une flèche
- feindre ne rien voir (rien voyant /comme/ soi-même)
- il mange /comme/ un cochon
/ménńt/ : comme un livre\\
/raënńt/ : comme une maison
- Ergatif /-jo/ :: Cas grammatical marquant le sujet des verbes transitifs, en opposition à l'absolutif. Exemple\nbsp{}: /J/'ai bu du lait.
- Ergatif /-jo/ :: Cas grammatical marquant le sujet des verbes transitifs, en
opposition à l'absolutif. Exemple\nbsp{}: /J/'ai bu du lait.
/ménjó/ : livre (sujet dun verbe transitif)\\
/raënjo/ : maison (sujet dun verbe transitif)
- Essif /-oiþyd-/ :: Cas grammatical exprimant un état ou une qualité. Peut exprimer le temps et
le locatif. Exemple\nbsp{}:
- Essif /-oiþyd-/ :: Cas grammatical exprimant un état ou une qualité. Peut
exprimer le temps et le locatif. Exemple\nbsp{}:
- "en tant qu'enfant" ("enfant"+essif)
- "au Lundi" ("lundi"+essif)
- "à la maison" ("maison"+essif)
/móíþýdén/ : « /bookness/ » en anglais\\
/roiþydaën/ : « /houseness/ » en anglais
- Génitif /ţu-/ :: Cas grammatical utilisé pour marquer un complément de nom. Exprime également la possession dans de nombreuses langues. Équivalent de l'apostrohpe en Anglais (car souvent appelé avec le possessif). Exemple\nbsp{}:
- Génitif /ţu-/ :: Cas grammatical utilisé pour marquer un complément de nom.
Exprime également la possession dans de nombreuses langues.
Équivalent de l'apostrohpe en Anglais (car souvent appelé
avec le possessif). Exemple\nbsp{}:
- "La maison /de Marie/"
- "La jambe /de Marie/"
/ţúmén/ : ... du livre (/books/ en anglais)\\
/ţuraën/ : ... de la maison (/houses/ en anglais)
- Illatif /-ën-/ :: Cas grammatical exprimant le lieu vers l'intérieur duquel se produit un déplacement. Ex : "vers l'intérieur de la maison"
- Illatif /-ën-/ :: Cas grammatical exprimant le lieu vers l'intérieur duquel se
produit un déplacement. Ex : "vers l'intérieur de la maison"
/mênén/ : vers lintérieur du livre, vers son contenu\\
/rënaën/ : vers lintérieur de la maison
- Inessif /-ŕo-/ :: Cas grammatical indiquant le lieu dans lequel se déroule le procès exprimé par le verbe. Correspond à la préposition française "dans". Exemple\nbsp{}: "/dans/ la maison"
- Inessif /-ŕo-/ :: Cas grammatical indiquant le lieu dans lequel se déroule le
procès exprimé par le verbe. Correspond à la préposition
française "dans". Exemple\nbsp{}: "/dans/ la maison"
/méŕón/ : dans le livre, dans son contenu\\
/raëŕon/ : dans la maison
- *Instructif :: Cas gramatical utilisé pour marquer la manière dont s'accomplis le procès exprimé par le verbe. Exprimé dans le Hjalpi par linstrumental. Exemple\nbsp{}: "Je suis venu /à pied/" (au moyen de)
- *Instructif :: Cas gramatical utilisé pour marquer la manière dont s'accomplis
le procès exprimé par le verbe. Exprimé dans le Hjalpi par
linstrumental. Exemple\nbsp{}: "Je suis venu /à pied/" (au
moyen de)
- Instrumental /-dļ/ :: Cas grammatical exprimant principalement l'instrument
(actant dit instrument), le moyen par lequel s'accomplit l'action.
Correspond à la préposition française "avec". Peut s'utiliser avec "à
l'aide de", "au moyen de". Exemple\nbsp{} : "Il peint /avec/ un pinceau".
- Instrumental /-dļ/ :: Cas grammatical exprimant principalement l'instrument (actant dit instrument), le moyen par lequel s'accomplit l'action. Correspond à la préposition française "avec". Peut s'utiliser avec "à l'aide de", "au moyen de". Exemple\nbsp{} : "Il peint /avec/ un pinceau".
/méndļ/ : au moyen dun livre, grâce à un livre
/raëndļ/ : au moyen de la maison
- Latif /-og/ :: Cas grammatical indiquant un déplacement en direction d'un endroit déterminé, avec une idée de limitation du mouvement. Correspond aux préposition françaises "jusqu'à", "à", "aussi loin que".
- Latif /-og/ :: Cas grammatical indiquant un déplacement en direction d'un
endroit déterminé, avec une idée de limitation du mouvement.
Correspond aux préposition françaises "jusqu'à", "à", "aussi
loin que".
/ménóg/ : jusquau livre
/raënog/ : jusquà la maison
- Locatif /la-/ :: Cas grammatical exprimant la localisation dans l'espace (sans mouvement), le lieu où se déroule l'action par le verbe. Peut se subdiviser en plusieurs cas spécifiques, selon que le lieu soit fermé (inessif) ou ouvert (adessif, superessif). Exemple\nbsp{}: "J'habite à Paris"
- Locatif /la-/ :: Cas grammatical exprimant la localisation dans l'espace (sans
mouvement), le lieu où se déroule l'action par le verbe. Peut
se subdiviser en plusieurs cas spécifiques, selon que le lieu
soit fermé (inessif) ou ouvert (adessif, superessif).
Exemple\nbsp{}: "J'habite à Paris"
/láraën/ à la maison
- *Nominatif :: Cas grammatical exprimant la fonction syntaxique de sujet d'un verbe transitif ou intransitif, càd l'actant dit acteur, ou sujet patient. Utilisé pour indiquer le sujet d'une phrase, soit pour indiquer un attribut d'un sujet au nominatif ("il est un homme", "il devient un homme", "il semble être un homme"). En revanche, l'interjection et l'exclamation sont rendues par le vocatif. Dans les langues ergatives, on tend à plutôt utiliser l'ergatif et l'absolutif. Non utilisé en langue divine. Exemple\nbsp{}: "L'/homme/ lit une /lettre/" ("homme" nominatif, "lettre" accusatif)
- *Nominatif :: Cas grammatical exprimant la fonction syntaxique de sujet d'un
verbe transitif ou intransitif, càd l'actant dit acteur, ou
sujet patient. Utilisé pour indiquer le sujet d'une phrase, soit
pour indiquer un attribut d'un sujet au nominatif ("il est un
homme", "il devient un homme", "il semble être un homme"). En
revanche, l'interjection et l'exclamation sont rendues par le
vocatif. Dans les langues ergatives, on tend à plutôt utiliser
l'ergatif et l'absolutif. Non utilisé en langue divine.
Exemple\nbsp{}: "L'/homme/ lit une /lettre/" ("homme" nominatif,
"lettre" accusatif)
- Oblique /-ŗeß/ :: Tout type de cas grammatical autre que celui servant de
forme de citation (ou de forme canonique). Fonctionne en
opposition avec la notion de cas direct. Dans le Hjalpi,
placé après un élément autre quun verbe, cela équivaut à le
placer entre guillemets pour citer tel quel lélément. Après
un verbe, toute la phrase construite autour de ce verbe
devient alors une citation. Loblique peut également être
utiliser pour mettre en valeur lélément décliné : « il
sagit de /la Tour/ »
- Oblique /-ŗeß/ :: Tout type de cas grammatical autre que celui servant de forme de citation (ou de forme canonique). Fonctionne en opposition avec la notion de cas direct. Dans le Hjalpi, placé après un élément autre quun verbe, cela équivaut à le placer entre guillemets pour citer tel quel lélément. Après un verbe, toute la phrase construite autour de ce verbe devient alors une citation. Loblique peut également être utiliser pour mettre en valeur lélément décliné : « il sagit de /la Tour/ »
/ménŗéß/ le « livre »\\
/raënŗeß/ la « maison »
- Partitif /-ili-/ :: Cas grammatical marquant la partie d'un tout. Considéré comme un nombre et non comme un cas dans certaines langues. Exemple\nbsp{}: "Il mange /de la/ purée"
- Partitif /-ili-/ :: Cas grammatical marquant la partie d'un tout. Considéré
comme un nombre et non comme un cas dans certaines langues. Exemple\nbsp{}:
"Il mange /de la/ purée"
/mílíén/ : une partie du livre\\
/riliaën/ : une partie de la maison
- Perlatif /žu-/ :: Cas grammatical exprimant le lieu par lequel, auprès duquel, le long duquel on passe. Exemple\nbsp{}: "Je marche le long du fleuve"
/žúmén/ : près du lieu où se trouve le livre (la notion de lieu est implicice à la déclinaison, décliner un objet implicite le lieu lié à cet objet)\\
- Perlatif /žu-/ :: Cas grammatical exprimant le lieu par lequel, auprès duquel,
le long duquel on passe. Exemple\nbsp{}: "Je marche le long
du fleuve"
/žúmén/ : près du lieu où se trouve le livre (la notion de
lieu est implicice à la déclinaison, décliner un objet
implicite le lieu lié à cet objet)\\
/žuraën/ : près / le long de la maison
- *Possessif :: Cas grammatical marquant une relation de possession. Souvent noté par le génitif dans les langues disposant de déclinaisons. Le datif prend également un sens possessif dans d'autres langues également, ainsi que l'adessif. En Anglais, le possessif est marqué par le "'s", et par le "no" en Japonais.
- *Possessif :: Cas grammatical marquant une relation de possession. Souvent
noté par le génitif dans les langues disposant de déclinaisons.
Le datif prend également un sens possessif dans d'autres langues
également, ainsi que l'adessif. En Anglais, le possessif est
marqué par le "'s", et par le "no" en Japonais.
- Prolatif -uþel- :: Cas grammatical expriment le lieu ou le milieu à travers lequel se déroule un mouvement, ou encore le vecteur (support, médium) d'un déplacement ou d'un transfert d'information.
/múþélén/ : (se déplacer) dans un livre (recherche dinformation, lire le liver), via le livre (peut se référer à son contenu, une histoire ou des informations transmises au moyen dun livre)\\
- Prolatif -uþel- :: Cas grammatical expriment le lieu ou le milieu à travers
lequel se déroule un mouvement, ou encore le vecteur (support, médium) d'un
déplacement ou d'un transfert d'information.
/múþélén/ : (se déplacer) dans un livre (recherche dinformation, lire le
liver), via le livre (peut se référer à son contenu, une histoire ou des
informations transmises au moyen dun livre)\\
/ruþelaën/ : (quelquun sest déplacé) dans la maison
- *Superlatif :: Cas locatif directif externe. Il exprime le lieu sur lequel on va (en général équivalent à l'allatif finnois). Est utilisé en Finnois pour créer des adverbes de lieu dynamique externe. Exprimé en langue divine via lallatif. Utilisation de lallatif en langue divine.
- *Superlatif :: Cas locatif directif externe. Il exprime le lieu sur lequel on
va (en général équivalent à l'allatif finnois). Est utilisé en
Finnois pour créer des adverbes de lieu dynamique externe.
Exprimé en langue divine via lallatif. Utilisation de
lallatif en langue divine.
- Superessif /oi-/ :: Cas locatif statique externe. Exprime un lieu sur lequel
on est (en général équivalent à un adessif finnois). Est utilisé en Finnois
pour créer des adverbes de lieu statique externe.
- Superessif /oi-/ :: Cas locatif statique externe. Exprime un lieu sur lequel on est (en général équivalent à un adessif finnois). Est utilisé en Finnois pour créer des adverbes de lieu statique externe.
/óímén/ : vers le livre (sur sa surface plane, sa couverture)\\
/oiraën/ : vers la maison (son toit, son mur)
- Terminatif /-eg/ :: Cas grammatical exprimant la limite spatiale ou temporelle, le point ultime d'un déplacement ou d'une période de temps. Correspond à la préposition française "jusqu'à". Nest utilisé que pour la notion de temps en langue divine. Exemple\nbsp{}:
- Terminatif /-eg/ :: Cas grammatical exprimant la limite spatiale ou
temporelle, le point ultime d'un déplacement ou d'une période de temps.
