progression on verbal moods

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@ -24,7 +24,7 @@ Le Hjalpi dispose dun inventaire de voyelle très large comparé à la maj
| | fermées | i / y | u | | | fermées | i / y | u |
| | pré-fermées | ì / ů | ù | | | pré-fermées | ì / ů | ù |
| | mi-fermées | e / ø | o | | | mi-fermées | e / ø | o |
| | mi-ouvertes | é / œ | ø | | | mi-ouvertes | è / œ | ø |
| | ouvertes | a | å | | | ouvertes | a | å |
Le Hjalpi dispose également de deux consonnes syllabiques, le /ń/ et le /ĺ/, qui sont respectivement le /n/ et le /l/ prononcés comme des voyelles. Voici ci-dessous le même tableau, avec chaque voyelle remplacée par sa valeur phonétique en IPA : Le Hjalpi dispose également de deux consonnes syllabiques, le /ń/ et le /ĺ/, qui sont respectivement le /n/ et le /l/ prononcés comme des voyelles. Voici ci-dessous le même tableau, avec chaque voyelle remplacée par sa valeur phonétique en IPA :
@ -41,17 +41,17 @@ Le Hjalpi dispose également de deux consonnes syllabiques, le /ń/ et le /ĺ
Avec le /ń/ et le /ĺ/ ayant respectivement pour valeur/n̩/et/l̩/. Avec le /ń/ et le /ĺ/ ayant respectivement pour valeur/n̩/et/l̩/.
On peut remarquer que, à lexception de /ń/ et /ĺ/, toutes les voyelles ont un couple ouverte-courte/fermée-longue. Dans les mots racine (cest à dire non altérés par une quelconque règle grammaticale), la distinction revêt une importance capitale, porteuse de sens et de distinction de certains mots entre eux. Ainsi, /þran/ [θrãː] naura pas la même signification que /þrån/ [θrɑ̃] (pour lexplication de la prononciation, voir [[allophonie][lallophonie]]). En revanche, comme on le verra plus tard, les addition grammaticales verront leurs voyelles saccorder avec les voyelles du mot racine en ouverture-longueur. On peut remarquer que, à lexception de /ń/ et /ĺ/, toutes les voyelles ont un couple ouverte courte / fermée longue. Dans les mots racine (cest à dire non altérés par une quelconque règle grammaticale), la distinction revêt une importance capitale, porteuse de sens et de distinction de certains mots entre eux. Ainsi, /þran/ [θraːn] naura pas la même signification que /þrån/ [θrɑn] (pour lexplication de la prononciation, voir [[allophonie][lallophonie]]). En revanche, comme on le verra plus tard, les addition grammaticales verront leurs voyelles saccorder avec les voyelles du mot racine en ouverture/longueur.
**** Voyelles courtes **** Voyelles courtes
- /ɑ/ : å - /ɑ/ : å
Le /å/ est une voyelle ressemblant au « â » que lon retrouve en français dans des mots tels que «pâte». Il sagit de la voyelle ouverte antérieure non-arrondie. Le /å/ est une voyelle ressemblant au « â » que lon retrouve en français dans des mots tels que «pâte». Il sagit de la voyelle ouverte antérieure non arrondie.
- /œ/ : œ - /œ/ : œ
Il sagit ici du son «eu» tel quon le retrouve en français tel que dans le mot «neuf». Il sagit ici du son «eu» tel quon le retrouve en français tel que dans le mot «neuf».
- /ɪ/ : ì - /ɪ/ : ì
Cette voyelle est une voyelle se situant entre le son «i» et le son «e» ; on peut le retrouver en anglais dans des mots tels que «hit» ou «this». Il sagit de la voyelle pré-fermée antérieure non-arrondie. Cette voyelle est une voyelle se situant entre le son «i» et le son «e» ; on peut le retrouver en anglais dans des mots tels que «hit» ou «this». Il sagit de la voyelle pré-fermée antérieure non arrondie.
