diff --git a/clean.sh b/clean.sh index 9370c31..3d5db08 100755 --- a/clean.sh +++ b/clean.sh @@ -6,7 +6,7 @@ else project_root=$1 fi -rm -rf *~ auto _minted* *.tex *.aux *.log *.toc *.out index.pdf headers.pdf headers.html +rm -rf *~ auto _minted* *.tex *.aux *.log *.toc *.out index.pdf headers.pdf headers.html lijokken.pdf hjalpi.pdf old-hjapi.pdf zohaen.pdf for filename in *; do if [[ -d $filename ]]; then cd $filename diff --git a/hjalpi-grammaire-old.html b/hjalpi-grammaire-old.html new file mode 100644 index 0000000..6a40ae7 --- /dev/null +++ b/hjalpi-grammaire-old.html @@ -0,0 +1,3973 @@ + + + + + + + +Grammaire du Hjalpi’ + + + + + + + + + + + + +
+

Grammaire du Hjalpi’

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+

Table des matières

+ +
+

+ +

+ +
+

1 Introduction

+
+

+Le Hjalpi’ est la langue parlée par les dieux dans l’univers de mon roman. La langue dont je présente ci-dessous la grammaire n’est cependant pas réellement la langue divine mais la représente ; en effet, le Hjalpi’ a été imaginée comme étant bien trop complexe pour être entièrement apprise par un humain, l’élaboration de phrases simples requière quelques années d’études déjà. Bien évidemment, il est impossible pour un humain de créer une telle langue, mais je reste toujours dans cette optique de création de langue complexe, et le résultat me paraîtra complexe mais il se peut que pour certains (du fait des langues qu’ils maîtrisent déjà) n’aient pas cette impression. +

+ +

+Cette langue sera également utilisée pour créer d’autres langues qui auront évolué depuis la langue divine en des langues (me paraissant) beaucoup plus simples afin de créer des langues pour les mortels. +

+
+
+ +
+

2 Phonologie

+
+
+
+

2.1 Voyelles

+
+

+Le Hjalpi’ dispose d’un inventaire de voyelle très large comparé à la majorité des langues existantes dans notre monde, avec dix-sept voyelles simples, et quelques autres diphtongues (discutées plus bas dans Diphtongues). Voici la liste des voyelles utilisées dans le Hjalpi’ : +

+ + + + +++ + +++ ++ + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + +
 antérieurespostérieures
ferméesi / yu
pré-ferméesí / ýú
mi-ferméese / òo
mi-ouvertesé / öó
ouvertesaá
+ +

+Le Hjalpi’ dispose également de deux consonnes syllabiques, le ń et le ĺ, qui sont respectivement le n et le l prononcés comme des voyelles. Voici ci-dessous le même tableau, avec chaque voyelle remplacée par sa valeur phonétique en X-SAMPA : +

+ + + + +++ + +++ ++ + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + +
 antérieurespostérieures
ferméesi: / y:u:
pré-ferméesI / YU
mi-ferméese: / 2:o:
mi-ouvertesE / 9O
ouvertesa:A
+ + + +

+Avec le ń et le ĺ ayant respectivement pour valeur n= et l=. +

+ +

+On peut remarquer que, à l’exception de ǒ, ń et ĺ, toutes les voyelles ont un couple ouverte-courte/fermée-longue. Dans les mots racine (c’est à dire non altérés par une quelconque règle grammaticale), la distinction revêt une importance capitale, porteuse de sens et de distinction de certains mots entre eux. Ainsi, þran n’aura pas la même signification que þrán. En revanche, comme on le verra plus tard, les addition grammaticales verront leurs voyelles s’accorder avec les voyelles du mot racine en ouverture-longueur. +

+
+ +
+

2.1.1 Voyelles courtes

+
+
    +
  • /A/ : á
  • +
+

+Le á est une voyelle ressemblant au « â » que l’on retrouve en français dans des mots tels que « pâte ». Il s’agit de la voyelle ouverte antérieure non-arrondie. +

+ +
    +
  • /9/ : ö
  • +
+

+Il s’agit ici du son « eu » tel qu’on le retrouve en français tel que dans le mot « neuf ». +

+ +
    +
  • /I/ : í
  • +
+

+Cette voyelle est une voyelle se situant entre le son « i » et le son « e » ; on peut le retrouver en anglais dans des mots tels que « hit » ou « this ». Il s’agit de la voyelle pré-fermée antérieure non-arrondie. +

+ +
    +
  • /E/ : é
  • +
+

+Nous avons ici la voyelle « è » que l’on retrouve en français par exemple dans le mot « cette ». +

+ +
    +
  • /O/ : ó
  • +
+

+Il s’agit du « o » ouvert, que l’on retrouve en français dans le mot « sort » par exemple. +

+ +
    +
  • /Y/ : ý
  • +
+

+Cette voyelle est un équivalent du « u » français ouvert, que l’on peut retrouver en Allemand comme dans « Müller » par exemple. Il s’agit de la voyelle antérieure pré-fermée arrondie. +

+ +
    +
  • /U/ : ú
  • +
+

+Cette voyelle est un équivalent du « ou » Français ouvert, telle que l’on peut la retrouver dans le mot « book » en Anglais britannique. +

+
+
+ +
+

2.1.2 Voyelles longues

+
+
    +
  • /a:/ : a
  • +
+

+Cette voyelle est le « a » que l’on peut retrouver dans le français tel que dans « patte », à la différence que le « a » de le Hjalpi’ est prononcé un peu plus longuement que le « a » français. +

+ +
    +
  • /2:/ : ò
  • +
+

+Cette voyelle est la même que le « eu » français que l’on retrouve dans le mot « deux », à la différence que le « ò » divin est prononcé un peu plus longuement que le « eu » français. +

+ +
    +
  • /i:/ : i
  • +
+

+Cette voyelle est la même que le « i » français, à la différence que le « i » de le Hjalpi’ est prononcé un peu plus longuement que le « i » français. +

+ +
    +
  • /e:/ : e
  • +
+

+Cette voyelle est la même que le « é » français, à la différence que le « i » de le Hjalpi’ est prononcé un peu plus longuement que le « i » français. +

+ +
    +
  • /o:/ : o
  • +
+

+Cette voyelle est la même que le « o » français comme dans « eau », à la différence que le « o » de le Hjalpi’ est prononcé un peu plus longuement que le « o » français. +

+ +
    +
  • /y:/ : y
  • +
+

+Cette voyelle est la même que le « u » français, à la différence que le « u » de le Hjalpi’ est prononcé un peu plus longuement que le « u » français. +

+ +
    +
  • /u:/ : u
  • +
+

+Cette voyelle est la même que le « ou » français, à la différence que le « ou » de le Hjalpi’ est prononcé un peu plus longuement que le « ou » français. +

+
+
+
+

2.1.3 Consonnes syllabiques

+
+
    +
  • /n=/ : ń
  • +
+

+Le « ń » est la consonne « n » (la même que le « n » standard français), mais considérée et prononcée comme une voyelle, tel qu’on peut l’entendre dans certains mots anglais comme dans « button » qui peut être prononcé /bVtn=/. +

+ +
    +
  • /l=/ : ĺ
  • +
+

+Le « ĺ » est la consonne « l » (la même que le « l » français), mais considérée et prononcée comme une voyelle, tel qu’on peut l’entendre dans certains mots anglais comme dans « bottle » qui peut être prononcé /bOtl=/, avec le /U/ qui est omis et le /l/ devenant syllabique. +

+
+
+ +
+

2.1.4 Diphtongues

+
+ +
+

2.1.5 Allophones

+
+

+Il existe relativement peu d’allophones parmi les voyelles de le Hjalpi’, cependant on peut en relever certains comme suit : +

+
    +
  • La prononciation standard du « ń », comme mentionné ci-dessus dans Consonnes syllabiques, est /n=/. Cependant, cette voyelle peut également être prononcée /m=/ si le « ń » est précédé et/ou suivi par une consonne bilabiale, et il peut être palatalisé en /J=/ ou /m'/ si le « ń » est adjacent à une des voyelles i ou í, ou bien la consonne j.
  • +
+

+/n=/>[m=]/_p,b,w +/n=/>[J=]/_i,í,j +

+
    +
  • Le « ĺ » peut également être palatalisé en cas d’adjacence à une des voyelles i ou í ou bien la consonne j, et donc être prononcée /l'=/.
  • +
+

+/l=/>[l'=]/_i,í,j +

+
+
+
+ +
+

2.2 Consonnes

+
+

+En plus d’un important inventaire de voyelle, le Hjalpi’ dispose également d’un inventaire de consonnes assez important. Voici ci-dessous lesdites consonnes : +

+ +

+Consonnes translittérées : +

+ + + +++ + +++ ++ + +++ ++ + +++ ++ + +++ ++ + +++ ++ + +++ ++ + +++ ++ + +++ ++ + +++ ++ + +++ ++ + +++ ++ + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + +
 b ld d a pa r p v uv ph g 
plpb    td  ţ  kg    ' 
n m     n       ň      
t       r              
afr  fvþðszßź  šž  xŗ  h 
lafr      ł               
apr      ŕ      j        
lapr      l               
svw                     
+ +

+Phonétique X-SAMPA : +

+ + + +++ + +++ ++ + +++ ++ + +++ ++ + +++ ++ + +++ ++ + +++ ++ + +++ ++ + +++ ++ + +++ ++ + +++ ++ + +++ ++ + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + +
 b ld d a pa r p v uv ph g 
plpb    td  t`d`  kg    ? 
n m     n       N      
t       r              
afr  fvTDszs`z`  Cj\  xR  h 
lafr      K               
apr      r\      j        
lapr      l               
svw                     
+ +

+Abréviations : +

+ + + +++ ++ ++ ++ ++ + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + +
bbilabial plplosif
ldlabio-dental nnasal
ddental ttrill
aalvéolaire svsemi-voyelle
papost-alvéolaire afrfricatif
rrétroflexe lafrfricatif latéral
vvelaire apraproximant
uvuvulaire lapraproximant latéral
phpharyngal   
gglottal   
+ +
    +
  • /p/ : P p
  • +
  • /b/ : B b
  • +
  • /t/ : T t
  • +
  • /d/ : D d
  • +
  • /t`/ : Ţ ţ
  • +
  • /d`/ : Ḑ ḑ
  • +
  • /k/ : K k
  • +
  • /g/ : G g
  • +
  • /?/ : ' '
  • +
  • /m/ : M m
  • +
  • /n/ : N n
  • +
  • /N/ : Ň ň
  • +
  • /r/ : R r
  • +
  • /f/ : F f
  • +
  • /v/ : V v
  • +
  • /T/ : Þ þ
  • +
  • /D/ : Ð ð
  • +
  • /s/ : S s
  • +
  • /z/ : Z z
  • +
  • /S/ : ẞ ß
  • +
  • /C/ : Š š
  • +
  • /j\/ : Ž ž
  • +
  • /X/ : X x
  • +
  • /R/ : Ŗ ŗ
  • +
  • /h/ : H h
  • +
  • /K/ : Ł ł
  • +
  • /r\/ : Ŕ ŕ
  • +
  • /j/ : J j
  • +
  • /l/ : L l
  • +
  • /w/ : W w
  • +
+
+ +
+

2.2.1 Allophones

+
+

+Plusieurs de ces consonnes disposent d’allophones, c’est à dire de prononciations alternatives à la prononciation exacte mentionnée plus haut, sans que cela n’affecte le sens des mots ou le sens d’une phrase. +

+
    +
  • La prononciation standard du f et v sont respectivement /f/ et /v/, cependant il arrive également qu’ils soient respectivement prononcés /p\/ et /B/ entre deux voyelles.
  • +
+

+/f/>[p\]/V_V +/v/>[B]/V_V +

+
    +
  • Le /h\/ est considéré comme étant un allophone du h, dont la prononciation standard est le /h/. Cet allophone se produit entre deux voyelles et entre une consonne voisée et une voyelle ou une voyelle et une consonne voisée.
  • +
+

+/h/>[h\]/V_V (V signifiant ici « voyelle » ou « consonne voisée ») +

+
    +
  • Le ŗ a pour prononciation standard le R, cependant il est généralement prononcé /R\/ entre deux voyelles.
  • +
+

+/R/>[R\]/V_V +

+
    +
  • Le x est habituellement prononcé X, cependant il est prononcé x lorsqu’il est en contact avec une consonne fricative sourde autre que le h et le ŗ.
  • +
+

+/X/>[x]/F_ +/X/>[x]/_F (F représentant toute fricative sourde autre que le h et le ŗ) +

+
+
+
+ +
+

2.3 Accentuation

+
+

+L’accentuation des mots en langue divine porte sur l’avant-dernière voyelle racine si le mot racine dispose de deux syllabes ou plus, sur la voyelle racine unique sinon. L’accentuation des mots étant régulière, elle n’est pas marquée par l’orthographe et la translittération de la langue. +Pour ce qui est de l’accentuation des phrases, le ton est généralement tombant, avec le terme que le locuteur estime le plus important de la phrase bénéficiant d’une remontée du ton sur ce terme précisément. Si le locuteur estime que le terme est très important, alors il peut même le prononcer avec une voix de tête, voire étirer de manière exagérée la première syllabe racine du terme. Un verbe interrogatif bénéficie nécessairement de la remontée du ton de la phrase sur ce terme, tandis qu’une phrase exclamative voit son ton recommencer à descendre à partir de la même hauteur que celle du début de phrase. Une phrase affirmative continue la descente de ton jusqu’à la dernière syllabe racine qui bénéficie d’une accentuation. +

+
+
+ +
+

2.4 Romanisation et translittération

+
+

+La romanisation et la translittération d’une langue sont deux choses très différentes ; en effet, la première a pour but de représenter de façon grossière la prononciation de la langue avec l’alphabet latin, sans se soucier de l’orthographe exacte, tandis que la translittération a pour but de reproduire de manière précise l’orthographe de la langue transcrite, sans se soucier de savoir si le lecteur saura prononcer correctement la transcription s’il n’a pas été initié avant à la langue transcrite. +

+ +

+Pour moi le meilleur exemple que je puisse donner pour ce qui est de la différence entre romanisation et translittération est en Tibétain. Nous avons des termes Tibétain romanisés “dorje”, “chorten” ou encore “yak” en anglais dont une de leur translittération possible respective est “rdo rje”, “mchod brten” et “gyag”. Bien évidemment, toute personne n’ayant aucune notion de translittération du Tibétain et/ou de son orthographe peut être confuse quant à ce qu’ils viennent de lire, et c’est tout naturel : leur but est de savoir précisément comment écrire ces mots, et une personne sachant écrire en tibétain pourra, en ayant lu ces exemples, écrire les mots sans faute si je n’en ai pas fait non plus à la rédaction de cet ouvrage. Comme je l’ai indiqué, il s’agit dans cet exemple d’une romanisation anglophone ; en effet, la romanisation dépend de la langue du lecteur. Étant donné que ce dernier doit pouvoir se forger une idée de la prononciation du mot étranger, il faut utiliser les conventions de lecture de l’alphabet de sa propre langue afin d’approcher au mieux la prononciation originale. Ainsi, “dorje” en anglais pourrait être écrit « dordjé » en français, “chorten” pourrait être écrit « tchortène » (« yak » garde la même orthographe dans les deux langues, et est même dans les dictionnaires anglophones et francophones). +

+ +

+Ainsi, dans mon (ou mes ?) livre(s ?) qui s’adressera (s’adresseront ?) à un public général, j’utiliserai des romanisation de la langue divine si je souhaite que le lecteur ait une idée de la prononciation du mot ou de la phrase qu’il vient de rencontrer –et à l’inverse, si je souhaite être plus graphique, j’utiliserai soit la translittération, soit l’écriture native du Hjalpi’. Toujours est-il que dans cette référence grammaticale, je n’utiliserai que de la translittération (les graphèmes et lettres correspondantes furent décrites dans Consonnes et Voyelles), et ne ferai usage de la romanisation que dans ce chapitre où j’explique ci-dessous le processus de l’écriture du Hjalpi en romanisation. +

+ +

+Voici ci-dessous un tableau avec chaque phonème du Hjalpi’, sa translittération, et sa romanisation francophone. Pour un équivalent anglophone, se référer à la version anglophone de cet ouvrage si celle-ci existe. +

