standard que l’on retrouve en Anglais comme dans « not » [nɔt]. Attention, cette consonne est alvéolaire et non dentale comme le français de « nuit » [n̪ɥi]. Il s’agit donc d’une consonne nasale alvéolaire voisée [n].
- p :: Il s’agit du non aspiré que l’on retrouve en Français tèl que dans « père » [pɛʁ] ou dans certains cas en Anglais comme dans « spoon » [spuːn]. Il s’agit donc de la consonne occlusive bilabiale sourde [p].
- r :: Ce peut être retrouvé en Espagnol « perro » [ˈpe̞ro̞], en Tchèque dans « chlor » [xlɔ̝ːr] ou encore en Anglais Écossais « curd » [kʌrd]. Il s’agit d’une consonne alvéolaire roulée voisée [r].
- t :: Ce est la contrepartie voisée de et peut se trouver en Danois « dåse » [tɔ̽ːsə], en Luxembourgeois « dënn » [tən] ou en Finnois avec « parta » [pɑrtɑ]. Attention, le Français est dental, comme dans « tante » qui est prononcé [t̪ɑ̃t̪]. Ainsi, le du Mattér est la consonne occlusive alvéolaire sourde [t].
- v :: Le du Mattér peut être retrouvé dans des langues tels que le Français dans « valve » [valv], en Allemand « Wächter » [vɛçtɐ] ou en Macédonien « вода » [vɔda]. Il s’agit donc d’une consonne fricative bilabiale voisée [v].
- ð :: Cette consonne <ð> peut être trouvée dans des langues tels que l’Anglais dans « this » [ðɪs], en Allemand Autrichien « leider » [laɛ̯ða] ou en Swahili dans « dhambi » [ðɑmbi]. Il s’agit donc de la consonne fricative dentale voisée [ð].
- þ :: Il s’agit de la contrepartie sourde de <ð> qui peut être trouvée en Anglais dans « thin » [θɪn], en Malaisien dans « Selasa » [θelaθa] ou en Espagnol Castillan « cazar » [käθär]. Il s’agit de la consonne fricative dentale sourde [θ].
- ƿ :: Le <ƿ> est un équivalent du est un son que l’on peut retrouver dans certaines langues comme le Français dans « oui » [wi], en Anglais avec « weep » [wiːpʰ], ou en Irlandais « vóta » [ˈwoːt̪ˠə]. Il s’agit de la consonne approximante labio-velaire voisée [w].
- ȝ :: Ce <ȝ> (ou ) existe en Allemand dans des termes tels que « nicht » [nɪçt] ou en Anglais Britannique dans « hue » [çʉː]. Il s’agit d’une consonne fricative palatale sourde [ç].
- ᵹ :: Il s’agit du dur standard que l’on retrouve dans bon nombre des langues telles que le Français dans « Gar » [ɡɑʁ] ou en Anglais dans « get » [ɡɛt]. Il s’agit donc d’une occlusive vélaire voisée [g].
Les consonnes nasales, occlusives ainsi que le [l] peuvent être doublées, alongeant ainsi leur prononciation. Ainsi, le de sera prononcé [tː], et sera prononcé ['mat:er].
*** <>Voyelles
Le Mattér dispose de relativement peu de voyelles, uniquement six. Voici leur tableau :
#+CAPTION: Voyelles du Mattér (IPA)
| / | > | | | |
| | | antérieures | centrales | postérieures |
|---+-------------+-------------+-----------+--------------|
| | fermées | i / y | | u |
| | mi-fermées | e | [ə] | |
| | mi-ouvertes | ɛ | | ɔ |
| | ouvertes | a | | |
#+CAPTION: Voyelles du Mattér (alphabet latin)
| / | > | | |
| | | antérieures | postérieures |
|---+-------------+-------------+--------------|
| | fermées | i / y | u |
| | mi-fermées | é | |
| | mi-ouvertes | e | o |
| | ouvertes | a | |
On peut constater que le Mattér est une langue disposant d’une complexité modeste concernant ses cinq voyelles antérieures et d’une simplicité apparente concernant ses deux voyelles postérieures. On notera également que le [ə] est noté entre crochets du fait de sa situation en Mattér en tant qu’allophone (voir le chapitre §[[phon-allophonie]]) et jamais en tant que voyelle existant par elle-même. Cela implique également son absence du tableau de translittération.
Voici ci-dessous la description de chacune de ces voyelles :
- a :: Il s’agit de la voyelle antérieure ouverte non-arrondie [a] que l’on retrouve dans « patte » [pat] en Français.
- e :: Il s’agit de la voyelle antérieure mi-ouverte non-arrondie [ɛ] que l’on retrouve dans « bet » [bɛtʰ] en Anglais ou « fête » [fɛt̪] en Français.
- é :: Il s’agit de la voyelle antérieure mi-fermée non-arrondie [e] que l’on retrouve dans « blé » [ble] en Français.
