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<title>Une Grammmaire du Hjelp</title>
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<h2>Table des matières</h2>
<div id="text-table-of-contents">
<ul>
<li><a href="#org1a08266">1. Introduction</a>
<li><a href="#org46f72f9">1. Introduction</a>
<ul>
<li><a href="#orgd5851a7">1.1. Quelques précisions sur le Hjelp théorique</a></li>
<li><a href="#orga12e606">1.1. Quelques précisions sur le Hjelp théorique</a></li>
</ul>
</li>
<li><a href="#org9b5fd73">2. Lexique</a></li>
<li><a href="#org71adb67">3. Phonologie</a>
<li><a href="#org01f348d">2. Lexique</a></li>
<li><a href="#org2cf0365">3. Phonologie</a>
<ul>
<li><a href="#org17261ef">3.1. Notes sur la translittération et la romanisation du Hjelp</a></li>
<li><a href="#org88b0098">3.2. Inventaire phonétique</a>
<li><a href="#org90c4157">3.1. Notes sur la translittération et la romanisation du Hjelp</a></li>
<li><a href="#orgcf66e32">3.2. Inventaire phonétique</a>
<ul>
<li><a href="#org6021ec7">3.2.1. Les consonnes</a></li>
<li><a href="#orgad5a438">3.2.2. Les voyelles</a></li>
<li><a href="#org2efe7f4">3.2.1. Les consonnes</a></li>
<li><a href="#orgd786457">3.2.2. Les voyelles</a></li>
</ul>
</li>
<li><a href="#orgc3c3219">3.3. Diphtongues</a></li>
<li><a href="#org050dcc3">3.4. Triphtongues</a></li>
<li><a href="#orgcabfd3b">3.5. Les sept tons</a></li>
<li><a href="#org78c2c69">3.6. Laccentuation</a></li>
<li><a href="#orgfca7179">3.7. Allophonie</a></li>
<li><a href="#orgdeef6f2">3.8. Phonotaxes</a></li>
<li><a href="#orgfdd7dc7">3.3. Diphtongues</a></li>
<li><a href="#orge377709">3.4. Triphtongues</a></li>
<li><a href="#orgbfda919">3.5. Les sept tons</a></li>
<li><a href="#org7ba36c1">3.6. Laccentuation</a></li>
<li><a href="#orgcd7f9fd">3.7. Allophonie</a></li>
<li><a href="#orgae2b2eb">3.8. Phonotaxes</a></li>
</ul>
</li>
<li><a href="#org41d208c">4. Morphologie</a></li>
<li><a href="#org53bd91a">5. Syntaxe</a></li>
<li><a href="#org99618a3">6. Système décriture</a></li>
<li><a href="#orgb740f96">7. Lexique</a></li>
<li><a href="#orga5e6fba">8. Annexes</a>
<li><a href="#orgfcd9a1a">4. Morphologie</a></li>
<li><a href="#org77602a7">5. Syntaxe</a></li>
<li><a href="#org9889f01">6. Système décriture</a></li>
<li><a href="#orgd99b4da">7. Lexique</a></li>
<li><a href="#org1293f44">8. Annexes</a>
<ul>
<li><a href="#org3a936a5">8.1. Annexe A : Abbréviations</a></li>
<li><a href="#org2f431bf">8.1. Annexe A : Abbréviations</a></li>
</ul>
</li>
</ul>
@ -288,8 +288,8 @@ for the JavaScript code in this tag.
</p>
<div id="outline-container-org1a08266" class="outline-2">
<h2 id="org1a08266"><span class="section-number-2">1</span> Introduction</h2>
<div id="outline-container-org46f72f9" class="outline-2">
<h2 id="org46f72f9"><span class="section-number-2">1</span> Introduction</h2>
<div class="outline-text-2" id="text-1">
<p>
Le Hjelp est une langue construite représentant symboliquement la langue orale et écrite utilisée par les dieux célestes de lunivers de mon roman, les Hjalpel. Cela signifie que, bien que le Hjalp soit une langue <i>de facto</i> réelle de part cette grammaire et au moins mon utilisation de cette langue dans mes ouvrages, elle nest pas réellement la langue telle que je limagine pour les dieux célestes ; en effet, jimagine la langue réelle des Hjalpel comme étant une langue dune extraordinaire complexité, mais extrêmement concise, représentant lesprit des dieux célestes. Je me référerais ainsi par « Hjelp théorique » au Hjelp tel quimaginé dans mon univers littéraire, et par « Hjelp construit » ou tout simplement « Hjelp » la langue présentée dans ce document.
@ -312,8 +312,8 @@ Cette grammaire nest pas un ouvrage destiné à lapprentissage du Hjelp (p
</p>
</div>
<div id="outline-container-orgd5851a7" class="outline-3">
<h3 id="orgd5851a7"><span class="section-number-3">1.1</span> Quelques précisions sur le Hjelp théorique</h3>
<div id="outline-container-orga12e606" class="outline-3">
<h3 id="orga12e606"><span class="section-number-3">1.1</span> Quelques précisions sur le Hjelp théorique</h3>
<div class="outline-text-3" id="text-1-1">
<p>
Comme dit plus haut, le Hjelp théorique est une langue extrêmement complexe parlée par les Hjalpel dans mon univers littéraire. Apprendre cette langue prend plusieurs années détudes pour un humain afin de pouvoir ne serait-ce que commencer à former des phrases rudimentaires avec un vocabulaire limité, et les meilleurs ont un niveau tout de même faible ; selon le Cadre Européen Commun de Référence pour les Langues (CECRL) à lheure où jécris ces lignes, cela équivaut à un niveau A2.