+ + + + +++ + +++ + +++ + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + +
phonèmetrans.rom.
i:ii
y:yu
u:uou
Iíi
Yýu
Uúou
e:eé
2:òe
o:oo
Eéè
9öeu
Oóau
a:aa
Aáa
+
+
+
+ +
+

3 Noms

+
+
+
+

3.1 Genres

+
+

+Le Hjalpi’ dispose d’un système de genre composé de neuf éléments : +

+
    +
  1. divin : se réfère à toute personne considérée comme divine, que ce soit par les Divins ou par les mortels (humains comme non humains). Aucune distinction n’est faite selon leur sexe biologique. Les méduses, du fait d’être une icône divine, sont considérées étant également du genre divin.
  2. +
  3. mental : se réfère à tout élément non physique ou concept, comme des pensées ou un événement. Les lieux physiques et temporels sont également classifiés dans le genre mental.
  4. +
  5. liquide : se réfère, comme son nom l’indique, à tout liquide, et en particulier à l’eau, mais ne couvre pas tous les fluides (l’air n’est pas considéré comme un liquide, malgré le fait que ce soit un fluide).
  6. +
  7. masculin : se réfère à tout mâle biologique humain ou semi-humain.
  8. +
  9. féminin : se réfère à toute femelle biologique humaine ou semi-humaine.
  10. +
  11. neutre : se réfère à groupe d’humain et/ou de semi-humains, ou bien à un humain ou semi-humain dont le sexe biologique est inconnu du locuteur. Se réfère aussi à tout membre du corps humain.
  12. +
  13. animal : se réfère à tout être mortel n’étant pas un humain ou semi-humain, ou membre d’animaux.
  14. +
  15. végétal : se réfère à toute plante ou végétal.
  16. +
  17. inanimé : se réfère à tout élément minéral ou physique ne rentrant pas dans les catégories précédentes.
  18. +
+ +

+Le genre est intrinsèque à tout nom, en revanche la majorité des éléments grammaticaux (comme les noms démonstratifs, pronoms, déclinaisons) et les verbes entre autres s’accordent en genre. +

+
+
+ +
+

3.2 Nombre

+
+

+Le Hjalpi’ dispose d’un système de nombre des noms plutôt évolué, avec un total de cinq nombres : +

+ + + + +++ + +++ + +++ + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + +
nombredéclinaisondescription
singulier/un élément unique
singulatif-(e)lun groupe indénombrable d’éléments semblables
duel-(a)tdeux éléments
triel-(e)þtrois éléments
pluriel-(o)stquatre éléments ou plus
+ +

+À moins d’une contre-indication dans le dictionnaire, les noms ne portent pas en eux de nombre de façon intrinsèque, mais peuvent porter leur propriété de dénombrable ou non. Dans tous les cas, le nombre par défaut n’est pas marqué sur le nom, les autres si, et son marquage est prioritaire sur toute autre modification grammaticale du mot racine. +

+ +

+Un nom dénombrable a pour nombre par défaut le singulier. Tout nom dénombrable peut également être mis à l’indénombrable via le singulatif si on ne connais pas le nombre d’éléments de ce nom dont il est question. En revanche, dès que l’on peut mettre un nombre sur la quantité d’éléments, même s’il n’est qu’approximatif voire même faux, le mot se met au duel en cas de deux éléments, au triel pour trois éléments et au pluriel pour quatre éléments ou plus. Les mots indénombrables ne connaissent que le singulatif et ne peuvent être mis à un autre nombre. +

+ +

+Le singulier, le singulatif, le duel et le triel sont parfois regroupé dans le super-singulier pour certaines utilisations grammaticales, le pluriel restant à part. +Comme précisé ci-dessus, le singulatif permet de regrouper des éléments semblables non dénombrés. Ainsi, « du sucre » ou « des arbres » sera au nombre singulatif. +

+
+
+
+ +
+

4 Cas grammaticaux

+
+

+Le Hjalpi’ est une langue très riche en cas grammaticaux et en déclinaisons. Cela lui permet ainsi d’exprimer une grande précision dans un nombre minimal de mots, et lui donne également une grande liberté quant à l’ordre des mots dans la phrase. En revanche, cela implique également un système complexe de déclinaisons qu'il faut mémoriser. +

+ +

+Les déclinaisons se présentent sous la forme de particules (préfixes, infixes et suffixes) à ajouter au mot racine. Voici un exemple d’utilisation. Notez que la partie entre parenthèse peut ne pas être spécifiée, auquel cas il faudra se référer à l’harmonisation des voyelles ou des consonnes selon le cas si une voyelle est accolée à une autre voyelle, de même pour les consonnes. +

+
+
V(C)-
le préfixe est (ou fini par) une voyelle V, il se rajoute donc au début du mot racine. Si ce dernier commence avec une voyelle, la consonne C est rajoutée entre la voyelle V et le mot racine.
+
C(V)-
le préfixe est (ou fini par) une consonne, il se rajoute donc au début du mot racine. Si ce dernier commence avec une consonne, la voyelle (V) est rajoutée entre la consonne C et le mot racine.
+
-C1V(C2)-
l’infixe commence par consonne, il se placera donc à la fin du mot racine, entre la dernière voyelle et la dernière consonne du mot racine. Si le mot racine se termine par une voyelle, l’ensemble C1VC2 agira comme un suffixe.
+
-(C1)VC2-
l’infixe commence par une voyelle, il se placera donc au début du mot racine, entre la première consonne et la première voyelle. Si le mot racine commence par une voyelle, l’ensemble C1VC2 agira comme un préfixe.
+
-(C)V
le suffixe est (ou commence par) une voyelle, il se placera donc à la fin du mot racine. Si ce dernier se termine par une voyelle, la consonne C sera ajoutée entre le mot racine et le suffixe.
+
-(V)C
le suffixe est (ou commence par) une consonne, il se placera donc à la fin du mot racine. Si ce dernier se termine par une consonne, la voyelle V sera ajoutée entre le mot racine et le suffixe.
+
+ +

+Notez également que la ou les voyelles présentée dans le tableau s’accorde en ouverture et longueur avec la voyelle du mot racine sur laquelle porte l’accent. Ainsi, ajouts de voyelles sur mén via des déclinaisons s’accorderont en voyelles longues et ouvertes. +

+ +

+Voici ci-dessous un tableau exposant la forme de chaque déclinaison selon le cas grammatical et le genre/nombre. Le numéro se réfère au numéro du genre tel que décrit dans Genres, le super-singulier (tel que décrit dans Nombre) est représenté par « s » et le pluriel par « p ». +

+ + + + +++ + +++ + +++ + +++ + +++ + +++ + +++ + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + +
 1s1p2s2p3s3p
abessife(m)-e(ň)-e(n)-e(n)-e(l)-e(dl)-
ablatifl(i)-l(e)-li(s)-le(ž)-l(i)-ĺ(ž)-
absolutif-(ts)a-(ts)a-(tß)a-(tß)a-(ts)a-(ts)a
accusatif-vo-vwo-vu-vwu-vo-vo
accusatif temporel-źu-źu-źu-źu-źoy-źou
adessifix(a)-ix(e)-ix(a)-ix(e)-ix(a)-ix(e)-
adverbial      
agentif      
allatif-li(ß)--li(ts)--li(ð)--li(ð)--li--li-
antessif      
apudessif      
aversif      
causal-(o)by-(o)bu-(u)by-(o)by-(ob)y-(b)y
comitatif      
comparatif      
datif      
distributifxe(l)-xe(l)-xe(l)-xe(l)-ŗe(j)-ŗe(j)-
distributif-temporel      
délatifß(a)-ß(e)-ß(e)-ß(e)-ß(ai)-ß(a)-
élatif-(a)ły-(e)ły-(a)ły-(a)łu-(e)ły-(e)ły
équatif      
ergatif-(u)jo-(y)jo-(í)jo-(é)jo-(u)jo-(u)jo
ergatif-génitif      
essif-(þ)yd--(þ)yd--(þ)ud--(þ)ud--(þ)yd--(þ)ud-
essif-formel-(ò)ţ-(ò)d-(o)d-(o)ḑ-(ò)d-(ò)ň
essif-modal-(’)uix-(’)uix-’yiŗ-(’)yiŗ-(’)uŗ-(’)uiŗ
excessif      
génitifţ(y)-ţ(u)-ţ(y)-ţ(y)-ţ(y)-ţ(yi)-
identique      
illatif-(p)òn--(p)on--(f)òn--(f)on--òn--(p)òn-
inessif      
initiatif      
instructif      
instrumental      
intratif      
latif      
limitatif      
locatif      
nominal      
nominatifp(a)-p(e)-p(a)-p(e)-p(a)-p(a)-
oblique-(ŗ)eß-(ŗ)eßt-(ŗ)ef-(ŗ)eft-(ŗ)eß-(x)eß
orientatif      
partitif      
pégatif      
perlatif      
pertingent      
postessif      
privatif      
prolatif      
révertif      
semplatif      
sociatif      
subessif      
sublatif      
superessif      
temporel      
terminatif      
translatif      
vocatif      
+ + + + +++ + +++ + +++ + +++ + +++ + +++ + +++ + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + +
 4s4p5s5p6s6p
abessife(ň)-e(t)-e(st)-e(ßt)-e(nt)-e(ňt)-
ablatifli(ß)-li(ź)-li(ß)-li(ź)-li(s)-li(z)-
absolutif-(t)a-(š)a-(p)a-(v)a-(st)a-(ž)a
accusatif-(e)vo-(e)vo-(e)vo-(e)vo-(a)vo-(a)vo
accusatif temporel-(a)źu-(e)źu-(u)źu-(ai)źu-(i)źu-(u)źu
adessifiź(a)-iź(ei)-iź(a)-iź(ei)-iź(a)-iź(ei)-
adverbial      
agentif      
allatif-li(s)--li(ź)--li(z)--li(š)--li(x)--li(x)-
antessif      
apudessif      
aversif      
causal-(o)by-(o)by-(o)by-(o)by-(o)bu-(o)bu
comitatif      
comparatif      
datif      
distributifhe(l)-he(l)-he(l)-he(l)-ha(l)-ha(l)-
distributif-temporel      
délatifš(a)-š(e)-ž(a)-ž(e)-ž(a)-ž(a)-
élatif-(ł)y-(ł)y-(ł)y-(ł)yi-(ł)u-(ł)yi
équatif      
ergatif-(ò)jo-(y)jo-(lj)o-(lj)o-(mj)o-(lj)o
ergatif-génitif      
essif-(þ)yḑ--(þ)yḑ--(ð)yţ--(ð)yţ--(þ)ud--(þ)ud-
essif-formel-(ţ)òd-(ţ)ed-(ţ)òd-òd-(ò)dò(d)-
essif-modal-(’)uŗ-(’)uŗ-’u-(’)yŗ-(’)yiŗ-(’)yŗ
excessif      
génitifţy-ţy-ţy(i)-ţy-ţ(eu)-ţo(y)-
identique      
illatif-(s)òn--(s)en--(s)en--(s)an--(ps)òn--(ps)en-
inessif      
initiatif      
instructif      
instrumental      
intratif      
latif      
limitatif      
locatif      
nominal      
nominatifpa(n)-pa(ń)-pń-pń-pa(m)-pa-
oblique-(ŗ)ef-(ŗ)òß-(ŗ)ef-(ŗ)òß-(ŗ)ef-(ŗ)òß
orientatif      
partitif      
pégatif      
perlatif      
pertingent      
postessif      
privatif      
prolatif      
révertif      
semplatif      
sociatif      
subessif      
sublatif      
superessif      
temporel      
terminatif      
translatif      
vocatif      
+ + + + + +++ + +++ + +++ + +++ + +++ + +++ + +++ + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + +
 7s7p8s8p9s9p
abessife-e(s)-e-e(ňt)-e(mt)-e(ňt)-
ablatiflń(d)-lń(d)-ĺ(z)-ĺ(z)-ĺ(v)-ĺ(v)-
absolutif-(r)a-(r)a-(x)a-(š)a-(ŗ)a-(ž)a
accusatif-(u)vo-(u)vo-vu-vu-vy-vy
accusatif temporel-(o)źu-(o)źu-(o)źu-(o)źu-(o)źu-(o)źu
adessifiź(a)-iź(ei)-iŗ(a)-iŗ(a)-iŗ(e)-iŗ(e)-
adverbial      
agentif      
allatif-li(ŗ)--li(ŗ)--li(þt)--li(v)--(l)iþ--(l)ið-
antessif      
apudessif      
aversif      
causal-(o)vu-(e)vy-(e)vy-(e)vy-vy-vy
comitatif      
comparatif      
datif      
distributifhei(l)-hea(l)-hea(l)-hea(l)-še(l)-še(l)-
distributif-temporel      
délatifß(eu)-ß(eu)-ß(a)-ß(a)-ßa(l)-ße(l)-
élatif-ły-(a)ły-(ł)ay-(ł)ey-(ł)ay-łay
équatif      
ergatif-jo-jo-(o)jo-(e)jo-(u)jo-(u)jo
ergatif-génitif      
essif-þy(d)--þy(d)--þy(d)--þy(d)--(oi)þyd--(oi)þyd-
essif-formel-òd-(ò)ns-òd-òts-(ò)ß-(ò)ßt
essif-modal-(’)uŗ-(’)u-(’)u-(’)ust-(’)uŗ-(’)uŗ
excessif      
génitifţy-ţ(u)-ţ(u)-ţu-ţ(y)-ţ(u)-
identique      
illatif-òn--(v)òn--(ŕ)òn--(ŕ)òn--(ŕ)òn--(ŕ)en-
inessif      
initiatif      
instructif      
instrumental      
intratif      
latif      
limitatif      
locatif      
nominal      
nominatifpa(l)-pa(l)-pa(ß)-pe(ß)-pa-pa-
oblique-(x)eß-(x)eß-(x)eß-(x)eß-(x)uiß-(x)oiß
orientatif      
partitif      
pégatif      
perlatif      
pertingent      
postessif      
privatif      
prolatif      
révertif      
semplatif      
sociatif      
subessif      
sublatif      
superessif      
temporel      
terminatif      
translatif      
vocatif      
+

+ +Ci-dessous, chaque cas grammatical sera expliqué ainsi que son utilisation dans le Hjalpi’. +

+
+ +
+

4.1 Lieu

+
+
+
+

4.1.1 Adessif

+
+

+Le cas adessif est utilisé pour exprimer un lieu adjacent au nom décliné. Exemples : +

+
    +
  • ixÐbńo : à côté de Dbńo
  • +
  • íŗmén : près de la maison
  • +
+
+
+
+ +
+

4.2 Déplacement depuis un point

+
+
+
+

4.2.1 Ablatif

+
+

+Afin de décrire un déplacement depuis un point dans un lieu ouvert, le cas ablatif peut être utilisé pour décliner ledit point pour le marquer en tant que tel. Exemples : +

+
    +
  • ĺmén : depuis l’extérieur de la maison
  • +
  • liÐbńo : depuis l’extérieur de Ðbńo, depuis l’extérieur de la ville
  • +
+
+
+ +
+

4.2.2 Délatif

+
+

+Le cas délatif exprime un déplacement ou mouvement depuis la surface d’un lieu ou d’un objet. +

+
    +
  • ßémén : depuis le toit de la maison
  • +
  • ßeraòmm : depuis la couverture du livre / depuis la surface d’un livre ouvert
  • +
+
+
+ +
+

4.2.3 Élatif

+
+

+Le cas élatif exprime un mouvement ou la provenance de quelque chose depuis l’intérieur du lieu ou de l’objet décliné. +

+
    +
  • ménay : depuis l’intérieur de la maison
  • +
  • nareły : depuis la rivière (sous-entendu dans l’eau)
  • +
+ +

+Cas intéressant, l’élatif peut également être utilisé pour ce qui est des citations de livres ou tout autre support écrit. Ainsi, on peut utiliser raòmay (« depuis l’intérieur du livre ») pour citer un passage du livre dont il est question. +

+
+
+
+
+

4.3 Déplacement vers un point

+
+
+
+

4.3.1 Allatif

+
+

+L’allatif permet de marquer le lieu ou le point sur lequel se produit un mouvement. Attention à l’irrégularité du placement de la déclinaison pour le genre inanimé ! Exemple : +

