diff --git a/hjalpi-grammaire.html b/hjalpi-grammaire.html index 5fd9a9c..18a3e11 100644 --- a/hjalpi-grammaire.html +++ b/hjalpi-grammaire.html @@ -3,7 +3,7 @@ "http://www.w3.org/TR/xhtml1/DTD/xhtml1-strict.dtd">
- +Le Hjalpi’ est la langue parlée par les dieux dans l’univers de mon roman. La langue dont je présente ci-dessous la grammaire n’est cependant pas réellement la langue divine mais la représente ; en effet, le Hjalpi’ a été imaginée comme étant bien trop complexe pour être entièrement apprise par un humain, l’élaboration de phrases simples requière quelques années d’études déjà. Bien évidemment, il est impossible pour un humain de créer une telle langue, mais je reste toujours dans cette optique de création de langue complexe, et le résultat me paraîtra complexe mais il se peut que pour certains (du fait des langues qu’ils maîtrisent déjà) n’aient pas cette impression. @@ -443,12 +463,12 @@ Cette langue sera également utilisée pour créer d’autres langues qui auront
Dans cet ouvrage, j’utiliserai principalement la translittération des mots, expressions et phrases du Hjalpi’ pour illustrer mes propos, exemples et explications de la grammaire de cette langue. Toutefois, il est important de savoir comment correctement prononcer le Hjalpi’, et pour cela j’utiliserai l’alphabet phonétique international afin de retranscrire la prononciation correcte du Hjalpi’. Il est important de relever les deux styles différents de transcription phonétique qui seront utilisés dans cet ouvrage : @@ -459,15 +479,15 @@ Dans cet ouvrage, j’utiliserai principalement la translittération des mots, e
-Généralement, j’utiliserai la transcription large lorsque j’aurai besoin de transcrire de façon phonétique des éléments de langage, à moins que je souhaite que vous, le lecteur, portiez votre attention sur un élément particulier de la prononciation de la langue divine, auquel cas j’userai de la transcription rapprochée, comme lors de la discussion sur l’allophonie. La prononciation des mots du glossaire sera notée en transcription large. +Généralement, j’utiliserai la transcription large lorsque j’aurai besoin de transcrire de façon phonétique des éléments de langage, à moins que je souhaite que vous, le lecteur, portiez votre attention sur un élément particulier de la prononciation de la langue divine, auquel cas j’userai de la transcription rapprochée, comme lors de la discussion sur l’allophonie. La prononciation des mots du glossaire sera notée en transcription large.
-Le Hjalpi’ dispose d’un inventaire de voyelle très large comparé à la majorité des langues existantes dans notre monde, avec dix-sept voyelles simples, et quelques autres diphtongues (discutées plus bas dans Diphtongues). Voici la liste des voyelles utilisées dans le Hjalpi’ : +Le Hjalpi’ dispose d’un inventaire de voyelle très large comparé à la majorité des langues existantes dans notre monde, avec dix-sept voyelles simples, et quelques autres diphtongues (discutées plus bas dans Diphtongues). Voici la liste des voyelles utilisées dans le Hjalpi’ :
mi-ouvertes | -é / œ | +è / œ | ø |
-Ce genre de déclinaison est en général utilisé pour les mots se référant à un être humain dont le genre syntaxique est neutre, mais que l’humain référé est d’un genre connu. Par exemple, si l’on parle de plusieurs personnes de nombre inconnu (donc singulatif, voir les Nombres) mais que la majorité des individus est de genre féminin, alors on déclinera ðenmøìl (individu/personne) en ðenmøìlelam (personne.sf.5g). La déclinaison en féminin s’affixe à la déclinaison au singulatif du fait qu’il s’agit du groupe qui prend le genre féminin, indiquant que le groupe n’est pas uniquement mais majoritairement féminin. Si le groupe n’est composé que de femmes, alors ðenmøìl se déclinera en ðenmøìlamel (personne.5g.sf). +Ce genre de déclinaison est en général utilisé pour les mots se référant à un être humain dont le genre syntaxique est neutre, mais que l’humain référé est d’un genre connu. Par exemple, si l’on parle de plusieurs personnes de nombre inconnu (donc singulatif, voir les Nombres) mais que la majorité des individus est de genre féminin, alors on déclinera ðenmøìl (individu/personne) en ðenmøìlelam (personne.sf.5g). La déclinaison en féminin s’affixe à la déclinaison au singulatif du fait qu’il s’agit du groupe qui prend le genre féminin, indiquant que le groupe n’est pas uniquement mais majoritairement féminin. Si le groupe n’est composé que de femmes, alors ðenmøìl se déclinera en ðenmøìlamel (personne.5g.sf).
