standard que l’on retrouve en Anglais comme dans « not » [nɔt]. Attention, cette consonne est alvéolaire et non dentale comme le français de « nuit » [n̪ɥi]. Il s’agit donc d’une consonne nasale alvéolaire voisée [n].
- ng :: Cette consonne se retrouve en Anglais dans des termes tels que « singer » [sɪŋɚ] ou « king » [kʰɪŋ], et on le retrouve à quelques occasion en Français comme dans « camping » [kɑ̃piŋ]. Il s’agit donc d’une consonne nasale vélaire voisée [ŋ].
- p :: Il s’agit du non aspiré que l’on retrouve en Français tèl que dans « père » [pɛʁ] ou dans certains cas en Anglais comme dans « spoon » [spuːn]. Il s’agit donc de la consonne occlusive bilabiale sourde [p].
- qh :: Il s’agit d’une consonne que l’on retrouve en Français comme dans « proche » [pχɔʃ], en Allemand « Dach » [daχ] ou en Kabyle « axxam » [aχχam]. Il s’agit donc d’une voyelle fricative uvulaire sourde [χ].
- r :: Ce peut être retrouvé en Scots « bricht » [brɪçt], en Espagnol « perro » [pe̞ro̞] ou encore en Portugais avec « ratu » [rato]. Il s’agit d’une consonne alvéolaire roulée voisée [r].
- rh :: Cette consonne est l’équivalent voisé de , que l’on peut retrouver en Français « rester » [ʁɛste], en Dannois « rød » [ʁ̞œ̠ð̠], en Allemand strandard « Rost » [ʁɔst] ou encore en Luxembourgeois « Kugel » [ˈkʰuːʁəl]. Il s’agit donc d’une voyelle fricative uvulaire voisée [ʁ].
- s :: Ce est le standard alvéolaire que l’on retrouve dans des langues tels qu’en Anglais « sit » [sɪtʰ], en Portugais « caço » [kasu] ou en Estonien « sõna » [sɤnɑ]. Attention, le français tel que dans « façade » [fäs̪äd̪] est dentalisé, contrairement au du Hjelp qui est donc une consonne fricative alvéolaire sourde [s].
- sh :: Cette consonne peut se retrouver dans des langues telles que le Français « cher » [ʃɛʁ], en Anglais « sheep » [ʃiːpʰ] ou en Breton « chadenn » [ʃadeñ]. Il s’agit donc d’une consonne fricative post-alvéolaire sourde [ʃ].
- t :: Ce est la contrepartie voisée de et peut se trouver en Dannois « dåse » [tɔ̽ːsə], en Luxembourgeois « dënn » [tən] ou en Finnois avec « parta » [pɑrtɑ]. Attention, le Français est dental, comme dans « tante » qui est prononcé [t̪ɑ̃t̪]. Ainsi, le du Hjelp est la consonne occlusive alvéolaire sourde [t].
- v :: Le du Hjelp peut être retrouvé dans des langues tels que le Français dans « valve » [valv], en Allemand « Wächter » [vɛçtɐ] ou en Macédonien « вода » [vɔda]. Il s’agit donc d’une consonne fricative bilabiale voisée [v].
- w :: Le est un son que l’on peut retrouver dans certaines langues comme le Français dans « oui » [wi], en Anglais avec « weep » [wiːpʰ], ou en Irlandais « vóta » [ˈwoːt̪ˠə]. Il s’agit de la consonne approximante labio-velaire voisée [w].
- z :: Ce est la contrepartie voisée du . On le retrouve dans des langues tels que l’Anglais dans « zoo » [zuː], en Esperanto dans « kuzo » [kuzo] ou en Japonais dans « zenbu » [zembɯ]. Attention, en Français le [z] est dentalisé en [z̪] et est donc différent du du Hjelp qui est une consonne fricative alvéolaire voisée [z].
- zh :: Ce est la contrepartie voisée du . Il peut être retrouvé en Français dans « jour » [ʒuʁ], en Navajo « łizh » [ɬiʒ] ou en Corse avec « ghjesgia » [jeːʒa]. Il s’agit donc de la consonne fricative post-alvéolaire voisée [ʒ].
- ð :: Cette consonne <ð> peut être trouvée dans des langues tels que l’Anglais dans « this » [ðɪs], en Allemand Autrichien « leider » [laɛ̯ða] ou en Swahili dans « dhambi » [ðɑmbi]. Il s’agit donc de la consonne fricative dentale voisée [ð].
