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Raw Blame History

Grammaire du Hjalpi vernaculaire

Abréviations

n.
nom
rmq.
remarque
rom.
romanisation
trans.
translittération
v.
verbe

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Prononciation et structure sonore

Les lettres : romanisation, translittération et écriture simplifiée

Le Hjalpi dispose de trente et une consonnes et dix-huit voyelles, soit un total de quarante-neuf phonèmes simples tous représentés par un graphème unique lors de la romanisation ainsi que dans lalphabet dorigine.

Romanisation

Dans la romanisation de la langue, chaque lettre correspond à un unique son, et chaque son correspond à une unique lettre. Il sagit dune notation phonétique simple à lire et fidèle à la prononciation, similaire à la translittération, mais ne respectant pas lorthographe de la langue. Cela vient du fait que certaines lettres se côtoyant change de prononciation, se fusionnant ou influençant la prononciation de lautre lettre.

Translittération

La translittération à linverse est extrêmement fidèle à lorthographe des mots, retranscrivant caractère pour caractère les lettres dans lalphabet latin. Cependant, un lecteur non avertit des règles de lecture et daccord des sons ne prononcera pas correctement certaines liaisons entre certaines sonorités.

La seule différence entre les deux modes de transcription en alphabet latin est donc la façon décrire tel quon entend la langue à loral, ou bien telle quelle est écrite. Dans les deux cas, une certaine graphie latine représentera le même son, et écrire un mot en accord avec la prononciation dans le Hjalpi sera considéré comme preuve dun manque de connaissance de lorthographe, mais considéré cependant comme étant bon.

Écriture simplifiée

Comme le titre de ce sous-chapitre lindique, il existe également un moyen décrire de manière simplifiée la langue, afin quelle soit à peu près lisible pour les personnes non averties. Cette écriture simplifiée peut changer selon la langue du contexte, que ce soit le Français, lAnglais, le Japonais, le Russe ou autre, étant donné que chacune de ces langues a sa propre façon de représenter les sons avec les lettres ou symboles qui lui sont disponibles. Généralement, dans la version Française de cet ouvrage, si jutilise lécriture simplifiée je préférerai la notation française, mais si je le traduit dans une autre langue (sans doute lAnglais), je mefforcerai à changer cela afin de suivre les règles de phonétique de la langue de Shakespeare.

En revanche, dans mes autres ouvrages plus romanciers et autre, jutiliserai plutôt la simplification anglophone, afin déviter des conflits de traduction dans où le cas où cela pourrait se produire.

Voici un tableau qui peut être utilisé afin dobtenir une écriture simplifiée de le Hjalpi pour des locuteurs Français :

Pour les consonnes :

/ <> <> <>
latin majuscule latin minuscule simplifié pour le Français
J j y
W w w
R r rr
Ł ł lh
L l l
M m m
N n n
Ň ň ng
V v v
Ð ð dh / v
Z z z
Ź ź j
Ž ž jh
F f f
Þ þ th / f
S s s
ß ß ch
Š š sh
X x rh
Ŗ ŗ r
H h h
Ŕ ŕ r
B b b
D d d
Ď ď dr
G g g
P p p
T t t
Ţ ţ tr
K k k
' ' g

Pour les voyelles :

/ <> <> <>
latin majuscule latin minuscule simplifié pour le Français
A a a
Á á a
Ë ë eu
Ê ê eu
Ě ě eu
Ö ö eur
I i i
Í í i
E e é
É é è
O o o
Ó ó au
Y y u
Ý ý u
U u ou
Ú ú ou
Ń ń ng
Ļ ļ ll

À titre indicatif, voici le même tableau pour lécriture simplifiée anglophone :

Pour les voyelles :

/ <> <> <>
latin majuscule latin minuscule simplifié pour le Français
A a ah
Á á a
Ë ë oh
Ê ê ö
Ě ě ö
Ö ö or
I i ii
Í í i
E e eh
É é e
O o oh
Ó ó o
Y y üh
Ý ý ü
U u uu
Ú ú u
Ń ń ng
Ļ ļ ll

Pour les consonnes :

/ <> <> <>
latin majuscule latin minuscule simplifié pour le Français
J j y
W w w
R r rr
Ł ł lh
L l l
M m m
N n n
Ň ň ng
V v v
Ð ð dh
Z z z
Ź ź zh
Ž ž zhh
F f f
Þ þ th
S s s
ß ß sh
Š š shh
X x rh
Ŗ ŗ rr
H h h
Ŕ ŕ r
B b b
D d d
Ď ď dr
G g g
P p p
T t t
Ţ ţ tr
K k k
' ' g

Les changements sont assez subtiles, mais elles ont tout de même leur importance, et je suis sûr que dautres langues verront des changements bien plus radicaux.