@@ -1730,8 +1753,8 @@ Il est également possible de changer le genre d’un sujet de phrase (agent nom
En plus d’avoir une riche quantité de genres, le Hjalpi’ dispose également de cinq nombres distincts qui se marquent par une déclinaison du nom ou de l’élément accordé en nombre (hormis le verbe). @@ -1802,21 +1825,21 @@ Pour des raisons grammaticales il existe également un sur-nombre, le super-s
Il existe techniquement sept temps en Hjalpi’, considérés tous comme étant distincts les uns des autres : @@ -1841,8 +1864,8 @@ Dans le Hjalpi’, le temps est visualisé comme une pluie tombante, ou plutôt
Chaque passé dispose d’un passé antérieur se référant à une date antérieure au narratif. Cette conjugaison se faisant à l’aide d’un auxilliaire, la conjugaison déterminera le passé relatif au temps de narration, le participe du verbe indiquant le temps d’origine. Aussi connu sous le nom de plus-que-parfait. Un équivalent existe également pour les événements antérieurs à un futur de narration : le futur antérieur, applicable de la même façon à tous les futurs. @@ -1850,8 +1873,8 @@ Chaque passé dispose d’un passé antérieur se référant à une date
Inversement, le passé postérieur permet d’exprimer une situation future au passé d’énonciation, de même que le futur postérieur. Leur marque se porte également sur l’auxilliaire et le participe du verbe racine. @@ -1860,40 +1883,17 @@ Inversement, le passé postérieur permet d’exprimer une situation futu
-Le Hjalpi’ dispose d’un concept de certainté et est omniprésent dans les verbes. En effet, la véracité et vérifiabilité des dires du locuteur est très importante pour les divins, et ce premier doit en toutes circonstances statuer de l’état de ses affirmations, et cela se fait via la conjugaison du verbe. Il existe quatre niveaux de certainté : -
--Le degré de certainté est marqué avec la conjugaison du verbe. -
- --Il est tout à fait possible pour le locuteur d’utiliser volontairement un degré de certainté erroné afin d’appuyer le message de sa phrase, d’y mettre une emphase. Par exemple, quelqu’un qui parle d’un restaurant huppé dans la ville à son ami qui vient d’arriver peut tout à fait lui dire que ce restaurant est excellent tout en utilisant l’objectif fort afin de sous entendre qu’il s’agit d’une opinion largement partagée, voire même d’une vérité générale dans la ville. À contrario, un locuteur qui doute d’une vérité générale utilisera une subjectivité relative afin de démettre cette vérité générale vers une simple opinion ; c’est ce qu’aurais pu faire Galilée avec la phrase « la Terre est plate », remettant ainsi en doute cette vérité générale de l’époque (qui, par ailleurs, n’était crue que par le bas peuple, les personnes cultivées savaient que la Terre est ronde). Cependant, attention à l’abus d’utilisation erronée du degré de subjectivité, les personnes qui en abusent sont souvent vus comme étant des hypocrites ou des manipulateurs par leurs pairs. -
--Bien que le temps et le degré de certainté donnent déjà quelques informations sur le verbe et l’événement décrit, beaucoup d’autres informations manquent toujours : l’événement se répète-il, parle-t-on du processus de l’événement où de l’événement en tant qu’objet ? Ces questions sont répondues par les aspects du verbe que je listerai ici. Notez que différents aspects peuvent être utilisés en simultané. +Bien que le temps et le degré de certaineté donnent déjà quelques informations sur le verbe et l’événement décrit, beaucoup d’autres informations manquent toujours : l’événement se répète-il, parle-t-on du processus de l’événement où de l’événement en tant qu’objet ? Ces questions sont répondues par les aspects du verbe que je listerai ici. Notez que différents aspects peuvent être utilisés en simultané.