Correspond à la préposition française "jusqu'à". Nest utilisé que pour la
notion de temps en langue divine. Exemple\nbsp{}:
- "jusqu'à la maison"
- "jusqu'au soir"
/jánég/ : jusquau soir (/ján/ : soir)
- Translatif /-in/ :: Cas grammatical exprimant le RÉSULTAT d'un processus de transformation. En Finnois, s'utilise beaucoup avec le verbe "devenir". Exemple\nbsp{}: "Je suis tombé malade" (je suis devenu malade)
- Translatif /-in/ :: Cas grammatical exprimant le RÉSULTAT d'un processus de
transformation. En Finnois, s'utilise beaucoup avec le verbe "devenir".
Exemple\nbsp{}: "Je suis tombé malade" (je suis devenu malade)
/ménín/ : transformation en un livre\\
/raënin/ : transformation en une maison (construction de la maison,...)
- Vocatif /-wa/ :: Cas grammatical exprimant l'interpellation directe d'une personne (ou d'une chose) au moyen d'un appellatif (nom propre ou terme d'adresse). Dans le Hjalpi, peut également marquer lexclamation.
- Vocatif /-wa/ :: Cas grammatical exprimant l'interpellation directe d'une
personne (ou d'une chose) au moyen d'un appellatif (nom
propre ou terme d'adresse). Dans le Hjalpi, peut également
marquer lexclamation.
/ménwá/ : le livre!\\
/raënwa/ : la maison!

View File

@ -17,7 +17,8 @@
- ðap (n.) :: addition
- ðën (n.) :: ceci, cela, (anglais)it, objet général
- ðúr (adj.) :: argent (couleur)
- ðúbém (n.) :: septième jour de la semaine / jour dargent. Éthymologie : ðúr + bém
- ðúbém (n.) :: septième jour de la semaine / jour dargent. Éthymologie :
ðúr + bém
* E
* É
* Ë

View File

@ -3,82 +3,214 @@
* Introduction
Le Hjalpi est une langue construite créée comme langue faisant partie de lunivers de mon roman, parlée (comme son nom lindique) par les divins, mais également apprise par les mages et toute personne pouvant manipuler la magie. Cette langue na pas pour aspiration à être simple, facile à prononcer ou à apprendre —au contraire, elle est parlée par les divins, êtres supérieurs maîtrisant des concepts impossibles à ne serait-ce queffleurer du bout des doigts pour les humains qui ne peuvent quespérer comprendre des phrases simples et ne parler que quelques bribes de cette langue après des années détude.
Le Hjalpi est une langue construite créée comme langue faisant partie de
lunivers de mon roman, parlée (comme son nom lindique) par les divins, mais
également apprise par les mages et toute personne pouvant manipuler la magie.
Cette langue na pas pour aspiration à être simple, facile à prononcer ou à
apprendre —au contraire, elle est parlée par les divins, êtres supérieurs
maîtrisant des concepts impossibles à ne serait-ce queffleurer du bout des
doigts pour les humains qui ne peuvent quespérer comprendre des phrases
simples et ne parler que quelques bribes de cette langue après des années
détude.
Bien évidemment, cette langue a été créée par un humain —moi-même— et non par de réels divins, ce qui fait quil est tout à fait possible (mais peut-être compliqué) dapprendre cette langue qui ne remplace que figurativement la langue de mon roman qui, bien quelle soit ressemblante, présente elle une complexité bien au delà de ce quun humain peut conceptualiser. Je souhaitais tout de même disposer dune langue réelle et utilisable pour mon roman, afin du rendre plus crédible, plus réaliste lors des passages faisant mention ou usage de la langue. Cette langue sera par ailleurs sans doutes régulièrement mise à jour, même après publication de mes écrits ; le cas échéant, je tenterai de tenir également à jour une ou plusieurs pages web contenant des erratum pour le contenu publié si jamais la langue ou des phrases venaient à changer.
Bien évidemment, cette langue a été créée par un humain —moi-même— et non par
de réels divins, ce qui fait quil est tout à fait possible (mais peut-être
compliqué) dapprendre cette langue qui ne remplace que figurativement la
langue de mon roman qui, bien quelle soit ressemblante, présente elle une
complexité bien au delà de ce quun humain peut conceptualiser. Je souhaitais
tout de même disposer dune langue réelle et utilisable pour mon roman, afin
du rendre plus crédible, plus réaliste lors des passages faisant mention ou
usage de la langue. Cette langue sera par ailleurs sans doutes régulièrement
mise à jour, même après publication de mes écrits ; le cas échéant, je
tenterai de tenir également à jour une ou plusieurs pages web contenant des
erratum pour le contenu publié si jamais la langue ou des phrases venaient à
changer.
On peut trouver dans le Hjalpi (plus tard abrégée en LD) de nombreuses racines grammaticales dans notre monde réel, comme par exemple le Tibétain —doù vient lordre Sujet-Objet-Verbe de la LD—, mais également dautres langues tels que lAllemand, le Hongrois et les langues Scandinaves pour ce qui est de lagglutination, et également du Français et de lAnglais. Cependant, jessaie pour le vocabulaire dêtre aussi original que possible, aussi détaché de toute langue existante que possible, de façon à ce quaucune parenté avec une quelconque langue naturelle ne puisse être faite simplement via le vocabulaire de ma langue.
On peut trouver dans le Hjalpi (plus tard abrégée en LD) de nombreuses
racines grammaticales dans notre monde réel, comme par exemple le Tibétain
—doù vient lordre Sujet-Objet-Verbe de la LD—, mais également dautres
langues tels que lAllemand, le Hongrois et les langues Scandinaves pour ce
qui est de lagglutination, et également du Français et de lAnglais.
Cependant, jessaie pour le vocabulaire dêtre aussi original que possible,
aussi détaché de toute langue existante que possible, de façon à ce quaucune
parenté avec une quelconque langue naturelle ne puisse être faite simplement
via le vocabulaire de ma langue.
* Phonologie
La LD dispose de quarante-neuf phonèmes simples, dont trente et une consonnes et dix-huit voyelles, chacune représentées par un graphème unique lors de la translittération de la langue. Dans cet ouvrage, lutilisation de la translittération sera préférée à lutilisation de la phonétique, et lorsque cette dernière sera utilisée, je préférerai lutilisation du X-SAMPA à lutilisation de lAPI. Vous pouvez trouver plus de détails sur le X-SAMPA à ladresse suivante : [[https://en.wikipedia.org/wiki/X-SAMPA][en.wikipedia.org/wiki/X-SAMPA]]
La LD dispose de quarante-neuf phonèmes simples, dont trente et une consonnes
et dix-huit voyelles, chacune représentées par un graphème unique lors de la
translittération de la langue. Dans cet ouvrage, lutilisation de la
translittération sera préférée à lutilisation de la phonétique, et lorsque
cette dernière sera utilisée, je préférerai lutilisation du X-SAMPA à
lutilisation de lAPI. Vous pouvez trouver plus de détails sur le X-SAMPA à
ladresse suivante : [[https://en.wikipedia.org/wiki/X-SAMPA][en.wikipedia.org/wiki/X-SAMPA]]
** Consonnes
Comme dit ci-dessus, la LD dispose de trente et une consonnes. Vous pouvez trouver le tableau complet des consonnes en Annexe A. Voici cependant une explication détaillée de la prononciation des consonnes de la LD :
Comme dit ci-dessus, la LD dispose de trente et une consonnes. Vous pouvez
trouver le tableau complet des consonnes en Annexe A. Voici cependant une
explication détaillée de la prononciation des consonnes de la LD :
- =[j]= (j) :: cette consonne est prononcée comme un « y » en Français, ou comme le « ille » dans « paille »
- =[w]= (w) :: cette consonne est prononcée comme un « w » standard en Français.
- =[r]= (r) :: il sagit ici du « r » roulé Espagnol ou Italien. Il peut être roulé plusieurs fois, mais il a plutôt tendance à rester bref.
- =[K]= (ł) :: il sagit ici dun =[l]= dévoisé (dans lequel on ne fait pas vibrer nos cordes vocales) auquel une expiration est ajoutée, tel que le « lh » tibétain.
- =[l]= (l) :: il sagit du « l » standard en Français. Le « l » se rallonge et tend à se rapprocher de la voyelle =[l0]= lorsquelle se situe seule entre deux voyelles et tend à former un triphone (voire plus) avec lesdites voyelles. Exemple: ~ála~ aura tendance à se prononcer =[Al0a]= plutôt que =[A:la]=.
- =[j]= (j) :: cette consonne est prononcée comme un « y » en Français, ou
comme le « ille » dans « paille »
- =[w]= (w) :: cette consonne est prononcée comme un « w » standard en
Français.
- =[r]= (r) :: il sagit ici du « r » roulé Espagnol ou Italien. Il peut être
roulé plusieurs fois, mais il a plutôt tendance à rester bref.
- =[K]= (ł) :: il sagit ici dun =[l]= dévoisé (dans lequel on ne fait pas
vibrer nos cordes vocales) auquel une expiration est ajoutée,
tel que le « lh » tibétain.
- =[l]= (l) :: il sagit du « l » standard en Français. Le « l » se rallonge
et tend à se rapprocher de la voyelle =[l0]= lorsquelle se
situe seule entre deux voyelles et tend à former un triphone
(voire plus) avec lesdites voyelles. Exemple: ~ála~ aura
tendance à se prononcer =[Al0a]= plutôt que =[A:la]=.
- =[m]= (m) :: il sagit du « m » standard en Français.
- =[n]= (n) :: il sagit du « n » standard en Français. Le « n » se rallonge et tend à se rapprocher de la voyelle =[n0]= lorsquelle se situe seule entre deux voyelles et tend à former un triphone (voire plus) avec lesdites voyelles. Exemple: ~ýnê~ aura tendance à se prononcer =[Yn09:]= plutôt que =[Y:n9:]=.
- =[N]= (ň) :: il sagit du « n » nasalisé, tel que le « ng » en Anglais comme dans « parking ».
- =[n]= (n) :: il sagit du « n » standard en Français. Le « n » se rallonge
et tend à se rapprocher de la voyelle =[n0]= lorsquelle se
situe seule entre deux voyelles et tend à former un triphone
(voire plus) avec lesdites voyelles. Exemple: ~ýnê~ aura
tendance à se prononcer =[Yn09:]= plutôt que =[Y:n9:]=.
- =[N]= (ň) :: il sagit du « n » nasalisé, tel que le « ng » en Anglais
comme dans « parking ».
- =[v]= (v) :: il sagit du « v » standard en Français.
- =[D]= (ð) :: il sagit du « th » voisé (où on utilise nos cordes vocales) en Anglais tel que dans « this ».
- =[D]= (ð) :: il sagit du « th » voisé (où on utilise nos cordes vocales)
en Anglais tel que dans « this ».
- =[z]= (z) :: il sagit du « z » standard en Français.
- =[Z]= (ž) :: il sagit du « j » standard en Français.
- =[f]= (f) :: il sagit du « f » standard en Français.
- =[T]= (þ) :: il sagit du « th » sourd (où lon nutilise pas nos cordes vocales) en Anglais tel que dans « think ».
- =[s]= (s) :: il sagit du « s » standard en Français, toujours prononcé comme un « s » et jamais comme un « z ». Cependant, sa prononciation peut se rapprocher du =[s\]= dans sa prononciation plutôt que du =[s]= pur. Ce défaut de prononciation est plutôt présent dans les niveaux de politesse élevés, et disparaît lors des niveaux de politesse standard et plus bas.
- =[S]= (ß) :: il sagit du son « ch » standard en Français, tel que dans « chat ».
- =[x]= (x) :: il sagit du même son « j » quen Espagnol, un « r » sourd et guttural.
- =[T]= (þ) :: il sagit du « th » sourd (où lon nutilise pas nos cordes
vocales) en Anglais tel que dans « think ».