- i :: On peut retrouver cette voyelle en Anglais comme dans « free » [fɹiː], « ív » [iːv] en Hongrois ou « vie » [vi] en Français. Il s’agit de la voyelle antérieure fermée non-arrondie [i].
- o :: Il s’agit de la voyelle postérieure mi-ouverte arrondie [ɔ] que l’on peut retrouver dans « sort » [sɔʁ] en Français, « not » [nɔt] en Anglais australien et néo-zélandais, ou encore dans « voll » [fɔl] en Allemand standard.
- u :: On peut retrouver cette voyelle en Allemand standard dans « Fuß » [fuːs] ou en Français dans « tout » [t̪u]. Il s’agit de la voyelle postérieure fermée arrondie [u].
- y :: On peut retrouver cette voyelle en Allemand standard dans « über » [yːbɐ], en Hongrois avec « tű » [t̪yː] ou tout simplement en Français dans « lune » [lyn]. Il s’agit de la voyelle antérieure fermée arrondie [y].
- [ə] :: Cette voyelle se prononce de façon relativement similaire à « le » [lə] en français, dans le suffixe « -lijk » [lək] en Néerlandais, ou encore dans « pare » [paɾə] en Catalan. Il s’agit du schwa.
*** <>Diphtonges
Les diphtongues sont des associations de voyelles considérées dans une langue comme étant une voyelle unique, avec la première unité portant la longueur de la voyelle, la seconde n’étant prononcée qu’en relâchant la voyelle. Ainsi, en Anglais, les diphtongues sont assez communes comme avec le terme « je », « /I/ » prononcé [aɪ]. Voici la liste des diphtongues existant en Mattér :
#+CAPTION:Diphtongues du Mattér
| / | < |
| latin natif | IPA |
|-------------+------|
| ei | [ei] |
| ea | [ɛa] |
| eu | [ɛu] |
| ou | [ɔu] |
| ai | [ai] |
| æ | [ae] |
| au | [au] |
Toutes ces combinaisons sont, comme décrit ci-dessus, monosyllabiques et sont considérées comme telles par les locuteurs de cette langue. Leur translittération est simple, comme vous pouvez voir ci-dessus, à l’exception du [ei] qui est écrit et non <éi>. Ces diphtongues se produisent naturellement lors de la juxtaposition des deux voyelles les formant, et elles peuvent déjà être présentes dans une racine de mot. Ainsi, si une déclinaison ajoute un après un , la diphtongue se produira naturellement, comme pour la forme nominative de (/tour/) qui devient dans sa forme accusative.
** <>Allophonie
Bien qu’étant rares, le Mattér a quelques règles à appliquer concernant l’allophonie.
- Si deux voyelles pouvant former une diphtongue se suivent, alors la diphtonge se produira. Exemple : Le de est une diphtongue malgré que le <-ant> ne soit qu’une clitique accolée à et non partie intégrante de la racine du mot.
- S’il est suivi d’une voyelle dans le même mot, le [i] se transforme en la semi-consonne [j]. Exemple : (libre-ACC) [frjant]
- Le [i] peut également se prononcer [ɪ] dans certains cas, comme dans les diphtongues, devant un [ç], [j], [w] ou [l], selon le locuteur. Exemple : [nɛɪç]
- Le [a] non accentué et placé dans une syllabe n’étant pas la dernière d’un mot (sauf si cette dernière se fini par une consonne nasale) se prononcera comme un schwa lors de l’utilisation d’un niveau de langage n’étant pas soutenu. Exemple : [ˈficjən], <ᵹilðaryt> [ˈɡilðəryt]
- Si un [ɛ] suit un [e] ou vice-versa, alors la première voyelle sera silencieuse et la seconde sera géminée. Exemple : se prononce [tɛreːm]
- Le [l] se transforme en « sombre » [ɫ] en fin de syllabe, en particulier avant une pause ou un silence. Exemple : [maeɫ]
- Le [l] géminé [lː] se prononce [ɫː] dans toutes ses occurrences.
- Le [h] se platalise en [ç] s’il est suivi par un [j], un [e] ou un [i]. Exemple : [çet]
- Si le [h] se trouve entre deux voyelles, il se voisera en un [ɦ].
- Le [r] se prononcera [ɾ] s’il se situe entre deux voyelles ou [w] et [j].
** <>Phonotaxes
Les phonotaxes sont des règles importantes car elle permettent de déterminer quelles sont les associations de sons possibles dans une langue. C’est ce genre de règles qui permettent de savoir que des mots tels que ou ne sont pas possibles tandis que des mots tels que <éliond> ou le sont. Nous avons déjà déterminé dans la partie dédiée aux diphtongues (§[[phon-diphtongues]]) et les voyelles pouvant se succéder afin de créer une diphtongue. En revanche, si deux voyelles se suivent sans entrer dans les règles des diphtongues, elles seront considérées comme étant bi-syllabiques, c’est à dire que chacune sera considérée comme une syllabe à part.
