# -*- org-confirm-babel-evaluate: nil -*- #+TITLE: Une Grammaire du Ñyqy #+HTML_HEAD_EXTRA: #+HTML_HEAD_EXTRA: #+HTML_HEAD_EXTRA: #+HTML_HEAD_EXTRA: #+INCLUDE: headers/headers.org #+OPTIONS: auto-id:t #+MACRO: nyqy (eval (conlanging/nyqy-to-phonetics "$1")) # To be used at https://jasontank.net/wordgen.html #+NAME: wordgen-backup #+BEGIN_SRC text :exports none --CATEGORIES-- A=qgcjñmnszpbw B=qgcjñmnszpb V=óéoe W=úuyi C=jczs P=mbpgq --REWRITE-- --MONO-- AV BW AVB BWB VB WB AVCP BWCP --MID-- AV BW CPV CPW --INIT-- AV BW --FINAL-- AV BW CPV CPW AVB BWB CPVB CPWB AVCP BWCP CPVCP CPWCP --FLAGS-- 0 0 monoMostly dropoffSlow --ADVANCED-- 10 150 750 30 || #+END_SRC * Propos préliminaires :PROPERTIES: :CUSTOM_ID: h-e44a14c5-9063-40a6-bce6-043b0869582e :UNNUMBERED: t :END: ** Avant-propos :PROPERTIES: :CUSTOM_ID: h-45733210-18dc-486a-858a-0af1d438d285 :END: La redistribution ou vente de ce document sont strictement interdits. Ce document est protégé par la loi française sur le droit d’auteur et appartient entièrement et totalement à son auteur. Ce document est un document disponible gratuitement au format web et PDF sur mon site web[fn:1]. Si vous l’avez obtenu depuis une autre source, gratuitement ou non, merci de m’en faire part en me contactant via mes réseaux sociaux ou par mail que vous trouverez sur mon site principal[fn:2]. Aucune personne, morale ou physique, n’est à l’heure actuelle autorisée à redistribuer ces documents. Si vous êtes intéressés par une redistribution de ce document, je vous invite à rentrer en contact avec moi afin que l’on en discute. Ce document traite d’une langue imaginaire que j’ai créé. Cependant, il sera rédigé comme s’il s’agissait d’une tentative de description de la langue par un linguiste travaillant dessus. Ainsi, si dans certains passages vous pouvez lire « mais plus d’études sur le sujet sont nécessaires » ou « cet aspect de la langue n’a pas encore été sujet à des analyses plus approfondies », comprenez par cela que je n’ai pas encore travaillé sur ou fini cette partie qui peut être sujet à des mises à jours dans le futur. Seul le chapitre actuel et le chapitre suivant seront rédigés en dehors de ce style. ** Introduction sur le Ñyqy en tant que langue construite :PROPERTIES: :CUSTOM_ID: h-8aa14ca5-6a1c-4e03-b30a-75bd90452308 :END: Depuis plusieurs siècle déjà, la création de langues est une discipline ayant intriguée les Hommes, certains créant des langues dans des buts religieux, philosophiques ou idéalistes, tandis que d’autres n’en créent que dans un but artistique, que ce soit pour compléter une œuvre comme l’a fait JRR Tolkien avec ses diverses langues dont les langues elfiques pour compléter son univers présenté dans /Le Seigneur des Anneaux/, ou bien dans le but purement artistique de créer une langue pour la beauté du geste, pour l’œuvre que cette langue peut être en elle-même. Et parmi ces langues, deux groupes se distinguent : les langues /a posteriori/, qui sont des langues crées avec d’autres langues servant pour base, comme c’est le cas de l’Esperanto ou du Elefen, ou bien qui sont créées /a priori/, c’est à dire sans aucune base au préalable autre que des connaissances linguistiques suffisantes pour pouvoir créer une langue, comme pour le Klingon de l’univers de /StarTrek/. Durant ces dernières décennies, aidés par l’avènement d’internet, les créateurs de langues, auquel on se réfère par « idéolinguistes », ou « conlangers » dans la langue de Shakespeare, ont pu se fédérer, échanger, et améliorer leur art tout en le propageant. Et à l’heure actuelle, inspirés par des pièces artistiques comme la série télévisée « Game of Thrones », de nombreux idéolinguistes aspirent à créer une langue qui leur est propre, et qui apparaisse comme étant une langue naturelle. Pour cela, plusieurs solutions sont possibles : la création immédiate de la langue cible, puis d’une incorporation de règles aléatoires afin de simuler une langue naturelle avec ses irrégularités qui lui sont propres, ou bien créer une langue prototype de laquelle de nouvelles langues seront créées. Le {{{nyqy(Ñyqy)}}} n’a pas aspiration à être une langue ayant un aspect naturel. Il n’a pas non plus aspiration à être une langue particulièrement complète ou riche, il n’a pas aspiration à être parlé par des êtres formidables d’une série télévisée. Le {{{nyqy(Ñyqy)}}} n’a qu’une aspiration : être une de ces langues prototypes, ou proto-lang, créée /a priori/, et sur laquelle reposeront d’autres langues ayant évoluées des bases que posera cette langue source. Quelques règles seront insérées afin de donner un semblant d’irrégularité ou de naturalisme au Ñyqy, mais ces règles resteront simples, à l’instar de ses autres règles grammaticales. ** Introduction sur le Ñyqy :PROPERTIES: :CUSTOM_ID: h-ad4d6a0c-e05b-4c28-98c6-baec9e843e96 :END: Toute langue dans notre monde vient de quelque part. Toute langue descend d’une autre langue, qui fut parlée fut une époque, et qui ne l’est probablement plus. Peut-être y a t’il eu un jour la première langue parlée au monde, ou bien peut-être a-t-elle apparu si lentement qu’il nous serait impossible de distinguer le moment où une première langue apparu réellement. Peut-être n’aurons-nous jamais idée de ce à quoi ressembleront les premiers sons émis par nos ancêtres, comment ils communiquaient entre eux. Cependant, grâce aux langues actuelles et les langues disparues mais dont nous avons toujours la trace grâce à d’anciens documents, la linguistique moderne peut faire des rapprochement entre ces différentes façons de s’exprimer. Nombre de mes prédécesseurs et collègues mirent déjà en évidence des relations entre différentes langues, l’une étant sœur de l’autre, mère de l’autre et ainsi de suite. Ainsi, progressivement, un arbre généalogique des langues du monde se construit au fur et à mesure des recherches et découvertes, retraçant petit à petit l’histoire de nos différentes langues, leur parentés ; et cela nous donne également des indications sur les origines des peuples qui parlaient ces langues, de leur itinéraire sur notre globe durant les jeunes années de notre espèce. Nous avons aujourd’hui un point où il nous est possible d’oser imaginer ce à quoi pouvait ressembler les formes les plus anciennes de civilisation grâce à l’une des plus anciennes langues qui nous soit connues, le {{{nyqy(Ñyqy)}}}, langue mère de plus de la moitié des langues du monde, parlée il y a entre huit et onze mille ans dans l’un des berceaux de notre civilisation. Plusieurs illustres collègues ont déjà travaillé sur cette langue et sur sa reconstruction, et ont fait des progrès fabuleux sur cette langue légendaire. J’ai moi-même pu assister certains de ces collègues dans leurs recherche. Cependant, cette implication m’a amené à une réalisation cruciale : jusqu’à présent, quelqu’un intéressé par le Ñyqy ne pouvait facilement accéder à un condensé des résultats des recherches existantes, présents en un unique ouvrage se présentant comme une grammaire technique de la langue. Ainsi, j’ai entrepris de le rédiger dans cet ouvrage dans l’espoir que cela facilite la tâche de mes collègues et futurs collègues dans leurs études de cette merveille qu’est le résultat de cette collaboration linguistique internationale s’étant étalée sur plusieurs siècles, aidés par les écrits survivants de la précédente Ère. Je suis pleinement conscient que ce document risque d’un jour être obsolète, et ce jour-là, une nouvelle version deviendra nécessaire. Je prie simplement pour que mes efforts puissent être à la hauteur des efforts déployés par mes collègues afin de découvrir tout ce savoir. /né_{4}Hje_{2}lpel./ ** Conventions typographiques :PROPERTIES: :CUSTOM_ID: h-410ccf5a-d5eb-436b-b3f4-a0a4bb4249e9 :END: Dans ce document seront utilisé certaines conventions typographiques, dont des gloses grammaticales interlignes[fn:4], une étoile ~*~ précédant des éléments linguistiques considérés comme erronés, un point d’interrogation ~?~ afin de marquer des éléments linguistiques questionnables, ou bien dans les gloses une utilisation du chiffre zéro ~0~ afin de marquer une absence d’un ou plusieurs éléments. ** Liste d’abréviations :PROPERTIES: :CUSTOM_ID: h-a5c14a00-99bb-48f9-8441-2b7624ccb1f0 :END: Un certain nombre d’abréviations seront utilisées dans ce document en particulier lors de l’expression de relations grammaticales ou d’éléments grammaticaux. Il est donc important pour les personnes souhaitant étudier cette langue de savoir à quoi cela correspond. Voici une liste que je m’efforce à garder exhaustive des abréviations que vous pourrez rencontrer plus tard. - 1 :: première personne - 2 :: deuxième personne - 3 :: troisième personne - ABS :: absolutif - DAT :: datif - ERG :: ergatif - F :: féminin - gp :: particule grammaticale - IND :: indicatif - IPA :: Alphabet Phonétique International (/International Phonetic Alphabet/) - IRR :: irréel - M :: masculin - n :: nom - nbr :: nombre - NPST :: non-passé - OBL :: oblique - OPT :: optatif - pron :: pronom - PST :: passé - SUBJ :: subjonctif - vi :: verbe intransitif - vt :: verbe transitif * La culture, l’histoire, le contexte sociolinguistique du Ñyqy :PROPERTIES: :CUSTOM_ID: h-362fe960-94ae-42e2-8db3-54d52c7de175 :END: ** Le peuple, son regard sur lui-même :PROPERTIES: :CUSTOM_ID: h-6b729f0a-7131-443b-8ef3-ddfbaa23c65d :END: # - What is the language known as to outsiders? # - What term do the people use to distinguish themselves from other language # groups? # - What is the origin of these terms (if known)? Peu de choses sont connues sur le peuple, du fait de sa distance avec nous, et du fait du peu d’éléments dont nous disposons directement ou indirectement. Beaucoup de nos connaissances actuelles nous parviennent soit des écrits survivants de l’Ère précédente, soit de recherches archéologiques, soit de recherches linguistiques. Le nom de la