Le perfectif et l’imperfectif sont deux aspects omniprésents avec les verbes ; l’un de ces deux aspects est obligatoire. Ces deux aspects s’opposent dans leur représentation du verbe, le perfectif décrivant l’événement comme un objet, comme un tout, alors que l’imperfectif le décrit comme un processus. On peut retrouver un exemple de cette opposition en Français avec les phrases « Henri IV régna vingt et un ans » (phrase perfective) et « Henri IV régnait vingt et un ans » (phrase imperfective). Ainsi, si l’on souhaite considérer un événement comme un processus, ou afin de mettre en place un décors pour d’autres éléments, on utilisera l’aspect perfectif du verbe ; à contrario, ce sera l’imperfectif qui sera utilisé pour considérer un événement comme un tout, comme par exemple comparer le règne de Henri IV à celui d’un autre monarque.
@@ -1904,27 +1904,27 @@ En Hjalpi’, l’aspect par défaut entre ces deux aspects est l’imperfectif,-Ces aspects permettent de porter l’accent sur le fait que l’action ou l’événement soit arrivé, arrive ou arrivera à son terme de façon certaine ou non. Par défaut, tous les verbes sont incomplétifs (sauf exceptions notées dans leur définition dans le glossaire), cependant passer le verbe au complétif permet de changer son sens afin d’exprimer le fait que l’événement arrive à son terme. Ainsi, le verbe eŕbœlůþ (voler dans les airs) mis au complétif prend la signification « se poser » ou « atterrir » avec l’attention portée sur la fin de l’événement qu’était le vol, et non sur le fait d’être sur le sol. Le complétif est marqué par une déclinaison de la racine du verbe. +Ces aspects permettent de porter l’accent sur le fait que l’action ou l’événement soit arrivé, arrive ou arrivera à son terme de façon certaine ou non. Par défaut, tous les verbes sont incomplétifs (sauf exceptions notées dans leur définition dans le glossaire), cependant passer le verbe au complétif permet de changer son sens afin d’exprimer le fait que l’événement arrive à son terme. Ainsi, le verbe eŕbœlůþ (voler dans les airs) mis au complétif prend la signification « se poser » ou « atterrir » avec l’attention portée sur la fin de l’événement qu’était le vol, et non sur le fait d’être sur le sol. Le complétif est marqué par une déclinaison de la racine du verbe.
-L’inceptif porte l’attention sur le début de l’événement décrit par le verbe. Ainsi, le verbe eŕbœlůþ décliné à l’inceptif prend la signification « décoller », avec l’attention portée sur le fait de commencer à voler, et non sur le fait de ne plus être au sol. L’inceptif est par défaut absent des verbes et doit être marqué lorsqu’un verbe a une valeur inceptive (sauf exceptions notées dans le glossaire) À l’instar du complétif, l’inceptif est également marqué par une déclinaison de la racine du verbe. +L’inceptif porte l’attention sur le début de l’événement décrit par le verbe. Ainsi, le verbe eŕbœlůþ décliné à l’inceptif prend la signification « décoller », avec l’attention portée sur le fait de commencer à voler, et non sur le fait de ne plus être au sol. L’inceptif est par défaut absent des verbes et doit être marqué lorsqu’un verbe a une valeur inceptive (sauf exceptions notées dans le glossaire) À l’instar du complétif, l’inceptif est également marqué par une déclinaison de la racine du verbe.
Ces aspects du verbe marquent tous trois un événement se répétant dans le temps. L’habituel permet de marquer une emphase sur une situation caractéristique du temps employé, son nom est d’ailleurs assez explicatif. Il se marque par une conjugaison du verbe par un auxiliaire.
@@ -1934,23 +1934,23 @@ Le fréquentatif permet de marquer une action répétée irrégulièremen-L’itératif à l’inverse permet de marquer une action répétée régulièrement sur une période donnée, il marque des actions divisées en instances séparées et répétées régulièrement. Cet aspect est marqué par une déclinaison de la racine du verbe, et va souvent de paire avec le distributif-temporel. +L’itératif à l’inverse permet de marquer une action répétée régulièrement sur une période donnée, il marque des actions divisées en instances séparées et répétées régulièrement. Cet aspect est marqué par une déclinaison de la racine du verbe, et va souvent de paire avec le distributif-temporel.