Concernant les consonnes, différentes règles s’appliquent selon la situation dans la syllabe.
*** <>Attaque
L’attaque est la première partie de la syllabe, les premières consonnes la composant. Elle peut comporter d’aucune consonne à deux consonnes ne contenant pas de semi-voyelle, trois avec une semi-voyelle comme consonne finale.
- Le [j] ne peut être suivi par un [i].
- Le [w] ne peut être suivi par une voyelle postérieure.
- Les fricatives et occlusives peuvent être suivies par un [r] ou un [l], ou par une semi-voyelle.
- Les fricatives peuvent être suivies par une occlusive, par un [r] ou un [l].
- Le [ç] ne peut être suivi par une occlusive voisée.
- Le [h] ne peut être suivi que par un [j] ou un [w] et ne peut pas suivre une autre consonne.
*** Coda
Le coda (la seconde partie consonnantique de la syllabe la terminant) est composée d’aucune à deux consonnes.
- Les semi-consonnes [j] et [w] ne peuvent se situer dans le coda.
- Les consonnes [r] et [l] peuvent être suivies par une consonne nasale, occlusive ou fricative.
- Les fricatives sourdes ne peuvent être suivies que par des occlusives sourdes.
- Les fricatives voisées ne peuvent être suivies que par des occlusives voisées ou par des nasales.
- Les nasales peuvent êtres suivies par une occlusive ou une fricative.
- Les occlusives sourdes peuvent être suivies par un [θ].
- Les occlusives voisées peuvent être suivies par un [ð].
- Le [h] ne peut pas se situer dans le coda.
*** Inter-syllabe
Les consonnes inter-syllabes, situées entre deux voyelles, sont soumises elles aussi à des règles qui leur sont propres.
- Toutes les règles de l’attaque (§[[phon-attaque]]) sont applicables.
- Les consonnes occlusives peuvent être suivies par une fricative, par un [r] ou un [l].
- Les consonnes bilabiales peuvent être suivies par des occlusives voisées.
- Le [h], tel que dans l’attaque, ne peut s’associer qu’avec le [j] ou le [w] qui le suivent.
- Les consonnes longues (géminées) ne peuvent se produire qu’entre deux syllabes et ne peuvent s’associer à d’autres consonnes.
** <>Accentuation
Le Mattér est une langue dont l’accentuation est assez simple à suivre étant donné qu’elle se produit sur la syllabe initiale de tout mot constitué de deux syllabes ou plus : l’accent principal porte sur la première syllabe. Pour les mots de trois syllabes, un accent secondaire, moins important que le premier, portera sur la troisième syllabe, et pour les mots de quatre syllabes ou plus il portera sur l’avant-dernière syllabe.
Exceptionnellement, si le locuteur veut mettre une emphase sur un certain terme, une modification supra-segmentale de l’accentuation habituelle s’effectuera : l’accentuation portera sur la seconde syllabe, voire la troisième dans des cas plus rare et dont l’emphase est presque caricaturée. Cela déplacera également l’accent secondaire sur la première syllabe si le mot contient au moins trois syllabes.
** Accents régionaux
Du fait du volume de sa population ainsi que de la taille de l’île d’Éïnlante, le Mattér a des variantes régionales se distingant du Mattér standard décrit dans cet ouvrage. Peu de recherches ont été menées sur ces variances, cependant voici ce qu’il en ressort selon une étude préliminaire.
La variation la plus importante du Mattér standard à un Mattér régional se trouve sur la partie orientale de l’île. On suppose que cela est dû à la division physique de cette dernière dûe à ses volcans, provoquant une division du peuple en deux zones distinctes, et bien qu’il leur ait toujours été possible de communiquer et d’échanger par voie navale, cette division a apportée son lot de modifications au Mattér oriental. La différence la plus flagante est sans doute sa phonétique et ses voyelles, ces dernières ayant connu un relâchement global, et même pour certaines un arrondissement voire un mouvement vers des voyelles antérieures. On peut également remarquer l’ajout de nouvelles voyelles, dû aux diphtongues ayant elles aussi subit un changement.
| / | < | | |
| | antérieures | centrales | postérieures |
|--------------+-------------+-----------+--------------|
| pré-fermées | ɪ | | ʊ |
| mi-fermées | ø | | |
| moyennes | | [ə] | |
| mi-ouvertes | ɛ / œ | | ʌ / ɔ |
| pré-ouvertes | æ | ɐ | |
| ouvertes | | | ɑ / ɒ |
En résumé, voici ci-dessous la correspondance des voyelles du Mattér standard et du Mattér oriental (les phonèmes omis sont inchangés).