+
    +
  • riþaòm : un déplacement ou un mouvement se fait sur un livre
  • +
+
+
+ +
+

4.3.2 Illatif

+
+

+L’illatif permet de marquer le lieu à l’intérieur du quel s’effectue un mouvement ou déplacement. Exemple : +

+
    +
  • ménén : à l’intérieur de la maison
  • +
  • nònarat : dans deux rivière
  • +
+
+
+
+ +
+

4.4 Déplacement via un point

+
+
+

4.5 Temporalité

+
+
+
+

4.5.1 Accusatif temporel

+
+

+Le cas accusatif, dans un contexte de temporalité, sert à désigner une durée de temps. À ne pas confondre avec le cas accusatif d’alignement morphosyntaxique. +

+
    +
  • J’ai dormi durant sept heures.
  • +
+
+
+
+

4.5.2 Essif-temporel

+
+

+L’essif-temporel se comporte et se décline exactement comme l’essif, mais sert dans ce cas à déterminer une date ou un temps durant lequel une action se déroule. +

+
    +
  • ðúdúbém : lors du septième jour de la semaine
  • +
+
+
+
+ +
+

4.6 Alignement Morphosyntaxique

+
+
+
+

4.6.1 Absolutif

+
+

+Ergatif Le cas absolutif marque de sujet des verbes transitif et l’objet des verbes intransitif (le patient) dans une phrase ou dans une proposition ergative. En opposition au cas ergatif, il peut être également assumé par les cas accusatif ou nominatif dans les phrases ou propositions nominatives. +

+
    +
  • Je dors.
  • +
  • Je lis un livre.
  • +
+
+
+ +
+

4.6.2 Accusatif

+
+

+Nominatif L’accusatif permet de marquer l’objet d’un verbe transitif (le patient) dans les phrases ou propositions nominatives, et s’oppose au cas nominatif. L’accusatif peut être assumé par le cas absolutif dans les phrases ergatives. +

+
    +
  • Je lis un livre.
  • +
+
+
+ +
+

4.6.3 Ergatif

+
+

+Le cas ergatif marque le sujet des verbes transitifs (l’agent) dans une phrase ou proposition ergative et s’oppose à l’absolutif. Il peut être assumé par le cas nominatif dans les phrases ou propositions nominatives. +

+
    +
  • Je lis un livre.
  • +
+
+
+ +
+

4.6.4 Nominatif

+
+

+Le cas nominatif marque le sujet des verbes transitifs et intransitifs (l’agent) dans une phrase ou proposition nominative, et s’oppose au cas accusatif. Il peut être assumé par les cas ergatif et absolutif dans les phrases ou propositions ergatives. +

+
    +
  • Je dors.
  • +
  • Je lis un livre.
  • +
+
+
+ +
+

4.6.5 Oblique

+
+

+Le cas oblique sert à citer l’élément décliné, mettant le terme décliné à l’oblique comme entre guillemets. L’oblique peut également se marquer après le verbe d’une phrase ou proposition afin de marquer la citation, tel que la particule « to » en japonais ou « zhes » en tibétain. Dans le dernier cas, le verbe ne sera pas décliné, mais on lui accolera la particule « ŗeß ». +

+
    +
  • Elle m’a dit « je viens demain ».
  • +
  • Il m’a dit qu’il l’a vu hier.
  • +
  • Ce n’était pas un « accident », comme il le dit.
  • +
+
+
+
+ +
+

4.7 Relation

+
+
+
+

4.7.1 Causal

+
+

+Le cas causal permet de marquer la raison de l’action exprimée par le verbe principal de la phrase ou de la proposition (similaire à la particule grammaticale « kara » en japonais). Exemples : +

+
    +
  • hjalpi’váruby : du fait de la langue Hjalpi’
  • +
  • pánámóbý : du fait du père
  • +
+
+
+ +
+

4.7.2 Distributif

+
+

+Le cas distributif indique une distribution égale entre les éléments déterminés. En français, il s’agit l’équivalent du « par » comme dans « il n’y a par commune qu’une seule mairie ». +

+
    +
  • šereòm : par livre
  • +
  • háðenmóíl : par individu
  • +
+
+
+ +
+

4.7.3 Génitif

+
+

+Le génitif est utilisé afin de marquer un complément de nom ou une appartenance, similairement à la particule « no » japonaise ou au « ’s » anglais. Le complément de nom porte la déclinaison et se situe avant le nom. +

+
    +
  • ţýmén raòm : le livre de la maison
  • +
  • ţynarat hjalp : le dieu des deux rivières
  • +
+
+
+
+ +
+

4.8 Sémantique

+
+
+

4.9 État

+
+
+
+

4.9.1 Abessif

+
+

+Le cas abessif est un cas grammatical exprimant l’absence de l’élément décliné. L’équivalent en français est « sans X ». Exemple dans quelques langues naturelles : +

+
    +
  • « sans parler »
  • +
  • « excepté » (sans prendre dans le nombre)
  • +
+
+
+ +
+

4.9.2 Essif

+
+

+L’essif exprime un état temporaire ou une qualité temporaire. Il s’agit du cas général pouvant se spécialiser en essif-formel pour déterminer une qualité, ou en essif-modal pour un état. Il peut également être utilisé pour des questions temporelles, voir Essif-temporel. +

+
    +
  • hjydalpel : en qualité de dieux, en tant que dieux (hjalp étant au singulatif)
  • +
  • moiþydén : en tant que maison
  • +
+
+
+ +
+

4.9.3 Essif-formel

+
+

+L’essif-formel est une spécialisation de l’essif permettant d’exprimer une qualité physique. +

+
+
+ +
+

4.9.4 Essif-modal

+
+

+L’essif-formel est une spécialisation de l’essif permettant d’exprimer l’état du sujet ou de l’agent (dans les phrases ou propositions nominatives), ou le sujet ou le patient (dans les phrases ou propositions ergatives). +

+
+
+
+
+ +
+

5 Adjectifs

+
+
+

6 Adverbes

+
+
+

7 Verbes

+
+
+

8 Pronoms et déterminants

+
+
+

9 Nombres

+
+
+
+

9.1 Nombres Cardinaux

+
+
+

9.2 Nombres Ordinaux

+
+
+
+

10 Interjections

+
+
+

11 Interrogation

+
+
+

12 Syntaxe

+
+
+
+
+
+

Auteur: Lucien Cartier-Tilet

+

Created: 2018-06-06 mer. 17:21

+

+
+ + diff --git a/hjalpi-grammaire-old.pdf b/hjalpi-grammaire-old.pdf new file mode 100644 index 0000000..99716cd Binary files /dev/null and b/hjalpi-grammaire-old.pdf differ diff --git a/hjalpi-grammaire.html b/hjalpi-grammaire.html index 09a61e6..e87bcfc 100644 --- a/hjalpi-grammaire.html +++ b/hjalpi-grammaire.html @@ -3,7 +3,7 @@ "http://www.w3.org/TR/xhtml1/DTD/xhtml1-strict.dtd"> - + Grammaire du Hjalpi’ @@ -243,101 +243,101 @@ for the JavaScript code in this tag.

Table des matières

@@ -347,8 +347,8 @@ for the JavaScript code in this tag.

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1 TODO Introduction

+
+

1 TODO Introduction

Le Hjalpi’ est la langue parlée par les dieux dans l’univers de mon roman. La langue dont je présente ci-dessous la grammaire n’est cependant pas réellement la langue divine mais la représente ; en effet, le Hjalpi’ a été imaginée comme étant bien trop complexe pour être entièrement apprise par un humain, l’élaboration de phrases simples requière quelques années d’études déjà. Bien évidemment, il est impossible pour un humain de créer une telle langue, mais je reste toujours dans cette optique de création de langue complexe, et le résultat me paraîtra complexe mais il se peut que pour certains (du fait des langues qu’ils maîtrisent déjà) n’aient pas cette impression. @@ -360,15 +360,15 @@ Cette langue sera également utilisée pour créer d’autres langues qui auront

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-

2 Phonologie

+
+

2 Phonologie

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2.1 Voyelles

+
+

2.1 Voyelles

-Le Hjalpi’ dispose d’un inventaire de voyelle très large comparé à la majorité des langues existantes dans notre monde, avec dix-sept voyelles simples, et quelques autres diphtongues (discutées plus bas dans Diphtongues). Voici la liste des voyelles utilisées dans le Hjalpi’ : +Le Hjalpi’ dispose d’un inventaire de voyelle très large comparé à la majorité des langues existantes dans notre monde, avec dix-sept voyelles simples, et quelques autres diphtongues (discutées plus bas dans Diphtongues). Voici la liste des voyelles utilisées dans le Hjalpi’ :

@@ -490,8 +490,8 @@ On peut remarquer que, à l’exception de ń et ĺ, toutes les vo

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-

2.1.1 Voyelles courtes

+
+

2.1.1 Voyelles courtes

  •  /ɑ/ : á
  • @@ -544,8 +544,8 @@ Cette voyelle est un équivalent du « ou » Français ouvert, telle que l
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2.1.2 Voyelles longues

+
+

2.1.2 Voyelles longues

  •  /aː/ : a
  • @@ -598,8 +598,8 @@ Cette voyelle est la même que le « ou » français, à la différence que
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2.1.3 Consonnes syllabiques

+
+

2.1.3 Consonnes syllabiques

  •  /n̩/ : ń
  • @@ -617,13 +617,13 @@ Le « ĺ » est la consonne « l » (la même que le « l » frança
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2.1.4 TODO Diphtongues

+
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2.1.4 TODO Diphtongues

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2.2 Consonnes

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2.2 Consonnes

En plus d’un important inventaire de voyelle, le Hjalpi’ dispose également d’un inventaire de consonnes assez important. Voici ci-dessous lesdites consonnes : @@ -1090,8 +1090,8 @@ Abréviations :

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2.3 TODO Accentuation

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2.3 TODO Accentuation

L’accentuation des mots en langue divine porte sur l’avant-dernière voyelle racine si le mot racine dispose de deux syllabes ou plus, sur la voyelle racine unique sinon. L’accentuation des mots étant régulière, elle n’est pas marquée par l’orthographe et la translittération de la langue. @@ -1100,8 +1100,8 @@ Pour ce qui est de l’accentuation des phrases, le ton est généralement tomba

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2.4 TODO Romanisation et translittération

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+

2.4 TODO Romanisation et translittération

La romanisation et la translittération d’une langue sont deux choses très différentes ; en effet, la première a pour but de représenter de façon grossière la prononciation de la langue avec l’alphabet latin, sans se soucier de l’orthographe exacte, tandis que la translittération a pour but de reproduire de manière précise l’orthographe de la langue transcrite, sans se soucier de savoir si le lecteur saura prononcer correctement la transcription s’il n’a pas été initié avant à la langue transcrite. @@ -1112,7 +1112,7 @@ Pour moi le meilleur exemple que je puisse donner pour ce qui est de la différe

-Ainsi, dans mon (ou mes ?) livre(s ?) qui s’adressera (s’adresseront ?) à un public général, j’utiliserai des romanisation de la langue divine si je souhaite que le lecteur ait une idée de la prononciation du mot ou de la phrase qu’il vient de rencontrer –et à l’inverse, si je souhaite être plus graphique, j’utiliserai soit la translittération, soit l’écriture native du Hjalpi’. Toujours est-il que dans cette référence grammaticale, je n’utiliserai que de la translittération (les graphèmes et lettres correspondantes furent décrites dans Consonnes et Voyelles), et ne ferai usage de la romanisation que dans ce chapitre où j’explique ci-dessous le processus de l’écriture du Hjalpi en romanisation. +Ainsi, dans mon (ou mes ?) livre(s ?) qui s’adressera (s’adresseront ?) à un public général, j’utiliserai des romanisation de la langue divine si je souhaite que le lecteur ait une idée de la prononciation du mot ou de la phrase qu’il vient de rencontrer –et à l’inverse, si je souhaite être plus graphique, j’utiliserai soit la translittération, soit l’écriture native du Hjalpi’. Toujours est-il que dans cette référence grammaticale, je n’utiliserai que de la translittération (les graphèmes et lettres correspondantes furent décrites dans Consonnes et Voyelles), et ne ferai usage de la romanisation que dans ce chapitre où j’explique ci-dessous le processus de l’écriture du Hjalpi en romanisation.

@@ -1434,11 +1434,11 @@ Voici ci-dessous un tableau avec chaque phonème du Hjalpi’, sa translittérat

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3 Phonologie dérivationnelle

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3 Phonologie dérivationnelle

-Le Hjalpi’ est une langue riche en dérivation phonétiques du fait de sa grammaire agglutinative et fusionnelle. Les noms changent selon leur nombre, leur rôle au sein de la phrase (leur cas grammatical), les verbes s’accordent en genre et en nombre, selon l’objectivité, le mode ou l’un des nombreux temps de la phrase ou de la proposition. L’utilisation de chacun de ces éléments sera traité dans le chapitre traitant de la syntaxe. Le chapitre actuel servira principalement de référence condensée pour savoir comment accorder les divers éléments entre eux. +Le Hjalpi’ est une langue riche en dérivation phonétiques du fait de sa grammaire agglutinative et fusionnelle. Les noms changent selon leur nombre, leur rôle au sein de la phrase (leur cas grammatical), les verbes s’accordent en genre et en nombre, selon l’objectivité, le mode ou l’un des nombreux temps de la phrase ou de la proposition. L’utilisation de chacun de ces éléments sera traité dans le chapitre traitant de la syntaxe. Le chapitre actuel servira principalement de référence condensée pour savoir comment accorder les divers éléments entre eux.

@@ -1457,22 +1457,22 @@ Ci-dessous se trouve une liste d’abréviations que l’on trouvera souvent dan

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3.1 Allophonie

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3.1 Allophonie

-En Hjalpi’, il existe de nombreuses règles sur la modification de prononciation de phonèmes selon leur emplacement au sein d’un mot et leur environnement phonétique, donnant lieu à des allophones desdits phonèmes. Ces règles sont les dernières règles à s’appliquer sur la modification de prononciation des mots, les autres règles comme les accords des voyelles ou les accords des consonnes s’appliquant avant les règles d’allophonie. Ces règles s’appliquent dans leur ordre d’apparition ci-dessous. +En Hjalpi’, il existe de nombreuses règles sur la modification de prononciation de phonèmes selon leur emplacement au sein d’un mot et leur environnement phonétique, donnant lieu à des allophones desdits phonèmes. Ces règles sont les dernières règles à s’appliquer sur la modification de prononciation des mots, les autres règles comme les accords des voyelles ou les accords des consonnes s’appliquant avant les règles d’allophonie. Ces règles s’appliquent dans leur ordre d’apparition ci-dessous.