langue fut choisi par des linguistes de l’Ère ancienne, très probablement du fait de la signification du mot : « nous ». Il semblerait également que le terme ait été utilisé par le peuple {{{nyqy(Ñyqy)}}} pour se désigner lui-même, mais nous disposons de trop peu de preuve afin de pouvoir affirmer cela avec certitude. Le terme s’analyse en deux morphèmes basiques, {{{nyqy(ñy)}}} et {{{nyqy(qy)}}}. Le terme {{{nyqy(ñy)}}} est le pronom personnel du singulier, et {{{nyqy(qy)}}} qui le suit a plusieurs utilisations, le chiffre /6/ (le {{{nyqy(Ñyqy)}}} est une langue dont le système numérique est un système hybride entre une base six et une base treize) ou bien la pluralité, ici infléchissant le {{{nyqy(ñy)}}} afin de former la première personne du pluriel. Il est à noter que le nom de cette langue est traditionnellement écrite en un seul mot, cependant et comme nous le verrons plus tard, il s’agit d’une mauvaise habitude : chaque élément peut être analysé individuellement et peut donc être considéré comme mots séparés, d’où la néographie « Ñy Qy » que certains de mes collègues utilisent, tentant de corriger cette erreur maintenant multi-centenaire. Bien que je salue leur initiative je continuerai de nommer cette langue « Ñyqy » dans cet ouvrage afin de suivre la norme et afin de ne pas rendre confus certaines personnes n’ayant jamais rencontré cette néographie, et je présente mes excuses à ces collègues. Parfois, d’autres personnes s’y référeront en tant que « proto-Ñyqy », ou « proto Ñy Qy », mais cette dénomination est plutôt rare étant donné l’absence totale d’autres langues nommées « Ñyqy ». Elle n’est généralement utilisée que si le locuteur souhaite insister sur la nature de la langue comme langue mère de sa famille. ** Recherches précédentes :PROPERTIES: :CUSTOM_ID: h-15a213ff-d8f9-479b-a426-08d65de30d5d :END: Comme mentionné plus tôt, le Ñyqy est l’objet depuis fort longtemps de recherches linguistiques, tout d’abord par des linguistes hélas aujourd’hui anonymes ayant vécus lors de l’Ère précédente. Leurs connaissances étaient sans doute beaucoup plus vastes que ce que nous avons pu récupérer, probablement similaires à celles dont nous disposons aujourd’hui, mais comme tout le monde le sait, seul peu de témoignages de cette époque ont pu nous parvenir, et les restes de l’Université de Ðbńo relève du miracle archéologique. Ces premières recherches, une fois traduites, ont servi de base aux deux derniers siècles de recherche en direction du Ñyqy, avec notamment les recherches du Pr Loqbrekh (3489) le siècle dernier qui a réalisé d’importants progrès sur l’étude de cette langue grâce à l’addition de l’analyse du Énanonn, ainsi que les études du Pr Khorlan (3598) qui, il y a cinq ans, a également énormément fait progresser les recherches grâce à ses travaux sur le Tãso. Je me reposerai principalement sur leurs recherches afin de rédiger cet ouvrage, ainsi que leurs références diverses. ** Ethnologie :PROPERTIES: :CUSTOM_ID: h-dec628cc-50e8-4370-889d-e54b2a2e2280 :END: # - What is the dominant economic activity of the people? # - Briefly describe the ecosystem, material culture, and cosmology (they will # be intimately related) Ce qui suit est un résumé de ce que l’on sait sur le peuple Ñyqy. Pour plus de détails, vous pouvez vous référer à l’ouvrage /Le peuple Ñyqy/ de K. Yerth, 3404. Un avertissement est tout de même nécessaire : #+BEGIN_QUOTE Nous n’avons que très peu de preuves et témoignages directs sur le peuple Ñyqy autre que par les ouvrages des scientifiques de l’Ère ancienne, et actuellement par les recherches linguistiques faites par des chercheurs contemporains à cet ouvrage. Par conséquent, même si les anciens paraissaient très confiants dans leurs découvertes, il nous est impossible d’affirmer ce que l’on sait sur ce peuple comme étant un fait, mais simplement comme une forte probabilité que c’était en effet le cas. La recherche actuelle sur ce peuple et les hypothèses et théories peuvent sembler très solides, mais à bien y regarder, elles ne le sont qu’entre elles, en supposant que ce que les scientifiques de l’Ère ancienne ne se trompaient pas. Les seules bases tangibles auxquelles nous avons encore accès sont celles posées par la linguistique historique, mais hélas celle-ci se repose également fortement sur ces incertitudes que nous avons. — K. Yerth #+END_QUOTE Le peuple Ñyqy était un peuple vivant dans l’actuel Rhésode, dans la vallée du Mojhal. Son cœur économique se situait selon toutes évidences dans le delta du fleuve Mojhal, où la première forme de civilisation connue est apparue. Leur activité principale était basée principalement sur l’agriculture, en particulier sur la culture d’un grain pouvant être selon les sources du blé ou du riz, voire les deux. Leur élevage était orienté principalement sur celui des vaches et des porcs. Une importante activité d’échange fluviale s’était probablement déjà développée, ainsi qu’une activité de pêche dans la zone maritime de la vallée du Mojhal. Il est également très probable qu’ils aient eu accès à l’une des forêts tropicales se situant dans cette zone, leur donnant un accès abondant en bois de qualité, très utilisé pour la construction de leurs bâtiments et de leurs outils, ainsi qu’à une vaste variété de végétaux dont des fruits et légumes qui leur aurait été possible alors de cultiver. Étrangement, Aucune reconstruction d’un quelconque terme pour /éléphant/ ou /buffle/ n’a pu être possible, alors que des fouilles ont prouvé que ces animaux vivaient dans la zone. Le mode de vie était ainsi donc principalement sédentaire, et il semblerait que les familles vivaient ensemble sous le même toit, dans des maisons communales {{{nyqy(súmusq)}}} ; cela inclus tous les membres de la famille descendant de l’ancêtre commun le plus âgé, ainsi que leurs époux ou épouses respectifs. Sur ce dernier point, il semblerait qu’il n’y avait pas de tendance particulière quant à qui rejoignais la famille de qui parmi les familles représentant le bas peuple, composées principalement de paysans, d’artisans et de petits marchants. En revanche, il semblerait qu’il était beaucoup plus fréquent pour les hommes de rejoindre la famille de leur femme une fois mariés si la famille pouvait être considérée comme riche ou importante, par exemple si il s’agit d’une famille de riches marchands ou une famille détenant un pouvoir militaire. Dans chaque agglomération se trouvait au moins un temple où le peuple Ñyqy pratiquaient leur religion polythéiste. Il est cependant impossible de savoir s’il s’agissait de croyances liées à la religion qui dominait l’Ère ancienne. Les seuls points communs sont la vénération de plusieurs dizaines de dieux au moins, ainsi que la vénération des étoiles et du feu, et les dieux liés à ces éléments semblent prendre une place beaucoup plus importante dans la vie quotidienne du peuple Ñyqy que les autres. ** Démographie :PROPERTIES: :CUSTOM_ID: h-cec2a8c4-1f49-4d46-9146-af3afc822e38 :END: # - Where is the language spoken, and how are the people distributed in this # area? # - Are there other language groups inhabiting the same area? # - What is the nature of the interaction with these language groups? Economic? # Social? Friendly? Belligerent? # - In social/economic interactions with other groups, which groups are # dominant and which are marginalized? How so? Selon toute vraisemblance, le Ñyqy était parlé dans la vallée du Mojhal, dans l’actuel Rhésode. Bien qu’il soit quasiment impossible de déterminer la superficie maximale couvrant cette région, il est considéré prudent d’affirmer que la langue était au moins parlée depuis le delta du Mojhal, cœur économique de la région, jusqu’à son confluent avec le Lor ainsi que dans toute zone se situant à moins de sept lieues de ce tronçon du Mojhal. Cela représente une surface vaste, très certainement indicateur d’une unité politique tout du moins de la région, comme par exemple un royaume ou un empire. Il est également possible qu’il s’agissait d’une continuité de petits royaumes ou États-cités dont la /lingua franca/ était le Ñyqy ce qui, dans ce cas, indiquerait que le peuple Ñyqy était le peuple dominant économiquement ou politiquement dans la région. Les autres peuples théoriques vivant dans la zone d’influence du Ñyqy parlaient sans doute leur propre langue, mais ces dernières n’ont pas eu autant d’impact si ce n’est aucun d’un point de vue de l’histoire de la linguistique (possiblement au mieux des mots d’emprunts du Ñyqy, mais nous n’avons aucun moyen de le prouver), ce qui renforce l’idée que ces langues locales étaient marginalisées au profit du Ñyqy. Bien qu’il nous soit impossible de connaître le type de relations qu’entretenaient le peuple Ñyqy avec ses voisins, il est tout à fait probable qu’ils aient été en guerre tout comme ils été amicaux avec certains de leurs voisins: en effet, des termes liés à la guerre, mais également aux échanges culturels, mercantiles et amicaux ont pu être reconstruits. ** Corpus, reconstruction de la langue :PROPERTIES: :CUSTOM_ID: h-acf6406f-5fd3-4d01-a0f0-89adef88d5ff :END: * Aperçu structurel :PROPERTIES: :CUSTOM_ID: h-6e72a430-ce27-41ab-b2a6-4b8f54c2a2d3 :END: ** Esquisse typologique du Ñyqy :PROPERTIES: :CUSTOM_ID: h-e2f22e3c-6069-4881-a3e2-3d319e434fb7 :END: # - Is the language dominantly isolating or polysynthetic? # - If the language is at all polysynthetic, is it dominantly agglutinative or # fusional? Give examples of its dominant pattern and any secondary patterns. # - If the language is at all agglutinative, is it dominantly prefixing, # suffixing or neither? # - Illustrate the major and secondary patterns (including infixation, stem # modification, reduplication, suprasegmental modification, and suppletion). # - If the language is at all polysynthetic, is it dominantly "head-marking", # "dependent-marking", or mixed? # - Give