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Les sons

Vous avez en annexe A la correspondance entre la graphie latine et les sonorités de la langue. Notez que dans ce tableau, la phonétique IPA sera notée au côté de la phonétique X-SAMPA, mais cette dernière sera préférée tout au long de cet ouvrage et non la phonétique IPA.

Les voyelles

[a:] (a)
il sagit du son [a] naturel prononcé en Français, comme dans le mot « pattes ». Il est nécessairement long.
[A] (á)
il sagit dun son plus ouvert et plus court que le [a], un peu comme dans « pâtes » tel quencore prononcé dans louest de la France.
[2:] (ë)
il sagit exactement de la même voyelle que dans le mot « deux », mais nécessairement long.
[9] (ê)
il sagit exactement de la même voyelle que dans le mot « neuf », mais nécessairement court.
[@] (ě)
il sagit dun son similaire à [2] ou à [9], mais très peu discernable, voire parfois ellipsé ou ajouté pour faciliter la prononciation, un peu similaire à la voyelle dans le mot « le » en Français lorsque lon parle rapidement. Il sagit de la seule voyelle qui peut ne pas être notée à lécrit. Cette voyelle est nécessairement courte. Avec [l0] et [n0], [@] fait partie des seules voyelles à ne pas pouvoir être utilisées dans une diphtongue.
[i:] (i)
il sagit exactement du même « i » quen Français, cependant nécessairement long.
[I] (í)
il sagit de la même voyelle que dans le mot « this » en Anglais : un « i » plus ouvert que le [i]. Il est également nécessairement court.
[e:] (e)
il sagit du « é » standard Français, comme dans le mot « été », cependant nécessairement long.
[E] (e)
il sagit du « è » standard Français, comme dans le mot « laid », cependant nécessairement court.
[o:] (o)
il sagit du « o » fermé standard Français, comme dans le mot « eau », cependant nécessairement long.
[O] (o)
il sagit du « o » ouvert standard Français, comme dans le mot « tonne », cependant nécessairement court.
[y:] (y)
il sagit du « u » standard Français, comme dans le mot « lune », cependant nécessairement long.
[Y] (ý)
il sagit dun [y] ouvert tel quon peut le trouver en Allemand, cependant nécessairement court.
[u:] (u)
il sagit du « ou » standard Français, comme dans le mot « boule », cependant nécessairement long.
[U] (ú)
il sagit du « ou » ouvert que lon peut par exemple retrouver dans des mots Anglais tels que « boot », cependant nécessairement court.
[n0] (ń)
il sagit de la consonne [n] utilisée en tant que voyelle. Avec [@] et [l0], [n0] fait partie des seules voyelles à ne pas pouvoir être utilisées dans une diphtongue.
[l0] (ļ)
il sagit de la consonne [l] utilisée en tant que voyelle. Avec [@] et [n0], [l0] fait partie des seules voyelles à ne pas pouvoir être utilisées dans une diphtongue.

On remarque quà lexception de [@], [n0] et [l0], chaque voyelle est présente avec deux équivalents : sa version longue et fermée, ou bien courte et ouverte. Le seul cas où une voyelle fermée nest pas longue est le cas où elle est utilisée dans une diphtongue, tel que [ai]. À moins quelles soient explicitement dans une diphtongue, les voyelles longues sont toujours des voyelles longues pures et non des diphtongues et ne se terminent pas avec un son similaire à [j] ou [w] ; [e:] ne se prononcera donc jamais [e:j], sauf sil est explicitement suivit par une consonne [j].