- =[s]= (s) :: il sagit du « s » standard en Français, toujours prononcé
comme un « s » et jamais comme un « z ». Cependant, sa
prononciation peut se rapprocher du =[s\]= dans sa
prononciation plutôt que du =[s]= pur. Ce défaut de
prononciation est plutôt présent dans les niveaux de politesse
élevés, et disparaît lors des niveaux de politesse standard et
plus bas.
- =[S]= (ß) :: il sagit du son « ch » standard en Français, tel que dans
« chat ».
- =[x]= (x) :: il sagit du même son « j » quen Espagnol, un « r » sourd et
guttural.
- =[R]= (ŗ) :: il sagit du « r » Français.
- =[h]= (h) :: il sagit du son « h » tel quon peut le retrouver en Anglais comme dans « house ». Lorsquil se trouve cependant seul entre deux voyelles, il a tendance dêtre prononcé =[h\]= dans le registre courant et familier, mais reste un =[h]= pur dans les registres plus soutenus.
- =[h]= (h) :: il sagit du son « h » tel quon peut le retrouver en Anglais
comme dans « house ». Lorsquil se trouve cependant seul entre
deux voyelles, il a tendance dêtre prononcé =[h\]= dans le
registre courant et familier, mais reste un =[h]= pur dans les
registres plus soutenus.
Le reste des lettres /b/, /d/, /g/, /p/, /t/ et /k/ ont également la même sonorité que leur sonorité de base en Français, sans être modifiés par une voyelle (comme le /g/ peut lêtre près dun /i/ en Français). Aucune consonne nest prononcée avec aspiration, hormis pour le =[K]= et le =[h]=, à moins que la consonne ne soit explicitement suivie par un =[h]=.
Le reste des lettres /b/, /d/, /g/, /p/, /t/ et /k/ ont également la même
sonorité que leur sonorité de base en Français, sans être modifiés par une
voyelle (comme le /g/ peut lêtre près dun /i/ en Français). Aucune consonne
nest prononcée avec aspiration, hormis pour le =[K]= et le =[h]=, à moins
que la consonne ne soit explicitement suivie par un =[h]=.
** Voyelles
- =[a:]= (a) :: il sagit du son =[a]= naturel prononcé en Français, comme dans le mot « pattes ». Il est nécessairement long.
- =[A]= (á) :: il sagit dun son plus ouvert et plus court que le =[a]=, un peu comme dans « pâtes » tel quencore prononcé dans louest de la France.
- =[2:]= (ë) :: il sagit exactement de la même voyelle que dans le mot « deux », mais nécessairement long.
- =[9]= (ê) :: il sagit exactement de la même voyelle que dans le mot « neuf », mais nécessairement court.
- =[@]= (ě) :: il sagit dun son similaire à =[2]= ou à =[9]=, mais très peu discernable, voire parfois ellipsé ou ajouté pour faciliter la prononciation, un peu similaire à la voyelle dans le mot « le » en Français lorsque lon parle rapidement. Il sagit de la seule voyelle qui peut ne pas être notée à lécrit. Cette voyelle est nécessairement courte. Avec =[l0]= et =[n0]=, =[@]= fait partie des seules voyelles à ne pas pouvoir être utilisées dans une diphtongue.
- =[i:]= (i) :: il sagit exactement du même « i » quen Français, cependant nécessairement long.
- =[I]= (í) :: il sagit de la même voyelle que dans le mot « this » en Anglais : un « i » plus ouvert que le =[i]=. Il est également nécessairement court.
- =[e:]= (e) :: il sagit du « é » standard Français, comme dans le mot « été », cependant nécessairement long.
- =[E]= (e) :: il sagit du « è » standard Français, comme dans le mot « laid », cependant nécessairement court.
- =[o:]= (o) :: il sagit du « o » fermé standard Français, comme dans le mot « eau », cependant nécessairement long.
- =[O]= (o) :: il sagit du « o » ouvert standard Français, comme dans le mot « tonne », cependant nécessairement court.
- =[y:]= (y) :: il sagit du « u » standard Français, comme dans le mot « lune », cependant nécessairement long.
- =[Y]= (ý) :: il sagit dun =[y]= ouvert tel quon peut le trouver en Allemand, cependant nécessairement court.
- =[u:]= (u) :: il sagit du « ou » standard Français, comme dans le mot « boule », cependant nécessairement long.
- =[U]= (ú) :: il sagit du « ou » ouvert que lon peut par exemple retrouver dans des mots Anglais tels que « boot », cependant nécessairement court.
- =[n0]= (ń) :: il sagit de la consonne =[n]= utilisée en tant que voyelle. Avec =[@]= et =[l0]=, =[n0]= fait partie des seules voyelles à ne pas pouvoir être utilisées dans une diphtongue.
- =[l0]= (ļ) :: il sagit de la consonne =[l]= utilisée en tant que voyelle. Avec =[@]= et =[n0]=, =[l0]= fait partie des seules voyelles à ne pas pouvoir être utilisées dans une diphtongue.
- =[a:]= (a) :: il sagit du son =[a]= naturel prononcé en Français, comme
dans le mot « pattes ». Il est nécessairement long.
- =[A]= (á) :: il sagit dun son plus ouvert et plus court que le =[a]=, un
peu comme dans « pâtes » tel quencore prononcé dans louest
de la France.
- =[2:]= (ë) :: il sagit exactement de la même voyelle que dans le mot
« deux », mais nécessairement long.
- =[9]= (ê) :: il sagit exactement de la même voyelle que dans le mot
« neuf », mais nécessairement court.
- =[@]= (ě) :: il sagit dun son similaire à =[2]= ou à =[9]=, mais très peu
discernable, voire parfois ellipsé ou ajouté pour faciliter la
prononciation, un peu similaire à la voyelle dans le mot
« le » en Français lorsque lon parle rapidement. Il sagit de
la seule voyelle qui peut ne pas être notée à lécrit. Cette
voyelle est nécessairement courte. Avec =[l0]= et =[n0]=,
=[@]= fait partie des seules voyelles à ne pas pouvoir être
utilisées dans une diphtongue.
- =[i:]= (i) :: il sagit exactement du même « i » quen Français, cependant
nécessairement long.
- =[I]= (í) :: il sagit de la même voyelle que dans le mot « this » en
Anglais : un « i » plus ouvert que le =[i]=. Il est également
nécessairement court.
- =[e:]= (e) :: il sagit du « é » standard Français, comme dans le mot
« été », cependant nécessairement long.
- =[E]= (e) :: il sagit du « è » standard Français, comme dans le mot
« laid », cependant nécessairement court.
- =[o:]= (o) :: il sagit du « o » fermé standard Français, comme dans le mot
« eau », cependant nécessairement long.
- =[O]= (o) :: il sagit du « o » ouvert standard Français, comme dans le mot
« tonne », cependant nécessairement court.
- =[y:]= (y) :: il sagit du « u » standard Français, comme dans le mot
« lune », cependant nécessairement long.
- =[Y]= (ý) :: il sagit dun =[y]= ouvert tel quon peut le trouver en
Allemand, cependant nécessairement court.
- =[u:]= (u) :: il sagit du « ou » standard Français, comme dans le mot
« boule », cependant nécessairement long.
- =[U]= (ú) :: il sagit du « ou » ouvert que lon peut par exemple retrouver
dans des mots Anglais tels que « boot », cependant
nécessairement court.
- =[n0]= (ń) :: il sagit de la consonne =[n]= utilisée en tant que voyelle.
Avec =[@]= et =[l0]=, =[n0]= fait partie des seules voyelles
à ne pas pouvoir être utilisées dans une diphtongue.
- =[l0]= (ļ) :: il sagit de la consonne =[l]= utilisée en tant que voyelle.
Avec =[@]= et =[n0]=, =[l0]= fait partie des seules voyelles
à ne pas pouvoir être utilisées dans une diphtongue.
On remarque quà lexception de =[@]=, =[n0]= et =[l0]=, chaque voyelle est présente avec deux équivalents : sa version longue et fermée, ou bien courte et ouverte. Le seul cas où une voyelle fermée nest pas longue est le cas où elle est utilisée dans une diphtongue, tel que =[ai]=. À moins quelles soient explicitement dans une diphtongue, les voyelles longues sont toujours des voyelles longues pures et non des diphtongues et ne se terminent pas avec un son similaire à =[j]= ou =[w]=, comme les anglophones pourraient être tentés de le faire ; la voyelle « /e/ » ne se prononcera donc jamais =[e:j]= ou =[ej]=, sauf sil est explicitement suivit par une consonne =[j]=.
On remarque quà lexception de =[@]=, =[n0]= et =[l0]=, chaque voyelle est
présente avec deux équivalents : sa version longue et fermée, ou bien courte
et ouverte. Le seul cas où une voyelle fermée nest pas longue est le cas où
elle est utilisée dans une diphtongue, tel que =[ai]=. À moins quelles
soient explicitement dans une diphtongue, les voyelles longues sont toujours
des voyelles longues pures et non des diphtongues et ne se terminent pas avec
un son similaire à =[j]= ou =[w]=, comme les anglophones pourraient être
tentés de le faire ; la voyelle « /e/ » ne se prononcera donc jamais =[e:j]=
ou =[ej]=, sauf sil est explicitement suivit par une consonne =[j]=.
** Accentuation
Du fait de sa nature agglutinante, le Hjalpi pose laccentuation du mot sur la racine du mot et jamais sur les éléments agglutinés autour de la racine.
Du fait de sa nature agglutinante, le Hjalpi pose laccentuation du mot sur
la racine du mot et jamais sur les éléments agglutinés autour de la racine.
Lintonation dans les phrases affirmatives est généralement descendante et remonte pour les accentuations sur les mots et remonte significativement (en général à la hauteur dorigine) lorsque lon rencontre un sujet ou un verbe. Considéré individuellement, laccentuation dun mot se fait sur la première voyelle racine du mot. Ainsi, le mot non modifié /pńtwan/ (sept) aura son accent sur la voyelle /ń/, de même pour /ţéálnat/ (précision temporelle) qui sera accentué sur /éá/. Pour les noms propres cependant, laccent porte sur lensemble des voyelles racines du nom en lui-même (cest à dire les voyelles ne venant pas de déclinaisons). Par exemple, le prénom /Meréð/ décliné au comitatif (/avec Meréð/) devient /Meðeiréð/, se prononçant ["me:.Dei."rED]; à laccusatif, /Meréðvo/ (Meréð étant lobjet direct dun verbe transitif) se prononcera ["me:."rE.vO] (le /ð/ sest ellipsé en faveur du /v/, voir le sous-chapitre Assimilation]) ; au génitif, /ţuMeréð/ se prononcera [t`u."me:."rED].
Lintonation dans les phrases affirmatives est généralement descendante et
remonte pour les accentuations sur les mots et remonte significativement (en
général à la hauteur dorigine) lorsque lon rencontre un sujet ou un verbe.
Considéré individuellement, laccentuation dun mot se fait sur la première
voyelle racine du mot. Ainsi, le mot non modifié /pńtwan/ (sept) aura son
accent sur la voyelle /ń/, de même pour /ţéálnat/ (précision temporelle) qui
sera accentué sur /éá/. Pour les noms propres cependant, laccent porte sur
lensemble des voyelles racines du nom en lui-même (cest à dire les voyelles
ne venant pas de déclinaisons). Par exemple, le prénom /Meréð/ décliné au
comitatif (/avec Meréð/) devient /Meðeiréð/, se prononçant ["me:.Dei."rED];
à laccusatif, /Meréðvo/ (Meréð étant lobjet direct dun verbe transitif) se
prononcera ["me:."rE.vO] (le /ð/ sest ellipsé en faveur du /v/, voir le
sous-chapitre Assimilation]) ; au génitif, /ţuMeréð/ se prononcera
[t`u."me:."rED].