some examples of each type of marking the language exhibits. Le Ñyqy est une langue qui apparaît comme étant fortement analytique et isolationniste, reposant principalement sur sa syntaxe afin d’exprimer sa grammaire et très peu sur des règles morphologiques. La large majorité des mots sont monosyllabiques ou bisyllabiques, et les phrases s’articulent souvent autour de morphèmes liés monosyllabiques que l’on peut interpréter comme étant des particules grammaticales. Voici un exemple de phrase en Ñyqy avec sa traduction et son détail grammatical : 1. {{{nyqy(ñe pom ñy)}}} maison GEN 1sg C’est ma maison 2. {{{nyqy(bú qi pim mo coq)}}} 2sg deux pomme PST manger Nous avons mangé une pomme 3. {{{nyqy(ñy qun gó)}}} 1sg OPT boire Je souhaite boire Dans l’exemple n°1, nous pouvons remarquer l’absence d’un verbe « être », ce qui est un exemple des prédicats existentiels qui ne requièrent pas de verbe afin d’exprimer une possession. On peut également voir que l’élément définissant est situé après la particule génitive, tandis que l’élément défini se situe avant celle-ci. Il s’agit là d’un des nombreux exemples montrant que le Ñyqy est une langue dont la tête de ses diverses constructions grammaticales est finale et non initiale. L’exemple n°2 nous montre la méthode utilisée en Ñyqy afin d’employer le duel : il s’agit d’affixer le nombre « deux » à l’élément que nous souhaitons infléchir. Ainsi, {{{nyqy(bú qi)}}} peut être considéré comme le pronom personnel de la seconde personne du singulier infléchis afin de devenir le pronom personnel de la seconde personne du duel. Le troisième exemple présente un exemple d’ordre basique des constituants d’une clause simple, où l’on peut voir une suite SV dans cette clause intransitive. On peut également remarquer la présence d’un morphème lié {{{nyqy(qun)}}} dont le rôle est de marquer un mode pour le verbe, en l’occurrence l’optatif. Comme nous le verrons dans le chapitre [[#h-26aa65ba-2694-4c63-bf91-258dad3b0430]], il s’agit de la méthode principale d’inflexion des verbes du Ñyqy. ** Inventaire phonologique et translittération :PROPERTIES: :CUSTOM_ID: h-f9f0a2a0-98a6-49d5-b943-98daa6078d3a :END: La phonologie d’une langue est l’étude des sons qui la composent, ainsi que l’organisation et l’interaction de ces derniers entre eux. Cela a des conséquences importantes, comme la caractéristique esthétique sonore de la langue, ou bien les variations possible dans la prononciation de certains sons qui peuvent paraître naturelles pour les locuteurs natifs de la langue, mais pas nécessairement pour nous. Même si plus personne ne parle cette langue actuellement, il me semble important pour les étudiants de langues anciennes de pouvoir associer des sons aux divers mots et aux diverses phrases qu’ils rencontreront ; il s’agit d’une langue, après tout ! Dans ce chapitre, j’essaierai de présenter ce qui est connu de la phonologie du Ñyqy afin que l’on puisse se faire une idée de ce à quoi ressemblait cette langue lorsqu’elle était parlée il y a plusieurs millénaires. *** Voyelles :PROPERTIES: :CUSTOM_ID: h-bd23520b-500c-4131-aa1c-8431cbe097df :END: Le Ñyqy est une langue disposant d’un total de huit voyelles individuelles ainsi que d’une neuvième voyelle, le schwa, apparaissant du fait de certaines contraintes phonétiques. Dans le tableau [[table:vowels:ipa]] vous trouverez la liste complète des voyelles de la langue, et dans le tableau [[table:vowels:trans]] leur orthographe. #+NAME: table:vowels:ipa #+CAPTION: Voyelles du Ñyqy (IPA) #+ATTR_LATEX: :placement [htb] | / | < | < | < | | | | | | | | antérieures | centrales | postérieures | |-------------+-------------+-----------+--------------| | fermées | y | | u | | pré-fermées | ɪ | | ʊ | | moyennes | | (ə) | | | mi-fermées | ø | | ɤ | | mi-ouvertes | ɛ | | ɔ | #+NAME: table:vowels:trans #+CAPTION: Voyelles du Ñyqy (translittération) #+ATTR_LATEX: :placement [htb] | | | | | / | < | < | | | antérieures | postérieures | |-------------+-------------+--------------| | fermées | y | ú | | pré-fermées | i | u | | mi-fermées | é | ó | | mi-ouvertes | e | o | On peut voir avec l’arbre [[arbre:vowels]] l’organisation des voyelles dans le Ñyqy. On peut constater que le trait distinctif le plus important dans cette langue est si cette dernière est postérieure. À l’inverse, les voyelles n’ayant pour seule distinction que leur hauteur sont considérées comme étant proches les unes des autres. #+NAME: vow-tree #+BEGIN_SRC emacs-lisp :noweb yes :exports none :eval yes :cache yes (setq-local nyqy-vowels '("[vowel]" ("[back]" ("[tense]" ("[high]" ("/u/")) ("{high}" ("/ɤ/"))) ("{tense}" ("[high]" ("/ʊ/")) ("{high}" ("/ɔ/")))) ("{back}" ("[tense]" ("[high]" ("/y/")) ("{high}" ("/ø/"))) ("{tense}" ("[high]" ("/ɪ/")) ("{high}" ("/ɛ/")))))) (conlanging/tree-to-dot nyqy-vowels) #+END_SRC #+BEGIN_SRC dot :file img/nyqy/vowel-feature-tree.png :var input=vow-tree :exports results :eval yes $input #+END_SRC #+NAME: arbre:vowels #+ATTR_HTML: :alt Arbre des voyelles du Ñyqy :align center :width 100% #+CAPTION: Arbre des caractéristiques des voyelles du Ñyqy #+RESULTS: [[file:img/nyqy/vowel-feature-tree.png]] Voici une description des voyelles du Ñyqy : - e :: il s’agit de la voyelle antérieure mi-ouverte non-arrondie [ɛ] que l’on retrouve en Français dans « bête » [bɛt̪] par example. - é :: il s’agit de la voyelle antérieure mi-fermée non-arrondie [e] que l’on retrouve en Français dans « été » [et̪e] par exemple. - i :: Il s’agit de la voyelle antérieure pré-fermée non-arrondie [ɪ] que l’on retrouve en Anglais comme dans « bit » [bɪt]. - o :: Il s’agit de la voyelle postérieure mi-ouverte arrondie [ɔ] que l’on retrouve en Français dans « sort » [sɔːʁ]. - ó :: Il s’agit de la voyelle postérieure mi-fermée non-arrondie [ɤ] que l’on retrouve en Gaélique Écossais « doirbh » [d̪̊ɤrʲɤv] ou en Estonien « kõrv » [kɤrv]. - u :: Il s’agit de la voyelle postérieure pré-fermée arrondie [ʊ] que l’on retrouve en Anglais américain « hook » [hʊ̞k]. - ú :: Il s’agit de la voyelle postérieure fermée arrondie [u] que l’on retrouve en français avec « août » [ut̪]. - y :: Il s’agit de la voyelle antérieure fermée arrondie [y] que l’on retrouve en Français avec « dune » [d̪yn̪]. *** Consonnes :PROPERTIES: :CUSTOM_ID: h-49ab3d74-6565-4f88-835c-f88425493d3f :END: Le Ñyqy est une langue ayant une particularité intéressante : bien qu’elle dispose d’un total de seulement douze consonnes, elle dispose réellement approximativement du double dû à un effet de mutation des consonnes qui sera décrit plus bas. Vous pouvez retrouver l’inventaire total dans le tableau [[table:cons:ipa]], les lettres résultant de mutations étant entre parenthèses. Vous trouverez également la translittération des consonnes non-mutées dans le tableau [[table:cons:trans]]. #+NAME: table:cons:ipa #+CAPTION: Consonnes du Ñyqy (IPA) | | | | | | | | | / | < | < | < | < | < | < | | | {{{v(bilablial)}}} | {{{v(alvéolaire)}}} | {{{v(labial-velaire)}}} | {{{v(palatal)}}} | {{{v(uvulaire)}}} | {{{v(pharygal)}}} | |-------------------+--------------+---------------+-------------------+------------+-------------+-------------| | plosif | p b | | | | q ɢ | | | nasal | m | n | | | ɴ | | | tapé | | | | | (ʀ) | | | fricatif | | s z | | (x) (ɣ) | (χ) (ʁ) | (ħ) (ʕ) | | affriqué | | t͡ʃ d͡ʒ | | | | | | latérale affriqué | | (ɬ) (ɮ) | | | | | | latérale spirant | | (l) | | | | | | approximant | | | | (j) | | | | spirant | | | w | | | | #+NAME: table:cons:trans #+CAPTION: Consonnes du Ñyqy (translittération) | | | | | | | / | < | < | < | < | | | {{{v(bilablial)}}} | {{{v(alvéolaire)}}} | {{{v(labial-velaire)}}} | {{{v(uvulaire)}}} | |----------+--------------------+---------------------+-------------------------+-------------------| | plosif | p b | | | q g | | nasal | m | n | | ñ | | fricatif | | s z | | | | affriqué | | c j | | | | spirant | | | w | | Le Ñyqy dispose également d’une hiérarchie entre ses consonnes basée sur des caractéristiques distinctives entre elles, à l’instar de ses voyelles. Vous trouverez dans l’arbre [[arbre:cons]] l’organisation de ces consonnes. #+NAME: cons-tree #+BEGIN_SRC emacs-lisp :noweb yes :exports none :eval yes :cache yes (setq-local nyqy-consonants '("[cons]" ("[son]" ("[dor]" ("[high]" ("/w/\n/j/")) ("{high}" ("/ɴ/\n/ʀ/"))) ("{dor}" ("[cor]" ("/n/\n/l/")) ("{cor}" ("/m/")))) ("{son}" ("[dor]" ("[voice]" ("[high]" ("/d͡ʒ/\n/ɣ/")) ("{high}" ("/ɢ/\n/ʁ/"))) ("{voice}" ("[high]" ("/t͡ʃ/\n/x/")) ("{high}" ("/q/\n/χ/")))) ("{dor}" ("[voice]" ("[cor]" ("/z/\n/ɮ/")) ("{cor}" ("/b/\n/ʕ/"))) ("{voice}" ("[cor]" ("/s/\n/ɬ/")) ("{cor}" ("/p/\n/ħ/"))))))) (conlanging/tree-to-dot nyqy-consonants) #+END_SRC #+BEGIN_SRC dot :file img/nyqy/consonant-feature-tree.png :var input=cons-tree :exports results :eval yes $input #+END_SRC #+NAME: arbre:cons #+ATTR_HTML: :alt Arbre des consonnes du Ñyqy :align center :width 100% #+ATTR_LATEX: :float sideways #+CAPTION: Arbre des caractéristiques des consonnes du Ñyqy #+RESULTS: [[file:img/nyqy/consonant-feature-tree.png]] *** Tons et accentuation :PROPERTIES: :CUSTOM_ID: h-69fc0d1e-1375-4048-9775-8aacc4860eb4 :END: Étant donné l’ancienneté de la langue, il est extrèmement difficile de s’avancer sur la tonalité de la langue et son accentuation. Il est cependant très probable qu’aucune accentuation tonale n’existait en Ñyqy ; cette caractéristique n’apparaîtra que bien plus tard dans les langues de la région du Leshö, il y a deux mille ans. Concernant l’accentuation non tonale, on suppose que celle-ci était rarement utilisée du fait de la quantité de mots monosyllabiques. Cependant, on suppose que les mots bisyllabiques et plus aient eu une accentuation pénultime, c’est à dire sur l’avant-dernière syllabe des mots, se traduisant généralement par une accentuation sur la première syllabe pour les termes bisyllabiques et sur la seconde syllabe des