| / | < |
| standard | oriental |
|----------+----------|
| i | ɪ |
| y | ø |
| u | ʊ |
| e | ɛ |
| ɛ | æ |
| a | ɑ |
| ei | aɪ |
| ea | œ |
| eu | ɐ |
| ɔu | ɔʊ |
| ai | ɒɪ |
| ae | ɒ |
| au | ʌ |
Le Mattér oriental dispose également de quelques diphtongues supplémentaires, présentées ci-dessous. Notez que ces diphtongues ne se produisent qu’en fin de mot uniquement.
| / | < |
| latin natif | IPA |
|-------------+-----|
| ir | ɪə |
| ur | ʊə |
| ér | ɛə |
| or | ɔə |
| ar | ɑə |
| eur | ɐə |
| aer | ɒə |
| aur | ʌə |
De plus, les voyelles et , en plus de subissent elles aussi un affaiblissement dans les syllabes non accentuées, et les trois s’affaibliront toujours en fin de mot, et disparaissent même si la voyelle est suivie d’une pause et qu’elle fait partie d’un mot pluri-syllabique.
Comme on peut le constater, le Mattér oriental est plus riche en voyelles que le Mattér standard.
Voici des exemples de texte en Mattér, avec le suivant sa prononciation standard et sa prononciation orientale :
- É meþ dy a hynd altið ᵹyiener flyttene.{{{newline}}}Standard : [e mɛθ dy a hynd ˈaltið ˈɡyˌjɛnɛr ˈflyˌtːɛnɛ]{{{newline}}}Oriental : [ɛ məθ dø ə hønd ˈɑltɪð ˈɡøˌjænær ˈfløˌtːæn]
- Mæbroryȝ dia meccilant beiþ urbyȝ beiþ.{{{newline}}}Standard : [ˈmaeˌbrɔryç dja ˈmeˌkːilənt beiθ ˈurbyç beiθ]{{{newline}}}Oriental : [ˈmɒˌbrɔrøç djə ˈmɛˌkːɪlənt bɛɪθ ˈʊrbøç bɛɪθ]
{{{newpage}}}
* <>Système d’écriture
Le système natif d’écriture Mattér est l’alphabet runique. Voici la correspondance entre chacun des phonèmes du Mattér et des runes utilisées nativement dans leur ordre alphabétique natif :
#+CAPTION:Runes du Mattér
| / | < | < |
| script latin | rune | nom |
|---------------------------+-----------------------------------+--------|
| f | {{{latex-html(\textara{f},ᚠ)}}} | feioð |
| u | {{{latex-html(\textara{u},ᚢ)}}} | ulv |
| þ | {{{latex-html(\textara{þ},ᚦ)}}} | þær |
| o | {{{latex-html(\textara{o},ᚩ)}}} | orn |
| r | {{{latex-html(\textara{r},ᚱ)}}} | rinna |
| c | {{{latex-html(\textara{c},ᚳ)}}} | calfér |
| ᵹ | {{{latex-html(\textara{g},ᚷ)}}} | gelty |
| ƿ | {{{latex-html(\textara{w},ᚹ)}}} | wyrm |
| h | {{{latex-html(\textara{h},ᚻ)}}} | héþir |
| ȝ | {{{latex-html(\textara{I},ᛇ)}}} | ȝuðar |
| n | {{{latex-html(\textara{n},ᚾ)}}} | néf |
| i | {{{latex-html(\textara{i},ᛁ)}}} | iéral |
| /j/ (uniquement en runes) | {{{latex-html(\textara{j},ᛄ)}}} | iara |
| p | {{{latex-html(\textara{p},ᛈ)}}} | pyl |
| ð | {{{latex-html(\textara{s},ᛋ)}}} | ðenᵹil |
| v | {{{latex-html(\textara{\ng},ᛝ)}}} | vér |
| t | {{{latex-html(\textara{t},ᛏ)}}} | tið |
| b | {{{latex-html(\textara{b},ᛒ)}}} | bér |
| e | {{{latex-html(\textara{e},ᛖ)}}} | eldyr |
| m | {{{latex-html(\textara{m},ᛗ)}}} | mény |
| l | {{{latex-html(\textara{l},ᛚ)}}} | logar |
| d | {{{latex-html(\textara{d},ᛞ)}}} | dur |
| é | {{{latex-html(\textara{\oe},ᛟ)}}} | éþƿér |
| a | {{{latex-html(\textara{a},ᚪ)}}} | areð |
| y | {{{latex-html(\textara{y},ᚣ)}}} | ylᵹar |
| æ | {{{latex-html(\textara{æ},ᚫ)}}} | ævy |
| ea | {{{latex-html(\textara{\ea},ᛠ)}}} | ealant |
| séparateur de mots | {{{latex-html(\textara{.},᛫)}}} | þtikyl |
| marquer de pauses | {{{latex-html(\textara{:},᛬)}}} | ȝild |
| séparateur de phrases | {{{latex-html(\textara{*},᛭)}}} | ru |
Exceptionnellement, et contrairement aux autres, les diphtongues et disposent de leur propre morphème, respectivement et <ȝild>. Cet alphabet est généralement utilisé horizontalement de gauche à droite et de haut en bas, mais il arrive occasionnellement que ces runes soient écrites verticalement lors de gravures, de haut en bas et de droite à gauche.