@ -338,8 +338,8 @@ Je pense que vous comprenez maintenant pourquoi il est impossible pour moi en ta
</div>
</div>
<div id="outline-container-org9b5fd73" class="outline-2">
<h2 id="org9b5fd73"><span class="section-number-2">2</span> Lexique</h2>
<div id="outline-container-org01f348d" class="outline-2">
<h2 id="org01f348d"><span class="section-number-2">2</span> Lexique</h2>
<div class="outline-text-2" id="text-2">
<p>
Le Hjelp est une langue se basant sur le principe des racine consonantales, la grammaire étant exprimée quasiment uniquement via les voyelles. Du fait de ses très riches déclinaisons, et malgré son nombre limité de racines lexicales, le Hjelp peut exprimer un très grand nombre de différent mots, tous basés sur la même racine.
@ -354,37 +354,37 @@ Afin de respecter la philosophie du Hjelp théorique, tous les mots de son lexiq
</p>
</div>
</div>
<div id="outline-container-org71adb67" class="outline-2">
<h2 id="org71adb67"><span class="section-number-2">3</span> Phonologie</h2>
<div id="outline-container-org2cf0365" class="outline-2">
<h2 id="org2cf0365"><span class="section-number-2">3</span> Phonologie</h2>
<div class="outline-text-2" id="text-3">
</div>
<div id="outline-container-org17261ef" class="outline-3">
<h3 id="org17261ef"><span class="section-number-3">3.1</span> Notes sur la translittération et la romanisation du Hjelp</h3>
<div id="outline-container-org90c4157" class="outline-3">
<h3 id="org90c4157"><span class="section-number-3">3.1</span> Notes sur la translittération et la romanisation du Hjelp</h3>
<div class="outline-text-3" id="text-3-1">
<p>
Le Hjelp est une langue disposant dun système décriture qui lui est unique, et par conséquent ne peut pas être aisément reproduisible par ordinateur, encore moins dans du texte comme celui-ci, à moins dinsérer des images dessinées au préalable. De plus, de par sa nature idéographique, le lecteur naura aucune idée de la façon dont les mots se prononcent, hors il est important de pouvoir partager laspect phonétique de cette langue afin dassurer une bonne compréhension de ce document. Ainsi, jutiliserai pour la quasi-totalité de cette grammaire une translittération du Hjelp, visant à renvoyer une prononciation proche de la réalité. Ainsi, la majorité des sons seront représentés par un unique caractère, à lexception de quelques sons représentés par deux comme nous le verrons ci-dessous.
</p>
<p>
Pour des raisons desthétisme, le Hjelp dispose également dun système de romanisation. Ce système repose sur moins de caractères comportant des accents et autres diacritiques mais permet une approche peut-être plus simple de la prononciation de la langue pour les non-linguistes. Lapproche de la prononciation du Hjelp changeant selon la ou les langues parlées par le lecteur, la romanisation peut également changer en fonction de la langue cible. Ainsi, les francophones pourront retranscrire « qhø₃ð » comme « reuv » tandis que les anglophones le rentranscriront « rhoth ». Cette romanisation ne sera présente que dans le point suivant (<a href="#org88b0098">3.2</a>) afin de donner une référence de lecture du Hjelp dans mes textes littéraires, cependant elle ne sera absolument pas utilisée dans ce document du fait du manque dinformation quelle partage, contrairement à la translittération qui reste constante selon la langue du lecteur et transmet toutes les informations phonétiques (ou presque, c.f. la section <a href="#orgfca7179">3.7</a> sur lallophonie) dont on a besoin.
Pour des raisons desthétisme, le Hjelp dispose également dun système de romanisation. Ce système repose sur moins de caractères comportant des accents et autres diacritiques mais permet une approche peut-être plus simple de la prononciation de la langue pour les non-linguistes. Lapproche de la prononciation du Hjelp changeant selon la ou les langues parlées par le lecteur, la romanisation peut également changer en fonction de la langue cible. Ainsi, les francophones pourront retranscrire « qhø₃ð » comme « reuv » tandis que les anglophones le rentranscriront « rhoth ». Cette romanisation ne sera présente que dans le point suivant (<a href="#orgcf66e32">3.2</a>) afin de donner une référence de lecture du Hjelp dans mes textes littéraires, cependant elle ne sera absolument pas utilisée dans ce document du fait du manque dinformation quelle partage, contrairement à la translittération qui reste constante selon la langue du lecteur et transmet toutes les informations phonétiques (ou presque, c.f. la section <a href="#orgcd7f9fd">3.7</a> sur lallophonie) dont on a besoin.
</p>
<p>
Quelques fois, la translittération ne suffira pas, en particulier dans ce chapitre, pour exprimer avec détail la prononciation de certains mots ou de certaines phrases ; je devrai donc utiliser lalphabet phonétique international (IPA, <i>International Phonetic Alphabet</i>) afin de pouvoir donner la prononciation de façon beaucoup plus précise que la translittération qui peut parfois ne pas être exacte (à nouveau, c.f. la section <a href="#orgfca7179">3.7</a> sur lallophonie).