- /ɛ/ : è - /ɛ/ : è
Nous avons ici la voyelle « è » que lon retrouve en français par exemple dans le mot «cette». Nous avons ici la voyelle « è » que lon retrouve en français par exemple dans le mot «cette».
@ -62,6 +62,8 @@ Il sagit du «o» ouvert, que lon retrouve en français dans le mot
- /ʏ/ : ů - /ʏ/ : ů
Cette voyelle est un équivalent du «u» français ouvert, que lon peut retrouver en Allemand comme dans «Müller» par exemple. Il sagit de la voyelle antérieure pré-fermée arrondie. Cette voyelle est un équivalent du «u» français ouvert, que lon peut retrouver en Allemand comme dans «Müller» par exemple. Il sagit de la voyelle antérieure pré-fermée arrondie.
# LocalWords: this Müller hit book button bottle
- /ʊ/ : ù - /ʊ/ : ù
Cette voyelle est un équivalent du «ou» Français ouvert, telle que lon peut la retrouver dans le mot «book» en Anglais britannique. Cette voyelle est un équivalent du «ou» Français ouvert, telle que lon peut la retrouver dans le mot «book» en Anglais britannique.
@ -193,6 +195,11 @@ Voici ci-dessous un tableau avec chaque phonème du Hjalpi, sa translittérat
| | ɬ | lh | lh | | ɹ | ŕ | r | | | ɬ | lh | lh | | ɹ | ŕ | r |
| | l | l | l | | j | j | y | | | l | l | l | | j | j | y |
| | w | w | w | | | | | | | w | w | w | | | | |
** Phonotaxes
*** Attaque
*** Rime
**** Noyau syllabique
**** Coda
** Phonologie dérivationnelle ** Phonologie dérivationnelle
Ci-dessous se trouve une liste dabréviations que lon trouvera souvent dans les règles formelles : Ci-dessous se trouve une liste dabréviations que lon trouvera souvent dans les règles formelles :
@ -265,11 +272,6 @@ Laccord des voyelles a lieu principalement lors de la déclinaison dun nom
| | å | a | | | å | a |
*** <<deriv-accord-cons>>Accord des consonnes *** <<deriv-accord-cons>>Accord des consonnes
*** Phonotaxes
**** Attaque
**** Rime
***** Noyau syllabique
***** Coda
** Système décriture ** Système décriture
* Éléments de la phrase * Éléments de la phrase
@ -346,19 +348,8 @@ Chaque passé dispose dun *passé antérieur* se référant à une date anté
**** Temps postérieurs **** Temps postérieurs
Inversement, le *passé postérieur* permet dexprimer une situation future au passé dénonciation, de même que le *futur postérieur*. Leur marque se porte également sur lauxilliaire et le participe du verbe racine. Inversement, le *passé postérieur* permet dexprimer une situation future au passé dénonciation, de même que le *futur postérieur*. Leur marque se porte également sur lauxilliaire et le participe du verbe racine.
*** <<verbe-cert>>Certainté
Le Hjalpi dispose dun concept de certainté et est omniprésent dans les verbes. En effet, la véracité et vérifiabilité des dires du locuteur est très importante pour les divins, et ce premier doit en toutes circonstances statuer de létat de ses affirmations, et cela se fait via la conjugaison du verbe. Il existe quatre niveaux de certainté :
- certainté objective forte :: Le locuteur affirme que sa proposition est vraie sans nécessairement avoir personnellement vérifié cette affirmation par lui-même, mais il implique que cela est une vérité générale ou absolue. Par exemple, dans notre monde, la phrase «Il y a des yaks au Tibet» serait une phrase à certainté objective forte, il sagit dune vérité générale qui ne sera normalement pas remise en question.
- certainté objective relative :: Le locuteur fait part dune vérité vérifiée par lui-même ou dont il est certain sans quil sagisse nécessairement dune vérité générale ou absolue. Ainsi, on peut affirmer avec une objectivité relative «Jhabite au quatrième étage de mon immeuble», jaffirme que cela est vrai et objectif sans pour autant que ce soit une vérité générale (je ny habiterai pas toujours, et ce nest pas une connaissance commune non plus).
