La langue divine est, comme son nom l’indique, la langue parlée par les dieux dans l’univers de mon roman. La langue dont je présente ci-dessous la grammaire n’est cependant pas réellement la langue divine mais la représente; en effet, la langue divine a été imaginée comme étant bien trop complexe pour être entièrement apprise par un humain, l’élaboration de phrases simples requière quelques années d’études déjà. Bien évidemment, il est impossible pour un humain de créer une telle langue, mais je reste toujours dans cette optique de création de langue complexe, et le résultat me paraîtra complexe mais il se peut que pour certains (du fait des langues qu’ils maîtrisent déjà) n’aient pas cette impression.
@ -312,14 +312,14 @@ Cette langue sera également utilisée pour créer d’autres langues qui auront
La langue divine dispose d’un inventaire de voyelle très large comparé à la majorité des langues existantes dans notre monde, avec dix-sept voyelles simples, et quelques autres diphtongues (discutées plus bas dans <spanclass="underline"><ahref="#org432fa45">Diphtongues</a></span>). Voici la liste des voyelles utilisées dans la langue divine:
La langue divine dispose d’un inventaire de voyelle très large comparé à la majorité des langues existantes dans notre monde, avec dix-sept voyelles simples, et quelques autres diphtongues (discutées plus bas dans <spanclass="underline"><ahref="#org6cc1609">Diphtongues</a></span>). Voici la liste des voyelles utilisées dans la langue divine:
Il existe relativement peu d’allophones parmi les voyelles de la langue divine, cependant on peut en relever certains comme suit:
</p>
<ulclass="org-ul">
<li>La prononciation standard du « ń », comme mentionné ci-dessus dans <spanclass="underline"><ahref="#org12f7bf7">Consonnes syllabiques</a></span>, est <code>[l=]</code>. Cependant, cette voyelle peut également être prononcée <code>[m=]</code> si le « ń » est précédé et/ou suivi par une consonne bilabiale, et il peut être palatalisé en <code>[J=]</code> ou <code>[m']</code> si le « ń » est adjacent à une des voyelles <i>i</i> ou <i>í</i>, ou bien la consonne <i>j</i>.</li>
<li>La prononciation standard du « ń », comme mentionné ci-dessus dans <spanclass="underline"><ahref="#orgcd26107">Consonnes syllabiques</a></span>, est <code>[l=]</code>. Cependant, cette voyelle peut également être prononcée <code>[m=]</code> si le « ń » est précédé et/ou suivi par une consonne bilabiale, et il peut être palatalisé en <code>[J=]</code> ou <code>[m']</code> si le « ń » est adjacent à une des voyelles <i>i</i> ou <i>í</i>, ou bien la consonne <i>j</i>.</li>
<li>Le « ĺ » peut également être palatalisé en cas d’adjacence à une des voyelles <i>i</i> ou <i>í</i> ou bien la consonne <i>j</i>, et donc être prononcée <code>[l'=]</code>.</li>
En plus d’un important inventaire de voyelle, la langue divine dispose également d’un inventaire de consonnes assez important. Voici ci-dessous lesdites consonnes:
@ -910,7 +910,6 @@ En plus d’un important inventaire de voyelle, la langue divine dispose égalem
Plusieurs de ces consonnes disposent d’allophones, c’est à dire de prononciations alternatives à la prononciation exacte mentionnée plus haut, sans que cela n’affecte le sens des mots ou le sens d’une phrase.