Quelques fois, la translittération ne suffira pas, en particulier dans ce chapitre, pour exprimer avec détail la prononciation de certains mots ou de certaines phrases ; je devrai donc utiliser lalphabet phonétique international (IPA, <i>International Phonetic Alphabet</i>) afin de pouvoir donner la prononciation de façon beaucoup plus précise que la translittération qui peut parfois ne pas être exacte (à nouveau, c.f. la section <a href="#orgcd7f9fd">3.7</a> sur lallophonie).
</p>
</div>
</div>
<div id="outline-container-org88b0098" class="outline-3">
<h3 id="org88b0098"><span class="section-number-3">3.2</span> Inventaire phonétique</h3>
<div id="outline-container-orgcf66e32" class="outline-3">
<h3 id="orgcf66e32"><span class="section-number-3">3.2</span> Inventaire phonétique</h3>
<div class="outline-text-3" id="text-3-2">
<p>
La tendance en Hjelp est disoler les mots entre eux, marquant la séparation entre eux par de courtes pauses ou par un coup de glotte [ʔ] entre ces mots lors dun passage dune voyelle à une autre entre deux mots. Lorsquun mot est composé de plusieurs syllabes, une préférence est présente pour que les consonnes les plus proches de la voyelle fassent partie intégrale de la syllabe dont la voyelle est le cœur, avec un équilibre dans la répartition des consonnes entre les deux voyelles, avec un avantage pour la voyelle suivante. Ainsi, quand trois consonnes sépareront deux voyelles, la première consonne uniquement fait partie de la première syllabe. Si cette règle nest pas suivie, la séparation sera marquée à lécrit par la première consonne de la nouvelle syllabe écrite en majuscule, ou bien la voyelle elle-même si la syllabe ne commence pas par une consonne.
</p>
</div>
<div id="outline-container-org6021ec7" class="outline-4">
<h4 id="org6021ec7"><span class="section-number-4">3.2.1</span> Les consonnes</h4>
<div id="outline-container-org2efe7f4" class="outline-4">
<h4 id="org2efe7f4"><span class="section-number-4">3.2.1</span> Les consonnes</h4>
<div class="outline-text-4" id="text-3-2-1">
<p>
Le Hjelp est une langue disposant dun très large panel de consonnes. Voici ci-dessous le tableau des consonnes du Hjelp, translittéré puis en IPA.
@ -746,47 +746,28 @@ On peut remarquer une grande complexité au niveau des consonnes occlusives et f
Voici ci-dessous une description individuelle de chaque consonne :
</p>
<dl class="org-dl">
<dt>b</dt><dd>Il sagit du &lt;b&gt; standard dont disposent le Français ou lAnglais, une consonne bilabiale occlusive voisée [b].</dd>
<dt>b</dt><dd>Il sagit du &lt;b&gt; standard dont disposent le Français dans « bonbon » [bɔ̃bɔ̃] ou lAnglais believe [bɪlɪv], une consonne bilabiale occlusive voisée [b].</dd>
<dt>ch</dt><dd>Ce &lt;ch&gt; existe en Allemand dans des termes tels que « nicht » [nɪçt]. Il sagit dune consonne fricative palatale sourde [ç].</dd>
<dt>d</dt><dd>Ce</dd>
<dt>f</dt><dd></dd>
<dt>g</dt><dd></dd>
<dt>h</dt><dd></dd>
<dt>j</dt><dd></dd>
<dt>jh</dt><dd></dd>
<dt>k</dt><dd></dd>
<dt>l</dt><dd></dd>
<dt>lh</dt><dd></dd>
<dt>m</dt><dd></dd>
<dt>n</dt><dd></dd>
<dt>ng</dt><dd></dd>
<dt>p</dt><dd></dd>
<dt>qh</dt><dd></dd>
<dt>r</dt><dd></dd>
<dt>rh</dt><dd></dd>
<dt>s</dt><dd></dd>
<dt>sh</dt><dd></dd>
<dt>t</dt><dd></dd>
<dt>v</dt><dd></dd>
<dt>d</dt><dd>Il sagit de la consonne &lt;d&gt; standard que lon peut retrouver en Anglais dans « dice » [daɪs], où le &lt;d&gt; est prononcé en bloquant larrivée dair au niveau de la partie rugueuse du palais. Il est donc différent du &lt;d&gt; français qui est prononcé avec la langue rapprochée voire touchant les dents et qui est noté [d̪], comme dans « dance » [d̪ɑ̃s]. Le &lt;d&gt; du Hjelp est donc bel et bien une consonne occlusive alvéolaire voisée [d].</dd>
<dt>f</dt><dd>Il sagit du &lt;f&gt; standard que lon retrouve bon nombre des langues telles que le Français [fʁɑ̃sɛ] ou lAnglais « fit » [fɪtʰ]. Il sagit donc dune consonne fricative labio-dentale sourde [f].</dd>
<dt>g</dt><dd>Il sagit du &lt;g&gt; dur standard que lon retrouve dans bon nombre des langues telles que le Français dans « Gar » [ɡɑʁ] ou en Anglais dans « get » [ɡɛt]. Il sagit donc dune occlusive vélaire voisée [g].</dd>
<dt>h</dt><dd>Le &lt;h&gt; représente laspiration effectuée dans certaines langues comme lAnglais dans « had » [hæd]. Il sagit dune consonne glottale sourde [h].</dd>
<dt>j</dt><dd>Le &lt;j&gt; représente la voyelle &lt;i&gt; prononcée comme une consonne, la rendant donc effectivement semi-consonne. On la retrouve en Français dans des mots tels que « yak » [jak] ou « yoyo » [jojo]. Il sagit donc dune consonne approximante rétroflexe voisée [j].</dd>