- certainté subjective forte :: Le locuteur émet une opinion quil considère comme étant généralement partagée par son ou ses interlocuteurs. Par exemple, un parisien pourra dire en subjectivité forte à un autre parisien quil fait froid lorsquen plein milieu de lhiver il fait -5°C à Paris, ce avec quoi lautre parisien sera généralement daccord ; en revanche un Canadien, un Russe ou un habitant des pays Scandinaves pourra montrer son désaccord. Le locuteur peut permettre de partager également des informations dont le locuteur est relativement sûr mais pas entièrement, lempêchant dutiliser une certainté objective.
- certainté subjective relative :: Le locuteur émet une opinion qui lui est propre et qui ne sera pas forcément partagée par son interlocuteur. Ce degré de certainté est utilisé pour partager des opinions qui ont un caractère plus personnel. Par exemple, si le locuteur dit «Je naime pas la menthe», il le dira avec une subjectivité relative, ne sattendant pas forcément à voir son opinion partagée ou non par son interlocuteur. Cela peut être aussi utilisé pour partager une information dont le locuteur nest pas sûr, ou bien pour partager des souvenirs dont le locuteur peut se permettre de douter.
Le degré de certainté est marqué avec la conjugaison du verbe.
Il est tout à fait possible pour le locuteur dutiliser volontairement un degré de certainté erroné afin dappuyer le message de sa phrase, dy mettre une emphase. Par exemple, quelquun qui parle dun restaurant huppé dans la ville à son ami qui vient darriver peut tout à fait lui dire que ce restaurant est excellent tout en utilisant lobjectif fort afin de sous entendre quil sagit dune opinion largement partagée, voire même dune vérité générale dans la ville. À contrario, un locuteur qui doute dune vérité générale utilisera une subjectivité relative afin de démettre cette vérité générale vers une simple opinion ; cest ce quaurais pu faire Galilée avec la phrase «la Terre est plate», remettant ainsi en doute cette vérité générale de lépoque (qui, par ailleurs, nétait crue que par le bas peuple, les personnes cultivées savaient que la Terre est ronde). Cependant, attention à labus dutilisation erronée du degré de subjectivité, les personnes qui en abusent sont souvent vus comme étant des hypocrites ou des manipulateurs par leurs pairs.
*** Aspects *** Aspects
Bien que le [[verbes-temps][temps]] et le [[verbe-cert][degré de certainté]] donnent déjà quelques informations sur le verbe et lévénement décrit, beaucoup dautres informations manquent toujours : lévénement se répète-il, parle-t-on du processus de lévénement où de lévénement en tant quobjet? Ces questions sont répondues par les aspects du verbe que je listerai ici. Notez que différents aspects peuvent être utilisés en simultané. Bien que le [[verbes-temps][temps]] et le [[verbe-cert][degré de certaineté]] donnent déjà quelques informations sur le verbe et lévénement décrit, beaucoup dautres informations manquent toujours : lévénement se répète-il, parle-t-on du processus de lévénement où de lévénement en tant quobjet? Ces questions sont répondues par les aspects du verbe que je listerai ici. Notez que différents aspects peuvent être utilisés en simultané.