- þ :: Il s’agit de la contrepartie sourde de <ð> qui peut être trouvée en Anglais dans « thin » [θɪn], en Malaisien dans « Selasa » [θelaθa] ou en Espagnol Castillan « cazar » [käθär]. Il s’agit de la consonne fricative dentale sourde [θ].
- đ :: Il s’agit d’un prononcé de façon rétroflexe et peut être trouvé dans des langues telles que le Norvégien dans « varde » [ʋɑɖːə] ou en Sicilien dans « coḍḍu » [kɔɖːu]. Il s’agit de la consonne occlusive rétroflexe voisée [ɖ].
- ŕ :: Ce est une consonne signature de l’Anglais tel que dans « red » [ɹɛd], ainsi qu’en Allemand Autrichien standard « Rebe » [ɹeːbɛ] ou en Tagalog dans « parang » [paɹaŋ]. Cette consonne est la consonne alvéolaire approximante voisée [ɹ].
- ŧ :: Cette consonne est l’équivalent sourd de la consonne <đ>. Elle se retrouve dans certaines langues telles que le Javanais dans « bathang » [baʈaŋ], en Norvégien « kort » [koʈː] ou en Suédois « karta » [kʰɑːʈa]. Il s’agit donc de la consonne occlusive rétroflexe sourde [ʈ].
- ’ :: La consonne <’> est une consonne que l’on retrouve en Anglais Général Américain dans « button » [bɐʔn̩], en Danois avec « hånd » [hʌ̹nʔ] ou encore en Hawaiien avec « ’ele’ele » [ˈʔɛlɛˈʔɛlɛ]. Il s’agit donc de la consonne occlusive glottale sourde [ʔ].
*** Les voyelles
À l’instar des consonnes, le Hjelp dispose d’un inventaire phonétique très large, contenant un total de 23 voyelles simples, incluant le <ń> et le <ĺ> présentés ci-dessus, prononcées /n̩/ et /l̩/ respectivement. Les voici ci-dessous translittérées et en IPA.
#+CAPTION: Voyelles du Hjelp (translittération)
| / | > | | |
| | | antérieures | postérieures |
|---+-------------+---------------+--------------|
| | fermées | i / y | u |
| | pré-fermées | ì / ĩ / ů | ù / ũ |
| | mi-fermées | e / é / ø / ö | o / õ |
| | mi-ouvertes | è / œ / ô | ò |
| | ouvertes | a | å / ã |
#+CAPTION: Voyelles du Hjelp (IPA)
| / | > | | |
| | | antérieures | postérieures |
|---+-------------+-------------------+--------------|
| | fermées | iː / yː | uː |
| | pré-fermées | ɪ / ɪ̃ / ʏ | ʊ / ʊ̃ |
| | mi-fermées | eː / ẽː / øː / ø̃ː | oː / õː |
| | mi-ouvertes | ɛ / œ / œ̃ | ɔ |
| | ouvertes | aː | ɒ / ɒ̃ |
On remarque ci-dessus une complexité particulièrement importante au niveau des voyelles mi-fermées antérieures ainsi qu’une abscence de voyelles centrales. La majorité des voyelles sont dans une paire ouverte et courte ou fermée et longue, tels que le et le <ì> ou le et le <å>. Plusieurs voyelles ont également leur équivalent nasalisé, tels que le <ī>, <ö> et <ô>.
Voici ci-dessous la description de chacune de ces voyelles :
- a :: Il s’agit de la voyelle antérieure ouverte longue non-arrondie [aː].
- e :: Il s’agit de la voyelle antérieure mi-fermée longue non-arrondie [eː].
- i :: On peut retrouver cette voyelle en Anglais comme dans « free » [fɹiː] ou « ív » [iːv] en Hongrois. Il s’agit de la voyelle antérieure fermée longue non-arrondie [iː].
- o :: Il s’agit de la voyelle postérieure mi-fermée longue arrondie [oː].
- u :: On peut retrouver cette voyelle en Allemand standard dans « Fuß » [fuːs]. Il s’agit de la voyelle postérieure fermée longue arrondie [uː].
- y :: On peut retrouver cette voyelle en Allemand standard dans « über » [yːbɐ] et un Hongrois avec « tű » [t̪yː]. Il s’agit de la voyelle antérieure fermée longue arrondie [yː].