termes trisyllabiques. Il s’agit à l’heure actuelle de la théorie la plus probable concernant le Ñyqy pouvant expliquer une accentuation théorique qui, en suivant d’autre théories, serait beaucoup plus chaotique. Il n’empêche que certaines accentuations théoriques ne suivent tout de même pas cette théorie de la syllabe pénultime, comme par exemple {{{nyqy(coqec)}}} (« Terre, monde, mortels ») dont l’accentuation portait très probablement sur la syllabe /qec/. *** Translittération :PROPERTIES: :CUSTOM_ID: h-62862440-965c-48c5-affb-25323f466c6b :END: Le Ñyqy était une langue exclusivement orale, sachant que les premiers systèmes d’écriture utilisés pour une langue de cette famille ne sont apparus que trois mille ans après la période d’existance théorique de cette langue. Ainsi, les linguistes préfèrent une transcription de la langue telle que celle utilisée dans cet ouvrage, représentant de façon quasi phonétique les paroles théoriques de cette époque. Il est toutefois à noter, comme cela sera expliqué plus bas (§[[#h-441266e7-313b-4dc0-8da8-31a385eea81b]]), qu’une même consonne à l’écrit peut représenter deux consonnes orales du fait d’un phénomène de mutation de ces consonnes. Afin de garder une orthographe cohérente, il a été choisi par consensus d’utiliser un unique graphème pour les deux prononciations possible d’une consonne. Ainsi, /coqec/ peut être prononcé {{{phon(t͡ʃɔħɛt͡ʃ)}}} ou bien {{{phon(ɬɔqɛɬ)}}}, mais reste dans tous les cas le même terme. Cela permet également au lecteur de plus facilement comprendre les textes et exemples en Ñyqy sans avoir à faire d’exercice mental trop important. Il est également beaucoup plus simple de retrouver la prononciation des mots Ñyqy depuis leur orthographe standard. ** Phonotaxes :PROPERTIES: :CUSTOM_ID: h-fec68fe1-478e-46fa-8093-175ad3546347 :END: *** Structure syllabique :PROPERTIES: :CUSTOM_ID: h-1058e08a-b109-43fa-8371-305685fda023 :END: Une syllabe typique en Mattér se présente sous la forme (C)V(CC), avec au moins une consonne obligatoire soit dans l’attaque soit dans le coda, suivant les règles présentées ci-dessous. Ainsi, la syllabe la plus complexe possible en Ñyqy contient une consonne, puis une voyelle, puis deux nouvelles consonnes. Comme cela a été mentionné ci-dessus, il est phonétiquement impossible en Ñyqy que deux consonnes de même qualité dorsale se suivent. Ainsi, s’il est théoriquement que deux consonnes soient adjacentes, la seconde consonne verra sa prononciation modifiée afin de rendre cette cohabitation possible. Cependant, il arrive qu’une fois mutées correctement, deux consonnes phonétiques soient adjacentes alors que les règles phonologiques du Ñyqy l’interdisent, ce qui résulte en un schwa ajouté entre lesdites consonnes. Ainsi, le terme /cójm/ est prononcé {{{phon(t͡ʃɤɮəʀ)}}} si la première consonne n’est pas mutée, ou bien {{{phon(ɬɤd͡ʒm)}}} dans le second cas. Dans tous les cas, le terme ne change pas d’orthographe. L’attaque peut être composée de n’importe quelle consonne ou bien être vide, ce dernier cas indiquant alors la présence d’une consonne dans le coda. Le noyau de la syllabe peut être composé de n’importe quelle voyelle, exceptée une voyelle haute si la consonne précédente est une dorsale sonorante haute. Cela interdit donc les syllabes du type /wy/ ou /wú/. Les règles du coda sont également simples : - Les consonnes coronales ou hautes non sonorantes peuvent être suivies par des consonnes non coronales ou non hautes. - Les consonnes sonorantes, dorsales et hautes ne peuvent s’associer avec d’autres consonnes dans le coda. Quelques règles se rajoutent aux règles précédentes pour les consonnes se trouvent entre deux syllabes différentes : - Les consonnes sonorantes et non-dorsales peuvent précéder toute autre consonne à la condition que ces premières fassent partie du coda de la première syllabe. - Si deux consonnes coronales non-dorsales se suivent, la seconde prendra le voisement de la première. Si après cela, la seconde consonne se retrouve identique à la première, alors la seconde devient silencieuse et la première devient géminée. - Dans les autres cas, si une règle du coda est applicable entre la dernière consonne de la première syllabe et la première consonne de la seconde syllabe, la prononciation est conservée. - Si les règles précédentes ne s’appliquent pas, il est supposé qu’un schwa est ajouté afin de pouvoir rendre la syllabe prononçable. ** Structure des mots :PROPERTIES: :CUSTOM_ID: h-3a8e9769-9aca-4ada-b127-6386742d5b32 :END: ** Processus phonologiques et morphophonémiques principaux :PROPERTIES: :CUSTOM_ID: h-477abbdc-eab0-4bd4-9d27-c39d9219d1d7 :END: *** Allophonie :PROPERTIES: :CUSTOM_ID: h-19816428-bd33-40a2-a682-acc2d0afe668 :END: *** Harmonie des consonnes :PROPERTIES: :CUSTOM_ID: h-441266e7-313b-4dc0-8da8-31a385eea81b :END: Les consonnes du Ñyqy suivent une règle stricte, interdisant deux consonnes dorsales de se suivre, idem pour deux consonnes non dorsales, même séparées par une voyelle ou faisant partie de mots différents. Seule une pause dans l’élocution bloque ce processus. Ainsi, on a les règles formelles suivantes: - C[+dor] / C[+dor]_ > [-dor] - C[-dor] / C[-dor]_ > [+dor] Cette règle permet de gérer la proximité de deux consonnes similaires en changeant la seconde consonne qui doit alors changer sa qualité afin de se soumettre à la règle. Sa qualité haute ou coronale se reflète également lors du changement de qualité dorsale de la consonne, la qualité /haute/ ou /coronale/ étant considérées comme équivalentes en Ñyqy. Vous pouvez voir la table [[table:mutation:consonants]] qui récapitule les mutation des consonnes du Ñyqy dû à cette règle. Ce tableau est issu de l’organisation de l’arbre des caractéristiques distinctes des consonnes du Ñyqy (figure [[arbre:cons]]) présenté plus haut, dans le chapitre [[#h-49ab3d74-6565-4f88-835c-f88425493d3f]]. #+NAME: table:mutation:consonants #+CAPTION: Table de mutation des consonnes du Ñyqy | / | | | < | | | | | | | | | | | [+dor] originale | [-dor] mutée | | | [-dor] originale | [+dor] mutée | |------------------+--------------+---+---+------------------+--------------| | q | ħ | | | p | χ | | ɢ | ʕ | | | b | ʁ | | ɴ | m | | | m | ʀ | | t͡ʃ | ɬ | | | n | j | | d͡ʒ | ɮ | | | s | x | | w | l | | | z | ɣ | Ainsi, la phrase {{{nyqy(ñe pom qy)}}} ne se prononce pas *{{{phon(ɴɛ pɔm qy)}}}, et la phrase {{{nyqy(qi bú pim mo coq)}}} se ne prononce pas *{{{phon(qɪ bʊ pɪm mɔ t͡ʃɔq)}}}. ** Classes de mots :PROPERTIES: :CUSTOM_ID: h-ca9ceb49-d27e-4f67-bd53-37762ea4f797 :END: *** Noms :PROPERTIES: :CUSTOM_ID: h-a0195f74-9ac1-417c-8af7-cc329e0efc04 :END: # - What are the distributional properties of nouns? # - What are the structural properties of nouns? # - What are the major formally distinct subcategories of nouns? # - What is the basic structure of the noun word (for polysynthetic languages) # and/or noun phrases (for more isolating languages)? Les noms en Ñyqy se réfèrent généralement à des entités définies, comme des objets, des personnes, des concepts ou événements. Contrairement à beaucoup d’autres langues, et du fait de la nature très analytique de la langue, les noms ne supportent aucune caractéristique morphosyntaxique ; ils peuvent cependant s’associer à d’autres éléments du fait de leur nature, notamment grâce à des particules grammaticales. **** La structure d’un nom :PROPERTIES: :CUSTOM_ID: h-59a8a234-a3d0-4a8b-85f2-66abe231cbe6 :END: **** Dérivations :PROPERTIES: :CUSTOM_ID: h-3609d30d-2c4a-4cc9-9693-80ee16a0292e :END: **** Inflexions :PROPERTIES: :CUSTOM_ID: h-bb4f100b-4f1f-410c-9cf1-81dd86bba054 :END: **** Noms comptables et noms indénombrables :PROPERTIES: :CUSTOM_ID: h-31004fed-3cf7-4b7d-a4d2-88e38843c3d0 :END: **** Noms propres :PROPERTIES: :CUSTOM_ID: h-f093f96b-9501-456a-93a8-19709bd2b3cf :END: *** Pronoms et clitiques anaphoriques :PROPERTIES: :CUSTOM_ID: h-94456c13-5082-4c98-86d4-011be90cbc78 :END: # - Does the language have free pronouns and/or anaphoric clitics? (These are # distinct from grammatical agreement.) # - Give a chart of the free pronouns and/or anaphoric clitics. **** Pronoms personnels :PROPERTIES: :CUSTOM_ID: h-7c2642e5-e813-4b7e-ad82-933c997914bc :END: **** Pronoms démonstratifs :PROPERTIES: :CUSTOM_ID: h-d5c2c839-0ac4-4aad-9efd-5ae2635c85f2 :END: *** Verbes :PROPERTIES: :CUSTOM_ID: h-26aa65ba-2694-4c63-bf91-258dad3b0430 :END: # - What are the distributional properties of verbs? # - What are the structural properties of verbs? # - What are the major subclasses of verbs? # - Describe the order of various verbal operators within the verbal word or # verb phrase. # - Give charts of the various paradigms, e.g. person marking, # tense/aspect/mode, etc. Indicate major allomorphic variants. # - Are directional and/or locational notions expressed in the verb or verb # phrase at all? # - Is this operation obligatory, i.e. does one member of the paradigm have # to occur in every finite verb or verb phrase? # - Is it productive, i.e. can the operation be specified for al verb stems, # and does it have the same meaning with each one? (Nothing is fully # productive, but some operations are more productive than others.) # - Is this operation primarily coded morphologically, analytically, or # lexically? Are there any exceptions to the general case? # - Where in the verb phrase or verbal word is this operation likely to # appear? Can it occur in more than one place? **** Structure verbale :PROPERTIES: :CUSTOM_ID: h-adfce8d6-1a7a-4cb8-b6cb-97ea1c1c448b :END: **** Dérivations verbales :PROPERTIES: :CUSTOM_ID: h-d24313ab-d25e-4057-92fc-539a35148646 :END: **** Inflexions verbales :PROPERTIES: :CUSTOM_ID: h-a93f1630-eeff-4e33-aa34-7c75b4b83e0e :END: *** Modificateurs :PROPERTIES: :CUSTOM_ID: h-28acd155-bd9c-4eeb-9a2d-367f70b164b2 :END: # - If you posit a morphosyntacticc category of adjectives, give evidence for # not grouping theseforms with the verbs or nouns. # What characterizes a form as being an adjective in this language? # - How can you characterize semantically the class of concepts coded by this # formal category? # - Do adjectives agree with their heads (e.g. in number, case, and/or noun # class)? # - What kind of system does the language employ for counting? # - How high can a fluent native speaker count without resorting either to # words from another language or to a generic word like /many/? Exemplify # the system up to this point. # - Do numerals agree with their head nouns (number, case, noun class, ...)