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3.1.1 Voyelles

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3.1.1 Voyelles

Il existe relativement peu d’allophones parmi les voyelles de le Hjalpi’, cependant on peut en relever certains comme suit :

    -
  • La prononciation standard du « ń », comme mentionné ci-dessus dans Consonnes syllabiques, est /n̩/. Cependant, cette voyelle peut également être prononcée /m̩/ si le ń est précédé et/ou suivi par une consonne bilabiale, et il peut être palatalisé en /ɲ̩/ ou /m̩ʲ/ si le ń est également adjacent à une des voyelles i ou í, ou bien la consonne j (notées I). +
  • La prononciation standard du « ń », comme mentionné ci-dessus dans Consonnes syllabiques, est /n̩/. Cependant, cette voyelle peut également être prononcée /m̩/ si le ń est précédé et/ou suivi par une consonne bilabiale, et il peut être palatalisé en /ɲ̩/ ou /m̩ʲ/ si le ń est également adjacent à une des voyelles i ou í, ou bien la consonne j (notées I).
    •  /n̩/ > [m̩] / _P
    •  /n̩/ > [m̩] / P_
    • @@ -1493,8 +1493,8 @@ Il existe relativement peu d’allophones parmi les voyelles de le Hjalpi’, ce
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3.1.2 Consonnes

+
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3.1.2 Consonnes

Plusieurs de ces consonnes disposent d’allophones, c’est à dire de prononciations alternatives à la prononciation exacte mentionnée plus haut, sans que cela n’affecte le sens des mots ou le sens d’une phrase. @@ -1543,8 +1543,8 @@ Plusieurs de ces consonnes disposent d’allophones, c’est à dire de prononci

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3.1.3 TODO Exemples

+
+

3.1.3 TODO Exemples

raòm
 /raøm/ est prononcé [rãø̃]
@@ -1553,8 +1553,8 @@ Plusieurs de ces consonnes disposent d’allophones, c’est à dire de prononci
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3.2 TODO Accord des voyelles

+
+

3.2 TODO Accord des voyelles

L’accord des voyelles a lieu principalement lors de la déclinaison d’un nom ou de la conjugaison d’un verbe, lors d’un cas où la juxtaposition d’une voyelle à une autre est obligatoire. Cela donne alors lieu à un accord des voyelles. @@ -1614,11 +1614,11 @@ L’accord des voyelles a lieu principalement lors de la déclinaison d’un nom

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3.3 TODO Accord des consonnes

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3.3 TODO Accord des consonnes

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3.4 TODO Déclinaisons

+
+

3.4 TODO Déclinaisons

Les déclinaisons se présentent sous la forme de particules (préfixes, infixes et suffixes) à ajouter au mot racine. Voici un exemple d’utilisation. Notez que la partie entre parenthèse peut ne pas être spécifiée, auquel cas il faudra se référer à l’harmonisation des voyelles ou des consonnes selon le cas si une voyelle est accolée à une autre voyelle, de même pour les consonnes. @@ -1633,7 +1633,7 @@ Les déclinaisons se présentent sous la forme de particules (préfixes, infixes

-Notez également que la ou les voyelles présentée dans le tableau s’accorde en ouverture et longueur avec la voyelle du mot racine sur laquelle porte l’accent. Ainsi, ajouts de voyelles sur mén via des déclinaisons s’accorderont en voyelles longues et ouvertes. Si la juxtaposition de deux voyelles est obligatoire, se référer à l’accord des voyelles ci-dessus. Si la juxtaposition de deux consonnes est obligatoire, se référer à l’accord des consonnes ci-dessus. +Notez également que la ou les voyelles présentée dans le tableau s’accorde en ouverture et longueur avec la voyelle du mot racine sur laquelle porte l’accent. Ainsi, ajouts de voyelles sur mén via des déclinaisons s’accorderont en voyelles longues et ouvertes. Si la juxtaposition de deux voyelles est obligatoire, se référer à l’accord des voyelles ci-dessus. Si la juxtaposition de deux consonnes est obligatoire, se référer à l’accord des consonnes ci-dessus.

@@ -3520,20 +3520,20 @@ Voici ci-dessous un tableau exposant la forme de chaque déclinaison selon le ca

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4 TODO Syntaxe

+
+

4 TODO Syntaxe

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5 TODO Champs sémantiques et pragmatismes

+
+

5 TODO Champs sémantiques et pragmatismes

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6 TODO Système d’écriture

+
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6 TODO Système d’écriture

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7 TODO Exemples

+
+

7 TODO Exemples

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8 Glossaire

+
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8 Glossaire

clef
 /prononciation/ élément de langage. Définition(s)
@@ -3564,60 +3564,60 @@ Abréviations :
-
-

8.1 Actions physiques

+
+

8.1 Actions physiques

kĺnyþ
 /kl̩nyːθ/ (v.) casser, briser
-
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8.2 Amour

+
+

8.2 Amour

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8.3 Animaux

+
+

8.3 Animaux

nael
 /nael/ (n.7) cheval
-
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8.4 Art

+
+

8.4 Art

raòm
 /rãø̃/ (n.9) livre
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8.5 Astronomie

+
+

8.5 Astronomie

jaom
 /jãõ/ (n.1) astre
-
-

8.6 Bâtiments

+
+

8.6 Bâtiments

mén
 /mɛn/ (n.9) maison (bâtiment)
-
-

8.7 Commerce

+
+

8.7 Commerce

-
-

8.8 Conflits

+
+

8.8 Conflits

-
-

8.9 Conteneurs

+
+

8.9 Conteneurs

-
-

8.10 Corps

+
+

8.10 Corps

gar
 /ɡaːr/ (n.6) tête
@@ -3626,19 +3626,19 @@ Abréviations :
-
-

8.11 Couleurs

+
+

8.11 Couleurs

ðúr
 /ðʊr/ (adj.) argent (couleur)
-
-

8.12 Dimensions

+
+

8.12 Dimensions

-
-

8.13 Direction

+
+

8.13 Direction

ňam
 /ŋãː/ (n.2) ouest
@@ -3648,44 +3648,44 @@ Abréviations :
-
-

8.14 Eau

+
+

8.14 Eau

-
-

8.15 Effort

+
+

8.15 Effort

-
-

8.16 Éléments

+
+

8.16 Éléments

-
-

8.17 Émotions

+
+

8.17 Émotions

feŗan
 /feːʁãː/ (n.2) tristesse
-
-

8.18 Évaluation

+
+

8.18 Évaluation

’eßtef
 /ʔeːʃteːf/ (adj.) mauvais
-
-

8.19 Événements

+
+

8.19 Événements

gén
 /ɡɛ̃/ (n.2) acte, action
-
-

8.20 Existence

+
+

8.20 Existence

-
-

8.21 Famille

+
+

8.21 Famille

ánám
 /ɑ̃nɑ̃/ (n.6) parent
@@ -3694,25 +3694,25 @@ Abréviations :
-
-

8.22 Forme

+
+

8.22 Forme

-
-

8.23 Gouvernement

+
+

8.23 Gouvernement

-
-

8.24 Grammaire

+
+

8.24 Grammaire

pöb (pron. interrogatif)
quoi, idée générale d’élément. Peut être décliné afin d’obtenir des questionnements plus précis.
-
-

8.24.1 Pronoms interrogatifs

+
+

8.24.1 Pronoms interrogatifs

    -
  1. Temps
    +
  2. Temps
    pejb
     /pejb/ (pron. interr. essif) quand, à quel moment. pöb décliné à l’essif.
    @@ -3725,34 +3725,34 @@ Abréviations :
-
-

8.25 Guerre

+
+

8.25 Guerre

wóúl
 /wɔʊl/ (n.2) attaque
-
-

8.26 Légal

+
+

8.26 Légal

-
-

8.27 Lieux

+
+

8.27 Lieux

-
-

8.28 Lumière

+
+

8.28 Lumière

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8.29 Mental

+
+

8.29 Mental

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-

8.30 Mesures

+
+

8.30 Mesures

-
-

8.31 Métaux

+
+

8.31 Métaux

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-

8.32 Mouvement

+
+

8.32 Mouvement

jĺšek
 /jl̩çeːk/ (n.9) chemin, voie
@@ -3760,37 +3760,37 @@ Abréviations :
-
-

8.33 Nature

+
+

8.33 Nature

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-

8.34 Nombres

+
+

8.34 Nombres

-
-

8.35 Nourriture

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8.35 Nourriture

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8.36 Outils

+
+

8.36 Outils

-
-

8.37 Parole

+
+

8.37 Parole

vár
 /vɑr/ (n.2) langue (linguistique), langage, parole
-
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8.38 Péchés

+
+

8.38 Péchés

-
-

8.39 Physique

+
+

8.39 Physique

-
-

8.40 Possession

+
+

8.40 Possession

-
-

8.41 Religion

+
+

8.41 Religion

hjalp
 /hjaːlp/ (n.1) dieu céleste
@@ -3798,8 +3798,8 @@ Abréviations :
-
-

8.42 Savoir

+
+

8.42 Savoir

bóljòluþ
 /bɔljøːluːθ/ (vt.) savoir
@@ -3807,8 +3807,8 @@ Abréviations :
-
-

8.43 Sensations

+
+

8.43 Sensations

feŗtef
 /feːʁeːf/ (n.2) douleur. Étymologie : feŗan + ’eßtef, une tristesse mauvaise
@@ -3816,22 +3816,22 @@ Abréviations :
-
-

8.44 Sexe

+
+

8.44 Sexe

-
-

8.45 Société

+
+

8.45 Société

-
-

8.46 Substances

+
+

8.46 Substances

lúb
 /lʊb/ (n.9) air
-
-

8.47 Temps

+
+

8.47 Temps

bém
 /bɛ̃/ (n.2) jour (cycle temporel)
@@ -3840,8 +3840,8 @@ Abréviations :
ţealnat
 /ʈealnaːt/ (adj.) précision temporelle, précis.
-
-

8.47.1 Jours de la semaine

+
+

8.47.1 Jours de la semaine

ðúbém
 /ðʊbɛ̃/ (n.2) septième jour de la semaine / jour d’agent. Étymologie : ðúr + bém
@@ -3849,23 +3849,23 @@ Abréviations :
-
-

8.48 Travail

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8.48 Travail

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8.49 Végétaux

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8.49 Végétaux

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8.50 Vêtements

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8.50 Vêtements

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8.51 Vie et santé

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8.51 Vie et santé

Auteur: Lucien Cartier-Tilet

-

Created: 2018-06-06 mer. 17:01

+

Created: 2018-06-06 mer. 17:21

diff --git a/hjalpi-grammaire.pdf b/hjalpi-grammaire.pdf new file mode 100644 index 0000000..c6cb7ae Binary files /dev/null and b/hjalpi-grammaire.pdf differ diff --git a/hjalpi.html b/hjalpi.html new file mode 100644 index 0000000..a53c646 --- /dev/null +++ b/hjalpi.html @@ -0,0 +1,261 @@ + + + + + + + +Ressources grammaticales du Hjalpi’ Originel + + + + + + + + + + + + +
+

Ressources grammaticales du Hjalpi’ Originel

+

+ +

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+ + +

+ +

+Grammaire du Hjalpi’ (pdf) +

+ +

+Ancienne version de la gramaire (pdf) +

+
+
+

Auteur: Lucien Cartier-Tilet

+

Created: 2018-06-06 mer. 17:20

+

+
+ + diff --git a/index.html b/index.html index e8e42bf..ab584c4 100644 --- a/index.html +++ b/index.html @@ -3,7 +3,7 @@ "http://www.w3.org/TR/xhtml1/DTD/xhtml1-strict.dtd"> - + Ressources grammaticales des langues construites de P’undrak @@ -180,6 +180,12 @@ .org-svg { width: 90%; } /*]]>*/--> + + + + + + + + + + + + +
+

Glossaire du Łijökken

+

+ +

+ +

+ + +

+ +
+

1 Introduction

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2 Abréviations

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+
nn
nom neutre
+
nr
nom draconien
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+ +
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3 Glossaire

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+

3.1 Actions physiques

+
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+

3.2 Amour

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3.3 Animaux

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3.4 Art

+
+
+

3.5 Astronomie

+
+
+

3.6 Bâtiments

+
+
+

3.7 Commerce

+
+
+

3.8 Conflits

+
+
+

3.9 Conteneurs

+
+
+

3.10 Corps

+
+
+

3.11 Couleurs

+
+
+

3.12 Dimensions

+
+
+

3.13 Eau

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+

3.14 Effort

+
+
+

3.15 Éléments

+
+
+

3.16 Émotions

+
+
+

3.17 Évaluation

+
+
+

3.18 Événements

+
+
+

3.19 Existence

+
+
+

3.20 Famille

+
+
+

3.21 Forme

+
+
+

3.22 Gouvernement

+
+
+

3.23 Grammaire

+
+
+

3.24 Guerre

+
+
+

3.25 Légal

+
+
+

3.26 Lieux

+
+
+

3.27 Lumière

+
+
+
ecsuŕn (nn)
/etSMr\n/ ténèbres, absence de lumière
+
śjìň (nr)
/çj1N/ flamme draconienne
+
šuìň (nn)
/s`M1N/ flamme ordinaire
+
us (nr)
/Ms\/ feu draconien
+
źíň (nn)
/j\1N/ feu ordinaire
+
+
+
+
+

3.28 Mental

+
+
+

3.29 Mesures

+
+
+

3.30 Métaux

+
+
+

3.31 Mouvement

+
+
+

3.32 Nature

+
+
+
csutse (nn)
/tSMts\e/ volcan éteint +
    +
  • Étymologie : ecsuŕn + re
  • +
+
+

+Pour la race des dragons, il s’agit des montagnes les plus pures, bénies par leur dieu et faisant office de lieux de choix concernant leur habitat où ils peuvent trouver des grottes volcaniques. Ces dernières sont souvent utilisées comme des lieux de culte, et les plus puissants de la race des dragons y élisent même parfois domicile. +

+
+
nære (nn)
/naRe/ colline
+
re (nn)
/Re/ montagne
+
ërë (nn)
/3R3/ mont, sommet de montagne
+
źìxe (nr)
/j\IXe/ volcan actif +
    +
  • Étymologie : źiň + re
  • +
+
+

+Les volcans sont regardés par les dragons comme étant l’origine pure et divine des montagnes. Les volcans actifs sont des lieux de pèlerinage et de vénération pour la race des dragons, trace de l’activité de leur créateur, le dieu du feu. +

+
+
+
+

3.33 Nombres

+
+
+

3.34 Nourriture

+
+
+

3.35 Outils

+
+
+

3.36 Parole

+
+
+

3.37 Péchés

+
+
+

3.38 Physique

+
+
+

3.39 Possession

+
+
+

3.40 Religion

+
+
+

3.41 Savoir

+
+
+

3.42 Sensations

+
+
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3.43 Sexe

+
+
+

3.44 Société

+
+
+

3.45 Substances

+
+
+

3.46 Temps

+
+
+

3.47 Travail

+
+
+

3.48 Végétaux

+
+
+

3.49 Vêtements

+
+
+

3.50 Vie et santé

+
+
+
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Auteur: Lucien Cartier-Tilet

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Created: 2018-06-06 mer. 17:20

+

+
+ + diff --git a/lijokken-glossaire.pdf b/lijokken-glossaire.pdf new file mode 100644 index 0000000..e8ee2f2 Binary files /dev/null and b/lijokken-glossaire.pdf differ diff --git a/lijokken-grammaire.html b/lijokken-grammaire.html new file mode 100644 index 0000000..607900c --- /dev/null +++ b/lijokken-grammaire.html @@ -0,0 +1,726 @@ + + + + + + + +Grammaire du Łijökken + + + + + + + + + + + + +
+

Grammaire du Łijökken

+

+ +

+ +

+ + +

+ +
+

1 Introduction

+
+

+Le Łijökken est une langue draconienne, parlée principalement par les races draconiennes mineures. +

+ +

+Les dragons et autres reptiles n’ont pas de voyelles, d’où l’absence totale de voyelles arrondies et de consonnes labiales. +

+
+
+ +
+

2 Phonologie

+
+
+
+

2.1 Voyelles

+
+
+ + +++ + +++ ++ ++ ++ + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + +
 frontnear-frontcentralback
highi 1M
near-high I  
high-mide @\ 
low-mid  3V
lowa  A
+ + + + +++ + +++ ++ ++ ++ + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + +
 frontnear-frontcentralback
highi íu
near-high ì  
high-mide y 
low-mid  ëo
lowæ  a
+
+
+ +
+

2.2 Consonnes

+
+ + + +++ ++ ++ ++ ++ ++ ++ ++ ++ ++ + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + +
 dentalalveolarpostalveolarretroflexalveo-palatalpalatalvelaruvularglottal
stop t d`  k gq G 
nasal n   JN  
affricate  tS dZ      
fricativeT DzS Zs` z`s\ç j\ X Rh
approximant r\   j   
lateral fricative K K\       
lateral approximant l       
+ + + + +++ ++ ++ ++ ++ ++ ++ ++ ++ ++ + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + +
 dentalalveolarpostalveolarretroflexalveo-palatalpalatalvelaruvularglottal
stop t d  k gq ǵ 
nasal n   ńň  
affricate  cs cz      
fricativeþ ðzS Zš žsś ź x rh
approximant ŕ   j   
lateral fricative ł ļ       
lateral approximant l       
+
+
+ +
+

2.3 Accentuation

+
+

+Deuxième syllabe d’un mot +

+
+
+ +
+

2.4 Règles phonologiques

+
+
    +
  • k > s` / _i
  • +
  • t / r / _a
  • +
  • g > h / _h
  • +
  • t > ? / V_V
  • +
  • N > w / [stop]_[stop]
  • +
  • eN > y / _#
  • +
  • {k,g} > [+palatal] / _E
  • +
  • T > s / _k
  • +
  • n > N / #_
  • +
  • q > h / _#
  • +
  • l > d` / _{C,#}
  • +
  • d` > D / _[fricative]
  • +
+
+
+
+
+
+