Voici un texte d’exemple transcrit en alphabet latin ainsi qu’écrit en runes :{{{newline}}}
Français : Demain, du lever au coucher du soleil, nous irons pêcher.{{{newline}}}
Mattér (transcrit) : morᵹoȝ, ᵹyrneᵹac þcyrmém, þi y ficianur.{{{newline}}}
Mattér (runes) : {{{latex-html(\textara{morgoI:.gyrnegac.þcyrm\oe m:.þi.y.ficjanur*},ᛗᚩᚱᚷᚩᚳᚻ᛬ᚷᚣᚱᚾᛖᚷᚪᚳ᛫ᚦᚳᚣᚱᛗᛟᛗ᛬ᚦᛁ᛫ᚣ᛫ᚠᛁᚳᛄᚪᚾᚢᚱ᛭)}}}
Le Mattér peut également être écrit avec les caractères latins standard, comme fait dans quasiment tout ce document, cependant en dépendant beaucoup moins de caractères pouvant paraître « exotiques », pouvant être plus simples d’accès aux personnes utilisant une disposition de clavier n’étant pas pensée afin d’écrire du Mattér :
#+CAPTION:Caractères latins du Mattér
| / | < |
| caractère natif | caractère alternatif |
|-------------------------------------+----------------------|
| þ / {{{latex-html(\textara{þ},ᚦ)}}} | s |
| ᵹ / {{{latex-html(\textara{g},ᚷ)}}} | g |
| ƿ / {{{latex-html(\textara{w},ᚹ)}}} | w |
| ȝ / {{{latex-html(\textara{I},ᛇ)}}} | ch |
| i / {{{latex-html(\textara{j},ᛄ)}}} | j |
| ð / {{{latex-html(\textara{s},ᛋ)}}} | z |
| æ / {{{latex-html(\textara{æ},ᚫ)}}} | ae |
De ce fait, des mots tels que et <þpiȝ> peuvent s’écrire ou respectivement.
Ainsi, trois façons d’écrire le Mattér sont possible : l’alphabet runique, natif à la langue, l’alphabet latin adapté au Mattér, et enfin la transcription alternative qui n’est utilisée que dans ce document et par des personnes n’ayant pas aisément accès aux caractères spéciaux du Mattér. Quelques exemples de ces différents systèmes d’écriture :
#+CAPTION:Exemples d’écritures native du Mattér
| / | < | < |
| latin natif | runique | alternatif |
|-------------+-----------------------------------------+------------|
| bryð | {{{latex-html(\textara{brys},ᛒᚱᚣᛋ)}}} | bryz |
| þpiȝ | {{{latex-html(\textara{þpiI},ᚦᛈᛁᛇ)}}} | spich |
| iea | {{{latex-html(\textara{j\ea},ᛄᛠ)}}} | jea |
| mænd | {{{latex-html(\textara{mænd},ᛗᚫᚾᛞ)}}} | maend |
| neþty | {{{latex-html(\textara{neþty},ᚾᛖᚦᛏᚣ)}}} | nesty |
| ƿaȝen | {{{latex-html(\textara{waIen},ᚹᚪᛇᛖᚾ)}}} | wachen |
| ȝciaᵹ | {{{latex-html(\textara{Icjag},ᛇᚳᛄᚪᚷ)}}} | chcjag |
{{{newpage}}}
* <>Topologie morphologique
{{{newpage}}}
* <>Classes de mots
** Noms
*** Types de noms
*** Pronoms
** Verbes
*** Infinitif
*** Nominalisation
** Adjectifs
** Adverbes
{{{newpage}}}
* <>Ordre des constituants basiques
** Clauses principales
** Phrase prépositionnelles
** Phrases nominales
*** Modificateurs
*** Constructions génitives
*** Clauses relatives
** Phrases verbales
** Comparatifs
** Résumé
{{{newpage}}}
* <>Prédicats nominaux
{{{newpage}}}
* Phrases existentielles, locationnelles et possessives
{{{newpage}}}
* Expression des relations grammaticales
** Déclinaison – Noms
** Déclinaison — Pronoms
** Accord des verbes
** Accord des adjectifs
{{{newpage}}}
* Temps, aspects et modes
** Temps
** Aspect
** Modaux auxiliaires
** Causatif
*** Causatif lexical
*** Causatif analytique
** Passif
** Réflexif
** Réciproque
** Questions
*** Question absolue (oui/non)
*** Question relative
** Impératif
{{{newpage}}}