Lorsque deux voyelles ne sont séparées par aucune consonne et se trouvent au sein dun même mot, elles fusionnent en une diphtongue selon les règles décrites dans le sous-chapitre Les diphtongues.

Les consonnes

[j] (j)
cette consonne est prononcée comme un « y » en Français, ou comme le « ille » dans « paille »
[w] (w)
cette consonne est prononcée comme un « w » standard en Français.
[r] (r)
il sagit ici du « r » roulé Espagnol ou Italien. Il peut être roulé plusieurs fois, mais il a plutôt tendance à rester bref.
[K] (ł)
il sagit ici dun [l] sourd (dans lequel on ne fait pas vibrer nos cordes vocales) auquel une expiration est ajoutée, tel que le « lh » tibétain.
[l] (l)
il sagit du « l » standard en Français. Le « l » se rallonge et tend à se rapprocher de la voyelle [l0] lorsquelle se situe seule entre deux voyelles et tend à former un triphone (voire plus) avec lesdites voyelles. Exemple: ála aura tendance à se prononcer [Al0a] plutôt que [A:la].
[m] (m)
il sagit du « m » standard en Français.
[n] (n)
il sagit du « n » standard en Français. Le « n » se rallonge et tend à se rapprocher de la voyelle [n0] lorsquelle se situe seule entre deux voyelles et tend à former un triphone (voire plus) avec lesdites voyelles. Exemple: ýnê aura tendance à se prononcer [Yn09:] plutôt que [Y:n9:].
[N] (ň)
il sagit du « n » nasalisé, tel que le « ng » en Anglais comme dans « parking ».
[v] (v)
il sagit du « v » standard en Français.
[D] (ð)
il sagit du « th » voisé (où on utilise nos cordes vocales) en Anglais tel que dans « this ».
[z] (z)
il sagit du « z » standard en Français.
[Z] (ž)
il sagit du « j » standard en Français.
[f] (f)
il sagit du « f » standard en Français.
[T] (þ)
il sagit du « th » sourd (où lon nutilise pas nos cordes vocales) en Anglais tel que dans « think ».
[s] (s)
il sagit du « s » standard en Français, toujours prononcé comme un « s » et jamais comme un « z ». Cependant, sa prononciation peut se rapprocher du [s\] dans sa prononciation plutôt que du [s] pur. Ce défaut de prononciation est plutôt présent dans les niveaux de politesse élevés, et disparaît lors des niveaux de politesse standard et plus bas.
[S] (ß)
il sagit du son « ch » standard en Français, tel que dans « chat ».
[x] (x)
il sagit du même son « j » quen Espagnol, un « r » sourd et guttural.
[R] (ŗ)
il sagit du « r » Français.
[h] (h)
il sagit du son « h » tel quon peut le retrouver en Anglais comme dans « house ». Lorsquil se trouve cependant seul entre deux voyelles, il a tendance dêtre prononcé [h\] dans le registre courant et familier, mais reste un [h] pur dans les registres plus soutenus.

Le reste des lettres b, d, g, p, t et k ont également la même sonorité que leur sonorité de base en Français, sans être modifiés par une voyelle (comme le g peut lêtre près dun i en Français). Aucune consonne nest prononcée avec aspiration, hormis pour le [K] et le [h], à moins que la consonne ne soit explicitement suivie par un [h].

Lorsquun mot (hormis les verbes) se termine avec une voyelle et que le mot suivant (hormis les verbes) débute avec une consonne ou inversement, cette dernière aura tendance à sallonger afin de créer une liaison entre les mots. Exemples :

  • éló tráhin (trans.) → élontráhin (rom.)

Rmq. : Ici, le h de tráhin est prononcé comme un [h\] et non comme un [h] du fait des deux voyelles lentourant, comme indiqué plus haut.

  • ðro lwéín (trans.) → ðrollwéín (rom.)
  • télýßí halmár (trans.) → télýßíhhalmár (rom.)
  • tiryð astret (trans) → tiryððastret

Le Hjalpi, à linstar du Sanskrit, a tendance à agglutiner les mots ensemble, mais à la stricte condition que le mot ne soit pas un verbe. De même, seuls les groupes de même type (nominaux, adjectifs, …) sagglutinent entre eux.