Auteur: Lucien Cartier-Tilet

+

Created: 2018-06-06 mer. 17:20

+

+
+ + diff --git a/lijokken-grammaire.pdf b/lijokken-grammaire.pdf new file mode 100644 index 0000000..fb286d0 Binary files /dev/null and b/lijokken-grammaire.pdf differ diff --git a/lijokken.html b/lijokken.html new file mode 100644 index 0000000..b844fc8 --- /dev/null +++ b/lijokken.html @@ -0,0 +1,280 @@ + + + + + + + +Ressources grammaticales du Łijökken + + + + + + + + + + + + +
+

Ressources grammaticales du Łijökken

+

+ +

+
+

Table des matières

+ +
+

+ + +

+ +
+

1 Grammaire

+ +
+ +
+

2 Glossaire

+ +
+
+
+

Auteur: Lucien Cartier-Tilet

+

Created: 2018-06-06 mer. 17:20

+

+
+ + diff --git a/old-hjalpi-cas-grammaticaux-2.html b/old-hjalpi-cas-grammaticaux-2.html new file mode 100644 index 0000000..ee7069f --- /dev/null +++ b/old-hjalpi-cas-grammaticaux-2.html @@ -0,0 +1,889 @@ + + + + + + + +Cas grammaticaux du Hjalpi Vernaculaire + + + + + + + + + + + + +
+

Cas grammaticaux du Hjalpi Vernaculaire

+

+ +

+ +

+ + +

+ +

+Grammatical states marques with a star ( * ) are grammatical states that do not exist as declensions in the Divine Language. +

+ +
+

1 Chart for review for the basic cases

+
+ + + +++ + +++ ++ ++ ++ + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + +
 interiorsurfaceadjacencystate
fromElativeDelativeAblativeExcessive
at/inInessiveSuperessiveAdessiveEssive
(in)toIllativeSublativeAllativeTranslative
viaPerlativeProlative  
+ +

+ +

+
+
+ +
+

2 Location

+
+
+
Adessive case ADE iŗ-
adjacent location
+
+

+Example: near/at/by the house, íŗmén +

+
+
Antessive case ANTE vwo-
anterior location
+
+

+Example: before the house, vwómén +

+
+
Apudessive case APUD ne-
location next to something
+
+

+Example: next to the house, némén +

+
+
Inessive case -ŕo-
inside something
+
+

+Example: inside the house, méŕón +

+
+
Intrative case ITRT -fu-
between something
+
+

+Example: between the houses, méfún +

+
+
Locative case LOC la-
location (general case)
+
+

+Example: at/on/in the house, lámén +

+
+
Pertingent case ma-
in contact with something
+
+

+Example: touching the house, mámén +

+
+
Postessive case POSTE -uß
posterior location
+
+

+Example: behind the house, ménúß +

+
+
Subessive case SUBE nwo-
under something
+
+

+Example: under/below the house, nwómén +

+
+
Superessive case SUPE ßta-
on the surface
+
+

+Example: on (top of) the house, ßtámén +

+ +

+ +

+
+
+ +
+

3 Motion from

+
+
+
Ablative case ABL li-
movement away from something
+
+

+Example: away from the house, límén +

+
+
Delative case DEL ßa-
movement from the surface
+
+

+Example: from (the top of) the house, ßámén +

+
+
*Egressive case EGRE
marking the beginning of a movement or time
+
+

+Example: beginning from the house +

+
+
Elative case ELA -ykń
out of something
+
+

+Example: out of the house, ménýkń +

+
+
Initiative case INITI -akļ
starting point of an action
+
+

+Example: beginning from the house, ménákļ +

+ +

+ +

+
+
+ +
+

4 Motion to

+
+
+
Allative case ALL -li-
    +
  • *in Hungarian and in Finnish: movement to (the adjacency of). Example: to the house
  • +
  • in Estonian and in Finnish: movement onto something. Example: onto the house, mélín
  • +
+ +
Illative case ILL -ën-
movement into something
+
+

+Example: into the house, mênén +

+
+
Lative case LAT -la
movement to something (general case)
+
+

+Example: to/into the house, ménlá +

+
+
Sublative case SUBL -iţ
movement onto the surface or below something
+
+

+Example: on(to) the house / under the house, méníţ +

+
+
Terminative case TERM -aen
marking the end of a movement or time
+
+

+Example: as far as the house, ménáén +

+ +

+ +

+
+
+ +
+

5 Motion via

+
+
+
Perlative case PER žu-
movement through or along
+
+

+Example: through/along the house, žúmén +

+
+
Prolative case PROL še-
movement using a surface or way (= prosecutive case, vialis case)
+
+

+Example: by way of/through the house, šémén +

+ +

+ +

+
+
+ +
+

6 Time

+
+
+
Accusative case ACC -źu
indicating duration of time known as the accusative of duration of time
+
+

+Example: for many years, łaižegźu +

+
+
Essive case ESS -oiþyd-
used for specifying days and dates when something happens
+
+

+Example: on the first day of the week, žóíþýdójorém +

+
+
Limitative case LIMIT -amp
specifying a deadline
+
+

+Example: by the first day of the week, žójorémámp +

+
+
Temporal case TEMP -igni
specifying a time
+
+

+Example: at seven o’clock, ţuheol ţupńtwan ţéálnatigni (GEN-hour GEN-seven precise-TEMP, at the precise hour of seven) +

+ +

+ +

+
+
+ +
+

7 Morphosyntactic alignment

+
+
+
Absolutive case (1) ABS -a
patient, experiencer; subject of an intransitive verb and direct object of a transitive verb. In the divine language, the absolutive case is only used for the subject of an intransitive verb.
+
+

+Example: he pushed the door and it opened, kjaŗa (door) +

+
+
*Absolutive case (2) ABS
patient, involuntary experiencer
+
+

+Example: he pushed the door and it opened; he slipped +

+
+
*Absolutive case (3) ABS
patient, experiencer; instrument
+
+

+Example: he pushed the door with his hand and it opened +

+
+
*Accusative case (1)
patient
+
+

+Example: he pushed the door and it opened +

+
+
Accusative case (2) ACC -vo
direct object of a transitive verb
+
+

+Example: I see her, kjeŗvo +

+
+
Agentive case AGE te-
agent, specifies or asks about who or what; specific agent that is subset of a
+
+

+general topic or subject. Equivalent to the -ga particle in Japanese +Example: it was she who committed the crime; as for him, his head hurts, tekjeŗ, tegar +

+
+
Ergative case ERG -jo
agent; subject of a transitive verb
+
+

+Example: he pushed the door and it opened +

+
+
*Ergative-genitive case EGN
agent, possession
+
+

+Example: he pushed the door and it opened; her dog +

+
+
Instructive INSTRUCTIVE -eň
means, answers question how?
+
+

+Example: by the means of the houses, ménéň +

+
+
Instrumental INS/INSTR -dļ
instrument, answers question using which thing?
+
+

+Example: with the house, méndļ +

+
+
*Instrumental-comitative case
instrument, in company of something
+
+

+Example: with the house +

+
+
*Nominative case (1)
agent, experiencer; subject of a transitive or intransitive verb
+
+

+Example: he pushed the door and it opened +

+
+
*Nominative case (2)
agent; voluntary experiencer
+
+

+Example: he pushed the door and it opened; she paused +

+
+
Nominative case NOM (3) pa-
In the divine language, the person linked to the word; transforms a verbal group into a nominal group
+
+

+Example: horseman, panael (the man linked to horses, implied riding horses) +

+
+
*Objective case (1) OBJ
direct or indirect object of verb
+
+

+Example: I saw her; I gave her the book +

+
+
*Objective/Oblique (2)
direct or indirect object of verb or object of preposition; a catch-all case for any situation except nominative or genitive
+
+

+Example: I saw her; I gave her the book; with her +

+
+
Oblique case OBL -ŗeß
all-round case; any situation except nominative or vocative. In the divine language, is used to quote the element
+
+

+Example: concerning the house, ménŗéß +

+
+
Intransitive case INTR -ai
the subject of an intransitive verb or the logical complement of a transitive verb (= passive or patient case)
+
+

+Example: the door opened, mělai +

+
+
Pegative case PEG ey-
agent in a clause with a dative argument
+
+

+Example: he gave the book to him, eykjaŗ +

+ +

+ +

+
+
+ +
+

8 Relation

+
+
+
Ablative case łe-
all-round indirect case
+
+

+Example: concerning the house, łémén +

+
+
Aversive case EVIT -ńþ-
avoiding or fear
+
+

+Example: avoiding the house, mńþén +

+
+
*Benefactive case BEN
for, for the benefit of, intended for
+
+

+Example: for the house +

+
+
Causal case CAUS -oby
because, because of
+
+

+Example: because of the house, ménóbý +

+
+
*Causal-final case
efficient or final cause
+
+

+Example: for a house +

+
+
Comitative case COM -ðei-
in company of something
+
+

+Example: with the house, méðéín +

+
+
Dative case DAT -at-
shows directon or recipient
+
+

+Example: for/to the house, mátén +

+
+
Distributive case DISTR xelje-
distribution by piece
+
+

+Example: per house, xéljémén +

+
+
Distributive-temporal case -be
how often something happens
+
+

+Example: on Sundays, ðúbémbé +

+
+
Genitive case GEN ţu-
shows relationship, possesssion
+
+

+Example: of the house; the house’s, ţúmén +

+
+
*Ornative case
endowment with something
+
+

+Example: equipped with a house +

+
+
*Possessed case POSS
possession by something
+
+

+Example: the house is owned by someone +

+
+
Privative case ei-
lacking something (in general)
+
+

+Example: without a houses, éímén +

+
+
Semplative case -ŗwo
similarity to something
+
+

+Example: that tree is like a house, ménŗwó +

+
+
Sociative case to-
along with something, together with something
+
+

+Example: with the house, tómén +

+ +

+ +

+
+
+ +
+

9 Semantics

+
+
+
Partitive case PTV/PART -ili’-
used for amounts
+
+

+Example: three (of the) houses, mílí’én +

+
+
*Prepositional case PREP
when certain prepositions precede the noun
+
+ +
+
*Postpositional case POST
when certain preposition follows the noun
+
+

+Example: in/on/about the house +

+
+
Vocative case VOC -wa
used for addressing someone, with or without a preposition
+
+

+Example: Hey, father! O father! Father!, pánámwá +

+ +

+ +

+
+
+ +
+

10 State

+
+
+
Abessive case ABE/ABESS e-
the lack of something, a particular thing
+
+

+Example: without the house, émén +

+
+
Adverbial case ADV -ei
being as something
+
+

+Example: as a house, ménéí +

+
+
Comparative case COMP -oit
similarity with something
+
+

+Example: similar to the house, compared to the house, ménóít +

+
+
Equative case -ńt
comparison with something
+
+

+Example: like the house, ménńt +

+
+
Essive case -oiþyd-
temporary state of being, general use (essive-formal or essive-modal undefined, or both)
+
+

+Example: as the house, móíþýdén +

+
+
Essive-formal case -ëd
marking a condition as a quality (a kind of shape)
+
+

+Example: as a house, ménêd +

+
+
Essive-modal case -u’ug
marking a condition as a quality (a way of being)
+
+

+Example: as a house, ménú’úg +

+
+
*Exessive case
marking a transition from a condition
+
+

+Example: from being a house (i.e., “it stops being a house”) +

+
+
*Formal case
marking a condition as a quality
+
+

+Example: as a house +

+
+
Identical case -etur
showing that something is identical
+
+

+Example: being identical to the house, ménétúr +

+
+
Orientative case ORI fo-
oriented towards something
+
+

+Example: turned towards the house, fómén +

+
+
Revertive case -ňo-
backwards to something
+
+

+Example: against the house, méňón +

+
+
Translative case TRANSL -in
change of a condition into another
+
+

+Example: (turning) into a house, ménín +

+
+
+
+
+

Auteur: Lucien Cartier-Tilet

+

Created: 2018-06-06 mer. 17:20

+

+
+ + diff --git a/old-hjalpi-cas-grammaticaux-2.pdf b/old-hjalpi-cas-grammaticaux-2.pdf new file mode 100644 index 0000000..e4645e3 Binary files /dev/null and b/old-hjalpi-cas-grammaticaux-2.pdf differ diff --git a/old-hjalpi-cas-grammaticaux.html b/old-hjalpi-cas-grammaticaux.html new file mode 100644 index 0000000..3e83d1a --- /dev/null +++ b/old-hjalpi-cas-grammaticaux.html @@ -0,0 +1,572 @@ + + + + + + + +Cas grammaticaux du Hjalpi’ Vernaculaire + + + + + + + + + + + + +
+

Cas grammaticaux du Hjalpi’ Vernaculaire

+

+ +

+

+ + +

+ +

+Le Hjalpi’ verniculaire (je m’y référerai plus tard comme « Hjalpi’ » uniquement) est une langue ergative (le sujet du verbe intransitif et du verbe transitif ne sont pas confondus) (comme le tibétain) +

+
+
Transitivité
aptitude ou non à gérer un objet
+
+

+Un verbe transitif ne s'utilise (en français) que quand l'objet est connu par le contexte ("Il mange"). +

+ +

+Ne pas confondre emploi intransitif et verbe intransitif : un verbe intransitif n'accepte jamais de complément d'objet direct ou indirect. Il n'accepte que des compléments circonstanciels. +

+ +

+Le COD (complément d'objet direct) est en syntaxe un type de complément d'objet du verbe d'action employé à la voix active. Il se construit sans préposition. Permet de répondre à la question "quoi ?" (il éclaire (quoi ?) la pièce). +

+ +

+Le cas Syncrétique est une fusion en un seul élément de plusieurs traits grammaticaux. +

+ +

+Un exemple sera donné avec le terme mén, « livre » et raëm, « maison » (le bâtiment). +

+ +
+
Abessif (= Caritif) e-
Cas grammatical exprimant l'absence d'une chose. Correspond en Français à la +préposition « sans » Exemple : +
    +
  • "sans parler"
  • +
  • "excepté" (= "sans prendre dans le nombre")
  • +
+
+

+émén : sans livre
+eraëm : sans maison +

+ +
+
Ablatif (depuis) li-
Cas grammatical exprimant le déplacement à partir d'un lieu ouvert. Exemple : "Je viens de Paris"
+
+

+límén : depuis l’extérieur du livre
+liraëm : depuis l’extérieur de la maison +

+ +
+
Absolutif -a
Cas grammatical marquant le sujet de verbes intransitifs et l'objet des verbes transitifs. En opposition au cas ergatif qui marque le sujet des verbes transitifs. Dans le Hjalpi’, il s’agit juste du sujet du verbe intransitif. Exemple : +
    +
  • "Je suis tombé"
  • +
  • "J’ai bu du lait"
  • +
+
+

+méná : le livre (sujet du verbe intransitif)
+raëma : la maison (idem) +

+ +
+
Accusatif -vo
Cas grammatical exprimant le COD, l'actant qui subit l'action exercée par le sujet d'un verbe transitif direct actif. Dans les langues ergatives, peut être assumé par le cas absolutif. Exemple : +
    +
  • "Elle a collé la photo sur la porte"
  • +
  • "La photo est collée sur la porte" = datif
  • +
  • "L'homme dont je parle"
  • +
  • "L'homme lit une lettre" ("lettre") ("l’homme" ergatif ou nominatif)
  • +
+
+

+ménvó : le livre (objet)
+raëmvo : la maison (idem) +

+ +
+
Adessif iŗ-
Cas grammatical exprimant la position en un lieu ouvert ou à proximité immédiate de quelque chose. Exemple : "près du mur"
+
+

+íŗmén : près du livre
+iŗraëm : près de la maison (sous-entendu dehors) +

+ +
+
Allatif (vers) -li-
Cas grammatical exprimant le lieu non clos vers lequel se produit un mouvement. Complémentaire de l'ablatif en exprimant le mouvement en direction opposée, et l'adessif se situe entre les deux en exprimant la position en un lieu non clos sans mouvement. Exemple : "je vais à la plage"
+
+

+mélín : vers le livre (toujours à l’extérieur)
+raëlin : vers la maison (sans aller à l’intérieur) +