* Négation
{{{newpage}}}
* Combination de clauses
** Clauses relatives
** Verbes en série
** Clauses de complément
*** Compléments de stems basiques
*** Compléments et <þiv>
** Clauses adverbiales
** Coordination
{{{newpage}}}
* Structures marquées pragmatiquement
{{{newpage}}}
* Glossaire
- mot en Mattér :: [phonétique] (élément de langage) Définition(s)
Abréviations :
- adj : adjectif
- adv : adverbe
- conj : conjonction
- ind : indénombrable
- inter : interrogatif
- n : nom
- pau : paucal
- pl : pluriel
- pron : pronom
- sg : singulier
- vi : verbe intransitif
- vt : verbe transitif
- on : onomatopée
** Actions physiques
** Amour
** Animaux
- bern :: [bɛrn] (n) ours
- calfér :: [ˈcalfer] (n) veaus
- cat :: [kat] (n) chat
- dur :: [dur] (n) cerf, biche
- fician :: [ˈfikjan] (n) poisson
- gelty :: [ˈɡɛlty] (n) sanglier (sauvage)
- hynd :: [hynd] (n) chien
- héþir :: [ˈheθir] (n) faucon
- o fician :: [ɔ ˈfikjan] (vt) pêcher
- o ᵹyien :: [ɔ ɡyjɛn] (vi) aboyer (animaux, chiens)
- orn :: [ɔrn] (n) aigle
- ulv :: [ulv] (n) loup
- wyrm :: [wyrm] (n) wyrm, dragon serpent (animal fantastique)
- ylᵹar :: [ˈylɡar] (n) louve
- éþƿér :: [ˈeθwer] (n) brebis
- ȝuðar :: [ˈçuðar] (n) mouton
** Art
- ƿen :: [wɛn] beau, joli
*** Écriture
- boccé :: [ˈbɔkːe] (n) livre
- breif :: [brɛɪf] (n) lettre, missive
- o rittan :: [ɔ ˈritːa] (vt) écrire, graver des runes
- o ᵹéren :: [ɔ ˈɡerɛn] (vt) écrire, tracer des runes ou lettres latines sur une surface plane (parchemin, papier,…)
- ryn :: [ryn] (n) rune, lettre alphabétique
** Astronomie
- mény :: [ˈmeny] (n) lune
** Bâtiments
- o flytten :: [ɔ flytːɛn] (vi) déménager
- ᵹæt :: [ɡaset] (n) rue, allée
*** La ville
- urby :: [ˈurby] (n) ville
*** Les types de bâtiments
- bér :: [ber] (n) maison (lieu de vie, chez soi, en. « home »)
- hyþ :: [hyθ] (n) maison (bâtiment, en. « house »)
- tere :: [ˈtɛrɛ] (n) tour, haut monument
** Commerce
- o þælle :: [ɔ ˈsaelːɛ] (vt) vendre, donner à quelqu’un
** Conflits
- fri :: [fri] (adj) libre, indépendant
** Conteneurs
** Corps
- néf :: [nef] (n) nez
** Couleurs
- ræð :: [raeð] (adj) rouge
** Dimensions
*** Taille
- meccil :: [mekːil] (adj) grand, imposant, puissant, fort
- þmoð :: [θmɔð] (adj) petit, étroit
- þtor :: [θtɔr] (adj) gros, grand, de grande taille, large
*** Quantifieurs
- mænd :: [maend] (adj) beaucoup
- vend :: [vend] (adj) peu, un peu
** Direction
** Eau
** Effort
** Éléments
- eldyr :: [ˈɛldyr] (n) feu, passion
** Émotions
- eldyr :: [ˈɛldyr] (n) feu, passion
- lycce :: [ˈlykːɛ] (adj) joyeux, content
- o ƿilia :: [ɔ ˈwilja] (vt) vouloir, avoir envie de
- ƿille :: [ˈwilːɛ] (n) souhait, désir
** Évaluation
** Événements
- ru :: [ru] (n) pause, repos (long), vacances
- ȝild :: [çild] (n) pause, repos (temporaire), jour férié
** Existence
- o verde :: [ɔ ˈvɛrdɛ] (vt) devenir, se transformer en, changer en, se produire. Est notamment utilisé pour le verbe « naitre », [o ˈvɛrdɛ ˈfytːant].