Pour ce qui est des phrases interrogatives et exclamatives, les deux dernières voyelles sont allongées (même dans le cas dune voyelle ouverte), et dans le cas de lexclamative on reste sur la même hauteur pour cette dernière voyelle, et dans le cas de linterrogative la hauteur de la voyelle baisse puis remonte. Dans les phrases négatives, le ton de la phrase monte jusquà la négation où le ton redescend à nouveau.
Pour ce qui est des phrases interrogatives et exclamatives, les deux
dernières voyelles sont allongées (même dans le cas dune voyelle ouverte),
et dans le cas de lexclamative on reste sur la même hauteur pour cette
dernière voyelle, et dans le cas de linterrogative la hauteur de la voyelle
baisse puis remonte. Dans les phrases négatives, le ton de la phrase monte
jusquà la négation où le ton redescend à nouveau.
** Phonotactiques
Lorsquun mot (hormis les verbes) se termine avec une voyelle et que le mot suivant (hormis les verbes) débute avec une consonne ou inversement, cette dernière aura tendance à sallonger afin de créer une liaison entre les mots. Exemples :
Lorsquun mot (hormis les verbes) se termine avec une voyelle et que le mot
suivant (hormis les verbes) débute avec une consonne ou inversement, cette
dernière aura tendance à sallonger afin de créer une liaison entre les mots.
Exemples :
- éló tráhin (trans.) \rightarrow élontráhin (rom.)
Rmq. : Ici, le /h/ de /tráhin/ est prononcé comme un =[h\]= et non comme un =[h]= du fait des deux voyelles lentourant, comme indiqué plus haut.
Rmq. : Ici, le /h/ de /tráhin/ est prononcé comme un =[h\]= et non comme un
=[h]= du fait des deux voyelles lentourant, comme indiqué plus haut.
- ðro lwéín (trans.) \rightarrow ðrollwéín (rom.)
- télýßí halmár (trans.) \rightarrow télýßíhhalmár (rom.)
- tiryð astret (trans) \rightarrow tiryððastret
Lorsquun mot se termine avec une voyelle et que le mot suivant commence également avec une voyelle, afin déviter toute confusion avec une diphtongue (voir le sous-chapitre Les diphtongues]), une consonne « ’ » =[?]= est ajoutée à loral afin de séparer les deux mots. Le ton de la première syllabe du second mot sera alors clairement montant, afin de différencier également avec deux voyelles au sein dun même mot également séparées par la consonne « ’ ».
Lorsquun mot se termine avec une voyelle et que le mot suivant commence
également avec une voyelle, afin déviter toute confusion avec une diphtongue
(voir le sous-chapitre Les diphtongues]), une consonne « ’ » =[?]= est
ajoutée à loral afin de séparer les deux mots. Le ton de la première syllabe
du second mot sera alors clairement montant, afin de différencier également
avec deux voyelles au sein dun même mot également séparées par la consonne
« ’ ».
* Morphologie
* Morphologie dérivationnelle

View File

@ -14,25 +14,54 @@ src_latex{\newpage}
* Prononciation et structure sonore
** Les lettres : romanisation, translittération et écriture simplifiée
Le Hjalpi dispose de trente et une consonnes et dix-huit voyelles, soit un total de quarante-neuf phonèmes simples tous représentés par un graphème unique lors de la romanisation ainsi que dans lalphabet dorigine.
Le Hjalpi dispose de trente et une consonnes et dix-huit voyelles, soit un
total de quarante-neuf phonèmes simples tous représentés par un graphème
unique lors de la romanisation ainsi que dans lalphabet dorigine.
*** Romanisation
Dans la romanisation de la langue, chaque lettre correspond à un unique son, et chaque son correspond à une unique lettre. Il sagit dune notation phonétique simple à lire et fidèle à la prononciation, similaire à la translittération, mais ne respectant pas lorthographe de la langue. Cela vient du fait que certaines lettres se côtoyant change de prononciation, se fusionnant ou influençant la prononciation de lautre lettre.
Dans la romanisation de la langue, chaque lettre correspond à un unique son,
et chaque son correspond à une unique lettre. Il sagit dune notation
phonétique simple à lire et fidèle à la prononciation, similaire à la
translittération, mais ne respectant pas lorthographe de la langue. Cela
vient du fait que certaines lettres se côtoyant change de prononciation, se
fusionnant ou influençant la prononciation de lautre lettre.
*** Translittération
La translittération à linverse est extrêmement fidèle à lorthographe des mots, retranscrivant caractère pour caractère les lettres dans lalphabet latin. Cependant, un lecteur non avertit des règles de lecture et daccord des sons ne prononcera pas correctement certaines liaisons entre certaines sonorités.
La translittération à linverse est extrêmement fidèle à lorthographe des
mots, retranscrivant caractère pour caractère les lettres dans lalphabet
latin. Cependant, un lecteur non avertit des règles de lecture et daccord
des sons ne prononcera pas correctement certaines liaisons entre certaines
sonorités.
La seule différence entre les deux modes de transcription en alphabet latin est donc la façon décrire tel quon entend la langue à loral, ou bien telle quelle est écrite. Dans les deux cas, une certaine graphie latine représentera le même son, et écrire un mot en accord avec la prononciation dans le Hjalpi sera considéré comme preuve dun manque de connaissance de lorthographe, mais considéré cependant comme étant bon.
La seule différence entre les deux modes de transcription en alphabet latin
est donc la façon décrire tel quon entend la langue à loral, ou bien
telle quelle est écrite. Dans les deux cas, une certaine graphie latine
représentera le même son, et écrire un mot en accord avec la prononciation
dans le Hjalpi sera considéré comme preuve dun manque de connaissance de
lorthographe, mais considéré cependant comme étant bon.
*** Écriture simplifiée
Comme le titre de ce sous-chapitre lindique, il existe également un moyen décrire de manière simplifiée la langue, afin quelle soit à peu près lisible pour les personnes non averties. Cette écriture simplifiée peut changer selon la langue du contexte, que ce soit le Français, lAnglais, le Japonais, le Russe ou autre, étant donné que chacune de ces langues a sa propre façon de représenter les sons avec les lettres ou symboles qui lui sont disponibles. Généralement, dans la version Française de cet ouvrage, si jutilise lécriture simplifiée je préférerai la notation française, mais si je le traduit dans une autre langue (sans doute lAnglais), je mefforcerai à changer cela afin de suivre les règles de phonétique de la langue de Shakespeare.
Comme le titre de ce sous-chapitre lindique, il existe également un moyen
décrire de manière simplifiée la langue, afin quelle soit à peu près
lisible pour les personnes non averties. Cette écriture simplifiée peut
changer selon la langue du contexte, que ce soit le Français, lAnglais, le
Japonais, le Russe ou autre, étant donné que chacune de ces langues a sa
propre façon de représenter les sons avec les lettres ou symboles qui lui
sont disponibles. Généralement, dans la version Française de cet ouvrage, si
jutilise lécriture simplifiée je préférerai la notation française, mais si
je le traduit dans une autre langue (sans doute lAnglais), je mefforcerai
à changer cela afin de suivre les règles de phonétique de la langue de
Shakespeare.
En revanche, dans mes autres ouvrages plus romanciers et autre, jutiliserai plutôt la simplification anglophone, afin déviter des conflits de traduction dans où le cas où cela pourrait se produire.
En revanche, dans mes autres ouvrages plus romanciers et autre, jutiliserai
plutôt la simplification anglophone, afin déviter des conflits de
traduction dans où le cas où cela pourrait se produire.
Voici un tableau qui peut être utilisé afin dobtenir une écriture simplifiée de le Hjalpi pour des locuteurs Français :
Voici un tableau qui peut être utilisé afin dobtenir une écriture
simplifiée de le Hjalpi pour des locuteurs Français :
Pour les consonnes :
| / | <> | <> | <> |
@ -71,7 +100,6 @@ Pour les consonnes :
| | K | k | k |
| | ' | ' | g |
|---+-----------------+-----------------+----------------------------|
src_latex{\newpage}
Pour les voyelles :
| / | <> | <> | <> |
|---+-----------------+-----------------+----------------------------|
@ -97,7 +125,8 @@ Pour les voyelles :
| | Ļ | ļ | ll |
|---+-----------------+-----------------+----------------------------|
À titre indicatif, voici le même tableau pour lécriture simplifiée anglophone :
À titre indicatif, voici le même tableau pour lécriture simplifiée
anglophone :
Pour les voyelles :
| / | <> | <> | <> |
@ -123,7 +152,6 @@ Pour les voyelles :
| | Ń | ń | ng |
| | Ļ | ļ | ll |
|---+-----------------+-----------------+----------------------------|
src_latex{\newpage}
Pour les consonnes :
| / | <> | <> | <> |
|---+-----------------+-----------------+----------------------------|
@ -162,91 +190,204 @@ Pour les consonnes :
| | ' | ' | g |
|---+-----------------+-----------------+----------------------------|
Les changements sont assez subtiles, mais elles ont tout de même leur importance, et je suis sûr que dautres langues verront des changements bien plus radicaux.
Les changements sont assez subtiles, mais elles ont tout de même leur
importance, et je suis sûr que dautres langues verront des changements bien
plus radicaux.
src_latex{\newpage}
** Les sons
Vous avez en [[*Annexe A][annexe A]] la correspondance entre la graphie latine et les sonorités de la langue. Notez que dans ce tableau, la phonétique IPA sera notée au côté de la phonétique X-SAMPA, mais cette dernière sera préférée tout au long de cet ouvrage et non la phonétique IPA.
Vous avez en [[*Annexe A][annexe A]] la correspondance entre la graphie latine et les
sonorités de la langue. Notez que dans ce tableau, la phonétique IPA sera
notée au côté de la phonétique X-SAMPA, mais cette dernière sera préférée
tout au long de cet ouvrage et non la phonétique IPA.
*** Les voyelles
- =[a:]= (a) :: il sagit du son =[a]= naturel prononcé en Français, comme dans le mot « pattes ». Il est nécessairement long.
- =[A]= (á) :: il sagit dun son plus ouvert et plus court que le =[a]=, un peu comme dans « pâtes » tel quencore prononcé dans louest de la France.
- =[2:]= (ë) :: il sagit exactement de la même voyelle que dans le mot « deux », mais nécessairement long.
- =[9]= (ê) :: il sagit exactement de la même voyelle que dans le mot « neuf », mais nécessairement court.
- =[@]= (ě) :: il sagit dun son similaire à =[2]= ou à =[9]=, mais très peu discernable, voire parfois ellipsé ou ajouté pour faciliter la prononciation, un peu similaire à la voyelle dans le mot « le » en Français lorsque lon parle rapidement. Il sagit de la seule voyelle qui peut ne pas être notée à lécrit. Cette voyelle est nécessairement courte. Avec =[l0]= et =[n0]=, =[@]= fait partie des seules voyelles à ne pas pouvoir être utilisées dans une diphtongue.
- =[i:]= (i) :: il sagit exactement du même « i » quen Français, cependant nécessairement long.
- =[I]= (í) :: il sagit de la même voyelle que dans le mot « this » en Anglais : un « i » plus ouvert que le =[i]=. Il est également nécessairement court.
- =[e:]= (e) :: il sagit du « é » standard Français, comme dans le mot « été », cependant nécessairement long.
- =[E]= (e) :: il sagit du « è » standard Français, comme dans le mot « laid », cependant nécessairement court.
- =[o:]= (o) :: il sagit du « o » fermé standard Français, comme dans le mot « eau », cependant nécessairement long.
- =[O]= (o) :: il sagit du « o » ouvert standard Français, comme dans le mot « tonne », cependant nécessairement court.
- =[y:]= (y) :: il sagit du « u » standard Français, comme dans le mot « lune », cependant nécessairement long.
- =[Y]= (ý) :: il sagit dun =[y]= ouvert tel quon peut le trouver en Allemand, cependant nécessairement court.
- =[u:]= (u) :: il sagit du « ou » standard Français, comme dans le mot « boule », cependant nécessairement long.
- =[U]= (ú) :: il sagit du « ou » ouvert que lon peut par exemple retrouver dans des mots Anglais tels que « boot », cependant nécessairement court.
