Formatting
This commit is contained in:
parent
4da1603bf5
commit
acbcb35339
@ -1,3 +1,6 @@
|
||||
Sorry, but no. Maybe one day I’ll make it so that people can sort of participate with the development of some of my languages, but as for now I wish to work alone on these projects.
|
||||
Sorry, but no. Maybe one day I’ll make it so that people can sort of participate
|
||||
with the development of some of my languages, but as for now I wish to work
|
||||
alone on these projects.
|
||||
|
||||
In any case, feedback is more than welcomed, and you can either open issues or send me emails, I’ll be more than happy to talk and chat about these conlangs!
|
||||
In any case, feedback is more than welcomed, and you can either open issues or
|
||||
send me emails, I’ll be more than happy to talk and chat about these conlangs!
|
||||
|
@ -8,4 +8,4 @@ licenced under the Creative Commons Attribution-NonCommercial-ShareAlike 4.0
|
||||
International License. To view a copy of this license, visit
|
||||
[[http://creativecommons.org/licenses/by-nc-sa/4.0/]]. If you wish to make use of
|
||||
this work in a way that is incompatible with this licence, please contact me so
|
||||
we can discuss about it at <phundrak@phundrak.fr>.
|
||||
we can discuss about it at <lucien@phundrak.com>.
|
||||
|
@ -3,8 +3,10 @@
|
||||
|
||||
* Phundrak’s conlanging website
|
||||
|
||||
This repository is the source code for my conlanging website in which I put all documents for my different conlangs, such as grammar and lexicons.
|
||||
This repository is the source code for my conlanging website in which I put
|
||||
all documents for my different conlangs, such as grammar and lexicons.
|
||||
|
||||
The HTML and PDF documents were generated by Emacs from the org files.
|
||||
|
||||
The website is currently in French exclusively, and there are no plans so far for an English version.
|
||||
The website is currently in French exclusively, and there are no plans so far
|
||||
for an English version.
|
||||
|
@ -2113,9 +2113,9 @@
|
||||
:CUSTOM_ID: h-defe47b2-686b-4d1c-ba9b-c84e6c482478
|
||||
:END:
|
||||
|
||||
[fn:2] [[https://phundrak.fr]]
|
||||
[fn:2] [[https://phundrak.com]]
|
||||
|
||||
[fn:1] [[https://langue.phundrak.fr]]
|
||||
[fn:1] [[https://langue.phundrak.com]]
|
||||
|
||||
# LocalWords: non-orale Ingólfr Arnarson Ásmundr Ingólfrson Áleifr Steingrímr
|
||||
# LocalWords: Ásmundrson Áleifrbróðir Hallþórr Eyvindr
|
||||
|
@ -1,6 +1,6 @@
|
||||
# -*- mode: org; org-confirm-babel-evaluate: nil -*-
|
||||
#+AUTHOR: Lucien Cartier-Tilet
|
||||
#+EMAIL: phundrak@phundrak.fr
|
||||
#+EMAIL: lucien@phundrak.com
|
||||
#+CREATOR: Lucien Cartier-Tilet
|
||||
#+LANGUAGE: fr
|
||||
|
||||
@ -29,13 +29,13 @@
|
||||
#+HTML_DOCTYPE: html5
|
||||
#+HTML_HEAD_EXTRA: <script src="https://kit.fontawesome.com/4d42d0c8c5.js"></script>
|
||||
#+HTML_HEAD_EXTRA: <script src="https://cdn.jsdelivr.net/npm/js-cookie@2/src/js.cookie.min.js"></script>
|
||||
#+HTML_HEAD_EXTRA: <link rel="shortcut icon" href="https://cdn.phundrak.fr/img/mahakala-128x128.png" type="img/png" media="screen" />
|
||||
#+HTML_HEAD_EXTRA: <link rel="shortcut icon" href="https://cdn.phundrak.fr/img/favicon.ico" type="image/x-icon" media="screen" />
|
||||
#+HTML_HEAD_EXTRA: <meta property="og:image" content="https://cdn.phundrak.fr/img/rich_preview.png" />
|
||||
#+HTML_HEAD_EXTRA: <link rel="shortcut icon" href="https://cdn.phundrak.com/img/mahakala-128x128.png" type="img/png" media="screen" />
|
||||
#+HTML_HEAD_EXTRA: <link rel="shortcut icon" href="https://cdn.phundrak.com/img/favicon.ico" type="image/x-icon" media="screen" />
|
||||
#+HTML_HEAD_EXTRA: <meta property="og:image" content="https://cdn.phundrak.com/img/rich_preview.png" />
|
||||
#+HTML_HEAD_EXTRA: <meta name="twitter:card" content="summary" />
|
||||
#+HTML_HEAD_EXTRA: <meta name="twitter:site" content="@phundrak" />
|
||||
#+HTML_HEAD_EXTRA: <meta name="twitter:creator" content="@phundrak" />
|
||||
#+INFOJS_OPT: view:info toc:1 home:https://langue.phundrak.fr toc:t
|
||||
#+INFOJS_OPT: view:info toc:1 home:https://langue.phundrak.com toc:t
|
||||
|
||||
# ### MACROS ###################################################################
|
||||
#+MACRO: newline @@latex:\hspace{0pt}\\@@ @@html:<br>@@
|
||||
|
1034
hjalpi.org
1034
hjalpi.org
File diff suppressed because it is too large
Load Diff
715
hjelp.org
715
hjelp.org
@ -7,52 +7,168 @@
|
||||
# idées: https://twitter.com/Phundrak/status/1079046235011584001
|
||||
|
||||
* Avant-propos
|
||||
La redistribution ou vente de ce document sont strictement interdits. Ce document est protégé par la loi française sur le droit d’auteur et appartient entièrement et totalement à son auteur. Ce document est un document disponible gratuitement au format web à l’adresse [[https://langue.phundrak.fr/hjelp/]] et au format PDF à l’adresse [[https://langue.phundrak.fr/hjelp/hjelp.pdf]]. Si vous l’avez obtenu depuis une autre source, gratuitement ou non, merci de m’en faire part en me contactant via mes réseaux sociaux ou par mail que vous trouverez sur mon site principal, [[https://phundrak.fr]]. Aucune personne, morale ou physique, n’est à l’heure actuelle autorisée à redistribuer ces documents. Si vous êtes intéressés par une redistribution de ce document, je vous invite à rentrer en contact avec moi afin que l’on en discute.
|
||||
La redistribution ou vente de ce document sont strictement interdits. Ce
|
||||
document est protégé par la loi française sur le droit d’auteur et appartient
|
||||
entièrement et totalement à son auteur. Ce document est un document disponible
|
||||
gratuitement au format web à l’adresse [[https://langue.phundrak.com/hjelp]] et au
|
||||
format PDF à l’adresse [[https://langue.phundrak.com/hjelp.pdf]]. Si vous l’avez
|
||||
obtenu depuis une autre source, gratuitement ou non, merci de m’en faire part
|
||||
en me contactant via mes réseaux sociaux ou par mail que vous trouverez sur
|
||||
mon site principal, [[https://phundrak.com]]. Aucune personne, morale ou physique,
|
||||
n’est à l’heure actuelle autorisée à redistribuer ces documents. Si vous êtes
|
||||
intéressés par une redistribution de ce document, je vous invite à rentrer en
|
||||
contact avec moi afin que l’on en discute.
|
||||
|
||||
src_latex{\newpage}
|
||||
* Introduction
|
||||
Le Hjelp est une langue construite représentant symboliquement la langue orale et écrite utilisée par les dieux célestes de l’univers de mon roman, les Hjalpĺ. Cela signifie que, bien que le Hjelp soit une langue /de facto/ réelle de part cette grammaire et au moins mon utilisation de cette langue dans mes ouvrages, elle n’est pas réellement la langue telle que je l’imagine pour les dieux célestes ; en effet, j’imagine la langue réelle des Hjalpĺ comme étant une langue d’une extraordinaire complexité, mais extrêmement concise, représentant l’esprit des dieux célestes. Je me référerais ainsi par « Hjelp théorique » au Hjelp tel qu’imaginé dans mon univers littéraire, et par « Hjelp construit » ou tout simplement « Hjelp » la langue présentée dans ce document.
|
||||
Le Hjelp est une langue construite représentant symboliquement la langue orale
|
||||
et écrite utilisée par les dieux célestes de l’univers de mon roman, les
|
||||
Hjalpĺ. Cela signifie que, bien que le Hjelp soit une langue /de facto/ réelle
|
||||
de part cette grammaire et au moins mon utilisation de cette langue dans mes
|
||||
ouvrages, elle n’est pas réellement la langue telle que je l’imagine pour les
|
||||
dieux célestes ; en effet, j’imagine la langue réelle des Hjalpĺ comme étant
|
||||
une langue d’une extraordinaire complexité, mais extrêmement concise,
|
||||
représentant l’esprit des dieux célestes. Je me référerais ainsi par « Hjelp
|
||||
théorique » au Hjelp tel qu’imaginé dans mon univers littéraire, et par
|
||||
« Hjelp construit » ou tout simplement « Hjelp » la langue présentée dans ce
|
||||
document.
|
||||
|
||||
Fort heureusement pour ceux qui se montreraient intéressé par le Hjelp, et malheureusement pour moi, créer une langue d’un tel niveau de complexité est littéralement impossible, considérant ne serait-ce que la difficulté théorique pour l’apprendre. Cependant, cela ne m’empêchera pas d’essayer de créer une langue complexe et concise du mieux que je peux, et j’essaierai d’imiter avec cette langue l’esthétique de la langue théorique des Hjalpĺ.
|
||||
Fort heureusement pour ceux qui se montreraient intéressé par le Hjelp, et
|
||||
malheureusement pour moi, créer une langue d’un tel niveau de complexité est
|
||||
littéralement impossible, considérant ne serait-ce que la difficulté théorique
|
||||
pour l’apprendre. Cependant, cela ne m’empêchera pas d’essayer de créer une
|
||||
langue complexe et concise du mieux que je peux, et j’essaierai d’imiter avec
|
||||
cette langue l’esthétique de la langue théorique des Hjalpĺ.
|
||||
|
||||
Le Hjelp est une langue construite dite /à priori/, c’est à dire qu’elle ne se base sur aucune langue naturelle. Sa grammaire a quelques inspirations de diverses langues telles que le Français, le Tibétain, le Japonais, le Finnois ou le Hongrois, cependant aucune partie majeure de leur grammaire n’est intégrée au Hjelp, et son lexique est entièrement construit de manière indépendante de toute langue naturelle.
|
||||
Le Hjelp est une langue construite dite /à priori/, c’est à dire qu’elle ne se
|
||||
base sur aucune langue naturelle. Sa grammaire a quelques inspirations de
|
||||
diverses langues telles que le Français, le Tibétain, le Japonais, le Finnois
|
||||
ou le Hongrois, cependant aucune partie majeure de leur grammaire n’est
|
||||
intégrée au Hjelp, et son lexique est entièrement construit de manière
|
||||
indépendante de toute langue naturelle.
|
||||
|
||||
J’utiliserai, comme indiqué plus haut, cette langue dans mes ouvrages littéraires concernant l’univers lié à cette langue, mais je l’utiliserai également pour des constructions d’autres langues qui descendront du Hjelp. Ces nouvelles langues, tel que le Melexeq, la langue de certains dieux terrestres, seront beaucoup plus simples. Les langues divines terrestres garderont un certain degré de complexité du fait du peuple la parlant en lui-même, et les langues descendant du Hjelp utilisées par les mortels seront d’un niveau de complexité similaire aux langues naturelles que l’on peut trouver dans notre monde.
|
||||
J’utiliserai, comme indiqué plus haut, cette langue dans mes ouvrages
|
||||
littéraires concernant l’univers lié à cette langue, mais je l’utiliserai
|
||||
également pour des constructions d’autres langues qui descendront du Hjelp.
|
||||
Ces nouvelles langues, tel que le Melexeq, la langue de certains dieux
|
||||
terrestres, seront beaucoup plus simples. Les langues divines terrestres
|
||||
garderont un certain degré de complexité du fait du peuple la parlant en
|
||||
lui-même, et les langues descendant du Hjelp utilisées par les mortels seront
|
||||
d’un niveau de complexité similaire aux langues naturelles que l’on peut
|
||||
trouver dans notre monde.
|
||||
|
||||
Cette grammaire n’est pas un ouvrage destiné à l’apprentissage du Hjelp (peut-être en écrirai-je un destiné à cette application) mais s’adresse plus à mon propre besoin d’avoir une grammaire de référence pour le Hjelp et suppose donc que le lecteur a un minimum de connaissances linguistiques, bien que certains concepts seront expliqués dans leur chapitre ou paragraphe dédié.
|
||||
Cette grammaire n’est pas un ouvrage destiné à l’apprentissage du Hjelp
|
||||
(peut-être en écrirai-je un destiné à cette application) mais s’adresse plus à
|
||||
mon propre besoin d’avoir une grammaire de référence pour le Hjelp et suppose
|
||||
donc que le lecteur a un minimum de connaissances linguistiques, bien que
|
||||
certains concepts seront expliqués dans leur chapitre ou paragraphe dédié.
|
||||
|
||||
** Quelques précisions sur le Hjelp théorique
|
||||
|
||||
Comme dit plus haut, le Hjelp théorique est une langue extrêmement complexe parlée par les Hjalpel dans mon univers littéraire. Apprendre cette langue prend plusieurs années d’études pour un humain afin de pouvoir ne serait-ce que commencer à former des phrases rudimentaires avec un vocabulaire limité, et les meilleurs ont un niveau tout de même faible ; selon le Cadre Européen Commun de Référence pour les Langues (CECRL) à l’heure où j’écris ces lignes, cela équivaut à un niveau A2.
|
||||
Comme dit plus haut, le Hjelp théorique est une langue extrêmement complexe
|
||||
parlée par les Hjalpel dans mon univers littéraire. Apprendre cette langue
|
||||
prend plusieurs années d’études pour un humain afin de pouvoir ne serait-ce
|
||||
que commencer à former des phrases rudimentaires avec un vocabulaire limité,
|
||||
et les meilleurs ont un niveau tout de même faible ; selon le Cadre Européen
|
||||
Commun de Référence pour les Langues (CECRL) à l’heure où j’écris ces lignes,
|
||||
cela équivaut à un niveau A2.
|
||||
|
||||
Cette difficulté d’apprentissage de la langue est liée à la nature des Hjalpel et des dieux de façon générale dans mon univers : ils existent en dehors de la réalité, et leur parole sont une manifestation en soit de la réalité, exprimant toute sa complexité, sa subtilité. Comprendre parfaitement cette langue revient à comprendre parfaitement la réalité, d’où le niveau très bas même des meilleurs universitaires et étudiants du Hjelp théorique.
|
||||
Cette difficulté d’apprentissage de la langue est liée à la nature des
|
||||
Hjalpel et des dieux de façon générale dans mon univers : ils existent en
|
||||
dehors de la réalité, et leur parole sont une manifestation en soit de la
|
||||
réalité, exprimant toute sa complexité, sa subtilité. Comprendre parfaitement
|
||||
cette langue revient à comprendre parfaitement la réalité, d’où le niveau
|
||||
très bas même des meilleurs universitaires et étudiants du Hjelp théorique.
|
||||
|
||||
Le Hjalpel théorique étant une expression de la réalité en elle-même, tout élément qui est créé à un instant t entre à ce moment-là dans le domaine de la réalité qui se propage alors dans le passé, et un mot émerge alors naturellement en Hjelp théorique, ayant aux yeux des mortels existé depuis toujours mais n’ayant été découvert que récemment.
|
||||
Le Hjalpel théorique étant une expression de la réalité en elle-même, tout
|
||||
élément qui est créé à un instant t entre à ce moment-là dans le domaine de
|
||||
la réalité qui se propage alors dans le passé, et un mot émerge alors
|
||||
naturellement en Hjelp théorique, ayant aux yeux des mortels existé depuis
|
||||
toujours mais n’ayant été découvert que récemment.
|
||||
|
||||
À l’inverse du passé et du présent, le futur ne reste qu’hypothétique dans cet univers, et bien qu’il puisse être prévu et prévisible aux yeux des divins, il est tout à fait possible de l’altérer si un dieux interfère avec la réalité, si un mortel fait usage de son libre arbitre (en effectuant une action réfléchie) ou en faisant usage de la magie. Ainsi, les éléments futurs ne font pas encore partie de la réalité et n’ont donc pas d’expression dans le présent. Attention, du moment qu’un concept est possible dans le futur, ce concept a été créé dans le présent de la personne (mortelle ou divine) y ayant pensé et entre donc dans le domaine de la réalité.
|
||||
À l’inverse du passé et du présent, le futur ne reste qu’hypothétique dans
|
||||
cet univers, et bien qu’il puisse être prévu et prévisible aux yeux des
|
||||
divins, il est tout à fait possible de l’altérer si un dieux interfère avec
|
||||
la réalité, si un mortel fait usage de son libre arbitre (en effectuant une
|
||||
action réfléchie) ou en faisant usage de la magie. Ainsi, les éléments futurs
|
||||
ne font pas encore partie de la réalité et n’ont donc pas d’expression dans
|
||||
le présent. Attention, du moment qu’un concept est possible dans le futur, ce
|
||||
concept a été créé dans le présent de la personne (mortelle ou divine) y
|
||||
ayant pensé et entre donc dans le domaine de la réalité.
|
||||
|
||||
Je pense que vous comprenez maintenant pourquoi il est impossible pour moi en tant qu’auteur et simple mortel de réellement créer le Hjelp théorique.
|
||||
Je pense que vous comprenez maintenant pourquoi il est impossible pour moi en
|
||||
tant qu’auteur et simple mortel de réellement créer le Hjelp théorique.
|
||||
|
||||
src_latex{\newpage}
|
||||
* Description du lexique
|
||||
Le Hjelp est une langue se basant sur le principe des racine consonantales, la grammaire étant exprimée quasiment uniquement via les voyelles. Du fait de ses très riches déclinaisons, et malgré son nombre limité de racines lexicales, le Hjelp peut exprimer un très grand nombre de différent mots, tous basés sur la même racine.
|
||||
Le Hjelp est une langue se basant sur le principe des racine consonantales, la
|
||||
grammaire étant exprimée quasiment uniquement via les voyelles. Du fait de ses
|
||||
très riches déclinaisons, et malgré son nombre limité de racines lexicales, le
|
||||
Hjelp peut exprimer un très grand nombre de différent mots, tous basés sur la
|
||||
même racine.
|
||||
|
||||
Afin de respecter la philosophie du Hjelp théorique, tous les mots de son lexique sont des mots ayant été créés soit /à priori/, soit à partir d’autres mots du Hjelp. Ainsi, le Hjelp n’est qu’une langue source dans la génétique des langues de mon univers linguistique et n’emprunte ainsi jamais à d’autre langues.
|
||||
Afin de respecter la philosophie du Hjelp théorique, tous les mots de son
|
||||
lexique sont des mots ayant été créés soit /à priori/, soit à partir d’autres
|
||||
mots du Hjelp. Ainsi, le Hjelp n’est qu’une langue source dans la génétique
|
||||
des langues de mon univers linguistique et n’emprunte ainsi jamais à d’autre
|
||||
langues.
|
||||
|
||||
src_latex{\newpage}
|
||||
* Phonologie
|
||||
** Notes sur la translittération et la romanisation du Hjelp
|
||||
Le Hjelp est une langue disposant d’un système d’écriture qui lui est unique, et par conséquent ne peut pas être aisément reproduisible par ordinateur, encore moins dans du texte comme celui-ci, à moins d’insérer des images dessinées au préalable. De plus, de par sa nature idéographique, le lecteur n’aura aucune idée de la façon dont les mots se prononcent, hors il est important de pouvoir partager l’aspect phonétique de cette langue afin d’assurer une bonne compréhension de ce document. Ainsi, j’utiliserai pour la quasi-totalité de cette grammaire une translittération du Hjelp, visant à renvoyer une prononciation proche de la réalité. Ainsi, la majorité des sons seront représentés par un unique caractère, à l’exception de quelques sons représentés par deux comme nous le verrons ci-dessous.
|
||||
Le Hjelp est une langue disposant d’un système d’écriture qui lui est unique,
|
||||
et par conséquent ne peut pas être aisément reproduisible par ordinateur,
|
||||
encore moins dans du texte comme celui-ci, à moins d’insérer des images
|
||||
dessinées au préalable. De plus, de par sa nature idéographique, le lecteur
|
||||
n’aura aucune idée de la façon dont les mots se prononcent, hors il est
|
||||
important de pouvoir partager l’aspect phonétique de cette langue afin
|
||||
d’assurer une bonne compréhension de ce document. Ainsi, j’utiliserai pour la
|
||||
quasi-totalité de cette grammaire une translittération du Hjelp, visant à
|
||||
renvoyer une prononciation proche de la réalité. Ainsi, la majorité des sons
|
||||
seront représentés par un unique caractère, à l’exception de quelques sons
|
||||
représentés par deux comme nous le verrons ci-dessous.
|
||||
|
||||
Pour des raisons d’esthétisme, le Hjelp dispose également d’un système de romanisation. Ce système repose sur moins de caractères comportant des accents et autres diacritiques mais permet une approche peut-être plus simple de la prononciation de la langue pour les non-linguistes. L’approche de la prononciation du Hjelp changeant selon la ou les langues parlées par le lecteur, la romanisation peut également changer en fonction de la langue cible. Ainsi, les francophones pourront retranscrire « qhø₃ð » comme « reuv » tandis que les anglophones le rentranscriront « rhoth ». Cette romanisation ne sera présente que dans le point suivant (§[[*Inventaire phon%C3%A9tique]]) afin de donner une référence de lecture du Hjelp dans mes textes littéraires, cependant elle ne sera absolument pas utilisée dans ce document du fait du manque d’information qu’elle partage, contrairement à la translittération qui reste constante selon la langue du lecteur et transmet toutes les informations phonétiques (ou presque, c.f. la section §[[*Allophonie]] sur l’allophonie) dont on a besoin.
|
||||
Pour des raisons d’esthétisme, le Hjelp dispose également d’un système de
|
||||
romanisation. Ce système repose sur moins de caractères comportant des
|
||||
accents et autres diacritiques mais permet une approche peut-être plus simple
|
||||
de la prononciation de la langue pour les non-linguistes. L’approche de la
|
||||
prononciation du Hjelp changeant selon la ou les langues parlées par le
|
||||
lecteur, la romanisation peut également changer en fonction de la langue
|
||||
cible. Ainsi, les francophones pourront retranscrire « qhø₃ð » comme « reuv »
|
||||
tandis que les anglophones le rentranscriront « rhoth ». Cette romanisation
|
||||
ne sera présente que dans le point suivant (§[[*Inventaire phon%C3%A9tique]])
|
||||
afin de donner une référence de lecture du Hjelp dans mes textes littéraires,
|
||||
cependant elle ne sera absolument pas utilisée dans ce document du fait du
|
||||
manque d’information qu’elle partage, contrairement à la translittération qui
|
||||
reste constante selon la langue du lecteur et transmet toutes les
|
||||
informations phonétiques (ou presque, c.f. la section §[[*Allophonie]] sur
|
||||
l’allophonie) dont on a besoin.
|
||||
|
||||
Quelques fois, la translittération ne suffira pas, en particulier dans ce chapitre, pour exprimer avec détail la prononciation de certains mots ou de certaines phrases ; je devrai donc utiliser l’alphabet phonétique international (IPA, /International Phonetic Alphabet/) afin de pouvoir donner la prononciation de façon beaucoup plus précise que la translittération qui peut parfois ne pas être exacte (à nouveau, c.f. la section §[[*Allophonie]] sur l’allophonie).
|
||||
Quelques fois, la translittération ne suffira pas, en particulier dans ce
|
||||
chapitre, pour exprimer avec détail la prononciation de certains mots ou de
|
||||
certaines phrases ; je devrai donc utiliser l’alphabet phonétique
|
||||
international (IPA, /International Phonetic Alphabet/) afin de pouvoir donner
|
||||
la prononciation de façon beaucoup plus précise que la translittération qui
|
||||
peut parfois ne pas être exacte (à nouveau, c.f. la section §[[*Allophonie]] sur
|
||||
l’allophonie).
|
||||
|
||||
** Inventaire phonétique
|
||||
La tendance en Hjelp est d’isoler les mots entre eux, marquant la séparation entre eux par de courtes pauses ou par un coup de glotte [ʔ] entre ces mots lors d’un passage d’une voyelle à une autre entre deux mots. Lorsqu’un mot est composé de plusieurs syllabes, une préférence est présente pour que les consonnes les plus proches de la voyelle fassent partie intégrale de la syllabe dont la voyelle est le cœur, avec un équilibre dans la répartition des consonnes entre les deux voyelles, avec un avantage pour la voyelle suivante. Ainsi, quand trois consonnes sépareront deux voyelles, la première consonne uniquement fait partie de la première syllabe. Si cette règle n’est pas suivie, la séparation sera marquée à l’écrit par la première consonne de la nouvelle syllabe écrite en majuscule, ou bien la voyelle elle-même si la syllabe ne commence pas par une consonne.
|
||||
La tendance en Hjelp est d’isoler les mots entre eux, marquant la séparation
|
||||
entre eux par de courtes pauses ou par un coup de glotte [ʔ] entre ces mots
|
||||
lors d’un passage d’une voyelle à une autre entre deux mots. Lorsqu’un mot
|
||||
est composé de plusieurs syllabes, une préférence est présente pour que les
|
||||
consonnes les plus proches de la voyelle fassent partie intégrale de la
|
||||
syllabe dont la voyelle est le cœur, avec un équilibre dans la répartition
|
||||
des consonnes entre les deux voyelles, avec un avantage pour la voyelle
|
||||
suivante. Ainsi, quand trois consonnes sépareront deux voyelles, la première
|
||||
consonne uniquement fait partie de la première syllabe. Si cette règle n’est
|
||||
pas suivie, la séparation sera marquée à l’écrit par la première consonne de
|
||||
la nouvelle syllabe écrite en majuscule, ou bien la voyelle elle-même si la
|
||||
syllabe ne commence pas par une consonne.
|
||||
|
||||
*** Les consonnes
|
||||
Le Hjelp est une langue disposant d’un très large panel de consonnes. Voici ci-dessous le tableau des consonnes du Hjelp, translittéré puis en IPA.
|
||||
Le Hjelp est une langue disposant d’un très large panel de consonnes. Voici
|
||||
ci-dessous le tableau des consonnes du Hjelp, translittéré puis en IPA.
|
||||
|
||||
#+CAPTION: Consonnes du Hjelp (translittération)
|
||||
| | nasal | occlusif | fricatif | spirant | roulé | fric-lat | spir-lat |
|
||||
@ -86,43 +202,150 @@ src_latex{\newpage}
|
||||
| glottal | | ʔ | h [ɦ] | | | | |
|
||||
| / | < | < | < | < | < | < | < |
|
||||
|
||||
On peut remarquer une grande complexité au niveau des consonnes occlusives et fricatives, avec également un bon nombre de consonnes alvéolaires. Presque toutes les consonnes occlusives et fricatives sont par ailleurs dotées de leur équivalent voisé ou sourd, à l’exception des deux consonnes glottales. À noter que les phonèmes du tableau IPA entre crochets sont des allophones et n’ont pas de représentation qui leur est propre. Il est également à noter la présence de <ń> et <ĺ> qui sont toutes deux des consonnes syllabiques ; cela signifie qu’elles ne sont pas considérées comme des consonnes mais comme des voyelles à part entière au même titre que celles que nous verrons ci-dessous.
|
||||
On peut remarquer une grande complexité au niveau des consonnes occlusives
|
||||
et fricatives, avec également un bon nombre de consonnes alvéolaires.
|
||||
Presque toutes les consonnes occlusives et fricatives sont par ailleurs
|
||||
dotées de leur équivalent voisé ou sourd, à l’exception des deux consonnes
|
||||
glottales. À noter que les phonèmes du tableau IPA entre crochets sont des
|
||||
allophones et n’ont pas de représentation qui leur est propre. Il est
|
||||
également à noter la présence de <ń> et <ĺ> qui sont toutes deux des
|
||||
consonnes syllabiques ; cela signifie qu’elles ne sont pas considérées comme
|
||||
des consonnes mais comme des voyelles à part entière au même titre que
|
||||
celles que nous verrons ci-dessous.
|
||||
|
||||
Voici ci-dessous une description individuelle de chaque consonne :
|
||||
- b :: Il s’agit du <b> standard dont disposent le Français dans « bonbon » [bɔ̃bɔ̃] ou l’Anglais « believe » [bɪlɪv], une consonne bilabiale occlusive voisée [b].
|
||||
- ch :: Ce <ch> existe en Allemand dans des termes tels que « nicht » [nɪçt] ou en Anglais Britannique dans « hue » [çʉː]. Il s’agit d’une consonne fricative palatale sourde [ç].
|
||||
- d :: Il s’agit de la consonne <d> standard que l’on peut retrouver en Anglais dans « dice » [daɪs], où le <d> est prononcé en bloquant l’arrivée d’air au niveau de la partie rugueuse du palais. Il est donc différent du <d> français qui est prononcé avec la langue rapprochée voire touchant les dents et qui est noté [d̪], comme dans « dance » [d̪ɑ̃s]. Le <d> du Hjelp est donc bel et bien une consonne occlusive alvéolaire voisée [d].
|
||||
- f :: Il s’agit du <f> standard que l’on retrouve bon nombre des langues telles que le Français [fʁɑ̃sɛ] ou l’Anglais « fit » [fɪtʰ]. Il s’agit donc d’une consonne fricative labio-dentale sourde [f].
|
||||
- g :: Il s’agit du <g> dur standard que l’on retrouve dans bon nombre des langues telles que le Français dans « Gar » [ɡɑʁ] ou en Anglais dans « get » [ɡɛt]. Il s’agit donc d’une occlusive vélaire voisée [g].
|
||||
- h :: Le <h> représente l’aspiration effectuée dans certaines langues comme l’Anglais dans « had » [hæd]. Il s’agit d’une consonne glottale sourde [h].
|
||||
- j :: Le <j> représente la voyelle <i> prononcée comme une consonne, la rendant donc effectivement semi-consonne. On la retrouve en Français dans des mots tels que « yak » [jak] ou « yoyo » [jojo]. Il s’agit donc d’une consonne approximante rétroflexe voisée [j].
|
||||
- jh :: Le <jh> est l’équivalent voisé de <ch>. On retrouve cette consonne en Italien comme dans « figlio » [fiʝːo] ou en Russe avec яма [ˈʝämə]. Il s’agit donc d’une consonne fricative palatale voisée [ʝ].
|
||||
- k :: Il s’agit du <k> non aspiré que l’on peut retrouver en Français comme « cas » [ka] ou dans certains cas en Anglais comme dans « skirt » [skɜːtʰ]. Il s’agit donc de la consonne occlusive uvulaire sourde [k].