** Parenté
- feioð :: [ˈfɛjɔð] (n) femme
- meþ :: [mɛθ] (n) homme, personne
- yld :: [yld] (n) être humain, Homme, humanité, le monde entier
*** Famille
- bruðyr :: [ˈbruðyr] (n) frère
- dottyr :: [ˈdɔtːyr] (n) fille
- faðér :: [ˈfaðer] (n) père
- fobror :: [ˈfɔbrɔr] (n) oncle paternel
- foþtyr :: [ˈfɔθtyr] (n) tante paternelle
- maðér :: [ˈmaðer] (n) mère
- maþtyr :: [ˈmaθtyr] (n) tante maternelle
- mæbror :: [ˈmaebrɔr] (n) oncle maternel
- þon :: [θɔn] (n) fils
- þyþter :: [ˈθyθtɛr] (n) sœur
** Forme
- þtikyl :: [ˈθtikyl] (n) point
** Gouvernement
- cynᵹ :: [kynɡ] (n) roi
- cynᵹyt :: [ˈkynɡyt] (n) royaume
- faðcynᵹ :: [ˈfaðkynɡ] (n) père-roi, souverain de la patrie
- faðcynᵹyt :: [ˈfaðˌkynɡyt] (n) royaume, père patrie
- iéral :: [ˈjeral] jarl, seigneur
- ðenᵹil :: [ˈðɛnɡil] (n) noble
** Grammaire
- méllém :: [melːem] (adv) entre (deux personnes)
- neiȝ :: [nɛiç] (adv) aucun
- þém :: [θem] (inter) quand, à quel moment
*** Conjonctions
- ar :: [ar] (conj) et
- men :: [mɛn] (conj) mais
- némmé :: [nemːe] (conj) excepté, à moins que
- oᵹ :: [ɔɡ] (coni) et, cependant, toujours est-il que
- æn :: [æn] (coni) et, mais
- ér :: [er] (conj) quand (pas interrogatif)
- ðea :: [ðea] (coni) mais, introduit une queþtion
*** Prépoþitionþ
- tél :: [tel] (prep) pour, afin
- þiv :: [θiv] (prep) pour la raison de, du fait de.
** Guerre
- iara :: [ˈjara] (n) bataille
- lætte :: [ˈlætːɛ] (vi) perdre, se rendre, abandonner
** Légal
- retty :: [ˈrɛtːy] (n) droit (civil, légal, moral,…)
** Lieux
** Lumière
** Mental
- frihyt :: [ˈfrihyt] (n) liberté
- léc :: [lek] (adj) égal, similaire, pareil
- þoc :: [θɔk] (n) pensée, raison
** Mesures
** Métaux
** Mouvements
- canal :: [ˈkanal] (n) canal, voie navigable, conduit, salon de communication
- o commén :: [ɔ kɔmːen] (vi) venir, arriver
- o lieᵹᵹa :: [ɔ ˈlieɡːa] (vi) aller à travers champs, sans suivre de chemin, errer
- o rinna :: [ɔ ˈrinːa] (vi) courir, couler (eau, liquide)
- o ᵹa :: [ɔ ɡa] (vi) aller
- þcort :: [θkɔrt] (adi) rapide
** Nature
- ealant :: [ˈealant] (n) île
- lant :: [lant] (n) terre
- logar :: [ˈlɔɡar] (n) mer, eau de mer, eaux maritimes
- pyl :: [pyl] (n) bois, petite forêt
- velt :: [vɛlt] (n) monde, la Terre
- þær :: [θaer] (n) mer
** Nombres
- al :: [al] (adi) tout, tous
- norm :: [nɔrm] (n) nombre, numéro (ordinal)
*** Nombres cardinaux
Comme présenté dans le chapitre sur les nombres (§[[*Nombres]]), voici ci-dessous les nombres cardinaux du Mattér. Leur utilisation est détaillée dans le chapitre mentionné ci-dessus.
| / | < | < |
| nombre | terme | phonétique |
|------------------+---------+------------|
| 0 | nyn | [nyn] |
| 1 | æn | [aɛn] |
| 2 | tƿéa | [twea] |
| 3 | ðe | [ðɛ] |
| 4 | fro | [frɔ] |
| 5 | ðeif | [dɛif] |
| 6 | ȝcæc | [çkaek] |
| 7 | þean | [θean] |
| 8 | aȝt | [açt] |
| 9 | onnén | [ˈonːen] |
| 10 | dran | [dran] |
| 20 | tieᵹ | [tjɛɡ] |
| 30 | ðiea | [ðjɛa] |
| 40 | frie | [frjɛ] |
| 50 | ðeiᵹ | [ðɛiɡ] |
| 60 | ȝciaᵹ | [çkjaɡ] |
| 70 | þieᵹ | [θjɛɡ] |
| 80 | aȝteiᵹ | [ˈaçtɛiɡ] |
| 90 | onneᵹ | [ˈonːɛɡ] |
| 100 | anrad | [ˈanrad] |
| 1000 | tanþen | [ˈtanθɛn] |
| 1 0000 | deten | [ˈdɛtɛn] |
| 1 0000 0000 | mollen | [ˈmɔlːɛn] |
| 1 0000 0000 0000 | vrelien | [ˈvrɛljɛn] |
** Nourriture
- o etan :: [ɔ ɛtan] (vt) manger
- o þpiȝ :: [ɔ θpiç] (vt) (vulgaire) manger, bouffer
** Outils
- ƿaȝen :: [ˈwaçɛn] (n) voiture
** Parole
- nam :: [nam] (n) nom
- o þeᵹ :: [ɔ þɛɡ] (vt) dire
** Péchés
** Physique
- éccȝi :: [ˈekːçi] (on) éternuement
** Possession
- o tynne :: [ɔ ˈtynːɛ] (vt) perdre quelque chose
- þette :: [ˈsɛtːɛ] (vt) doter, équiper
** Religion
- Fréyia :: [ˈfreˌyja] (n) Freyja
- Fréyr :: [ˈfreyr] (n) Freyr
- Odin :: [ˈɔdin] (n) Odin
- Valalla :: [ˈvaˌlalːa] (n) Valhalla
- bæn :: [baen] (n) prière, demande, requête (sens religieux)
- Þor :: [θɔr] (n) Thor
- ᵹuð :: [ɡuð] (n) dieu païen
- ᵹuþ :: [ɡuθ] (n) Dieu (monothéisme)
** Savoir
- o cyn :: [o kyn] (vt) savoir
- o vitté :: [o ˈvitːe] (vt) savoir, connaître, être conscient de.