Lorsquun mot se termine avec une voyelle et que le mot suivant commence également avec une voyelle, afin déviter toute confusion avec une diphtongue (voir le sous-chapitre Les diphtongues), une consonne « ’ » [?] est ajoutée à loral afin de séparer les deux mots. Le ton de la première syllabe du second mot sera alors clairement montant, afin de différencier également avec deux voyelles au sein dun même mot également séparées par la consonne « ’ ».

Son long, son court

La différence entre les sons longs et courts est très souvent utilisée en langue divine, bien quelle ne soit pas la seule marque pour différencier les voyelles longues des voyelles courtes, comme mentionné dans le sous-chapitre Les voyelles. Ainsi, le mot mérik aura une signification différente du mot merik ou merík. Chacun des sons, longs ou courts, peuvent se retrouver dans à peu près nimporte quelle position dans le mot, cependant un mot contiendra en règle générale soit des voyelles courtes, soit des voyelles longues ; on a donc peu de chances de rencontrer les mots mérik ou merík, cependant mérík ou merik sont beaucoup plus probables.

Ces quatre mots ci-dessus ont donc une prononciation et une signification différente, et il est donc important de les distinguer entre eux.

Les diphtongues

Les règles de diphtongues dans le Hjalpi sont très simples : hormis les voyelles [@], [l0] et [n0], toutes les voyelles peuvent créer une diphtongue à la condition que les deux consonnes soient de la même longueur et soient toutes deux fermées ou ouvertes. Par exemple, les diphtongues « ei » et « éí » sont autorisés, en revanche « éi » ou « eí » ne le sont pas.

Bien que rien ne len empêche, les diphtongues sont généralement dabord composées dabord dune voyelle plus ouverte vers une voyelle plus fermée, ou vers une voyelle de même ouverture (au sens phonétique du terme). Par exemple, la diphtongues áý sera plus courante que la diphtongue ýá, cette dernière ayant une sonorité quelque peut étrange.

Il faut également noter que les voyelles longues perdent leur longueur du fait de la diphtongue, et « éí » se prononcera par exemple [EI] ; la prononciation [E:I:] reste cependant correcte et reste la prononciation à adopter dans un registre soutenu.

Les syllabes

Une syllabe est formée au moins dune voyelle seule, au mieux de trois consonnes, une diphtongue puis deux consonnes. Il peut y avoir jusquà quatre consonnes entre deux voyelles dun même mot, et seule la dernière consonne appartient à la seconde syllabe, la ou les consonnes précédentes appartenant à la syllabe précédente.

Sil ny a quune seule consonne entre deux voyelles dun même mot, et la consonne appartient à la seconde syllabe.

Par exemple :

  • Éló → É-ló
  • Télýßí → té-lý-ßí
  • Þarkskeið → þarks-keið
  • tráhín → trá-hín

Il est tout de même nécessaire de noter que les semi-consonnes j et w sont comptées comme faisant partie du groupe voyelle que du groupe consonne lors de la découpe des syllabes. Par exemple :

  • Nalyám → na-lyám
  • drýntweŗ → drýn-tweŗ

Les tons et laccentuation

Du fait de sa nature agglutinante, le Hjalpi pose laccentuation du mot sur la racine du mot et jamais sur les éléments agglutinés autour de la racine.

Lintonation dans les phrases affirmatives est généralement descendante et remonte pour les accentuations sur les mots et remonte significativement (en général à la hauteur dorigine) lorsque lon rencontre un sujet ou un verbe. Considéré individuellement, laccentuation dun mot se fait sur la première voyelle racine du mot. Ainsi, le mot non modifié pńtwan (sept) aura son accent sur la voyelle ń, de même pour ţéálnat (précision temporelle) qui sera accentué sur éá. Pour les noms propres cependant, laccent porte sur lensemble des voyelles racines du nom en lui-même (cest à dire les voyelles ne venant pas de déclinaisons). Par exemple, le prénom Meréð décliné au comitatif (avec Meréð) devient Meðeiréð, se prononçant ["me:.Dei."rED]; à laccusatif, Meréðvo (Meréð étant lobjet direct dun verbe transitif) se prononcera ["me:."rE.vO] (le ð sest ellipsé en faveur du v, voir le sous-chapitre Assimilation) ; au génitif, ţuMeréð se prononcera [t`u."me:."rED].