**** Perfectif et imperfectif **** Perfectif et imperfectif
Le *perfectif* et *limperfectif* sont deux aspects omniprésents avec les verbes ; lun de ces deux aspects est obligatoire. Ces deux aspects sopposent dans leur représentation du verbe, le perfectif décrivant lévénement comme un objet, comme un tout, alors que limperfectif le décrit comme un processus. On peut retrouver un exemple de cette opposition en Français avec les phrases «Henri IV régna vingt et un ans» (phrase perfective) et «Henri IV régnait vingt et un ans» (phrase imperfective). Ainsi, si lon souhaite considérer un événement comme un processus, ou afin de mettre en place un décors pour dautres éléments, on utilisera laspect perfectif du verbe ; à contrario, ce sera limperfectif qui sera utilisé pour considérer un événement comme un tout, comme par exemple comparer le règne de Henri IV à celui dun autre monarque. Le *perfectif* et *limperfectif* sont deux aspects omniprésents avec les verbes ; lun de ces deux aspects est obligatoire. Ces deux aspects sopposent dans leur représentation du verbe, le perfectif décrivant lévénement comme un objet, comme un tout, alors que limperfectif le décrit comme un processus. On peut retrouver un exemple de cette opposition en Français avec les phrases «Henri IV régna vingt et un ans» (phrase perfective) et «Henri IV régnait vingt et un ans» (phrase imperfective). Ainsi, si lon souhaite considérer un événement comme un processus, ou afin de mettre en place un décors pour dautres éléments, on utilisera laspect perfectif du verbe ; à contrario, ce sera limperfectif qui sera utilisé pour considérer un événement comme un tout, comme par exemple comparer le règne de Henri IV à celui dun autre monarque.
@ -393,7 +384,7 @@ Le progressif marque une situation en cours, que ce soit dans le passé, présen
**** Découpage du temps **** Découpage du temps
***** Gnomique ***** Gnomique
Le temps gnomique permet dexprimer une situation universellement vraie. Un temps gnomique ne peut être utilisé quavec une certainté objective, forte ou faible. Le temps gnomique permet dexprimer une situation universellement vraie. Un temps gnomique ne peut être utilisé quavec une certaineté objective, forte ou faible.
***** <<verbe-dec-ponct>>Ponctuel ***** <<verbe-dec-ponct>>Ponctuel
Le ponctuel est un aspect permettant dexprimer une situation qui ne dure quun instant. Cet aspect se marque par la conjugaison du verbe. Le ponctuel est un aspect permettant dexprimer une situation qui ne dure quun instant. Cet aspect se marque par la conjugaison du verbe.
@ -408,6 +399,57 @@ Le duratif et une emphase sur une action qui sétend dans un temps unique. Le
Une activité *télique* est une activité ayant un but, quil sagisse dun produit ou dun accomplissement. Une activité nayant pas de résultat est *atélique*. La télicité dune action est inclue dans la sémantique des verbes, mais une inversion de télicité peut aussi être marquée par lajout dune particule précédant le verbe (généralement il sagit de rendre le verbe télique). Par exemple, en français «persuader» est un verbe télique, car cette activité est en réalité généralement la tentative de persuation dune personne, avec pour but que cette personne soit persuadée. En rendant «persuader» atélique, «avoir persuadé quelquun» ne veut pas forcément dire que la personne a été persuadée, mais que lon a tout de même tenté de la persuader. Une activité *télique* est une activité ayant un but, quil sagisse dun produit ou dun accomplissement. Une activité nayant pas de résultat est *atélique*. La télicité dune action est inclue dans la sémantique des verbes, mais une inversion de télicité peut aussi être marquée par lajout dune particule précédant le verbe (généralement il sagit de rendre le verbe télique). Par exemple, en français «persuader» est un verbe télique, car cette activité est en réalité généralement la tentative de persuation dune personne, avec pour but que cette personne soit persuadée. En rendant «persuader» atélique, «avoir persuadé quelquun» ne veut pas forcément dire que la personne a été persuadée, mais que lon a tout de même tenté de la persuader.
*** Modes *** Modes
<<verbe-cert>>Avant de commencer à se renseigner sur les modes, il faut savoir que le Hjalpi dispose dun concept de certaineté et est omniprésent dans les verbes. En effet, la véracité et vérifiabilité des dires du locuteur est très importante pour les divins, et ce premier doit en toutes circonstances statuer de létat de ses affirmations, et cela se fait via la conjugaison du verbe. Il existe quatre niveaux de certaineté :
- certaineté objective forte :: Le locuteur fait part dune vérité objective vérifiée par lui-même ou dont il est certain sans quil sagisse nécessairement dune vérité générale ou absolue. Ainsi, on peut affirmer avec une objectivité faible «Jhabite au quatrième étage de mon immeuble», jaffirme que cela est vrai et objectif sans pour autant que ce soit une vérité générale (je ny habiterai pas toujours, et ce nest pas une connaissance commune non plus).