|
||||
- l :: Ce <l> est le <l> que l’on peut retrouver en Français dans « lire » [liʁ] et dans certains cas en Anglais dans « live » [lɪv]. Attention à ne pas le confondre avec le « l sombre » anglais que l’ont peut retrouver par exemple dans « feel » [fiːɫ]. Le <l> du Hjelp est donc une consonne alvéolaire spirante-latérale voisée [l].
|
||||
- lh :: Ce <l> est en quelques sortes un équivalent non-voisé du <l> présenté ci-dessous. Il se retrouve en Groënlandais dans le mot « illu » [iɬːu] ou en Norvégien de Trøndersk « tatl » ou « tasl » [tʰaɬ]. Il s’agit donc d’une consonne alvéolaire latérale fricative sourde [ɬ].
|
||||
- m :: Il s’agit du même <m> que le <m> standard en Français « mère » [mɛʁ] ou en Anglais « me » [miː]. Il s’agit donc de la consonne nasale bilabiale voisée [m].
|
||||
- n :: Il s’agit du <n> standard que l’on retrouve en Anglais comme dans « not » [nɔt]. Attention, cette consonne est alvéolaire et non dentale comme le <n> français de « nuit » [n̪ɥi]. Il s’agit donc d’une consonne nasale alvéolaire voisée [n].
|
||||
- ng :: Cette consonne se retrouve en Anglais dans des termes tels que « singer » [sɪŋɚ] ou « king » [kʰɪŋ], et on le retrouve à quelques occasion en Français comme dans « camping » [kɑ̃piŋ]. Il s’agit donc d’une consonne nasale vélaire voisée [ŋ].
|
||||
- p :: Il s’agit du <p> non aspiré que l’on retrouve en Français tèl que dans « père » [pɛʁ] ou dans certains cas en Anglais comme dans « spoon » [spuːn]. Il s’agit donc de la consonne occlusive bilabiale sourde [p].
|
||||
- qh :: Il s’agit d’une consonne que l’on retrouve en Français comme dans « proche » [pχɔʃ], en Allemand « Dach » [daχ] ou en Kabyle « axxam » [aχχam]. Il s’agit donc d’une voyelle fricative uvulaire sourde [χ].
|
||||
- r :: Ce <r> peut être retrouvé en Scots « bricht » [brɪçt], en Espagnol « perro » [pe̞ro̞] ou encore en Portugais avec « ratu » [rato]. Il s’agit d’une consonne alvéolaire roulée voisée [r].
|
||||
- rh :: Cette consonne est l’équivalent voisé de <qh>, que l’on peut retrouver en Français « rester » [ʁɛste], en Dannois « rød » [ʁ̞œ̠ð̠], en Allemand strandard « Rost » [ʁɔst] ou encore en Luxembourgeois « Kugel » [ˈkʰuːʁəl]. Il s’agit donc d’une voyelle fricative uvulaire voisée [ʁ].
|
||||
- s :: Ce <s> est le <s> standard alvéolaire que l’on retrouve dans des langues tels qu’en Anglais « sit » [sɪtʰ], en Portugais « caço » [kasu] ou en Estonien « sõna » [sɤnɑ]. Attention, le <s> français tel que dans « façade » [fäs̪äd̪] est dentalisé, contrairement au <s> du Hjelp qui est donc une consonne fricative alvéolaire sourde [s].
|
||||
- sh :: Cette consonne peut se retrouver dans des langues telles que le Français « cher » [ʃɛʁ], en Anglais « sheep » [ʃiːpʰ] ou en Breton « chadenn » [ʃadeñ]. Il s’agit donc d’une consonne fricative post-alvéolaire sourde [ʃ].
|
||||
- t :: Ce <t> est la contrepartie voisée de <d> et peut se trouver en Dannois « dåse » [tɔ̽ːsə], en Luxembourgeois « dënn » [tən] ou en Finnois avec « parta » [pɑrtɑ]. Attention, le <t> Français est dental, comme dans « tante » qui est prononcé [t̪ɑ̃t̪]. Ainsi, le <t> du Hjelp est la consonne occlusive alvéolaire sourde [t].
|
||||
- v :: Le <v> du Hjelp peut être retrouvé dans des langues tels que le Français dans « valve » [valv], en Allemand « Wächter » [vɛçtɐ] ou en Macédonien « вода » [vɔda]. Il s’agit donc d’une consonne fricative bilabiale voisée [v].
|
||||
- w :: Le <w> est un son que l’on peut retrouver dans certaines langues comme le Français dans « oui » [wi], en Anglais avec « weep » [wiːpʰ], ou en Irlandais « vóta » [ˈwoːt̪ˠə]. Il s’agit de la consonne approximante labio-velaire voisée [w].
|
||||
- z :: Ce <z> est la contrepartie voisée du <s>. On le retrouve dans des langues tels que l’Anglais dans « zoo » [zuː], en Esperanto dans « kuzo » [kuzo] ou en Japonais dans « zenbu » [zembɯ]. Attention, en Français le [z] est dentalisé en [z̪] et est donc différent du <z> du Hjelp qui est une consonne fricative alvéolaire voisée [z].
|
||||
- zh :: Ce <zh> est la contrepartie voisée du <sh>. Il peut être retrouvé en Français dans « jour » [ʒuʁ], en Navajo « łizh » [ɬiʒ] ou en Corse avec « ghjesgia » [jeːʒa]. Il s’agit donc de la consonne fricative post-alvéolaire voisée [ʒ].
|
||||
- ð :: Cette consonne <ð> peut être trouvée dans des langues tels que l’Anglais dans « this » [ðɪs], en Allemand Autrichien « leider » [laɛ̯ða] ou en Swahili dans « dhambi » [ðɑmbi]. Il s’agit donc de la consonne fricative dentale voisée [ð].
|
||||
- þ :: Il s’agit de la contrepartie sourde de <ð> qui peut être trouvée en Anglais dans « thin » [θɪn], en Malaisien dans « Selasa » [θelaθa] ou en Espagnol Castillan « cazar » [käθär]. Il s’agit de la consonne fricative dentale sourde [θ].
|
||||
- đ :: Il s’agit d’un <d> prononcé de façon rétroflexe et peut être trouvé dans des langues telles que le Norvégien dans « varde » [ʋɑɖːə] ou en Sicilien dans « coḍḍu » [kɔɖːu]. Il s’agit de la consonne occlusive rétroflexe voisée [ɖ].
|
||||
- ŕ :: Ce <r> est une consonne signature de l’Anglais tel que dans « red » [ɹɛd], ainsi qu’en Allemand Autrichien standard « Rebe » [ɹeːbɛ] ou en Tagalog dans « parang » [paɹaŋ]. Cette consonne est la consonne alvéolaire approximante voisée [ɹ].
|
||||
- ŧ :: Cette consonne est l’équivalent sourd de la consonne <đ>. Elle se retrouve dans certaines langues telles que le Javanais dans « bathang » [baʈaŋ], en Norvégien « kort » [koʈː] ou en Suédois « karta » [kʰɑːʈa]. Il s’agit donc de la consonne occlusive rétroflexe sourde [ʈ].
|
||||
- ’ :: La consonne <’> est une consonne que l’on retrouve en Anglais Général Américain dans « button » [bɐʔn̩], en Danois avec « hånd » [hʌ̹nʔ] ou encore en Hawaiien avec « ’ele’ele » [ˈʔɛlɛˈʔɛlɛ]. Il s’agit donc de la consonne occlusive glottale sourde [ʔ].
|
||||
- b :: Il s’agit du <b> standard dont disposent le Français dans « bonbon »
|
||||
[bɔ̃bɔ̃] ou l’Anglais « believe » [bɪlɪv], une consonne bilabiale
|
||||
occlusive voisée [b].
|
||||
- ch :: Ce <ch> existe en Allemand dans des termes tels que « nicht » [nɪçt]
|
||||
ou en Anglais Britannique dans « hue » [çʉː]. Il s’agit d’une
|
||||
consonne fricative palatale sourde [ç].
|
||||
- d :: Il s’agit de la consonne <d> standard que l’on peut retrouver en
|
||||
Anglais dans « dice » [daɪs], où le <d> est prononcé en bloquant
|
||||
l’arrivée d’air au niveau de la partie rugueuse du palais. Il est
|
||||
donc différent du <d> français qui est prononcé avec la langue
|
||||
rapprochée voire touchant les dents et qui est noté [d̪], comme dans
|
||||
« dance » [d̪ɑ̃s]. Le <d> du Hjelp est donc bel et bien une consonne
|
||||
occlusive alvéolaire voisée [d].
|
||||
- f :: Il s’agit du <f> standard que l’on retrouve bon nombre des langues
|
||||
telles que le Français [fʁɑ̃sɛ] ou l’Anglais « fit » [fɪtʰ]. Il s’agit
|
||||
donc d’une consonne fricative labio-dentale sourde [f].
|
||||
- g :: Il s’agit du <g> dur standard que l’on retrouve dans bon nombre des
|
||||
langues telles que le Français dans « Gar » [ɡɑʁ] ou en Anglais dans
|
||||
« get » [ɡɛt]. Il s’agit donc d’une occlusive vélaire voisée [g].
|
||||
- h :: Le <h> représente l’aspiration effectuée dans certaines langues comme
|
||||
l’Anglais dans « had » [hæd]. Il s’agit d’une consonne glottale
|
||||
sourde [h].
|
||||
- j :: Le <j> représente la voyelle <i> prononcée comme une consonne, la
|
||||
rendant donc effectivement semi-consonne. On la retrouve en Français
|
||||
dans des mots tels que « yak » [jak] ou « yoyo » [jojo]. Il s’agit
|
||||
donc d’une consonne approximante rétroflexe voisée [j].
|
||||
- jh :: Le <jh> est l’équivalent voisé de <ch>. On retrouve cette consonne
|
||||
en Italien comme dans « figlio » [fiʝːo] ou en Russe avec яма
|
||||
[ˈʝämə]. Il s’agit donc d’une consonne fricative palatale voisée
|
||||
[ʝ].
|
||||
- k :: Il s’agit du <k> non aspiré que l’on peut retrouver en Français comme
|
||||
« cas » [ka] ou dans certains cas en Anglais comme dans « skirt »
|
||||
[skɜːtʰ]. Il s’agit donc de la consonne occlusive uvulaire sourde
|
||||
[k].
|
||||
- l :: Ce <l> est le <l> que l’on peut retrouver en Français dans « lire »
|
||||
[liʁ] et dans certains cas en Anglais dans « live » [lɪv]. Attention
|
||||
à ne pas le confondre avec le « l sombre » anglais que l’ont peut
|
||||
retrouver par exemple dans « feel » [fiːɫ]. Le <l> du Hjelp est donc
|
||||
une consonne alvéolaire spirante-latérale voisée [l].
|
||||
- lh :: Ce <l> est en quelques sortes un équivalent non-voisé du <l>
|
||||
présenté ci-dessous. Il se retrouve en Groënlandais dans le mot
|
||||
« illu » [iɬːu] ou en Norvégien de Trøndersk « tatl » ou « tasl »
|
||||
[tʰaɬ]. Il s’agit donc d’une consonne alvéolaire latérale fricative
|
||||
sourde [ɬ].
|
||||
- m :: Il s’agit du même <m> que le <m> standard en Français « mère » [mɛʁ]
|
||||
ou en Anglais « me » [miː]. Il s’agit donc de la consonne nasale
|
||||
bilabiale voisée [m].
|
||||
- n :: Il s’agit du <n> standard que l’on retrouve en Anglais comme dans
|
||||
« not » [nɔt]. Attention, cette consonne est alvéolaire et non
|
||||
dentale comme le <n> français de « nuit » [n̪ɥi]. Il s’agit donc d’une
|
||||
consonne nasale alvéolaire voisée [n].
|
||||
- ng :: Cette consonne se retrouve en Anglais dans des termes tels que
|
||||
« singer » [sɪŋɚ] ou « king » [kʰɪŋ], et on le retrouve à quelques
|
||||
occasion en Français comme dans « camping » [kɑ̃piŋ]. Il s’agit donc
|
||||
d’une consonne nasale vélaire voisée [ŋ].
|
||||
- p :: Il s’agit du <p> non aspiré que l’on retrouve en Français tèl que
|
||||
dans « père » [pɛʁ] ou dans certains cas en Anglais comme dans
|
||||
« spoon » [spuːn]. Il s’agit donc de la consonne occlusive bilabiale
|
||||
sourde [p].
|
||||
- qh :: Il s’agit d’une consonne que l’on retrouve en Français comme dans
|
||||
« proche » [pχɔʃ], en Allemand « Dach » [daχ] ou en Kabyle « axxam »
|
||||
[aχχam]. Il s’agit donc d’une voyelle fricative uvulaire sourde [χ].
|
||||
- r :: Ce <r> peut être retrouvé en Scots « bricht » [brɪçt], en Espagnol
|
||||
« perro » [pe̞ro̞] ou encore en Portugais avec « ratu » [rato]. Il
|
||||
s’agit d’une consonne alvéolaire roulée voisée [r].
|
||||
- rh :: Cette consonne est l’équivalent voisé de <qh>, que l’on peut
|
||||
retrouver en Français « rester » [ʁɛste], en Dannois « rød » [ʁ̞œ̠ð̠],
|
||||
en Allemand strandard « Rost » [ʁɔst] ou encore en Luxembourgeois
|
||||
« Kugel » [ˈkʰuːʁəl]. Il s’agit donc d’une voyelle fricative
|
||||
uvulaire voisée [ʁ].
|
||||
- s :: Ce <s> est le <s> standard alvéolaire que l’on retrouve dans des
|
||||
langues tels qu’en Anglais « sit » [sɪtʰ], en Portugais « caço »
|
||||
[kasu] ou en Estonien « sõna » [sɤnɑ]. Attention, le <s> français tel
|
||||
que dans « façade » [fäs̪äd̪] est dentalisé, contrairement au <s> du
|
||||
Hjelp qui est donc une consonne fricative alvéolaire sourde [s].
|
||||
- sh :: Cette consonne peut se retrouver dans des langues telles que le
|
||||
Français « cher » [ʃɛʁ], en Anglais « sheep » [ʃiːpʰ] ou en Breton
|
||||
« chadenn » [ʃadeñ]. Il s’agit donc d’une consonne fricative
|
||||
post-alvéolaire sourde [ʃ].
|
||||
- t :: Ce <t> est la contrepartie voisée de <d> et peut se trouver en
|
||||
Dannois « dåse » [tɔ̽ːsə], en Luxembourgeois « dënn » [tən] ou en
|
||||
Finnois avec « parta » [pɑrtɑ]. Attention, le <t> Français est
|
||||
dental, comme dans « tante » qui est prononcé [t̪ɑ̃t̪]. Ainsi, le <t> du
|
||||
Hjelp est la consonne occlusive alvéolaire sourde [t].
|
||||
- v :: Le <v> du Hjelp peut être retrouvé dans des langues tels que le
|
||||
Français dans « valve » [valv], en Allemand « Wächter » [vɛçtɐ] ou en
|
||||
Macédonien « вода » [vɔda]. Il s’agit donc d’une consonne fricative
|
||||
bilabiale voisée [v].
|
||||
- w :: Le <w> est un son que l’on peut retrouver dans certaines langues
|
||||
comme le Français dans « oui » [wi], en Anglais avec « weep »
|
||||
[wiːpʰ], ou en Irlandais « vóta » [ˈwoːt̪ˠə]. Il s’agit de la consonne
|
||||
approximante labio-velaire voisée [w].
|
||||
- z :: Ce <z> est la contrepartie voisée du <s>. On le retrouve dans des
|
||||
langues tels que l’Anglais dans « zoo » [zuː], en Esperanto dans
|
||||
« kuzo » [kuzo] ou en Japonais dans « zenbu » [zembɯ]. Attention, en
|
||||
Français le [z] est dentalisé en [z̪] et est donc différent du <z> du
|
||||
Hjelp qui est une consonne fricative alvéolaire voisée [z].
|
||||
- zh :: Ce <zh> est la contrepartie voisée du <sh>. Il peut être retrouvé en
|
||||
Français dans « jour » [ʒuʁ], en Navajo « łizh » [ɬiʒ] ou en Corse
|
||||
avec « ghjesgia » [jeːʒa]. Il s’agit donc de la consonne fricative
|
||||
post-alvéolaire voisée [ʒ].
|
||||
- ð :: Cette consonne <ð> peut être trouvée dans des langues tels que
|
||||
l’Anglais dans « this » [ðɪs], en Allemand Autrichien « leider »
|
||||
[laɛ̯ða] ou en Swahili dans « dhambi » [ðɑmbi]. Il s’agit donc de la
|
||||
consonne fricative dentale voisée [ð].
|
||||
- þ :: Il s’agit de la contrepartie sourde de <ð> qui peut être trouvée en
|
||||
Anglais dans « thin » [θɪn], en Malaisien dans « Selasa » [θelaθa] ou
|
||||
en Espagnol Castillan « cazar » [käθär]. Il s’agit de la consonne
|
||||
fricative dentale sourde [θ].
|
||||
- đ :: Il s’agit d’un <d> prononcé de façon rétroflexe et peut être trouvé
|
||||
dans des langues telles que le Norvégien dans « varde » [ʋɑɖːə] ou en
|
||||
Sicilien dans « coḍḍu » [kɔɖːu]. Il s’agit de la consonne occlusive
|
||||
rétroflexe voisée [ɖ].
|
||||
- ŕ :: Ce <r> est une consonne signature de l’Anglais tel que dans « red »
|
||||
[ɹɛd], ainsi qu’en Allemand Autrichien standard « Rebe » [ɹeːbɛ] ou
|
||||
en Tagalog dans « parang » [paɹaŋ]. Cette consonne est la consonne
|
||||
alvéolaire approximante voisée [ɹ].
|
||||
- ŧ :: Cette consonne est l’équivalent sourd de la consonne <đ>. Elle se
|
||||
retrouve dans certaines langues telles que le Javanais dans
|
||||
« bathang » [baʈaŋ], en Norvégien « kort » [koʈː] ou en Suédois
|
||||
« karta » [kʰɑːʈa]. Il s’agit donc de la consonne occlusive
|
||||
rétroflexe sourde [ʈ].
|
||||
- ’ :: La consonne <’> est une consonne que l’on retrouve en Anglais Général
|
||||
Américain dans « button » [bɐʔn̩], en Danois avec « hånd » [hʌ̹nʔ] ou
|
||||
encore en Hawaiien avec « ’ele’ele » [ˈʔɛlɛˈʔɛlɛ]. Il s’agit donc de
|
||||
la consonne occlusive glottale sourde [ʔ].
|
||||
|
||||
*** Les voyelles
|
||||
À l’instar des consonnes, le Hjelp dispose d’un inventaire phonétique très large, contenant un total de 23 voyelles simples, incluant le <ń> et le <ĺ> présentés ci-dessus, prononcées /n̩/ et /l̩/ respectivement. Les voici ci-dessous translittérées et en IPA.
|
||||
À l’instar des consonnes, le Hjelp dispose d’un inventaire phonétique très
|
||||
large, contenant un total de 23 voyelles simples, incluant le <ń> et le <ĺ>
|
||||
présentés ci-dessus, prononcées /n̩/ et /l̩/ respectivement. Les voici
|
||||
ci-dessous translittérées et en IPA.
|
||||
|
||||
#+CAPTION: Voyelles du Hjelp (translittération)
|
||||
| / | > | | |
|
||||
@ -144,101 +367,208 @@ Voici ci-dessous une description individuelle de chaque consonne :
|
||||
| | mi-ouvertes | ɛ / œ / œ̃ / [ə] | ɔ |
|
||||
| | ouvertes | aː | ɒ / ɒ̃ |
|
||||
|
||||
Comme on peut le constater, le Hjelp dispose également d’un schwa qui n’a pas de notation spéciale. Il apparaît généralement comme une forme de réduction du <a> dans certains cas mentionnés lorsque l’on traitera de l’allophonie des voyelles (§[[*Voyelles]]).
|
||||
Comme on peut le constater, le Hjelp dispose également d’un schwa qui n’a
|
||||
pas de notation spéciale. Il apparaît généralement comme une forme de
|
||||
réduction du <a> dans certains cas mentionnés lorsque l’on traitera de
|
||||
l’allophonie des voyelles (§[[*Voyelles]]).
|
||||
|
||||
On remarque ci-dessus une complexité particulièrement importante au niveau des voyelles mi-fermées antérieures ainsi qu’une abscence de voyelles centrales. La majorité des voyelles sont dans une paire ouverte et courte ou fermée et longue, tels que le <i> et le <ì> ou le <a> et le <å>. Plusieurs voyelles ont également leur équivalent nasalisé, tels que le <ī>, <ö> et <ô>.
|
||||
On remarque ci-dessus une complexité particulièrement importante au niveau
|
||||
des voyelles mi-fermées antérieures ainsi qu’une abscence de voyelles
|
||||
centrales. La majorité des voyelles sont dans une paire ouverte et courte ou
|
||||
fermée et longue, tels que le <i> et le <ì> ou le <a> et le <å>. Plusieurs
|
||||
voyelles ont également leur équivalent nasalisé, tels que le <ī>, <ö> et
|
||||
<ô>.
|
||||
|
||||
Voici ci-dessous la description de chacune de ces voyelles :
|
||||
- a :: Il s’agit de la voyelle antérieure ouverte longue non-arrondie [aː].
|
||||
- e :: Il s’agit de la voyelle antérieure mi-fermée longue non-arrondie [eː].
|
||||
- i :: On peut retrouver cette voyelle en Anglais comme dans « free » [fɹiː] ou « ív » [iːv] en Hongrois. Il s’agit de la voyelle antérieure fermée longue non-arrondie [iː].
|
||||
- e :: Il s’agit de la voyelle antérieure mi-fermée longue non-arrondie
|
||||
[eː].
|
||||
- i :: On peut retrouver cette voyelle en Anglais comme dans « free » [fɹiː]
|
||||
ou « ív » [iːv] en Hongrois. Il s’agit de la voyelle antérieure
|
||||
fermée longue non-arrondie [iː].
|
||||
- o :: Il s’agit de la voyelle postérieure mi-fermée longue arrondie [oː].
|
||||
- u :: On peut retrouver cette voyelle en Allemand standard dans « Fuß » [fuːs]. Il s’agit de la voyelle postérieure fermée longue arrondie [uː].
|
||||
- y :: On peut retrouver cette voyelle en Allemand standard dans « über » [yːbɐ] et un Hongrois avec « tű » [t̪yː]. Il s’agit de la voyelle antérieure fermée longue arrondie [yː].
|
||||
- u :: On peut retrouver cette voyelle en Allemand standard dans « Fuß »
|
||||
[fuːs]. Il s’agit de la voyelle postérieure fermée longue arrondie
|
||||
[uː].
|
||||
- y :: On peut retrouver cette voyelle en Allemand standard dans « über »
|
||||
[yːbɐ] et un Hongrois avec « tű » [t̪yː]. Il s’agit de la voyelle
|
||||
antérieure fermée longue arrondie [yː].
|
||||
- ã :: Il s’agit de la voyelle postérieure ouverte nasale arrondie [ɒ̃].
|
||||
- å :: Il s’agit de la voyelle postérieure ouverte arrondie [ɒ].
|
||||
- è :: Il s’agit de la voyelle antérieure mi-ouverte non-arrondie [ɛ].
|
||||
- é :: Il s’agit de la voyelle antérieure mi-fermée nasale non-arrondie [ẽː].
|
||||
- é :: Il s’agit de la voyelle antérieure mi-fermée nasale non-arrondie
|
||||
[ẽː].
|
||||
- ì :: Il s’agit de la voyelle antérieure pré-fermée non-arrondie [ɪ].
|
||||
- ò :: Il s’agit de la voyelle postérieure mi-ouverte arrondie [ɔ].
|
||||
- ô :: Il s’agit de la voyelle antérieure mi-ouverte nasalisée arrondie [œ̃].
|
||||
- õ :: Il s’agit de la voyelle postérieure mi-fermée nasalisée longue arrondie [õː].
|
||||
- ö :: Il s’agit de la voyelle antérieure mi-fermée nasalisée longue arrondie [ø̃ː].
|
||||
- õ :: Il s’agit de la voyelle postérieure mi-fermée nasalisée longue
|
||||
arrondie [õː].
|
||||
- ö :: Il s’agit de la voyelle antérieure mi-fermée nasalisée longue
|
||||
arrondie [ø̃ː].
|
||||
- ø :: Il s’agit de la voyelle antérieure mi-fermée longue arrondie [øː].
|
||||
- ù :: Il s’agit de la voyelle postérieure pré-fermée arrondie [ʊ].
|
||||
- ĩ :: Il s’agit de la voyelle antérieure pré-fermée non-arrondie [ɪ̃].
|
||||
- œ :: Il s’agit de la voyelle antérieure mi-ouverte arrondie [œ].
|
||||
- ũ :: Il s’agit de la voyelle postérieure pré-fermée nasalisée arrondie [ʊ̃].
|
||||
- ũ :: Il s’agit de la voyelle postérieure pré-fermée nasalisée arrondie
|
||||
[ʊ̃].
|
||||
- ů :: Il s’agit de la voyelle antérieure pré-ferée arrondie [ʏ].
|
||||
|
||||
** Diphtongues
|
||||
Les diphtongues en Hjelp sont très libres, dans le sens où toute voyelle peut s’associer avec une autre afin de créer une diphtongue, à la condition qu’il ne s’agisse pas deux fois de la même voyelle. Lors de l’association de deux voyelles, si l’une des voyelles est longue, alors elle perd cette qualité et devient courte. En Hjelp, la voyelle se maintenant durant un allongement de la diphtongue est la première des deux, la seconde restant courte peu importe la situation.
|
||||
Les diphtongues en Hjelp sont très libres, dans le sens où toute voyelle peut
|
||||
s’associer avec une autre afin de créer une diphtongue, à la condition qu’il
|
||||
ne s’agisse pas deux fois de la même voyelle. Lors de l’association de deux
|
||||
voyelles, si l’une des voyelles est longue, alors elle perd cette qualité et
|
||||
devient courte. En Hjelp, la voyelle se maintenant durant un allongement de
|
||||
la diphtongue est la première des deux, la seconde restant courte peu importe
|
||||
la situation.
|
||||
|
||||
La marque tonale associée au diphone ne se marquera que sur la seconde voyelle, la diphtongue étant considérée en Hjelp comme étant une seule et unique voyelle. Il se peut que dans certains cas deux voyelles syllabiques se suivent sans former de diphtongue ensemble, auquel cas la marque tonale marquera la séparation des deux syllabes. Dans le cas où la première syllabe est sur le ton neutre, il sera obligatoire de le marquer explicitement à l’écrit, tel que dans *qhlö₄te₁ů₂ntrhae₂lf*. Pour plus de détails sur les tons du Hjelp, voir la section sur les sept tons (§[[*Les sept tons]]).
|
||||
La marque tonale associée au diphone ne se marquera que sur la seconde
|
||||
voyelle, la diphtongue étant considérée en Hjelp comme étant une seule et
|
||||
unique voyelle. Il se peut que dans certains cas deux voyelles syllabiques se
|
||||
suivent sans former de diphtongue ensemble, auquel cas la marque tonale
|
||||
marquera la séparation des deux syllabes. Dans le cas où la première syllabe
|
||||
est sur le ton neutre, il sera obligatoire de le marquer explicitement à
|
||||
l’écrit, tel que dans *qhlö₄te₁ů₂ntrhae₂lf*. Pour plus de détails sur les
|
||||
tons du Hjelp, voir la section sur les sept tons (§[[*Les sept tons]]).
|
||||
|
||||
** Triphtongues
|
||||
À l’instar des diphtongues (§[[*Diphtongues]]), le Hjelp est extrêmement permissif quand aux triphtongues, interdisant uniquement les successions immédiates de deux voyelles identiques. À nouveau, comme pour les diphtongues, la dernière voyelle reste courte ; la première voyelle est également courte, la longueur de la triphtongue étant supporté par la seconde voyelle la composant, telle la première voyelle des diphtongues.
|
||||
À l’instar des diphtongues (§[[*Diphtongues]]), le Hjelp est extrêmement
|
||||
permissif quand aux triphtongues, interdisant uniquement les successions
|
||||
immédiates de deux voyelles identiques. À nouveau, comme pour les
|
||||
diphtongues, la dernière voyelle reste courte ; la première voyelle est
|
||||
également courte, la longueur de la triphtongue étant supporté par la seconde
|
||||
voyelle la composant, telle la première voyelle des diphtongues.
|
||||
|
||||
À nouveau, la dernière voyelle de la triphtongue est celle qui supporte la marque tonale à l’écrit, et afin d’éviter une confusion entre une triphtongue et une voyelle simple accolée à une diphtongue, la marque tonale servira à les dissocier.
|
||||
À nouveau, la dernière voyelle de la triphtongue est celle qui supporte la
|
||||
marque tonale à l’écrit, et afin d’éviter une confusion entre une triphtongue
|
||||
et une voyelle simple accolée à une diphtongue, la marque tonale servira à
|
||||
les dissocier.
|
||||
|
||||
Les triphtongues, du fait de la complexité de leur prononciation, sont très rares en Hjelp.
|
||||
Les triphtongues, du fait de la complexité de leur prononciation, sont très
|
||||
rares en Hjelp.
|
||||
|
||||
** Les sept tons
|
||||
Le Hjelp est une langue tonale disposant de sept tons différents portant sur une syllabe entière. Un ton est une variation de hauteur non pas absolue comme peuvent l’être les notes d’une chanson, mais plutôt des variations de hauteur relative à la hauteur standard du locuteur. Voici ci-dessous une illustration des sept tons du Hjelp, avec pour hauteur de référence du locuteur le ton nº1 :
|
||||
Le Hjelp est une langue tonale disposant de sept tons différents portant sur
|
||||
une syllabe entière. Un ton est une variation de hauteur non pas absolue
|
||||
comme peuvent l’être les notes d’une chanson, mais plutôt des variations de
|
||||
hauteur relative à la hauteur standard du locuteur. Voici ci-dessous une
|
||||
illustration des sept tons du Hjelp, avec pour hauteur de référence du
|
||||
locuteur le ton nº1 :
|
||||
|
||||
#+CAPTION: Les sept tons du Hjelp
|
||||
[[./img/hjelp/tones.jpg]]
|
||||
|
||||
Comme vous pouvez le constater, trois des tons du Hjelp sont constants. Le premier est, comme indiqué précédemment, le ton de référence du locuteur et est désigné comme étant le ton neutre. Le second ton est le ton bas, le troisième est le ton haut, prononcés respectivement avec une hauteur plus grave et plus haute que le ton neutre. Les deux tons suivants sont des tons de hauteur changeante, mais avec la variation constante. Le quatrième ton est un ton montant, tandis que le cinquième ton est descendant. Les deux tons suivants sont un peu plus complexes, et par conséquent plus rares, le sixième ton étant montant puis descendant, et le septième étant descendant puis montant.