? **** Adjectifs descriptifs :PROPERTIES: :CUSTOM_ID: h-e8c91c51-ccd6-4f05-9948-454f3154e297 :END: **** Quantifieurs non-numéraux :PROPERTIES: :CUSTOM_ID: h-782d5ae9-c047-4f53-b20c-7b7f732e4e8a :END: **** Numéraux :PROPERTIES: :CUSTOM_ID: h-8b121d9f-4e6f-4e82-b50b-835fd94feb5c :END: *** Adverbes :PROPERTIES: :CUSTOM_ID: h-863bc9c8-da03-4c1f-b80a-d4668d4c3294 :END: # - What characterikes a form as being an adverb in this language? If you # posit a distinct class of adverbs, argue for why these forms should not be # treated as nouns, verbs, or adjectives. # - For each kind of adverb listed in this section, list a few members of the # type, and specify whether there are any restrictions relavite to that # type, e.g. where they can come in a clause, any morphemes common to the # type, etc. # - Are any of these classes of adverbs related to older complement-taking # (matrix) verbs? *** Adpositions :PROPERTIES: :CUSTOM_ID: h-fc26dc39-cc85-4f94-b942-65e6cbf1d98a :END: *** Particules grammaticales :PROPERTIES: :CUSTOM_ID: h-d5d00396-a8d7-409f-a34e-d457013248d9 :END: ** Typologie de l’ordre des constituants :PROPERTIES: :CUSTOM_ID: h-add29401-0e7d-45bb-93de-e53286dc4a2d :END: Le Ñyqy est une langue dont sa tête de groupes grammaticaux est généralement en fin du-dit groupe. On peut voir avec l’arbre [[arbre:syntaxe:basique]] que la structure générale d’une phrase standard démarre avec des éléments divers liés à la clause principale s’il y en a, auxquels on se référera généralement en tant qu’éléments /obliques/. Ces éléments ne sont liés au verbe ni par une relation grammaticale ergative, ni dative, ni absolutive. Ensuite vient la phrase nominale ergative, précédant la phrase dative, elle-même précédant la phrase verbale, contenant une phrase nominale absolutive et le verbe de la phrase, le dernier élément d’une phrase {{{nyqy(ñyqy)}}}. Les sous chapitres suivants détailleront la composition de chacun de ces éléments. #+NAME: basic-syntax-tree #+BEGIN_SRC emacs-lisp :noweb yes :exports none :eval yes :cache yes (setq-local nyqy-syntax-tree '("S" ("Obl") ("S'" ("NPerg" ("NP")) ("VP" ("NPdat" ("NP")) ("VP'" ("NPabs" ("NP" ("S") ("NP'" ("Adj") ("N")))) ("V'" ("Mood") ("Tense") ("V") ("Neg"))))))) (conlanging/tree-to-dot nyqy-syntax-tree) #+END_SRC #+BEGIN_SRC dot :file img/nyqy/basic-syntax.png :var input=basic-syntax-tree :exports results :eval yes $input #+END_SRC #+NAME: arbre:syntaxe:basique #+attr_html: :alt Arbre de syntaxe basique du Ñyqy :width 800px #+CAPTION: Arbre de syntaxe basique du Ñyqy #+RESULTS: [[file:img/nyqy/basic-syntax.png]] *** Ordre des constituants dans les clauses principales :PROPERTIES: :CUSTOM_ID: h-76ccdf86-f9b5-4cee-82cf-52254848a449 :END: # - What is the neutral order of free elements in the unit? # - Are there variations? # - How do the variant orders function? # - Specific to the main clause constituent order: What is the pragmatically # neutral order of constituents (A/S, P, and V) in basic clauses of the # language? En Ñyqy, l’ordre des éléments principaux de la phrase typique suit un ordre SV pour les phrases transitives et APV pour les phrases intransitives. Il est toutefois à noter que l’agent est nécessairement précédé par un élément datif. Il est cependant possible lorsqu’aucun élément datif n’est à mentionner d’utiliser le terme {{{nyqy(bóq)}}} signifiant « rien, aucun ». Il est également à noter que selon les recherches actuelles, rien ne nous laisse à penser qu’un autre ordre de ces constituants était possible en Ñyqy mis à par l’ajout d’autres éléments obliques en début de phrase. *** Ordre des constituants dans les clauses verbales :PROPERTIES: :CUSTOM_ID: h-e68d1726-9baf-4963-b098-58c6aa340082 :END: # - Where do auxliaries occur in relation to the semantically “main” verb? # - Where do verb-phrase adverbs occur with respect to the verb and # auxiliaries? *** Ordre des constituants dans les clauses nominales :PROPERTIES: :CUSTOM_ID: h-130f774a-bc58-46ca-a172-c413c8236366 :END: # - Describe the order(s) of elements in the noun phrase. *** Phrases adpositionelles :PROPERTIES: :CUSTOM_ID: h-4079ffcb-f870-401c-a229-3c2b52774650 :END: # - Is the language dominantly prepositional or post-positional? Give examples. # - Do many adpositions come from nouns or verbs? *** Comparatifs :PROPERTIES: :CUSTOM_ID: h-7b89a3fd-dacc-4a7b-b6ba-7b4072261887 :END: # - Does the language have one or more grammaticalized comparative # constructions? If so, what is the order of the standard, the marker and # the quality by which an item is compared to the standard? *** Questions :PROPERTIES: :CUSTOM_ID: h-2bc6bce7-960e-47ed-9c5b-fe440ff7f096 :END: # - In yes/no questions, if there is a question particle, where does it occur? # - In information questions, where does the question word occur? *** Résumé :PROPERTIES: :CUSTOM_ID: h-60bc5529-151f-44f9-8d6c-6ddea77b5b94 :END: # - How does this language compare in its constituent orders to universal # expectations, as represented by Greenberg (1963), Hawkins (1983), or some # other well-known typology? ** Structure d’un groupe nominal :PROPERTIES: :CUSTOM_ID: h-925c4d09-5d24-4b49-b00d-23f989aa93a3 :END: *** Mots composés :PROPERTIES: :CUSTOM_ID: h-d697b050-c292-4852-932f-bcd74ba2061f :END: # - Is there noun-noun compounding that results in a noun (e.g. /windshield/)? # - How do you know it is compounding? # - Is there noun-verb (or verb-noun) compounding that results in a noun (e.g. # /pickpocket/, /scarecrow/)? # - Are these processes productive (like noun-verb in English can-opener)? How # common is compounding? *** Dénominalisation :PROPERTIES: :CUSTOM_ID: h-6abaae53-a2b8-4cc1-aa03-10c8b4a45b0a :END: # - Are there any processes (productive or not) that form a verb from a noun? # - An adjective from a noun? # - An adverb from a noun? La dénominalisation en Ñyqy se produit grâce au mot {{{nyqy(só)}}} signifiant « façon de faire ». En se préfixant à un nom, on obtient un verbe dont la signification est généralement en relation avec le nom d’origine. Par exemple, en associant le terme {{{nyqy(qéy)}}} à ce mot {{{nyqy(só)}}}, on obtient le verbe {{{nyqy(qéysó)}}} signifiant « chauffer, réchauffer, cuire ». Similairement, il est possible de créer un adjectif depuis un nom via le terme {{{nyqy(coj)}}}, signifiant « manière d’être » et qui est souvent comparé dans sa fonction grammaticale au comparatif. Ainsi, en associant le terme {{{nyqy(zum)}}} (« mer, océan, ciel »), on obtient l’adjectif {{{nyqy(cojzum)}}} signifiant « bleu, aqueux ». *** Nombres :PROPERTIES: :CUSTOM_ID: h-4a7398f7-c2a0-4969-a6a2-ca004b4cbddd :END: # - Is number expressed in the noun phrase? # - Is the distinction between singular and non-singular obligatory, optional, # or completely absent in the noun phrase? # - If number marking is “optional”, when does it tend to occur, and when does # it tend not to occur? # - If number marking is obligatory, is number overtly expressed for all noun # phrases or only some subclasses of noun phrases, such as animate? # - What non-singular distinctions are there? *** Cas grammatical :PROPERTIES: :CUSTOM_ID: h-7cf3e6ae-6d62-4f39-a4e1-0c697b380675 :END: # - Do nouns exhibit morphological case? # - If so, what are the cases? (The functions of the cases will be elaborated # in later sections) *** Articles, déterminants et démonstratifs :PROPERTIES: :CUSTOM_ID: h-2c2cb606-7ad8-4d8d-a0aa-729b005a7132 :END: # - Do noun phrases have articles? # - If so, are they obligatory or optional, and under what circumstances do # they occur? # - Are they separate words, or bound morphemes? # - Is there a class of classes of demonstratives as distinct from articles? # - How many degrees of distance are there in the system of demontsratives? # - Are there other distinctions beside distances? *** Possesseurs :PROPERTIES: :CUSTOM_ID: h-fe62e78c-2b6a-47be-876d-0c188d0ee27d :END: # - How are possessors expressed in the noun phrase? # - Do nouns agree with their possessors? Do possessors agree with possessed # nouns? Neither, or both? # - Is there a distinction between alienable and inalienable possesson? # - Are there other types of possession? # - When the possessor is a full noun, where does it usually come with respect # to the possessed noun? *** Classes (incluant le genre) :PROPERTIES: :CUSTOM_ID: h-8f76c669-2e2c-45a0-aaf8-8b56ae6c771d :END: # - Is there a noun class system? # - What are the classes and how are they manifested in the noun phrase? # - What dimension of reality is most central to the noun class system (e.g. # animacy, shape, function, etc.)