diff --git a/web/nyqy.org b/web/nyqy.org index 52ed04a..6a9d9a9 100644 --- a/web/nyqy.org +++ b/web/nyqy.org @@ -96,20 +96,19 @@ :END: Depuis plusieurs siècle déjà, la création de langues est une discipline ayant intriguée les Hommes, certains créant des langues dans des buts religieux, - philosophiques ou idéalistes, tandis que d’autres n’en crééent que dans un - but artistique, que ce soit pour compléter une œuvre comme l’a fait - JRR Tolkien avec ses diverses langues dont les langues elfiques pour - compléter son univers présenté dans /Le Seigneur des Anneaux/, ou bien dans - le but purement artistique de créer une langue pour la beauté du geste, pour - l’œuvre que cette langue peut être en elle-même. Et parmi ces langues, deux - groupes se distinguent : les langues /a posteriori/, qui sont des langues - crées avec d’autres langues servant pour base, comme c’est le cas de - l’Esperanto ou du Elefen, ou bien qui sont créées /a priori/, c’est à dire - sans aucune base au préalable autre que des connaissances linguistiques - suffisantes pour pouvoir créer une langue, comme pour le Klingon de l’univers - de /StarTrek/. + philosophiques ou idéalistes, tandis que d’autres n’en créent que dans un but + artistique, que ce soit pour compléter une œuvre comme l’a fait JRR Tolkien + avec ses diverses langues dont les langues elfiques pour compléter son + univers présenté dans /Le Seigneur des Anneaux/, ou bien dans le but purement + artistique de créer une langue pour la beauté du geste, pour l’œuvre que + cette langue peut être en elle-même. Et parmi ces langues, deux groupes se + distinguent : les langues /a posteriori/, qui sont des langues crées avec + d’autres langues servant pour base, comme c’est le cas de l’Esperanto ou du + Elefen, ou bien qui sont créées /a priori/, c’est à dire sans aucune base au + préalable autre que des connaissances linguistiques suffisantes pour pouvoir + créer une langue, comme pour le Klingon de l’univers de /StarTrek/. - Durant ces dernières décénies, aidés par l’avènement d’internet, les + Durant ces dernières décennies, aidés par l’avènement d’internet, les créateurs de langues, auquel on se réfère par « idéolinguistes », ou « conlangers » dans la langue de Shakespeare, ont pu se fédérer, échanger, et améliorer leur art tout en le propageant. Et à l’heure actuelle, inspirés par @@ -167,7 +166,7 @@ présent, quelqu’un intéressé par le Ñyqy ne pouvait facilement accéder à un condensé des résultats des recherches existantes, présents en un unique ouvrage se présentant comme une grammaire technique de la langue. Ainsi, j’ai - entrepris de la rédiger dans cet ouvrage dans l’espoir que cela facilite la + entrepris de le rédiger dans cet ouvrage dans l’espoir que cela facilite la tâche de mes collègues et futurs collègues dans leurs études de cette merveille qu’est le résultat de cette collaboration linguistique internationale s’étant étalée sur plusieurs siècles, aidés par les écrits @@ -182,13 +181,13 @@ :CUSTOM_ID: h-410ccf5a-d5eb-436b-b3f4-a0a4bb4249e9 :END: Dans ce document seront utilisé certaines conventions typographiques, dont - des gloses grammaticales inter-lignes[fn:4], une étoile ~*~ précédant des + des gloses grammaticales interlignes[fn:4], une étoile ~*~ précédant des éléments linguistiques considérés comme erronés, un point d’interrogation ~?~ afin de marquer des éléments linguistiques questionnables, ou bien dans les gloses une utilisation du chiffre zéro ~0~ afin de marquer une absence d’un ou plusieurs éléments. -** Liste d’abbréviations +** Liste d’abréviations :PROPERTIES: :CUSTOM_ID: h-a5c14a00-99bb-48f9-8441-2b7624ccb1f0 :END: @@ -246,13 +245,13 @@ également que le terme ait été utilisé par le peuple {{{nyqy(Ñyqy)}}} pour se désigner lui-même, mais nous disposons de trop peu de preuve afin de pouvoir affirmer cela avec certitude. Le terme s’analyse en deux morphèmes basiques, - {{{nyqy(ñy)}}} et {{{nyqy(qy)}}}. Le terme {{{nyqy(ñy)}}} est le