|
||||
Comme vous pouvez le constater, trois des tons du Hjelp sont constants. Le
|
||||
premier est, comme indiqué précédemment, le ton de référence du locuteur et
|
||||
est désigné comme étant le ton neutre. Le second ton est le ton bas, le
|
||||
troisième est le ton haut, prononcés respectivement avec une hauteur plus
|
||||
grave et plus haute que le ton neutre. Les deux tons suivants sont des tons
|
||||
de hauteur changeante, mais avec la variation constante. Le quatrième ton est
|
||||
un ton montant, tandis que le cinquième ton est descendant. Les deux tons
|
||||
suivants sont un peu plus complexes, et par conséquent plus rares, le sixième
|
||||
ton étant montant puis descendant, et le septième étant descendant puis
|
||||
montant.
|
||||
|
||||
Chaque ton est appliqué à une syllabe unique et n’affecte pas les syllabes environnantes.
|
||||
Chaque ton est appliqué à une syllabe unique et n’affecte pas les syllabes
|
||||
environnantes.
|
||||
|
||||
Dans la translittération du Hjelp, le ton est indiqué via un chiffre souscrit à la voyelle correspondant au numéro du ton. Le premier ton étant neutre, il est également non-marqué à l’écrit si cela n’est pas nécessaire. Si une diphtongue est affectée par un ton, seule la seconde voyelle de la diphtongue porte la marque de la tonalité.
|
||||
Dans la translittération du Hjelp, le ton est indiqué via un chiffre souscrit
|
||||
à la voyelle correspondant au numéro du ton. Le premier ton étant neutre, il
|
||||
est également non-marqué à l’écrit si cela n’est pas nécessaire. Si une
|
||||
diphtongue est affectée par un ton, seule la seconde voyelle de la diphtongue
|
||||
porte la marque de la tonalité.
|
||||
|
||||
Ainsi, on peut avoir un mot qui s’écrit ainsi : <ngèì_{6}arö_{2}>. Ainsi, la voyelle <èì> porte le ton montant-descendant, la voyelle <a> porte le ton neutre (non marqué), et la voyelle <ö> porte le ton bas.
|
||||
Ainsi, on peut avoir un mot qui s’écrit ainsi : <ngèì_{6}arö_{2}>. Ainsi, la
|
||||
voyelle <èì> porte le ton montant-descendant, la voyelle <a> porte le ton
|
||||
neutre (non marqué), et la voyelle <ö> porte le ton bas.
|
||||
|
||||
Comme indiqué dans le chapitre §[[*Diphtongues]] sur les diphtongues, afin de lever l’ambigüité dans certains cas il se peut que l’on soit obligé de marquer le ton neutre, comme dans <jhy_{1}i_{3}lh>. Ici, on pourrait croire à une diphtongue <yi_3> si le ton neutre n’avait pas été marqué, diphtongue qui à l’inverse est présente dans le terme <jhyi_{3}lh>. J’utiliserai également dans ce document une notation similaire lors de notation phonétiques en IPA. Ainsi, <jhy_{1}i_{3}lh> sera transcrit /ʝy.ʔi_{3}ɬ/.
|
||||
Comme indiqué dans le chapitre §[[*Diphtongues]] sur les diphtongues, afin de
|
||||
lever l’ambigüité dans certains cas il se peut que l’on soit obligé de
|
||||
marquer le ton neutre, comme dans <jhy_{1}i_{3}lh>. Ici, on pourrait croire à
|
||||
une diphtongue <yi_3> si le ton neutre n’avait pas été marqué, diphtongue qui
|
||||
à l’inverse est présente dans le terme <jhyi_{3}lh>. J’utiliserai également
|
||||
dans ce document une notation similaire lors de notation phonétiques en IPA.
|
||||
Ainsi, <jhy_{1}i_{3}lh> sera transcrit /ʝy.ʔi_{3}ɬ/.
|
||||
|
||||
** Allophonie
|
||||
En Hjelp, comme dans beaucoup d’autres langues, il existe de nombreuses règles sur la modification de la prononciation de certains phonèmes selon leur emplacement au sein d’un mot et selon leur environnement phonétique, donnant lieu à des allophones desdits phonèmes. Des allophones sont des productions différentes d’un même son considéré unique dans une langue, et bien que des locuteurs natifs puissent entendre la différence entre deux allophones, leur différentiation n’est pas porteuse de sens et n’est souvent présente que du fait d’une simplification de la prononciation des phonèmes d’origine.
|
||||
En Hjelp, comme dans beaucoup d’autres langues, il existe de nombreuses
|
||||
règles sur la modification de la prononciation de certains phonèmes selon
|
||||
leur emplacement au sein d’un mot et selon leur environnement phonétique,
|
||||
donnant lieu à des allophones desdits phonèmes. Des allophones sont des
|
||||
productions différentes d’un même son considéré unique dans une langue, et
|
||||
bien que des locuteurs natifs puissent entendre la différence entre deux
|
||||
allophones, leur différentiation n’est pas porteuse de sens et n’est souvent
|
||||
présente que du fait d’une simplification de la prononciation des phonèmes
|
||||
d’origine.
|
||||
|
||||
Les règles que vous trouverez ci-dessous sont les dernières règles à appliquer lors de la lecture et de la prononciation du Hjelp, une fois toutes les règles morphologiques et syntaxiques appliquées. Attention, la consonne <’> (/ʔ/) est considérée comme étant transparente concernant l’allophonie, ainsi les règles suivantes s’appliquent comme si cette consonne était inexistante et insonore.
|
||||
Les règles que vous trouverez ci-dessous sont les dernières règles à
|
||||
appliquer lors de la lecture et de la prononciation du Hjelp, une fois toutes
|
||||
les règles morphologiques et syntaxiques appliquées. Attention, la consonne
|
||||
<’> (/ʔ/) est considérée comme étant transparente concernant l’allophonie,
|
||||
ainsi les règles suivantes s’appliquent comme si cette consonne était
|
||||
inexistante et insonore.
|
||||
|
||||
*** Voyelles
|
||||
Il existe peu de règles en Hjelp concernant les voyelles, et elles concernent exclusivement les consonne syllabiques tel que vous pourrez le constater ci-dessous.
|
||||
Il existe peu de règles en Hjelp concernant les voyelles, et elles
|
||||
concernent exclusivement les consonne syllabiques tel que vous pourrez le
|
||||
constater ci-dessous.
|
||||
|
||||
- Le <a> et le <è> sont complètement inaudibles dans le cas où l’une de ces deux voyelles se situe en contact direct avec un <n> ou un <l> et que ces derniers ne font pas partie de la racine du mot. Ces deux consonnes deviennent alors syllabiques et se métamorphosent en <ń> et <ĺ> respectivement, et cela sera parfois même marqué à l’écrit, comme dans /Hjalpĺ/.
|
||||
- Le <a> et le <è> sont complètement inaudibles dans le cas où l’une de ces
|
||||
deux voyelles se situe en contact direct avec un <n> ou un <l> et que ces
|
||||
derniers ne font pas partie de la racine du mot. Ces deux consonnes
|
||||
deviennent alors syllabiques et se métamorphosent en <ń> et <ĺ>
|
||||
respectivement, et cela sera parfois même marqué à l’écrit, comme dans
|
||||
/Hjalpĺ/.
|
||||
- {/al/,/el/} > [l̩] / _#
|
||||
- {/an/,/en/} > [n̩] / _#
|
||||
- {/la/,/le/} > [l̩] / #_
|
||||
- {/na/,/ne/} > [n̩] / #_
|
||||
|
||||
- La prononciation standard du <ń>, comme mentionné ci-dessus dans le chapitre §[[*Les voyelles]] sur les voyelles, est le [n̩]. Cependant, cette voyelle peut voir sa prononciation se métamorphoser en [m̩], [ɲ̩] et [m̩ʲ]. La première métamorphose se produit si le <ń> est en contact direct avec une consonne bilabiale. La seconde se produit dans le cas où le <ń> est en contact direct avec les voyelles fermées ou pré-fermées antérieures, soit <i>, <y>, <ì>, <ĩ> et <ů>, ou bien avec la consonne <j>. Dans le cas où les conditions de la première et de la seconde métamorphose sont vraies pour la même voyelle <ń>, la troisième métamorphose se produit et le <ń> sera prononcé comme un [m̩ʲ].
|
||||
|
||||
- La prononciation standard du <ń>, comme mentionné ci-dessus dans le
|
||||
chapitre §[[*Les voyelles]] sur les voyelles, est le [n̩]. Cependant, cette
|
||||
voyelle peut voir sa prononciation se métamorphoser en [m̩], [ɲ̩] et [m̩ʲ].
|
||||
La première métamorphose se produit si le <ń> est en contact direct avec
|
||||
une consonne bilabiale. La seconde se produit dans le cas où le <ń> est en
|
||||
contact direct avec les voyelles fermées ou pré-fermées antérieures, soit
|
||||
<i>, <y>, <ì>, <ĩ> et <ů>, ou bien avec la consonne <j>. Dans le cas où
|
||||
les conditions de la première et de la seconde métamorphose sont vraies
|
||||
pour la même voyelle <ń>, la troisième métamorphose se produit et le <ń>
|
||||
sera prononcé comme un [m̩ʲ].
|
||||
- /n̩/ > [m̩] / P_ | _P
|
||||
- /n̩/ > [ɲ̩] / {iː,yː,ɪ,ɪ̃,ʏ}_ | _{iː,yː,ɪ,ɪ̃,ʏ}
|
||||
- /n̩/ > [m̩ʲ] / P_{iː,yː,ɪ,ɪ̃,ʏ} | {iː,yː,ɪ,ɪ̃,ʏ}_P
|
||||
|
||||
- Le <ĺ>, dont la prononciation standard est le [l̩], subit une métamorphose similaire lors d’un contact avec les voyelles fermées et pré-fermées antérieures <i>, <y>, <ì>, <ĩ> et <ů> et se réalise alors comme un [l̩ʲ].
|
||||
|
||||
- Le <ĺ>, dont la prononciation standard est le [l̩], subit une métamorphose
|
||||
similaire lors d’un contact avec les voyelles fermées et pré-fermées
|
||||
antérieures <i>, <y>, <ì>, <ĩ> et <ů> et se réalise alors comme un [l̩ʲ].
|
||||
- /l̩/ > [l̩ʲ] / {iː,yː,ɪ,ɪ̃,ʏ}_ | _{iː,yː,ɪ,ɪ̃,ʏ}
|
||||
|
||||
- Le <a> et le <è> sont des voyelles faibles ayant tendance à s’amoindrir en un schwa /ə/ lorsqu’elles se situent dans la syllabe la plus externe au mot dont elles font partie sans que cette syllabe ne contienne la racine consonantique du mot.
|
||||
- Le <a> et le <è> sont des voyelles faibles ayant tendance à s’amoindrir en
|
||||
un schwa /ə/ lorsqu’elles se situent dans la syllabe la plus externe au
|
||||
mot dont elles font partie sans que cette syllabe ne contienne la racine
|
||||
consonantique du mot.
|
||||
- {/a/,/e/} > [ə] / #C_ | _C# si C ne fait pas partie de la racine
|
||||
|
||||
*** Consonnes
|
||||
Contrairement aux voyelles, le Hjelp est assez riche en allophonie concernant les consonnes.
|
||||
|
||||
- La prononciation standard du <f> et du <v> est respectivement [f] et [v]. Cependant, les deux voient leur prononciation se changer en [ɸ] et [β] lorsque ces consonnes se retrouvent entre deux voyelles ou semi-consonne, ou en fin de mot et précédées par une voyelle.
|
||||
Contrairement aux voyelles, le Hjelp est assez riche en allophonie
|
||||
concernant les consonnes.
|
||||
|
||||
- La prononciation standard du <f> et du <v> est respectivement [f] et [v].
|
||||
Cependant, les deux voient leur prononciation se changer en [ɸ] et [β]
|
||||
lorsque ces consonnes se retrouvent entre deux voyelles ou semi-consonne,
|
||||
ou en fin de mot et précédées par une voyelle.
|
||||
- /f/ > [ɸ] / {V,j,w}_{#,V,j,w}
|
||||
- /v/ > [β] / {V,j,w}_{#,V,j,w}
|
||||
|
||||
| te_{4}fũ_{3}d | /teː_{4}.fʊ̃_{3}d/ | [teː_{4}.ɸʊ̃_{3}d] |
|
||||
| vyelo_{2}tov | /vye_{1}.loː_{2}.toː_{1}v/ | [vye_{1}.loː_{2}.toː_{1}β] |
|
||||
|
||||
- Le <h> a pour prononciation standard le [h], cependant il peut également être prononcé comme un [ɦ]. Cet allophone se produit entre deux voyelles, semi-consonne (les deux catégories seront notées <V> ci-dessous) ou consonne voisée. En revanche, au contact d’une voyelle fermée ou semi-fermée antérieure, le <h> se réalise comme un [ç], et si les conditions pour la réalisation d’un [ɦ] et d’un [ç] se rencontre, un [ʝ] sera produit.
|
||||
|
||||
- Le <h> a pour prononciation standard le [h], cependant il peut également
|
||||
être prononcé comme un [ɦ]. Cet allophone se produit entre deux voyelles,
|
||||
semi-consonne (les deux catégories seront notées <V> ci-dessous) ou
|
||||
consonne voisée. En revanche, au contact d’une voyelle fermée ou
|
||||
semi-fermée antérieure, le <h> se réalise comme un [ç], et si les
|
||||
conditions pour la réalisation d’un [ɦ] et d’un [ç] se rencontre, un [ʝ]
|
||||
sera produit.
|
||||
- /h/ > [ɦ] > {C[+voix],V}_{C[+voix],V}
|
||||
- /h/ > [ç] > {iː,yː,ɪ,ɪ̃,ʏ}_ | _{iː,yː,ɪ,ɪ̃,ʏ}
|
||||
- /h/ > [ʝ] > {iː,yː,ɪ,ɪ̃,ʏ}_{C[+voix],V} | {C[+voix],V}_{iː,yː,ɪ,ɪ̃,ʏ}
|
||||
@ -247,29 +577,33 @@ Contrairement aux voyelles, le Hjelp est assez riche en allophonie concernant le
|
||||
| hjalp | /hjaːlp/ | [çjaːlp] |
|
||||
| nehja | /neː.hjaː/ | [neː.ʝjaː] |
|
||||
|
||||
- le <x> et le <rh> sont habituellement respectivement prononcés [χ] et [ʁ], cepedant ils sont avancés en consonnes vélaires [x] et [ɣ] respectivement lorsqu’ils sont en contact avec une consonne fricative.
|
||||
|
||||
- le <x> et le <rh> sont habituellement respectivement prononcés [χ] et [ʁ],
|
||||
cepedant ils sont avancés en consonnes vélaires [x] et [ɣ] respectivement
|
||||
lorsqu’ils sont en contact avec une consonne fricative.
|
||||
- /χ,ʁ/ > [+vélaire] / F_ | _F
|
||||
|
||||
| naqhfèn | /naːχ.fɛn/ | [naːx.fɛn] |
|
||||
| elekorh þurènt | /eː.leː.koːʁ.θuː.rɛnt/ | [eː.leː.koːɣ.θuː.ɾɛnt] |
|
||||
|
||||
- Si deux fricative de voisement différent se succèdent immédiatement, la qualité vocalique de la seconde fricative est appliquée à la première. Ainsi, si une fricative sourde suit une fricative voisée, elle devient sourde ; si une fricative voisée suit une fricative sourde, elle devient voisée.
|
||||
- Si deux fricative de voisement différent se succèdent immédiatement, la
|
||||
qualité vocalique de la seconde fricative est appliquée à la première.
|
||||
Ainsi, si une fricative sourde suit une fricative voisée, elle devient
|
||||
sourde ; si une fricative voisée suit une fricative sourde, elle devient
|
||||
voisée.
|
||||
- F[-son] > [+son] / F[+son]_
|
||||
- F[+son] > [-son] / F[-son]_
|
||||
|
||||
| echvènd | /eːç.vɛnd/ | [eːç̬.vɛnd] |
|
||||
| auzshèìd | /auz.ʃɛɪd/ | [auz̥.ʃɛɪd] |
|
||||
|
||||
- Si deux consonnes plosives ou plus se succèdent, seule la dernière a une désocclusion audible. Si une ou plusieurs consonnes plosives est entourée de consonnes plosives, cette consonne ne sera pas prononcée.
|
||||
|
||||
- Si deux consonnes plosives ou plus se succèdent, seule la dernière a une
|
||||
désocclusion audible. Si une ou plusieurs consonnes plosives est entourée
|
||||
de consonnes plosives, cette consonne ne sera pas prononcée.
|
||||
- S > [-occlusion] / _S
|
||||
- S > Ø / S_S
|
||||
|
||||
| edtø | /eːd.tøː/ | [eːd̚.tøː] |
|
||||
|
||||
- Si un <r> se situe entre deux voyelles ou se situe en fin de mot et est précédé par une voyelle, la consonne devient alors battue.
|
||||
|
||||
- Si un <r> se situe entre deux voyelles ou se situe en fin de mot et est
|
||||
précédé par une voyelle, la consonne devient alors battue.
|
||||
- /r/ > [ɾ] > V_{#,V}
|
||||
|
||||
| Ereþ | /eː.reːθ/ | [eː.ɾeːθ] |
|
||||
@ -279,74 +613,166 @@ Contrairement aux voyelles, le Hjelp est assez riche en allophonie concernant le
|
||||
|
||||
src_latex{\newpage}
|
||||
* Morphologie
|
||||
Comme mentionné dans la description du lexique (§[[*Description du lexique]]), le Hjelp est une langue se basant sur des racines consonantales disposant au moins d’un emplacement pour une voyelle entre deux consonnes. Par exemple, le terme *hjelp* a pour racine consonantale <hj-lp> avec la voyelle <e> portant la déclinaison génitive du mot ainsi que sa nominalisation, décrivant ainsi un nom se définissant par sa relation aux /Hjalpĺ/, dont le nom se décompose en <hj-lp> (racine consonantique), le <a> en infixe dénotant la qualité nominative du mot, et le <ĺ> dénotant le nombre (collectif non-uniforme), désignant ainsi les dieux célestes en eux-mêmes, les désignants collectivement, et indiquant qu’ils ne sont pas tous identiques entre eux.
|
||||
Comme mentionné dans la description du lexique (§[[*Description du lexique]]), le
|
||||
Hjelp est une langue se basant sur des racines consonantales disposant au
|
||||
moins d’un emplacement pour une voyelle entre deux consonnes. Par exemple, le
|
||||
terme *hjelp* a pour racine consonantale <hj-lp> avec la voyelle <e> portant
|
||||
la déclinaison génitive du mot ainsi que sa nominalisation, décrivant ainsi un
|
||||
nom se définissant par sa relation aux /Hjalpĺ/, dont le nom se décompose en
|
||||
<hj-lp> (racine consonantique), le <a> en infixe dénotant la qualité
|
||||
nominative du mot, et le <ĺ> dénotant le nombre (collectif non-uniforme),
|
||||
désignant ainsi les dieux célestes en eux-mêmes, les désignants
|
||||
collectivement, et indiquant qu’ils ne sont pas tous identiques entre eux.
|
||||
|
||||
Le Hjelp a été pensé de façon à ce qu’une grande quantité d’information puisse tenir en relativement peu de syllabes, de façon à exprimer en relativement peu de temps des idées complexes et/ou complètes avec des longueurs de phrases comparables à des langues naturelles, d’où ce système d’emplacements pouvant porter autant de variantes phonétiques ayant chacune leur signification.
|
||||
Le Hjelp a été pensé de façon à ce qu’une grande quantité d’information puisse
|
||||
tenir en relativement peu de syllabes, de façon à exprimer en relativement peu
|
||||
de temps des idées complexes et/ou complètes avec des longueurs de phrases
|
||||
comparables à des langues naturelles, d’où ce système d’emplacements pouvant
|
||||
porter autant de variantes phonétiques ayant chacune leur signification.
|
||||
|
||||
Dans cette catégorie dédiée à la morphologie, nous étudierons la façon dont les mots peuvent changer d’apparence, peuvent se métamorphoser afin d’adopter de nouvelles significations. Ce qui relève de l’agencement des mots entre eux sera discuté lors de l’étude de la syntaxe du Hjelp (§[[*Syntaxe]]), et pour ce qui est des règles relevant aussi bien de la syntaxe que de la morphologie, nous parlerons de morphosyntaxe (§[[*Morphosyntaxe]]).
|
||||
Dans cette catégorie dédiée à la morphologie, nous étudierons la façon dont
|
||||
les mots peuvent changer d’apparence, peuvent se métamorphoser afin d’adopter
|
||||
de nouvelles significations. Ce qui relève de l’agencement des mots entre eux
|
||||
sera discuté lors de l’étude de la syntaxe du Hjelp (§[[*Syntaxe]]), et pour ce
|
||||
qui est des règles relevant aussi bien de la syntaxe que de la morphologie,
|
||||
nous parlerons de morphosyntaxe (§[[*Morphosyntaxe]]).
|
||||
|
||||
** Noms
|
||||
Les noms du Hjelp servent généralement à désigner des entités, des concepts ou bien des objets. Ils sont composés d’au moins une racine consonantique et de leur voyelle cœur portant la grammaire du nom, et porte également souvent en premier affixe une voyelle et une consonne décrivant respectivement le genre et le nombre du nom. Comme pour la majorité des mots en Hjelp, les noms fonctionnent par système d’emplacements grammaticaux disposés comme suit :
|
||||
Les noms du Hjelp servent généralement à désigner des entités, des concepts
|
||||
ou bien des objets. Ils sont composés d’au moins une racine consonantique et
|
||||
de leur voyelle cœur portant la grammaire du nom, et porte également souvent
|
||||
en premier affixe une voyelle et une consonne décrivant respectivement le
|
||||
genre et le nombre du nom. Comme pour la majorité des mots en Hjelp, les noms
|
||||
fonctionnent par système d’emplacements grammaticaux disposés comme suit :
|
||||
|
||||
| / | <> | > | > | > |
|
||||
|---+-------------+-------------------+-------------+----------------------|
|
||||
| | racine (C1) | voyelle cœur (V1) | racine (C2) | genre+nombre (V2+C3) |
|
||||
|---+-------------+-------------------+-------------+----------------------|
|
||||
|
||||
Si un emplacement est utilisé, tous les emplacements se situant entre les emplacements de la racine et ledit emplacement doivent également être également utilisés.
|
||||
Si un emplacement est utilisé, tous les emplacements se situant entre les
|
||||
emplacements de la racine et ledit emplacement doivent également être
|
||||
également utilisés.
|
||||
|
||||
*** Genre
|
||||
Le Hjelp dispose de neuf genres différents spécifiques ainsi qu’un dixième genre neutre. Ce dixième genre n’est utilisé que lorsqu’un marquage du genre est obligatoire mais non-spécifié. On a donc la liste qui suit :
|
||||
Le Hjelp dispose de neuf genres différents spécifiques ainsi qu’un dixième
|
||||
genre neutre. Ce dixième genre n’est utilisé que lorsqu’un marquage du genre
|
||||
est obligatoire mais non-spécifié. On a donc la liste qui suit :
|
||||
|
||||
1. Genre Sacré (/SAC/) : se réfère à tout être divin ou considéré comme divin. Cela peut donc se référer aux trois catégories de Divins (célestes, terrestres et dragons), mais il peut également être utilisé comme moyen de marquer un honorifique important envers un mortel.
|
||||
2. Genre Abstrait (/ABST/) : se réfère à tout élément non physique, concept ou élément temporel. Les lieux et emplacements géographiques et temporels sont également généralement considérés comme étant de genre abstrait. Bien que le temps en lui-même soit considéré comme étant du genre divin, les événements et marqueurs de celui-ci sont considérés comme des concepts créés dans l’esprit et le mental des êtres.
|
||||
3. Genre Liquide (/LIQ/) : se réfère, comme son nom l’indique, à tout élément liquide, et tout particulièrement à l’eau. Cependant, ce genre ne couvre pas tous les fluides, les gaz étant par exemple de genre inanimé.
|
||||
4. Genre Masculin (/M/) : se réfère à tout être humain ou humanoïde d’apparence masculine, de sexe masculin, ou à un groupe à prédominance masculine.
|
||||
5. Genre Féminin (/F/) : se réfère à tout être humain ou humanoïde d’apparence féminine, de sexe féminine, ou à un groupe à prédominance féminine.
|
||||
6. Genre Neutre (/N/) : se réfère à tout être humain ou humanoïde dont on ne connaît pas le sexe, à un groupe n’ayant pas de prédominance préétablie, ou bien si le genre ou le sexe n’est tout simplement pas spécifié.
|
||||
7. Genre Animal (/ANML/) : se réfère à tout être mortel animé n’étant pas humanoïde.
|
||||
8. Genre Végétal (/PLNT/) : se réfère à tout être mortel non-animé n’étant pas humanoïde.
|
||||
1. Genre Sacré (/SAC/) : se réfère à tout être divin ou considéré comme
|
||||
divin. Cela peut donc se référer aux trois catégories de Divins
|
||||
(célestes, terrestres et dragons), mais il peut également être utilisé
|
||||
comme moyen de marquer un honorifique important envers un mortel.
|
||||
2. Genre Abstrait (/ABST/) : se réfère à tout élément non physique, concept
|
||||
ou élément temporel. Les lieux et emplacements géographiques et temporels
|
||||
sont également généralement considérés comme étant de genre abstrait.
|
||||
Bien que le temps en lui-même soit considéré comme étant du genre divin,
|
||||
les événements et marqueurs de celui-ci sont considérés comme des
|
||||
concepts créés dans l’esprit et le mental des êtres.
|
||||
3. Genre Liquide (/LIQ/) : se réfère, comme son nom l’indique, à tout
|
||||
élément liquide, et tout particulièrement à l’eau. Cependant, ce genre ne
|
||||
couvre pas tous les fluides, les gaz étant par exemple de genre inanimé.
|
||||
4. Genre Masculin (/M/) : se réfère à tout être humain ou humanoïde
|
||||
d’apparence masculine, de sexe masculin, ou à un groupe à prédominance
|
||||
masculine.
|
||||
5. Genre Féminin (/F/) : se réfère à tout être humain ou humanoïde
|
||||
d’apparence féminine, de sexe féminine, ou à un groupe à prédominance
|
||||
féminine.
|
||||
6. Genre Neutre (/N/) : se réfère à tout être humain ou humanoïde dont on ne
|
||||
connaît pas le sexe, à un groupe n’ayant pas de prédominance préétablie,
|
||||
ou bien si le genre ou le sexe n’est tout simplement pas spécifié.
|
||||
7. Genre Animal (/ANML/) : se réfère à tout être mortel animé n’étant pas
|
||||
humanoïde.
|
||||
8. Genre Végétal (/PLNT/) : se réfère à tout être mortel non-animé n’étant
|
||||
pas humanoïde.
|
||||
9. Genre Inanimé (/INAN/) : se réfère à tout élément physique non-vivant.
|
||||
10. Genre Inconnu (/UKN/) : genre vide, n’aillant pour seul rôle de marquer un genre grammaticalement obligatoire sans que ce dernier ne soit spécifié.
|
||||
10. Genre Inconnu (/UKN/) : genre vide, n’aillant pour seul rôle de marquer
|
||||
un genre grammaticalement obligatoire sans que ce dernier ne soit
|
||||
spécifié.
|
||||
|
||||
Le genre est inclus sémantiquement dans la large majorité des noms du Hjelp, y compris dans des déclinaisons courantes si cette déclinaison est nominalisée par la suite afin d’en faire un mot à part entière. Ainsi, <đ-m> est une racine signifiant <humain>, ou <être humain>, et son genre est neutre ; <đem>, désignant les langues humaines, est de genre abstrait.
|
||||
Le genre est inclus sémantiquement dans la large majorité des noms du Hjelp,
|
||||
y compris dans des déclinaisons courantes si cette déclinaison est
|
||||
nominalisée par la suite afin d’en faire un mot à part entière. Ainsi, <đ-m>
|
||||
est une racine signifiant <humain>, ou <être humain>, et son genre est
|
||||
neutre ; <đem>, désignant les langues humaines, est de genre abstrait.
|
||||
|
||||
Il est cependant possible de forcer un genre différent selon les besoins du locuteur, pouvant également modifier la signification du mot. Ainsi, si l’emplacement du genre et du nombre est libre, on peut y ajouter en affixe les éléments suivants pour changer le genre du mot :
|
||||
Il est cependant possible de forcer un genre différent selon les besoins du
|
||||
locuteur, pouvant également modifier la signification du mot. Ainsi, si
|
||||
l’emplacement du genre et du nombre est libre, on peut y ajouter en affixe
|
||||
les éléments suivants pour changer le genre du mot :
|
||||
|
||||
| / | > | |
|
||||
| | Genre | Affixe |
|
||||
|---+----------+--------|
|
||||
| | Sacré | av |
|
||||
| | Abstrait | òf |
|
||||
| | Liquide | ãv |
|
||||
| | Masculin | et |
|
||||
| | Féminin | ob |
|
||||
| | Neutre | ød |
|
||||
| | Animal | ìk |
|
||||
| | Végétal | yng |
|
||||
| | Inanimé | ug |
|
||||
| | Inconnu | ik |
|
||||
| / | < |
|
||||
| Genre | Affixe |
|
||||
|----------+--------|
|
||||
| Sacré | av |
|
||||
| Abstrait | òf |
|
||||
| Liquide | ãv |
|
||||
| Masculin | et |
|
||||
| Féminin | ob |
|
||||
| Neutre | ød |
|
||||
| Animal | ìk |
|
||||
| Végétal | yng |
|
||||
| Inanimé | ug |
|
||||
| Inconnu | ik |
|
||||
|
||||
Si l’on souhaite changer le genre alors que l’emplacement est déjà utilisé pour le nombre, alors il faudra utiliser un des éléments présentés lors de la présentation des nombres ci-dessous (§[[*Nombre]]). Le suffixe pour le genre inconnu n’est utilisé que dans le cas où des éléments suivant le nombre et le genre sont utilisés et que ni le genre ni le nombre ne sont précisés.
|
||||
Si l’on souhaite changer le genre alors que l’emplacement est déjà utilisé
|
||||
pour le nombre, alors il faudra utiliser un des éléments présentés lors de
|
||||
la présentation des nombres ci-dessous (§[[*Nombre]]). Le suffixe pour le genre
|
||||
inconnu n’est utilisé que dans le cas où des éléments suivant le nombre et
|
||||
le genre sont utilisés et que ni le genre ni le nombre ne sont précisés.
|
||||
|
||||
Un changement volontaire de genre de la part d’un locuteur peut réaliser des objectifs divers. Il est possible par exemple d’appliquer un genre sacré à un mortel afin de dénoter un honorifique envers ce mortel, l’utilisation d’un genre humain dans le même contexte faisant alors lieu d’humilifique. À l’inverse, l’utilisation d’un genre animal ou inanimé envers un humain représente dans le premier cas une marque de supériorité de la part du locuteur utilisant le genre animal envers l’humain portant alors ce genre, voire une insulte lors de l’utilisation du genre inanimé.