<dt>jh</dt><dd>Le &lt;jh&gt; est léquivalent voisé de &lt;ch&gt;. On retrouve cette consonne en Italien comme dans « figlio » [fiʝːo] ou en Russe avec яма [ˈʝämə]. Il sagit donc dune consonne fricative palatale voisée [ʝ].</dd>
<dt>k</dt><dd>Il sagit du &lt;k&gt; non aspiré que lon peut retrouver en Français comme « cas » [ka] ou dans certains cas en Anglais comme dans « skirt » [skɜːtʰ]. Il sagit donc de la consonne occlusive uvulaire sourde [k].</dd>
<dt>l</dt><dd>Ce &lt;l&gt; est le &lt;l&gt; que lon peut retrouver en Français dans « lire » [liʁ] et dans certains cas en Anglais dans « live » [lɪv]. Attention à ne pas le confondre avec le « l sombre » anglais que lont peut retrouver par exemple dans « feel » [fiːɫ]. Le &lt;l&gt; du Hjelp est donc une consonne alvéolaire spirante-latérale voisée [l].</dd>
<dt>lh</dt><dd>Ce &lt;l&gt; est en quelques sortes un équivalent non-voisé du &lt;l&gt; présenté ci-dessous. Il se retrouve en Groënlandais dans le mot « illu » [iɬːu] ou en Norvégien de Trøndersk « tatl » ou « tasl » [tʰaɬ]. Il sagit donc dune consonne alvéolaire latérale fricative sourde [ɬ].</dd>
<dt>m</dt><dd>Il sagit du même &lt;m&gt; que le &lt;m&gt; standard en Français « mère » [mɛʁ] ou en Anglais « me » [miː]. Il sagit donc de la consonne nasale bilabiale voisée [m].</dd>
<dt>n</dt><dd>Il sagit du &lt;n&gt; standard que lon retrouve en Anglais comme dans « not » [nɔt]. Attention, cette consonne est alvéolaire et non dentale comme le &lt;n&gt; français de « nuit » [n̪ɥi]. Il sagit donc dune consonne nasale alvéolaire voisée [n].</dd>
<dt>ng</dt><dd>Cette consonne se retrouve en Anglais dans des termes tels que « singer » [sɪŋɚ] ou « king » [kʰɪŋ], et on le retrouve à quelques occasion en Français comme dans « camping » [kɑ̃piŋ]. Il sagit donc dune consonne nasale vélaire voisée [ŋ].</dd>
<dt>p</dt><dd>Il sagit du &lt;p&gt; non aspiré que lon retrouve en Français tèl que dans « père » [pɛʁ] ou dans certains cas en Anglais comme dans « spoon » [spuːn]. Il sagit donc de la consonne occlusive bilabiale sourde [p].</dd>
<dt>qh</dt><dd>Il sagit dune consonne que lon retrouve en Français comme dans « proche » [pχɔʃ], en Allemand « Dach » [daχ] ou en Kabyle « axxam » [aχχam]. Il sagit donc dune voyelle fricative uvulaire sourde [χ].</dd>
<dt>r</dt><dd>Ce &lt;r&gt; peut être retrouvé en Scots « bricht » [brɪçt], en Espagnol « perro » [pe̞ro̞] ou encore en Portugais avec « ratu » [rato]. Il sagit dune consonne alvéolaire roulée voisée [r].</dd>
<dt>rh</dt><dd>Cette consonne est léquivalent voisé de &lt;qh&gt;, que lon peut retrouver en Français « rester » [ʁɛste], en Dannois « rød » [ʁ̞œ̠ð̠], en Allemand strandard « Rost » [ʁɔst] ou encore en Luxembourgeois « Kugel » [ˈkʰuːʁəl]. Il sagit donc dune voyelle fricative uvulaire voisée [ʁ].</dd>
<dt>s</dt><dd>Ce &lt;s&gt; est le &lt;s&gt; standard alvéolaire que lon retrouve dans des langues tels quen Anglais « sit » [sɪtʰ], en Portugais « caço » [kasu] ou en Estonien « sõna » [sɤnɑ]. Attention, le &lt;s&gt; français tel que dans « façade » [fäs̪äd̪] est dentalisé, contrairement au &lt;s&gt; du Hjelp qui est donc une consonne fricative alvéolaire sourde [s].</dd>
<dt>sh</dt><dd>Cette consonne peut se retrouver dans des langues telles que le Français « cher » [ʃɛʁ], en Anglais « sheep » [ʃiːpʰ] ou en Breton « chadenn » [ʃadeñ]. Il sagit donc dune consonne fricative post-alvéolaire sourde [ʃ].</dd>
<dt>t</dt><dd>Ce &lt;t&gt; est la contrepartie voisée de &lt;d&gt; et peut se trouver en Dannois « dåse » [tɔ̽ːsə], en Luxembourgeois « dënn » [tən] ou en Finnois avec « parta » [pɑrtɑ]. Attention, le &lt;t&gt; Français est dental, comme dans « tante » qui est prononcé [t̪ɑ̃t̪]. Ainsi, le &lt;t&gt; du Hjelp est la consonne occlusive alvéolaire sourde [t].</dd>
<dt>v</dt><dd>Le &lt;v&gt; du Hjelp peut être retrouvé dans des langues tels que le Français dans « valve » [valv], en Allemand « Wächter » [vɛçtɐ] ou en Macédonien « вода » [vɔda]. Il sagit donc dune consonne fricative bilabiale voisée [v].</dd>
<dt>w</dt><dd></dd>
<dt>z</dt><dd></dd>
@ -809,8 +790,8 @@ Voici ci-dessous une description individuelle de chaque consonne :
</div>
<div id="outline-container-orgad5a438" class="outline-4">
<h4 id="orgad5a438"><span class="section-number-4">3.2.2</span> Les voyelles</h4>
<div id="outline-container-orgd786457" class="outline-4">
<h4 id="orgd786457"><span class="section-number-4">3.2.2</span> Les voyelles</h4>
<div class="outline-text-4" id="text-3-2-2">
<p>
À linstar des consonnes, le Hjelp dispose dun inventaire phonétique très large, contenant un total de 23 voyelles simples, incluant le &lt;ń&gt; et le &lt;ĺ&gt; présentés ci-dessus. Les voici ci-dessous translittérées et en IPA.