? What other dimensions are relevant? # - Do the classifiers occur with numerals? Adjectives? Verbs? # - What is their function in these contexts? *** Diminution/Augmentation :PROPERTIES: :CUSTOM_ID: h-8695b587-b33e-42b5-b374-16a068d335ef :END: # - Does the language employ diminutive and/or augmentative operators in the # noun or noun phrase? # - Questions to answer for all nominal operations: # - Is this operation obligatory, i.e. does one member of the paradigm have # to occur in every full noun phrase? # - Is it productive, i.e. can the operation be specified for all full noun # phrases and does it have the same meaning with each one? (Nothing is # fully productive, but some operations are more so than others.) # - Is this operation primarily expressed lexically, morphologically, or # analytically? # - Where in the noun phrase is this operation likely to be located? Can it # occur in more than one place? ** Prédicats nominaux et constructions liées :PROPERTIES: :CUSTOM_ID: h-241f8093-3388-42fe-8060-af94a2ff03a4 :END: *** Prédicats nominaux :PROPERTIES: :CUSTOM_ID: h-28fe553c-2fc1-4c1d-ad81-23680b62918a :END: # - How are proper inclusion and equative predicates formed? # - What restrictions are there, if any, on the TAM marking of such clauses? *** Prédicats adjectivaux :PROPERTIES: :SUBTITLE: Clauses attributives :CUSTOM_ID: h-5a0c7fd1-9008-4915-88ef-6b2482795e44 :END: # - How are predicate adjective formed? (Include a separate section on # predicate adjectives only if they are structurally distinct from predicate # nominals.) *** Prédicats locatifs :PROPERTIES: :CUSTOM_ID: h-ea755499-8c28-4ddb-a037-841658aeeb91 :END: # - How are locational clauses (or predicate locatives) formed? *** Prédicats existentiels :PROPERTIES: :CUSTOM_ID: h-93c2c2bb-bb4d-46bd-9979-5a8392c2f144 :END: # - How are existential clauses formed? (Give examples in different # tense/aspects, especially if there is significant variation.) # - How are negative existentials formed? # - Are there extended uses of existential morphology? (Provide pointers to # other relevant sections of the grammar.) *** Clauses possessives :PROPERTIES: :CUSTOM_ID: h-d68829a8-b329-46f7-88d8-ece6845e08e3 :END: # - How are possessive clauses formed? ** Structure d’un groupe verbal :PROPERTIES: :CUSTOM_ID: h-3db4f84f-25d4-469f-9743-9920e0aa40e0 :END: ** Clauses intransitives :PROPERTIES: :CUSTOM_ID: h-382fdfd8-fd02-4902-8c08-1f0cc3012f75 :END: ** Clauses transitives :PROPERTIES: :CUSTOM_ID: h-a5f60077-7709-496e-a811-e88d90a30cc7 :END: ** Clauses ditransitives :PROPERTIES: :CUSTOM_ID: h-852808cb-7259-4f50-b6ec-bdc7a5ae4033 :END: ** Clauses de type dépendant :PROPERTIES: :CUSTOM_ID: h-2fcea5e4-e67e-465d-a0b9-a44eecdabb20 :END: *** Non-fini :PROPERTIES: :CUSTOM_ID: h-ca1b2ac2-26a3-45b2-bca9-ffb4fd290662 :END: *** Semi-fini :PROPERTIES: :CUSTOM_ID: h-23ca6c77-b4ab-4f93-a052-cd85509e71d3 :END: *** Fini :PROPERTIES: :CUSTOM_ID: h-96506f26-b92e-45e0-a1b5-0f27dae98e31 :END: * Système fonctionnel :PROPERTIES: :CUSTOM_ID: h-ad15e52b-bc94-4b33-8629-02848b53cee7 :END: ** Relations grammaticales :PROPERTIES: :CUSTOM_ID: h-ddc93b4c-8a5b-4833-82f5-bb8951d5a0b4 :END: # Examplify some simple intransitive, transitive, and ditransitive clauses. # Three-argument clauses may not unequivocally exist. # - What are the grammatical erlations of this language? Give morphosyntactic # evidence for each one that you propose. # - Subject? # - Ergative? # - Absolutive? # - Direct object? # - Indirect object? # There are basically four possible sources of evidence for grammatical # relations: # - morphological case on NPs # - person marking on verbs # - constituent order # - some pragmatic hierarchy # - Is the system of grammatical relations in basic (affirmative, declarative) # clauses organized according to a nominative/accusative, # ergative/absolutive, tripartite, or some other system? # - Is there a split system for organizing grammatical relations? If so, what # determines the split? # - Is there split instransitivity? If so, what semantic or # discourse/pragmatic factor conditions the split? # - DOes the system for pronouns and/or person marking on verbs operate on # the same basis as that of full NPs? # - Are there different grammatical-relation systems depending on the clause # type (e.g. main vs. dependent clauses, affirmative vs. negative clauses)? # - Are there different grammatical-relation assignment systems depending on # the tense and/or aspect of the clause? # - Are there any syntactic processes (e.g. conjunction reduction, # relativization) that operate on an ergative/absolutive basis? Il existe de façon universelle deux types de verbes : les verbes intransitifs, et les verbes transitifs. Ces premiers ne prennent qu’un seul argument obligatoire, un expérienceur –noté « S »–, alors que les verbes transitifs prennent deux arguments obligatoires : l’agent –noté A– effectuant souvent l’action, et le patient –noté P– étant souvent l’objet affecté par l’action. Par exemple : - Je dors. Verbe intransitif, « je » est expérienceur S. - Je mange une pomme. Verbe transitif, « je » est agent A, et « pomme » est patient P. Dans la majorité des langues du monde, et dans la quasi totalité des langues européennes (le Basque étant la seule exception), l’expérienceur et l’agent sont traités quasiment tout le temps à l’identique, formant le cas grammatical (souvent non marqué) s’opposant au cas accusatif marquant le patient, traité différemment. À la différence des langues européennes, le Ñyqy est une langue dite « ergative » ; cela signifie que ses différents groupes nominaux ont une relation grammaticale envers leurs verbes basée sur l’association des expérienceurs et des patients, avec l’agent traité différemment. Ce premier regroupement S et P est alors appelé « cas absolutif » alors que le second est le « cas ergatif ». Ainsi, comme nous le verrons dans le chapitre sur la syntaxe, l’élément absolutif restera en permanence en contact direct avec le verbe, tandis que l’élément ergatif les précédera, et pourra même être séparé du couple absolutif-verbe par des éléments datifs. Exemple : - {{{nyqy(ñy-0 qój)}}} 1sg-ABS dormir Je dors - {{{nyqy(ñy-0 pim-0 coq)}}} 1sg-ERG pomme-ABS manger Je mange une pomme. En revanche, le Ñyqy utilise un pivot nominatif entre ses différentes clauses. Cela signifie que l’élément persistant entre les phrases lorsqu’il subit une élision est l’élément correspondant au cas nominatif, soit l’argument S ou A du verbe. Exemple : - {{{nyqy(ñy-0 pim-0 coq. nócpi qój.)}}} 1sg-ERG pomme-ABS manger. ensuite dormir. Je mange une pomme, puis (je) dors. ** Constructions liées à la voix et à la valence :PROPERTIES: :CUSTOM_ID: h-f6447004-ff87-46d0-afc2-08e1cf1dfc64 :END: *** Augmentation de valence :PROPERTIES: :CUSTOM_ID: h-abfdbac1-d00a-48e3-bf03-9e01330d6f5e :END: **** Causatif :PROPERTIES: :CUSTOM_ID: h-b1dac30b-3ca7-4a71-a313-34cdab5e234e :END: # - How are causatives formed in this language? There are basically three # possible answers to this question: # - lexicall :: kill # - morphological :: die + cause # - analytic/periphrastic :: cause to die # - Give examples of both causative of instransitive verbs (e.g. /He made Shin # Jaa laugh/), and of transivite verbs (e.g. /He made Shin Jaa wash the # dishes/). # - What happens to the causee in each type of causative? # - Does the causative morphosyntax also serve other functions (e.g. # permissive, applicative, benefactive, instrumental, etc.)? # - Are there any other interesting or unusual facts about causatives in the # language? **** Applicatif :PROPERTIES: :CUSTOM_ID: h-578be841-9d4e-45bf-99a7-2969887e61d9 :END: # - Are there any operations by which a participant which has a semantic role # normally expressed in an “oblique” phrase can “advance” to direct object # status? # - What semantic roles are subject to these operations and how common are # these constructions? **** Déplacement datif :PROPERTIES: :CUSTOM_ID: h-114ace73-6554-41d6-b215-a4008d0cecc2 :END: # - Is there a dative-shift construction? # - What semantic roles can be “dative-shifted”? # - Is dative shift obligatory? **** Datif d’intérêt :PROPERTIES: :CUSTOM_ID: h-acb2ac0a-d3ee-4eab-a9ad-d2e56c7d9e7e :END: **** Possession extérieure :PROPERTIES: :CUSTOM_ID: h-ea45c49e-434b-4033-a204-f4f134bc9743 :END: *** Diminution de valence :PROPERTIES: :CUSTOM_ID: h-57ce8a8b-aa0e-4021-ad4b-768bb4d22d5e :END: **** Réflexifs et réciproques :PROPERTIES: :CUSTOM_ID: h-e24ca699-b946-4a20-a89a-4e6fcdd04aaf :END: # - How are reflexives expressed? # - Morphologically? # - Analytically? # - Are reflexives and reciprocals formally identical? # - Are there any “unusual” uses of reflexive/reciprocal morphosyntax? For # example, does a reflexive marker appear in a noun phrase to indicate that # the possessor of the noun phrase is the same as the subject of the # clause? # - Does reflexive/reciprocal morphology ever indicate interclausal # coreference? # - Are there other “extended” uses of reflexive or reciprocal morphosyntax? **** Passifs :PROPERTIES: :CUSTOM_ID: h-32469595-6713-41f7-82e4-0842363ce78c :END: # - Which type(s) of passive constructions does the language have? Exemplify # each type, and describe its function or functions. # - Lexical? # - Morphological? # - Analytic? # - Are there “impersonal” passives, i.e. passives of intransitive verbs, or # passives where there is not necessarily an *agent* implied? # - Is a passive construction obligatory in any particular environment, e.g. # when a *patient* outranks an *agent* on some pragmatically defined # hierarchy? # - Are there other types of passives? **** Inverses :PROPERTIES: :CUSTOM_ID: h-1b1a41fe-0567-4bd0-9980-70e75136f32d :END: # - Does the language have a grammatically instantiated inverse construction? # If so, what type is it? **** Constructions moyennes :PROPERTIES: :CUSTOM_ID: h-a6f23f5e-5e5c-4a0d-addf-9a2dc94798bd :END: # - Are there grammatically instantiated middle constructions? # - Additional reading: /Kemmer 1993/ **** Antipassifs :PROPERTIES: :CUSTOM_ID: h-8ae349c3-c9e6-4c00-a8a3-1422bcb759c3 :END: # - Are there any grammatical structures that specifically function as # antipassives? # - Is some other structure used to express transitive concepts when the *P* # is very low in topicality? **** Démotion d’objet ou omission :PROPERTIES: :CUSTOM_ID: h-e114b8d4-fd80-447b-9807-b740d94250ca :END: **** Incorporation d’objet :PROPERTIES: :CUSTOM_ID: h-0cbb7721-1e9e-4a4f-b16b-1abbbaf41515 :END: # - Does the language have object demotion or omission