|
||||
Un changement volontaire de genre de la part d’un locuteur peut réaliser des
|
||||
objectifs divers. Il est possible par exemple d’appliquer un genre sacré à
|
||||
un mortel afin de dénoter un honorifique envers ce mortel, l’utilisation
|
||||
d’un genre humain dans le même contexte faisant alors lieu d’humilifique. À
|
||||
l’inverse, l’utilisation d’un genre animal ou inanimé envers un humain
|
||||
représente dans le premier cas une marque de supériorité de la part du
|
||||
locuteur utilisant le genre animal envers l’humain portant alors ce genre,
|
||||
voire une insulte lors de l’utilisation du genre inanimé.
|
||||
|
||||
Le Hjelp dispose également de sur-genres qui disposent d’une utilisé grammaticale, notamment pour les verbes et leurs accords, qui peuvent regrouper plusieurs genres comme montré ci-dessous :
|
||||
1. Sur-genre Spirituel (/SPIR/) : rassemble le genre sacré, mental et liquide.
|
||||
2. Sur-genre Humain (/HUM/) : rassemble le genre masculin, féminin et neutre.
|
||||
3. Sur-genre Non-humain (/NHUM/) : rassemble le vivant non humain ou divin, donc le genre animal et végétal.
|
||||
Le Hjelp dispose également de sur-genres qui disposent d’une utilisé
|
||||
grammaticale, notamment pour les verbes et leurs accords, qui peuvent
|
||||
regrouper plusieurs genres comme montré ci-dessous :
|
||||
1. Sur-genre Spirituel (/SPIR/) : rassemble le genre sacré, mental et
|
||||
liquide.
|
||||
2. Sur-genre Humain (/HUM/) : rassemble le genre masculin, féminin et
|
||||
neutre.
|
||||
3. Sur-genre Non-humain (/NHUM/) : rassemble le vivant non humain ou divin,
|
||||
donc le genre animal et végétal.
|
||||
4. Sur-genre Global (/GLOB/) : rassemble le genre inanimé et inconnu.
|
||||
|
||||
*** Nombre
|
||||
Le Hjelp dispose de six nombres distincts qui se marquent dans leur emplacement dédié dans le mot. La seule information inclue sémantiquement dans la racine du nom concernant le nombre est son aspect dénombrable ou non, auquel cas ces divers nombres représenteront des quantités plus arbitraires que si le nombre est dénombrable.
|
||||
1. Singulier (/S/) : désigne un élément unique dénombrable, ou bien une petite quantité indénombrable.
|
||||
2. Singulatif non-uniforme (/SGV/) : désigne un ensemble d’éléments similaires mais non-identiques, comme par exemple des maisons dans une ville.
|
||||
3. Singulatif uniforme (/SGVU/) : désigne un ensemble d’éléments identiques, comme peuvent l’être des feuilles de papier de même taille et même couleur.
|
||||
4. Duel (/DU/) : désigne deux éléments dénombrables, ou bien une quantité moyenne indénombrable.
|
||||
5. Triel (/TRI/) : désigne trois éléments dénombrables, ou bien une quantité relativement importante indénombrable.
|
||||
6. Pluriel (/PL/) : désigne quatre éléments ou plus dénombrables, ou bien une quantité très importante indénombrable.
|
||||
Le Hjelp dispose de six nombres distincts qui se marquent dans leur
|
||||
emplacement dédié dans le mot. La seule information inclue sémantiquement
|
||||
dans la racine du nom concernant le nombre est son aspect dénombrable ou
|
||||
non, auquel cas ces divers nombres représenteront des quantités plus
|
||||
arbitraires que si le nombre est dénombrable.
|
||||
1. Singulier (/S/) : désigne un élément unique dénombrable, ou bien une
|
||||
petite quantité indénombrable.
|
||||
2. Singulatif non-uniforme (/SGV/) : désigne un ensemble d’éléments
|
||||
similaires mais non-identiques, comme par exemple des maisons dans une
|
||||
ville.
|
||||
3. Singulatif uniforme (/SGVU/) : désigne un ensemble d’éléments identiques,
|
||||
comme peuvent l’être des feuilles de papier de même taille et même
|
||||
couleur.
|
||||
4. Duel (/DU/) : désigne deux éléments dénombrables, ou bien une quantité
|
||||
moyenne indénombrable.
|
||||
5. Triel (/TRI/) : désigne trois éléments dénombrables, ou bien une quantité
|
||||
relativement importante indénombrable.
|
||||
6. Pluriel (/PL/) : désigne quatre éléments ou plus dénombrables, ou bien
|
||||
une quantité très importante indénombrable.
|
||||
|
||||
La distinction entre des éléments identiques ou non relève souvent du subjectif ou de ce sur quoi le locuteur souhaite mettre l’accent. Il en va de même pour les quantités ; celles mentionnés ne sont que l’archétype de l’utilisation de ces nombres, mais le locuteur peut adapter ces nombres basé sur sa perception de ce que représente « peu » ou « beaucoup » d’un élément. On remarquera que les deux singulatifs n’ont pas d’équivalent en terme de quantité pour l’indénombrable ; en effet, ils seront utilisés à la place pour représenter la qualité de l’uniformité de l’élément indénombrable. Ainsi, pour de la farine par exemple, si celle-ci est un mélange d’autres farines, le singulatif non-uniforme sera utilisé. À l’inverse, une farine pure se verra attribuée le singulatif uniforme.
|
||||
La distinction entre des éléments identiques ou non relève souvent du
|
||||
subjectif ou de ce sur quoi le locuteur souhaite mettre l’accent. Il en va
|
||||
de même pour les quantités ; celles mentionnés ne sont que l’archétype de
|
||||
l’utilisation de ces nombres, mais le locuteur peut adapter ces nombres basé
|
||||
sur sa perception de ce que représente « peu » ou « beaucoup » d’un élément.
|
||||
On remarquera que les deux singulatifs n’ont pas d’équivalent en terme de
|
||||
quantité pour l’indénombrable ; en effet, ils seront utilisés à la place
|
||||
pour représenter la qualité de l’uniformité de l’élément indénombrable.
|
||||
Ainsi, pour de la farine par exemple, si celle-ci est un mélange d’autres
|
||||
farines, le singulatif non-uniforme sera utilisé. À l’inverse, une farine
|
||||
pure se verra attribuée le singulatif uniforme.
|
||||
|
||||
Voici ci-dessous le tableau des nombres, genrés ou non.
|
||||
| / | > | | | | | | |
|
||||
@ -394,11 +820,16 @@ src_latex{\newpage}
|
||||
src_latex{\newpage}
|
||||
* Glossaire
|
||||
|
||||
Le Hjelp étant une langue évoluant en permanence, je ne peux donner de lexique fixe dans ce document, cependant un dictionnaire en ligne est actuellement en cours de développement qui contiendra tous les mots de la langue et les traduira vers le français et possiblement l’anglais avec les détails nécessaires à une bonne compréhension des termes, les subtilités qu’ils induisent ainsi que leur étymologie s’ils en ont une. Ce dictionnaire sera disponible à l’adresse [[https://dict.phundrak.fr/]]
|
||||
Le Hjelp étant une langue évoluant en permanence, je ne peux donner de lexique
|
||||
fixe dans ce document, cependant un dictionnaire en ligne est actuellement en
|
||||
cours de développement qui contiendra tous les mots de la langue et les
|
||||
traduira vers le français et possiblement l’anglais avec les détails
|
||||
nécessaires à une bonne compréhension des termes, les subtilités qu’ils
|
||||
induisent ainsi que leur étymologie s’ils en ont une. Ce dictionnaire sera
|
||||
disponible à l’adresse [[https://dict.phundrak.com/]]
|
||||
|
||||
src_latex{\newpage}
|
||||
* Annexes
|
||||
|
||||
** Annexe A : Abbréviations
|
||||
|
||||
# LocalWords: status Melexeq moment-là
|
||||
|
Binary file not shown.
Before Width: | Height: | Size: 46 KiB After Width: | Height: | Size: 201 KiB |
Binary file not shown.
Before Width: | Height: | Size: 22 KiB After Width: | Height: | Size: 94 KiB |
Binary file not shown.
Before Width: | Height: | Size: 17 KiB After Width: | Height: | Size: 74 KiB |
@ -47,13 +47,22 @@
|
||||
** Nature
|
||||
- csutse (nn) :: ~/tSMts\e/~ volcan éteint
|
||||
- Étymologie : /ecsuŕn/ + /re/
|
||||
Pour la race des dragons, il s’agit des montagnes les plus pures, bénies par leur dieu et faisant office de lieux de choix concernant leur habitat où ils peuvent trouver des grottes volcaniques. Ces dernières sont souvent utilisées comme des lieux de culte, et les plus puissants de la race des dragons y élisent même parfois domicile.
|
||||
|
||||
Pour la race des dragons, il s’agit des montagnes les plus pures, bénies
|
||||
par leur dieu et faisant office de lieux de choix concernant leur habitat
|
||||
où ils peuvent trouver des grottes volcaniques. Ces dernières sont
|
||||
souvent utilisées comme des lieux de culte, et les plus puissants de la
|
||||
race des dragons y élisent même parfois domicile.
|
||||
- nære (nn) :: ~/naRe/~ colline
|
||||
- re (nn) :: ~/Re/~ montagne
|
||||
- ërë (nn) :: ~/3R3/~ mont, sommet de montagne
|
||||
- źìxe (nr) :: ~/j\IXe/~ volcan actif
|
||||
- Étymologie : /źiň/ + /re/
|
||||
Les volcans sont regardés par les dragons comme étant l’origine pure et divine des montagnes. Les volcans actifs sont des lieux de pèlerinage et de vénération pour la race des dragons, trace de l’activité de leur créateur, le dieu du feu.
|
||||
|
||||
Les volcans sont regardés par les dragons comme étant l’origine pure et
|
||||
divine des montagnes. Les volcans actifs sont des lieux de pèlerinage et
|
||||
de vénération pour la race des dragons, trace de l’activité de leur
|
||||
créateur, le dieu du feu.
|
||||
** Nombres
|
||||
** Nourriture
|
||||
** Outils
|
||||
|
@ -5,9 +5,11 @@
|
||||
#+HTML_HEAD: <meta property="og:description" content="Grammaire détaillée de la langue draconienne du Łijökken" />
|
||||
|
||||
* Introduction
|
||||
Le Łijökken est une langue draconienne, parlée principalement par les races draconiennes mineures.
|
||||
Le Łijökken est une langue draconienne, parlée principalement par les races
|
||||
draconiennes mineures.
|
||||
|
||||
Les dragons et autres reptiles n’ont pas de voyelles, d’où l’absence totale de voyelles arrondies et de consonnes labiales.
|
||||
Les dragons et autres reptiles n’ont pas de voyelles, d’où l’absence totale de
|
||||
voyelles arrondies et de consonnes labiales.
|
||||
|
||||
* Phonologie
|
||||
** Voyelles
|
||||
@ -34,6 +36,7 @@ Les dragons et autres reptiles n’ont pas de voyelles, d’où l’absence tota
|
||||
|
||||
** Consonnes
|
||||
|
||||
| <5> | <5> | <5> | <5> | <5> | <5> | <5> | <5> | <5> | <5> |
|
||||
| / | | | | | | | | | |
|
||||
| | dental | alveolar | postalveolar | retroflex | alveo-palatal | palatal | velar | uvular | glottal |
|
||||
|---------------------+--------+----------+--------------+-----------+---------------+---------+-------+--------+---------|
|
||||
@ -46,6 +49,7 @@ Les dragons et autres reptiles n’ont pas de voyelles, d’où l’absence tota
|
||||
| lateral fricative | | K K\ | | | | | | | |
|
||||
| lateral approximant | | l | | | | | | | |
|
||||
|
||||
| <5> | <5> | <5> | <5> | <5> | <5> | <5> | <5> | <5> | <5> |
|
||||
| / | | | | | | | | | |
|
||||
| | dental | alveolar | postalveolar | retroflex | alveo-palatal | palatal | velar | uvular | glottal |
|
||||
|---------------------+--------+----------+--------------+-----------+---------------+---------+-------+--------+---------|
|
||||
|
File diff suppressed because it is too large
Load Diff
@ -18,24 +18,33 @@ src_latex{\newpage}
|
||||
* Location
|
||||
|
||||
- Adessive case ADE /iŗ-/ :: adjacent location
|
||||
|
||||
Example: near/at/by the house, /íŗmén/
|
||||
- Antessive case ANTE /vwo-/ :: anterior location
|
||||
Example: before the house, /vwómén/
|
||||
- Apudessive case APUD /ne-/ :: location next to something
|
||||
|
||||
Example: next to the house, /némén/
|
||||
- Inessive case /-ŕo-/ :: inside something
|
||||
|
||||
Example: inside the house, /méŕón/
|
||||
- Intrative case ITRT /-fu-/ :: between something
|
||||
|
||||
Example: between the houses, /méfún/
|
||||
- Locative case LOC /la-/ :: location (general case)
|
||||
|
||||
Example: at/on/in the house, /lámén/
|
||||
- Pertingent case /ma-/ :: in contact with something
|
||||
|
||||
Example: touching the house, /mámén/
|
||||
- Postessive case POSTE /-uß/ :: posterior location
|
||||
|
||||
Example: behind the house, /ménúß/
|
||||
- Subessive case SUBE /nwo-/ :: under something
|
||||
|
||||
Example: under/below the house, /nwómén/
|
||||
- Superessive case SUPE /ßta-/ :: on the surface
|
||||
|
||||
Example: on (top of) the house, /ßtámén/
|
||||
|
||||
src_latex{\newpage}
|
||||
@ -43,14 +52,19 @@ src_latex{\newpage}
|
||||
* Motion from
|
||||
|
||||
- Ablative case ABL /li-/ :: movement away from something
|
||||
|
||||
Example: away from the house, /límén/
|
||||
- Delative case DEL /ßa-/ :: movement from the surface
|
||||
|
||||
Example: from (the top of) the house, /ßámén/
|
||||
- *Egressive case EGRE :: marking the beginning of a movement or time
|
||||
|
||||
Example: beginning from the house
|
||||
- Elative case ELA /-ykń/ :: out of something
|
||||
|
||||
Example: out of the house, /ménýkń/
|
||||
- Initiative case INITI /-akļ/ :: starting point of an action
|
||||
|
||||
Example: beginning from the house, /ménákļ/
|
||||
|
||||
src_latex{\newpage}
|
||||
@ -58,16 +72,22 @@ src_latex{\newpage}
|
||||
* Motion to
|
||||
|
||||
- Allative case ALL /-li-/ ::
|
||||
- *in Hungarian and in Finnish: movement to (the adjacency of). Example: to the house
|
||||
- in Estonian and in Finnish: movement onto something. Example: onto the house, /mélín/
|
||||
- *in Hungarian and in Finnish: movement to (the adjacency of). Example: to
|
||||
the house
|
||||
- in Estonian and in Finnish: movement onto something. Example: onto the
|
||||
house, /mélín/
|
||||
|
||||
- Illative case ILL /-ën-/ :: movement into something
|
||||
|
||||
Example: into the house, /mênén/
|
||||
- Lative case LAT /-la/ :: movement to something (general case)
|
||||
|
||||
Example: to/into the house, /ménlá/
|
||||
- Sublative case SUBL /-iţ/ :: movement onto the surface or below something
|
||||
|
||||
Example: on(to) the house / under the house, /méníţ/
|
||||
- Terminative case TERM /-aen/ :: marking the end of a movement or time
|
||||
|
||||
Example: as far as the house, /ménáén/
|
||||
|
||||
src_latex{\newpage}
|
||||
@ -75,65 +95,107 @@ src_latex{\newpage}
|
||||
* Motion via
|
||||
|
||||
- Perlative case PER /žu-/ :: movement through or along
|
||||
|
||||
Example: through/along the house, /žúmén/
|
||||
- Prolative case PROL /še-/ :: movement using a surface or way (= prosecutive case, vialis case)
|
||||
- Prolative case PROL /še-/ :: movement using a surface or way (= prosecutive
|
||||
case, vialis case)
|
||||
|
||||
Example: by way of/through the house, /šémén/
|
||||
|
||||
src_latex{\newpage}
|
||||
|
||||
* Time
|
||||
|
||||
- Accusative case ACC /-źu/ :: indicating duration of time known as the *accusative of duration of time*
|
||||
- Accusative case ACC /-źu/ :: indicating duration of time known as the
|
||||
*accusative of duration of time*
|
||||
|
||||
Example: for many years, /łaižegźu/
|
||||
- Essive case ESS /-oiþyd-/ :: used for specifying days and dates when something happens
|
||||
- Essive case ESS /-oiþyd-/ :: used for specifying days and dates when
|
||||
something happens
|
||||
|
||||
Example: on the first day of the week, /žóíþýdójorém/
|
||||
- Limitative case LIMIT /-amp/ :: specifying a deadline
|
||||
|
||||
Example: by the first day of the week, /žójorémámp/
|
||||
- Temporal case TEMP /-igni/ :: specifying a time
|
||||
Example: at seven o’clock, /ţuheol ţupńtwan ţéálnatigni/ (GEN-hour GEN-seven precise-TEMP, at the precise hour of seven)
|
||||
|
||||
Example: at seven o’clock, /ţuheol ţupńtwan ţéálnatigni/ (GEN-hour
|
||||
GEN-seven precise-TEMP, at the precise hour of seven)
|
||||
|
||||
src_latex{\newpage}
|
||||
|
||||
* Morphosyntactic alignment
|
||||
|
||||
- Absolutive case (1) ABS /-a/ :: patient, experiencer; subject of an intransitive verb and direct object of a transitive verb. *In the divine language, the absolutive case is only used for the subject of an intransitive verb.*
|
||||
- Absolutive case (1) ABS /-a/ :: patient, experiencer; subject of an
|
||||
intransitive verb and direct object of a transitive verb. *In the divine
|
||||
language, the absolutive case is only used for the subject of an
|
||||
intransitive verb.*
|
||||
|
||||
Example: he pushed the *door* and *it* opened, /kjaŗa/ (door)
|
||||
- *Absolutive case (2) ABS :: patient, involuntary experiencer
|
||||
|
||||
Example: he pushed the *door* and *it* opened; *he* slipped
|
||||
- *Absolutive case (3) ABS :: patient, experiencer; instrument
|
||||
|
||||
Example: he pushed the *door* with his *hand* and *it* opened
|
||||
- *Accusative case (1) :: patient
|
||||
|
||||
Example: he pushed the *door* and it opened
|
||||
- Accusative case (2) ACC /-vo/ :: direct object of a transitive verb
|
||||
|
||||
Example: I see *her*, /kjeŗvo/
|
||||
- Agentive case AGE /te-/ :: agent, specifies or asks about /who/ or /what/; specific agent that is subset of a
|
||||
general topic or subject. Equivalent to the -ga particle in Japanese
|
||||
Example: it was *she* who committed the crime; as for him, his *head* hurts, /tekjeŗ/, /tegar/
|
||||
- Agentive case AGE /te-/ :: agent, specifies or asks about /who/ or /what/;
|
||||
specific agent that is subset of a general topic or subject. Equivalent
|
||||
to the -ga particle in Japanese
|
||||
|
||||
Example: it was *she* who committed the crime; as for him, his *head*
|
||||
hurts, /tekjeŗ/, /tegar/
|
||||
- Ergative case ERG /-jo/ :: agent; subject of a transitive verb
|
||||
|
||||
Example: *he* pushed the door and it opened
|
||||
- *Ergative-genitive case EGN :: agent, possession
|
||||
|
||||
Example: *he* pushed the door and it opened; *her* dog
|
||||
- Instructive INSTRUCTIVE /-eň/ :: means, answers question /how?/
|
||||
|
||||
Example: by the means of the houses, /ménéň/
|
||||
- Instrumental INS/INSTR /-dļ/ :: instrument, answers question /using which thing?/
|
||||
- Instrumental INS/INSTR /-dļ/ :: instrument, answers question /using which
|
||||
thing?/
|
||||
|
||||
Example: with the house, /méndļ/
|
||||
- *Instrumental-comitative case :: instrument, in company of something
|
||||
|
||||
Example: with the house
|
||||
- *Nominative case (1) :: agent, experiencer; subject of a transitive or intransitive verb
|
||||
- *Nominative case (1) :: agent, experiencer; subject of a transitive or
|
||||
intransitive verb
|
||||
|
||||
Example: *he* pushed the door and *it* opened
|
||||
- *Nominative case (2) :: agent; voluntary experiencer
|
||||
|
||||
Example: *he* pushed the door and it opened; *she* paused
|
||||
- Nominative case NOM (3) /pa-/ :: In the divine language, the person linked to the word; transforms a verbal group into a nominal group
|
||||
Example: horseman, /panael/ (the man linked to horses, implied riding horses)
|
||||
- Nominative case NOM (3) /pa-/ :: In the divine language, the person linked
|
||||
to the word; transforms a verbal group into a nominal group
|
||||
|
||||
Example: horseman, /panael/ (the man linked to horses, implied riding
|
||||
horses)
|
||||
- *Objective case (1) OBJ :: direct or indirect object of verb
|
||||
|
||||
Example: I saw *her*; I gave *her* the book
|
||||
- *Objective/Oblique (2) :: direct or indirect object of verb or object of preposition; a catch-all case for any situation except nominative or genitive
|
||||
- *Objective/Oblique (2) :: direct or indirect object of verb or object of
|
||||
preposition; a catch-all case for any situation except nominative or
|
||||
genitive
|
||||
|
||||
Example: I saw *her*; I gave *her* the book; with *her*
|
||||
- Oblique case OBL /-ŗeß/ :: all-round case; any situation except nominative or vocative. In the divine language, is used to quote the element
|
||||
- Oblique case OBL /-ŗeß/ :: all-round case; any situation except nominative
|
||||
or vocative. In the divine language, is used to quote the element
|
||||
|
||||
Example: concerning the house, /ménŗéß/
|
||||
- Intransitive case INTR /-ai/ :: the subject of an intransitive verb or the logical complement of a transitive verb (= passive or patient case)
|
||||
- Intransitive case INTR /-ai/ :: the subject of an intransitive verb or the
|
||||
logical complement of a transitive verb (= passive or patient case)
|
||||
|
||||
Example: the *door* opened, /mělai/
|
||||
- Pegative case PEG /ey-/ :: agent in a clause with a dative argument
|
||||
|
||||
Example: *he* gave the book to him, /eykjaŗ/
|
||||
|
||||
src_latex{\newpage}
|
||||
@ -141,34 +203,49 @@ src_latex{\newpage}
|
||||
* Relation
|
||||
|
||||
- Ablative case /łe-/ :: all-round indirect case
|
||||
|
||||
Example: concerning the house, /łémén/
|
||||
- Aversive case EVIT /-ńþ-/ :: avoiding or fear
|
||||
|
||||
Example: avoiding the house, /mńþén/
|
||||
- *Benefactive case BEN :: for, for the benefit of, intended for
|
||||
|
||||
Example: for the house
|
||||
- Causal case CAUS /-oby/ :: because, because of
|
||||
|
||||
Example: because of the house, /ménóbý/
|
||||
- *Causal-final case :: efficient or final cause
|
||||
|
||||
Example: for a house
|
||||
- Comitative case COM /-ðei-/ :: in company of something
|
||||
|
||||
Example: with the house, /méðéín/
|
||||
- Dative case DAT /-at-/ :: shows directon or recipient
|
||||
|
||||
Example: for/to the house, /mátén/
|
||||
- Distributive case DISTR /xelje-/ :: distribution by piece
|
||||
|
||||
Example: per house, /xéljémén/
|
||||
- Distributive-temporal case /-be/ :: how often something happens
|
||||
|
||||
Example: on Sundays, /ðúbémbé/
|
||||
- Genitive case GEN /ţu-/ :: shows relationship, possesssion
|
||||
|
||||
Example: of the house; the house’s, /ţúmén/
|
||||
- *Ornative case :: endowment with something
|
||||
|
||||
Example: equipped with a house
|
||||
- *Possessed case POSS :: possession by something
|
||||
|
||||
Example: the house is owned by someone
|
||||
- Privative case /ei-/ :: lacking something (in general)
|
||||
|
||||
Example: without a houses, /éímén/
|
||||
- Semplative case /-ŗwo/ :: similarity to something
|
||||
|
||||
Example: that tree is *like a house*, /ménŗwó/
|
||||
- Sociative case /to-/ :: along with something, together with something
|
||||
|
||||
Example: with the house, /tómén/
|
||||
|
||||
src_latex{\newpage}
|
||||
@ -176,8 +253,66 @@ src_latex{\newpage}
|
||||
* Semantics
|
||||
|
||||
- Partitive case PTV/PART /-ili’-/ :: used for amounts
|
||||
|
||||
Example: three (of the) houses, /mílí’én/
|
||||
- *Prepositional case PREP :: when certain prepositions precede the noun
|
||||
- *Postpositional case POST :: when certain preposition follows the noun
|
||||
|
||||
Example: in/on/about the house
|
||||
- Vocative case VOC /-wa/ :: used for addressing someone, with or without a
|
||||
preposition
|
||||
|
||||
Example: Hey, father! O father! Father!, /pánámwá/
|
||||
|
||||
src_latex{\newpage}
|
||||
|
||||
* State
|
||||
|
||||
- Abessive case ABE/ABESS /e-/ :: the lack of something, a particular thing
|
||||
|
||||
Example: without the house, /émén/
|
||||
- Adverbial case ADV /-ei/ :: being as something
|
||||
|
||||
Example: as a house, /ménéí/
|
||||
- Comparative case COMP /-oit/ :: similarity with something
|
||||
|
||||
Example: similar to the house, compared to the house, /ménóít/
|
||||
- Equative case /-ńt/ :: comparison with something
|
||||
|
||||
Example: like the house, /ménńt/
|
||||
- Essive case /-oiþyd-/ :: temporary state of being, general use
|
||||
(essive-formal or essive-modal undefined, or both)
|
||||
|
||||
Example: as the house, /móíþýdén/
|
||||
- Essive-formal case /-ëd/ :: marking a condition as a quality (a kind of
|
||||
shape)
|
||||
|
||||
Example: as a house, /ménêd/
|
||||
- Essive-modal case /-u’ug/ :: marking a condition as a quality (a way of
|
||||
being)
|
||||
|
||||
Example: as a house, /ménú’úg/
|
||||
- *Exessive case :: marking a transition from a condition
|
||||
|
||||
Example: from being a house (i.e., “it stops being a
|
||||
house”)
|
||||
- *Formal case :: marking a condition as a quality
|
||||
|
||||
Example: as a house
|
||||
- Identical case /-etur/ :: showing that something is identical
|
||||
|
||||
Example: being identical to the house, /ménétúr/
|
||||
- Orientative case ORI /fo-/ :: oriented towards something
|
||||
|
||||
Example: turned towards the house, /fómén/
|
||||
- Revertive case /-ňo-/ :: backwards to something
|
||||
|
||||
Example: against the house, /méňón/
|
||||
- Translative case TRANSL /-in/ :: change of a condition into another
|
||||
|
||||
Example: (turning) into a house, /ménín/
|
||||
|
||||
# LocalWords: ménákļ mélín ménýkń ßámén límén ßtámén nwómén ménúß mámén lámén méfún méŕón némén vwómén íŗmén ménŗéß mělai eykjaŗ panael méndļ ménéň tegar tekjeŗ kjeŗvo kjaŗa experiencer mênén ménlá méníţ ménáén žúmén šémén łailźu žóíþýdójorém ţuheol ţupńtwan ga ţéálnatigni žójorémámp émén ménéí ménóít ménńt móíþýdén ménêd úg ménú ménétúr fómén méňón ménín pánámwá én mílí łaižegźu
|
||||
|
||||
# LocalWords: éímén ménŗwó tómén
|
||||
|
||||
@ -190,40 +325,3 @@ Example: three (of the) houses, /mílí’én/
|
||||
# LocalWords: méðéín
|
||||
|
||||
# LocalWords: mńþén
|
||||
- *Postpositional case POST :: when certain preposition follows the noun
|
||||
Example: in/on/about the house
|
||||
- Vocative case VOC /-wa/ :: used for addressing someone, with or without a preposition
|
||||
Example: Hey, father! O father! Father!, /pánámwá/
|
||||
|
||||
src_latex{\newpage}
|
||||
|
||||
* State
|
||||
|
||||
- Abessive case ABE/ABESS /e-/ :: the lack of something, a particular thing
|
||||
Example: without the house, /émén/
|
||||
- Adverbial case ADV /-ei/ :: being as something
|
||||
Example: as a house, /ménéí/
|
||||
- Comparative case COMP /-oit/ :: similarity with something
|
||||
Example: similar to the house, compared to the house, /ménóít/
|
||||
- Equative case /-ńt/ :: comparison with something
|
||||
Example: like the house, /ménńt/
|
||||
- Essive case /-oiþyd-/ :: temporary state of being, general use (essive-formal or essive-modal undefined, or both)
|
||||
Example: as the house, /móíþýdén/
|
||||
- Essive-formal case /-ëd/ :: marking a condition as a quality (a kind of shape)
|
||||
Example: as a house, /ménêd/
|
||||
- Essive-modal case /-u’ug/ :: marking a condition as a quality (a way of being)
|
||||
Example: as a house, /ménú’úg/
|
||||
- *Exessive case :: marking a transition from a condition
|
||||
Example: from being a house (i.e., “it stops being a house”)
|
||||
- *Formal case :: marking a condition as a quality
|
||||
Example: as a house
|
||||
- Identical case /-etur/ :: showing that something is identical
|
||||
Example: being identical to the house, /ménétúr/
|
||||
- Orientative case ORI /fo-/ :: oriented towards something
|
||||
Example: turned towards the house, /fómén/
|
||||
- Revertive case /-ňo-/ :: backwards to something
|
||||
Example: against the house, /méňón/
|
||||
- Translative case TRANSL /-in/ :: change of a condition into another
|
||||
Example: (turning) into a house, /ménín/
|
||||
|
||||
# LocalWords: ménákļ mélín ménýkń ßámén límén ßtámén nwómén ménúß mámén lámén méfún méŕón némén vwómén íŗmén ménŗéß mělai eykjaŗ panael méndļ ménéň tegar tekjeŗ kjeŗvo kjaŗa experiencer mênén ménlá méníţ ménáén žúmén šémén łailźu žóíþýdójorém ţuheol ţupńtwan ga ţéálnatigni žójorémámp émén ménéí ménóít ménńt móíþýdén ménêd úg ménú ménétúr fómén méňón ménín pánámwá én mílí łaižegźu
|
||||
|
@ -1,36 +1,55 @@
|
||||
#+include: ../headers/head-lvl1.org
|
||||
#+TITLE: Cas grammaticaux du Hjalpi’ Vernaculaire
|
||||
|
||||
Le Hjalpi’ verniculaire (je m’y référerai plus tard comme « Hjalpi’ » uniquement) est une langue ergative (le sujet du verbe intransitif et du verbe transitif ne sont pas confondus) (comme le tibétain)
|
||||
Le Hjalpi’ verniculaire (je m’y référerai plus tard comme « Hjalpi’ »
|
||||
uniquement) est une langue ergative (le sujet du verbe intransitif et du verbe
|
||||
transitif ne sont pas confondus) (comme le tibétain)
|
||||
- Transitivité :: aptitude ou non à gérer un objet
|
||||
Un verbe transitif ne s'utilise (en français) que quand l'objet est connu par le contexte ("Il mange").