pronom personel du singulier, + {{{nyqy(ñy)}}} et {{{nyqy(qy)}}}. Le terme {{{nyqy(ñy)}}} est le pronom personnel du singulier, et {{{nyqy(qy)}}} qui le suit a plusieurs utilisations, le chiffre /6/ (le {{{nyqy(Ñyqy)}}} est une langue dont le système numérique est un système hybride entre une base six et une base treize) ou bien la pluralité, ici infléchissant le {{{nyqy(ñy)}}} afin de former la première personne du pluriel. - Il est à noter que le nom de cette langue est traditionellement écrite en un + Il est à noter que le nom de cette langue est traditionnellement écrite en un seul mot, cependant et comme nous le verrons plus tard, il s’agit d’une mauvaise habitude : chaque élément peut être analysé individuellement et peut donc être considéré comme mots séparés, d’où la néographie « Ñy Qy » que @@ -264,7 +263,7 @@ Parfois, d’autres personnes s’y référeront en tant que « proto-Ñyqy », ou « proto Ñy Qy », mais cette dénomination est plutôt rare étant donné - l’abscence totale d’autres langues nommées « Ñyqy ». Elle n’est généralement + l’absence totale d’autres langues nommées « Ñyqy ». Elle n’est généralement utilisée que si le locuteur souhaite insister sur la nature de la langue comme langue mère de sa famille. @@ -345,7 +344,7 @@ Sur ce dernier point, il semblerait qu’il n’y avait pas de tendance particulière quant à qui rejoignais la famille de qui parmi les familles - représentant le bas peuple, composées principalement de paysans, d’artisants + représentant le bas peuple, composées principalement de paysans, d’artisans et de petits marchants. En revanche, il semblerait qu’il était beaucoup plus fréquent pour les hommes de rejoindre la famille de leur femme une fois mariés si la famille pouvait être considérée comme riche ou importante, par @@ -353,7 +352,7 @@ détenant un pouvoir militaire. Dans chaque agglomération se trouvait au moins un temple où le peuple Ñyqy - pratiquaient leur religion polythéïste. Il est cependant impossible de savoir + pratiquaient leur religion polythéiste. Il est cependant impossible de savoir s’il s’agissait de croyances liées à la religion qui dominait l’Ère ancienne. Les seuls points communs sont la vénération de plusieurs dizaines de dieux au moins, ainsi que la vénération des étoiles et du feu, et les dieux liés à ces @@ -371,12 +370,12 @@ # Social? Friendly? Belligerent? # - In social/economic interactions with other groups, which groups are # dominant and which are marginalized? How so? - Selon toute vraissemblance, le Ñyqy était parlé dans la vallée du Mojhal, - dans l’actuel Rhésode. Bien qu’il soit quasiment impossible de déterminer la + Selon toute vraisemblance, le Ñyqy était parlé dans la vallée du Mojhal, dans + l’actuel Rhésode. Bien qu’il soit quasiment impossible de déterminer la superficie maximale couvrant cette région, il est considéré prudent d’affirmer que la langue était au moins parlée depuis le delta du Mojhal, cœur économique de la région, jusqu’à son confluent avec le Lor ainsi que - dans toute zone se situant à moins de sept lieues de ce troçon du Mojhal. + dans toute zone se situant à moins de sept lieues de ce tronçon du Mojhal. Cela représente une surface vaste, très certainement indicateur d’une unité politique tout du moins de la région, comme par exemple un royaume ou un empire. Il est également possible qu’il s’agissait d’une continuité de petits @@ -393,7 +392,7 @@ qu’entretenaient le peuple Ñyqy avec ses voisins, il est tout à fait probable qu’ils aient été en guerre tout comme ils été amicaux avec certains de leurs voisins: en effet, des termes liés à la guerre, mais également aux échanges - culturels, mercantiles et amicaux ont pû être reconstruits. + culturels, mercantiles et amicaux ont pu être reconstruits. ** Corpus, reconstruction de la langue :PROPERTIES: @@ -419,7 +418,7 @@ # "dependent-marking", or mixed? # - Give some examples of each type of marking the language exhibits. Le Ñyqy est une langue qui