- =[n0]= (ń) :: il sagit de la consonne =[n]= utilisée en tant que voyelle. Avec =[@]= et =[l0]=, =[n0]= fait partie des seules voyelles à ne pas pouvoir être utilisées dans une diphtongue.
- =[l0]= (ļ) :: il sagit de la consonne =[l]= utilisée en tant que voyelle. Avec =[@]= et =[n0]=, =[l0]= fait partie des seules voyelles à ne pas pouvoir être utilisées dans une diphtongue.
- =[a:]= (a) :: il sagit du son =[a]= naturel prononcé en Français, comme
dans le mot « pattes ». Il est nécessairement long.
- =[A]= (á) :: il sagit dun son plus ouvert et plus court que le =[a]=, un
peu comme dans « pâtes » tel quencore prononcé dans louest
de la France.
- =[2:]= (ë) :: il sagit exactement de la même voyelle que dans le mot
« deux », mais nécessairement long.
- =[9]= (ê) :: il sagit exactement de la même voyelle que dans le mot
« neuf », mais nécessairement court.
- =[@]= (ě) :: il sagit dun son similaire à =[2]= ou à =[9]=, mais très
peu discernable, voire parfois ellipsé ou ajouté pour
faciliter la prononciation, un peu similaire à la voyelle
dans le mot « le » en Français lorsque lon parle rapidement.
Il sagit de la seule voyelle qui peut ne pas être notée à
lécrit. Cette voyelle est nécessairement courte. Avec =[l0]=
et =[n0]=, =[@]= fait partie des seules voyelles à ne pas
pouvoir être utilisées dans une diphtongue.
- =[i:]= (i) :: il sagit exactement du même « i » quen Français, cependant
nécessairement long.
- =[I]= (í) :: il sagit de la même voyelle que dans le mot « this » en
Anglais : un « i » plus ouvert que le =[i]=. Il est également
nécessairement court.
- =[e:]= (e) :: il sagit du « é » standard Français, comme dans le mot
« été », cependant nécessairement long.
- =[E]= (e) :: il sagit du « è » standard Français, comme dans le mot
« laid », cependant nécessairement court.
- =[o:]= (o) :: il sagit du « o » fermé standard Français, comme dans le
mot « eau », cependant nécessairement long.
- =[O]= (o) :: il sagit du « o » ouvert standard Français, comme dans le
mot « tonne », cependant nécessairement court.
- =[y:]= (y) :: il sagit du « u » standard Français, comme dans le mot
« lune », cependant nécessairement long.
- =[Y]= (ý) :: il sagit dun =[y]= ouvert tel quon peut le trouver en
Allemand, cependant nécessairement court.
- =[u:]= (u) :: il sagit du « ou » standard Français, comme dans le mot
« boule », cependant nécessairement long.
- =[U]= (ú) :: il sagit du « ou » ouvert que lon peut par exemple
retrouver dans des mots Anglais tels que « boot », cependant
nécessairement court.
- =[n0]= (ń) :: il sagit de la consonne =[n]= utilisée en tant que voyelle.
Avec =[@]= et =[l0]=, =[n0]= fait partie des seules voyelles
à ne pas pouvoir être utilisées dans une diphtongue.
- =[l0]= (ļ) :: il sagit de la consonne =[l]= utilisée en tant que voyelle.
Avec =[@]= et =[n0]=, =[l0]= fait partie des seules voyelles
à ne pas pouvoir être utilisées dans une diphtongue.
On remarque quà lexception de =[@]=, =[n0]= et =[l0]=, chaque voyelle est présente avec deux équivalents : sa version longue et fermée, ou bien courte et ouverte. Le seul cas où une voyelle fermée nest pas longue est le cas où elle est utilisée dans une diphtongue, tel que =[ai]=. À moins quelles soient explicitement dans une diphtongue, les voyelles longues sont toujours des voyelles longues pures et non des diphtongues et ne se terminent pas avec un son similaire à =[j]= ou =[w]= ; =[e:]= ne se prononcera donc jamais =[e:j]=, sauf sil est explicitement suivit par une consonne =[j]=.
On remarque quà lexception de =[@]=, =[n0]= et =[l0]=, chaque voyelle est
présente avec deux équivalents : sa version longue et fermée, ou bien courte
et ouverte. Le seul cas où une voyelle fermée nest pas longue est le cas où
elle est utilisée dans une diphtongue, tel que =[ai]=. À moins quelles
soient explicitement dans une diphtongue, les voyelles longues sont toujours
des voyelles longues pures et non des diphtongues et ne se terminent pas
avec un son similaire à =[j]= ou =[w]= ; =[e:]= ne se prononcera donc jamais
=[e:j]=, sauf sil est explicitement suivit par une consonne =[j]=.
Lorsque deux voyelles ne sont séparées par aucune consonne et se trouvent au sein dun même mot, elles fusionnent en une diphtongue selon les règles décrites dans le sous-chapitre [[*Les diphtongues][Les diphtongues]].
Lorsque deux voyelles ne sont séparées par aucune consonne et se trouvent au
sein dun même mot, elles fusionnent en une diphtongue selon les règles
décrites dans le sous-chapitre [[*Les diphtongues][Les diphtongues]].
*** Les consonnes
- =[j]= (j) :: cette consonne est prononcée comme un « y » en Français, ou comme le « ille » dans « paille »
- =[w]= (w) :: cette consonne est prononcée comme un « w » standard en Français.
- =[r]= (r) :: il sagit ici du « r » roulé Espagnol ou Italien. Il peut être roulé plusieurs fois, mais il a plutôt tendance à rester bref.
- =[K]= (ł) :: il sagit ici dun =[l]= sourd (dans lequel on ne fait pas vibrer nos cordes vocales) auquel une expiration est ajoutée, tel que le « lh » tibétain.
- =[l]= (l) :: il sagit du « l » standard en Français. Le « l » se rallonge et tend à se rapprocher de la voyelle =[l0]= lorsquelle se situe seule entre deux voyelles et tend à former un triphone (voire plus) avec lesdites voyelles. Exemple: ~ála~ aura tendance à se prononcer =[Al0a]= plutôt que =[A:la]=.
- =[j]= (j) :: cette consonne est prononcée comme un « y » en Français, ou
comme le « ille » dans « paille »
- =[w]= (w) :: cette consonne est prononcée comme un « w » standard en
Français.
- =[r]= (r) :: il sagit ici du « r » roulé Espagnol ou Italien. Il peut
être roulé plusieurs fois, mais il a plutôt tendance à rester
bref.
- =[K]= (ł) :: il sagit ici dun =[l]= sourd (dans lequel on ne fait pas
vibrer nos cordes vocales) auquel une expiration est ajoutée,
tel que le « lh » tibétain.
- =[l]= (l) :: il sagit du « l » standard en Français. Le « l » se rallonge
et tend à se rapprocher de la voyelle =[l0]= lorsquelle se
situe seule entre deux voyelles et tend à former un triphone
(voire plus) avec lesdites voyelles. Exemple: ~ála~ aura
tendance à se prononcer =[Al0a]= plutôt que =[A:la]=.
- =[m]= (m) :: il sagit du « m » standard en Français.
- =[n]= (n) :: il sagit du « n » standard en Français. Le « n » se rallonge et tend à se rapprocher de la voyelle =[n0]= lorsquelle se situe seule entre deux voyelles et tend à former un triphone (voire plus) avec lesdites voyelles. Exemple: ~ýnê~ aura tendance à se prononcer =[Yn09:]= plutôt que =[Y:n9:]=.
- =[N]= (ň) :: il sagit du « n » nasalisé, tel que le « ng » en Anglais comme dans « parking ».
- =[n]= (n) :: il sagit du « n » standard en Français. Le « n » se rallonge
et tend à se rapprocher de la voyelle =[n0]= lorsquelle se
situe seule entre deux voyelles et tend à former un triphone
(voire plus) avec lesdites voyelles. Exemple: ~ýnê~ aura
tendance à se prononcer =[Yn09:]= plutôt que =[Y:n9:]=.
- =[N]= (ň) :: il sagit du « n » nasalisé, tel que le « ng » en Anglais
comme dans « parking ».
- =[v]= (v) :: il sagit du « v » standard en Français.
- =[D]= (ð) :: il sagit du « th » voisé (où on utilise nos cordes vocales) en Anglais tel que dans « this ».
- =[D]= (ð) :: il sagit du « th » voisé (où on utilise nos cordes vocales)
en Anglais tel que dans « this ».
- =[z]= (z) :: il sagit du « z » standard en Français.
- =[Z]= (ž) :: il sagit du « j » standard en Français.
- =[f]= (f) :: il sagit du « f » standard en Français.
- =[T]= (þ) :: il sagit du « th » sourd (où lon nutilise pas nos cordes vocales) en Anglais tel que dans « think ».
- =[s]= (s) :: il sagit du « s » standard en Français, toujours prononcé comme un « s » et jamais comme un « z ». Cependant, sa prononciation peut se rapprocher du =[s\]= dans sa prononciation plutôt que du =[s]= pur. Ce défaut de prononciation est plutôt présent dans les niveaux de politesse élevés, et disparaît lors des niveaux de politesse standard et plus bas.
- =[S]= (ß) :: il sagit du son « ch » standard en Français, tel que dans « chat ».
- =[x]= (x) :: il sagit du même son « j » quen Espagnol, un « r » sourd et guttural.
- =[T]= (þ) :: il sagit du « th » sourd (où lon nutilise pas nos cordes
vocales) en Anglais tel que dans « think ».
- =[s]= (s) :: il sagit du « s » standard en Français, toujours prononcé
comme un « s » et jamais comme un « z ». Cependant, sa
prononciation peut se rapprocher du =[s\]= dans sa
prononciation plutôt que du =[s]= pur. Ce défaut de
prononciation est plutôt présent dans les niveaux de
politesse élevés, et disparaît lors des niveaux de politesse
standard et plus bas.
- =[S]= (ß) :: il sagit du son « ch » standard en Français, tel que dans
« chat ».
- =[x]= (x) :: il sagit du même son « j » quen Espagnol, un « r » sourd et
guttural.
- =[R]= (ŗ) :: il sagit du « r » Français.
- =[h]= (h) :: il sagit du son « h » tel quon peut le retrouver en Anglais comme dans « house ». Lorsquil se trouve cependant seul entre deux voyelles, il a tendance dêtre prononcé =[h\]= dans le registre courant et familier, mais reste un =[h]= pur dans les registres plus soutenus.
- =[h]= (h) :: il sagit du son « h » tel quon peut le retrouver en Anglais
comme dans « house ». Lorsquil se trouve cependant seul
entre deux voyelles, il a tendance dêtre prononcé =[h\]=
dans le registre courant et familier, mais reste un =[h]= pur
dans les registres plus soutenus.
Le reste des lettres /b/, /d/, /g/, /p/, /t/ et /k/ ont également la même sonorité que leur sonorité de base en Français, sans être modifiés par une voyelle (comme le /g/ peut lêtre près dun /i/ en Français). Aucune consonne nest prononcée avec aspiration, hormis pour le =[K]= et le =[h]=, à moins que la consonne ne soit explicitement suivie par un =[h]=.
Le reste des lettres /b/, /d/, /g/, /p/, /t/ et /k/ ont également la même
sonorité que leur sonorité de base en Français, sans être modifiés par une
voyelle (comme le /g/ peut lêtre près dun /i/ en Français). Aucune
consonne nest prononcée avec aspiration, hormis pour le =[K]= et le =[h]=,
à moins que la consonne ne soit explicitement suivie par un =[h]=.
Lorsquun mot (hormis les verbes) se termine avec une voyelle et que le mot suivant (hormis les verbes) débute avec une consonne ou inversement, cette dernière aura tendance à sallonger afin de créer une liaison entre les mots. Exemples :
Lorsquun mot (hormis les verbes) se termine avec une voyelle et que le mot
suivant (hormis les verbes) débute avec une consonne ou inversement, cette
dernière aura tendance à sallonger afin de créer une liaison entre les
mots. Exemples :
- éló tráhin (trans.) \rightarrow élontráhin (rom.)