|
||||
|
||||
Ne pas confondre emploi intransitif et verbe intransitif : un verbe intransitif n'accepte jamais de complément d'objet direct ou indirect. Il n'accepte que des compléments circonstanciels.
|
||||
Un verbe transitif ne s'utilise (en français) que quand
|
||||
l'objet est connu par le contexte ("Il mange").
|
||||
|
||||
Le COD (complément d'objet direct) est en syntaxe un type de complément d'objet du verbe d'action employé à la voix active. Il se construit sans préposition. Permet de répondre à la question "quoi ?" (il éclaire (quoi ?) la pièce).
|
||||
Ne pas confondre emploi intransitif et verbe intransitif : un verbe intransitif
|
||||
n'accepte jamais de complément d'objet direct ou indirect. Il n'accepte que des
|
||||
compléments circonstanciels.
|
||||
|
||||
Le cas Syncrétique est une fusion en un seul élément de plusieurs traits grammaticaux.
|
||||
Le COD (complément d'objet direct) est en syntaxe un type de complément d'objet
|
||||
du verbe d'action employé à la voix active. Il se construit sans préposition.
|
||||
Permet de répondre à la question "quoi ?" (il éclaire (quoi ?) la pièce).
|
||||
|
||||
Un exemple sera donné avec le terme /mén/, « livre » et /raëm/, « maison » (le bâtiment).
|
||||
Le cas Syncrétique est une fusion en un seul élément de plusieurs traits
|
||||
grammaticaux.
|
||||
|
||||
- Abessif (= Caritif) /e-/ :: Cas grammatical exprimant l'absence d'une chose. Correspond en Français à la
|
||||
préposition « sans » Exemple\nbsp{}:
|
||||
Un exemple sera donné avec le terme /mén/, « livre » et /raëm/, « maison » (le
|
||||
bâtiment).
|
||||
|
||||
- Abessif (= Caritif) /e-/ :: Cas grammatical exprimant l'absence d'une chose.
|
||||
Correspond en Français à la préposition « sans » Exemple\nbsp{}:
|
||||
- "sans parler"
|
||||
- "excepté" (= "sans prendre dans le nombre")
|
||||
/émén/ : sans livre\\
|
||||
/eraëm/ : sans maison
|
||||
|
||||
- Ablatif (depuis) /li-/ :: Cas grammatical exprimant le déplacement à partir d'un lieu ouvert. Exemple\nbsp{}: "Je viens /de Paris/"
|
||||
- Ablatif (depuis) /li-/ :: Cas grammatical exprimant le déplacement à partir
|
||||
d'un lieu ouvert. Exemple\nbsp{}: "Je viens /de Paris/"
|
||||
|
||||
/límén/ : depuis l’extérieur du livre\\
|
||||
/liraëm/ : depuis l’extérieur de la maison
|
||||
|
||||
- Absolutif /-a/ :: Cas grammatical marquant le sujet de verbes intransitifs et l'objet des verbes transitifs. *En opposition au cas ergatif qui marque le sujet des verbes transitifs.* Dans le Hjalpi’, il s’agit juste du sujet du verbe intransitif. Exemple\nbsp{}:
|
||||
- Absolutif /-a/ :: Cas grammatical marquant le sujet de verbes intransitifs et
|
||||
l'objet des verbes transitifs. *En opposition au cas ergatif
|
||||
qui marque le sujet des verbes transitifs.* Dans le Hjalpi’,
|
||||
il s’agit juste du sujet du verbe intransitif.
|
||||
Exemple\nbsp{}:
|
||||
- "/Je/ suis tombé"
|
||||
- "J’ai bu /du lait/"
|
||||
/méná/ : le livre (sujet du verbe intransitif)\\
|
||||
/raëma/ : la maison (idem)
|
||||
|
||||
- Accusatif /-vo/ :: Cas grammatical exprimant le COD, l'actant qui subit l'action exercée par le sujet d'un verbe transitif direct actif. *Dans les langues ergatives, peut être assumé par le cas absolutif.* Exemple\nbsp{}:
|
||||
Accusatif /-vo/ :: Cas grammatical exprimant le COD, l'actant qui subit
|
||||
l'action exercée par le sujet d'un verbe transitif direct
|
||||
actif. *Dans les langues ergatives, peut être assumé par le
|
||||
cas absolutif.* Exemple\nbsp{}:
|
||||
- "Elle a collé la photo /sur la porte/"
|
||||
- "La photo est collée /sur la porte/" = datif
|
||||
- "L'homme /dont/ je parle"
|
||||
@ -38,132 +57,248 @@ Un exemple sera donné avec le terme /mén/, « livre » et /raëm/, « ma
|
||||
/ménvó/ : le livre (objet)\\
|
||||
/raëmvo/ : la maison (idem)
|
||||
|
||||
- Adessif /iŗ-/ :: Cas grammatical exprimant la position en un lieu ouvert ou à proximité immédiate de quelque chose. Exemple\nbsp{}: "/près du/ mur"
|
||||
- Adessif /iŗ-/ :: Cas grammatical exprimant la position en un lieu ouvert ou à
|
||||
proximité immédiate de quelque chose. Exemple\nbsp{}: "/près
|
||||
du/ mur"
|
||||
|
||||
/íŗmén/ : près du livre\\
|
||||
/iŗraëm/ : près de la maison (sous-entendu dehors)
|
||||
|
||||
- Allatif (vers) /-li-/ :: Cas grammatical exprimant le lieu non clos vers lequel se produit un mouvement. Complémentaire de l'ablatif en exprimant le mouvement en direction opposée, et l'adessif se situe entre les deux en exprimant la position en un lieu non clos sans mouvement. Exemple\nbsp{}: "je vais /à/ la plage"
|
||||
- Allatif (vers) /-li-/ :: Cas grammatical exprimant le lieu non clos vers
|
||||
lequel se produit un mouvement. Complémentaire de l'ablatif en exprimant le
|
||||
mouvement en direction opposée, et l'adessif se situe entre les deux en
|
||||
exprimant la position en un lieu non clos sans mouvement. Exemple\nbsp{}:
|
||||
"je vais /à/ la plage"
|
||||
|
||||
/mélín/ : vers le livre (toujours à l’extérieur)\\
|
||||
/raëlin/ : vers la maison (sans aller à l’intérieur)
|
||||
|
||||
- *Bénéfactif :: Trait grammatical exprimant le rôle sémantique dévolu à une entité bénéficiaire d'un procès, càd affectée de manière avantaguese pour elle par une action ou une situation. Il s'agit souvent de datif. En Finnois, est marqué par l'allatif. L'autobénéfactif est un sens possible de la voix moyenne en grec et sanskrit. Représenté en langue divine par le datif. Exemple\nbsp{}: "Un parent a dessiné un cheval /pour/ l'enfant".
|
||||
- *Bénéfactif :: Trait grammatical exprimant le rôle sémantique dévolu à une
|
||||
entité bénéficiaire d'un procès, càd affectée de manière
|
||||
avantaguese pour elle par une action ou une situation. Il
|
||||
s'agit souvent de datif. En Finnois, est marqué par l'allatif.
|
||||
L'autobénéfactif est un sens possible de la voix moyenne en
|
||||
grec et sanskrit. Représenté en langue divine par le datif.
|
||||
Exemple\nbsp{}: "Un parent a dessiné un cheval /pour/
|
||||
l'enfant".
|
||||
|
||||
- Causal /-oby/ :: Cas grammatical marquant la raison ou le motif de l'action
|
||||
exprimée par le verbe principal (utilisation du "kara" en
|
||||
Japonais)
|
||||
|
||||
- Causal /-oby/ :: Cas grammatical marquant la raison ou le motif de l'action exprimée par le verbe principal (utilisation du "kara" en Japonais)
|
||||
/ménóbý/ : du fait du livre, à cause/grâce au livre\\
|
||||
/raënoby/ : du fait de la maison, à cause/grâce à la maison
|
||||
|
||||
- Comitatif /-ðei-/ :: Cas grammatical exprimant l'accompagnement. Équivalent français : la proposition "avec". Exemple : "Il est venu /avec/ ses amis"
|
||||
- Comitatif /-ðei-/ :: Cas grammatical exprimant l'accompagnement. Équivalent
|
||||
français : la proposition "avec". Exemple : "Il est venu /avec/ ses amis"
|
||||
/méðéín/ : avec le livre\\
|
||||
/raëðein/ : avec la maison
|
||||
|
||||
- Datif /-at-/ :: Cas grammatical exprimant l'objet indirect ou second, càd l'actant dit bénéficiaire (à ne pas confondre avec le bénéfactif que le datif représente souvent). Peut marquer dans beaucoup de langues la possession. Exemple\nbsp{}:
|
||||
- Datif /-at-/ :: Cas grammatical exprimant l'objet indirect ou second, càd
|
||||
l'actant dit bénéficiaire (à ne pas confondre avec le
|
||||
bénéfactif que le datif représente souvent). Peut marquer dans
|
||||
beaucoup de langues la possession. Exemple\nbsp{}:
|
||||
- "J'ai cassé /le vase/"
|
||||
- /J/'ai un livre (Tibétain: "nga la dpe-cha yod", "nga")
|
||||
/mátén/ : pour le livre\\
|
||||
/rataën/ : pour la maison
|
||||
|
||||
- Délatif /ßa-/ :: Cas locatif séparatif externe qui exprime le point de départ d'un lieu géographique et qui plus précisément peut exprimer la surface d'un support depuis laquelle un déplacement s'effectue. Exemple\nbsp{}: "Je suis tombé /du toit/.
|
||||
- Délatif /ßa-/ :: Cas locatif séparatif externe qui exprime le point de départ
|
||||
d'un lieu géographique et qui plus précisément peut exprimer
|
||||
la surface d'un support depuis laquelle un déplacement
|
||||
s'effectue. Exemple\nbsp{}: "Je suis tombé /du toit/.
|
||||
|
||||
/ßámén/ : depuis le livre (sous entendu depuis sa couverture)\\
|
||||
/ßaraën/ : depuis la maison (sous entendu du toit)
|
||||
|
||||
- *Direct :: Cas grammatical comprenant la forme de citation des mots (ou lemme). Fonctionne par opposition au cas oblique. Applications :
|
||||
- Premier sens: désigne le nominatif comme forme de citation, en opposition aux autres cas dits obliques
|
||||
- Par spécialisation, peut désigner dans une déclinaison à deux cas celui qui s'emploie comme forme de citation, l'autre étant oblique
|
||||
- Réemployé pour désigner un cas syncrétique couvrant à la fois les fonctions syntaxiques de sujet et d'objet, dans un système comportant par ailleurs un ou plusieurs autres cas obliques.
|
||||
- *Direct :: Cas grammatical comprenant la forme de citation des mots (ou
|
||||
lemme). Fonctionne par opposition au cas oblique. Applications :
|
||||
- Premier sens: désigne le nominatif comme forme de citation, en opposition
|
||||
aux autres cas dits obliques
|
||||
- Par spécialisation, peut désigner dans une déclinaison à deux cas celui qui
|
||||
s'emploie comme forme de citation, l'autre étant oblique
|
||||
- Réemployé pour désigner un cas syncrétique couvrant à la fois les fonctions
|
||||
syntaxiques de sujet et d'objet, dans un système comportant par ailleurs un
|
||||
ou plusieurs autres cas obliques.
|
||||
|
||||
- Directif /-lë/ :: Cas grammatical indiquant un changement de lieu.
|
||||
Exemple\nbsp{}: "Je vais /dans la pièce/."
|
||||
|
||||
- Directif /-lë/ :: Cas grammatical indiquant un changement de lieu. Exemple\nbsp{}: "Je vais /dans la pièce/."
|
||||
/lêmén/ : vers le livre (sous entendu le livre étant dans un autre lieu)\\
|
||||
/lëraën/ : vers la maison (sous entendu dans la maison depuis un autre lieu)
|
||||
|
||||
- Distributif /xelje-/ :: Cas grammatical indiquant une distribution égale. Exemple\nbsp{}: "cinq médecins /par commune/"
|
||||
- Distributif /xelje-/ :: Cas grammatical indiquant une distribution égale.
|
||||
Exemple\nbsp{}: "cinq médecins /par commune/"
|
||||
|
||||
/xéljémén/ : pour chaque livre\\
|
||||
/xeljeraën/ : pour chaque maison
|
||||
|
||||
- Élatif /-ły/ :: Cas grammatical exprimant le lieu de l'intérieur duquel provient le mouvement. Ex: "En sortant /de la maison/"
|
||||
- Élatif /-ły/ :: Cas grammatical exprimant le lieu de l'intérieur duquel
|
||||
provient le mouvement. Ex: "En sortant /de la maison/"
|
||||
|
||||
/ménłý/ : depuis l’intérieur du livre ou de son contenu\\
|
||||
/raënły/ : depuis l’intérieur de la maison
|
||||
|
||||
- Équatif = Comparatif /-ńt/ :: Cas grammatical marquant la comparaison, l'assimilation ou l'identité. Ex :
|
||||
- Équatif = Comparatif /-ńt/ :: Cas grammatical marquant la comparaison,
|
||||
l'assimilation ou l'identité. Ex :
|
||||
- /comme/ une flèche
|
||||
- feindre ne rien voir (rien voyant /comme/ soi-même)
|
||||
- il mange /comme/ un cochon
|
||||
/ménńt/ : comme un livre\\
|
||||
/raënńt/ : comme une maison
|
||||
|
||||
- Ergatif /-jo/ :: Cas grammatical marquant le sujet des verbes transitifs, en opposition à l'absolutif. Exemple\nbsp{}: /J/'ai bu du lait.
|
||||
- Ergatif /-jo/ :: Cas grammatical marquant le sujet des verbes transitifs, en
|
||||
opposition à l'absolutif. Exemple\nbsp{}: /J/'ai bu du lait.
|
||||
|
||||
/ménjó/ : livre (sujet d’un verbe transitif)\\
|
||||
/raënjo/ : maison (sujet d’un verbe transitif)
|
||||
|
||||
- Essif /-oiþyd-/ :: Cas grammatical exprimant un état ou une qualité. Peut exprimer le temps et
|
||||
le locatif. Exemple\nbsp{}:
|
||||
- Essif /-oiþyd-/ :: Cas grammatical exprimant un état ou une qualité. Peut
|
||||
exprimer le temps et le locatif. Exemple\nbsp{}:
|
||||
- "en tant qu'enfant" ("enfant"+essif)
|
||||
- "au Lundi" ("lundi"+essif)
|
||||
- "à la maison" ("maison"+essif)
|
||||
/móíþýdén/ : « /bookness/ » en anglais\\
|
||||
/roiþydaën/ : « /houseness/ » en anglais
|
||||
|
||||
- Génitif /ţu-/ :: Cas grammatical utilisé pour marquer un complément de nom. Exprime également la possession dans de nombreuses langues. Équivalent de l'apostrohpe en Anglais (car souvent appelé avec le possessif). Exemple\nbsp{}:
|
||||
- Génitif /ţu-/ :: Cas grammatical utilisé pour marquer un complément de nom.
|
||||
Exprime également la possession dans de nombreuses langues.
|
||||
Équivalent de l'apostrohpe en Anglais (car souvent appelé
|
||||
avec le possessif). Exemple\nbsp{}:
|
||||
- "La maison /de Marie/"
|
||||
- "La jambe /de Marie/"
|
||||
/ţúmén/ : ... du livre (/book’s/ en anglais)\\
|
||||
/ţuraën/ : ... de la maison (/house’s/ en anglais)
|
||||
|
||||
- Illatif /-ën-/ :: Cas grammatical exprimant le lieu vers l'intérieur duquel se produit un déplacement. Ex : "vers l'intérieur de la maison"
|
||||
- Illatif /-ën-/ :: Cas grammatical exprimant le lieu vers l'intérieur duquel se
|
||||
produit un déplacement. Ex : "vers l'intérieur de la maison"
|
||||
|
||||
/mênén/ : vers l’intérieur du livre, vers son contenu\\
|
||||
/rënaën/ : vers l’intérieur de la maison
|
||||
|
||||
- Inessif /-ŕo-/ :: Cas grammatical indiquant le lieu dans lequel se déroule le procès exprimé par le verbe. Correspond à la préposition française "dans". Exemple\nbsp{}: "/dans/ la maison"
|
||||
- Inessif /-ŕo-/ :: Cas grammatical indiquant le lieu dans lequel se déroule le
|
||||
procès exprimé par le verbe. Correspond à la préposition
|
||||
française "dans". Exemple\nbsp{}: "/dans/ la maison"
|
||||
|
||||
/méŕón/ : dans le livre, dans son contenu\\
|
||||
/raëŕon/ : dans la maison
|
||||
|
||||
- *Instructif :: Cas gramatical utilisé pour marquer la manière dont s'accomplis le procès exprimé par le verbe. Exprimé dans le Hjalpi’ par l’instrumental. Exemple\nbsp{}: "Je suis venu /à pied/" (au moyen de)
|
||||
- *Instructif :: Cas gramatical utilisé pour marquer la manière dont s'accomplis
|
||||
le procès exprimé par le verbe. Exprimé dans le Hjalpi’ par
|
||||
l’instrumental. Exemple\nbsp{}: "Je suis venu /à pied/" (au
|
||||
moyen de)
|
||||
|
||||
- Instrumental /-dļ/ :: Cas grammatical exprimant principalement l'instrument
|
||||
(actant dit instrument), le moyen par lequel s'accomplit l'action.
|
||||
Correspond à la préposition française "avec". Peut s'utiliser avec "à
|
||||
l'aide de", "au moyen de". Exemple\nbsp{} : "Il peint /avec/ un pinceau".
|
||||
|
||||
- Instrumental /-dļ/ :: Cas grammatical exprimant principalement l'instrument (actant dit instrument), le moyen par lequel s'accomplit l'action. Correspond à la préposition française "avec". Peut s'utiliser avec "à l'aide de", "au moyen de". Exemple\nbsp{} : "Il peint /avec/ un pinceau".
|
||||
/méndļ/ : au moyen d’un livre, grâce à un livre
|
||||
/raëndļ/ : au moyen de la maison
|
||||
|
||||
- Latif /-og/ :: Cas grammatical indiquant un déplacement en direction d'un endroit déterminé, avec une idée de limitation du mouvement. Correspond aux préposition françaises "jusqu'à", "à", "aussi loin que".
|
||||
- Latif /-og/ :: Cas grammatical indiquant un déplacement en direction d'un
|
||||
endroit déterminé, avec une idée de limitation du mouvement.
|
||||
Correspond aux préposition françaises "jusqu'à", "à", "aussi
|
||||
loin que".
|
||||
|
||||
/ménóg/ : jusqu’au livre
|
||||
/raënog/ : jusqu’à la maison
|
||||
|
||||
- Locatif /la-/ :: Cas grammatical exprimant la localisation dans l'espace (sans mouvement), le lieu où se déroule l'action par le verbe. Peut se subdiviser en plusieurs cas spécifiques, selon que le lieu soit fermé (inessif) ou ouvert (adessif, superessif). Exemple\nbsp{}: "J'habite à Paris"
|
||||
- Locatif /la-/ :: Cas grammatical exprimant la localisation dans l'espace (sans
|
||||
mouvement), le lieu où se déroule l'action par le verbe. Peut
|
||||
se subdiviser en plusieurs cas spécifiques, selon que le lieu
|
||||
soit fermé (inessif) ou ouvert (adessif, superessif).
|
||||
Exemple\nbsp{}: "J'habite à Paris"
|
||||
|
||||
/láraën/ à la maison
|
||||
|
||||
- *Nominatif :: Cas grammatical exprimant la fonction syntaxique de sujet d'un verbe transitif ou intransitif, càd l'actant dit acteur, ou sujet patient. Utilisé pour indiquer le sujet d'une phrase, soit pour indiquer un attribut d'un sujet au nominatif ("il est un homme", "il devient un homme", "il semble être un homme"). En revanche, l'interjection et l'exclamation sont rendues par le vocatif. Dans les langues ergatives, on tend à plutôt utiliser l'ergatif et l'absolutif. Non utilisé en langue divine. Exemple\nbsp{}: "L'/homme/ lit une /lettre/" ("homme" nominatif, "lettre" accusatif)
|
||||
- *Nominatif :: Cas grammatical exprimant la fonction syntaxique de sujet d'un
|
||||
verbe transitif ou intransitif, càd l'actant dit acteur, ou
|
||||
sujet patient. Utilisé pour indiquer le sujet d'une phrase, soit
|
||||
pour indiquer un attribut d'un sujet au nominatif ("il est un
|
||||
homme", "il devient un homme", "il semble être un homme"). En
|
||||
revanche, l'interjection et l'exclamation sont rendues par le
|
||||
vocatif. Dans les langues ergatives, on tend à plutôt utiliser
|
||||
l'ergatif et l'absolutif. Non utilisé en langue divine.
|
||||
Exemple\nbsp{}: "L'/homme/ lit une /lettre/" ("homme" nominatif,
|
||||
"lettre" accusatif)
|
||||
|
||||
- Oblique /-ŗeß/ :: Tout type de cas grammatical autre que celui servant de
|
||||
forme de citation (ou de forme canonique). Fonctionne en
|
||||
opposition avec la notion de cas direct. Dans le Hjalpi’,
|
||||
placé après un élément autre qu’un verbe, cela équivaut à le
|
||||
placer entre guillemets pour citer tel quel l’élément. Après
|
||||
un verbe, toute la phrase construite autour de ce verbe
|
||||
devient alors une citation. L’oblique peut également être
|
||||
utiliser pour mettre en valeur l’élément décliné : « il
|
||||
s’agit de /la Tour/ »
|
||||
|
||||
- Oblique /-ŗeß/ :: Tout type de cas grammatical autre que celui servant de forme de citation (ou de forme canonique). Fonctionne en opposition avec la notion de cas direct. Dans le Hjalpi’, placé après un élément autre qu’un verbe, cela équivaut à le placer entre guillemets pour citer tel quel l’élément. Après un verbe, toute la phrase construite autour de ce verbe devient alors une citation. L’oblique peut également être utiliser pour mettre en valeur l’élément décliné : « il s’agit de /la Tour/ »
|
||||
/ménŗéß/ le « livre »\\
|
||||
/raënŗeß/ la « maison »
|
||||
|
||||
- Partitif /-ili’-/ :: Cas grammatical marquant la partie d'un tout. Considéré comme un nombre et non comme un cas dans certaines langues. Exemple\nbsp{}: "Il mange /de la/ purée"
|
||||
- Partitif /-ili’-/ :: Cas grammatical marquant la partie d'un tout. Considéré
|
||||
comme un nombre et non comme un cas dans certaines langues. Exemple\nbsp{}:
|
||||
"Il mange /de la/ purée"
|
||||
|
||||
/mílí’én/ : une partie du livre\\
|
||||
/rili’aën/ : une partie de la maison
|
||||
|
||||
- Perlatif /žu-/ :: Cas grammatical exprimant le lieu par lequel, auprès duquel, le long duquel on passe. Exemple\nbsp{}: "Je marche le long du fleuve"
|
||||
/žúmén/ : près du lieu où se trouve le livre (la notion de lieu est implicice à la déclinaison, décliner un objet implicite le lieu lié à cet objet)\\
|
||||
- Perlatif /žu-/ :: Cas grammatical exprimant le lieu par lequel, auprès duquel,
|
||||
le long duquel on passe. Exemple\nbsp{}: "Je marche le long
|
||||
du fleuve"
|
||||
|
||||
/žúmén/ : près du lieu où se trouve le livre (la notion de
|
||||
lieu est implicice à la déclinaison, décliner un objet
|
||||
implicite le lieu lié à cet objet)\\
|
||||
/žuraën/ : près / le long de la maison
|
||||
|
||||
- *Possessif :: Cas grammatical marquant une relation de possession. Souvent noté par le génitif dans les langues disposant de déclinaisons. Le datif prend également un sens possessif dans d'autres langues également, ainsi que l'adessif. En Anglais, le possessif est marqué par le "'s", et par le "no" en Japonais.
|
||||
- *Possessif :: Cas grammatical marquant une relation de possession. Souvent
|
||||
noté par le génitif dans les langues disposant de déclinaisons.
|
||||
Le datif prend également un sens possessif dans d'autres langues
|
||||
également, ainsi que l'adessif. En Anglais, le possessif est
|
||||
marqué par le "'s", et par le "no" en Japonais.
|
||||
|
||||
- Prolatif -uþel- :: Cas grammatical expriment le lieu ou le milieu à travers lequel se déroule un mouvement, ou encore le vecteur (support, médium) d'un déplacement ou d'un transfert d'information.
|
||||
/múþélén/ : (se déplacer) dans un livre (recherche d’information, lire le liver), via le livre (peut se référer à son contenu, une histoire ou des informations transmises au moyen d’un livre)\\
|
||||
- Prolatif -uþel- :: Cas grammatical expriment le lieu ou le milieu à travers
|
||||
lequel se déroule un mouvement, ou encore le vecteur (support, médium) d'un
|
||||
déplacement ou d'un transfert d'information.
|
||||
|
||||
/múþélén/ : (se déplacer) dans un livre (recherche d’information, lire le
|
||||
liver), via le livre (peut se référer à son contenu, une histoire ou des
|
||||
informations transmises au moyen d’un livre)\\
|
||||
/ruþelaën/ : (quelqu’un s’est déplacé) dans la maison
|
||||
|
||||
- *Superlatif :: Cas locatif directif externe. Il exprime le lieu sur lequel on va (en général équivalent à l'allatif finnois). Est utilisé en Finnois pour créer des adverbes de lieu dynamique externe. Exprimé en langue divine via l’allatif. Utilisation de l’allatif en langue divine.
|
||||
- *Superlatif :: Cas locatif directif externe. Il exprime le lieu sur lequel on
|
||||
va (en général équivalent à l'allatif finnois). Est utilisé en
|
||||
Finnois pour créer des adverbes de lieu dynamique externe.
|
||||
Exprimé en langue divine via l’allatif. Utilisation de
|
||||
l’allatif en langue divine.
|
||||
|
||||
- Superessif /oi-/ :: Cas locatif statique externe. Exprime un lieu sur lequel
|
||||
on est (en général équivalent à un adessif finnois). Est utilisé en Finnois
|
||||
pour créer des adverbes de lieu statique externe.
|
||||
|
||||
- Superessif /oi-/ :: Cas locatif statique externe. Exprime un lieu sur lequel on est (en général équivalent à un adessif finnois). Est utilisé en Finnois pour créer des adverbes de lieu statique externe.
|
||||
/óímén/ : vers le livre (sur sa surface plane, sa couverture)\\
|
||||
/oiraën/ : vers la maison (son toit, son mur)
|
||||
|
||||
- Terminatif /-eg/ :: Cas grammatical exprimant la limite spatiale ou temporelle, le point ultime d'un déplacement ou d'une période de temps. Correspond à la préposition française "jusqu'à". N’est utilisé que pour la notion de temps en langue divine. Exemple\nbsp{}:
|
||||
- Terminatif /-eg/ :: Cas grammatical exprimant la limite spatiale ou
|
||||
temporelle, le point ultime d'un déplacement ou d'une période de temps.
|
||||
Correspond à la préposition française "jusqu'à". N’est utilisé que pour la
|
||||
notion de temps en langue divine. Exemple\nbsp{}:
|
||||
- "jusqu'à la maison"
|
||||
- "jusqu'au soir"
|
||||
/jánég/ : jusqu’au soir (/ján/ : soir)
|
||||
|
||||
- Translatif /-in/ :: Cas grammatical exprimant le RÉSULTAT d'un processus de transformation. En Finnois, s'utilise beaucoup avec le verbe "devenir". Exemple\nbsp{}: "Je suis tombé malade" (je suis devenu malade)
|
||||
- Translatif /-in/ :: Cas grammatical exprimant le RÉSULTAT d'un processus de
|
||||
transformation. En Finnois, s'utilise beaucoup avec le verbe "devenir".
|
||||
Exemple\nbsp{}: "Je suis tombé malade" (je suis devenu malade)
|
||||
|
||||
/ménín/ : transformation en un livre\\
|
||||
/raënin/ : transformation en une maison (construction de la maison,...)
|
||||
|
||||
- Vocatif /-wa/ :: Cas grammatical exprimant l'interpellation directe d'une personne (ou d'une chose) au moyen d'un appellatif (nom propre ou terme d'adresse). Dans le Hjalpi’, peut également marquer l’exclamation.
|
||||
- Vocatif /-wa/ :: Cas grammatical exprimant l'interpellation directe d'une
|
||||
personne (ou d'une chose) au moyen d'un appellatif (nom
|
||||
propre ou terme d'adresse). Dans le Hjalpi’, peut également
|
||||
marquer l’exclamation.
|
||||
|
||||
/ménwá/ : le livre !\\
|
||||
/raënwa/ : la maison !
|
||||
|
@ -17,7 +17,8 @@
|
||||
- ðap (n.) :: addition
|
||||
- ðën (n.) :: ceci, cela, (anglais)it, objet général
|
||||
- ðúr (adj.) :: argent (couleur)
|
||||
- ðúbém (n.) :: septième jour de la semaine / jour d’argent. Éthymologie : ðúr + bém
|
||||
- ðúbém (n.) :: septième jour de la semaine / jour d’argent. Éthymologie :
|
||||
ðúr + bém
|
||||
* E
|
||||
* É
|
||||
* Ë
|
||||
|
@ -3,82 +3,214 @@
|
||||
|
||||
* Introduction
|
||||
|
||||
Le Hjalpi’ est une langue construite créée comme langue faisant partie de l’univers de mon roman, parlée (comme son nom l’indique) par les divins, mais également apprise par les mages et toute personne pouvant manipuler la magie. Cette langue n’a pas pour aspiration à être simple, facile à prononcer ou à apprendre —au contraire, elle est parlée par les divins, êtres supérieurs maîtrisant des concepts impossibles à ne serait-ce qu’effleurer du bout des doigts pour les humains qui ne peuvent qu’espérer comprendre des phrases simples et ne parler que quelques bribes de cette langue après des années d’étude.
|
||||
Le Hjalpi’ est une langue construite créée comme langue faisant partie de
|
||||
l’univers de mon roman, parlée (comme son nom l’indique) par les divins, mais
|
||||
également apprise par les mages et toute personne pouvant manipuler la magie.
|
||||
Cette langue n’a pas pour aspiration à être simple, facile à prononcer ou à
|
||||
apprendre —au contraire, elle est parlée par les divins, êtres supérieurs
|
||||
maîtrisant des concepts impossibles à ne serait-ce qu’effleurer du bout des
|
||||
doigts pour les humains qui ne peuvent qu’espérer comprendre des phrases
|
||||
simples et ne parler que quelques bribes de cette langue après des années
|
||||
d’étude.