Pour ce qui est des phrases interrogatives et exclamatives, les deux dernières voyelles sont allongées (même dans le cas dune voyelle ouverte), et dans le cas de lexclamative on reste sur la même hauteur pour cette dernière voyelle, et dans le cas de linterrogative la hauteur de la voyelle baisse puis remonte. Dans les phrases négatives, le ton de la phrase monte jusquà la négation où le ton redescend à nouveau.

Lharmonie

Dans le Hjalpi, il existe deux types dharmonies qui coexistent afin davoir des mots phonétiquement harmoniques : lharmonie des voyelles et lharmonie des consonnes. Chacune de ces harmonies se divise en plusieurs harmonies, la première primant sur la dernière.

Lharmonie des voyelles

Lharmonie des voyelles se divise en trois harmonies, la première étant considérée comme étant plus importante que la dernière. Voici les trois harmonies des voyelles :

  1. La première harmonie des voyelles est celle de louverture des voyelles. Parmi les voyelles ouvertes/longues et fermées/courtes, il y a tout de même une différentiation entre voyelles ouvertes ou fermée.
  2. La seconde harmonie des voyelles est celle qui concerne les voyelles arrondies ou non ; cela signifie quune voyelle « e » aura plus de chances de partager le mot avec les voyelles « i », « y » ou « a » quavec des voyelles « o » ou « u ».
  3. Dans chaque mot, une certaine harmonie est respectée avec le choix des voyelles longues et voyelles courtes, comme expliqué dans le sous chapitre Son long, son court. Il sagit de lharmonie la plus importante au sein du mot. Il sagit de la troisième et dernière harmonie des voyelles.

Dans beaucoup de cas grammaticaux, la voyelle des particules ou agglomérats grammaticaux nest pas prédéfinie et on utilisera alors la voyelle majeure du mot principal (soit la première voyelle de la dernière syllabe du mot racine).

Vous pourrez retrouver en annexe B un graphe représentant lappartenance des voyelles à leurs différentes familles harmoniques.

Lharmonie des consonnes

Il existe quelques règles harmoniques pour les consonnes. Comme pour les voyelles, les premières harmonies consonantiques sont considérées comme étant les plus importantes, les dernières étant considérées comme moindres.

  1. Toute consonne est autorisée avant la voyelle
  2. Les consonnes ň, š, ž, ţ, ď, ð et ł ne peuvent sassocier avec une autre consonne au sein dune même syllabe
  3. Les consonnes w, h, ł et j ne sont pas autorisées après la voyelle au sein dune même syllabe
  4. Les consonnes fricatives ne peuvent sassocier en fin de syllabe
  5. La consonne x ne peut être quen première position en début de mot

Assimilation

Comme dit précédemment, il est possible que certaines sonorités influencent dautres sonorités. Le premier cas vu est celui des diphtongue où les voyelles longues perdent leur longueur lorsquelles sassemblent en diphone voire parfois en triphone lors de lassociation de mots. Cependant, il existe aussi des cas de modification de la prononciation de consonnes en fonction dautres consonnes lorsque des mots se côtoient.

Bien quil soit impossible de tout lister dans des règles exhaustives du fait des diverses exceptions, voici les grandes lignes du fonctionnement dune assimilation :