-L’implicatif permet de marquer la situation comme ayant un impact sur le temps utilisé ou sur un temps ultérieur. Par défaut, les verbes ne sont pas implicatifs, cependant des exceptions signalées comme telles dans le glossaire existent et peuvent être modifiées en non-implicatif. Ces deux aspects se marquent par une déclinaison de la racine du verbe. +L’implicatif permet de marquer la situation comme ayant un impact sur le temps utilisé ou sur un temps ultérieur. Par défaut, les verbes ne sont pas implicatifs, cependant des exceptions signalées comme telles dans le glossaire existent et peuvent être modifiées en non-implicatif. Ces deux aspects se marquent par une déclinaison de la racine du verbe.
Un aspect parfait d’un verbe implique une situation du passé ou du futur avec des conséquences ou implications présentes (généralement marqué également à l’implicatif). On peut également utiliser les termes retrospectifs pour les éléments passés et prospectif pour les éléments futurs. Il existe avec cet aspect plusieurs types de parfait :
@@ -1963,46 +1963,46 @@ Un aspect parfait d’un verbe implique une situation du passé ou du futur avecLe progressif marque une situation en cours, que ce soit dans le passé, présent ou futur. Il peut être utilisé pour emphaser le processus ou pour porter la signification d’une situation temporaire. Il peut également permettre de marquer une progression, même si cette dernière est délimitée dans le temps par un perfectif. Cela est marqué par un auxilliaire utilisé avec le verbe décliné au progressif, l’auxilliaire étant porteur du temps d’origine du verbe, de son aspect et de son mode.
-Le temps gnomique permet d’exprimer une situation universellement vraie. Un temps gnomique ne peut être utilisé qu’avec une certainté objective, forte ou faible. +Le temps gnomique permet d’exprimer une situation universellement vraie. Un temps gnomique ne peut être utilisé qu’avec une certaineté objective, forte ou faible.
Le ponctuel est un aspect permettant d’exprimer une situation qui ne dure qu’un instant. Cet aspect se marque par la conjugaison du verbe.
Le duratif et une emphase sur une action qui s’étend dans un temps unique. Le duratif s’utilise pour exprimer le progressif perfectif, et se marque comme le progressif avec l’auxilliaire conjugué avec un aspect perfectif.
@@ -2011,9 +2011,9 @@ Le duratif et une emphase sur une action qui s’étend dans un temps unique. LeUne activité télique est une activité ayant un but, qu’il s’agisse d’un produit ou d’’un accomplissement. Une activité n’ayant pas de résultat est atélique. La télicité d’une action est inclue dans la sémantique des verbes, mais une inversion de télicité peut aussi être marquée par l’ajout d’une particule précédant le verbe (généralement il s’agit de rendre le verbe télique). Par exemple, en français « persuader » est un verbe télique, car cette activité est en réalité généralement la tentative de persuation d’une personne, avec pour but que cette personne soit persuadée. En rendant « persuader » atélique, « avoir persuadé quelqu’un » ne veut pas forcément dire que la personne a été persuadée, mais que l’on a tout de même tenté de la persuader.