@ -927,24 +908,24 @@ On remarque ci-dessus une complexité particulièrement importante au niveau des
</div>
</div>
<div id="outline-container-orgc3c3219" class="outline-3">
<h3 id="orgc3c3219"><span class="section-number-3">3.3</span> Diphtongues</h3>
<div id="outline-container-orgfdd7dc7" class="outline-3">
<h3 id="orgfdd7dc7"><span class="section-number-3">3.3</span> Diphtongues</h3>
<div class="outline-text-3" id="text-3-3">
<p>
Les diphtongues en Hjelp sont très libres, dans le sens où toute voyelle peut sassocier avec une autre afin de créer une diphtongue, à la condition quil ne sagisse pas deux fois de la même voyelle. Lors de lassociation de deux voyelles, si lune des voyelles est longue, alors elle perd cette qualité et devient courte. En Hjelp, la voyelle se maintenant durant un allongement de la diphtongue est la première des deux, la seconde restant courte peu importe la situation.
</p>
<p>
La marque tonale associée au diphone ne se marquera que sur la seconde voyelle, la diphtongue étant considérée en Hjelp comme étant une seule et unique voyelle. Il se peut que dans certains cas deux voyelles syllabiques se suivent sans former de diphtongue ensemble, auquel cas la marque tonale marquera la séparation des deux syllabes. Dans le cas où la première syllabe est sur le ton neutre, il sera obligatoire de le marquer explicitement à lécrit, tel que dans <b>qhlö₄te₁ů₂ntrhae₂lf</b>. Pour plus de détails sur les tons du Hjelp, voir la section sur les sept tons (<a href="#orgcabfd3b">3.5</a>).
La marque tonale associée au diphone ne se marquera que sur la seconde voyelle, la diphtongue étant considérée en Hjelp comme étant une seule et unique voyelle. Il se peut que dans certains cas deux voyelles syllabiques se suivent sans former de diphtongue ensemble, auquel cas la marque tonale marquera la séparation des deux syllabes. Dans le cas où la première syllabe est sur le ton neutre, il sera obligatoire de le marquer explicitement à lécrit, tel que dans <b>qhlö₄te₁ů₂ntrhae₂lf</b>. Pour plus de détails sur les tons du Hjelp, voir la section sur les sept tons (<a href="#orgbfda919">3.5</a>).
</p>
</div>
</div>
<div id="outline-container-org050dcc3" class="outline-3">
<h3 id="org050dcc3"><span class="section-number-3">3.4</span> Triphtongues</h3>
<div id="outline-container-orge377709" class="outline-3">
<h3 id="orge377709"><span class="section-number-3">3.4</span> Triphtongues</h3>
<div class="outline-text-3" id="text-3-4">
<p>
À linstar des diphtongues (<a href="#orgc3c3219">3.3</a>), le Hjelp est extrêmement permissif quand aux triphtongues, interdisant uniquement les successions immédiates de deux voyelles identiques. À nouveau, comme pour les diphtongues, la dernière voyelle reste courte ; la première voyelle est également courte, la longueur de la triphtongue étant supporté par la seconde voyelle la composant, telle la première voyelle des diphtongues.
À linstar des diphtongues (<a href="#orgfdd7dc7">3.3</a>), le Hjelp est extrêmement permissif quand aux triphtongues, interdisant uniquement les successions immédiates de deux voyelles identiques. À nouveau, comme pour les diphtongues, la dernière voyelle reste courte ; la première voyelle est également courte, la longueur de la triphtongue étant supporté par la seconde voyelle la composant, telle la première voyelle des diphtongues.
