This commit is contained in:
Phuntsok Drak-pa 2018-07-10 14:15:03 +02:00
parent c17d5a94f1
commit aa9f00b624
3 changed files with 470 additions and 481 deletions

File diff suppressed because it is too large Load Diff

View File

@ -2,7 +2,6 @@
#+INCLUDE: "headers.org"
* Introduction
# Ajouter un peu de détails
Le Hjalpi est la langue parlée par les dieux dans lunivers de mon roman. La langue dont je présente ci-dessous la grammaire nest cependant pas réellement la langue divine mais la représente ; en effet, le Hjalpi a été imaginée comme étant bien trop complexe pour être entièrement apprise par un humain, lélaboration de phrases simples requière quelques années détudes déjà. Bien évidemment, il est impossible pour un humain de créer une telle langue, mais je reste toujours dans cette optique de création de langue complexe, et le résultat me paraîtra complexe mais il se peut que pour certains (du fait des langues quils maîtrisent déjà) naient pas cette impression.
Cette langue sera également utilisée pour créer dautres langues qui auront évolué depuis la langue divine en des langues (me paraissant) beaucoup plus simples afin de créer des langues pour les mortels.
@ -39,8 +38,6 @@ Le Hjalpi dispose également de deux consonnes syllabiques, le /ń/ et le /ĺ
| | mi-ouvertes | ɛ / œ | ɔ |
| | ouvertes | aː | ɑ |
Avec le /ń/ et le /ĺ/ ayant respectivement pour valeur/n̩/et/l̩/.
On peut remarquer que, à lexception de /ń/ et /ĺ/, toutes les voyelles ont un couple ouverte-courte/fermée-longue. Dans les mots racine (cest à dire non altérés par une quelconque règle grammaticale), la distinction revêt une importance capitale, porteuse de sens et de distinction de certains mots entre eux. Ainsi, /þran/ [θrãː] naura pas la même signification que /þrán/ [θrɑ̃] (pour lexplication de la prononciation, voir [[allophonie][lallophonie]]). En revanche, comme on le verra plus tard, les addition grammaticales verront leurs voyelles saccorder avec les voyelles du mot racine en ouverture-longueur.
@ -145,12 +142,10 @@ En plus dun important inventaire de voyelle, le Hjalpi dispose également
| | semi-voyelles | w | | | | | | | | | |
** Accentuation
# Ajouter des exemples
Laccentuation des mots en langue divine porte sur lavant-dernière voyelle racine si le mot racine dispose de deux syllabes ou plus, sur la voyelle racine unique sinon. Laccentuation des mots étant régulière, elle nest pas marquée par lorthographe et la translittération de la langue.
Pour ce qui est de laccentuation des phrases, le ton est généralement tombant, avec le terme que le locuteur estime le plus important de la phrase bénéficiant dune remontée du ton sur ce terme précisément. Si le locuteur estime que le terme est très important, alors il peut même le prononcer avec une voix de tête, voire étirer de manière exagérée la première syllabe racine du terme. Un verbe interrogatif bénéficie nécessairement de la remontée du ton de la phrase sur ce terme, tandis quune phrase exclamative voit son ton recommencer à descendre à partir de la même hauteur que celle du début de phrase. Une phrase affirmative continue la descente de ton jusquà la dernière syllabe racine qui bénéficie dune accentuation.
** Romanisation et translittération
# Ajouter des exemples
La romanisation et la translittération dune langue sont deux choses très différentes ; en effet, la première a pour but de représenter de façon grossière la prononciation de la langue avec lalphabet latin, sans se soucier de lorthographe exacte, tandis que la translittération a pour but de reproduire de manière précise lorthographe de la langue transcrite, sans se soucier de savoir si le lecteur saura prononcer correctement la transcription sil na pas été initié avant à la langue transcrite.
Pour moi le meilleur exemple que je puisse donner pour ce qui est de la différence entre romanisation et translittération est en Tibétain. Nous avons des termes Tibétain romanisés “dorje”, “chorten” ou encore “yak” en anglais dont une de leur translittération possible respective est “rdo rje”, “mchod brten” et “gyag”. Bien évidemment, toute personne nayant aucune notion de translittération du Tibétain et/ou de son orthographe peut être confuse quant à ce quils viennent de lire, et cest tout naturel : leur but est de savoir précisément comment écrire ces mots, et une personne sachant écrire en tibétain pourra, en ayant lu ces exemples, écrire les mots sans faute si je nen ai pas fait non plus à la rédaction de cet ouvrage. Comme je lai indiqué, il sagit dans cet exemple dune romanisation anglophone ; en effet, la romanisation dépend de la langue du lecteur. Étant donné que ce dernier doit pouvoir se forger une idée de la prononciation du mot étranger, il faut utiliser les conventions de lecture de lalphabet de sa propre langue afin dapprocher au mieux la prononciation originale. Ainsi, “dorje” en anglais pourrait être écrit «dordjé» en français, “chorten” pourrait être écrit «tchortène» («yak» garde la même orthographe dans les deux langues, et est même dans les dictionnaires anglophones et francophones).
@ -214,7 +209,6 @@ Ci-dessous se trouve une liste dabréviations que lon trouvera souvent dan
- ~Ø~ = silencieux, muet, rien
** <<allophonie>>Allophonie
En Hjalpi, il existe de nombreuses règles sur la modification de prononciation de phonèmes selon leur emplacement au sein dun mot et leur environnement phonétique, donnant lieu à des allophones desdits phonèmes. Ces règles sont les dernières règles à sappliquer sur la modification de prononciation des mots, les autres règles comme les [[deriv-accord-voy][accords des voyelles]] ou les [[deriv-accord-cons][accords des consonnes]] sappliquant avant les règles dallophonie. Ces règles sappliquent dans leur ordre dapparition ci-dessous.
*** Voyelles
@ -260,11 +254,9 @@ Plusieurs de ces consonnes disposent dallophones, cest à dire de prononci
- FV > [+sourde] / FS_
*** Exemples
- raòm ::/raøm/ est prononcé [rãø̃]
** <<deriv-accord-voy>>Accord des voyelles
Laccord des voyelles a lieu principalement lors de la déclinaison dun nom ou de la conjugaison dun verbe, lors dun cas où la juxtaposition dune voyelle à une autre est obligatoire. Cela donne alors lieu à un accord des voyelles.
1. Les deux voyelles sont fusionnées en une diphtongue.
@ -337,7 +329,6 @@ Le singulatif, comme décrit ci-dessus, est utilisé pour regrouper des élémen
Pour des raisons grammaticales il existe également un sur-nombre, le /super-singulier/ qui regroupe tous les nombres qui ne sont pas le pluriel. Le super-singulier est utile notamment pour les différentes déclinaisons possibles.
*** <<decl-morph-decl>>Déclinaisons
Les déclinaisons se présentent sous la forme de particules (préfixes, infixes et suffixes) à ajouter au mot racine. Voici un exemple dutilisation. Notez que la partie entre parenthèse peut ne pas être spécifiée, auquel cas il faudra se référer à lharmonisation des voyelles ou des consonnes selon le cas si une voyelle est accolée à une autre voyelle, de même pour les consonnes.
- V(C)- :: le préfixe est (ou fini par) une voyelle V, il se rajoute donc au début du mot racine. Si ce dernier commence avec une voyelle, la consonne C est rajoutée entre la voyelle V et le mot racine.
- C(V)- :: le préfixe est (ou fini par) une consonne, il se rajoute donc au début du mot racine. Si ce dernier commence avec une consonne, la voyelle (V) est rajoutée entre la consonne C et le mot racine.

Binary file not shown.