apparaît comme étant fortement analytique et - isolationiste, reposant principalement sur sa syntaxe afin d’exprimer sa + isolationniste, reposant principalement sur sa syntaxe afin d’exprimer sa grammaire et très peu sur des règles morphologiques. La large majorité des mots sont monosyllabiques ou bisyllabiques, et les phrases s’articulent souvent autour de morphèmes liés monosyllabiques que l’on peut interpréter @@ -443,19 +442,19 @@ Je souhaite boire - Dans l’exemple n°1, nous pouvons remarquer l’abscence d’un verbe « être », ce + Dans l’exemple n°1, nous pouvons remarquer l’absence d’un verbe « être », ce qui est un exemple des prédicats existentiels qui ne requièrent pas de verbe afin d’exprimer une possession. On peut également voir que l’élément - définisant est situé après la particule génitive, tandis que l’élément défini - se situe avant celle-ci. Il s’agit là d’un des nombreux exemples montrant que - le Ñyqy est une langue dont la tête de ses diverses constructions - grammaticales est finale et non initiale. + définissant est situé après la particule génitive, tandis que l’élément + défini se situe avant celle-ci. Il s’agit là d’un des nombreux exemples + montrant que le Ñyqy est une langue dont la tête de ses diverses + constructions grammaticales est finale et non initiale. L’exemple n°2 nous montre la méthode utilisée en Ñyqy afin d’employer le duel : il s’agit d’affixer le nombre « deux » à l’élément que nous souhaitons - infléchir. Ainsi, {{{nyqy(bú qi)}}} peut être considéré comme le pronom personel de - la seconde personne du singulier infléchis afin de devenir le pronom personel - de la seconde personne du duel. + infléchir. Ainsi, {{{nyqy(bú qi)}}} peut être considéré comme le pronom personnel + de la seconde personne du singulier infléchis afin de devenir le pronom + personnel de la seconde personne du duel. Le troisième exemple présente un exemple d’ordre basique des constituants d’une clause simple, où l’on peut voir une suite SV dans cette clause @@ -477,7 +476,7 @@ mais pas nécessairement pour nous. Même si plus personne ne parle cette langue actuellement, il me semble important pour les étudiants de langues anciennes de pouvoir associer des sons aux divers mots et aux diverses - phrases qu’ils rencontreront ; il s’agit d’une langue, après tout ! Dans ce + phrases qu’ils rencontreront ; il s’agit d’une langue, après tout ! Dans ce chapitre, j’essaierai de présenter ce qui est connu de la phonologie du Ñyqy afin que l’on puisse se faire une idée de ce à quoi ressemblait cette langue lorsqu’elle était parlée il y a plusieurs millénaires. @@ -564,7 +563,7 @@ - o :: Il s’agit de la voyelle postérieure mi-ouverte arrondie [ɔ] que l’on retrouve en Français dans « sort » [sɔːʁ]. - ó :: Il s’agit de la voyelle postérieure mi-fermée non-arrondie [ɤ] que - l’on retrouve en Gaellique Écossais « doirbh » [d̪̊ɤrʲɤv] ou en + l’on retrouve en Gaélique Écossais « doirbh » [d̪̊ɤrʲɤv] ou en Estonien « kõrv » [kɤrv]. - u :: Il s’agit de la voyelle postérieure pré-fermée arrondie [ʊ] que l’on retrouve en Anglais américain « hook » [hʊ̞k]. @@ -808,7 +807,7 @@ :CUSTOM_ID: h-3609d30d-2c4a-4cc9-9693-80ee16a0292e :END: -**** Inflections +**** Inflexions :PROPERTIES: :CUSTOM_ID: h-bb4f100b-4f1f-410c-9cf1-81dd86bba054 :END: @@ -874,7 +873,7 @@ :CUSTOM_ID: h-d24313ab-d25e-4057-92fc-539a35148646 :END: -**** Inflections verbales +**** Inflexions verbales :PROPERTIES: :CUSTOM_ID: h-a93f1630-eeff-4e33-aa34-7c75b4b83e0e :END: @@ -940,14 +939,14 @@ :CUSTOM_ID: h-add29401-0e7d-45bb-93de-e53286dc4a2d :END: Le Ñyqy est une langue dont sa tête de groupes grammaticaux est généralement - en fin dudit groupe. On peut voir avec l’arbre [[arbre:syntaxe:basique]] que la + en fin du-dit groupe. On peut voir avec l’arbre [[arbre:syntaxe:basique]] que la structure générale d’une phrase standard démarre avec des éléments divers liés à la clause principale s’il y en a, auxquels on se référera généralement en