constructions (as # distinct from antipassives)? # References: Sapir (1911), Green (1981), Mithun (1984), Sadock (1986). ** Nominalisation :PROPERTIES: :CUSTOM_ID: h-fe28b97b-5298-4558-ac69-141a96c87827 :END: *** Nominalisation d’action :PROPERTIES: :CUSTOM_ID: h-cb2ecaf9-7bef-4583-8bfd-d6f58a315b1d :END: Le processus de nominalisation des verbes repose principalement, à l’instar de la grammaire Ñyqy dans sa globalité, sur une association desdits verbes avec un mot ayant ici un rôle de particule grammaticale. Ainsi, un verbe associé à {{{nyqy(só)}}} (signifiant « manière de faire ») en position affixe permet d’obtenir d’un verbe un nom utilisable comme tel. Par exemple, le verbe {{{nyqy(meqm)}}} (« parler ») s’associe en {{{nyqy(meqm só)}}} signifiant « l’acte de parler, prise de parole, annonce ». *** Nominalisation de participants :PROPERTIES: :CUSTOM_ID: h-b684c923-a567-4e31-b752-bceeeb0ff202 :END: # - Describe the processes (productive or not) that form a noun from a verb. # Include at least: # - action nominalization # - agent nominalization # - patient nominalization # - Is there a distinction between agent nominalization that refer to # characteristic activities (e.g. /teacher/) and those that refer to # specific events (e.g. /the one who is teaching/)? **** Nominalisation d’agent :PROPERTIES: :CUSTOM_ID: h-ff6d145d-fd8d-4423-b9f5-064cf9e1a1ac :END: **** Nominalisation de patient :PROPERTIES: :CUSTOM_ID: h-d0d91161-3748-4768-8990-b2d545fb397b :END: **** Nominalisation d’instrument :PROPERTIES: :CUSTOM_ID: h-033007d8-05a7-4a0e-a8da-ce922ac46f13 :END: **** Nominalisation de lieux :PROPERTIES: :CUSTOM_ID: h-68161483-4469-43c3-b84c-24f50db51ffe :END: **** Nominalisation de produit :PROPERTIES: :CUSTOM_ID: h-a7454e14-0dcb-4cf0-adc7-d44080f5f848 :END: **** Nominalisation de façon de faire :PROPERTIES: :CUSTOM_ID: h-11d9a04b-7fe3-4796-bc7e-fc19cd9fee7f :END: ** Composition (y compris l’incorporation) :PROPERTIES: :CUSTOM_ID: h-b87bf07b-897a-4ed3-9bb3-9c4f6063402b :END: # - Can subject, object and/or nouns be incorporated into the verb? # - Are there verb-verb compounding processes that result in a verb? ** Temps, aspect, mode :PROPERTIES: :CUSTOM_ID: h-7817ca1d-e3ad-48ed-8f79-9039e5c651c7 :END: *** Temps :PROPERTIES: :CUSTOM_ID: h-8f9ad932-6d85-4ea3-b4d5-aada0f48e488 :END: # - Is there a tense system? How does it operate? Future/non-future, # past/non-past, past/present/future, or other? (You may want tot treat # these separately or group them, depending on how the language works.) *** Aspects :PROPERTIES: :CUSTOM_ID: h-ec16ad8f-69c7-44bc-ad20-da6d9188b3d1 :END: # - How is aspect expressed? *** Modes :PROPERTIES: :CUSTOM_ID: h-c7d2c230-6431-42f5-bf7a-dd70e61499f3 :END: # - Is there a clear dividing line between tense/aspect and mode (probably # not)? # - What are the modes? # - Is the case-marking pattern influenced at all by TAM? *** Lieux/direction :PROPERTIES: :CUSTOM_ID: h-94eb465d-d084-4d4b-9390-618ed43a4606 :END: # - Does the language employ verbal affixes or verb-phrase grammatical # functors that specify the spatial orientation or grounding of the # situation? *** Référence participante :PROPERTIES: :CUSTOM_ID: h-1aa99e09-4706-4ede-8888-7aed826549dd :END: # - Does the language mark the person and/or number of verbal agreements or # speech act participants on the verb? # - Provide charts of the various paradigms. *** Évidentialité, validation et mirativité :PROPERTIES: :CUSTOM_ID: h-52d58b47-a607-4f9b-9fa8-f960d3ab50cc :END: # - Are there any grammaticalized indicators of evidentiality, # validationality, or mirativity? *** Divers :PROPERTIES: :CUSTOM_ID: h-552d73fa-eee2-46d8-9225-42431b4d7820 :END: # - Does the language have any other “miscellaneous” verb or verb-phrase # operations? # - For any such miscellaneous operations, argue for why you have not treated # them as TAM or location/direction marking. ** Structures marquées pragmatiquement :PROPERTIES: :CUSTOM_ID: h-eaf98d70-ee47-43bc-92e3-425c940a4493 :END: *** La morphosyntaxe de l’attention, du contraste et du sujet :PROPERTIES: :CUSTOM_ID: h-81bddead-67b2-4183-94a8-d9608c14c5ff :END: **** Variation d’ordre des constituants :PROPERTIES: :CUSTOM_ID: h-6d3d502c-89da-4c88-9bb0-0e08fa3cced8 :END: # - Are there special devices for indicating pragmatic statuses in basic # clauses, e.g. special constituent orders, left- and right-dislocation, # affixes, or particles indicating referentiality, specificity, topic, # focus, contrast, etc.? # - Describe cleft constructions. If possible, give a characterization of # their discourse functions. **** Négation :PROPERTIES: :CUSTOM_ID: h-0b72b283-9ce9-4078-8d44-e8cc85c554e1 :END: # - What is the standard means of forming a negative clause in this language? # - What secondary strategies are there? When are they usedQ # - Is there constituent negation? Derivational negation? # - How is morphology normally associated with negation employed in creative # ways in discourse? **** Actes de parole non-déclaratifs :PROPERTIES: :CUSTOM_ID: h-926244cf-335f-4eb1-842d-05f483e791e3 :END: ***** Impératifs :PROPERTIES: :CUSTOM_ID: h-857e4f5d-623e-4ea6-8263-96cd90b724dc :END: # - How are imperatives formned? # - Are there “polite” imperatives that contrast with more direct # imperatives? # - Are there “first person” imperatives (e.g. /Let’s eat/)? If so, how are # they used? ***** Questions absolues :PROPERTIES: :CUSTOM_ID: h-b273f0de-ba6d-49c7-9eba-c49dbb527d4b :END: # - How are yes/no questions formed? ***** Questions relatives :PROPERTIES: :CUSTOM_ID: h-3732004d-f013-4d12-bae8-ba1ed7359ece :END: # - How are information questions formed? *** Particules contrastives et emphatiques :PROPERTIES: :CUSTOM_ID: h-772ee454-b2dc-4461-b619-e1c60a2e9fdf :END: *** Motifs d’intonation contrastifs et emphatiques :PROPERTIES: :CUSTOM_ID: h-9c0eda5f-2dd9-4011-aed5-07214524ab8d :END: ** Combinaison de clauses :PROPERTIES: :CUSTOM_ID: h-60c13fa4-7a4a-44db-8ade-28e39243a390 :END: *** Verbes de série :PROPERTIES: :CUSTOM_ID: h-42ff20dc-0552-463d-901c-997bb7f1b3f5 :END: # - Does the langugae have serial verbs (or “co-verbs” in the East Asian # tradition)? # - Which verbs are most likely to occur in serial constructions? # - Are there any that are losing their semantic content and becoming more # like auxiliaries, adpositions, or TAM markers when they occur in serial # constructions? *** Clauses complémentaires :PROPERTIES: :CUSTOM_ID: h-56f6552e-6604-4dde-98cb-6286f3f6291e :END: # - What kinds of complement clause does the language have? # - Are particular complement types common for particular classes of # complement-taking verbs? # - Does the language allow subject and object complements, or just object # complements? *** Clauses adverbiales :PROPERTIES: :CUSTOM_ID: h-69e269b0-ded6-4188-8fb2-869921f27375 :END: # - How are adverbial clauses formed? # - What kinds of adverbial clauses are there, e.g. time, manner, purpose, # reason, consequence, sequence, conditional? # - Can adverbial clauses occur in more than one place in a clause? # - If so, are there any differences in meaning associated with the various # allowable positions for any given adverbial clause type? # - Among the conditionals, are there any subdivisions, e.g. contrafactual # (/*If I had done it differently*, that wouldn’t have happenned/), # hypothetical (/*If I were you*, I’d do it differently/)? # - What restrictions are there on the TAM marking of conditional clauses? *** Enchaînement de clauses, clauses médianes et changement de référence :PROPERTIES: :CUSTOM_ID: h-2fe752f2-8586-4fd2-85de-a0f94f04be07 :END: # - Does the language have any grammaticalized device that explicitly # indicates whether a participant in one clause is the same as or different # than some participant in another clause? # If so, answer the following questions: # - What direction does the dependency go? That is, does a marker signal # coreferentiality with a yet to be mentioned participant, or an already # mentioned participant? (Maybe both, depending on other factors.) # - What can “antecede” one of these markers? That is, is coreferentiality # always with respect to a “subject” participant, or can non-subject # *agent*, or nominal of other grammatical relations also antecede a # coreference form? # - On What categories of elements can these markers go, e.g. verbs, nouns, # conjunctions, etc.? # - Can one clause be inflected for the person/number of the subject of some # other clause? # - Does the markers of interclausal coreference also carry other information, # e.g. tense/aspect or semantic relations between clauses? # - How extensive is this phenomenon? *** Clauses relatives :PROPERTIES: :CUSTOM_ID: h-a7892774-5608-47c3-a66a-fef0a11acea2 :END: # - What kind of relative clauses does the language have? # - Prenominal? # - Postnominal? # - Internally headed? # - Headless? # - Correlative? # - What positions on the following relativizability hierarchy can be # relativized? # subject > direct object > indirect object > oblique > possessor # - What RC type of “case recoverability strategy“ is used for each position? *** Coordination :PROPERTIES: :CUSTOM_ID: h-1e8799b0-9cce-4bff-a5b2-f237ed0715fb :END: # - How are the following kinds of logical relations between clauses typically # expressed? # - Conjunction (a and b)/(neither a nor b)? # - Disjunction (a or b)? # - Exclusion (a and not b)? ** Utilisation de la langue :PROPERTIES: :CUSTOM_ID: h-410b5fac-bda1-4c79-9f74-9bd747666e2c :END: *** Continuité (cohésion) et discontinuité :PROPERTIES: :CUSTOM_ID: h-0a5942b9-40eb-4289-bc48-c8e261d396e1 :END: # - What are the discourse functions of the various referential devices? That # is, which code highly continuous referents, and which code highly # discontinuous referents? # - Related questions: how are referents introduced into narrative and/or # conversational discourse? # - Are