français de « nuit » [n̪ɥi]. Il s’agit donc d’une consonne nasale alvéolaire voisée [n].
- p :: Il s’agit du non aspiré que l’on retrouve en Français tèl que dans « père » [pɛʁ] ou dans certains cas en Anglais comme dans « spoon » [spuːn]. Il s’agit donc de la consonne occlusive bilabiale sourde [p].
- r :: Ce peut être retrouvé en Scots « bricht » [brɪçt], en Espagnol « perro » [pe̞ro̞] ou encore en Portugais avec « ratu » [rato]. Il s’agit d’une consonne alvéolaire roulée voisée [r].
- t :: Ce est la contrepartie voisée de et peut se trouver en Dannois « dåse » [tɔ̽ːsə], en Luxembourgeois « dënn » [tən] ou en Finnois avec « parta » [pɑrtɑ]. Attention, le Français est dental, comme dans « tante » qui est prononcé [t̪ɑ̃t̪]. Ainsi, le du Hjelp est la consonne occlusive alvéolaire sourde [t].
- v :: Le du Hjelp peut être retrouvé dans des langues tels que le Français dans « valve » [valv], en Allemand « Wächter » [vɛçtɐ] ou en Macédonien « вода » [vɔda]. Il s’agit donc d’une consonne fricative bilabiale voisée [v].
- w :: Le est un son que l’on peut retrouver dans certaines langues comme le Français dans « oui » [wi], en Anglais avec « weep » [wiːpʰ], ou en Irlandais « vóta » [ˈwoːt̪ˠə]. Il s’agit de la consonne approximante labio-velaire voisée [w].
- dh :: Cette consonne peut être trouvée dans des langues tels que l’Anglais dans « this » [ðɪs], en Allemand Autrichien « leider » [laɛ̯ða] ou en Swahili dans « dhambi » [ðɑmbi]. Il s’agit donc de la consonne fricative dentale voisée [ð].
- th :: Il s’agit de la contrepartie sourde de qui peut être trouvée en Anglais dans « thin » [θɪn], en Malaisien dans « Selasa » [θelaθa] ou en Espagnol Castillan « cazar » [käθär]. Il s’agit de la consonne fricative dentale sourde [θ].
Les consonnes nasales, occlusives ainsi que le /l/ peuvent être doublées, alongeant ainsi leur prononciation. Ainsi, le de sera prononcé /tː/, et sera prononcé /'mat:er/.
*** Voyelles
Le Mattér dispose de relativement peu de voyelles, uniquement six. Voici leur tableau :
#+CAPTION: Voyelles du Hjelp (IPA)
| / | > | | |
| | | antérieures | postérieures |
|---+-------------+-------------+--------------|
| | fermées | i / y | u |
| | mi-fermées | e | o |
| | mi-ouvertes | ɛ | |
| | ouvertes | a | |
#+CAPTION: Voyelles du Hjelp (translittération)
| / | > | | |
| | | antérieures | postérieures |
|---+-------------+-------------+--------------|
| | fermées | i / y | u |
| | mi-fermées | é | o |
| | mi-ouvertes | e | |
| | ouvertes | a | |
Les voyelles du Mattér montrent une plus grande complexité parmi les voyelles antérieures et les voyelles fermées.
Voici ci-dessous la description de chacune de ces voyelles :
- a :: Il s’agit de la voyelle antérieure ouverte non-arrondie [a] que l’on retrouve dans « patte » [pat] en Français.
- e :: Il s’agit de la voyelle antérieure mi-ouverte non-arrondie [ɛ] que l’on retrouve dans « bet » [bɛtʰ] en Anglais ou « fête » [fɛt̪] en Français.
- é :: Il s’agit de la voyelle antérieure mi-fermée non-arrondie [e] que l’on retrouve dans « blé » [ble] en Français.
- i :: On peut retrouver cette voyelle en Anglais comme dans « free » [fɹiː], « ív » [iːv] en Hongrois ou « vie » [vi] en Français. Il s’agit de la voyelle antérieure fermée non-arrondie [i].
- o :: Il s’agit de la voyelle postérieure mi-fermée longue arrondie [o] que l’on peut retrouver dans « hôtel » [o.tɛl].
- u :: On peut retrouver cette voyelle en Allemand standard dans « Fuß » [fuːs] ou en Français dans « tout » [t̪u]. Il s’agit de la voyelle postérieure fermée arrondie [u].