tant qu’éléments /obliques/. Ces éléments ne sont liés au verbe ni par une relation grammaticale ergative, ni dative, ni absolutive. Ensuite vient la phrase nominale ergative, précédant la phrase dative, elle-même précédant la phrase verbale, contenant une phrase nominale absolutive et le verbe de la - phrase, le dernier élément d’une phrase {{{nyqy(ñyqy)}}}. Les sous-chapitres + phrase, le dernier élément d’une phrase {{{nyqy(ñyqy)}}}. Les sous chapitres suivants détailleront la composition de chacun de ces éléments. #+NAME: basic-syntax-tree @@ -1290,7 +1289,7 @@ Verbe transitif, « je » est agent A, et « pomme » est patient P. - Dans la majorité des langues du monde, et dans la quasi-totalité des langues + Dans la majorité des langues du monde, et dans la quasi totalité des langues européennes (le Basque étant la seule exception), l’expérienceur et l’agent sont traités quasiment tout le temps à l’identique, formant le cas grammatical (souvent non marqué) s’opposant au cas accusatif marquant le @@ -1378,7 +1377,7 @@ :CUSTOM_ID: h-acb2ac0a-d3ee-4eab-a9ad-d2e56c7d9e7e :END: -**** Possession exterieure +**** Possession extérieure :PROPERTIES: :CUSTOM_ID: h-ea45c49e-434b-4033-a204-f4f134bc9743 :END: @@ -1463,6 +1462,13 @@ :PROPERTIES: :CUSTOM_ID: h-cb2ecaf9-7bef-4583-8bfd-d6f58a315b1d :END: + Le processus de nominalisation des verbes repose principalement, à l’instar + de la grammaire Ñyqy dans sa globalité, sur une association desdits verbes + avec un mot ayant ici un rôle de particule grammaticale. Ainsi, un verbe + associé à {{{nyqy(só)}}} (signifiant « manière de faire ») en position affixe + permet d’obtenir d’un verbe un nom utilisable comme tel. Par exemple, le + verbe {{{nyqy(meqm)}}} (« parler ») s’associe en {{{nyqy(meqm só)}}} signifiant « l’acte + de parler, prise de parole, annonce ». *** Nominalisation de participants :PROPERTIES: @@ -1506,13 +1512,6 @@ :PROPERTIES: :CUSTOM_ID: h-11d9a04b-7fe3-4796-bc7e-fc19cd9fee7f :END: - Le processus de nominalisation des verbes repose principalement, à l’instar - de la grammaire Ñyqy dans sa globalité, sur une association desdits verbes - avec un mot ayant ici un rôle de particule grammaticale. Ainsi, un verbe - associé à {{{nyqy(só)}}} (signifiant « manière de faire ») en position affixe - permet d’obtenir d’un verbe un nom utilisable comme tel. Par exemple, le - verbe {{{nyqy(meqm)}}} (« parler ») s’associe en {{{nyqy(meqm só)}}} signifiant - « l’acte de parler, prise de parole, annonce ». ** Composition (y compris l’incorporation) :PROPERTIES: @@ -1766,7 +1765,7 @@ # - Are rhetorical questions and/or negations used as “highlighting” devices # in discourse? Give examples. -**** Continuité de sujet (référenciel) +**** Continuité de sujet (référentiel) :PROPERTIES: :CUSTOM_ID: h-48bbdda1-6153-4bb2-9329-41acb5ed4e16 :END: @@ -1781,11 +1780,11 @@ :CUSTOM_ID: h-98780284-20cb-4ddd-ac75-55454ac31dd1 :END: -**** Prominence épisodique +**** Proéminence épisodique :PROPERTIES: :CUSTOM_ID: h-d2e427d9-a12d-4930-ae84-b6f2e1db22e9 :END: -***** Apogée, point de culminance +***** Apogée, point culminant :PROPERTIES: :CUSTOM_ID: h-0a5068b2-1d91-4fa1-b8c6-163ceef8ded9 :END: @@ -1836,7 +1835,7 @@ :CUSTOM_ID: h-068bfae1-e695-4d50-9ab4-dd7cb8bd07f3 :END: -**** Procédurel +**** Procédural :PROPERTIES: :CUSTOM_ID: h-f1217ba9-c667-460e-98a9-c57b8e4bf26b :END: @@ -2053,7 +2052,7 @@ | | | | | / | <> | <> | - | nombre | nombre (représentation ñyqy) | ñyqy | + | nombre | nombre (représentation Ñyqy) | Ñyqy | |--------+------------------------------+-------------------------| | 0 | 0 | {{{nyqy(pe)}}} | | 1 | 1 | {{{nyqy(mi)}}} | @@ -2118,3 +2117,8 @@ [fn:2] [[https://phundrak.fr]] [fn:1] https://langue.phundrak.fr + +# LocalWords: Ñy Qy proto-Ñyqy proto Ðbńo Pr Loqbrekh Khorlan Yerth Rhésode +# LocalWords: Mojhal Lor États-cités lingua franca GEN sg OPT SV doirbh kõrv +# LocalWords: hook non-mutées cójm wy wú dor absolutif-verbe sg-ABS sg-ERG +# LocalWords: pomme-ABS