  • Lorsquune consonne quelconque unique termine la première syllabe et que la première consonne de la syllabe suivante est une fricative, la consonne terminant la syllabe se voise si la fricative est voisée, et se dévoise si la fricative est sourde. Ainsi, merjoð pöl (trans.) se prononcera merjoð böl (rom.).
  • Ce cas ci-dessus sapplique également si la consonne terminant la première syllabe est une fricative et quune seule consonne non fricative commence la syllabe suivante. Ainsi, derék vetron (trans.) se prononcera derég vedron (rom.). Le t de vetron a également été voisé, voir plus bas.
  • Si deux fricatives terminent et commencent respectivement la première et la seconde syllabe, alors si lune des deux fricatives est voisée, lautre le devient également. Dans certains cas, la fricative la plus proche du bilabial sellipse en faveur de la fricative la plus gutturale. Ainsi, ďóréþ fyl2ŕ (trans.) se prononcera ďóréfyl2ŕ (rom.).
  • Dans les trois cas précédents, si un schwa (ě [@]) se situe entre ces deux consonnes, il peut sellipser et laisser agir les trois règle précédentes.
  • Une fricative suivie dun r se gutturalise, et le r sellipse. Par exemple, un fr se prononcera comme un T, un zr se prononcera comme un ź, et un x se prononcera comme un ŗ. Exemples :

    • Ďóréþ śetra (trans.) → Ďóréšeďa (rom.)
    • bńdyv þéýn (trans.) → bńdyséýn (rom.)
    • ßítĺf xeţ (trans.) → ßítĺŗeţ (rom.)
  • Lorsquune seule consonne sourde se trouve dans un mot avec deux consonnes voisées ou plus, la consonne sourde se voise. Exemple : derék vetron (trans.) devient dérég vetron (rom.).
  • Lorsquun ł est suivit dune semi-consonne j ou w, la consonne ł sellipse et dévoise la semi-consonne, se prononçant respectivement un [Cj] et un [hw].

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Les noms

Genre, nombre et type de nom

Genre

Le Hjalpi dispose de cinq genres au total : le divin, le neutre, le masculin, le féminin et linanimé. Le divin nest utilisé que pour désigner des êtres divins, et est utilisé aussi bien par les autres divins que par les mortels sadressant à des divins. Les trois suivants ne sutilisent que pour les êtres vivants animés, et pour le reste le genre inanimé sera utilisé. Les genres masculins et féminins ne semploient que si lensemble des sujets mentionnés (y compris sil ne sagit que dun seul individu) est du même sexe ; en revanche sil y a un mélange des deux sexes, alors le neutre sera préféré. Il en va de même si le sexe de lindividu (humain ou non) est inconnu. Ce genre neutre est par ailleurs le genre par défaut pour les êtres animés.

Le genre se marque

Nombre

Types de noms

Il existe trois types de noms :

  • les noms communs (arbre, lapin, rivière,…)
  • les noms abstraits (maladie, froid, joie,…)
  • les noms propres (Meréð, Xošńf, Kjölß,…)

Il sagit des même types de nom que ce que lon peut retrouver en Français. Les noms communs sont tous comptables mais peuvent également tous être traités comme des nom-comptables afin de signifier des quantités vagues. En revanche, les noms abstraits ne sont pas comptables. Les noms propres désignent des lieux, des personnes ainsi que des noms de culture ou de langue, et se marquent en alphabet latin avec une majuscule à la première lettre du nom (lettres venant des déclinaisons exclues).

Pronoms

/ < <
personne singulier double triple pluriel
neutre 1ère inclusif × žag žaň xak
1ère exclusif kjaŗ ŕaf ŕaz tat
2 ďaßt sad sal łas
3 mal tað tap maþ
masculin 1ère inclusif × žog žoň xok
1ère exclusif kjoŗ ŕof ŕoz tot
2ère ďoßt sod sol łos
3ère mol toð top moþ
féminin 1ère inclusif × žeg žeň xek
1ère exclusif kjeŗ ŕef ŕez tet
2ère ďeßt sed sel łes
3ère mel teð tep meþ
inanimé 1ère inclusif × žug žuň xuk
1ère exclusif × ŕuf ŕuz tut
2ère × sud sul łus
3ère mul tuð tup muþ

Temps

Il y a sept temps :

  • Passé lointain (passé divin)
  • Passé (passé humain)
  • Passé proche
  • Présent
  • Futur proche
  • Futur (futur humain)
  • Futur lointain (futur divin)

Le passé et le futur proches indiquent tous deux un temps immédiat pouvant aller respectivement jusquà la veille ou au lendemain. Le futur et le passé humains désignent des amplitudes de temps allant jusquà da dizaine de millénaire. À partir de la dizaine de millénaire, il sagit de passé ou de futur divin.