referents introduced differently depending on whether or not they are # “destined” to figure prominently in the following text? (That is, does the # language clearly distinguish introductions of “discourse manipulable” # referents?) # - Are there different coding devices used to introduce referents that have # some honorific status? # - How is tense/aspect marking deployed in discourse? (Answer will probably # vary according to genre) # - What morphosyntactic device are used to signal the “events” in a narrative # discourse? What about the “non-events”, i.e. collateral descriptive # material? # - What devices are used to ascribe special prominence to portions of text? # - Can you isolated the /kinds/ of prominence that the language is sensitive # to? # - Are there special morphosyntactic devices characteristically used at the # climax or peak of a narrative? # - Is there a recognizable peak in other genres? # - Are rhetorical questions and/or negations used as “highlighting” devices # in discourse? Give examples. **** Continuité de sujet (référentiel) :PROPERTIES: :CUSTOM_ID: h-48bbdda1-6153-4bb2-9329-41acb5ed4e16 :END: **** Continuité de thème :PROPERTIES: :CUSTOM_ID: h-c101a6e6-3235-497c-93b0-8d1a33d6014b :END: **** Continuité d’action :PROPERTIES: :CUSTOM_ID: h-98780284-20cb-4ddd-ac75-55454ac31dd1 :END: **** Proéminence épisodique :PROPERTIES: :CUSTOM_ID: h-d2e427d9-a12d-4930-ae84-b6f2e1db22e9 :END: ***** Apogée, point culminant :PROPERTIES: :CUSTOM_ID: h-0a5068b2-1d91-4fa1-b8c6-163ceef8ded9 :END: ***** Intensification :PROPERTIES: :CUSTOM_ID: h-c4f61aa8-4b31-49e4-87d3-222105840b36 :END: *** Genres :PROPERTIES: :CUSTOM_ID: h-c001376f-4df2-4340-a181-62ab0e1eb645 :END: # - What discourse genre are demonstrably distinct in this language? Exemplify # and discuss the significant characteristics for each. **** Conversation :PROPERTIES: :CUSTOM_ID: h-93c266a5-2f68-4bce-9d28-4fd6ae52640d :END: **** Narratif :PROPERTIES: :CUSTOM_ID: h-0a1db1a3-6460-4f55-999b-28c0f4dad61b :END: ***** Expériences personnelles :PROPERTIES: :CUSTOM_ID: h-098a7c39-cf64-4312-9b76-c2869e2da5de :END: ***** Historique :PROPERTIES: :CUSTOM_ID: h-cc748a7e-07be-4a8e-b5fa-59273aeb307c :END: ***** Histoires folkloriques :PROPERTIES: :CUSTOM_ID: h-917be5b0-5b4e-4b21-a52e-e40131e09921 :END: ***** Mythologie :PROPERTIES: :CUSTOM_ID: h-6c431938-12f9-4d8a-89e0-a61a8aaeba3b :END: **** Pressant :PROPERTIES: :CUSTOM_ID: h-068bfae1-e695-4d50-9ab4-dd7cb8bd07f3 :END: **** Procédural :PROPERTIES: :CUSTOM_ID: h-f1217ba9-c667-460e-98a9-c57b8e4bf26b :END: **** Informatif :PROPERTIES: :CUSTOM_ID: h-fceaaa34-b2ac-4296-a8d6-56d0cb5baa21 :END: **** Descriptif :PROPERTIES: :CUSTOM_ID: h-62923698-ff3e-4d49-b0bc-7f51fc465733 :END: **** Élocution rituelle :PROPERTIES: :CUSTOM_ID: h-b437a999-0294-43a6-8752-ba282078c026 :END: *** Typologie lexicale :PROPERTIES: :CUSTOM_ID: h-e6d10a54-078f-4cc0-8a07-28a6fed468ba :END: **** Espace, directions et déplacements :PROPERTIES: :CUSTOM_ID: h-997b8c61-cb5d-40f9-92c1-6e17cfaddce3 :END: **** Causation :PROPERTIES: :CUSTOM_ID: h-44afa9f9-5dc8-4883-90f5-a214b455eef9 :END: **** Valence :PROPERTIES: :CUSTOM_ID: h-39f2e9c1-f91f-4e64-b667-c89a3c9edf77 :END: **** Prépondérance des caractéristiques sémantiques :PROPERTIES: :CUSTOM_ID: h-5ab18e70-8101-417d-be7e-1d87cb85a6ed :END: *** Divers et conclusions :PROPERTIES: :CUSTOM_ID: h-ee4f1d3a-b677-450c-ae7e-0058b3951ad0 :END: **** Expressions idiomatiques et proverbes :PROPERTIES: :CUSTOM_ID: h-f4be97ec-4df3-40e2-ae76-73ddf08134a1 :END: **** Symbolisme sonore :PROPERTIES: :CUSTOM_ID: h-5556ebe6-940e-40ee-8a97-c2bfd6c0e9e1 :END: # - Does the language make extensive and productive use of sound symbolism? # - What are some common ideophones? # - How is the phonological system of ideophones and sound symbolism # different than that of the rest of the language? # - How is the morphology different? How is the syntax different? **** Découvertes typologiques :PROPERTIES: :CUSTOM_ID: h-e7e10073-62f0-443e-83d1-6db24687d7bb :END: # - What are the features of this language that are particularly interesting? # - What typological surprises does it present? # - How does this work contribute to our understanding of the notion # “possible human language”? What directions for further research do you # recommend and/or plan to undertake yourself? # - Can you qualitatively describe the “character” of this language? What are # its dominant features? # - What are the characteristics of a skilled orator in this language? # - Can you provide some explicit examples that will contribute to the # reader’s sense of how this language is used? Some possibilities might be # jokes, prayers, metaphorical expressions, or other culturally relevent # discourse samples. * Annexes :PROPERTIES: :CUSTOM_ID: h-59ac4fcd-251d-492e-a73d-e33376457058 :END: ** Textes avec traduction interlinéaire :PROPERTIES: :CUSTOM_ID: h-a0d083dc-a30f-47eb-8d24-cde1c259d9d9 :END: ** Dictionnaire :PROPERTIES: :CUSTOM_ID: h-33a20978-20d6-4a26-8286-016d6c64b654 :END: *** B :PROPERTIES: :CUSTOM_ID: h-1bcc278b-1391-4817-8b0d-3318dcf2e2d3 :END: - {{{nyqy(bú)}}} :: (pron) deuxième personne *** C :PROPERTIES: :CUSTOM_ID: h-fb76cf3b-d664-4ab6-9531-320d0b8f0807 :END: - {{{nyqy(coq)}}} :: (v) manger *** E :PROPERTIES: :CUSTOM_ID: h-24fbc9df-934e-4372-a1ff-236b65d37632 :END: *** É :PROPERTIES: :CUSTOM_ID: h-beac2e71-9160-4fa9-b997-2aebe49c03b1 :END: *** G :PROPERTIES: :CUSTOM_ID: h-32095317-7c5b-4d33-a673-fddce4dec0e6 :END: - {{{nyqy(gó)}}} :: (v) boire *** I :PROPERTIES: :CUSTOM_ID: h-3f1fd2e3-6863-4eef-89a8-7aab21873f87 :END: *** J :PROPERTIES: :CUSTOM_ID: h-6994b4f8-111e-4ae4-897f-da26dc34e68e :END: *** M :PROPERTIES: :CUSTOM_ID: h-eb766e30-8f82-4df0-b912-978542459362 :END: - {{{nyqy(mo)}}} :: (gp.PST) particule grammaticale marquant le passé *** N :PROPERTIES: :CUSTOM_ID: h-6a9fafb9-36e9-4303-be86-f294349f4379 :END: - {{{nyqy(nócpi)}}} :: ensuite, puis *** Ñ :PROPERTIES: :CUSTOM_ID: h-628010b2-9646-4886-9750-ba3c27096c15 :END: - {{{nyqy(ñe)}}} :: (n) maison - {{{nyqy(ñy)}}} :: (pron) première personne *** O :PROPERTIES: :CUSTOM_ID: h-b16799c3-1aa3-48a6-a984-7d201564b8ba :END: *** Ó :PROPERTIES: :CUSTOM_ID: h-4be4efa4-8b9b-4267-812c-1872856eee41 :END: *** P :PROPERTIES: :CUSTOM_ID: h-209478fb-1630-463b-bc8e-68c6cf676b3c :END: - {{{nyqy(pim)}}} :: (n) pomme - {{{nyqy(pom)}}} :: (gp) particule génitive *** Q :PROPERTIES: :CUSTOM_ID: h-5bc02c6b-5dce-4194-a768-1075166957b0 :END: - {{{nyqy(qi)}}} :: (nbr) deux - {{{nyqy(qój)}}} :: (v) dormir - {{{nyqy(qun)}}} :: (gp.OPT) particule grammaticale marquant l’optatif - {{{nyqy(qy)}}} :: (nbr) six, première sixaine. Voir §[[#h-397983ed-28e5-44c3-afb9-04403aa52e2a]] *** S :PROPERTIES: :CUSTOM_ID: h-2799fac1-a6f4-4073-9bbd-081e4b5c0f24 :END: - {{{nyqy(súmusq)}}} :: (n) maison communale *** U :PROPERTIES: :CUSTOM_ID: h-319f1418-eefb-4a02-9b0e-7b3dd56c20e4 :END: *** Ú :PROPERTIES: :CUSTOM_ID: h-ac099677-5362-44b9-8fe3-f37d5624b327 :END: *** W :PROPERTIES: :CUSTOM_ID: h-204045c9-4949-4ded-b8cb-8ba95f7df25f :END: *** Y :PROPERTIES: :CUSTOM_ID: h-f271b8af-6237-448b-90be-d4daa0afbf1c :END: *** Z :PROPERTIES: :CUSTOM_ID: h-3f05fb02-9578-44cf-952d-e9e2d71cee54 :END: ** Nombres :PROPERTIES: :CUSTOM_ID: h-397983ed-28e5-44c3-afb9-04403aa52e2a :END: Les locuteurs du Ñyqy comptaient dans un mélange de base 6 pour les unités et de base 13 pour le reste. | | | | | / | <> | <> | | nombre | nombre (représentation Ñyqy) | Ñyqy | |--------+------------------------------+-------------------------| | 0 | 0 | {{{nyqy(pe)}}} | | 1 | 1 | {{{nyqy(mi)}}} | | 2 | 2 | {{{nyqy(qi)}}} | | 3 | 3 | {{{nyqy(né)}}} | | 4 | 4 | {{{nyqy(gé)}}} | | 5 | 5 | {{{nyqy(co)}}} | | 6 | 1-0 | {{{nyqy(mi ñy)}}} ou {{{nyqy(ñy)}}} | | 7 | 1-1 | {{{nyqy(ñy mi)}}} | | 8 | 1-2 | {{{nyqy(ñy qi)}}} | | 9 | 1-3 | {{{nyqy(ñy né)}}} | | 10 | 1-4 | {{{nyqy(ñy gé)}}} | | 11 | 1-5 | {{{nyqy(ñy co)}}} | | 12 | 2-0 | {{{nyqy(qi ñy)}}} | | 18 | 3-0 | {{{nyqy(né ñy)}}} | | 24 | 4-0 | {{{nyqy(gé ñy)}}} | | 30 | 5-0 | {{{nyqy(co ñy)}}} | | 36 | 6-0 | {{{nyqy(pe ñy ñy)}}} | | 42 | 7-0 | {{{nyqy(mi ñy ñy)}}} | | 48 | 8-0 | {{{nyqy(qi ñy ñy)}}} | | 54 | 9-0 | {{{nyqy(né ñy ñy)}}} | | 60 | a-0 | {{{nyqy(gé ñy ñy)}}} | | 66 | b-0 | {{{nyqy(co ñy ñy)}}} | | 72 | 1-0-0 | {{{nyqy(mi mó)}}} ou {{{nyqy(mó)}}} | | 216 | 6-0-0 | {{{nyqy(pe mó mó)}}} | | 864 | 1-0-0-0 | {{{nyqy(mi si)}}} ou {{{nyqy(si)}}} | | 1296 | 1-0-0-0-0 | {{{nyqy(gec)}}} | | 7776 | 1-0-0-0-0-0 | {{{nyqy(cójm)}}} | | 46656 | 1-0-0-0-0-0-0 | {{{nyqy(ñuñ)}}} | Comme vous pouvez le voir, afin d’exprimer des bases plus élevées, l’ordre de grandeur est répété afin d’ajouter cinq au multiplicateur, permettant ainsi une base treize pour ce qui n’est pas des unités. Pour convertir en base dix un chiffre Ñyqy, voici comment faire : les unités sont conservées telles quelles, et pour chaque équivalent de dizaines, que j’appellerai sixaines, les multiplier par six à la puissance de son décalage par rapport aux unités. Par exemple le nombre ({{{phon(ɢe sɪ t͡ʃɔ mɤ ʀɤ my qɪ)}}}) se décompose ainsi : | | | | | | {{{nyqy(gé si)}}} | {{{nyqy(co mó mó)}}} | {{{nyqy(ñy)}}} | {{{nyqy(qi)}}} | | 4×6^{3} | 5×6^{2} | 1×6^{1} | 2×6^{0} | | 4×216 | 5*36 | 1×6 | 2×1 | | 864 | 180 | 6 | 2 | Ce qui donne donc 1052. ** Références :PROPERTIES: :CUSTOM_ID: h-39866d3e-b4f9-4885-8581-53f7342ddf0c :END: * Footnotes :PROPERTIES: :CUSTOM_ID: h-defe47b2-686b-4d1c-ba9b-c84e6c482478 :END: [fn:4] https://en.wikipedia.org/wiki/Interlinear_gloss [fn:3] [[https://www.internationalphoneticassociation.org/content/ipa-chart]] [fn:2] [[https://phundrak.fr]] [fn:1] https://langue.phundrak.fr # LocalWords: Ñy Qy proto-Ñyqy proto Ðbńo Pr Loqbrekh Khorlan Yerth Rhésode # LocalWords: Mojhal Lor États-cités lingua franca GEN sg OPT SV doirbh kõrv # LocalWords: hook non-mutées cójm wy wú dor absolutif-verbe sg-ABS sg-ERG # LocalWords: pomme-ABS