</p>
<p>
@ -953,17 +934,17 @@ La marque tonale associée au diphone ne se marquera que sur la seconde voyelle,
</div>
</div>
<div id="outline-container-orgcabfd3b" class="outline-3">
<h3 id="orgcabfd3b"><span class="section-number-3">3.5</span> Les sept tons</h3>
<div id="outline-container-orgbfda919" class="outline-3">
<h3 id="orgbfda919"><span class="section-number-3">3.5</span> Les sept tons</h3>
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<div id="outline-container-org78c2c69" class="outline-3">
<h3 id="org78c2c69"><span class="section-number-3">3.6</span> Laccentuation</h3>
<div id="outline-container-org7ba36c1" class="outline-3">
<h3 id="org7ba36c1"><span class="section-number-3">3.6</span> Laccentuation</h3>
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<div id="outline-container-orgfca7179" class="outline-3">
<h3 id="orgfca7179"><span class="section-number-3">3.7</span> Allophonie</h3>
<div id="outline-container-orgcd7f9fd" class="outline-3">
<h3 id="orgcd7f9fd"><span class="section-number-3">3.7</span> Allophonie</h3>
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<div id="outline-container-orgdeef6f2" class="outline-3">
<h3 id="orgdeef6f2"><span class="section-number-3">3.8</span> Phonotaxes</h3>
<div id="outline-container-orgae2b2eb" class="outline-3">
<h3 id="orgae2b2eb"><span class="section-number-3">3.8</span> Phonotaxes</h3>
<div class="outline-text-3" id="text-3-8">
<p>
@ -971,32 +952,32 @@ La marque tonale associée au diphone ne se marquera que sur la seconde voyelle,
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<div id="outline-container-org41d208c" class="outline-2">
<h2 id="org41d208c"><span class="section-number-2">4</span> Morphologie</h2>
<div id="outline-container-orgfcd9a1a" class="outline-2">
<h2 id="orgfcd9a1a"><span class="section-number-2">4</span> Morphologie</h2>
<div class="outline-text-2" id="text-4">
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<div id="outline-container-org53bd91a" class="outline-2">
<h2 id="org53bd91a"><span class="section-number-2">5</span> Syntaxe</h2>
<div id="outline-container-org77602a7" class="outline-2">
<h2 id="org77602a7"><span class="section-number-2">5</span> Syntaxe</h2>
<div class="outline-text-2" id="text-5">
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<div id="outline-container-org99618a3" class="outline-2">
<h2 id="org99618a3"><span class="section-number-2">6</span> Système décriture</h2>
<div id="outline-container-org9889f01" class="outline-2">
<h2 id="org9889f01"><span class="section-number-2">6</span> Système décriture</h2>
<div class="outline-text-2" id="text-6">
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<div id="outline-container-orgb740f96" class="outline-2">
<h2 id="orgb740f96"><span class="section-number-2">7</span> Lexique</h2>
<div id="outline-container-orgd99b4da" class="outline-2">
<h2 id="orgd99b4da"><span class="section-number-2">7</span> Lexique</h2>
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<p>
Le Hjelp étant une langue évoluant en permanence, je ne peux donner de lexique fixe dans ce document, cependant un dictionnaire en ligne est actuellement en cours de développement qui contiendra tous les mots de la langue et les traduira vers le français et langlais avec les détails nécessaires à une bonne compréhension des termes, les subtilités quils induisent ainsi que leur étymologie sils en ont une.
@ -1007,18 +988,18 @@ Le Hjelp étant une langue évoluant en permanence, je ne peux donner de lexique
</p>
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<div id="outline-container-orga5e6fba" class="outline-2">
<h2 id="orga5e6fba"><span class="section-number-2">8</span> Annexes</h2>
<div id="outline-container-org1293f44" class="outline-2">
<h2 id="org1293f44"><span class="section-number-2">8</span> Annexes</h2>
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<div id="outline-container-org3a936a5" class="outline-3">
<h3 id="org3a936a5"><span class="section-number-3">8.1</span> Annexe A : Abbréviations</h3>
<div id="outline-container-org2f431bf" class="outline-3">
<h3 id="org2f431bf"><span class="section-number-3">8.1</span> Annexe A : Abbréviations</h3>
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</div>
<div id="postamble" class="status">
<p class="author">Auteur: Lucien Cartier-Tilet</p>
<p class="date">Created: 2018-11-23 ven. 17:23</p>
<p class="date">Created: 2018-11-29 jeu. 15:08</p>
<p class="validation"></p>
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View File

@ -36,7 +36,6 @@ Afin de respecter la philosophie du Hjelp théorique, tous les mots de son lexiq
src_latex{\newpage}
* Phonologie
** Notes sur la translittération et la romanisation du Hjelp
Le Hjelp est une langue disposant dun système décriture qui lui est unique, et par conséquent ne peut pas être aisément reproduisible par ordinateur, encore moins dans du texte comme celui-ci, à moins dinsérer des images dessinées au préalable. De plus, de par sa nature idéographique, le lecteur naura aucune idée de la façon dont les mots se prononcent, hors il est important de pouvoir partager laspect phonétique de cette langue afin dassurer une bonne compréhension de ce document. Ainsi, jutiliserai pour la quasi-totalité de cette grammaire une translittération du Hjelp, visant à renvoyer une prononciation proche de la réalité. Ainsi, la majorité des sons seront représentés par un unique caractère, à lexception de quelques sons représentés par deux comme nous le verrons ci-dessous.