Rmq. : Ici, le /h/ de /tráhin/ est prononcé comme un =[h\]= et non comme un =[h]= du fait des deux voyelles lentourant, comme indiqué plus haut.
Rmq. : Ici, le /h/ de /tráhin/ est prononcé comme un =[h\]= et non comme un
=[h]= du fait des deux voyelles lentourant, comme indiqué plus haut.
- ðro lwéín (trans.) \rightarrow ðrollwéín (rom.)
- télýßí halmár (trans.) \rightarrow télýßíhhalmár (rom.)
- tiryð astret (trans) \rightarrow tiryððastret
Le Hjalpi, à linstar du Sanskrit, a tendance à agglutiner les mots ensemble, mais à la stricte condition que le mot ne soit pas un verbe. De même, seuls les groupes de même type (nominaux, adjectifs, …) sagglutinent entre eux.
Le Hjalpi, à linstar du Sanskrit, a tendance à agglutiner les mots
ensemble, mais à la stricte condition que le mot ne soit pas un verbe. De
même, seuls les groupes de même type (nominaux, adjectifs, …) sagglutinent
entre eux.
Lorsquun mot se termine avec une voyelle et que le mot suivant commence également avec une voyelle, afin déviter toute confusion avec une diphtongue (voir le sous-chapitre [[*Les diphtongues][Les diphtongues]]), une consonne « ’ » =[?]= est ajoutée à loral afin de séparer les deux mots. Le ton de la première syllabe du second mot sera alors clairement montant, afin de différencier également avec deux voyelles au sein dun même mot également séparées par la consonne « ’ ».
Lorsquun mot se termine avec une voyelle et que le mot suivant commence
également avec une voyelle, afin déviter toute confusion avec une
diphtongue (voir le sous-chapitre [[*Les diphtongues][Les diphtongues]]), une consonne « ’ » =[?]=
est ajoutée à loral afin de séparer les deux mots. Le ton de la première
syllabe du second mot sera alors clairement montant, afin de différencier
également avec deux voyelles au sein dun même mot également séparées par la
consonne « ’ ».
** Son long, son court
La différence entre les sons longs et courts est très souvent utilisée en langue divine, bien quelle ne soit pas la seule marque pour différencier les voyelles longues des voyelles courtes, comme mentionné dans le sous-chapitre [[*Les voyelles][Les voyelles]]. Ainsi, le mot /mérik/ aura une signification différente du mot /merik/ ou /merík/. Chacun des sons, longs ou courts, peuvent se retrouver dans à peu près nimporte quelle position dans le mot, cependant un mot contiendra en règle générale soit des voyelles courtes, soit des voyelles longues ; on a donc peu de chances de rencontrer les mots /mérik/ ou /merík/, cependant /mérík/ ou /merik/ sont beaucoup plus probables.
La différence entre les sons longs et courts est très souvent utilisée en
langue divine, bien quelle ne soit pas la seule marque pour différencier les
voyelles longues des voyelles courtes, comme mentionné dans le sous-chapitre
[[*Les voyelles][Les voyelles]]. Ainsi, le mot /mérik/ aura une signification différente du mot
/merik/ ou /merík/. Chacun des sons, longs ou courts, peuvent se retrouver
dans à peu près nimporte quelle position dans le mot, cependant un mot
contiendra en règle générale soit des voyelles courtes, soit des voyelles
longues ; on a donc peu de chances de rencontrer les mots /mérik/ ou /merík/,
cependant /mérík/ ou /merik/ sont beaucoup plus probables.
Ces quatre mots ci-dessus ont donc une prononciation et une signification différente, et il est donc important de les distinguer entre eux.
Ces quatre mots ci-dessus ont donc une prononciation et une signification
différente, et il est donc important de les distinguer entre eux.
** Les diphtongues
Les règles de diphtongues dans le Hjalpi sont très simples : hormis les voyelles =[@]=, =[l0]= et =[n0]=, toutes les voyelles peuvent créer une diphtongue à la condition que les deux consonnes soient de la même longueur et soient toutes deux fermées ou ouvertes. Par exemple, les diphtongues « ei » et « éí » sont autorisés, en revanche « éi » ou «  » ne le sont pas.
Les règles de diphtongues dans le Hjalpi sont très simples : hormis les
voyelles =[@]=, =[l0]= et =[n0]=, toutes les voyelles peuvent créer une
diphtongue à la condition que les deux consonnes soient de la même longueur
et soient toutes deux fermées ou ouvertes. Par exemple, les diphtongues
« ei » et « éí » sont autorisés, en revanche « éi » ou «  » ne le sont pas.
Bien que rien ne len empêche, les diphtongues sont généralement dabord composées dabord dune voyelle plus ouverte vers une voyelle plus fermée, ou vers une voyelle de même ouverture (au sens phonétique du terme). Par exemple, la diphtongues /áý/ sera plus courante que la diphtongue /ýá/, cette dernière ayant une sonorité quelque peut étrange.
Bien que rien ne len empêche, les diphtongues sont généralement dabord
composées dabord dune voyelle plus ouverte vers une voyelle plus fermée, ou
vers une voyelle de même ouverture (au sens phonétique du terme). Par
exemple, la diphtongues /áý/ sera plus courante que la diphtongue /ýá/, cette
dernière ayant une sonorité quelque peut étrange.
Il faut également noter que les voyelles longues perdent leur longueur du fait de la diphtongue, et « éí » se prononcera par exemple =[EI]= ; la prononciation =[E:I:]= reste cependant correcte et reste la prononciation à adopter dans un registre soutenu.
Il faut également noter que les voyelles longues perdent leur longueur du
fait de la diphtongue, et « éí » se prononcera par exemple =[EI]= ; la
prononciation =[E:I:]= reste cependant correcte et reste la prononciation à
adopter dans un registre soutenu.
** Les syllabes
Une syllabe est formée au moins dune voyelle seule, au mieux de trois consonnes, une diphtongue puis deux consonnes. Il peut y avoir jusquà quatre consonnes entre deux voyelles dun même mot, et seule la dernière consonne appartient à la seconde syllabe, la ou les consonnes précédentes appartenant à la syllabe précédente.
Une syllabe est formée au moins dune voyelle seule, au mieux de trois
consonnes, une diphtongue puis deux consonnes. Il peut y avoir jusquà quatre
consonnes entre deux voyelles dun même mot, et seule la dernière consonne
appartient à la seconde syllabe, la ou les consonnes précédentes appartenant
à la syllabe précédente.
Sil ny a quune seule consonne entre deux voyelles dun même mot, et la consonne appartient à la seconde syllabe.
Sil ny a quune seule consonne entre deux voyelles dun même mot, et la
consonne appartient à la seconde syllabe.
Par exemple :
- Éló \rightarrow É-ló
@ -254,67 +395,144 @@ Par exemple :
- Þarkskeið \rightarrow þarks-keið
- tráhín \rightarrow trá-hín
Il est tout de même nécessaire de noter que les semi-consonnes ~j~ et ~w~ sont comptées comme faisant partie du groupe voyelle que du groupe consonne lors de la découpe des syllabes. Par exemple :
Il est tout de même nécessaire de noter que les semi-consonnes ~j~ et ~w~
sont comptées comme faisant partie du groupe voyelle que du groupe consonne
lors de la découpe des syllabes. Par exemple :
- Nalyám \rightarrow na-lyám
- drýntweŗ \rightarrow drýn-tweŗ
** Les tons et laccentuation
Du fait de sa nature agglutinante, le Hjalpi pose laccentuation du mot sur la racine du mot et jamais sur les éléments agglutinés autour de la racine.
Du fait de sa nature agglutinante, le Hjalpi pose laccentuation du mot sur
la racine du mot et jamais sur les éléments agglutinés autour de la racine.
Lintonation dans les phrases affirmatives est généralement descendante et remonte pour les accentuations sur les mots et remonte significativement (en général à la hauteur dorigine) lorsque lon rencontre un sujet ou un verbe. Considéré individuellement, laccentuation dun mot se fait sur la première voyelle racine du mot. Ainsi, le mot non modifié /pńtwan/ (sept) aura son accent sur la voyelle /ń/, de même pour /ţéálnat/ (précision temporelle) qui sera accentué sur /éá/. Pour les noms propres cependant, laccent porte sur lensemble des voyelles racines du nom en lui-même (cest à dire les voyelles ne venant pas de déclinaisons). Par exemple, le prénom /Meréð/ décliné au comitatif (/avec Meréð/) devient /Meðeiréð/, se prononçant ["me:.Dei."rED]; à laccusatif, /Meréðvo/ (Meréð étant lobjet direct dun verbe transitif) se prononcera ["me:."rE.vO] (le /ð/ sest ellipsé en faveur du /v/, voir le sous-chapitre [[*Assimilation][Assimilation]]) ; au génitif, /ţuMeréð/ se prononcera [t`u."me:."rED].
Lintonation dans les phrases affirmatives est généralement descendante et
remonte pour les accentuations sur les mots et remonte significativement (en
général à la hauteur dorigine) lorsque lon rencontre un sujet ou un verbe.
Considéré individuellement, laccentuation dun mot se fait sur la première
voyelle racine du mot. Ainsi, le mot non modifié /pńtwan/ (sept) aura son
accent sur la voyelle /ń/, de même pour /ţéálnat/ (précision temporelle) qui
sera accentué sur /éá/. Pour les noms propres cependant, laccent porte sur
lensemble des voyelles racines du nom en lui-même (cest à dire les voyelles
ne venant pas de déclinaisons). Par exemple, le prénom /Meréð/ décliné au
comitatif (/avec Meréð/) devient /Meðeiréð/, se prononçant ["me:.Dei."rED];
à laccusatif, /Meréðvo/ (Meréð étant lobjet direct dun verbe transitif) se
prononcera ["me:."rE.vO] (le /ð/ sest ellipsé en faveur du /v/, voir le
sous-chapitre [[*Assimilation][Assimilation]]) ; au génitif, /ţuMeréð/ se prononcera
[t`u."me:."rED].
Pour ce qui est des phrases interrogatives et exclamatives, les deux dernières voyelles sont allongées (même dans le cas dune voyelle ouverte), et dans le cas de lexclamative on reste sur la même hauteur pour cette dernière voyelle, et dans le cas de linterrogative la hauteur de la voyelle baisse puis remonte. Dans les phrases négatives, le ton de la phrase monte jusquà la négation où le ton redescend à nouveau.
Pour ce qui est des phrases interrogatives et exclamatives, les deux
dernières voyelles sont allongées (même dans le cas dune voyelle ouverte),
et dans le cas de lexclamative on reste sur la même hauteur pour cette
dernière voyelle, et dans le cas de linterrogative la hauteur de la voyelle
baisse puis remonte. Dans les phrases négatives, le ton de la phrase monte
jusquà la négation où le ton redescend à nouveau.
** Lharmonie
Dans le Hjalpi, il existe deux types dharmonies qui coexistent afin davoir des mots phonétiquement harmoniques : lharmonie des voyelles et lharmonie des consonnes. Chacune de ces harmonies se divise en plusieurs harmonies, la première primant sur la dernière.
Dans le Hjalpi, il existe deux types dharmonies qui coexistent afin davoir
des mots phonétiquement harmoniques : lharmonie des voyelles et lharmonie
des consonnes. Chacune de ces harmonies se divise en plusieurs harmonies, la
première primant sur la dernière.
*** Lharmonie des voyelles
Lharmonie des voyelles se divise en trois harmonies, la première étant considérée comme étant plus importante que la dernière. Voici les trois harmonies des voyelles :
Lharmonie des voyelles se divise en trois harmonies, la première étant
considérée comme étant plus importante que la dernière. Voici les trois
harmonies des voyelles :
1. La première harmonie des voyelles est celle de louverture des voyelles. Parmi les voyelles ouvertes/longues et fermées/courtes, il y a tout de même une différentiation entre voyelles ouvertes ou fermée.