+ +
+
*Bénéfactif
Trait grammatical exprimant le rôle sémantique dévolu à une entité bénéficiaire d'un procès, càd affectée de manière avantaguese pour elle par une action ou une situation. Il s'agit souvent de datif. En Finnois, est marqué par l'allatif. L'autobénéfactif est un sens possible de la voix moyenne en grec et sanskrit. Représenté en langue divine par le datif. Exemple : "Un parent a dessiné un cheval pour l'enfant".
+ +
Causal -oby
Cas grammatical marquant la raison ou le motif de l'action exprimée par le verbe principal (utilisation du "kara" en Japonais)
+
+

+ménóbý : du fait du livre, à cause/grâce au livre
+raënoby : du fait de la maison, à cause/grâce à la maison +

+ +
+
Comitatif -ðei-
Cas grammatical exprimant l'accompagnement. Équivalent français : la proposition "avec". Exemple : "Il est venu avec ses amis"
+
+

+méðéín : avec le livre
+raëðein : avec la maison +

+ +
+
Datif -at-
Cas grammatical exprimant l'objet indirect ou second, càd l'actant dit bénéficiaire (à ne pas confondre avec le bénéfactif que le datif représente souvent). Peut marquer dans beaucoup de langues la possession. Exemple : +
    +
  • "J'ai cassé le vase"
  • +
  • J'ai un livre (Tibétain: "nga la dpe-cha yod", "nga")
  • +
+
+

+mátén : pour le livre
+rataën : pour la maison +

+ +
+
Délatif ßa-
Cas locatif séparatif externe qui exprime le point de départ d'un lieu géographique et qui plus précisément peut exprimer la surface d'un support depuis laquelle un déplacement s'effectue. Exemple : "Je suis tombé du toit.
+
+

+ßámén : depuis le livre (sous entendu depuis sa couverture)
+ßaraën : depuis la maison (sous entendu du toit) +

+ +
+
*Direct
Cas grammatical comprenant la forme de citation des mots (ou lemme). Fonctionne par opposition au cas oblique. Applications : +
    +
  • Premier sens: désigne le nominatif comme forme de citation, en opposition aux autres cas dits obliques
  • +
  • Par spécialisation, peut désigner dans une déclinaison à deux cas celui qui s'emploie comme forme de citation, l'autre étant oblique
  • +
  • Réemployé pour désigner un cas syncrétique couvrant à la fois les fonctions syntaxiques de sujet et d'objet, dans un système comportant par ailleurs un ou plusieurs autres cas obliques.
  • +
+ +
Directif -lë
Cas grammatical indiquant un changement de lieu. Exemple : "Je vais dans la pièce."
+
+

+lêmén : vers le livre (sous entendu le livre étant dans un autre lieu)
+lëraën : vers la maison (sous entendu dans la maison depuis un autre lieu) +

+ +
+
Distributif xelje-
Cas grammatical indiquant une distribution égale. Exemple : "cinq médecins par commune"
+
+

+xéljémén : pour chaque livre
+xeljeraën : pour chaque maison +

+ +
+
Élatif -ły
Cas grammatical exprimant le lieu de l'intérieur duquel provient le mouvement. Ex: "En sortant de la maison"
+
+

+ménłý : depuis l’intérieur du livre ou de son contenu
+raënły : depuis l’intérieur de la maison +

+ +
+
Équatif = Comparatif -ńt
Cas grammatical marquant la comparaison, l'assimilation ou l'identité. Ex : +
    +
  • comme une flèche
  • +
  • feindre ne rien voir (rien voyant comme soi-même)
  • +
  • il mange comme un cochon
  • +
+
+

+ménńt : comme un livre
+raënńt : comme une maison +

+ +
+
Ergatif -jo
Cas grammatical marquant le sujet des verbes transitifs, en opposition à l'absolutif. Exemple : J'ai bu du lait.
+
+

+ménjó : livre (sujet d’un verbe transitif)
+raënjo : maison (sujet d’un verbe transitif) +

+ +
+
Essif -oiþyd-
Cas grammatical exprimant un état ou une qualité. Peut exprimer le temps et +le locatif. Exemple : +
    +
  • "en tant qu'enfant" ("enfant"+essif)
  • +
  • "au Lundi" ("lundi"+essif)
  • +
  • "à la maison" ("maison"+essif)
  • +
+
+

+móíþýdén : « bookness » en anglais
+roiþydaën : « houseness » en anglais +

+ +
+
Génitif ţu-
Cas grammatical utilisé pour marquer un complément de nom. Exprime également la possession dans de nombreuses langues. Équivalent de l'apostrohpe en Anglais (car souvent appelé avec le possessif). Exemple : +
    +
  • "La maison de Marie"
  • +
  • "La jambe de Marie"
  • +
+
+

+ţúmén : … du livre (book’s en anglais)
+ţuraën : … de la maison (house’s en anglais) +

+ +
+
Illatif -ën-
Cas grammatical exprimant le lieu vers l'intérieur duquel se produit un déplacement. Ex : "vers l'intérieur de la maison"
+
+

+mênén : vers l’intérieur du livre, vers son contenu
+rënaën : vers l’intérieur de la maison +

+ +
+
Inessif -ŕo-
Cas grammatical indiquant le lieu dans lequel se déroule le procès exprimé par le verbe. Correspond à la préposition française "dans". Exemple : "dans la maison"
+
+

+méŕón : dans le livre, dans son contenu
+raëŕon : dans la maison +

+ +
+
*Instructif
Cas gramatical utilisé pour marquer la manière dont s'accomplis le procès exprimé par le verbe. Exprimé dans le Hjalpi’ par l’instrumental. Exemple : "Je suis venu à pied" (au moyen de)
+ +
Instrumental -dļ
Cas grammatical exprimant principalement l'instrument (actant dit instrument), le moyen par lequel s'accomplit l'action. Correspond à la préposition française "avec". Peut s'utiliser avec "à l'aide de", "au moyen de". Exemple  : "Il peint avec un pinceau".
+
+

+méndļ : au moyen d’un livre, grâce à un livre +raëndļ : au moyen de la maison +

+ +
+
Latif -og
Cas grammatical indiquant un déplacement en direction d'un endroit déterminé, avec une idée de limitation du mouvement. Correspond aux préposition françaises "jusqu'à", "à", "aussi loin que".
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+ménóg : jusqu’au livre +raënog : jusqu’à la maison +

+ +
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Locatif la-
Cas grammatical exprimant la localisation dans l'espace (sans mouvement), le lieu où se déroule l'action par le verbe. Peut se subdiviser en plusieurs cas spécifiques, selon que le lieu soit fermé (inessif) ou ouvert (adessif, superessif). Exemple : "J'habite à Paris"
+
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+láraën à la maison +

+ +
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*Nominatif
Cas grammatical exprimant la fonction syntaxique de sujet d'un verbe transitif ou intransitif, càd l'actant dit acteur, ou sujet patient. Utilisé pour indiquer le sujet d'une phrase, soit pour indiquer un attribut d'un sujet au nominatif ("il est un homme", "il devient un homme", "il semble être un homme"). En revanche, l'interjection et l'exclamation sont rendues par le vocatif. Dans les langues ergatives, on tend à plutôt utiliser l'ergatif et l'absolutif. Non utilisé en langue divine. Exemple : "L'homme lit une lettre" ("homme" nominatif, "lettre" accusatif)
+ +
Oblique -ŗeß
Tout type de cas grammatical autre que celui servant de forme de citation (ou de forme canonique). Fonctionne en opposition avec la notion de cas direct. Dans le Hjalpi’, placé après un élément autre qu’un verbe, cela équivaut à le placer entre guillemets pour citer tel quel l’élément. Après un verbe, toute la phrase construite autour de ce verbe devient alors une citation. L’oblique peut également être utiliser pour mettre en valeur l’élément décliné : « il s’agit de la Tour »
+
+

+ménŗéß le « livre »
+raënŗeß la « maison » +

+ +
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Partitif -ili’-
Cas grammatical marquant la partie d'un tout. Considéré comme un nombre et non comme un cas dans certaines langues. Exemple : "Il mange de la purée"
+
+

+mílí’én : une partie du livre
+rili’aën : une partie de la maison +

+ +
+
Perlatif žu-
Cas grammatical exprimant le lieu par lequel, auprès duquel, le long duquel on passe. Exemple : "Je marche le long du fleuve"
+
+

+žúmén : près du lieu où se trouve le livre (la notion de lieu est implicice à la déclinaison, décliner un objet implicite le lieu lié à cet objet)
+žuraën : près / le long de la maison +

+ +
+
*Possessif
Cas grammatical marquant une relation de possession. Souvent noté par le génitif dans les langues disposant de déclinaisons. Le datif prend également un sens possessif dans d'autres langues également, ainsi que l'adessif. En Anglais, le possessif est marqué par le "'s", et par le "no" en Japonais.
+ +
Prolatif -uþel-
Cas grammatical expriment le lieu ou le milieu à travers lequel se déroule un mouvement, ou encore le vecteur (support, médium) d'un déplacement ou d'un transfert d'information.
+
+

+múþélén : (se déplacer) dans un livre (recherche d’information, lire le liver), via le livre (peut se référer à son contenu, une histoire ou des informations transmises au moyen d’un livre)
+ruþelaën : (quelqu’un s’est déplacé) dans la maison +

+ +
+
*Superlatif
Cas locatif directif externe. Il exprime le lieu sur lequel on va (en général équivalent à l'allatif finnois). Est utilisé en Finnois pour créer des adverbes de lieu dynamique externe. Exprimé en langue divine via l’allatif. Utilisation de l’allatif en langue divine.
+ +
Superessif oi-
Cas locatif statique externe. Exprime un lieu sur lequel on est (en général équivalent à un adessif finnois). Est utilisé en Finnois pour créer des adverbes de lieu statique externe.
+
+

+óímén : vers le livre (sur sa surface plane, sa couverture)
+oiraën : vers la maison (son toit, son mur) +

+ +
+
Terminatif -eg
Cas grammatical exprimant la limite spatiale ou temporelle, le point ultime d'un déplacement ou d'une période de temps. Correspond à la préposition française "jusqu'à". N’est utilisé que pour la notion de temps en langue divine. Exemple : +
    +
  • "jusqu'à la maison"
  • +
  • "jusqu'au soir"
  • +
+
+

+jánég : jusqu’au soir (ján : soir) +

+ +
+
Translatif -in
Cas grammatical exprimant le RÉSULTAT d'un processus de transformation. En Finnois, s'utilise beaucoup avec le verbe "devenir". Exemple : "Je suis tombé malade" (je suis devenu malade)
+
+

+ménín : transformation en un livre
+raënin : transformation en une maison (construction de la maison,…) +

+ +
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Vocatif -wa
Cas grammatical exprimant l'interpellation directe d'une personne (ou d'une chose) au moyen d'un appellatif (nom propre ou terme d'adresse). Dans le Hjalpi’, peut également marquer l’exclamation.
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+ménwá : le livre !
+raënwa : la maison ! +

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Auteur: Lucien Cartier-Tilet

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Created: 2018-06-06 mer. 17:20

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+ + diff --git a/old-hjalpi-cas-grammaticaux.pdf b/old-hjalpi-cas-grammaticaux.pdf new file mode 100644 index 0000000..b2cddeb Binary files /dev/null and b/old-hjalpi-cas-grammaticaux.pdf differ diff --git a/old-hjalpi-dictionnaire.html b/old-hjalpi-dictionnaire.html new file mode 100644 index 0000000..0f0ff35 --- /dev/null +++ b/old-hjalpi-dictionnaire.html @@ -0,0 +1,652 @@ + + + + + + + +Dictionnaire Hjalpi’ Vernaculaire - Français + + + + + + + + + + + + +
+

Dictionnaire Hjalpi’ Vernaculaire - Français

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+

1 A

+
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+

2 Á

+
+
+

3 B

+
+
+
bém (n.)
jour
+
bóljêluþ (v.)
savoir
+
+
+
+
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4 D

+
+
+
denmóíl (n.)
personne, individu
+
doŕëm (v.)
être (subjectif incertain)
+
+
+
+
+

5 Ď

+
+
+
ďaßt (pron.)
pronom neutre de la seconde personne du singulier
+
ďeßt (pron.)
pronom féminin de la seconde personne du singulier
+
ďoßt (pron.)
pronom masculin de la seconde personne du singulier
+
+
+
+
+

6 Ð

+
+
+
ðap (n.)
addition
+
ðën (n.)
ceci, cela, (anglais)it, objet général
+
ðúr (adj.)
argent (couleur)
+
ðúbém (n.)
septième jour de la semaine / jour d’argent. Éthymologie : ðúr + bém
+
+
+
+
+

7 E

+
+
+

8 É

+
+
+

9 Ë

+
+
+

10 Ê

+
+
+

11 Ě

+
+
+

12 F

+
+
+

13 G

+
+
+
gar (n.)
tête
+
gén (n.)
acte
+
+
+
+
+

14 Ö

+
+
+

15 H

+
+
+
hjalp (n.)
dieu
+
heol (n.)
heure
+
+
+
+
+

16 I

+
+
+

17 Í

+
+
+

18 J

+
+
+
jaom (n.)
astre
+
jļšêk (n.)
voie
+
+
+
+
+

19 K

+
+
+
kjaŗ (pron.)
pronom neutre de la troisième personne du singulier
+
kjeŗ (pron.)
pronom féminin de la troisième personne du singulier
+
kjoŗ (pron.)
pronom masculin de la troisième personne du singulier
+
kjuŗ (pron.)
pronom inanimé de la troisième personne du singulier
+
kļnyþ (v.)
casser
+
+
+
+
+

20 L

+
+
+
lúb (n.)
air
+
+
+
+
+

21 Ļ

+
+
+

22 Ł

+
+
+
łail (n.)
années
+
łaižeg (n.)
plusieurs années, de longues années, une longue période
+
łas (pron.)
pronom neutre de la seconde personne du pluriel
+
łes (pron.)
pronom féminin de la seconde personne du pluriel
+
łos (pron.)
pronom masculin de la seconde personne du pluriel
+
łus (pron.)
pronom inanimé de la seconde personne du pluriel
+
+
+
+
+

23 M

+
+
+
mal (pron.)
pronom neutre de la troisième personne du singulier
+
maþ (pron.)
pronom neutre de la troisième personne du pluriel
+
mánám (n.)
mère
+
mel (pron.)
pronom féminin de la troisième personne du singulier
+
melex (n.)
dieu
+
meþ (pron.)
pronom féminin de la troisième personne du pluriel
+
mén (n.)
maison
+
mol (pron.)
pronom masculin de la troisième personne du singulier
+
moþ (pron.)
pronom masculin de la troisième personne du pluriel
+
mul (pron.)
pronom inanimé de la troisième personne du singulier
+
muþ (pron.)
pronom inanimé de la troisième personne du pluriel
+
+
+
+
+

24 N

+
+
+
nael (n.)
cheval
+
neßëm (v.)
être (subjectif certain)
+
núótëm (v.)
voir
+
+
+
+
+

25 Ň

+
+
+
ňam (n.)
ouest
+
+
+
+
+

26 Ń

+
+
+

27 O

+
+
+

28 Ó

+
+
+

29 P

+
+
+
pánám (n.)
père
+
pêb
quoi
+
pńt (n.)
main / cinq
+
pńtwan
sept. Étymologie : pńt + wan.
+
+
+
+
+

30 R

+
+
+
raëm (n.)
livre
+
+
+
+
+

31 Ŗ

+
+
+
revëm (v.)
être (objectif)
+
+
+
+
+

32 Ŕ

+
+
+
ŕaf (pron.)
pronom neutre de la première personne exclusive double
+
ŕaz (pron.)
pronom neutre de la première personne exclusive triple
+
ŕef (pron.)
pronom féminin de la première personne exclusive double
+
ŕez (pron.)
pronom féminin de la première personne exclusive triple
+
ŕof (pron.)
pronom masculin de la première personne exclusive double
+
ŕoz (pron.)
pronom masculin de la première personne exclusive triple
+
ŕuf (pron.)
pronom inanimé de la première personne exclusive double
+
ŕuz (pron.)
pronom inanimé de la première personne exclusive triple
+
+
+
+
+