- ã :: Il s’agit de la voyelle postérieure ouverte nasale arrondie [ɒ̃].
- å :: Il s’agit de la voyelle postérieure ouverte arrondie [ɒ].
- è :: Il s’agit de la voyelle antérieure mi-ouverte non-arrondie [ɛ].
- é :: Il s’agit de la voyelle antérieure mi-fermée nasale non-arrondie [ẽː].
- ì :: Il s’agit de la voyelle antérieure pré-fermée non-arrondie [ɪ].
- ò :: Il s’agit de la voyelle postérieure mi-ouverte arrondie [ɔ].
- ô :: Il s’agit de la voyelle antérieure mi-ouverte nasalisée arrondie [œ̃].
- õ :: Il s’agit de la voyelle postérieure mi-fermée nasalisée longue arrondie [õː].
- ö :: Il s’agit de la voyelle antérieure mi-fermée nasalisée longue arrondie [ø̃ː].
- ø :: Il s’agit de la voyelle antérieure mi-fermée longue arrondie [øː].
- ù :: Il s’agit de la voyelle postérieure pré-fermée arrondie [ʊ].
- ĩ :: Il s’agit de la voyelle antérieure pré-fermée non-arrondie [ɪ̃].
- œ :: Il s’agit de la voyelle antérieure mi-ouverte arrondie [œ].
- ũ :: Il s’agit de la voyelle postérieure pré-fermée nasalisée arrondie [ʊ̃].
- ů :: Il s’agit de la voyelle antérieure pré-ferée arrondie [ʏ].
** Diphtongues
Les diphtongues en Hjelp sont très libres, dans le sens où toute voyelle peut s’associer avec une autre afin de créer une diphtongue, à la condition qu’il ne s’agisse pas deux fois de la même voyelle. Lors de l’association de deux voyelles, si l’une des voyelles est longue, alors elle perd cette qualité et devient courte. En Hjelp, la voyelle se maintenant durant un allongement de la diphtongue est la première des deux, la seconde restant courte peu importe la situation.
La marque tonale associée au diphone ne se marquera que sur la seconde voyelle, la diphtongue étant considérée en Hjelp comme étant une seule et unique voyelle. Il se peut que dans certains cas deux voyelles syllabiques se suivent sans former de diphtongue ensemble, auquel cas la marque tonale marquera la séparation des deux syllabes. Dans le cas où la première syllabe est sur le ton neutre, il sera obligatoire de le marquer explicitement à l’écrit, tel que dans *qhlö₄te₁ů₂ntrhae₂lf*. Pour plus de détails sur les tons du Hjelp, voir la section sur les sept tons ([[*Les sept tons]]).
** Triphtongues
À l’instar des diphtongues ([[*Diphtongues]]), le Hjelp est extrêmement permissif quand aux triphtongues, interdisant uniquement les successions immédiates de deux voyelles identiques. À nouveau, comme pour les diphtongues, la dernière voyelle reste courte ; la première voyelle est également courte, la longueur de la triphtongue étant supporté par la seconde voyelle la composant, telle la première voyelle des diphtongues.
À nouveau, la dernière voyelle de la triphtongue est celle qui supporte la marque tonale à l’écrit, et afin d’éviter une confusion entre une triphtongue et une voyelle simple accolée à une diphtongue, la marque tonale servira à les dissocier.
Les triphtongues, du fait de la complexité de leur prononciation, sont très rares en Hjelp.
** Les sept tons
Le Hjelp est une langue tonale disposant de sept tons différents portant sur une syllabe entière. Un ton est une variation de hauteur non pas absolue comme peuvent l’être les notes d’une chanson, mais plutôt des variations de hauteur relative à la hauteur standard du locuteur. Voici ci-dessous une illustration des sept tons du Hjelp, avec pour hauteur de référence du locuteur le ton nº1 :
#+CAPTION: Les sept tons du Hjelp
[[./tones.jpg]]
Comme vous pouvez le constater, trois des tons du Hjelp sont constants. Le premier est, comme indiqué précédemment, le ton de référence du locuteur et est désigné comme étant le ton neutre. Le second ton est le ton bas, le troisième est le ton haut, prononcés respectivement avec une hauteur plus grave et plus haute que le ton neutre. Les deux tons suivants sont des tons de hauteur changeante, mais avec la variation constante. Le quatrième ton est un ton montant, tandis que le cinquième ton est descendant. Les deux tons suivants sont un peu plus complexes, et par conséquent plus rares, le sixième ton étant montant puis descendant, et le septième étant descendant puis montant.