Décomposition en action ponctuelle, habituelle, sétalant sur le temps (en cours, future, terminée)

Les verbes

Il y a deux groupes de verbes :

  • Les verbes se terminant par -ëm à linfinitif
  • Les verbes se terminant par -ýþ à linfinitif

Terminaisons :

  • ëm
  • ýþ

Conjugaison

La conjugaison en genre et en nombre se fait suivant le sujet du verbe.

Objectif, subjectif

Il y a trois modes de connaissance lors de la conjugaison, seul le verbe être/avoir a une forme séparée pour les trois modes.

Le trois modes sont lobjectif, le subjectif certain et le subjectif incertain. Lobjectif sert à énoncer des faits connus comme étant vrais, détachés de sentiments, dinterprétation ou dattachements personnels, alors que le subjectif dépend du locuteur. Le subjectif certain permet dafficher les convictions du locuteur sur un sujet subjectif, tandis que le subjectif incertain montre que le locuteur nest pas sûr pour ce qui est de son affirmation.

/ >
objectif ŗevëm
subjectif certain neßëm
incertain doŕëm

Par défaut, les phrases sans marqueur spécifique sont objectives, cependant il sagit dune objectivité faible du fait de labsence de marqueur la marquant. Afin dutiliser la subjectivité ou une objectivité forte, il est nécessaire dutiliser un marqueur spécifique qui agira en tant quauxiliaire qui sera conjugué à la place du verbe.

Objectif
ňaúþ
Subjectif certain
teýþ
Subjectif incertain
puýþ

Les verbes conjugués avec les auxiliaires voient leur terminaison remplacée suivant la grille ci-dessous :

/ < <
-ëm ýþ
objectif oŗë oŗy
subjectif certain eŗë eŗy
subjectif incertain uŗë uŗë

Ainsi, emþíkúlól (il est en train de tomber) est objectif, mais on ninsiste pas sur lobjectivité de la phrase, tandis que emþíkúlúŗê puol est subjectif incertain et se traduirait par «je pense quil est en train de tomber» ou «il est peut-être en train de tomber».

Progressif

  • Le progressif (laction étant en train de sécouler mais non terminée) se marque avec le préfixe em- (équivalent du -ing en anglais).
  • Le progressif futur (laction progressive encore non commencée) se marque avec le préfixe eß-.
  • Le progressif passé (laction progressive terminée) se marque avec le suffixe -andy. Ces deux dernières formes au présent

Les deux derniers peuvent être utilisés pour représenter respectivement le passé proche progressif et le futur proche progressif.

Présent de lindicatif

  • Verbes en -ëm

Les verbes en -ëm se conjuguent en remplaçant la terminaison en -ëm par la voyelle du pronom correspondant mutée selon la table ci-dessous et en apposant après la voyelle mutée la terminaison consonnantique du pronom.

voyelle du pronom voyelle mutée
a oa
o uo
e ëe
u ou

Ainsi, avec le verbe ďýílnákêm (courir), on obtient la conjugaison suivante :

/ < < < < <
nombre
genre personne singulier double triple pluriel
neutre 1ère inclusive X ďýílnákóág ďýílnákóáň ďýílnákóák
1ère exclusive ďýílnákóáŗ ďýílnákóáf ďýílnákóáz ďýílnákóát
2ème ďýílnákóáßt ďýílnákóád ďýílnákóál ďýílnákóás
3ème ďýílnákóál ďýílnákóáð ďýílnákóáp ďýílnákóáþ
masculin 1ère inclusive X ďýílnákúóg ďýílnákúóň ďýílnákúók
1ère exclusive ďýílnákúóŗ ďýílnákúóf ďýílnákúóz ďýílnákúót
2ème ďýílnákúóßt ďýílnákúód ďýílnákúól ďýílnákúós
3ème ďýílnákúól ďýílnákúóð ďýílnákúóp ďýílnákúóþ
féminin 1ère inclusive X ďýílnákêég ďýílnákêéň ďýílnákêék
1ère exclusive ďýílnákêéŗ ďýílnákêéf ďýílnákêéz ďýílnákêét
2ème ďýílnákêéßt ďýílnákêéd ďýílnákêél ďýílnákêés
3ème ďýílnákêél ďýílnákêéð ďýílnákêép ďýílnákêéþ
inanimé 1ère inclusive X ďýílnákóúg ďýílnákóúň ďýílnákóúk
1ère exclusive X ďýílnákóúf ďýílnákóúz ďýílnákóút
2ème X ďýílnákóúd ďýílnákóúl ďýílnákóús
3ème ďýílnákóúl ďýílnákóúð ďýílnákóúp ďýílnákóúþ
  • Verbes en -ýþ