33 S

+
+
+
sad (pron.)
pronom neutre de la seconde personne double
+
sal (pron.)
pronom neutre de la seconde personne triple
+
sed (pron.)
pronom féminin de la seconde personne double
+
sel (pron.)
pronom féminin de la seconde personne triple
+
sod (pron.)
pronom masculin de la seconde personne double
+
sol (pron.)
pronom masculin de la seconde personne triple
+
sud (pron.)
pronom inanimé de la seconde personne double
+
sul (pron.)
pronom inanimé de la seconde personne triple
+
+
+
+
+

34 ß

+
+
+

35 T

+
+
+
tað (pron.)
pronom neutre de la troisième personne double
+
tap (pron.)
pronom neutre de la troisième personne triple
+
tat (pron.)
pronom neutre de la première personne exclusive du pluriel
+
teð (pron.)
pronom féminin de la troisième personne double
+
tep (pron.)
pronom féminin de la troisième personne triple
+
tet (pron.)
pronom féminin de la première personne exclusive du pluriel
+
toð (pron.)
pronom masculin de la troisième personne double
+
top (pron.)
pronom masculin de la troisième personne triple
+
tot (pron.)
pronom masculin de la première personne exclusive du pluriel
+
tuð (pron.)
pronom inanimé de la troisième personne double
+
tup (pron.)
pronom inanimé de la troisième personne triple
+
tut (pron.)
pronom inanimé de la première personne exclusive du pluriel
+
+
+
+
+

36 Ţ

+
+
+
ţáýbŕibžág (adj.)
douloureux
+
ţéálnat (n.)
précis (heure), équivalent de o’clock en anglais
+
+
+
+
+

37 Þ

+
+
+

38 U

+
+
+

39 Ú

+
+
+

40 V

+
+
+
vár (n.)
langue (linguistique)
+
+
+
+
+

41 W

+
+
+
wan (n.)
pied / deux
+
wanmjêd (n.)
sagesse
+
watßúd (n.)
nord
+
wémšal (n.)
est (direction)
+
wóúl (n.)
attaque
+
wyhakëm (v.)
quitter
+
+
+
+
+

42 X

+
+
+
xak (pron.)
pronom neutre de la première personne inclusive du pluriel
+
xek (pron.)
pronom féminin de la première personne inclusive du pluriel
+
xok (pron.)
pronom masculin de la première personne inclusive du pluriel
+
xuk (pron.)
pronom inanimé de la première personne inclusive du pluriel
+
+
+
+
+

43 Y

+
+
+

44 Ý

+
+
+

45 Z

+
+
+
zelðeg (n.)
sud
+
+
+
+
+

46 Ź

+
+
+

47 Ž

+
+
+
žag (pron.)
pronom neutre de la première personne inclusive double
+
žaň (pron.)
pronom neutre de la première personne inclusive triple
+
žeg (pron.)
pronom féminin de la première personne inclusive double
+
žeň (pron.)
pronom féminin de la première personne inclusive triple
+
žog (pron.)
pronom masculin de la première personne inclusive double
+
žoň (pron.)
pronom masculin de la première personne inclusive triple
+
žóém (adj.)
or (couleur)
+
žóéjom (n.)
Soleil (astre doré, astre d’or)
+
žójorém (n.)
Premier jour (jour du Soleil)
+
žug (pron.)
pronom inanimé de la première personne inclusive double
+
žuň (pron.)
pronom inanimé de la première personne inclusive triple
+
+
+
+
+
+

Auteur: Lucien Cartier-Tilet

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Created: 2018-06-06 mer. 17:19

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+ + diff --git a/old-hjalpi-dictionnaire.pdf b/old-hjalpi-dictionnaire.pdf new file mode 100644 index 0000000..db5d725 Binary files /dev/null and b/old-hjalpi-dictionnaire.pdf differ diff --git a/old-hjalpi-grammaire-2.html b/old-hjalpi-grammaire-2.html new file mode 100644 index 0000000..69c2830 --- /dev/null +++ b/old-hjalpi-grammaire-2.html @@ -0,0 +1,794 @@ + + + + + + + +Grammaire du Hjalpi’ Vernaculaire V2 + + + + + + + + + + + + +
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Grammaire du Hjalpi’ Vernaculaire V2

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1 Introduction

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+

+Le Hjalpi’ est une langue construite créée comme langue faisant partie de l’univers de mon roman, parlée (comme son nom l’indique) par les divins, mais également apprise par les mages et toute personne pouvant manipuler la magie. Cette langue n’a pas pour aspiration à être simple, facile à prononcer ou à apprendre —au contraire, elle est parlée par les divins, êtres supérieurs maîtrisant des concepts impossibles à ne serait-ce qu’effleurer du bout des doigts pour les humains qui ne peuvent qu’espérer comprendre des phrases simples et ne parler que quelques bribes de cette langue après des années d’étude. +

+ +

+Bien évidemment, cette langue a été créée par un humain —moi-même— et non par de réels divins, ce qui fait qu’il est tout à fait possible (mais peut-être compliqué) d’apprendre cette langue qui ne remplace que figurativement la langue de mon roman qui, bien qu’elle soit ressemblante, présente elle une complexité bien au delà de ce qu’un humain peut conceptualiser. Je souhaitais tout de même disposer d’une langue réelle et utilisable pour mon roman, afin du rendre plus crédible, plus réaliste lors des passages faisant mention ou usage de la langue. Cette langue sera par ailleurs sans doutes régulièrement mise à jour, même après publication de mes écrits ; le cas échéant, je tenterai de tenir également à jour une ou plusieurs pages web contenant des erratum pour le contenu publié si jamais la langue ou des phrases venaient à changer. +

+ +

+On peut trouver dans le Hjalpi’ (plus tard abrégée en LD) de nombreuses racines grammaticales dans notre monde réel, comme par exemple le Tibétain —d’où vient l’ordre Sujet-Objet-Verbe de la LD—, mais également d’autres langues tels que l’Allemand, le Hongrois et les langues Scandinaves pour ce qui est de l’agglutination, et également du Français et de l’Anglais. Cependant, j’essaie pour le vocabulaire d’être aussi original que possible, aussi détaché de toute langue existante que possible, de façon à ce qu’aucune parenté avec une quelconque langue naturelle ne puisse être faite simplement via le vocabulaire de ma langue. +

+
+
+ +
+

2 Phonologie

+
+

+La LD dispose de quarante-neuf phonèmes simples, dont trente et une consonnes et dix-huit voyelles, chacune représentées par un graphème unique lors de la translittération de la langue. Dans cet ouvrage, l’utilisation de la translittération sera préférée à l’utilisation de la phonétique, et lorsque cette dernière sera utilisée, je préférerai l’utilisation du X-SAMPA à l’utilisation de l’API. Vous pouvez trouver plus de détails sur le X-SAMPA à l’adresse suivante : en.wikipedia.org/wiki/X-SAMPA +

+
+ +
+

2.1 Consonnes

+
+

+Comme dit ci-dessus, la LD dispose de trente et une consonnes. Vous pouvez trouver le tableau complet des consonnes en Annexe A. Voici cependant une explication détaillée de la prononciation des consonnes de la LD : +

+ +
+
[j] (j)
cette consonne est prononcée comme un « y » en Français, ou comme le « ille » dans « paille »
+
[w] (w)
cette consonne est prononcée comme un « w » standard en Français.
+
[r] (r)
il s’agit ici du « r » roulé Espagnol ou Italien. Il peut être roulé plusieurs fois, mais il a plutôt tendance à rester bref.
+
[K] (ł)
il s’agit ici d’un [l] dévoisé (dans lequel on ne fait pas vibrer nos cordes vocales) auquel une expiration est ajoutée, tel que le « lh » tibétain.
+
[l] (l)
il s’agit du « l » standard en Français. Le « l » se rallonge et tend à se rapprocher de la voyelle [l0] lorsqu’elle se situe seule entre deux voyelles et tend à former un triphone (voire plus) avec lesdites voyelles. Exemple: ála aura tendance à se prononcer [Al0a] plutôt que [A:la].
+
[m] (m)
il s’agit du « m » standard en Français.
+
[n] (n)
il s’agit du « n » standard en Français. Le « n » se rallonge et tend à se rapprocher de la voyelle [n0] lorsqu’elle se situe seule entre deux voyelles et tend à former un triphone (voire plus) avec lesdites voyelles. Exemple: ýnê aura tendance à se prononcer [Yn09:] plutôt que [Y:n9:].
+
[N] (ň)
il s’agit du « n » nasalisé, tel que le « ng » en Anglais comme dans « parking ».
+
[v] (v)
il s’agit du « v » standard en Français.
+
[D] (ð)
il s’agit du « th » voisé (où on utilise nos cordes vocales) en Anglais tel que dans « this ».
+
[z] (z)
il s’agit du « z » standard en Français.
+
[Z] (ž)
il s’agit du « j » standard en Français.
+
[f] (f)
il s’agit du « f » standard en Français.
+
[T] (þ)
il s’agit du « th » sourd (où l’on n’utilise pas nos cordes vocales) en Anglais tel que dans « think ».
+
[s] (s)
il s’agit du « s » standard en Français, toujours prononcé comme un « s » et jamais comme un « z ». Cependant, sa prononciation peut se rapprocher du [s\] dans sa prononciation plutôt que du [s] pur. Ce défaut de prononciation est plutôt présent dans les niveaux de politesse élevés, et disparaît lors des niveaux de politesse standard et plus bas.
+
[S] (ß)
il s’agit du son « ch » standard en Français, tel que dans « chat ».
+
[x] (x)
il s’agit du même son « j » qu’en Espagnol, un « r » sourd et guttural.
+
[R] (ŗ)
il s’agit du « r » Français.
+
[h] (h)
il s’agit du son « h » tel qu’on peut le retrouver en Anglais comme dans « house ». Lorsqu’il se trouve cependant seul entre deux voyelles, il a tendance d’être prononcé [h\] dans le registre courant et familier, mais reste un [h] pur dans les registres plus soutenus.
+
+ +

+Le reste des lettres b, d, g, p, t et k ont également la même sonorité que leur sonorité de base en Français, sans être modifiés par une voyelle (comme le g peut l’être près d’un i en Français). Aucune consonne n’est prononcée avec aspiration, hormis pour le [K] et le [h], à moins que la consonne ne soit explicitement suivie par un [h]. +

+
+
+ +
+

2.2 Voyelles

+
+
+
[a:] (a)
il s’agit du son [a] naturel prononcé en Français, comme dans le mot « pattes ». Il est nécessairement long.
+
[A] (á)
il s’agit d’un son plus ouvert et plus court que le [a], un peu comme dans « pâtes » tel qu’encore prononcé dans l’ouest de la France.
+
[2:] (ë)
il s’agit exactement de la même voyelle que dans le mot « deux », mais nécessairement long.
+
[9] (ê)
il s’agit exactement de la même voyelle que dans le mot « neuf », mais nécessairement court.
+
[@] (ě)
il s’agit d’un son similaire à [2] ou à [9], mais très peu discernable, voire parfois ellipsé ou ajouté pour faciliter la prononciation, un peu similaire à la voyelle dans le mot « le » en Français lorsque l’on parle rapidement. Il s’agit de la seule voyelle qui peut ne pas être notée à l’écrit. Cette voyelle est nécessairement courte. Avec [l0] et [n0], [@] fait partie des seules voyelles à ne pas pouvoir être utilisées dans une diphtongue.
+
[i:] (i)
il s’agit exactement du même « i » qu’en Français, cependant nécessairement long.
+
[I] (í)
il s’agit de la même voyelle que dans le mot « this » en Anglais : un « i » plus ouvert que le [i]. Il est également nécessairement court.
+
[e:] (e)
il s’agit du « é » standard Français, comme dans le mot « été », cependant nécessairement long.
+
[E] (e)
il s’agit du « è » standard Français, comme dans le mot « laid », cependant nécessairement court.
+
[o:] (o)
il s’agit du « o » fermé standard Français, comme dans le mot « eau », cependant nécessairement long.
+
[O] (o)
il s’agit du « o » ouvert standard Français, comme dans le mot « tonne », cependant nécessairement court.
+
[y:] (y)
il s’agit du « u » standard Français, comme dans le mot « lune », cependant nécessairement long.
+
[Y] (ý)
il s’agit d’un [y] ouvert tel qu’on peut le trouver en Allemand, cependant nécessairement court.
+
[u:] (u)
il s’agit du « ou » standard Français, comme dans le mot « boule », cependant nécessairement long.
+
[U] (ú)
il s’agit du « ou » ouvert que l’on peut par exemple retrouver dans des mots Anglais tels que « boot », cependant nécessairement court.
+
[n0] (ń)
il s’agit de la consonne [n] utilisée en tant que voyelle. Avec [@] et [l0], [n0] fait partie des seules voyelles à ne pas pouvoir être utilisées dans une diphtongue.
+
[l0] (ļ)
il s’agit de la consonne [l] utilisée en tant que voyelle. Avec [@] et [n0], [l0] fait partie des seules voyelles à ne pas pouvoir être utilisées dans une diphtongue.
+
+ +

+On remarque qu’à l’exception de [@], [n0] et [l0], chaque voyelle est présente avec deux équivalents : sa version longue et fermée, ou bien courte et ouverte. Le seul cas où une voyelle fermée n’est pas longue est le cas où elle est utilisée dans une diphtongue, tel que [ai]. À moins qu’elles soient explicitement dans une diphtongue, les voyelles longues sont toujours des voyelles longues pures et non des diphtongues et ne se terminent pas avec un son similaire à [j] ou [w], comme les anglophones pourraient être tentés de le faire ; la voyelle « e » ne se prononcera donc jamais [e:j] ou [ej], sauf s’il est explicitement suivit par une consonne [j]. +

+
+
+ +
+

2.3 Accentuation

+
+

+Du fait de sa nature agglutinante, le Hjalpi’ pose l’accentuation du mot sur la racine du mot et jamais sur les éléments agglutinés autour de la racine. +

+ +

+L’intonation dans les phrases affirmatives est généralement descendante et remonte pour les accentuations sur les mots et remonte significativement (en général à la hauteur d’origine) lorsque l’on rencontre un sujet ou un verbe. Considéré individuellement, l’accentuation d’un mot se fait sur la première voyelle racine du mot. Ainsi, le mot non modifié pńtwan (sept) aura son accent sur la voyelle ń, de même pour ţéálnat (précision temporelle) qui sera accentué sur éá. Pour les noms propres cependant, l’accent porte sur l’ensemble des voyelles racines du nom en lui-même (c’est à dire les voyelles ne venant pas de déclinaisons). Par exemple, le prénom Meréð décliné au comitatif (avec Meréð) devient Meðeiréð, se prononçant ["me:.Dei."rED] ; à l’accusatif, Meréðvo (Meréð étant l’objet direct d’un verbe transitif) se prononcera ["me:."rE.vO] (le ð s’est ellipsé en faveur du v, voir le sous-chapitre Assimilation]) ; au génitif, ţuMeréð se prononcera [t`u."me:."rED]. +

+ +

+Pour ce qui est des phrases interrogatives et exclamatives, les deux dernières voyelles sont allongées (même dans le cas d’une voyelle ouverte), et dans le cas de l’exclamative on reste sur la même hauteur pour cette dernière voyelle, et dans le cas de l’interrogative la hauteur de la voyelle baisse puis remonte. Dans les phrases négatives, le ton de la phrase monte jusqu’à la négation où le ton redescend à nouveau. +

+
+
+ +
+

2.4 Phonotactiques

+
+

+Lorsqu’un mot (hormis les verbes) se termine avec une voyelle et que le mot suivant (hormis les verbes) débute avec une consonne ou inversement, cette dernière aura tendance à s’allonger afin de créer une liaison entre les mots. Exemples : +

+
    +
  • éló tráhin (trans.) → élontráhin (rom.)
  • +
+

+Rmq. : Ici, le h de tráhin est prononcé comme un [h\] et non comme un [h] du fait des deux voyelles l’entourant, comme indiqué plus haut. +

+
    +
  • ðro lwéín (trans.) → ðrollwéín (rom.)
  • +
  • télýßí halmár (trans.) → télýßíhhalmár (rom.)
  • +
  • tiryð astret (trans) → tiryððastret
  • +
+ +

+Lorsqu’un mot se termine avec une voyelle et que le mot suivant commence également avec une voyelle, afin d’éviter toute confusion avec une diphtongue (voir le sous-chapitre Les diphtongues]), une consonne « ’ » [?] est ajoutée à l’oral afin de séparer les deux mots. Le ton de la première syllabe du second mot sera alors clairement montant, afin de différencier également avec deux voyelles au sein d’un même mot également séparées par la consonne « ’ ». +