Chaque ton est appliqué à une syllabe unique et n’affecte pas les syllabes environnantes.
Dans la translittération du Hjelp, le ton est indiqué via un chiffre souscrit à la voyelle correspondant au numéro du ton. Le premier ton étant neutre, il est également non-marqué à l’écrit si cela n’est pas nécessaire. Si une diphtongue est affectée par un ton, seule la seconde voyelle de la diphtongue porte la marque de la tonalité.
Ainsi, on peut avoir un mot qui s’écrit ainsi : . Ainsi, la voyelle <èì> porte le ton montant-descendant, la voyelle porte le ton neutre (non marqué), et la voyelle <ö> porte le ton bas.
Comme indiqué dans le chapitre [[*Diphtongues]] sur les diphtongues, afin de lever l’ambigüité dans certains cas il se peut que l’on soit obligé de marquer le ton neutre, comme dans . Ici, on pourrait croire à une diphtongue si le ton neutre n’avait pas été marqué, diphtongue qui à l’inverse est présente dans le terme . J’utiliserai également dans ce document une notation similaire lors de notation phonétiques en IPA. Ainsi, sera transcrit /ʝy.ʔi_{3}ɬ/.
** Allophonie
En Hjelp, comme dans beaucoup d’autres langues, il existe de nombreuses règles sur la modification de la prononciation de certains phonèmes selon leur emplacement au sein d’un mot et selon leur environnement phonétique, donnant lieu à des allophones desdits phonèmes. Des allophones sont des productions différentes d’un même son considéré unique dans une langue, et bien que des locuteurs natifs puissent entendre la différence entre deux allophones, leur différentiation n’est pas porteuse de sens et n’est souvent présente que du fait d’une simplification de la prononciation des phonèmes d’origine.
Les règles que vous trouverez ci-dessous sont les dernières règles à appliquer lors de la lecture et de la prononciation du Hjelp, une fois toutes les règles morphologiques et syntaxiques appliquées. Attention, la consonne <’> (/ʔ/) est considérée comme étant transparente concernant l’allophonie, ainsi les règles suivantes s’appliquent comme si cette consonne était inexistante et insonore.
*** Voyelles
Il existe peu de règles en Hjelp concernant les voyelles, et elles concernent exclusivement les consonne syllabiques tel que vous pourrez le constater ci-dessous.
- La prononciation standard du <ń>, comme mentionné ci-dessus dans le chapitre [[*Les voyelles]] sur les voyelles, est le [n̩]. Cependant, cette voyelle peut voir sa prononciation se métamorphoser en [m̩], [ɲ̩] et [m̩ʲ]. La première métamorphose se produit si le <ń> est en contact direct avec une consonne bilabiale. La seconde se produit dans le cas où le <ń> est en contact direct avec les voyelles fermées ou pré-fermées antérieures, soit , , <ì>, <ĩ> et <ů>, ou bien avec la consonne . Dans le cas où les conditions de la première et de la seconde métamorphose sont vraies pour la même voyelle <ń>, la troisième métamorphose se produit et le <ń> sera prononcé comme un [m̩ʲ].
- /n̩/ > [m̩] / P_ | _P
- /n̩/ > [ɲ̩] / {iː,yː,ɪ,ɪ̃,ʏ}_ | _{iː,yː,ɪ,ɪ̃,ʏ}
- /n̩/ > [m̩ʲ] / P_{iː,yː,ɪ,ɪ̃,ʏ} | {iː,yː,ɪ,ɪ̃,ʏ}_P
- Le <ĺ>, dont la prononciation standard est le [l̩], subit une métamorphose similaire lors d’un contact avec les voyelles fermées et pré-fermées antérieures , , <ì>, <ĩ> et <ů> et se réalise alors comme un [l̩ʲ].
- /l̩/ > [l̩ʲ] / {iː,yː,ɪ,ɪ̃,ʏ}_ | _{iː,yː,ɪ,ɪ̃,ʏ}
*** Consonnes
Contrairement aux voyelles, le Hjelp est assez riche en allophonie concernant les consonnes.