1. La première harmonie des voyelles est celle de louverture des voyelles.
Parmi les voyelles ouvertes/longues et fermées/courtes, il y a tout de
même une différentiation entre voyelles ouvertes ou fermée.
2. La seconde harmonie des voyelles est celle qui concerne les voyelles
arrondies ou non ; cela signifie quune voyelle « e » aura plus de
chances de partager le mot avec les voyelles « i », « y » ou « a »
quavec des voyelles « o » ou « u ».
3. Dans chaque mot, une certaine harmonie est respectée avec le choix des
voyelles longues et voyelles courtes, comme expliqué dans le sous
chapitre [[*Son long, son court][Son long, son court]]. Il sagit de lharmonie la plus importante
au sein du mot. Il sagit de la troisième et dernière harmonie des
voyelles.
2. La seconde harmonie des voyelles est celle qui concerne les voyelles arrondies ou non ; cela signifie quune voyelle « e » aura plus de chances de partager le mot avec les voyelles « i », « y » ou « a » quavec des voyelles « o » ou « u ».
Dans beaucoup de cas grammaticaux, la voyelle des particules ou agglomérats
grammaticaux nest pas prédéfinie et on utilisera alors la voyelle majeure
du mot principal (soit la première voyelle de la dernière syllabe du mot
racine).
3. Dans chaque mot, une certaine harmonie est respectée avec le choix des voyelles longues et voyelles courtes, comme expliqué dans le sous chapitre [[*Son long, son court][Son long, son court]]. Il sagit de lharmonie la plus importante au sein du mot. Il sagit de la troisième et dernière harmonie des voyelles.
Dans beaucoup de cas grammaticaux, la voyelle des particules ou agglomérats grammaticaux nest pas prédéfinie et on utilisera alors la voyelle majeure du mot principal (soit la première voyelle de la dernière syllabe du mot racine).\\
\\
Vous pourrez retrouver en [[*Harmonie des voyelles][annexe B]] un graphe représentant lappartenance des voyelles à leurs différentes familles harmoniques.
Vous pourrez retrouver en [[*Harmonie des voyelles][annexe B]] un graphe représentant lappartenance des
voyelles à leurs différentes familles harmoniques.
*** Lharmonie des consonnes
Il existe quelques règles harmoniques pour les consonnes. Comme pour les voyelles, les premières harmonies consonantiques sont considérées comme étant les plus importantes, les dernières étant considérées comme moindres.
Il existe quelques règles harmoniques pour les consonnes. Comme pour les
voyelles, les premières harmonies consonantiques sont considérées comme
étant les plus importantes, les dernières étant considérées comme moindres.
1. Toute consonne est autorisée avant la voyelle
2. Les consonnes ~ň~, ~š~, ~ž~, ~ţ~, ~ď~, ~ð~ et ~ł~ ne peuvent sassocier avec une autre consonne au sein dune même syllabe
3. Les consonnes ~w~, ~h~, ~ł~ et ~j~ ne sont pas autorisées après la voyelle au sein dune même syllabe
2. Les consonnes ~ň~, ~š~, ~ž~, ~ţ~, ~ď~, ~ð~ et ~ł~ ne peuvent sassocier
avec une autre consonne au sein dune même syllabe
3. Les consonnes ~w~, ~h~, ~ł~ et ~j~ ne sont pas autorisées après la
voyelle au sein dune même syllabe
4. Les consonnes fricatives ne peuvent sassocier en fin de syllabe
5. La consonne ~x~ ne peut être quen première position en début de mot
** Assimilation
Comme dit précédemment, il est possible que certaines sonorités influencent dautres sonorités. Le premier cas vu est celui des diphtongue où les voyelles longues perdent leur longueur lorsquelles sassemblent en diphone voire parfois en triphone lors de lassociation de mots. Cependant, il existe aussi des cas de modification de la prononciation de consonnes en fonction dautres consonnes lorsque des mots se côtoient.
Comme dit précédemment, il est possible que certaines sonorités influencent
dautres sonorités. Le premier cas vu est celui des diphtongue où les
voyelles longues perdent leur longueur lorsquelles sassemblent en diphone
voire parfois en triphone lors de lassociation de mots. Cependant, il existe
aussi des cas de modification de la prononciation de consonnes en fonction
dautres consonnes lorsque des mots se côtoient.
Bien quil soit impossible de tout lister dans des règles exhaustives du fait des diverses exceptions, voici les grandes lignes du fonctionnement dune assimilation :
- Lorsquune consonne quelconque unique termine la première syllabe et que la première consonne de la syllabe suivante est une fricative, la consonne terminant la syllabe se voise si la fricative est voisée, et se dévoise si la fricative est sourde. Ainsi, /merjoð pöl/ (trans.) se prononcera /merjoð böl/ (rom.).
- Ce cas ci-dessus sapplique également si la consonne terminant la première syllabe est une fricative et quune seule consonne non fricative commence la syllabe suivante. Ainsi, /derék vetron/ (trans.) se prononcera /derég vedron/ (rom.). Le ~t~ de /vetron/ a également été voisé, voir plus bas.
- Si deux fricatives terminent et commencent respectivement la première et la seconde syllabe, alors si lune des deux fricatives est voisée, lautre le devient également. Dans certains cas, la fricative la plus proche du bilabial sellipse en faveur de la fricative la plus gutturale. Ainsi, /ďóréþ fyl2ŕ/ (trans.) se prononcera /ďóréfyl2ŕ/ (rom.).
- Dans les trois cas précédents, si un schwa (~ě~ =[@]=) se situe entre ces deux consonnes, il peut sellipser et laisser agir les trois règle précédentes.
- Une fricative suivie dun ~r~ se gutturalise, et le ~r~ sellipse. Par exemple, un ~fr~ se prononcera comme un ~T~, un ~zr~ se prononcera comme un ~ź~, et un ~x~ se prononcera comme un ~ŗ~. Exemples :
Bien quil soit impossible de tout lister dans des règles exhaustives du fait
des diverses exceptions, voici les grandes lignes du fonctionnement dune
assimilation :
- Lorsquune consonne quelconque unique termine la première syllabe et que la
première consonne de la syllabe suivante est une fricative, la consonne
terminant la syllabe se voise si la fricative est voisée, et se dévoise si
la fricative est sourde. Ainsi, /merjoð pöl/ (trans.) se prononcera /merjoð
böl/ (rom.).
- Ce cas ci-dessus sapplique également si la consonne terminant la première
syllabe est une fricative et quune seule consonne non fricative commence
la syllabe suivante. Ainsi, /derék vetron/ (trans.) se prononcera /derég
vedron/ (rom.). Le ~t~ de /vetron/ a également été voisé, voir plus bas.
- Si deux fricatives terminent et commencent respectivement la première et la
seconde syllabe, alors si lune des deux fricatives est voisée, lautre le
devient également. Dans certains cas, la fricative la plus proche du
bilabial sellipse en faveur de la fricative la plus gutturale. Ainsi,
/ďóréþ fyl2ŕ/ (trans.) se prononcera /ďóréfyl2ŕ/ (rom.).
- Dans les trois cas précédents, si un schwa (~ě~ =[@]=) se situe entre ces
deux consonnes, il peut sellipser et laisser agir les trois règle
précédentes.
- Une fricative suivie dun ~r~ se gutturalise, et le ~r~ sellipse. Par
exemple, un ~fr~ se prononcera comme un ~T~, un ~zr~ se prononcera comme un
~ź~, et un ~x~ se prononcera comme un ~ŗ~. Exemples :
- Ďóréþ śetra (trans.) \rightarrow Ďóréšeďa (rom.)
- bńdyv þéýn (trans.) \rightarrow bńdyséýn (rom.)
- ßítĺf xeţ (trans.) \rightarrow ßítĺŗeţ (rom.)
- Lorsquune seule consonne sourde se trouve dans un mot avec deux consonnes voisées ou plus, la consonne sourde se voise. Exemple : /derék vetron/ (trans.) devient /dérég vetron/ (rom.).
- Lorsquun ~ł~ est suivit dune semi-consonne ~j~ ou ~w~, la consonne ~ł~ sellipse et dévoise la semi-consonne, se prononçant respectivement un =[Cj]= et un =[hw]=.
- Lorsquune seule consonne sourde se trouve dans un mot avec deux consonnes
voisées ou plus, la consonne sourde se voise. Exemple : /derék vetron/
(trans.) devient /dérég vetron/ (rom.).
- Lorsquun ~ł~ est suivit dune semi-consonne ~j~ ou ~w~, la consonne ~ł~
sellipse et dévoise la semi-consonne, se prononçant respectivement un
=[Cj]= et un =[hw]=.
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* Les noms
** Genre, nombre et type de nom
*** Genre
Le Hjalpi dispose de cinq genres au total : le divin, le neutre, le masculin, le féminin et linanimé. Le divin nest utilisé que pour désigner des êtres divins, et est utilisé aussi bien par les autres divins que par les mortels sadressant à des divins. Les trois suivants ne sutilisent que pour les êtres vivants animés, et pour le reste le genre inanimé sera utilisé. Les genres masculins et féminins ne semploient que si lensemble des sujets mentionnés (y compris sil ne sagit que dun seul individu) est du même sexe ; en revanche sil y a un mélange des deux sexes, alors le neutre sera préféré. Il en va de même si le sexe de lindividu (humain ou non) est inconnu. Ce genre neutre est par ailleurs le genre par défaut pour les êtres animés.
Le Hjalpi dispose de cinq genres au total : le divin, le neutre, le
masculin, le féminin et linanimé. Le divin nest utilisé que pour désigner
des êtres divins, et est utilisé aussi bien par les autres divins que par
les mortels sadressant à des divins. Les trois suivants ne sutilisent que
pour les êtres vivants animés, et pour le reste le genre inanimé sera
utilisé. Les genres masculins et féminins ne semploient que si lensemble
des sujets mentionnés (y compris sil ne sagit que dun seul individu) est
du même sexe ; en revanche sil y a un mélange des deux sexes, alors le
neutre sera préféré. Il en va de même si le sexe de lindividu (humain ou
non) est inconnu. Ce genre neutre est par ailleurs le genre par défaut pour
les êtres animés.
Le genre se marque
@ -327,7 +545,13 @@ Il existe trois types de noms :
- les noms abstraits (maladie, froid, joie,...)
- les noms propres (Meréð, Xošńf, Kjölß,...)
Il sagit des même types de nom que ce que lon peut retrouver en Français. Les noms communs sont tous comptables mais peuvent également tous être traités comme des nom-comptables afin de signifier des quantités vagues. En revanche, les noms abstraits ne sont pas comptables. Les noms propres désignent des lieux, des personnes ainsi que des noms de culture ou de langue, et se marquent en alphabet latin avec une majuscule à la première lettre du nom (lettres venant des déclinaisons exclues).
Il sagit des même types de nom que ce que lon peut retrouver en Français.
Les noms communs sont tous comptables mais peuvent également tous être
traités comme des nom-comptables afin de signifier des quantités vagues. En
revanche, les noms abstraits ne sont pas comptables. Les noms propres
désignent des lieux, des personnes ainsi que des noms de culture ou de
langue, et se marquent en alphabet latin avec une majuscule à la première
lettre du nom (lettres venant des déclinaisons exclues).
** Pronoms
@ -366,9 +590,14 @@ Il y a sept temps :
- Futur (futur humain)
- Futur lointain (futur divin)
Le passé et le futur proches indiquent tous deux un temps immédiat pouvant aller respectivement jusquà la veille ou au lendemain. Le futur et le passé humains désignent des amplitudes de temps allant jusquà da dizaine de millénaire. À partir de la dizaine de millénaire, il sagit de passé ou de futur divin.
Le passé et le futur proches indiquent tous deux un temps immédiat pouvant
aller respectivement jusquà la veille ou au lendemain. Le futur et le passé
humains désignent des amplitudes de temps allant jusquà da dizaine de
millénaire. À partir de la dizaine de millénaire, il sagit de passé ou de
futur divin.