</p>
<ulclass="org-ul">
<li>La prononciation standard du <i>f</i> et <i>v</i> sont respectivement <code>[f]</code> et <code>[v]</code>, cependant il arrive également qu’ils soient respectivement prononcés <code>[p\]</code> et <code>[B]</code>, en particulier entre deux voyelles.</li>
<li>Le <code>[h\]</code> est considéré comme étant un allophone du <i>h</i>, dont la prononciation standard est le <code>[h]</code>. Cet allophone se produit en particulier entre deux voyelles, mais également entre une consonne voisée et une voyelle.</li>
<li>Le <i>ŗ</i> a pour prononciation standard le <i>R</i>, il arrive cependant qu’il soit également prononcé <code>[R\]</code>, en particulier entre deux voyelles.</li>
<li>Le <i>x</i> est habituellement prononcé <i>X</i>, cependant il arrive qu’il soit prononcé <i>x</i> lorsqu’il est en contact avec une consonne fricative autre que le <i>h</i> et le <i>ŗ</i>.</li>
L’accentuation des mots en langue divine porte sur l’avant-dernière voyelle racine si le mot racine dispose de deux syllabes ou plus, sur la voyelle racine unique sinon. L’accentuation des mots étant régulière, elle n’est pas marquée par l’orthographe et la translittération de la langue.
Pour ce qui est de l’accentuation des phrases, le ton est généralement tombant, avec le terme que le locuteur estime le plus important de la phrase bénéficiant d’une remontée du ton sur ce terme précisément. Si le locuteur estime que le terme est très important, alors il peut même le prononcer avec une voix de tête, voire étirer de manière exagérée la première syllabe racine du terme. Un verbe interrogatif bénéficie nécessairement de la remontée du ton de la phrase sur ce terme, tandis qu’une phrase exclamative voit son ton recommencer à descendre à partir de la même hauteur que celle du début de phrase. Une phrase affirmative continue la descente de ton jusqu’à la dernière syllabe racine qui bénéficie d’une accentuation.
La langue divine dispose d’un système de nombre des noms plutôt évolué, avec un total de cinq nombres:
@ -1105,13 +1122,14 @@ La langue divine dispose d’un système de nombre des noms plutôt évolué, av
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Le singulier, le singulatif, le duel et le triel sont parfois regroupé dans le super-singulier pour certaines utilisations grammaticales, le pluriel restant à part.
Comme précisé ci-dessus, le singulatif permet de regrouper des éléments semblables non dénombrés. Ainsi, «du sucre» ou «des arbres» sera au nombre singulatif.
<h2id="org7222d28"><spanclass="section-number-2">4</span> Cas grammaticaux</h2>
<divclass="outline-text-2"id="text-4">
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La langue divine est une langue très riche en cas grammaticaux et en déclinaisons. Cela lui permet ainsi d’exprimer une grande précision dans un nombre minimal de mots, et lui donne également une grande liberté quant à l’ordre des mots dans la phrase. En revanche, cela implique également un système complexe de déclinaisons qu’il faut mémoriser.
@ -1134,7 +1152,7 @@ Notez également que la ou les voyelles présentée dans le tableau s’accorde
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Voici ci-dessous un tableau exposant la forme de chaque déclinaison selon le cas grammatical et le genre/nombre. Le numéro se réfère au numéro du genre tel que décrit dans <spanclass="underline"><ahref="#orgd01507a">Genres</a></span>, le super-singulier (tel que décrit dans <spanclass="underline"><ahref="#orga203136">Nombre</a></span>) est représenté par «s» et le pluriel par «p».
Voici ci-dessous un tableau exposant la forme de chaque déclinaison selon le cas grammatical et le genre/nombre. Le numéro se réfère au numéro du genre tel que décrit dans <spanclass="underline"><ahref="#orgab25bfc">Genres</a></span>, le super-singulier (tel que décrit dans <spanclass="underline"><ahref="#orgf4cd5d2">Nombre</a></span>) est représenté par «s» et le pluriel par «p».
<h4id="org05fd8a6"><spanclass="section-number-4">4.1.1</span> Cas adessif</h4>
<divclass="outline-text-4"id="text-4-1-1">
<p>
Le cas adessif est utilisé pour exprimer un lieu adjacent au nom décliné. On peut par exemple dire «près de la maison» en déclinant <i>mén</i> en <i>íŗmén</i>, ou bien « à côté de Dhbno» en déclinant <i>Ðbńo</i> en <i>ixÐbńo</i>.