- La prononciation standard du et du est respectivement [f] et [v]. Cependant, les deux voient leur prononciation se changer en [ɸ] et [β] lorsque ces consonnes se retrouvent entre deux voyelles ou semi-consonne, ou en fin de mot et précédées par une voyelle.
- /f/ > [ɸ] / {V,j,w}_{#,V,j,w}
- /v/ > [β] / {V,j,w}_{#,V,j,w}
| te_{4}fũ_{3}d | /teː_{4}.fʊ̃_{3}d/ | [teː_{4}.ɸʊ̃_{3}d] |
| vyelo_{2}tov | /vye_{1}.loː_{2}.toː_{1}v/ | [vye_{1}.loː_{2}.toː_{1}β] |
- Le a pour prononciation standard le [h], cependant il peut également être prononcé comme un [ɦ]. Cet allophone se produit entre deux voyelles, semi-consonne (les deux catégories seront notées ci-dessous) ou consonne voisée. En revanche, au contact d’une voyelle fermée ou semi-fermée antérieure, le se réalise comme un [ç], et si les conditions pour la réalisation d’un [ɦ] et d’un [ç] se rencontre, un [ʝ] sera produit.
- /h/ > [ɦ] > {C[+voix],V}_{C[+voix],V}
- /h/ > [ç] > {iː,yː,ɪ,ɪ̃,ʏ}_ | _{iː,yː,ɪ,ɪ̃,ʏ}
- /h/ > [ʝ] > {iː,yː,ɪ,ɪ̃,ʏ}_{C[+voix],V} | {C[+voix],V}_{iː,yː,ɪ,ɪ̃,ʏ}
| wyhakuþ | /wyː.haː.kyːθ/ | [wyː.ɦaː.kyːθ] |
| hjalp | /hjaːlp/ | [çjaːlp] |
| nehja | /neː.hjaː/ | [neː.ʝjaː] |
- le et le sont habituellement respectivement prononcés [χ] et [ʁ], cepedant ils sont avancés en consonnes vélaires [x] et [ɣ] respectivement lorsqu’ils sont en contact avec une consonne fricative.
- /χ,ʁ/ > [+vélaire] / F_ | _F
| naqhfèn | /naːχ.fɛn/ | [naːx.fɛn] |
| elekorh þurènt | /eː.leː.koːʁ.θuː.rɛnt/ | [eː.leː.koːɣ.θuː.ɾɛnt] |
- Si deux fricative de voisement différent se succèdent immédiatement, la qualité vocalique de la seconde fricative est appliquée à la première. Ainsi, si une fricative sourde suit une fricative voisée, elle devient sourde ; si une fricative voisée suit une fricative sourde, elle devient voisée.
- F[-son] > [+son] / F[+son]_
- F[+son] > [-son] / F[-son]_
| echvènd | /eːç.vɛnd/ | [eːç̬.vɛnd] |
| auzshèìd | /auz.ʃɛɪd/ | [auz̥.ʃɛɪd] |
- Si deux consonnes plosives ou plus se succèdent, seule la dernière a une désocclusion audible. Si une ou plusieurs consonnes plosives est entourée de consonnes plosives, cette consonne ne sera pas prononcée.
- S > [-occlusion] / _S
- S > Ø / S_S
| edtø | /eːd.tøː/ | [eːd̚.tøː] |
- Si un se situe entre deux voyelles ou se situe en fin de mot et est précédé par une voyelle, la consonne devient alors battue.
- /r/ > [ɾ] > V_{#,V}
| Ereþ | /eː.reːθ/ | [eː.ɾeːθ] |
| nůr | /nʏr/ | [nʏɾ] |
** Phonotaxes
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* Morphologie
** Noms
** Adjectifs
** Pronoms
** Verbes
** Adverbes
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* Syntaxe
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* Sémantiques
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* Pragmatique
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* Phraséologie
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* Synchronie et diachronie
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* Système d’écriture
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* Lexique
Le Hjelp étant une langue évoluant en permanence, je ne peux donner de lexique fixe dans ce document, cependant un dictionnaire en ligne est actuellement en cours de développement qui contiendra tous les mots de la langue et les traduira vers le français et possiblement l’anglais avec les détails nécessaires à une bonne compréhension des termes, les subtilités qu’ils induisent ainsi que leur étymologie s’ils en ont une. Ce dictionnaire sera disponible à l’adresse [[https://langue.phundrak.fr/dictionary]]
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* Annexes
** Annexe A : Abbréviations