Pour les verbes en -ýþ, il suffit de remplacer la terminaison en -ëm par le pronom sans les consonnes précédant la voyelle. Exemple avec le verbe þíkúlúþ (tomber) :

/ < < < < <
nombre
genre personne singulier double triple pluriel
neutre 1ère inclusive X þíkúlág þíkúláň þíkúlák
1ère exclusive þíkúláŗ þíkúláf þíkúláz þíkúlát
2ème þíkúláßt þíkúlád þíkúlál þíkúlás
3ème þíkúlál þíkúláð þíkúláp þíkúláþ
masculin 1ère inclusive X þíkúlóg þíkúlóň þíkúlók
1ère exclusive þíkúlóŗ þíkúlóf þíkúlóz þíkúlót
2ème þíkúlóßt þíkúlód þíkúlól þíkúlós
3ème þíkúlól þíkúlóð þíkúlóp þíkúlóþ
féminin 1ère inclusive X þíkúlég þíkúléň þíkúlék
1ère exclusive þíkúléŗ þíkúléf þíkúléz þíkúlét
2ème þíkúléßt þíkúléd þíkúlél þíkúlés
3ème þíkúlél þíkúléð þíkúlép þíkúléþ
inanimé 1ère inclusive X þíkúlúg þíkúlúň þíkúlúk
1ère exclusive X þíkúlúf þíkúlúz þíkúlút
2ème X þíkúlúd þíkúlúl þíkúlús
3ème þíkúlúl þíkúlúð þíkúlúp þíkúlúþ

Futur proche

Niveaux de politesse

Cinq niveaux de politesse qui se reflètent dans les verbes et les titres utilisés, ainsi que lhumilifique utilisé pour soi-même, les divins nutilisent pas dhumilifique en temps normal (sauf sils sadressent au Dieu Créateur, auquel cas ils utilisent lhumilifique absolu. Entre eux, les divins utilisent lhonorifique humain pour sadresser à un autre divin, utilisent le familier pour sadresser à un humain, et lhonorifique divin pour sadresser au Dieu Créateur.

Niveau de politesse Niveau dhumilifique
Honorifique divin Humilifique absolu
Honorifique humain Humilifique de politesse
Politesse standard Humilifique standard
Familier Absence dhumilifique
Vulgaire Honorifique (divers selon le niveau de vulgarité)

Annexes

Annexe A

Les Voyelles

/ <> <> <>
latin majuscule latin minuscule X-SAMPA
A a [a:]
Á á [A]
Ë ë [2:]
Ê ê [9]
Ě ě [@]
Ö ö [@`]
I i [i:]
Í í [I]
E e [e:]
É é [E]
O o [o:]
Ó ó [O]
Y y [y:]
Ý ý [Y]
U u [u:]
Ú ú [U]
Ń ń [n0]
Ļ ļ [l0]

Les Consonnes

/ <> <> <>
latin majuscule latin minuscule X-SAMPA
J j l=[j]=
W w [w]
R r [r]
Ł ł [K]
L l [l]
M m [m]
N n [n]
Ň ň [N]
V v [v]
Ð ð [D]
Z z [z]
Ź ź [Z]
Ž ž [j\]
F f [f]
Þ þ [T]
S s [s]
ß ß [S]
Š š [C]
X x [x]
Ŗ ŗ [R]
H h [h]
Ŕ ŕ [r\]
B b [b]
D d [d]
Ď ď [d`]
G g [g]
P p [p]
T t [t]
Ţ ţ [t`]
K k [k]
' ' [?]

Annexe B

Harmonie des voyelles

Harmonie des consonnes

Vrac