Décomposition en action ponctuelle, habituelle, sétalant sur le temps (en cours, future, terminée)
Décomposition en action ponctuelle, habituelle, sétalant sur le temps (en
cours, future, terminée)
* Les verbes
@ -387,9 +616,16 @@ La conjugaison en genre et en nombre se fait suivant le sujet du verbe.
*** Objectif, subjectif
Il y a trois modes de connaissance lors de la conjugaison, seul le verbe être/avoir a une forme séparée pour les trois modes.
Il y a trois modes de connaissance lors de la conjugaison, seul le verbe
être/avoir a une forme séparée pour les trois modes.
Le trois modes sont lobjectif, le subjectif certain et le subjectif incertain. Lobjectif sert à énoncer des faits connus comme étant vrais, détachés de sentiments, dinterprétation ou dattachements personnels, alors que le subjectif dépend du locuteur. Le subjectif certain permet dafficher les convictions du locuteur sur un sujet subjectif, tandis que le subjectif incertain montre que le locuteur nest pas sûr pour ce qui est de son affirmation.
Le trois modes sont lobjectif, le subjectif certain et le subjectif
incertain. Lobjectif sert à énoncer des faits connus comme étant vrais,
détachés de sentiments, dinterprétation ou dattachements personnels, alors
que le subjectif dépend du locuteur. Le subjectif certain permet dafficher
les convictions du locuteur sur un sujet subjectif, tandis que le subjectif
incertain montre que le locuteur nest pas sûr pour ce qui est de son
affirmation.
#+NAME: objectivité
| / | > | |
@ -397,13 +633,18 @@ Le trois modes sont lobjectif, le subjectif certain et le subjectif incertain
| subjectif | certain | neßëm |
| | incertain | doŕëm |
Par défaut, les phrases sans marqueur spécifique sont objectives, cependant il sagit dune objectivité faible du fait de labsence de marqueur la marquant. Afin dutiliser la subjectivité ou une objectivité forte, il est nécessaire dutiliser un marqueur spécifique qui agira en tant quauxiliaire qui sera conjugué à la place du verbe.
Par défaut, les phrases sans marqueur spécifique sont objectives, cependant
il sagit dune objectivité faible du fait de labsence de marqueur la
marquant. Afin dutiliser la subjectivité ou une objectivité forte, il est
nécessaire dutiliser un marqueur spécifique qui agira en tant quauxiliaire
qui sera conjugué à la place du verbe.
- Objectif :: ňaúþ
- Subjectif certain :: teýþ
- Subjectif incertain :: puýþ
Les verbes conjugués avec les auxiliaires voient leur terminaison remplacée suivant la grille ci-dessous :
Les verbes conjugués avec les auxiliaires voient leur terminaison remplacée
suivant la grille ci-dessous :
| / | < | < |
| | -ëm | ýþ |
@ -412,21 +653,30 @@ Les verbes conjugués avec les auxiliaires voient leur terminaison remplacée su
| subjectif certain | eŗë | eŗy |
| subjectif incertain | uŗë | uŗë |
Ainsi, /emþíkúlól/ (/il est en train de tomber/) est objectif, mais on ninsiste pas sur lobjectivité de la phrase, tandis que /emþíkúlúŗê puol/ est subjectif incertain et se traduirait par «je pense quil est en train de tomber» ou «il est peut-être en train de tomber».
Ainsi, /emþíkúlól/ (/il est en train de tomber/) est objectif, mais on
ninsiste pas sur lobjectivité de la phrase, tandis que /emþíkúlúŗê puol/
est subjectif incertain et se traduirait par «je pense quil est en train
de tomber» ou «il est peut-être en train de tomber».
*** Progressif
- Le progressif (laction étant en train de sécouler mais non terminée) se marque avec le préfixe /em-/ (équivalent du /-ing/ en anglais).
- Le progressif futur (laction progressive encore non commencée) se marque avec le préfixe /eß-/.
- Le progressif passé (laction progressive terminée) se marque avec le suffixe /-andy/. Ces deux dernières formes au présent
- Le progressif (laction étant en train de sécouler mais non terminée) se
marque avec le préfixe /em-/ (équivalent du /-ing/ en anglais).
- Le progressif futur (laction progressive encore non commencée) se marque
avec le préfixe /eß-/.
- Le progressif passé (laction progressive terminée) se marque avec le
suffixe /-andy/. Ces deux dernières formes au présent
Les deux derniers peuvent être utilisés pour représenter respectivement le passé proche progressif et le futur proche progressif.
Les deux derniers peuvent être utilisés pour représenter respectivement le
passé proche progressif et le futur proche progressif.
*** Présent de lindicatif
- Verbes en /-ëm/
Les verbes en /-ëm/ se conjuguent en remplaçant la terminaison en /-ëm/ par la voyelle du pronom correspondant mutée selon la table ci-dessous et en apposant après la voyelle mutée la terminaison consonnantique du pronom.
Les verbes en /-ëm/ se conjuguent en remplaçant la terminaison en /-ëm/ par
la voyelle du pronom correspondant mutée selon la table ci-dessous et en
apposant après la voyelle mutée la terminaison consonnantique du pronom.
| voyelle du pronom | voyelle mutée |
|-------------------+---------------|
@ -435,7 +685,8 @@ Les verbes en /-ëm/ se conjuguent en remplaçant la terminaison en /-ëm/ par l
| e | ëe |
| u | ou |
Ainsi, avec le verbe /ďýílnákêm/ (courir), on obtient la conjugaison suivante :
Ainsi, avec le verbe /ďýílnákêm/ (courir), on obtient la conjugaison
suivante :
| / | < | < | < | < | < |
| | | nombre | | | |
@ -464,28 +715,30 @@ Ainsi, avec le verbe /ďýílnákêm/ (courir), on obtient la conjugaison suivan
- Verbes en /-ýþ/
Pour les verbes en /-ýþ/, il suffit de remplacer la terminaison en /-ëm/ par le pronom sans les consonnes précédant la voyelle. Exemple avec le verbe /þíkúlúþ/ (tomber) :
Pour les verbes en /-ýþ/, il suffit de remplacer la terminaison en /-ëm/ par
le pronom sans les consonnes précédant la voyelle. Exemple avec le verbe
/þíkúlúþ/ (tomber) :
| / | < | < | < | < | < |
| | | nombre | | | |
|----------+-------------------------+-----------+---------+---------+---------|
|----------+----------------+-----------+---------+---------+---------|
| genre | personne | singulier | double | triple | pluriel |
|----------+-------------------------+-----------+---------+---------+---------|
|----------+----------------+-----------+---------+---------+---------|
| neutre | 1ère inclusive | X | þíkúlág | þíkúláň | þíkúlák |
| | 1ère exclusive | þíkúláŗ | þíkúláf | þíkúláz | þíkúlát |
| | 2ème | þíkúláßt | þíkúlád | þíkúlál | þíkúlás |
| | 3ème | þíkúlál | þíkúláð | þíkúláp | þíkúláþ |
|----------+-------------------------+-----------+---------+---------+---------|
|----------+----------------+-----------+---------+---------+---------|
| masculin | 1ère inclusive | X | þíkúlóg | þíkúlóň | þíkúlók |
| | 1ère exclusive | þíkúlóŗ | þíkúlóf | þíkúlóz | þíkúlót |
| | 2ème | þíkúlóßt | þíkúlód | þíkúlól | þíkúlós |
| | 3ème | þíkúlól | þíkúlóð | þíkúlóp | þíkúlóþ |
|----------+-------------------------+-----------+---------+---------+---------|
|----------+----------------+-----------+---------+---------+---------|
| féminin | 1ère inclusive | X | þíkúlég | þíkúléň | þíkúlék |
| | 1ère exclusive | þíkúléŗ | þíkúléf | þíkúléz | þíkúlét |
| | 2ème | þíkúléßt | þíkúléd | þíkúlél | þíkúlés |
| | 3ème | þíkúlél | þíkúléð | þíkúlép | þíkúléþ |
|----------+-------------------------+-----------+---------+---------+---------|
|----------+----------------+-----------+---------+---------+---------|
| inanimé | 1ère inclusive | X | þíkúlúg | þíkúlúň | þíkúlúk |
| | 1ère exclusive | X | þíkúlúf | þíkúlúz | þíkúlút |
| | 2ème | X | þíkúlúd | þíkúlúl | þíkúlús |
@ -495,7 +748,13 @@ Pour les verbes en /-ýþ/, il suffit de remplacer la terminaison en /-ëm/ par
* Niveaux de politesse
Cinq niveaux de politesse qui se reflètent dans les verbes et les titres utilisés, ainsi que lhumilifique utilisé pour soi-même, les divins nutilisent pas dhumilifique en temps normal (sauf sils sadressent au Dieu Créateur, auquel cas ils utilisent lhumilifique absolu. Entre eux, les divins utilisent lhonorifique humain pour sadresser à un autre divin, utilisent le familier pour sadresser à un humain, et lhonorifique divin pour sadresser au Dieu Créateur.
Cinq niveaux de politesse qui se reflètent dans les verbes et les titres
utilisés, ainsi que lhumilifique utilisé pour soi-même, les divins
nutilisent pas dhumilifique en temps normal (sauf sils sadressent au Dieu
Créateur, auquel cas ils utilisent lhumilifique absolu. Entre eux, les divins
utilisent lhonorifique humain pour sadresser à un autre divin, utilisent le
familier pour sadresser à un humain, et lhonorifique divin pour sadresser
au Dieu Créateur.
| Niveau de politesse | Niveau dhumilifique |
|---------------------+---------------------------------------------------|
@ -569,7 +828,6 @@ Cinq niveaux de politesse qui se reflètent dans les verbes et les titres utilis
| | K | k | =[k]= |
| | ' | ' | =[?]= |
|---+-----------------+-----------------+---------|
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** Annexe B
*** Harmonie des voyelles

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@ -5,9 +5,11 @@
#+HTML_HEAD: <meta property="og:description" content="Grammaire détaillée de la langue draconienne du Zöhæň" />
* Introduction
Le Zöhæň est une langue draconienne, parlée principalement par les wyvernes et les drakes.
Le Zöhæň est une langue draconienne, parlée principalement par les wyvernes et
les drakes.
Les dragons et autres reptiles nont pas de voyelles, doù labsence totale de voyelles arrondies et de consonnes labiales.
Les dragons et autres reptiles nont pas de voyelles, doù labsence totale de
voyelles arrondies et de consonnes labiales.
* Phonologie
** Voyelles
@ -34,6 +36,7 @@ Les dragons et autres reptiles nont pas de voyelles, doù labsence tota
** Consonnes
| <5> | <5> | <5> | <5> | <5> | <5> | <5> | <5> | <5> | <5> |
| / | | | | | | | | | |
| | dental | alveolar | postalveolar | retroflex | alveo-palatal | palatal | velar | uvular | glottal |
|---------------------+--------+----------+--------------+-----------+---------------+---------+-------+--------+---------|
@ -46,6 +49,7 @@ Les dragons et autres reptiles nont pas de voyelles, doù labsence tota
| lateral fricative | | K K\ | | | | | | | |
| lateral approximant | | l | | | | | | | |
| <5> | <5> | <5> | <5> | <5> | <5> | <5> | <5> | <5> | <5> |
| / | | | | | | | | | |
| | dental | alveolar | postalveolar | retroflex | alveo-palatal | palatal | velar | uvular | glottal |
|---------------------+--------+----------+--------------+-----------+---------------+---------+-------+--------+---------|
@ -63,4 +67,5 @@ Deuxième syllabe dun mot
** Règles phonologiques
~q > h / _#~, ~je > o / #_~, ~[stops] > Ø / #_[friccatives]~, ~e > a / _i~, ~{k,g} > [+postalveolar] / _i~
~q > h / _#~, ~je > o / #_~, ~[stops] > Ø / #_[friccatives]~, ~e > a / _i~,
~{k,g} > [+postalveolar] / _i~