|
||||
|
||||
Bien évidemment, cette langue a été créée par un humain —moi-même— et non par de réels divins, ce qui fait qu’il est tout à fait possible (mais peut-être compliqué) d’apprendre cette langue qui ne remplace que figurativement la langue de mon roman qui, bien qu’elle soit ressemblante, présente elle une complexité bien au delà de ce qu’un humain peut conceptualiser. Je souhaitais tout de même disposer d’une langue réelle et utilisable pour mon roman, afin du rendre plus crédible, plus réaliste lors des passages faisant mention ou usage de la langue. Cette langue sera par ailleurs sans doutes régulièrement mise à jour, même après publication de mes écrits ; le cas échéant, je tenterai de tenir également à jour une ou plusieurs pages web contenant des erratum pour le contenu publié si jamais la langue ou des phrases venaient à changer.
|
||||
Bien évidemment, cette langue a été créée par un humain —moi-même— et non par
|
||||
de réels divins, ce qui fait qu’il est tout à fait possible (mais peut-être
|
||||
compliqué) d’apprendre cette langue qui ne remplace que figurativement la
|
||||
langue de mon roman qui, bien qu’elle soit ressemblante, présente elle une
|
||||
complexité bien au delà de ce qu’un humain peut conceptualiser. Je souhaitais
|
||||
tout de même disposer d’une langue réelle et utilisable pour mon roman, afin
|
||||
du rendre plus crédible, plus réaliste lors des passages faisant mention ou
|
||||
usage de la langue. Cette langue sera par ailleurs sans doutes régulièrement
|
||||
mise à jour, même après publication de mes écrits ; le cas échéant, je
|
||||
tenterai de tenir également à jour une ou plusieurs pages web contenant des
|
||||
erratum pour le contenu publié si jamais la langue ou des phrases venaient à
|
||||
changer.
|
||||
|
||||
On peut trouver dans le Hjalpi’ (plus tard abrégée en LD) de nombreuses racines grammaticales dans notre monde réel, comme par exemple le Tibétain —d’où vient l’ordre Sujet-Objet-Verbe de la LD—, mais également d’autres langues tels que l’Allemand, le Hongrois et les langues Scandinaves pour ce qui est de l’agglutination, et également du Français et de l’Anglais. Cependant, j’essaie pour le vocabulaire d’être aussi original que possible, aussi détaché de toute langue existante que possible, de façon à ce qu’aucune parenté avec une quelconque langue naturelle ne puisse être faite simplement via le vocabulaire de ma langue.
|
||||
On peut trouver dans le Hjalpi’ (plus tard abrégée en LD) de nombreuses
|
||||
racines grammaticales dans notre monde réel, comme par exemple le Tibétain
|
||||
—d’où vient l’ordre Sujet-Objet-Verbe de la LD—, mais également d’autres
|
||||
langues tels que l’Allemand, le Hongrois et les langues Scandinaves pour ce
|
||||
qui est de l’agglutination, et également du Français et de l’Anglais.
|
||||
Cependant, j’essaie pour le vocabulaire d’être aussi original que possible,
|
||||
aussi détaché de toute langue existante que possible, de façon à ce qu’aucune
|
||||
parenté avec une quelconque langue naturelle ne puisse être faite simplement
|
||||
via le vocabulaire de ma langue.
|
||||
|
||||
* Phonologie
|
||||
|
||||
La LD dispose de quarante-neuf phonèmes simples, dont trente et une consonnes et dix-huit voyelles, chacune représentées par un graphème unique lors de la translittération de la langue. Dans cet ouvrage, l’utilisation de la translittération sera préférée à l’utilisation de la phonétique, et lorsque cette dernière sera utilisée, je préférerai l’utilisation du X-SAMPA à l’utilisation de l’API. Vous pouvez trouver plus de détails sur le X-SAMPA à l’adresse suivante : [[https://en.wikipedia.org/wiki/X-SAMPA][en.wikipedia.org/wiki/X-SAMPA]]
|
||||
La LD dispose de quarante-neuf phonèmes simples, dont trente et une consonnes
|
||||
et dix-huit voyelles, chacune représentées par un graphème unique lors de la
|
||||
translittération de la langue. Dans cet ouvrage, l’utilisation de la
|
||||
translittération sera préférée à l’utilisation de la phonétique, et lorsque
|
||||
cette dernière sera utilisée, je préférerai l’utilisation du X-SAMPA à
|
||||
l’utilisation de l’API. Vous pouvez trouver plus de détails sur le X-SAMPA à
|
||||
l’adresse suivante : [[https://en.wikipedia.org/wiki/X-SAMPA][en.wikipedia.org/wiki/X-SAMPA]]
|
||||
|
||||
** Consonnes
|
||||
|
||||
Comme dit ci-dessus, la LD dispose de trente et une consonnes. Vous pouvez trouver le tableau complet des consonnes en Annexe A. Voici cependant une explication détaillée de la prononciation des consonnes de la LD :
|
||||
Comme dit ci-dessus, la LD dispose de trente et une consonnes. Vous pouvez
|
||||
trouver le tableau complet des consonnes en Annexe A. Voici cependant une
|
||||
explication détaillée de la prononciation des consonnes de la LD :
|
||||
|
||||
- =[j]= (j) :: cette consonne est prononcée comme un « y » en Français, ou comme le « ille » dans « paille »
|
||||
- =[w]= (w) :: cette consonne est prononcée comme un « w » standard en Français.
|
||||
- =[r]= (r) :: il s’agit ici du « r » roulé Espagnol ou Italien. Il peut être roulé plusieurs fois, mais il a plutôt tendance à rester bref.
|
||||
- =[K]= (ł) :: il s’agit ici d’un =[l]= dévoisé (dans lequel on ne fait pas vibrer nos cordes vocales) auquel une expiration est ajoutée, tel que le « lh » tibétain.
|
||||
- =[l]= (l) :: il s’agit du « l » standard en Français. Le « l » se rallonge et tend à se rapprocher de la voyelle =[l0]= lorsqu’elle se situe seule entre deux voyelles et tend à former un triphone (voire plus) avec lesdites voyelles. Exemple: ~ála~ aura tendance à se prononcer =[Al0a]= plutôt que =[A:la]=.
|
||||
- =[j]= (j) :: cette consonne est prononcée comme un « y » en Français, ou
|
||||
comme le « ille » dans « paille »
|
||||
- =[w]= (w) :: cette consonne est prononcée comme un « w » standard en
|
||||
Français.
|
||||
- =[r]= (r) :: il s’agit ici du « r » roulé Espagnol ou Italien. Il peut être
|
||||
roulé plusieurs fois, mais il a plutôt tendance à rester bref.
|
||||
- =[K]= (ł) :: il s’agit ici d’un =[l]= dévoisé (dans lequel on ne fait pas
|
||||
vibrer nos cordes vocales) auquel une expiration est ajoutée,
|
||||
tel que le « lh » tibétain.
|
||||
- =[l]= (l) :: il s’agit du « l » standard en Français. Le « l » se rallonge
|
||||
et tend à se rapprocher de la voyelle =[l0]= lorsqu’elle se
|
||||
situe seule entre deux voyelles et tend à former un triphone
|
||||
(voire plus) avec lesdites voyelles. Exemple: ~ála~ aura
|
||||
tendance à se prononcer =[Al0a]= plutôt que =[A:la]=.
|
||||
- =[m]= (m) :: il s’agit du « m » standard en Français.
|
||||
- =[n]= (n) :: il s’agit du « n » standard en Français. Le « n » se rallonge et tend à se rapprocher de la voyelle =[n0]= lorsqu’elle se situe seule entre deux voyelles et tend à former un triphone (voire plus) avec lesdites voyelles. Exemple: ~ýnê~ aura tendance à se prononcer =[Yn09:]= plutôt que =[Y:n9:]=.
|
||||
- =[N]= (ň) :: il s’agit du « n » nasalisé, tel que le « ng » en Anglais comme dans « parking ».
|
||||
- =[n]= (n) :: il s’agit du « n » standard en Français. Le « n » se rallonge
|
||||
et tend à se rapprocher de la voyelle =[n0]= lorsqu’elle se
|
||||
situe seule entre deux voyelles et tend à former un triphone
|
||||
(voire plus) avec lesdites voyelles. Exemple: ~ýnê~ aura
|
||||
tendance à se prononcer =[Yn09:]= plutôt que =[Y:n9:]=.
|
||||
- =[N]= (ň) :: il s’agit du « n » nasalisé, tel que le « ng » en Anglais
|
||||
comme dans « parking ».
|
||||
- =[v]= (v) :: il s’agit du « v » standard en Français.
|
||||
- =[D]= (ð) :: il s’agit du « th » voisé (où on utilise nos cordes vocales) en Anglais tel que dans « this ».
|
||||
- =[D]= (ð) :: il s’agit du « th » voisé (où on utilise nos cordes vocales)
|
||||
en Anglais tel que dans « this ».
|
||||
- =[z]= (z) :: il s’agit du « z » standard en Français.
|
||||
- =[Z]= (ž) :: il s’agit du « j » standard en Français.
|
||||
- =[f]= (f) :: il s’agit du « f » standard en Français.
|
||||
- =[T]= (þ) :: il s’agit du « th » sourd (où l’on n’utilise pas nos cordes vocales) en Anglais tel que dans « think ».
|
||||
- =[s]= (s) :: il s’agit du « s » standard en Français, toujours prononcé comme un « s » et jamais comme un « z ». Cependant, sa prononciation peut se rapprocher du =[s\]= dans sa prononciation plutôt que du =[s]= pur. Ce défaut de prononciation est plutôt présent dans les niveaux de politesse élevés, et disparaît lors des niveaux de politesse standard et plus bas.
|
||||
- =[S]= (ß) :: il s’agit du son « ch » standard en Français, tel que dans « chat ».
|
||||
- =[x]= (x) :: il s’agit du même son « j » qu’en Espagnol, un « r » sourd et guttural.
|
||||
- =[T]= (þ) :: il s’agit du « th » sourd (où l’on n’utilise pas nos cordes
|
||||
vocales) en Anglais tel que dans « think ».
|
||||
- =[s]= (s) :: il s’agit du « s » standard en Français, toujours prononcé
|
||||
comme un « s » et jamais comme un « z ». Cependant, sa
|
||||
prononciation peut se rapprocher du =[s\]= dans sa
|
||||
prononciation plutôt que du =[s]= pur. Ce défaut de
|
||||
prononciation est plutôt présent dans les niveaux de politesse
|
||||
élevés, et disparaît lors des niveaux de politesse standard et
|
||||
plus bas.
|
||||
- =[S]= (ß) :: il s’agit du son « ch » standard en Français, tel que dans
|
||||
« chat ».
|
||||
- =[x]= (x) :: il s’agit du même son « j » qu’en Espagnol, un « r » sourd et
|
||||
guttural.
|
||||
- =[R]= (ŗ) :: il s’agit du « r » Français.
|
||||
- =[h]= (h) :: il s’agit du son « h » tel qu’on peut le retrouver en Anglais comme dans « house ». Lorsqu’il se trouve cependant seul entre deux voyelles, il a tendance d’être prononcé =[h\]= dans le registre courant et familier, mais reste un =[h]= pur dans les registres plus soutenus.
|
||||
- =[h]= (h) :: il s’agit du son « h » tel qu’on peut le retrouver en Anglais
|
||||
comme dans « house ». Lorsqu’il se trouve cependant seul entre
|
||||
deux voyelles, il a tendance d’être prononcé =[h\]= dans le
|
||||
registre courant et familier, mais reste un =[h]= pur dans les
|
||||
registres plus soutenus.
|
||||
|
||||
Le reste des lettres /b/, /d/, /g/, /p/, /t/ et /k/ ont également la même sonorité que leur sonorité de base en Français, sans être modifiés par une voyelle (comme le /g/ peut l’être près d’un /i/ en Français). Aucune consonne n’est prononcée avec aspiration, hormis pour le =[K]= et le =[h]=, à moins que la consonne ne soit explicitement suivie par un =[h]=.
|
||||
Le reste des lettres /b/, /d/, /g/, /p/, /t/ et /k/ ont également la même
|
||||
sonorité que leur sonorité de base en Français, sans être modifiés par une
|
||||
voyelle (comme le /g/ peut l’être près d’un /i/ en Français). Aucune consonne
|
||||
n’est prononcée avec aspiration, hormis pour le =[K]= et le =[h]=, à moins
|
||||
que la consonne ne soit explicitement suivie par un =[h]=.
|
||||
|
||||
** Voyelles
|
||||
|
||||
- =[a:]= (a) :: il s’agit du son =[a]= naturel prononcé en Français, comme dans le mot « pattes ». Il est nécessairement long.
|
||||
- =[A]= (á) :: il s’agit d’un son plus ouvert et plus court que le =[a]=, un peu comme dans « pâtes » tel qu’encore prononcé dans l’ouest de la France.
|
||||
- =[2:]= (ë) :: il s’agit exactement de la même voyelle que dans le mot « deux », mais nécessairement long.
|
||||
- =[9]= (ê) :: il s’agit exactement de la même voyelle que dans le mot « neuf », mais nécessairement court.
|
||||
- =[@]= (ě) :: il s’agit d’un son similaire à =[2]= ou à =[9]=, mais très peu discernable, voire parfois ellipsé ou ajouté pour faciliter la prononciation, un peu similaire à la voyelle dans le mot « le » en Français lorsque l’on parle rapidement. Il s’agit de la seule voyelle qui peut ne pas être notée à l’écrit. Cette voyelle est nécessairement courte. Avec =[l0]= et =[n0]=, =[@]= fait partie des seules voyelles à ne pas pouvoir être utilisées dans une diphtongue.
|
||||
- =[i:]= (i) :: il s’agit exactement du même « i » qu’en Français, cependant nécessairement long.
|
||||
- =[I]= (í) :: il s’agit de la même voyelle que dans le mot « this » en Anglais : un « i » plus ouvert que le =[i]=. Il est également nécessairement court.
|
||||
- =[e:]= (e) :: il s’agit du « é » standard Français, comme dans le mot « été », cependant nécessairement long.
|
||||
- =[E]= (e) :: il s’agit du « è » standard Français, comme dans le mot « laid », cependant nécessairement court.
|
||||
- =[o:]= (o) :: il s’agit du « o » fermé standard Français, comme dans le mot « eau », cependant nécessairement long.
|
||||
- =[O]= (o) :: il s’agit du « o » ouvert standard Français, comme dans le mot « tonne », cependant nécessairement court.
|
||||
- =[y:]= (y) :: il s’agit du « u » standard Français, comme dans le mot « lune », cependant nécessairement long.
|
||||
- =[Y]= (ý) :: il s’agit d’un =[y]= ouvert tel qu’on peut le trouver en Allemand, cependant nécessairement court.
|
||||
- =[u:]= (u) :: il s’agit du « ou » standard Français, comme dans le mot « boule », cependant nécessairement long.
|
||||
- =[U]= (ú) :: il s’agit du « ou » ouvert que l’on peut par exemple retrouver dans des mots Anglais tels que « boot », cependant nécessairement court.
|
||||
- =[n0]= (ń) :: il s’agit de la consonne =[n]= utilisée en tant que voyelle. Avec =[@]= et =[l0]=, =[n0]= fait partie des seules voyelles à ne pas pouvoir être utilisées dans une diphtongue.
|
||||
- =[l0]= (ļ) :: il s’agit de la consonne =[l]= utilisée en tant que voyelle. Avec =[@]= et =[n0]=, =[l0]= fait partie des seules voyelles à ne pas pouvoir être utilisées dans une diphtongue.
|
||||
- =[a:]= (a) :: il s’agit du son =[a]= naturel prononcé en Français, comme
|
||||
dans le mot « pattes ». Il est nécessairement long.
|
||||
- =[A]= (á) :: il s’agit d’un son plus ouvert et plus court que le =[a]=, un
|
||||
peu comme dans « pâtes » tel qu’encore prononcé dans l’ouest
|
||||
de la France.
|
||||
- =[2:]= (ë) :: il s’agit exactement de la même voyelle que dans le mot
|
||||
« deux », mais nécessairement long.
|
||||
- =[9]= (ê) :: il s’agit exactement de la même voyelle que dans le mot
|
||||
« neuf », mais nécessairement court.
|
||||
- =[@]= (ě) :: il s’agit d’un son similaire à =[2]= ou à =[9]=, mais très peu
|
||||
discernable, voire parfois ellipsé ou ajouté pour faciliter la
|
||||
prononciation, un peu similaire à la voyelle dans le mot
|
||||
« le » en Français lorsque l’on parle rapidement. Il s’agit de
|
||||
la seule voyelle qui peut ne pas être notée à l’écrit. Cette
|
||||
voyelle est nécessairement courte. Avec =[l0]= et =[n0]=,
|
||||
=[@]= fait partie des seules voyelles à ne pas pouvoir être
|
||||
utilisées dans une diphtongue.
|
||||
- =[i:]= (i) :: il s’agit exactement du même « i » qu’en Français, cependant
|
||||
nécessairement long.
|
||||
- =[I]= (í) :: il s’agit de la même voyelle que dans le mot « this » en
|
||||
Anglais : un « i » plus ouvert que le =[i]=. Il est également
|
||||
nécessairement court.
|
||||
- =[e:]= (e) :: il s’agit du « é » standard Français, comme dans le mot
|
||||
« été », cependant nécessairement long.
|
||||
- =[E]= (e) :: il s’agit du « è » standard Français, comme dans le mot
|
||||
« laid », cependant nécessairement court.
|
||||
- =[o:]= (o) :: il s’agit du « o » fermé standard Français, comme dans le mot
|
||||
« eau », cependant nécessairement long.
|
||||
- =[O]= (o) :: il s’agit du « o » ouvert standard Français, comme dans le mot
|
||||
« tonne », cependant nécessairement court.
|
||||
- =[y:]= (y) :: il s’agit du « u » standard Français, comme dans le mot
|
||||
« lune », cependant nécessairement long.
|
||||
- =[Y]= (ý) :: il s’agit d’un =[y]= ouvert tel qu’on peut le trouver en
|
||||
Allemand, cependant nécessairement court.
|
||||
- =[u:]= (u) :: il s’agit du « ou » standard Français, comme dans le mot
|
||||
« boule », cependant nécessairement long.
|
||||
- =[U]= (ú) :: il s’agit du « ou » ouvert que l’on peut par exemple retrouver
|
||||
dans des mots Anglais tels que « boot », cependant
|
||||
nécessairement court.
|
||||
- =[n0]= (ń) :: il s’agit de la consonne =[n]= utilisée en tant que voyelle.
|
||||
Avec =[@]= et =[l0]=, =[n0]= fait partie des seules voyelles
|
||||
à ne pas pouvoir être utilisées dans une diphtongue.
|
||||
- =[l0]= (ļ) :: il s’agit de la consonne =[l]= utilisée en tant que voyelle.
|
||||
Avec =[@]= et =[n0]=, =[l0]= fait partie des seules voyelles
|
||||
à ne pas pouvoir être utilisées dans une diphtongue.
|
||||
|
||||
On remarque qu’à l’exception de =[@]=, =[n0]= et =[l0]=, chaque voyelle est présente avec deux équivalents : sa version longue et fermée, ou bien courte et ouverte. Le seul cas où une voyelle fermée n’est pas longue est le cas où elle est utilisée dans une diphtongue, tel que =[ai]=. À moins qu’elles soient explicitement dans une diphtongue, les voyelles longues sont toujours des voyelles longues pures et non des diphtongues et ne se terminent pas avec un son similaire à =[j]= ou =[w]=, comme les anglophones pourraient être tentés de le faire ; la voyelle « /e/ » ne se prononcera donc jamais =[e:j]= ou =[ej]=, sauf s’il est explicitement suivit par une consonne =[j]=.
|
||||
On remarque qu’à l’exception de =[@]=, =[n0]= et =[l0]=, chaque voyelle est
|
||||
présente avec deux équivalents : sa version longue et fermée, ou bien courte
|
||||
et ouverte. Le seul cas où une voyelle fermée n’est pas longue est le cas où
|
||||
elle est utilisée dans une diphtongue, tel que =[ai]=. À moins qu’elles
|
||||
soient explicitement dans une diphtongue, les voyelles longues sont toujours
|
||||
des voyelles longues pures et non des diphtongues et ne se terminent pas avec
|
||||
un son similaire à =[j]= ou =[w]=, comme les anglophones pourraient être
|
||||
tentés de le faire ; la voyelle « /e/ » ne se prononcera donc jamais =[e:j]=
|
||||
ou =[ej]=, sauf s’il est explicitement suivit par une consonne =[j]=.
|
||||
|
||||
** Accentuation
|
||||
|
||||
Du fait de sa nature agglutinante, le Hjalpi’ pose l’accentuation du mot sur la racine du mot et jamais sur les éléments agglutinés autour de la racine.
|
||||
Du fait de sa nature agglutinante, le Hjalpi’ pose l’accentuation du mot sur
|
||||
la racine du mot et jamais sur les éléments agglutinés autour de la racine.
|
||||
|
||||
L’intonation dans les phrases affirmatives est généralement descendante et remonte pour les accentuations sur les mots et remonte significativement (en général à la hauteur d’origine) lorsque l’on rencontre un sujet ou un verbe. Considéré individuellement, l’accentuation d’un mot se fait sur la première voyelle racine du mot. Ainsi, le mot non modifié /pńtwan/ (sept) aura son accent sur la voyelle /ń/, de même pour /ţéálnat/ (précision temporelle) qui sera accentué sur /éá/. Pour les noms propres cependant, l’accent porte sur l’ensemble des voyelles racines du nom en lui-même (c’est à dire les voyelles ne venant pas de déclinaisons). Par exemple, le prénom /Meréð/ décliné au comitatif (/avec Meréð/) devient /Meðeiréð/, se prononçant ["me:.Dei."rED] ; à l’accusatif, /Meréðvo/ (Meréð étant l’objet direct d’un verbe transitif) se prononcera ["me:."rE.vO] (le /ð/ s’est ellipsé en faveur du /v/, voir le sous-chapitre Assimilation]) ; au génitif, /ţuMeréð/ se prononcera [t`u."me:."rED].
|
||||
L’intonation dans les phrases affirmatives est généralement descendante et
|
||||
remonte pour les accentuations sur les mots et remonte significativement (en
|
||||
général à la hauteur d’origine) lorsque l’on rencontre un sujet ou un verbe.
|
||||
Considéré individuellement, l’accentuation d’un mot se fait sur la première
|
||||
voyelle racine du mot. Ainsi, le mot non modifié /pńtwan/ (sept) aura son
|
||||
accent sur la voyelle /ń/, de même pour /ţéálnat/ (précision temporelle) qui
|
||||
sera accentué sur /éá/. Pour les noms propres cependant, l’accent porte sur
|
||||
l’ensemble des voyelles racines du nom en lui-même (c’est à dire les voyelles
|
||||
ne venant pas de déclinaisons). Par exemple, le prénom /Meréð/ décliné au
|
||||
comitatif (/avec Meréð/) devient /Meðeiréð/, se prononçant ["me:.Dei."rED] ;
|
||||
à l’accusatif, /Meréðvo/ (Meréð étant l’objet direct d’un verbe transitif) se
|
||||
prononcera ["me:."rE.vO] (le /ð/ s’est ellipsé en faveur du /v/, voir le
|
||||
sous-chapitre Assimilation]) ; au génitif, /ţuMeréð/ se prononcera
|
||||
[t`u."me:."rED].
|
||||
|
||||
Pour ce qui est des phrases interrogatives et exclamatives, les deux dernières voyelles sont allongées (même dans le cas d’une voyelle ouverte), et dans le cas de l’exclamative on reste sur la même hauteur pour cette dernière voyelle, et dans le cas de l’interrogative la hauteur de la voyelle baisse puis remonte. Dans les phrases négatives, le ton de la phrase monte jusqu’à la négation où le ton redescend à nouveau.
|
||||
Pour ce qui est des phrases interrogatives et exclamatives, les deux
|
||||
dernières voyelles sont allongées (même dans le cas d’une voyelle ouverte),
|
||||
et dans le cas de l’exclamative on reste sur la même hauteur pour cette
|
||||
dernière voyelle, et dans le cas de l’interrogative la hauteur de la voyelle
|
||||
baisse puis remonte. Dans les phrases négatives, le ton de la phrase monte
|
||||
jusqu’à la négation où le ton redescend à nouveau.
|
||||
|
||||
** Phonotactiques
|
||||
|
||||
Lorsqu’un mot (hormis les verbes) se termine avec une voyelle et que le mot suivant (hormis les verbes) débute avec une consonne ou inversement, cette dernière aura tendance à s’allonger afin de créer une liaison entre les mots. Exemples :
|
||||
Lorsqu’un mot (hormis les verbes) se termine avec une voyelle et que le mot
|
||||
suivant (hormis les verbes) débute avec une consonne ou inversement, cette
|
||||
dernière aura tendance à s’allonger afin de créer une liaison entre les mots.
|
||||
Exemples :
|
||||
- éló tráhin (trans.) \rightarrow élontráhin (rom.)
|
||||
Rmq. : Ici, le /h/ de /tráhin/ est prononcé comme un =[h\]= et non comme un =[h]= du fait des deux voyelles l’entourant, comme indiqué plus haut.
|
||||
Rmq. : Ici, le /h/ de /tráhin/ est prononcé comme un =[h\]= et non comme un
|
||||
=[h]= du fait des deux voyelles l’entourant, comme indiqué plus haut.
|
||||
- ðro lwéín (trans.) \rightarrow ðrollwéín (rom.)
|
||||
- télýßí halmár (trans.) \rightarrow télýßíhhalmár (rom.)
|
||||
- tiryð astret (trans) \rightarrow tiryððastret
|
||||
|
||||
Lorsqu’un mot se termine avec une voyelle et que le mot suivant commence également avec une voyelle, afin d’éviter toute confusion avec une diphtongue (voir le sous-chapitre Les diphtongues]), une consonne « ’ » =[?]= est ajoutée à l’oral afin de séparer les deux mots. Le ton de la première syllabe du second mot sera alors clairement montant, afin de différencier également avec deux voyelles au sein d’un même mot également séparées par la consonne « ’ ».
|
||||
Lorsqu’un mot se termine avec une voyelle et que le mot suivant commence
|
||||
également avec une voyelle, afin d’éviter toute confusion avec une diphtongue
|
||||
(voir le sous-chapitre Les diphtongues]), une consonne « ’ » =[?]= est
|
||||
ajoutée à l’oral afin de séparer les deux mots. Le ton de la première syllabe
|
||||
du second mot sera alors clairement montant, afin de différencier également
|
||||
avec deux voyelles au sein d’un même mot également séparées par la consonne
|
||||
« ’ ».
|
||||
|
||||
* Morphologie
|
||||
* Morphologie dérivationnelle
|
||||
|
@ -14,25 +14,54 @@ src_latex{\newpage}
|
||||
* Prononciation et structure sonore
|
||||
** Les lettres : romanisation, translittération et écriture simplifiée
|
||||
|
||||
Le Hjalpi’ dispose de trente et une consonnes et dix-huit voyelles, soit un total de quarante-neuf phonèmes simples tous représentés par un graphème unique lors de la romanisation ainsi que dans l’alphabet d’origine.
|
||||
Le Hjalpi’ dispose de trente et une consonnes et dix-huit voyelles, soit un
|
||||
total de quarante-neuf phonèmes simples tous représentés par un graphème
|
||||
unique lors de la romanisation ainsi que dans l’alphabet d’origine.
|
||||
|
||||
*** Romanisation
|
||||
|
||||
Dans la romanisation de la langue, chaque lettre correspond à un unique son, et chaque son correspond à une unique lettre. Il s’agit d’une notation phonétique simple à lire et fidèle à la prononciation, similaire à la translittération, mais ne respectant pas l’orthographe de la langue. Cela vient du fait que certaines lettres se côtoyant change de prononciation, se fusionnant ou influençant la prononciation de l’autre lettre.
|
||||
Dans la romanisation de la langue, chaque lettre correspond à un unique son,
|
||||
et chaque son correspond à une unique lettre. Il s’agit d’une notation
|
||||
phonétique simple à lire et fidèle à la prononciation, similaire à la
|
||||
translittération, mais ne respectant pas l’orthographe de la langue. Cela
|
||||
vient du fait que certaines lettres se côtoyant change de prononciation, se
|
||||
fusionnant ou influençant la prononciation de l’autre lettre.
|
||||
|
||||
*** Translittération
|
||||
|
||||
La translittération à l’inverse est extrêmement fidèle à l’orthographe des mots, retranscrivant caractère pour caractère les lettres dans l’alphabet latin. Cependant, un lecteur non avertit des règles de lecture et d’accord des sons ne prononcera pas correctement certaines liaisons entre certaines sonorités.
|
||||
La translittération à l’inverse est extrêmement fidèle à l’orthographe des
|
||||
mots, retranscrivant caractère pour caractère les lettres dans l’alphabet
|
||||
latin. Cependant, un lecteur non avertit des règles de lecture et d’accord
|
||||
des sons ne prononcera pas correctement certaines liaisons entre certaines
|
||||
sonorités.
|
||||
|
||||
La seule différence entre les deux modes de transcription en alphabet latin est donc la façon d’écrire tel qu’on entend la langue à l’oral, ou bien telle qu’elle est écrite. Dans les deux cas, une certaine graphie latine représentera le même son, et écrire un mot en accord avec la prononciation dans le Hjalpi’ sera considéré comme preuve d’un manque de connaissance de l’orthographe, mais considéré cependant comme étant bon.
|
||||
La seule différence entre les deux modes de transcription en alphabet latin
|
||||
est donc la façon d’écrire tel qu’on entend la langue à l’oral, ou bien
|
||||
telle qu’elle est écrite. Dans les deux cas, une certaine graphie latine
|
||||
représentera le même son, et écrire un mot en accord avec la prononciation
|
||||
dans le Hjalpi’ sera considéré comme preuve d’un manque de connaissance de
|
||||
l’orthographe, mais considéré cependant comme étant bon.
|
||||
|
||||
*** Écriture simplifiée
|
||||
|
||||
Comme le titre de ce sous-chapitre l’indique, il existe également un moyen d’écrire de manière simplifiée la langue, afin qu’elle soit à peu près lisible pour les personnes non averties. Cette écriture simplifiée peut changer selon la langue du contexte, que ce soit le Français, l’Anglais, le Japonais, le Russe ou autre, étant donné que chacune de ces langues a sa propre façon de représenter les sons avec les lettres ou symboles qui lui sont disponibles. Généralement, dans la version Française de cet ouvrage, si j’utilise l’écriture simplifiée je préférerai la notation française, mais si je le traduit dans une autre langue (sans doute l’Anglais), je m’efforcerai à changer cela afin de suivre les règles de phonétique de la langue de Shakespeare.
|
||||
Comme le titre de ce sous-chapitre l’indique, il existe également un moyen
|
||||
d’écrire de manière simplifiée la langue, afin qu’elle soit à peu près
|
||||
lisible pour les personnes non averties. Cette écriture simplifiée peut
|
||||
changer selon la langue du contexte, que ce soit le Français, l’Anglais, le
|
||||
Japonais, le Russe ou autre, étant donné que chacune de ces langues a sa
|
||||
propre façon de représenter les sons avec les lettres ou symboles qui lui
|
||||
sont disponibles. Généralement, dans la version Française de cet ouvrage, si
|
||||
j’utilise l’écriture simplifiée je préférerai la notation française, mais si
|
||||
je le traduit dans une autre langue (sans doute l’Anglais), je m’efforcerai
|
||||
à changer cela afin de suivre les règles de phonétique de la langue de
|
||||
Shakespeare.