@@ -2021,13 +2021,183 @@ Une activité télique est une activité ayant un but, qu’il s’agisse+Avant de commencer à se renseigner sur les modes, il faut savoir que le Hjalpi’ dispose d’un concept de certaineté et est omniprésent dans les verbes. En effet, la véracité et vérifiabilité des dires du locuteur est très importante pour les divins, et ce premier doit en toutes circonstances statuer de l’état de ses affirmations, et cela se fait via la conjugaison du verbe. Il existe quatre niveaux de certaineté : +
++Il est tout à fait possible pour le locuteur d’utiliser volontairement un degré de certaineté erroné afin d’appuyer le message de sa phrase, d’y mettre une emphase. Par exemple, quelqu’un qui parle d’un restaurant huppé dans la ville à son ami qui vient d’arriver peut tout à fait lui dire que ce restaurant est excellent tout en utilisant l’objectif fort afin de sous entendre qu’il s’agit d’une opinion largement partagée, voire même d’une vérité générale dans la ville. À contrario, un locuteur qui doute d’une vérité générale utilisera une subjectivité relative afin de démettre cette vérité générale vers une simple opinion ; c’est ce qu’aurais pu faire Galilée avec la phrase « la Terre est plate », remettant ainsi en doute cette vérité générale de l’époque (qui, par ailleurs, n’était crue que par le bas peuple, les personnes cultivées savaient que la Terre est ronde). Cependant, attention à l’abus d’utilisation erronée du degré de subjectivité, les personnes qui en abusent sont souvent vus comme étant des hypocrites ou des manipulateurs par leurs pairs. +
+ ++Les modes que nous verrons ci-dessous ont chacun une degré de certaineté par défaut qui n’est pas marqué à la conjugaison du verbe. Cependant, pour certains modes il est possible de changer de façon explicite ce degré de certaineté ; nous verrons cela au cas par cas ci-dessous. +
+Le mode indicatif est un mode dit « réel », cela signifie donc qu’il est utilisé afin de décrire des événements s’étant déjà produit, se produisant ou allant se produire, ou bien leur négation. Pour faire court, on dit donc que le mode indicatif permet de réaliser des phrases déclaratives. L’indicatif ne supporte que les degrés de certaineté faible, le degré de certaineté par défaut étant l’objectif faible ; le subjectif faible doit donc être marqué explicitement à la conjugaison. +
+ ++Exemple : Il y a des yaks au Tibet (connaissance générale, mais je n’en suis pas témoin direct) +
+yak-SG-ABS | +LOC-Tibet | +existe-3sg.3SG.ERG.INDIC | +
+Ce mode est un mode très similaire à l’indicatif à la différence près des degrés de certaineté supportés. En effet, l’énergique supporte les degrés de certaineté forts, que l’indicatif ne supporte pas. Mis à part cette différence de degré de certaineté et de conjugaison de l’indicatif et de l’énergique, leur utilisation est identique. Le degré de certaineté par défaut de l’énergique est l’objectif fort, le subjectif fort doit donc être marqué à la conjugaison. +
+ ++Exemple : Il y a des montagnes en France (connaissance générale et j’ai constaté par moi-même que c’est effectivement le cas) +
+montagne-SG-ERG | +LOC-France | +existe-3sg.3SG.ERG.ENERG | +
+Le mode subjonctif est généralement utilisé pour les événements imaginaires ou hypothétiques qui ne conviennent pas aux autres modes. +
++Le conditionnel permet d’exprimer un événement qui ne peut se produire selon certaines conditions +
++L’impératif est un mode permettant de donner des ordres. +
++Le potentiel est un mode indiquant la capacité à effectuer une action. Ainsi, une phrase telle que « Je peux parler en Hjalpi’ » en français se traduit par : +
+parler-1s.2SG.ERG.POTENT | +dieu.céleste-GEN-ABS | +1s4G.ERG | +
+Remarquez ici l’usage de l’ergatif, en Hjalpi’ le fait de disposer d’une capacité est considéré comme étant une situation passive ; en revanche, acquérir cette capacité peut être soit actif (utilisation donc du nominatif) soit passif (utilisation de l’ergatif). +
+ ++Le degré de certaineté par défaut du potentiel est le subjectif fort. +
+La valence d’un verbe est le nombre d’arguments que ce dernier peut prendre. Les verbes intransitifs prennent au moins en argument un expérienceur, les verbes transitifs prennent au moins un agent et un patient. Si le verbe est également un verbe d’action, il prendra également en argument un bénéfactaire, bien qu’il soit souvent omis s’il est inconnu (ce qui est souvent le cas lorsque le locuteur ne parle pas à la première personne) ou s’il est identique avec l’expérienceur, l’agent nominatif ou le patient ergatif. Il est d’ailleurs également possible d’élipser l’agent nominatif ou le patient ergatif d’une phrase si le contexte permet aux locuteurs de les déduire aisément. En français cela donnerait quelque chose comme ceci : « Tu sais ce qu’a fait Éreþ hier ? A couru pendant quatre heures d’affilées pour Tama ».