@ -86,37 +85,37 @@ Le Hjelp est une langue disposant dun très large panel de consonnes. Voici c
On peut remarquer une grande complexité au niveau des consonnes occlusives et fricatives, avec également un bon nombre de consonnes alvéolaires. Presque toutes les consonnes occlusives et fricatives sont par ailleurs dotées de leur équivalent voisé ou sourd, à lexception des deux consonnes glottales. À noter que les phonèmes du tableau IPA entre crochets sont des allophones et nont pas de représentation qui leur est propre. Il est également à noter la présence de <ń> et <ĺ> qui sont toutes deux des consonnes syllabiques ; cela signifie quelles ne sont pas considérées comme des consonnes mais comme des voyelles à part entière au même titre que celles que nous verrons ci-dessous.
Voici ci-dessous une description individuelle de chaque consonne :
- b :: Il sagit du <b> standard dont disposent le Français ou lAnglais, une consonne bilabiale occlusive voisée [b].
- b :: Il sagit du <b> standard dont disposent le Français dans « bonbon » [bɔ̃bɔ̃] ou lAnglais believe [bɪlɪv], une consonne bilabiale occlusive voisée [b].
- ch :: Ce <ch> existe en Allemand dans des termes tels que « nicht » [nɪçt]. Il sagit dune consonne fricative palatale sourde [ç].
- d :: Ce
- f ::
- g ::
- h ::
- j ::
- jh ::
- k ::
- l ::
- lh ::
- m ::
- n ::
- ng ::
- p ::
- qh ::
- r ::
- rh ::
- s ::
- sh ::
- t ::
- v ::
- w ::
- z ::
- zh ::
- ð ::
- þ ::
- đ ::
- ŕ ::
- ŧ ::
- ::
- d :: Il sagit de la consonne <d> standard que lon peut retrouver en Anglais dans « dice » [daɪs], où le <d> est prononcé en bloquant larrivée dair au niveau de la partie rugueuse du palais. Il est donc différent du <d> français qui est prononcé avec la langue rapprochée voire touchant les dents et qui est noté [d̪], comme dans « dance » [d̪ɑ̃s]. Le <d> du Hjelp est donc bel et bien une consonne occlusive alvéolaire voisée [d].
- f :: Il sagit du <f> standard que lon retrouve bon nombre des langues telles que le Français [fʁɑ̃sɛ] ou lAnglais « fit » [fɪtʰ]. Il sagit donc dune consonne fricative labio-dentale sourde [f].
- g :: Il sagit du <g> dur standard que lon retrouve dans bon nombre des langues telles que le Français dans « Gar » [ɡɑʁ] ou en Anglais dans « get » [ɡɛt]. Il sagit donc dune occlusive vélaire voisée [g].
- h :: Le <h> représente laspiration effectuée dans certaines langues comme lAnglais dans « had » [hæd]. Il sagit dune consonne glottale sourde [h].
- j :: Le <j> représente la voyelle <i> prononcée comme une consonne, la rendant donc effectivement semi-consonne. On la retrouve en Français dans des mots tels que « yak » [jak] ou « yoyo » [jojo]. Il sagit donc dune consonne approximante rétroflexe voisée [j].
- jh :: Le <jh> est léquivalent voisé de <ch>. On retrouve cette consonne en Italien comme dans « figlio » [fiʝːo] ou en Russe avec яма [ˈʝämə]. Il sagit donc dune consonne fricative palatale voisée [ʝ].
- k :: Il sagit du <k> non aspiré que lon peut retrouver en Français comme « cas » [ka] ou dans certains cas en Anglais comme dans « skirt » [skɜːtʰ]. Il sagit donc de la consonne occlusive uvulaire sourde [k].
- l :: Ce <l> est le <l> que lon peut retrouver en Français dans « lire » [liʁ] et dans certains cas en Anglais dans « live » [lɪv]. Attention à ne pas le confondre avec le « l sombre » anglais que lont peut retrouver par exemple dans « feel » [fiːɫ]. Le <l> du Hjelp est donc une consonne alvéolaire spirante-latérale voisée [l].
- lh :: Ce <l> est en quelques sortes un équivalent non-voisé du <l> présenté ci-dessous. Il se retrouve en Groënlandais dans le mot « illu » [iɬːu] ou en Norvégien de Trøndersk « tatl » ou « tasl » [tʰaɬ]. Il sagit donc dune consonne alvéolaire latérale fricative sourde [ɬ].
- m :: Il sagit du même <m> que le <m> standard en Français « mère » [mɛʁ] ou en Anglais « me » [miː]. Il sagit donc de la consonne nasale bilabiale voisée [m].
- n :: Il sagit du <n> standard que lon retrouve en Anglais comme dans « not » [nɔt]. Attention, cette consonne est alvéolaire et non dentale comme le <n> français de « nuit » [n̪ɥi]. Il sagit donc dune consonne nasale alvéolaire voisée [n].
- ng :: Cette consonne se retrouve en Anglais dans des termes tels que « singer » [sɪŋɚ] ou « king » [kʰɪŋ], et on le retrouve à quelques occasion en Français comme dans « camping » [kɑ̃piŋ]. Il sagit donc dune consonne nasale vélaire voisée [ŋ].
- p :: Il sagit du <p> non aspiré que lon retrouve en Français tèl que dans « père » [pɛʁ] ou dans certains cas en Anglais comme dans « spoon » [spuːn]. Il sagit donc de la consonne occlusive bilabiale sourde [p].