|
||||
|
||||
En revanche, dans mes autres ouvrages plus romanciers et autre, j’utiliserai plutôt la simplification anglophone, afin d’éviter des conflits de traduction dans où le cas où cela pourrait se produire.
|
||||
En revanche, dans mes autres ouvrages plus romanciers et autre, j’utiliserai
|
||||
plutôt la simplification anglophone, afin d’éviter des conflits de
|
||||
traduction dans où le cas où cela pourrait se produire.
|
||||
|
||||
Voici un tableau qui peut être utilisé afin d’obtenir une écriture simplifiée de le Hjalpi’ pour des locuteurs Français :
|
||||
Voici un tableau qui peut être utilisé afin d’obtenir une écriture
|
||||
simplifiée de le Hjalpi’ pour des locuteurs Français :
|
||||
|
||||
Pour les consonnes :
|
||||
| / | <> | <> | <> |
|
||||
@ -71,7 +100,6 @@ Pour les consonnes :
|
||||
| | K | k | k |
|
||||
| | ' | ' | g |
|
||||
|---+-----------------+-----------------+----------------------------|
|
||||
src_latex{\newpage}
|
||||
Pour les voyelles :
|
||||
| / | <> | <> | <> |
|
||||
|---+-----------------+-----------------+----------------------------|
|
||||
@ -97,7 +125,8 @@ Pour les voyelles :
|
||||
| | Ļ | ļ | ll |
|
||||
|---+-----------------+-----------------+----------------------------|
|
||||
|
||||
À titre indicatif, voici le même tableau pour l’écriture simplifiée anglophone :
|
||||
À titre indicatif, voici le même tableau pour l’écriture simplifiée
|
||||
anglophone :
|
||||
|
||||
Pour les voyelles :
|
||||
| / | <> | <> | <> |
|
||||
@ -123,7 +152,6 @@ Pour les voyelles :
|
||||
| | Ń | ń | ng |
|
||||
| | Ļ | ļ | ll |
|
||||
|---+-----------------+-----------------+----------------------------|
|
||||
src_latex{\newpage}
|
||||
Pour les consonnes :
|
||||
| / | <> | <> | <> |
|
||||
|---+-----------------+-----------------+----------------------------|
|
||||
@ -162,91 +190,204 @@ Pour les consonnes :
|
||||
| | ' | ' | g |
|
||||
|---+-----------------+-----------------+----------------------------|
|
||||
|
||||
Les changements sont assez subtiles, mais elles ont tout de même leur importance, et je suis sûr que d’autres langues verront des changements bien plus radicaux.
|
||||
Les changements sont assez subtiles, mais elles ont tout de même leur
|
||||
importance, et je suis sûr que d’autres langues verront des changements bien
|
||||
plus radicaux.
|
||||
|
||||
src_latex{\newpage}
|
||||
** Les sons
|
||||
|
||||
Vous avez en [[*Annexe A][annexe A]] la correspondance entre la graphie latine et les sonorités de la langue. Notez que dans ce tableau, la phonétique IPA sera notée au côté de la phonétique X-SAMPA, mais cette dernière sera préférée tout au long de cet ouvrage et non la phonétique IPA.
|
||||
Vous avez en [[*Annexe A][annexe A]] la correspondance entre la graphie latine et les
|
||||
sonorités de la langue. Notez que dans ce tableau, la phonétique IPA sera
|
||||
notée au côté de la phonétique X-SAMPA, mais cette dernière sera préférée
|
||||
tout au long de cet ouvrage et non la phonétique IPA.
|
||||
|
||||
*** Les voyelles
|
||||
|
||||
- =[a:]= (a) :: il s’agit du son =[a]= naturel prononcé en Français, comme dans le mot « pattes ». Il est nécessairement long.
|
||||
- =[A]= (á) :: il s’agit d’un son plus ouvert et plus court que le =[a]=, un peu comme dans « pâtes » tel qu’encore prononcé dans l’ouest de la France.
|
||||
- =[2:]= (ë) :: il s’agit exactement de la même voyelle que dans le mot « deux », mais nécessairement long.
|
||||
- =[9]= (ê) :: il s’agit exactement de la même voyelle que dans le mot « neuf », mais nécessairement court.
|
||||
- =[@]= (ě) :: il s’agit d’un son similaire à =[2]= ou à =[9]=, mais très peu discernable, voire parfois ellipsé ou ajouté pour faciliter la prononciation, un peu similaire à la voyelle dans le mot « le » en Français lorsque l’on parle rapidement. Il s’agit de la seule voyelle qui peut ne pas être notée à l’écrit. Cette voyelle est nécessairement courte. Avec =[l0]= et =[n0]=, =[@]= fait partie des seules voyelles à ne pas pouvoir être utilisées dans une diphtongue.
|
||||
- =[i:]= (i) :: il s’agit exactement du même « i » qu’en Français, cependant nécessairement long.
|
||||
- =[I]= (í) :: il s’agit de la même voyelle que dans le mot « this » en Anglais : un « i » plus ouvert que le =[i]=. Il est également nécessairement court.
|
||||
- =[e:]= (e) :: il s’agit du « é » standard Français, comme dans le mot « été », cependant nécessairement long.
|
||||
- =[E]= (e) :: il s’agit du « è » standard Français, comme dans le mot « laid », cependant nécessairement court.
|
||||
- =[o:]= (o) :: il s’agit du « o » fermé standard Français, comme dans le mot « eau », cependant nécessairement long.
|
||||
- =[O]= (o) :: il s’agit du « o » ouvert standard Français, comme dans le mot « tonne », cependant nécessairement court.
|
||||
- =[y:]= (y) :: il s’agit du « u » standard Français, comme dans le mot « lune », cependant nécessairement long.
|
||||
- =[Y]= (ý) :: il s’agit d’un =[y]= ouvert tel qu’on peut le trouver en Allemand, cependant nécessairement court.
|
||||
- =[u:]= (u) :: il s’agit du « ou » standard Français, comme dans le mot « boule », cependant nécessairement long.
|
||||
- =[U]= (ú) :: il s’agit du « ou » ouvert que l’on peut par exemple retrouver dans des mots Anglais tels que « boot », cependant nécessairement court.
|
||||
- =[n0]= (ń) :: il s’agit de la consonne =[n]= utilisée en tant que voyelle. Avec =[@]= et =[l0]=, =[n0]= fait partie des seules voyelles à ne pas pouvoir être utilisées dans une diphtongue.
|
||||
- =[l0]= (ļ) :: il s’agit de la consonne =[l]= utilisée en tant que voyelle. Avec =[@]= et =[n0]=, =[l0]= fait partie des seules voyelles à ne pas pouvoir être utilisées dans une diphtongue.
|
||||
- =[a:]= (a) :: il s’agit du son =[a]= naturel prononcé en Français, comme
|
||||
dans le mot « pattes ». Il est nécessairement long.
|
||||
- =[A]= (á) :: il s’agit d’un son plus ouvert et plus court que le =[a]=, un
|
||||
peu comme dans « pâtes » tel qu’encore prononcé dans l’ouest
|
||||
de la France.
|
||||
- =[2:]= (ë) :: il s’agit exactement de la même voyelle que dans le mot
|
||||
« deux », mais nécessairement long.
|
||||
- =[9]= (ê) :: il s’agit exactement de la même voyelle que dans le mot
|
||||
« neuf », mais nécessairement court.
|
||||
- =[@]= (ě) :: il s’agit d’un son similaire à =[2]= ou à =[9]=, mais très
|
||||
peu discernable, voire parfois ellipsé ou ajouté pour
|
||||
faciliter la prononciation, un peu similaire à la voyelle
|
||||
dans le mot « le » en Français lorsque l’on parle rapidement.
|
||||
Il s’agit de la seule voyelle qui peut ne pas être notée à
|
||||
l’écrit. Cette voyelle est nécessairement courte. Avec =[l0]=
|
||||
et =[n0]=, =[@]= fait partie des seules voyelles à ne pas
|
||||
pouvoir être utilisées dans une diphtongue.
|
||||
- =[i:]= (i) :: il s’agit exactement du même « i » qu’en Français, cependant
|
||||
nécessairement long.
|
||||
- =[I]= (í) :: il s’agit de la même voyelle que dans le mot « this » en
|
||||
Anglais : un « i » plus ouvert que le =[i]=. Il est également
|
||||
nécessairement court.
|
||||
- =[e:]= (e) :: il s’agit du « é » standard Français, comme dans le mot
|
||||
« été », cependant nécessairement long.
|
||||
- =[E]= (e) :: il s’agit du « è » standard Français, comme dans le mot
|
||||
« laid », cependant nécessairement court.
|
||||
- =[o:]= (o) :: il s’agit du « o » fermé standard Français, comme dans le
|
||||
mot « eau », cependant nécessairement long.
|
||||
- =[O]= (o) :: il s’agit du « o » ouvert standard Français, comme dans le
|
||||
mot « tonne », cependant nécessairement court.
|
||||
- =[y:]= (y) :: il s’agit du « u » standard Français, comme dans le mot
|
||||
« lune », cependant nécessairement long.
|
||||
- =[Y]= (ý) :: il s’agit d’un =[y]= ouvert tel qu’on peut le trouver en
|
||||
Allemand, cependant nécessairement court.
|
||||
- =[u:]= (u) :: il s’agit du « ou » standard Français, comme dans le mot
|
||||
« boule », cependant nécessairement long.
|
||||
- =[U]= (ú) :: il s’agit du « ou » ouvert que l’on peut par exemple
|
||||
retrouver dans des mots Anglais tels que « boot », cependant
|
||||
nécessairement court.
|
||||
- =[n0]= (ń) :: il s’agit de la consonne =[n]= utilisée en tant que voyelle.
|
||||
Avec =[@]= et =[l0]=, =[n0]= fait partie des seules voyelles
|
||||
à ne pas pouvoir être utilisées dans une diphtongue.
|
||||
- =[l0]= (ļ) :: il s’agit de la consonne =[l]= utilisée en tant que voyelle.
|
||||
Avec =[@]= et =[n0]=, =[l0]= fait partie des seules voyelles
|
||||
à ne pas pouvoir être utilisées dans une diphtongue.
|
||||
|
||||
On remarque qu’à l’exception de =[@]=, =[n0]= et =[l0]=, chaque voyelle est présente avec deux équivalents : sa version longue et fermée, ou bien courte et ouverte. Le seul cas où une voyelle fermée n’est pas longue est le cas où elle est utilisée dans une diphtongue, tel que =[ai]=. À moins qu’elles soient explicitement dans une diphtongue, les voyelles longues sont toujours des voyelles longues pures et non des diphtongues et ne se terminent pas avec un son similaire à =[j]= ou =[w]= ; =[e:]= ne se prononcera donc jamais =[e:j]=, sauf s’il est explicitement suivit par une consonne =[j]=.
|
||||
On remarque qu’à l’exception de =[@]=, =[n0]= et =[l0]=, chaque voyelle est
|
||||
présente avec deux équivalents : sa version longue et fermée, ou bien courte
|
||||
et ouverte. Le seul cas où une voyelle fermée n’est pas longue est le cas où
|
||||
elle est utilisée dans une diphtongue, tel que =[ai]=. À moins qu’elles
|
||||
soient explicitement dans une diphtongue, les voyelles longues sont toujours
|
||||
des voyelles longues pures et non des diphtongues et ne se terminent pas
|
||||
avec un son similaire à =[j]= ou =[w]= ; =[e:]= ne se prononcera donc jamais
|
||||
=[e:j]=, sauf s’il est explicitement suivit par une consonne =[j]=.
|
||||
|
||||
Lorsque deux voyelles ne sont séparées par aucune consonne et se trouvent au sein d’un même mot, elles fusionnent en une diphtongue selon les règles décrites dans le sous-chapitre [[*Les diphtongues][Les diphtongues]].
|
||||
Lorsque deux voyelles ne sont séparées par aucune consonne et se trouvent au
|
||||
sein d’un même mot, elles fusionnent en une diphtongue selon les règles
|
||||
décrites dans le sous-chapitre [[*Les diphtongues][Les diphtongues]].
|
||||
|
||||
*** Les consonnes
|
||||
|
||||
- =[j]= (j) :: cette consonne est prononcée comme un « y » en Français, ou comme le « ille » dans « paille »
|
||||
- =[w]= (w) :: cette consonne est prononcée comme un « w » standard en Français.
|
||||
- =[r]= (r) :: il s’agit ici du « r » roulé Espagnol ou Italien. Il peut être roulé plusieurs fois, mais il a plutôt tendance à rester bref.
|
||||
- =[K]= (ł) :: il s’agit ici d’un =[l]= sourd (dans lequel on ne fait pas vibrer nos cordes vocales) auquel une expiration est ajoutée, tel que le « lh » tibétain.
|
||||
- =[l]= (l) :: il s’agit du « l » standard en Français. Le « l » se rallonge et tend à se rapprocher de la voyelle =[l0]= lorsqu’elle se situe seule entre deux voyelles et tend à former un triphone (voire plus) avec lesdites voyelles. Exemple: ~ála~ aura tendance à se prononcer =[Al0a]= plutôt que =[A:la]=.
|
||||
- =[j]= (j) :: cette consonne est prononcée comme un « y » en Français, ou
|
||||
comme le « ille » dans « paille »
|
||||
- =[w]= (w) :: cette consonne est prononcée comme un « w » standard en
|
||||
Français.
|
||||
- =[r]= (r) :: il s’agit ici du « r » roulé Espagnol ou Italien. Il peut
|
||||
être roulé plusieurs fois, mais il a plutôt tendance à rester
|
||||
bref.
|
||||
- =[K]= (ł) :: il s’agit ici d’un =[l]= sourd (dans lequel on ne fait pas
|
||||
vibrer nos cordes vocales) auquel une expiration est ajoutée,
|
||||
tel que le « lh » tibétain.
|
||||
- =[l]= (l) :: il s’agit du « l » standard en Français. Le « l » se rallonge
|
||||
et tend à se rapprocher de la voyelle =[l0]= lorsqu’elle se
|
||||
situe seule entre deux voyelles et tend à former un triphone
|
||||
(voire plus) avec lesdites voyelles. Exemple: ~ála~ aura
|
||||
tendance à se prononcer =[Al0a]= plutôt que =[A:la]=.
|
||||
- =[m]= (m) :: il s’agit du « m » standard en Français.
|
||||
- =[n]= (n) :: il s’agit du « n » standard en Français. Le « n » se rallonge et tend à se rapprocher de la voyelle =[n0]= lorsqu’elle se situe seule entre deux voyelles et tend à former un triphone (voire plus) avec lesdites voyelles. Exemple: ~ýnê~ aura tendance à se prononcer =[Yn09:]= plutôt que =[Y:n9:]=.
|
||||
- =[N]= (ň) :: il s’agit du « n » nasalisé, tel que le « ng » en Anglais comme dans « parking ».
|
||||
- =[n]= (n) :: il s’agit du « n » standard en Français. Le « n » se rallonge
|
||||
et tend à se rapprocher de la voyelle =[n0]= lorsqu’elle se
|
||||
situe seule entre deux voyelles et tend à former un triphone
|
||||
(voire plus) avec lesdites voyelles. Exemple: ~ýnê~ aura
|
||||
tendance à se prononcer =[Yn09:]= plutôt que =[Y:n9:]=.
|
||||
- =[N]= (ň) :: il s’agit du « n » nasalisé, tel que le « ng » en Anglais
|
||||
comme dans « parking ».
|
||||
- =[v]= (v) :: il s’agit du « v » standard en Français.
|
||||
- =[D]= (ð) :: il s’agit du « th » voisé (où on utilise nos cordes vocales) en Anglais tel que dans « this ».
|
||||
- =[D]= (ð) :: il s’agit du « th » voisé (où on utilise nos cordes vocales)
|
||||
en Anglais tel que dans « this ».
|
||||
- =[z]= (z) :: il s’agit du « z » standard en Français.
|
||||
- =[Z]= (ž) :: il s’agit du « j » standard en Français.
|
||||
- =[f]= (f) :: il s’agit du « f » standard en Français.
|
||||
- =[T]= (þ) :: il s’agit du « th » sourd (où l’on n’utilise pas nos cordes vocales) en Anglais tel que dans « think ».
|
||||
- =[s]= (s) :: il s’agit du « s » standard en Français, toujours prononcé comme un « s » et jamais comme un « z ». Cependant, sa prononciation peut se rapprocher du =[s\]= dans sa prononciation plutôt que du =[s]= pur. Ce défaut de prononciation est plutôt présent dans les niveaux de politesse élevés, et disparaît lors des niveaux de politesse standard et plus bas.
|
||||
- =[S]= (ß) :: il s’agit du son « ch » standard en Français, tel que dans « chat ».
|
||||
- =[x]= (x) :: il s’agit du même son « j » qu’en Espagnol, un « r » sourd et guttural.
|
||||
- =[T]= (þ) :: il s’agit du « th » sourd (où l’on n’utilise pas nos cordes
|
||||
vocales) en Anglais tel que dans « think ».
|
||||
- =[s]= (s) :: il s’agit du « s » standard en Français, toujours prononcé
|
||||
comme un « s » et jamais comme un « z ». Cependant, sa
|
||||
prononciation peut se rapprocher du =[s\]= dans sa
|
||||
prononciation plutôt que du =[s]= pur. Ce défaut de
|
||||
prononciation est plutôt présent dans les niveaux de
|
||||
politesse élevés, et disparaît lors des niveaux de politesse
|
||||
standard et plus bas.
|
||||
- =[S]= (ß) :: il s’agit du son « ch » standard en Français, tel que dans
|
||||
« chat ».
|
||||
- =[x]= (x) :: il s’agit du même son « j » qu’en Espagnol, un « r » sourd et
|
||||
guttural.
|
||||
- =[R]= (ŗ) :: il s’agit du « r » Français.
|
||||
- =[h]= (h) :: il s’agit du son « h » tel qu’on peut le retrouver en Anglais comme dans « house ». Lorsqu’il se trouve cependant seul entre deux voyelles, il a tendance d’être prononcé =[h\]= dans le registre courant et familier, mais reste un =[h]= pur dans les registres plus soutenus.
|
||||
- =[h]= (h) :: il s’agit du son « h » tel qu’on peut le retrouver en Anglais
|
||||
comme dans « house ». Lorsqu’il se trouve cependant seul
|
||||
entre deux voyelles, il a tendance d’être prononcé =[h\]=
|
||||
dans le registre courant et familier, mais reste un =[h]= pur
|
||||
dans les registres plus soutenus.
|
||||
|
||||
Le reste des lettres /b/, /d/, /g/, /p/, /t/ et /k/ ont également la même sonorité que leur sonorité de base en Français, sans être modifiés par une voyelle (comme le /g/ peut l’être près d’un /i/ en Français). Aucune consonne n’est prononcée avec aspiration, hormis pour le =[K]= et le =[h]=, à moins que la consonne ne soit explicitement suivie par un =[h]=.
|
||||
Le reste des lettres /b/, /d/, /g/, /p/, /t/ et /k/ ont également la même
|
||||
sonorité que leur sonorité de base en Français, sans être modifiés par une
|
||||
voyelle (comme le /g/ peut l’être près d’un /i/ en Français). Aucune
|
||||
consonne n’est prononcée avec aspiration, hormis pour le =[K]= et le =[h]=,
|
||||
à moins que la consonne ne soit explicitement suivie par un =[h]=.
|
||||
|
||||
Lorsqu’un mot (hormis les verbes) se termine avec une voyelle et que le mot suivant (hormis les verbes) débute avec une consonne ou inversement, cette dernière aura tendance à s’allonger afin de créer une liaison entre les mots. Exemples :
|
||||
Lorsqu’un mot (hormis les verbes) se termine avec une voyelle et que le mot
|
||||
suivant (hormis les verbes) débute avec une consonne ou inversement, cette
|
||||
dernière aura tendance à s’allonger afin de créer une liaison entre les
|
||||
mots. Exemples :
|
||||
- éló tráhin (trans.) \rightarrow élontráhin (rom.)
|
||||
Rmq. : Ici, le /h/ de /tráhin/ est prononcé comme un =[h\]= et non comme un =[h]= du fait des deux voyelles l’entourant, comme indiqué plus haut.
|
||||
Rmq. : Ici, le /h/ de /tráhin/ est prononcé comme un =[h\]= et non comme un
|
||||
=[h]= du fait des deux voyelles l’entourant, comme indiqué plus haut.
|
||||
- ðro lwéín (trans.) \rightarrow ðrollwéín (rom.)
|
||||
- télýßí halmár (trans.) \rightarrow télýßíhhalmár (rom.)
|
||||
- tiryð astret (trans) \rightarrow tiryððastret
|
||||
|
||||
Le Hjalpi’, à l’instar du Sanskrit, a tendance à agglutiner les mots ensemble, mais à la stricte condition que le mot ne soit pas un verbe. De même, seuls les groupes de même type (nominaux, adjectifs, …) s’agglutinent entre eux.
|
||||
Le Hjalpi’, à l’instar du Sanskrit, a tendance à agglutiner les mots
|
||||
ensemble, mais à la stricte condition que le mot ne soit pas un verbe. De
|
||||
même, seuls les groupes de même type (nominaux, adjectifs, …) s’agglutinent
|
||||
entre eux.
|
||||
|
||||
Lorsqu’un mot se termine avec une voyelle et que le mot suivant commence également avec une voyelle, afin d’éviter toute confusion avec une diphtongue (voir le sous-chapitre [[*Les diphtongues][Les diphtongues]]), une consonne « ’ » =[?]= est ajoutée à l’oral afin de séparer les deux mots. Le ton de la première syllabe du second mot sera alors clairement montant, afin de différencier également avec deux voyelles au sein d’un même mot également séparées par la consonne « ’ ».
|
||||
Lorsqu’un mot se termine avec une voyelle et que le mot suivant commence
|
||||
également avec une voyelle, afin d’éviter toute confusion avec une
|
||||
diphtongue (voir le sous-chapitre [[*Les diphtongues][Les diphtongues]]), une consonne « ’ » =[?]=
|
||||
est ajoutée à l’oral afin de séparer les deux mots. Le ton de la première
|
||||
syllabe du second mot sera alors clairement montant, afin de différencier
|
||||
également avec deux voyelles au sein d’un même mot également séparées par la
|
||||
consonne « ’ ».
|
||||
|
||||
** Son long, son court
|
||||
|
||||
La différence entre les sons longs et courts est très souvent utilisée en langue divine, bien qu’elle ne soit pas la seule marque pour différencier les voyelles longues des voyelles courtes, comme mentionné dans le sous-chapitre [[*Les voyelles][Les voyelles]]. Ainsi, le mot /mérik/ aura une signification différente du mot /merik/ ou /merík/. Chacun des sons, longs ou courts, peuvent se retrouver dans à peu près n’importe quelle position dans le mot, cependant un mot contiendra en règle générale soit des voyelles courtes, soit des voyelles longues ; on a donc peu de chances de rencontrer les mots /mérik/ ou /merík/, cependant /mérík/ ou /merik/ sont beaucoup plus probables.
|
||||
La différence entre les sons longs et courts est très souvent utilisée en
|
||||
langue divine, bien qu’elle ne soit pas la seule marque pour différencier les
|
||||
voyelles longues des voyelles courtes, comme mentionné dans le sous-chapitre
|
||||
[[*Les voyelles][Les voyelles]]. Ainsi, le mot /mérik/ aura une signification différente du mot
|
||||
/merik/ ou /merík/. Chacun des sons, longs ou courts, peuvent se retrouver
|
||||
dans à peu près n’importe quelle position dans le mot, cependant un mot
|
||||
contiendra en règle générale soit des voyelles courtes, soit des voyelles
|
||||
longues ; on a donc peu de chances de rencontrer les mots /mérik/ ou /merík/,
|
||||
cependant /mérík/ ou /merik/ sont beaucoup plus probables.
|
||||
|
||||
Ces quatre mots ci-dessus ont donc une prononciation et une signification différente, et il est donc important de les distinguer entre eux.
|
||||
Ces quatre mots ci-dessus ont donc une prononciation et une signification
|
||||
différente, et il est donc important de les distinguer entre eux.
|
||||
|
||||
** Les diphtongues
|
||||
|
||||
Les règles de diphtongues dans le Hjalpi’ sont très simples : hormis les voyelles =[@]=, =[l0]= et =[n0]=, toutes les voyelles peuvent créer une diphtongue à la condition que les deux consonnes soient de la même longueur et soient toutes deux fermées ou ouvertes. Par exemple, les diphtongues « ei » et « éí » sont autorisés, en revanche « éi » ou « eí » ne le sont pas.
|
||||
Les règles de diphtongues dans le Hjalpi’ sont très simples : hormis les
|
||||
voyelles =[@]=, =[l0]= et =[n0]=, toutes les voyelles peuvent créer une
|
||||
diphtongue à la condition que les deux consonnes soient de la même longueur
|
||||
et soient toutes deux fermées ou ouvertes. Par exemple, les diphtongues
|
||||
« ei » et « éí » sont autorisés, en revanche « éi » ou « eí » ne le sont pas.
|
||||
|
||||
Bien que rien ne l’en empêche, les diphtongues sont généralement d’abord composées d’abord d’une voyelle plus ouverte vers une voyelle plus fermée, ou vers une voyelle de même ouverture (au sens phonétique du terme). Par exemple, la diphtongues /áý/ sera plus courante que la diphtongue /ýá/, cette dernière ayant une sonorité quelque peut étrange.
|
||||
Bien que rien ne l’en empêche, les diphtongues sont généralement d’abord
|
||||
composées d’abord d’une voyelle plus ouverte vers une voyelle plus fermée, ou
|
||||
vers une voyelle de même ouverture (au sens phonétique du terme). Par
|
||||
exemple, la diphtongues /áý/ sera plus courante que la diphtongue /ýá/, cette
|
||||
dernière ayant une sonorité quelque peut étrange.
|
||||
|
||||
Il faut également noter que les voyelles longues perdent leur longueur du fait de la diphtongue, et « éí » se prononcera par exemple =[EI]= ; la prononciation =[E:I:]= reste cependant correcte et reste la prononciation à adopter dans un registre soutenu.
|
||||
Il faut également noter que les voyelles longues perdent leur longueur du
|
||||
fait de la diphtongue, et « éí » se prononcera par exemple =[EI]= ; la
|
||||
prononciation =[E:I:]= reste cependant correcte et reste la prononciation à
|
||||
adopter dans un registre soutenu.
|
||||
|
||||
** Les syllabes
|
||||
|
||||
Une syllabe est formée au moins d’une voyelle seule, au mieux de trois consonnes, une diphtongue puis deux consonnes. Il peut y avoir jusqu’à quatre consonnes entre deux voyelles d’un même mot, et seule la dernière consonne appartient à la seconde syllabe, la ou les consonnes précédentes appartenant à la syllabe précédente.
|
||||
Une syllabe est formée au moins d’une voyelle seule, au mieux de trois
|
||||
consonnes, une diphtongue puis deux consonnes. Il peut y avoir jusqu’à quatre
|
||||
consonnes entre deux voyelles d’un même mot, et seule la dernière consonne
|
||||
appartient à la seconde syllabe, la ou les consonnes précédentes appartenant
|
||||
à la syllabe précédente.
|
||||
|
||||
S’il n’y a qu’une seule consonne entre deux voyelles d’un même mot, et la consonne appartient à la seconde syllabe.
|
||||
S’il n’y a qu’une seule consonne entre deux voyelles d’un même mot, et la
|
||||
consonne appartient à la seconde syllabe.
|
||||
|
||||
Par exemple :
|
||||
- Éló \rightarrow É-ló
|
||||
@ -254,67 +395,144 @@ Par exemple :
|
||||
- Þarkskeið \rightarrow þarks-keið
|
||||
- tráhín \rightarrow trá-hín
|
||||
|
||||
Il est tout de même nécessaire de noter que les semi-consonnes ~j~ et ~w~ sont comptées comme faisant partie du groupe voyelle que du groupe consonne lors de la découpe des syllabes. Par exemple :
|
||||
Il est tout de même nécessaire de noter que les semi-consonnes ~j~ et ~w~
|
||||
sont comptées comme faisant partie du groupe voyelle que du groupe consonne
|
||||
lors de la découpe des syllabes. Par exemple :
|
||||
- Nalyám \rightarrow na-lyám
|
||||
- drýntweŗ \rightarrow drýn-tweŗ
|
||||
|
||||
** Les tons et l’accentuation
|
||||
|
||||
Du fait de sa nature agglutinante, le Hjalpi’ pose l’accentuation du mot sur la racine du mot et jamais sur les éléments agglutinés autour de la racine.
|
||||
Du fait de sa nature agglutinante, le Hjalpi’ pose l’accentuation du mot sur
|
||||
la racine du mot et jamais sur les éléments agglutinés autour de la racine.
|
||||
|
||||
L’intonation dans les phrases affirmatives est généralement descendante et remonte pour les accentuations sur les mots et remonte significativement (en général à la hauteur d’origine) lorsque l’on rencontre un sujet ou un verbe. Considéré individuellement, l’accentuation d’un mot se fait sur la première voyelle racine du mot. Ainsi, le mot non modifié /pńtwan/ (sept) aura son accent sur la voyelle /ń/, de même pour /ţéálnat/ (précision temporelle) qui sera accentué sur /éá/. Pour les noms propres cependant, l’accent porte sur l’ensemble des voyelles racines du nom en lui-même (c’est à dire les voyelles ne venant pas de déclinaisons). Par exemple, le prénom /Meréð/ décliné au comitatif (/avec Meréð/) devient /Meðeiréð/, se prononçant ["me:.Dei."rED] ; à l’accusatif, /Meréðvo/ (Meréð étant l’objet direct d’un verbe transitif) se prononcera ["me:."rE.vO] (le /ð/ s’est ellipsé en faveur du /v/, voir le sous-chapitre [[*Assimilation][Assimilation]]) ; au génitif, /ţuMeréð/ se prononcera [t`u."me:."rED].
|
||||
L’intonation dans les phrases affirmatives est généralement descendante et
|
||||
remonte pour les accentuations sur les mots et remonte significativement (en
|
||||
général à la hauteur d’origine) lorsque l’on rencontre un sujet ou un verbe.