Le cas adessif est utilisé pour exprimer un lieu adjacent au nom décliné. On peut par exemple dire «près de la maison» en déclinant <i>mén</i> en <i>íŗmén</i>, ou bien « à côté de Dhebeno» en déclinant <i>Ðbńo</i> en <i>ixÐbńo</i>.
Plusieurs de ces consonnes disposent d’allophones, c’est à dire de prononciations alternatives à la prononciation exacte mentionnée plus haut, sans que cela n’affecte le sens des mots ou le sens d’une phrase.
- La prononciation standard du /f/ et /v/ sont respectivement ~[f]~ et ~[v]~, cependant il arrive également qu’ils soient respectivement prononcés ~[p\]~ et ~[B]~, en particulier entre deux voyelles.
- Le ~[h\]~ est considéré comme étant un allophone du /h/, dont la prononciation standard est le ~[h]~. Cet allophone se produit en particulier entre deux voyelles, mais également entre une consonne voisée et une voyelle.
- Le /ŗ/ a pour prononciation standard le /R/, il arrive cependant qu’il soit également prononcé ~[R\]~, en particulier entre deux voyelles.
- Le /x/ est habituellement prononcé /X/, cependant il arrive qu’il soit prononcé /x/ lorsqu’il est en contact avec une consonne fricative autre que le /h/ et le /ŗ/.
** Accentuation
L’accentuation des mots en langue divine porte sur l’avant-dernière voyelle racine si le mot racine dispose de deux syllabes ou plus, sur la voyelle racine unique sinon. L’accentuation des mots étant régulière, elle n’est pas marquée par l’orthographe et la translittération de la langue.
Pour ce qui est de l’accentuation des phrases, le ton est généralement tombant, avec le terme que le locuteur estime le plus important de la phrase bénéficiant d’une remontée du ton sur ce terme précisément. Si le locuteur estime que le terme est très important, alors il peut même le prononcer avec une voix de tête, voire étirer de manière exagérée la première syllabe racine du terme. Un verbe interrogatif bénéficie nécessairement de la remontée du ton de la phrase sur ce terme, tandis qu’une phrase exclamative voit son ton recommencer à descendre à partir de la même hauteur que celle du début de phrase. Une phrase affirmative continue la descente de ton jusqu’à la dernière syllabe racine qui bénéficie d’une accentuation.
** Romanisation et translittération
* Noms
*** Genres
@ -190,6 +199,7 @@ La langue divine dispose d’un système de nombre des noms plutôt évolué, av
- pluriel: quatre éléments ou plus
Le singulier, le singulatif, le duel et le triel sont parfois regroupé dans le super-singulier pour certaines utilisations grammaticales, le pluriel restant à part.
Comme précisé ci-dessus, le singulatif permet de regrouper des éléments semblables non dénombrés. Ainsi, «du sucre» ou «des arbres» sera au nombre singulatif.
* Cas grammaticaux
La langue divine est une langue très riche en cas grammaticaux et en déclinaisons. Cela lui permet ainsi d’exprimer une grande précision dans un nombre minimal de mots, et lui donne également une grande liberté quant à l’ordre des mots dans la phrase. En revanche, cela implique également un système complexe de déclinaisons qu’il faut mémoriser.
@ -405,7 +415,7 @@ Ci-dessous, chaque cas grammatical sera expliqué ainsi que son utilisation dans
** Lieu
*** Cas adessif
Le cas adessif est utilisé pour exprimer un lieu adjacent au nom décliné. On peut par exemple dire «près de la maison» en déclinant /mén/ en /íŗmén/, ou bien « à côté de Dhbno» en déclinant /Ðbńo/ en /ixÐbńo/.
Le cas adessif est utilisé pour exprimer un lieu adjacent au nom décliné. On peut par exemple dire «près de la maison» en déclinant /mén/ en /íŗmén/, ou bien « à côté de Dhebeno» en déclinant /Ðbńo/ en /ixÐbńo/.