- o þiea :: [o sjea] (vt) connaître, savoir superficiellement.
En Mattér, une différentiation est faite entre le fait de savoir ou connaître quelque chose superficiellement , avoir une connaissance plus approfondie du sujet ou bien avoir une véritable maîtrise de la connaissance sur le sujet . Par exemple, une personne connaissant de nom une langue dira (« j’ai connaissance de cette langue », sous-entendu qu’il sait de quoi il s’agit, que ça existe, mais sans plus), une personne apprenant mais ne maîtrisant pas la langue dira (« je connais cette langue », sous-entendu suffisamment pour pouvoir un peu s’exprimer avec sans pour autant la maîtriser), et une personne parlant couramment cette langue dira (« je connais bien cette langue », impliquant une connaissance profonde du sujet).
** Sensations
- bevit :: [ˈbɛvit] (adj) conscient
- bevityt :: [ˈbɛˌvityt] (n) conscience
- lita :: [ˈlita] (vt) regarder, observer
** Sexe
** Société
- areð :: [ˈarɛð] (n) courage
- heillen :: [ˈhɛilːɛn] (vt) glorifier, rendre gloire à. ne prend aucun argument accusatif, ce dernier étant remplacé par un argument datif. Ainsi, « je rend gloire à Odin » se traduit .
- ᵹilðar :: [ˈɡilðar] (n) valeur, mérite
- ᵹilðaryt :: [ˈɡilˌðaryt] (n) dignité, valeur (concept), mérite (concept)
*** Relations sociales
- félag :: [ˈfelaɡ] (n) ami, compagnon, partenaire, camarade
- ie :: [jɛ] (adv, inform.) ouais
- iea :: [jea] (adv) oui
- ne :: [nɛ] (adv, inform.) nan
- nea :: [nea] (adv) non
** Substances
** Temps
- altið :: [altið] (adv) tout le temps
- dæᵹ :: [daeɡ] (n) jour
- menyþ :: [ˈmɛnyθ] (n) mois
- morᵹ :: [mɔrɡ] (adv) demain
- neþty :: [ˈnɛθty] (adj) prochain, suivant
- nu :: [nu] (adv) maintenant, tout de suite
- o tebyr :: [ɔ 'tɛbyr] (vt) passer (du temps)
- tið :: [tið] (n) temps
- voc :: [vɔk] (n) semaine
- þcyrm :: [θkyrm] (n) crépuscule, moment du coucher de soleil
- ᵹalm :: [ɡalm] (adj) vieux, ancien
- ᵹyrneᵹ :: [ˈɡyrnɛɡ] (n) moment du lever de soleil, matin
- ᵹærn :: [ɡaern] (n) année
*** Saisons
- vér :: [ver] (n) printemps
** Travail
** Végétaux
*** Fruits
- eppel :: [ˈɛpːɛl] (n) pomme
** Vêtements
** Vie et santé
- bryð :: [bryð] (n) naissance
- bryðdeᵹ :: [ˈbryðdɛɡ] (n) jour de naissance, anniversaire ( + )
- ein :: [ɛin] (adj) isolé, solitaire
- mein :: [mɛin] (n) douleur
- meinƿaȝ :: [mɛinwaç] (n) ambulance ( + <ƿaȝen>)
- o bƿén :: [ɔ bwen] (vi) vivre, habiter
- ævy :: [ˈaevy] (n) vie
- ᵹemmel :: [ɡɛmːɛl] (adj) vieux, âgé. <ᵹemmel> peut être utilisé pour désigner un âge. Par exemple, « j’ai vingt ans » peut s’exprimer <ðe tƿeᵹ ᵹærneþ ᵹemmel be> (litt. « je suis vieux de vingt-trois ans »), <ᵹemmel> étant au nominatif il se réfère donc forcément au sujet du verbe, ici la première personne du singulier.
** À trier
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* Annexes
# LocalWords: Pappa langue-jouet Matté Einlant Mattés