- certaineté objective faible :: Le locuteur affirme que sa proposition est vraie sans nécessairement avoir personnellement vérifié cette affirmation par lui-même, mais il implique que cela est une vérité générale ou absolue. Par exemple, dans notre monde, la phrase «Il y a des yaks au Tibet» serait une phrase à certaineté objective forte, il sagit dune vérité générale qui ne sera normalement pas remise en question.
- certaineté subjective forte :: Le locuteur émet une opinion qui peut être partagée ou non avec son interlocuteur. Par exemple, un parisien pourra dire en subjectivité forte à un autre parisien quil fait froid lorsquen plein milieu de lhiver il fait -5°C à Paris, ce avec quoi lautre parisien pourrait être daccord, en revanche un Canadien, un Russe ou un habitant des pays Scandinaves pourra montrer son désaccord ; ici linterlocuteur peut vérifier ce que le locuteur a énoncé comme étant vrai ou faux, mais la conclusion sera uniquement subjective et ninvalidera donc pas nécessairement lénoncée initiale. Le locuteur peut permettre de partager également des informations dont le locuteur est relativement sûr mais pas entièrement, lempêchant dutiliser une certaineté objective.
- certaineté subjective faible :: Le locuteur émet une opinion qui lui est propre et qui ne peut être partagé par son interlocuteur. Ce degré de certaineté est utilisé pour partager des opinions qui ont un caractère uniquement personnel et donc invérifiable par quelquun dautre que le locuteur. Par exemple, si le locuteur dit «Je naime pas la menthe», il le dira avec une subjectivité relative et il est donc impossible pour un interlocuteur de vérifier ou non sil sagit de la vérité. Cela peut être aussi utilisé pour partager une information dont le locuteur nest pas sûr, ou bien pour partager des souvenirs dont le locuteur peut se permettre de douter.
Il est tout à fait possible pour le locuteur dutiliser volontairement un degré de certaineté erroné afin dappuyer le message de sa phrase, dy mettre une emphase. Par exemple, quelquun qui parle dun restaurant huppé dans la ville à son ami qui vient darriver peut tout à fait lui dire que ce restaurant est excellent tout en utilisant lobjectif fort afin de sous entendre quil sagit dune opinion largement partagée, voire même dune vérité générale dans la ville. À contrario, un locuteur qui doute dune vérité générale utilisera une subjectivité relative afin de démettre cette vérité générale vers une simple opinion ; cest ce quaurais pu faire Galilée avec la phrase «la Terre est plate», remettant ainsi en doute cette vérité générale de lépoque (qui, par ailleurs, nétait crue que par le bas peuple, les personnes cultivées savaient que la Terre est ronde). Cependant, attention à labus dutilisation erronée du degré de subjectivité, les personnes qui en abusent sont souvent vus comme étant des hypocrites ou des manipulateurs par leurs pairs.
Les modes que nous verrons ci-dessous ont chacun une degré de certaineté par défaut qui nest pas marqué à la conjugaison du verbe. Cependant, pour certains modes il est possible de changer de façon explicite ce degré de certaineté ; nous verrons cela au cas par cas ci-dessous.
**** <<mode-ind>>Indicatif
Le mode indicatif est un mode dit «réel», cela signifie donc quil est utilisé afin de décrire des événements sétant déjà produit, se produisant ou allant se produire, ou bien leur négation. Pour faire court, on dit donc que le mode indicatif permet de réaliser des phrases déclaratives. Lindicatif ne supporte que les degrés de certaineté faible, le degré de certaineté par défaut étant lobjectif faible ; le subjectif faible doit donc être marqué explicitement à la conjugaison.