- qh :: Il sagit dune consonne que lon retrouve en Français comme dans « proche » [pχɔʃ], en Allemand « Dach » [daχ] ou en Kabyle « axxam » [aχχam]. Il sagit donc dune voyelle fricative uvulaire sourde [χ].
- r :: Ce <r> peut être retrouvé en Scots « bricht » [brɪçt], en Espagnol « perro » [pe̞ro̞] ou encore en Portugais avec « ratu » [rato]. Il sagit dune consonne alvéolaire roulée voisée [r].
- rh :: Cette consonne est léquivalent voisé de <qh>, que lon peut retrouver en Français « rester » [ʁɛste], en Dannois « rød » [ʁ̞œ̠ð̠], en Allemand strandard « Rost » [ʁɔst] ou encore en Luxembourgeois « Kugel » [ˈkʰuːʁəl]. Il sagit donc dune voyelle fricative uvulaire voisée [ʁ].
- s :: Ce <s> est le <s> standard alvéolaire que lon retrouve dans des langues tels quen Anglais « sit » [sɪtʰ], en Portugais « caço » [kasu] ou en Estonien « sõna » [sɤnɑ]. Attention, le <s> français tel que dans « façade » [fäs̪äd̪] est dentalisé, contrairement au <s> du Hjelp qui est donc une consonne fricative alvéolaire sourde [s].
- sh :: Cette consonne peut se retrouver dans des langues telles que le Français « cher » [ʃɛʁ], en Anglais « sheep » [ʃiːpʰ] ou en Breton « chadenn » [ʃadeñ]. Il sagit donc dune consonne fricative post-alvéolaire sourde [ʃ].
- t :: Ce <t> est la contrepartie voisée de <d> et peut se trouver en Dannois « dåse » [tɔ̽ːsə], en Luxembourgeois « dënn » [tən] ou en Finnois avec « parta » [pɑrtɑ]. Attention, le <t> Français est dental, comme dans « tante » qui est prononcé [t̪ɑ̃t̪]. Ainsi, le <t> du Hjelp est la consonne occlusive alvéolaire sourde [t].
- v :: Le <v> du Hjelp peut être retrouvé dans des langues tels que le Français dans « valve » [valv], en Allemand « Wächter » [vɛçtɐ] ou en Macédonien « вода » [vɔda]. Il sagit donc dune consonne fricative bilabiale voisée [v].
- w :: Le <w> est un son que lon peut retrouver dans certaines langues comme le Français dans « oui » [wi], en Anglais avec « weep » [wiːpʰ], ou en Irlandais « vóta » [ˈwoːt̪ˠə]. Il sagit de la consonne approximante labio-velaire voisée [w].
- z :: Ce <z> est la contrepartie voisée du <s>. On le retrouve dans des langues tels que lAnglais dans « zoo » [zuː], en Esperanto dans « kuzo » [kuzo] ou en Japonais dans « zenbu » [zembɯ]. Attention, en Français le [z] est dentalisé en [z̪] et est donc différent du <z> du Hjelp qui est une consonne fricative alvéolaire voisée [z].
- zh :: Ce <zh> est la contrepartie voisée du <sh>. Il peut être retrouvé en Français dans « jour » [ʒuʁ], en Navajo « łizh » [ɬiʒ] ou en Corse avec « ghjesgia » [jeːʒa]. Il sagit donc de la consonne fricative post-alvéolaire voisée [ʒ].
- ð :: Cette consonne <ð> peut être trouvée dans des langues tels que lAnglais dans « this » [ðɪs], en Allemand Autrichien « leider » [laɛ̯ða] ou en Swahili dans « dhambi » [ðɑmbi]. Il sagit donc de la consonne fricative dentale voisée [ð].
- þ :: Il sagit de la contrepartie sourde de <ð> qui peut être trouvée en Anglais dans « thin » [θɪn], en Malaisien dans « Selasa » [θelaθa] ou en Espagnol Castillan « cazar » [käθär]. Il sagit de la consonne fricative dentale sourde [θ].
- đ :: Il sagit dun <d> prononcé de façon rétroflexe et peut être trouvé dans des langues telles que le Norvégien dans « varde » [ʋɑɖːə] ou en Sicilien dans « coḍḍu » [kɔɖːu]. Il sagit de la consonne occlusive rétroflexe voisée [ɖ].
- ŕ :: Ce <r> est une consonne signature de lAnglais tel que dans « red » [ɹɛd], ainsi quen Allemand Autrichien standard « Rebe » [ɹeːbɛ] ou en Tagalog dans « parang » [paɹaŋ]. Cette consonne est la consonne alvéolaire approximante voisée [ɹ].
- ŧ :: Cette consonne est léquivalent sourd de la consonne <đ>. Elle se retrouve dans certaines langues telles que le Javanais dans « bathang » [baʈaŋ], en Norvégien « kort » [koʈː] ou en Suédois « karta » [kʰɑːʈa]. Il sagit donc de la consonne occlusive rétroflexe sourde [ʈ].
- :: La consonne <> est une consonne que lon retrouve en Anglais Général Américain dans « button » [bɐʔn̩], en Danois avec « hånd » [hʌ̹nʔ] ou encore en Hawaiien avec « eleele_» [ˈʔɛlɛˈʔɛlɛ]. Il sagit donc de la consonne occlusive glottale sourde [ʔ].
*** Les voyelles

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