- y :: On peut retrouver cette voyelle en Allemand standard dans « über » [yːbɐ], en Hongrois avec « tű » [t̪yː] ou tout simplement en Français dans « lune » [lyn]. Il s’agit de la voyelle antérieure fermée arrondie [y].
*** Diphtonges
Les diphtongues sont des associations de voyelles considérées dans une langue comme étant une voyelle unique, avec la première unité portant la longueur de la voyelle, la seconde n’étant prononcée qu’en relachant la voyelle. Ainsi, en Anglais, les diphtongues sont assez communes comme avec le terme « je », « /I/ » prononcé /aɪ/. Voici la liste des diphtongues existant en Hjelp :
| /ɛi/ | /ai/ |
| /ea/ | /ae/ |
| /eu/ | /au/ |
| /ou/ | |
Toutes ces combinaisons sont, comme décrit ci-dessus, monosyllabiques et sont considérées comme telles par les locuteurs de cette langue. Leur translittération est simple (il suffit de faire de même que s’il s’agissait de voyelles isolées) à l’exception du /ɛi/ qui est écrit . Ces diphtongues se produisent naturellement lors de la juxtaposition des deux voyelles les formant, et elles peuvent déjà être présentes dans une racine de mot. Ainsi, si une déclinaison ajoute un après un , la diphtongue se produira naturellement, comme pour la forme nominative de (/tour/) qui devient dans sa forme accusative.
** Allophonie
Bien qu’étant rares, le Mattér a quelques règles à appliquer concernant l’allophonie.
- Le /i/ peut également se prononcer /ɪ/ dans certains cas, comme dans les diphones, devant un /ç/, /j/, /w/ ou /l/.
- Le /l/ se transforme en « sombre » /ɫ/ en fin de syllabe, en particulier avant une pause ou un silence.
** Phonotaxes
Les phonotaxes sont des règles importantes car elle permettent de déterminer quelles sont les associations de sons possibles dans une langue. Nous avons déjà déterminé dans la partie dédiée aux diphtongues (§[[*Diphtonges]]) et les voyelles pouvant se succéder afin de créer une diphtongue. En revanche, si deux voyelles se suivent sans entrer dans les règles des diphtongues, elles seront considérées comme étant bisyllabiques, c’est à dire que chacune sera considérée comme une syllabe à part.
Concernant les consonnes, différentes règles s’appliquent selon la situation dans la syllabe.
*** Attaque
L’attaque est la première partie de la syllabe, les premières consonnes la composant. Elle peut comporter jusqu’à deux consonnes ou aucune.
- Le /j/ ne peut être suivi par un /i/.
- Le /w/ ne peut être suivi par une voyelle postérieure.
- Les fricatives, occlusives et nasales peuvent être suivies par un /r/ ou un /l/, ou par une semi-voyelle.
- Les friccatives peuvent être suivies par une occlusive, par un /r/ ou un /l/.
- Les occlusives peuvent être suivies par une fricative, par un /r/ ou un /l/.
*** Coda
Le coda (la seconde partie consonnantique de la syllabe la terminant) est composée d’aucune à deux consonnes.
- Les semi-consonnes /j/ et /w/ ne peuvent se situer dans le coda.
- Les consonnes /r/ et /l/ ne peuvent être suivies que par une consonne nasale.
- Les fricatives sourdes ne peuvent être suivies que par des occlusives sourdes.
- Les fricatives voisées ne peuvent être suivies que par des occlusives voisées ou par des nasales.
Ainsi, des mots tels que ou ne sont pas possibles tandis que des mots tels que <éljond> ou le sont.
** Accentuation
Le Mattér est une langue dont l’accentuation est assez simple à suivre étant donné qu’elle se produit sur la syllabe initiale de tout mot constitué de plus de deux syllabes. Exceptionnellement, si le locuteur veut mettre une emphase sur un certain terme, l’accentuation portera sur la seconde syllabe, voire la troisième dans des cas plus rare et dont l’emphase est presque caricaturée.
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* Morphologie
** Noms
** Déterminants
** Adjectifs
** Pronoms
** Verbes
** Conjonctions
** Adverbes
** Prépositions
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* Syntaxe
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* Morphosyntaxe
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* Sémantiques
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* Pragmatique
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* Phraséologie
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* Synchronie et diachronie
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* Système d’écriture
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* Glossaire
- ile :: (nn) tour
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* Annexes
# LocalWords: Pappa langue-jouet
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