|
||||
Considéré individuellement, l’accentuation d’un mot se fait sur la première
|
||||
voyelle racine du mot. Ainsi, le mot non modifié /pńtwan/ (sept) aura son
|
||||
accent sur la voyelle /ń/, de même pour /ţéálnat/ (précision temporelle) qui
|
||||
sera accentué sur /éá/. Pour les noms propres cependant, l’accent porte sur
|
||||
l’ensemble des voyelles racines du nom en lui-même (c’est à dire les voyelles
|
||||
ne venant pas de déclinaisons). Par exemple, le prénom /Meréð/ décliné au
|
||||
comitatif (/avec Meréð/) devient /Meðeiréð/, se prononçant ["me:.Dei."rED] ;
|
||||
à l’accusatif, /Meréðvo/ (Meréð étant l’objet direct d’un verbe transitif) se
|
||||
prononcera ["me:."rE.vO] (le /ð/ s’est ellipsé en faveur du /v/, voir le
|
||||
sous-chapitre [[*Assimilation][Assimilation]]) ; au génitif, /ţuMeréð/ se prononcera
|
||||
[t`u."me:."rED].
|
||||
|
||||
Pour ce qui est des phrases interrogatives et exclamatives, les deux dernières voyelles sont allongées (même dans le cas d’une voyelle ouverte), et dans le cas de l’exclamative on reste sur la même hauteur pour cette dernière voyelle, et dans le cas de l’interrogative la hauteur de la voyelle baisse puis remonte. Dans les phrases négatives, le ton de la phrase monte jusqu’à la négation où le ton redescend à nouveau.
|
||||
Pour ce qui est des phrases interrogatives et exclamatives, les deux
|
||||
dernières voyelles sont allongées (même dans le cas d’une voyelle ouverte),
|
||||
et dans le cas de l’exclamative on reste sur la même hauteur pour cette
|
||||
dernière voyelle, et dans le cas de l’interrogative la hauteur de la voyelle
|
||||
baisse puis remonte. Dans les phrases négatives, le ton de la phrase monte
|
||||
jusqu’à la négation où le ton redescend à nouveau.
|
||||
|
||||
** L’harmonie
|
||||
|
||||
Dans le Hjalpi’, il existe deux types d’harmonies qui coexistent afin d’avoir des mots phonétiquement harmoniques : l’harmonie des voyelles et l’harmonie des consonnes. Chacune de ces harmonies se divise en plusieurs harmonies, la première primant sur la dernière.
|
||||
Dans le Hjalpi’, il existe deux types d’harmonies qui coexistent afin d’avoir
|
||||
des mots phonétiquement harmoniques : l’harmonie des voyelles et l’harmonie
|
||||
des consonnes. Chacune de ces harmonies se divise en plusieurs harmonies, la
|
||||
première primant sur la dernière.
|
||||
|
||||
*** L’harmonie des voyelles
|
||||
|
||||
L’harmonie des voyelles se divise en trois harmonies, la première étant considérée comme étant plus importante que la dernière. Voici les trois harmonies des voyelles :
|
||||
L’harmonie des voyelles se divise en trois harmonies, la première étant
|
||||
considérée comme étant plus importante que la dernière. Voici les trois
|
||||
harmonies des voyelles :
|
||||
|
||||
1. La première harmonie des voyelles est celle de l’ouverture des voyelles. Parmi les voyelles ouvertes/longues et fermées/courtes, il y a tout de même une différentiation entre voyelles ouvertes ou fermée.
|
||||
1. La première harmonie des voyelles est celle de l’ouverture des voyelles.
|
||||
Parmi les voyelles ouvertes/longues et fermées/courtes, il y a tout de
|
||||
même une différentiation entre voyelles ouvertes ou fermée.
|
||||
2. La seconde harmonie des voyelles est celle qui concerne les voyelles
|
||||
arrondies ou non ; cela signifie qu’une voyelle « e » aura plus de
|
||||
chances de partager le mot avec les voyelles « i », « y » ou « a »
|
||||
qu’avec des voyelles « o » ou « u ».
|
||||
3. Dans chaque mot, une certaine harmonie est respectée avec le choix des
|
||||
voyelles longues et voyelles courtes, comme expliqué dans le sous
|
||||
chapitre [[*Son long, son court][Son long, son court]]. Il s’agit de l’harmonie la plus importante
|
||||
au sein du mot. Il s’agit de la troisième et dernière harmonie des
|
||||
voyelles.
|
||||
|
||||
2. La seconde harmonie des voyelles est celle qui concerne les voyelles arrondies ou non ; cela signifie qu’une voyelle « e » aura plus de chances de partager le mot avec les voyelles « i », « y » ou « a » qu’avec des voyelles « o » ou « u ».
|
||||
Dans beaucoup de cas grammaticaux, la voyelle des particules ou agglomérats
|
||||
grammaticaux n’est pas prédéfinie et on utilisera alors la voyelle majeure
|
||||
du mot principal (soit la première voyelle de la dernière syllabe du mot
|
||||
racine).
|
||||
|
||||
3. Dans chaque mot, une certaine harmonie est respectée avec le choix des voyelles longues et voyelles courtes, comme expliqué dans le sous chapitre [[*Son long, son court][Son long, son court]]. Il s’agit de l’harmonie la plus importante au sein du mot. Il s’agit de la troisième et dernière harmonie des voyelles.
|
||||
|
||||
Dans beaucoup de cas grammaticaux, la voyelle des particules ou agglomérats grammaticaux n’est pas prédéfinie et on utilisera alors la voyelle majeure du mot principal (soit la première voyelle de la dernière syllabe du mot racine).\\
|
||||
\\
|
||||
Vous pourrez retrouver en [[*Harmonie des voyelles][annexe B]] un graphe représentant l’appartenance des voyelles à leurs différentes familles harmoniques.
|
||||
Vous pourrez retrouver en [[*Harmonie des voyelles][annexe B]] un graphe représentant l’appartenance des
|
||||
voyelles à leurs différentes familles harmoniques.
|
||||
|
||||
*** L’harmonie des consonnes
|
||||
|
||||
Il existe quelques règles harmoniques pour les consonnes. Comme pour les voyelles, les premières harmonies consonantiques sont considérées comme étant les plus importantes, les dernières étant considérées comme moindres.
|
||||
Il existe quelques règles harmoniques pour les consonnes. Comme pour les
|
||||
voyelles, les premières harmonies consonantiques sont considérées comme
|
||||
étant les plus importantes, les dernières étant considérées comme moindres.
|
||||
1. Toute consonne est autorisée avant la voyelle
|
||||
2. Les consonnes ~ň~, ~š~, ~ž~, ~ţ~, ~ď~, ~ð~ et ~ł~ ne peuvent s’associer avec une autre consonne au sein d’une même syllabe
|
||||
3. Les consonnes ~w~, ~h~, ~ł~ et ~j~ ne sont pas autorisées après la voyelle au sein d’une même syllabe
|
||||
2. Les consonnes ~ň~, ~š~, ~ž~, ~ţ~, ~ď~, ~ð~ et ~ł~ ne peuvent s’associer
|
||||
avec une autre consonne au sein d’une même syllabe
|
||||
3. Les consonnes ~w~, ~h~, ~ł~ et ~j~ ne sont pas autorisées après la
|
||||
voyelle au sein d’une même syllabe
|
||||
4. Les consonnes fricatives ne peuvent s’associer en fin de syllabe
|
||||
5. La consonne ~x~ ne peut être qu’en première position en début de mot
|
||||
|
||||
** Assimilation
|
||||
|
||||
Comme dit précédemment, il est possible que certaines sonorités influencent d’autres sonorités. Le premier cas vu est celui des diphtongue où les voyelles longues perdent leur longueur lorsqu’elles s’assemblent en diphone voire parfois en triphone lors de l’association de mots. Cependant, il existe aussi des cas de modification de la prononciation de consonnes en fonction d’autres consonnes lorsque des mots se côtoient.
|
||||
Comme dit précédemment, il est possible que certaines sonorités influencent
|
||||
d’autres sonorités. Le premier cas vu est celui des diphtongue où les
|
||||
voyelles longues perdent leur longueur lorsqu’elles s’assemblent en diphone
|
||||
voire parfois en triphone lors de l’association de mots. Cependant, il existe
|
||||
aussi des cas de modification de la prononciation de consonnes en fonction
|
||||
d’autres consonnes lorsque des mots se côtoient.
|
||||
|
||||
Bien qu’il soit impossible de tout lister dans des règles exhaustives du fait des diverses exceptions, voici les grandes lignes du fonctionnement d’une assimilation :
|
||||
- Lorsqu’une consonne quelconque unique termine la première syllabe et que la première consonne de la syllabe suivante est une fricative, la consonne terminant la syllabe se voise si la fricative est voisée, et se dévoise si la fricative est sourde. Ainsi, /merjoð pöl/ (trans.) se prononcera /merjoð böl/ (rom.).
|
||||
- Ce cas ci-dessus s’applique également si la consonne terminant la première syllabe est une fricative et qu’une seule consonne non fricative commence la syllabe suivante. Ainsi, /derék vetron/ (trans.) se prononcera /derég vedron/ (rom.). Le ~t~ de /vetron/ a également été voisé, voir plus bas.
|
||||
- Si deux fricatives terminent et commencent respectivement la première et la seconde syllabe, alors si l’une des deux fricatives est voisée, l’autre le devient également. Dans certains cas, la fricative la plus proche du bilabial s’ellipse en faveur de la fricative la plus gutturale. Ainsi, /ďóréþ fyl2ŕ/ (trans.) se prononcera /ďóréfyl2ŕ/ (rom.).
|
||||
- Dans les trois cas précédents, si un schwa (~ě~ =[@]=) se situe entre ces deux consonnes, il peut s’ellipser et laisser agir les trois règle précédentes.
|
||||
- Une fricative suivie d’un ~r~ se gutturalise, et le ~r~ s’ellipse. Par exemple, un ~fr~ se prononcera comme un ~T~, un ~zr~ se prononcera comme un ~ź~, et un ~x~ se prononcera comme un ~ŗ~. Exemples :
|
||||
Bien qu’il soit impossible de tout lister dans des règles exhaustives du fait
|
||||
des diverses exceptions, voici les grandes lignes du fonctionnement d’une
|
||||
assimilation :
|
||||
- Lorsqu’une consonne quelconque unique termine la première syllabe et que la
|
||||
première consonne de la syllabe suivante est une fricative, la consonne
|
||||
terminant la syllabe se voise si la fricative est voisée, et se dévoise si
|
||||
la fricative est sourde. Ainsi, /merjoð pöl/ (trans.) se prononcera /merjoð
|
||||
böl/ (rom.).
|
||||
- Ce cas ci-dessus s’applique également si la consonne terminant la première
|
||||
syllabe est une fricative et qu’une seule consonne non fricative commence
|
||||
la syllabe suivante. Ainsi, /derék vetron/ (trans.) se prononcera /derég
|
||||
vedron/ (rom.). Le ~t~ de /vetron/ a également été voisé, voir plus bas.
|
||||
- Si deux fricatives terminent et commencent respectivement la première et la
|
||||
seconde syllabe, alors si l’une des deux fricatives est voisée, l’autre le
|
||||
devient également. Dans certains cas, la fricative la plus proche du
|
||||
bilabial s’ellipse en faveur de la fricative la plus gutturale. Ainsi,
|
||||
/ďóréþ fyl2ŕ/ (trans.) se prononcera /ďóréfyl2ŕ/ (rom.).
|
||||
- Dans les trois cas précédents, si un schwa (~ě~ =[@]=) se situe entre ces
|
||||
deux consonnes, il peut s’ellipser et laisser agir les trois règle
|
||||
précédentes.
|
||||
- Une fricative suivie d’un ~r~ se gutturalise, et le ~r~ s’ellipse. Par
|
||||
exemple, un ~fr~ se prononcera comme un ~T~, un ~zr~ se prononcera comme un
|
||||
~ź~, et un ~x~ se prononcera comme un ~ŗ~. Exemples :
|
||||
- Ďóréþ śetra (trans.) \rightarrow Ďóréšeďa (rom.)
|
||||
- bńdyv þéýn (trans.) \rightarrow bńdyséýn (rom.)
|
||||
- ßítĺf xeţ (trans.) \rightarrow ßítĺŗeţ (rom.)
|
||||
- Lorsqu’une seule consonne sourde se trouve dans un mot avec deux consonnes voisées ou plus, la consonne sourde se voise. Exemple : /derék vetron/ (trans.) devient /dérég vetron/ (rom.).
|
||||
- Lorsqu’un ~ł~ est suivit d’une semi-consonne ~j~ ou ~w~, la consonne ~ł~ s’ellipse et dévoise la semi-consonne, se prononçant respectivement un =[Cj]= et un =[hw]=.
|
||||
- Lorsqu’une seule consonne sourde se trouve dans un mot avec deux consonnes
|
||||
voisées ou plus, la consonne sourde se voise. Exemple : /derék vetron/
|
||||
(trans.) devient /dérég vetron/ (rom.).
|
||||
- Lorsqu’un ~ł~ est suivit d’une semi-consonne ~j~ ou ~w~, la consonne ~ł~
|
||||
s’ellipse et dévoise la semi-consonne, se prononçant respectivement un
|
||||
=[Cj]= et un =[hw]=.
|
||||
|
||||
src_latex{\newpage}
|
||||
|
||||
* Les noms
|
||||
** Genre, nombre et type de nom
|
||||
*** Genre
|
||||
Le Hjalpi’ dispose de cinq genres au total : le divin, le neutre, le masculin, le féminin et l’inanimé. Le divin n’est utilisé que pour désigner des êtres divins, et est utilisé aussi bien par les autres divins que par les mortels s’adressant à des divins. Les trois suivants ne s’utilisent que pour les êtres vivants animés, et pour le reste le genre inanimé sera utilisé. Les genres masculins et féminins ne s’emploient que si l’ensemble des sujets mentionnés (y compris s’il ne s’agit que d’un seul individu) est du même sexe ; en revanche s’il y a un mélange des deux sexes, alors le neutre sera préféré. Il en va de même si le sexe de l’individu (humain ou non) est inconnu. Ce genre neutre est par ailleurs le genre par défaut pour les êtres animés.
|
||||
Le Hjalpi’ dispose de cinq genres au total : le divin, le neutre, le
|
||||
masculin, le féminin et l’inanimé. Le divin n’est utilisé que pour désigner
|
||||
des êtres divins, et est utilisé aussi bien par les autres divins que par
|
||||
les mortels s’adressant à des divins. Les trois suivants ne s’utilisent que
|
||||
pour les êtres vivants animés, et pour le reste le genre inanimé sera
|
||||
utilisé. Les genres masculins et féminins ne s’emploient que si l’ensemble
|
||||
des sujets mentionnés (y compris s’il ne s’agit que d’un seul individu) est
|
||||
du même sexe ; en revanche s’il y a un mélange des deux sexes, alors le
|
||||
neutre sera préféré. Il en va de même si le sexe de l’individu (humain ou
|
||||
non) est inconnu. Ce genre neutre est par ailleurs le genre par défaut pour
|
||||
les êtres animés.
|
||||
|
||||
Le genre se marque
|
||||
|
||||
@ -327,7 +545,13 @@ Il existe trois types de noms :
|
||||
- les noms abstraits (maladie, froid, joie,...)
|
||||
- les noms propres (Meréð, Xošńf, Kjölß,...)
|
||||
|
||||
Il s’agit des même types de nom que ce que l’on peut retrouver en Français. Les noms communs sont tous comptables mais peuvent également tous être traités comme des nom-comptables afin de signifier des quantités vagues. En revanche, les noms abstraits ne sont pas comptables. Les noms propres désignent des lieux, des personnes ainsi que des noms de culture ou de langue, et se marquent en alphabet latin avec une majuscule à la première lettre du nom (lettres venant des déclinaisons exclues).
|
||||
Il s’agit des même types de nom que ce que l’on peut retrouver en Français.
|
||||
Les noms communs sont tous comptables mais peuvent également tous être
|
||||
traités comme des nom-comptables afin de signifier des quantités vagues. En
|
||||
revanche, les noms abstraits ne sont pas comptables. Les noms propres
|
||||
désignent des lieux, des personnes ainsi que des noms de culture ou de
|
||||
langue, et se marquent en alphabet latin avec une majuscule à la première
|
||||
lettre du nom (lettres venant des déclinaisons exclues).
|
||||
|
||||
** Pronoms
|
||||
|
||||
@ -366,9 +590,14 @@ Il y a sept temps :
|
||||
- Futur (futur humain)
|
||||
- Futur lointain (futur divin)
|
||||
|
||||
Le passé et le futur proches indiquent tous deux un temps immédiat pouvant aller respectivement jusqu’à la veille ou au lendemain. Le futur et le passé humains désignent des amplitudes de temps allant jusqu’à da dizaine de millénaire. À partir de la dizaine de millénaire, il s’agit de passé ou de futur divin.
|
||||
Le passé et le futur proches indiquent tous deux un temps immédiat pouvant
|
||||
aller respectivement jusqu’à la veille ou au lendemain. Le futur et le passé
|
||||
humains désignent des amplitudes de temps allant jusqu’à da dizaine de
|
||||
millénaire. À partir de la dizaine de millénaire, il s’agit de passé ou de
|
||||
futur divin.
|
||||
|
||||
Décomposition en action ponctuelle, habituelle, s’étalant sur le temps (en cours, future, terminée)
|
||||
Décomposition en action ponctuelle, habituelle, s’étalant sur le temps (en
|
||||
cours, future, terminée)
|
||||
|
||||
* Les verbes
|
||||
|
||||
@ -387,9 +616,16 @@ La conjugaison en genre et en nombre se fait suivant le sujet du verbe.
|
||||
|
||||
*** Objectif, subjectif
|
||||
|
||||
Il y a trois modes de connaissance lors de la conjugaison, seul le verbe être/avoir a une forme séparée pour les trois modes.
|
||||
Il y a trois modes de connaissance lors de la conjugaison, seul le verbe
|
||||
être/avoir a une forme séparée pour les trois modes.
|
||||
|
||||
Le trois modes sont l’objectif, le subjectif certain et le subjectif incertain. L’objectif sert à énoncer des faits connus comme étant vrais, détachés de sentiments, d’interprétation ou d’attachements personnels, alors que le subjectif dépend du locuteur. Le subjectif certain permet d’afficher les convictions du locuteur sur un sujet subjectif, tandis que le subjectif incertain montre que le locuteur n’est pas sûr pour ce qui est de son affirmation.
|
||||
Le trois modes sont l’objectif, le subjectif certain et le subjectif
|
||||
incertain. L’objectif sert à énoncer des faits connus comme étant vrais,
|
||||
détachés de sentiments, d’interprétation ou d’attachements personnels, alors
|
||||
que le subjectif dépend du locuteur. Le subjectif certain permet d’afficher
|
||||
les convictions du locuteur sur un sujet subjectif, tandis que le subjectif
|
||||
incertain montre que le locuteur n’est pas sûr pour ce qui est de son
|
||||
affirmation.
|
||||
|
||||
#+NAME: objectivité
|
||||
| / | > | |
|
||||
@ -397,13 +633,18 @@ Le trois modes sont l’objectif, le subjectif certain et le subjectif incertain
|
||||
| subjectif | certain | neßëm |
|
||||
| | incertain | doŕëm |
|
||||
|
||||
Par défaut, les phrases sans marqueur spécifique sont objectives, cependant il s’agit d’une objectivité faible du fait de l’absence de marqueur la marquant. Afin d’utiliser la subjectivité ou une objectivité forte, il est nécessaire d’utiliser un marqueur spécifique qui agira en tant qu’auxiliaire qui sera conjugué à la place du verbe.
|
||||
Par défaut, les phrases sans marqueur spécifique sont objectives, cependant
|
||||
il s’agit d’une objectivité faible du fait de l’absence de marqueur la
|
||||
marquant. Afin d’utiliser la subjectivité ou une objectivité forte, il est
|
||||
nécessaire d’utiliser un marqueur spécifique qui agira en tant qu’auxiliaire
|
||||
qui sera conjugué à la place du verbe.
|
||||
|
||||
- Objectif :: ňa’úþ
|
||||
- Subjectif certain :: te’ýþ
|
||||
- Subjectif incertain :: pu’ýþ
|
||||
|
||||
Les verbes conjugués avec les auxiliaires voient leur terminaison remplacée suivant la grille ci-dessous :
|
||||
Les verbes conjugués avec les auxiliaires voient leur terminaison remplacée
|
||||
suivant la grille ci-dessous :
|
||||
|
||||
| / | < | < |
|
||||
| | -ëm | ýþ |
|
||||
@ -412,21 +653,30 @@ Les verbes conjugués avec les auxiliaires voient leur terminaison remplacée su
|
||||
| subjectif certain | eŗë | eŗy |
|
||||
| subjectif incertain | uŗë | uŗë |
|
||||
|
||||
Ainsi, /emþíkúlól/ (/il est en train de tomber/) est objectif, mais on n’insiste pas sur l’objectivité de la phrase, tandis que /emþíkúlúŗê pu’ol/ est subjectif incertain et se traduirait par « je pense qu’il est en train de tomber » ou « il est peut-être en train de tomber ».
|
||||
Ainsi, /emþíkúlól/ (/il est en train de tomber/) est objectif, mais on
|
||||
n’insiste pas sur l’objectivité de la phrase, tandis que /emþíkúlúŗê pu’ol/
|
||||
est subjectif incertain et se traduirait par « je pense qu’il est en train
|
||||
de tomber » ou « il est peut-être en train de tomber ».
|
||||
|
||||
*** Progressif
|
||||
|
||||
- Le progressif (l’action étant en train de s’écouler mais non terminée) se marque avec le préfixe /em-/ (équivalent du /-ing/ en anglais).
|
||||
- Le progressif futur (l’action progressive encore non commencée) se marque avec le préfixe /eß-/.
|
||||
- Le progressif passé (l’action progressive terminée) se marque avec le suffixe /-andy/. Ces deux dernières formes au présent
|
||||
- Le progressif (l’action étant en train de s’écouler mais non terminée) se
|
||||
marque avec le préfixe /em-/ (équivalent du /-ing/ en anglais).
|
||||
- Le progressif futur (l’action progressive encore non commencée) se marque
|
||||
avec le préfixe /eß-/.
|
||||
- Le progressif passé (l’action progressive terminée) se marque avec le
|
||||
suffixe /-andy/. Ces deux dernières formes au présent
|
||||
|
||||
Les deux derniers peuvent être utilisés pour représenter respectivement le passé proche progressif et le futur proche progressif.
|
||||
Les deux derniers peuvent être utilisés pour représenter respectivement le
|
||||
passé proche progressif et le futur proche progressif.
|
||||
|
||||
*** Présent de l’indicatif
|
||||
|
||||
- Verbes en /-ëm/
|
||||
|
||||
Les verbes en /-ëm/ se conjuguent en remplaçant la terminaison en /-ëm/ par la voyelle du pronom correspondant mutée selon la table ci-dessous et en apposant après la voyelle mutée la terminaison consonnantique du pronom.
|
||||
Les verbes en /-ëm/ se conjuguent en remplaçant la terminaison en /-ëm/ par
|
||||
la voyelle du pronom correspondant mutée selon la table ci-dessous et en
|
||||
apposant après la voyelle mutée la terminaison consonnantique du pronom.
|
||||
|
||||
| voyelle du pronom | voyelle mutée |
|
||||
|-------------------+---------------|
|
||||
@ -435,7 +685,8 @@ Les verbes en /-ëm/ se conjuguent en remplaçant la terminaison en /-ëm/ par l
|
||||
| e | ëe |
|
||||
| u | ou |
|
||||
|
||||
Ainsi, avec le verbe /ďýílnákêm/ (courir), on obtient la conjugaison suivante :
|
||||
Ainsi, avec le verbe /ďýílnákêm/ (courir), on obtient la conjugaison
|
||||
suivante :
|
||||
|
||||
| / | < | < | < | < | < |
|
||||
| | | nombre | | | |
|
||||
@ -464,28 +715,30 @@ Ainsi, avec le verbe /ďýílnákêm/ (courir), on obtient la conjugaison suivan
|
||||
|
||||
- Verbes en /-ýþ/
|
||||
|
||||
Pour les verbes en /-ýþ/, il suffit de remplacer la terminaison en /-ëm/ par le pronom sans les consonnes précédant la voyelle. Exemple avec le verbe /þíkúlúþ/ (tomber) :
|
||||
Pour les verbes en /-ýþ/, il suffit de remplacer la terminaison en /-ëm/ par
|
||||
le pronom sans les consonnes précédant la voyelle. Exemple avec le verbe
|
||||
/þíkúlúþ/ (tomber) :
|
||||
|
||||
| / | < | < | < | < | < |
|
||||
| | | nombre | | | |
|
||||
|----------+-------------------------+-----------+---------+---------+---------|
|
||||
|----------+----------------+-----------+---------+---------+---------|
|
||||
| genre | personne | singulier | double | triple | pluriel |
|
||||
|----------+-------------------------+-----------+---------+---------+---------|
|
||||
|----------+----------------+-----------+---------+---------+---------|
|
||||
| neutre | 1ère inclusive | X | þíkúlág | þíkúláň | þíkúlák |
|
||||
| | 1ère exclusive | þíkúláŗ | þíkúláf | þíkúláz | þíkúlát |
|
||||
| | 2ème | þíkúláßt | þíkúlád | þíkúlál | þíkúlás |
|
||||
| | 3ème | þíkúlál | þíkúláð | þíkúláp | þíkúláþ |
|
||||
|----------+-------------------------+-----------+---------+---------+---------|
|
||||
|----------+----------------+-----------+---------+---------+---------|
|
||||
| masculin | 1ère inclusive | X | þíkúlóg | þíkúlóň | þíkúlók |
|
||||
| | 1ère exclusive | þíkúlóŗ | þíkúlóf | þíkúlóz | þíkúlót |
|
||||
| | 2ème | þíkúlóßt | þíkúlód | þíkúlól | þíkúlós |
|
||||
| | 3ème | þíkúlól | þíkúlóð | þíkúlóp | þíkúlóþ |
|
||||
|----------+-------------------------+-----------+---------+---------+---------|
|
||||
|----------+----------------+-----------+---------+---------+---------|
|
||||
| féminin | 1ère inclusive | X | þíkúlég | þíkúléň | þíkúlék |
|
||||
| | 1ère exclusive | þíkúléŗ | þíkúléf | þíkúléz | þíkúlét |
|
||||
| | 2ème | þíkúléßt | þíkúléd | þíkúlél | þíkúlés |
|
||||
| | 3ème | þíkúlél | þíkúléð | þíkúlép | þíkúléþ |
|
||||
|----------+-------------------------+-----------+---------+---------+---------|
|
||||
|----------+----------------+-----------+---------+---------+---------|
|
||||
| inanimé | 1ère inclusive | X | þíkúlúg | þíkúlúň | þíkúlúk |
|
||||
| | 1ère exclusive | X | þíkúlúf | þíkúlúz | þíkúlút |
|
||||
| | 2ème | X | þíkúlúd | þíkúlúl | þíkúlús |
|
||||
@ -495,7 +748,13 @@ Pour les verbes en /-ýþ/, il suffit de remplacer la terminaison en /-ëm/ par
|
||||
|
||||
* Niveaux de politesse
|
||||
|
||||
Cinq niveaux de politesse qui se reflètent dans les verbes et les titres utilisés, ainsi que l’humilifique utilisé pour soi-même, les divins n’utilisent pas d’humilifique en temps normal (sauf s’ils s’adressent au Dieu Créateur, auquel cas ils utilisent l’humilifique absolu. Entre eux, les divins utilisent l’honorifique humain pour s’adresser à un autre divin, utilisent le familier pour s’adresser à un humain, et l’honorifique divin pour s’adresser au Dieu Créateur.
|
||||
Cinq niveaux de politesse qui se reflètent dans les verbes et les titres
|
||||
utilisés, ainsi que l’humilifique utilisé pour soi-même, les divins
|
||||
n’utilisent pas d’humilifique en temps normal (sauf s’ils s’adressent au Dieu
|
||||
Créateur, auquel cas ils utilisent l’humilifique absolu. Entre eux, les divins
|
||||
utilisent l’honorifique humain pour s’adresser à un autre divin, utilisent le
|
||||
familier pour s’adresser à un humain, et l’honorifique divin pour s’adresser
|
||||
au Dieu Créateur.
|
||||
|
||||
| Niveau de politesse | Niveau d’humilifique |
|
||||
|---------------------+---------------------------------------------------|
|
||||
@ -569,7 +828,6 @@ Cinq niveaux de politesse qui se reflètent dans les verbes et les titres utilis
|
||||
| | K | k | =[k]= |
|
||||
| | ' | ' | =[?]= |
|
||||
|---+-----------------+-----------------+---------|
|
||||
src_latex{\newpage}
|
||||
|
||||
** Annexe B
|
||||
*** Harmonie des voyelles
|
||||
|
@ -5,9 +5,11 @@
|
||||
#+HTML_HEAD: <meta property="og:description" content="Grammaire détaillée de la langue draconienne du Zöhæň" />
|
||||
|
||||
* Introduction
|
||||
Le Zöhæň est une langue draconienne, parlée principalement par les wyvernes et les drakes.
|
||||
Le Zöhæň est une langue draconienne, parlée principalement par les wyvernes et
|
||||
les drakes.
|
||||
|
||||
Les dragons et autres reptiles n’ont pas de voyelles, d’où l’absence totale de voyelles arrondies et de consonnes labiales.
|
||||
Les dragons et autres reptiles n’ont pas de voyelles, d’où l’absence totale de
|
||||
voyelles arrondies et de consonnes labiales.
|
||||
|
||||
* Phonologie
|
||||
** Voyelles
|
||||
@ -34,6 +36,7 @@ Les dragons et autres reptiles n’ont pas de voyelles, d’où l’absence tota
|
||||
|
||||
** Consonnes
|
||||
|
||||
| <5> | <5> | <5> | <5> | <5> | <5> | <5> | <5> | <5> | <5> |
|
||||
| / | | | | | | | | | |
|
||||
| | dental | alveolar | postalveolar | retroflex | alveo-palatal | palatal | velar | uvular | glottal |
|
||||
|---------------------+--------+----------+--------------+-----------+---------------+---------+-------+--------+---------|
|
||||
@ -46,6 +49,7 @@ Les dragons et autres reptiles n’ont pas de voyelles, d’où l’absence tota
|
||||
| lateral fricative | | K K\ | | | | | | | |
|
||||
| lateral approximant | | l | | | | | | | |
|
||||
|
||||
| <5> | <5> | <5> | <5> | <5> | <5> | <5> | <5> | <5> | <5> |
|
||||
| / | | | | | | | | | |
|
||||
| | dental | alveolar | postalveolar | retroflex | alveo-palatal | palatal | velar | uvular | glottal |
|
||||
|---------------------+--------+----------+--------------+-----------+---------------+---------+-------+--------+---------|
|
||||
@ -63,4 +67,5 @@ Deuxième syllabe d’un mot
|
||||
|
||||
** Règles phonologiques
|
||||
|
||||
~q > h / _#~, ~je > o / #_~, ~[stops] > Ø / #_[friccatives]~, ~e > a / _i~, ~{k,g} > [+postalveolar] / _i~
|
||||
~q > h / _#~, ~je > o / #_~, ~[stops] > Ø / #_[friccatives]~, ~e > a / _i~,
|
||||
~{k,g} > [+postalveolar] / _i~
|
||||
|
Reference in New Issue
Block a user