Exemple : Il y a des yaks au Tibet (connaissance générale, mais je nen suis pas témoin direct)
| yak-SG-ABS | LOC-Tibet | existe-3sg.3SG.ERG.INDIC |
**** Énergique
Ce mode est un mode très similaire à [[mode-ind][lindicatif]] à la différence près des degrés de certaineté supportés. En effet, lénergique supporte les degrés de certaineté forts, que lindicatif ne supporte pas. Mis à part cette différence de degré de certaineté et de conjugaison de lindicatif et de lénergique, leur utilisation est identique. Le degré de certaineté par défaut de lénergique est lobjectif fort, le subjectif fort doit donc être marqué à la conjugaison.
Exemple : Il y a des montagnes en France (connaissance générale et jai constaté par moi-même que cest effectivement le cas)
| montagne-SG-ERG | LOC-France | existe-3sg.3SG.ERG.ENERG |
**** Subjonctif
Le mode subjonctif est généralement utilisé pour les événements imaginaires ou hypothétiques qui ne conviennent pas aux autres modes.
**** Conditionnel
Le conditionnel permet dexprimer un événement qui ne peut se produire selon certaines conditions
**** Optatif
**** Impératif
Limpératif est un mode permettant de donner des ordres.
**** Potentiel
Le potentiel est un mode indiquant la capacité à effectuer une action. Ainsi, une phrase telle que «Je peux parler en Hjalpi» en français se traduit par :
| parler-1s.2SG.ERG.POTENT | dieu.céleste-GEN-ABS | 1s4G.ERG |
Remarquez ici lusage de lergatif, en Hjalpi le fait de disposer dune capacité est considéré comme étant une situation passive ; en revanche, acquérir cette capacité peut être soit actif (utilisation donc du nominatif) soit passif (utilisation de lergatif).
Le degré de certaineté par défaut du potentiel est le subjectif fort.
**** Hypothétique
**** Interrogatif
**** Gérondif
**** Participe
**** Infinitif
**** Changer la certaineté dun mode
*** Valence du verbe *** Valence du verbe
La valence dun verbe est le nombre darguments que ce dernier peut prendre. Les verbes intransitifs prennent au moins en argument un expérienceur, les verbes transitifs prennent au moins un agent et un patient. Si le verbe est également un verbe daction, il prendra également en argument un bénéfactaire, bien quil soit souvent omis sil est inconnu (ce qui est souvent le cas lorsque le locuteur ne parle pas à la première personne) ou sil est identique avec lexpérienceur, lagent nominatif ou le patient ergatif. Il est dailleurs également possible délipser lagent nominatif ou le patient ergatif dune phrase si le contexte permet aux locuteurs de les déduire aisément. En français cela donnerait quelque chose comme ceci : «Tu sais ce qua fait Éreþ hier ? A couru pendant quatre heures daffilées pour Tama». La valence dun verbe est le nombre darguments que ce dernier peut prendre. Les verbes intransitifs prennent au moins en argument un expérienceur, les verbes transitifs prennent au moins un agent et un patient. Si le verbe est également un verbe daction, il prendra également en argument un bénéfactaire, bien quil soit souvent omis sil est inconnu (ce qui est souvent le cas lorsque le locuteur ne parle pas à la première personne) ou sil est identique avec lexpérienceur, lagent nominatif ou le patient ergatif. Il est dailleurs également possible délipser lagent nominatif ou le patient ergatif dune phrase si le contexte permet aux locuteurs de les déduire aisément. En français cela donnerait quelque chose comme ceci : «Tu sais ce qua fait Éreþ hier ? A couru pendant quatre heures daffilées pour Tama».
@ -915,6 +957,11 @@ src_latex{\newpage}
** Interjections ** Interjections
* Structure des phrases * Structure des phrases
** Phrase et ordre des mots ** Phrase et ordre des mots
# Beneficiaire-Verbe-Patient-Oblique-Agent
# Agent-Patient-Oblique-Verbe
# Verbe-Oblique-Expérienceur
** Constructions de phrases complexes ** Constructions de phrases complexes
** Constructions spéciales ** Constructions spéciales

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