@@ -2037,9 +2207,9 @@ Il est également possible de réduire ou d’augmenter la valence d’un verbeLa voix passive et anti-passife permet d’ellipser un élément cœur de la proposition si le contexte le rend suffisamment évident. Il est également possible de transformer un verbe en un adjectif au patient, permettant d’ellipser l’agent dans certains cas, notamment : l’agent était un pronom impersonnel. Par exemple, en français à la palce de dire « on boit de la bière ici » on peut dire « la bière est bue ici ».
@@ -2050,27 +2220,27 @@ Le passif et l’antipassif permettent également l’inversion de l’agent etLa voix réflexive permet d’unifier l’agent et le patient d’une phrase et permet effectivement d’élipser le patient nominatif ou l’agent ergatif en modifiant le verbe de verbe transitif à verbe intransitif via une inflexion de la racine dudit verbe.
La voix réciproque permet quant à elle d’exprimer une action à double-sens entre l’agent et le patient, promouvant ce dernier en agent de la phrase nominative ou l’agent en patient d’une phrase ergative. Cela perrmet ainsi d’ignorer le patient ou l’agent de la phrase selon le cas. Le réciproque à l’instar du réflexif se marque par une inflexion de la racine du verbe.
Le causatif ajoute un argument au verbe : l’élémant causant l’événement. Dans la phrase « Tama a fait se lever le soldat », Tama est responsable du fait que le soldat se soit levé, ainsi le verbe gagnee l’aspect causatif en plus de son aspect réflexif.
@@ -2078,18 +2248,18 @@ Le causatif ajoute un argument au verbe : l’élémant causant l’événement-Suivant le rôle du nom dans la phrase, il est possible de le décliner à l’un des nombreux cas grammaticaux qu’offre le Hjalpi’. Dans cette section, j’expliquerai simplement la signification brève de chacune de ces déclinaisons. Pour un détail de comment décliner les noms, veuillez vous référer au chapitre dédié. Je regrouperai ici les déclinaison par catégorie. Chaque cas sera présenté de la manières suivante : +Suivant le rôle du nom dans la phrase, il est possible de le décliner à l’un des nombreux cas grammaticaux qu’offre le Hjalpi’. Dans cette section, j’expliquerai simplement la signification brève de chacune de ces déclinaisons. Pour un détail de comment décliner les noms, veuillez vous référer au chapitre dédié. Je regrouperai ici les déclinaison par catégorie. Chaque cas sera présenté de la manières suivante :
-Notez que la déclinaison se produit avant l’accord en genre et en nombre de l’élément décliné, et après application de l’accord des voyelles et de l’accord des consonnes de l’élément. Notez également que la ou les voyelles présentée dans les tableaux s’accorde en ouverture et longueur avec la voyelle du mot racine sur laquelle porte l’accent. Ainsi, ajouts de voyelles sur mén via des déclinaisons s’accorderont en voyelles longues et ouvertes. Si la juxtaposition de deux voyelles est obligatoire, se référer à l’accord des voyelles ci-dessus. Si la juxtaposition de deux consonnes est obligatoire, se référer à l’accord des consonnes, idem pour l’accord des voyelles. +Notez que la déclinaison se produit avant l’accord en genre et en nombre de l’élément décliné, et après application de l’accord des voyelles et de l’accord des consonnes de l’élément. Notez également que la ou les voyelles présentée dans les tableaux s’accorde en ouverture et longueur avec la voyelle du mot racine sur laquelle porte l’accent. Ainsi, ajouts de voyelles sur mén via des déclinaisons s’accorderont en voyelles longues et ouvertes. Si la juxtaposition de deux voyelles est obligatoire, se référer à l’accord des voyelles ci-dessus. Si la juxtaposition de deux consonnes est obligatoire, se référer à l’accord des consonnes, idem pour l’accord des voyelles.
-Le nombre représente le genre de l’élément décliné, le s et le p représentent respectivement le super-singulier et le pluriel, comme décrits dans les nombres des noms. +Le nombre représente le genre de l’élément décliné, le s et le p représentent respectivement le super-singulier et le pluriel, comme décrits dans les nombres des noms.