+
+
+
+ +
+

3 Morphologie

+
+
+

4 Morphologie dérivationnelle

+
+
+

5 Syntaxe

+
+
+

6 Champs sémantiques et pragmatiques

+
+
+

7 Système d’écriture

+
+
+

8 Exemples

+
+
+

9 Annexes

+
+
+
+

9.1 Consonnes

+
+ + + +++ + +++ + +++ + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + +
latin majusculelatin minusculeX-SAMPA
Jj[j]
Ww[w]
Rr[r]
Łł[K]
Ll[l]
Mm[m]
Nn[n]
Ňň[N]
Vv[v]
Ðð[D]
Zz[z]
Źź[Z]
Žž[j\]
Ff[f]
Þþ[T]
Ss[s]
ßß[S]
Šš[C]
Xx[x]
Ŗŗ[R]
Hh[h]
Ŕŕ[r\]
Bb[b]
Dd[d]
Ďď[d`]
Gg[g]
Pp[p]
Tt[t]
Ţţ[t`]
Kk[k]
''[?]
+
+
+ +
+

9.2 Voyelles

+
+ + + +++ + +++ + +++ + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + +
latin majusculelatin minusculeX-SAMPA
Aa[a:]
Áá[A]
Ëë[2:]
Êê[9]
Ěě[@]
Öö[@`]
Ii[i:]
Íí[I]
Ee[e:]
Éé[E]
Oo[o:]
Óó[O]
Yy[y:]
Ýý[Y]
Uu[u:]
Úú[U]
Ńń[n0]
Ļļ[l0]
+
+
+ +
+

9.3 Lexique

+
+
+
+
+
+
+

Auteur: Lucien Cartier-Tilet

+

Created: 2018-06-06 mer. 17:19

+

+
+ + diff --git a/old-hjalpi-grammaire-2.pdf b/old-hjalpi-grammaire-2.pdf new file mode 100644 index 0000000..fa2bb1b Binary files /dev/null and b/old-hjalpi-grammaire-2.pdf differ diff --git a/old-hjalpi-grammaire.html b/old-hjalpi-grammaire.html new file mode 100644 index 0000000..56e962d --- /dev/null +++ b/old-hjalpi-grammaire.html @@ -0,0 +1,2659 @@ + + + + + + + +Grammaire du Hjalpi’ vernaculaire + + + + + + + + + + + + +
+

Grammaire du Hjalpi’ vernaculaire

+

+ +

+ +

+ + +

+ +
+

1 Abréviations

+
+
+
n.
nom
+
rmq.
remarque
+
rom.
romanisation
+
trans.
translittération
+
v.
verbe
+
+ +

+ +

+
+
+ +
+

2 Prononciation et structure sonore

+
+
+
+

2.1 Les lettres : romanisation, translittération et écriture simplifiée

+
+

+Le Hjalpi’ dispose de trente et une consonnes et dix-huit voyelles, soit un total de quarante-neuf phonèmes simples tous représentés par un graphème unique lors de la romanisation ainsi que dans l’alphabet d’origine. +

+
+ +
+

2.1.1 Romanisation

+
+

+Dans la romanisation de la langue, chaque lettre correspond à un unique son, et chaque son correspond à une unique lettre. Il s’agit d’une notation phonétique simple à lire et fidèle à la prononciation, similaire à la translittération, mais ne respectant pas l’orthographe de la langue. Cela vient du fait que certaines lettres se côtoyant change de prononciation, se fusionnant ou influençant la prononciation de l’autre lettre. +

+
+
+ +
+

2.1.2 Translittération

+
+

+La translittération à l’inverse est extrêmement fidèle à l’orthographe des mots, retranscrivant caractère pour caractère les lettres dans l’alphabet latin. Cependant, un lecteur non avertit des règles de lecture et d’accord des sons ne prononcera pas correctement certaines liaisons entre certaines sonorités. +

+ +

+La seule différence entre les deux modes de transcription en alphabet latin est donc la façon d’écrire tel qu’on entend la langue à l’oral, ou bien telle qu’elle est écrite. Dans les deux cas, une certaine graphie latine représentera le même son, et écrire un mot en accord avec la prononciation dans le Hjalpi’ sera considéré comme preuve d’un manque de connaissance de l’orthographe, mais considéré cependant comme étant bon. +

+
+
+ +
+

2.1.3 Écriture simplifiée

+
+

+Comme le titre de ce sous-chapitre l’indique, il existe également un moyen d’écrire de manière simplifiée la langue, afin qu’elle soit à peu près lisible pour les personnes non averties. Cette écriture simplifiée peut changer selon la langue du contexte, que ce soit le Français, l’Anglais, le Japonais, le Russe ou autre, étant donné que chacune de ces langues a sa propre façon de représenter les sons avec les lettres ou symboles qui lui sont disponibles. Généralement, dans la version Française de cet ouvrage, si j’utilise l’écriture simplifiée je préférerai la notation française, mais si je le traduit dans une autre langue (sans doute l’Anglais), je m’efforcerai à changer cela afin de suivre les règles de phonétique de la langue de Shakespeare. +

+ +

+En revanche, dans mes autres ouvrages plus romanciers et autre, j’utiliserai plutôt la simplification anglophone, afin d’éviter des conflits de traduction dans où le cas où cela pourrait se produire. +

+ +

+Voici un tableau qui peut être utilisé afin d’obtenir une écriture simplifiée de le Hjalpi’ pour des locuteurs Français : +

+ +

+Pour les consonnes : +

+ + + +++ + +++ + +++ + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + +
latin majusculelatin minusculesimplifié pour le Français
Jjy
Www
Rrrr
Łłlh
Lll
Mmm
Nnn
Ňňng
Vvv
Ððdh / v
Zzz
Źźj
Žžjh
Fff
Þþth / f
Sss
ßßch
Ššsh
Xxrh
Ŗŗr
Hhh
Ŕŕr
Bbb
Ddd
Ďďdr
Ggg
Ppp
Ttt
Ţţtr
Kkk
''g
+

+ +Pour les voyelles : +

+ + + +++ + +++ + +++ + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + +
latin majusculelatin minusculesimplifié pour le Français
Aaa
Ááa
Ëëeu
Êêeu
Ěěeu
Ööeur
Iii
Ííi
Eeé
Ééè
Ooo
Óóau
Yyu
Ýýu
Uuou
Úúou
Ńńng
Ļļll
+ +

+À titre indicatif, voici le même tableau pour l’écriture simplifiée anglophone : +

+ +

+Pour les voyelles : +

+ + + +++ + +++ + +++ + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + +
latin majusculelatin minusculesimplifié pour le Français
Aaah
Ááa
Ëëoh
Êêö
Ěěö
Ööor
Iiii
Ííi
Eeeh
Éée
Oooh
Óóo
Yyüh
Ýýü
Uuuu
Úúu
Ńńng
Ļļll
+

+ +Pour les consonnes : +

+ + + +++ + +++ + +++ + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + +
latin majusculelatin minusculesimplifié pour le Français
Jjy
Www
Rrrr
Łłlh
Lll
Mmm
Nnn
Ňňng
Vvv
Ððdh
Zzz
Źźzh
Žžzhh
Fff
Þþth
Sss
ßßsh
Ššshh
Xxrh
Ŗŗrr
Hhh
Ŕŕr
Bbb
Ddd
Ďďdr
Ggg
Ppp
Ttt
Ţţtr
Kkk
''g
+ +

+Les changements sont assez subtiles, mais elles ont tout de même leur importance, et je suis sûr que d’autres langues verront des changements bien plus radicaux. +

+ +

+ +

+
+
+
+
+

2.2 Les sons

+
+

+Vous avez en annexe A la correspondance entre la graphie latine et les sonorités de la langue. Notez que dans ce tableau, la phonétique IPA sera notée au côté de la phonétique X-SAMPA, mais cette dernière sera préférée tout au long de cet ouvrage et non la phonétique IPA. +

+
+ +
+

2.2.1 Les voyelles

+
+
+
[a:] (a)
il s’agit du son [a] naturel prononcé en Français, comme dans le mot « pattes ». Il est nécessairement long.
+
[A] (á)
il s’agit d’un son plus ouvert et plus court que le [a], un peu comme dans « pâtes » tel qu’encore prononcé dans l’ouest de la France.
+
[2:] (ë)
il s’agit exactement de la même voyelle que dans le mot « deux », mais nécessairement long.
+
[9] (ê)
il s’agit exactement de la même voyelle que dans le mot « neuf », mais nécessairement court.
+
[@] (ě)
il s’agit d’un son similaire à [2] ou à [9], mais très peu discernable, voire parfois ellipsé ou ajouté pour faciliter la prononciation, un peu similaire à la voyelle dans le mot « le » en Français lorsque l’on parle rapidement. Il s’agit de la seule voyelle qui peut ne pas être notée à l’écrit. Cette voyelle est nécessairement courte. Avec [l0] et [n0], [@] fait partie des seules voyelles à ne pas pouvoir être utilisées dans une diphtongue.
+
[i:] (i)
il s’agit exactement du même « i » qu’en Français, cependant nécessairement long.
+
[I] (í)
il s’agit de la même voyelle que dans le mot « this » en Anglais : un « i » plus ouvert que le [i]. Il est également nécessairement court.
+
[e:] (e)
il s’agit du « é » standard Français, comme dans le mot « été », cependant nécessairement long.
+
[E] (e)
il s’agit du « è » standard Français, comme dans le mot « laid », cependant nécessairement court.
+
[o:] (o)
il s’agit du « o » fermé standard Français, comme dans le mot « eau », cependant nécessairement long.
+
[O] (o)
il s’agit du « o » ouvert standard Français, comme dans le mot « tonne », cependant nécessairement court.
+
[y:] (y)
il s’agit du « u » standard Français, comme dans le mot « lune », cependant nécessairement long.
+
[Y] (ý)
il s’agit d’un [y] ouvert tel qu’on peut le trouver en Allemand, cependant nécessairement court.
+
[u:] (u)
il s’agit du « ou » standard Français, comme dans le mot « boule », cependant nécessairement long.
+
[U] (ú)
il s’agit du « ou » ouvert que l’on peut par exemple retrouver dans des mots Anglais tels que « boot », cependant nécessairement court.
+
[n0] (ń)
il s’agit de la consonne [n] utilisée en tant que voyelle. Avec [@] et [l0], [n0] fait partie des seules voyelles à ne pas pouvoir être utilisées dans une diphtongue.
+
[l0] (ļ)
il s’agit de la consonne [l] utilisée en tant que voyelle. Avec [@] et [n0], [l0] fait partie des seules voyelles à ne pas pouvoir être utilisées dans une diphtongue.
+
+ +

+On remarque qu’à l’exception de [@], [n0] et [l0], chaque voyelle est présente avec deux équivalents : sa version longue et fermée, ou bien courte et ouverte. Le seul cas où une voyelle fermée n’est pas longue est le cas où elle est utilisée dans une diphtongue, tel que [ai]. À moins qu’elles soient explicitement dans une diphtongue, les voyelles longues sont toujours des voyelles longues pures et non des diphtongues et ne se terminent pas avec un son similaire à [j] ou [w] ; [e:] ne se prononcera donc jamais [e:j], sauf s’il est explicitement suivit par une consonne [j]. +

+ +

+Lorsque deux voyelles ne sont séparées par aucune consonne et se trouvent au sein d’un même mot, elles fusionnent en une diphtongue selon les règles décrites dans le sous-chapitre Les diphtongues. +

+
+
+ +
+

2.2.2 Les consonnes

+
+
+
[j] (j)
cette consonne est prononcée comme un « y » en Français, ou comme le « ille » dans « paille »
+
[w] (w)
cette consonne est prononcée comme un « w » standard en Français.
+
[r] (r)
il s’agit ici du « r » roulé Espagnol ou Italien. Il peut être roulé plusieurs fois, mais il a plutôt tendance à rester bref.
+
[K] (ł)
il s’agit ici d’un [l] sourd (dans lequel on ne fait pas vibrer nos cordes vocales) auquel une expiration est ajoutée, tel que le « lh » tibétain.
+
[l] (l)
il s’agit du « l » standard en Français. Le « l » se rallonge et tend à se rapprocher de la voyelle [l0] lorsqu’elle se situe seule entre deux voyelles et tend à former un triphone (voire plus) avec lesdites voyelles. Exemple: ála aura tendance à se prononcer [Al0a] plutôt que [A:la].
+
[m] (m)
il s’agit du « m » standard en Français.
+
[n] (n)
il s’agit du « n » standard en Français. Le « n » se rallonge et tend à se rapprocher de la voyelle [n0] lorsqu’elle se situe seule entre deux voyelles et tend à former un triphone (voire plus) avec lesdites voyelles. Exemple: ýnê aura tendance à se prononcer [Yn09:] plutôt que [Y:n9:].
+
[N] (ň)
il s’agit du « n » nasalisé, tel que le « ng » en Anglais comme dans « parking ».
+
[v] (v)
il s’agit du « v » standard en Français.
+
[D] (ð)
il s’agit du « th » voisé (où on utilise nos cordes vocales) en Anglais tel que dans « this ».
+
[z] (z)
il s’agit du « z » standard en Français.
+
[Z] (ž)
il s’agit du « j » standard en Français.
+
[f] (f)
il s’agit du « f » standard en Français.
+
[T] (þ)
il s’agit du « th » sourd (où l’on n’utilise pas nos cordes vocales) en Anglais tel que dans « think ».
+
[s] (s)
il s’agit du « s » standard en Français, toujours prononcé comme un « s » et jamais comme un « z ». Cependant, sa prononciation peut se rapprocher du [s\] dans sa prononciation plutôt que du [s] pur. Ce défaut de prononciation est plutôt présent dans les niveaux de politesse élevés, et disparaît lors des niveaux de politesse standard et plus bas.
+
[S] (ß)
il s’agit du son « ch » standard en Français, tel que dans « chat ».
+
[x] (x)
il s’agit du même son « j » qu’en Espagnol, un « r » sourd et guttural.
+
[R] (ŗ)
il s’agit du « r » Français.
+
[h] (h)
il s’agit du son « h » tel qu’on peut le retrouver en Anglais comme dans « house ». Lorsqu’il se trouve cependant seul entre deux voyelles, il a tendance d’être prononcé [h\] dans le registre courant et familier, mais reste un [h] pur dans les registres plus soutenus.
+
+ +

+Le reste des lettres b, d, g, p, t et k ont également la même sonorité que leur sonorité de base en Français, sans être modifiés par une voyelle (comme le g peut l’être près d’un i en Français). Aucune consonne n’est prononcée avec aspiration, hormis pour le [K] et le [h], à moins que la consonne ne soit explicitement suivie par un [h]. +

+ +

+Lorsqu’un mot (hormis les verbes) se termine avec une voyelle et que le mot suivant (hormis les verbes) débute avec une consonne ou inversement, cette dernière aura tendance à s’allonger afin de créer une liaison entre les mots. Exemples : +

+
    +
  • éló tráhin (trans.) → élontráhin (rom.)
  • +
+

+Rmq. : Ici, le h de tráhin est prononcé comme un [h\] et non comme un [h] du fait des deux voyelles l’entourant, comme indiqué plus haut. +

+
    +
  • ðro lwéín (trans.) → ðrollwéín (rom.)
  • +
  • télýßí halmár (trans.) → télýßíhhalmár (rom.)
  • +
  • tiryð astret (trans) → tiryððastret
  • +
+ +

+Le Hjalpi’, à l’instar du Sanskrit, a tendance à agglutiner les mots ensemble, mais à la stricte condition que le mot ne soit pas un verbe. De même, seuls les groupes de même type (nominaux, adjectifs, …) s’agglutinent entre eux. +

+ +

+Lorsqu’un mot se termine avec une voyelle et que le mot suivant commence également avec une voyelle, afin d’éviter toute confusion avec une diphtongue (voir le sous-chapitre Les diphtongues), une consonne « ’ » [?] est ajoutée à l’oral afin de séparer les deux mots. Le ton de la première syllabe du second mot sera alors clairement montant, afin de différencier également avec deux voyelles au sein d’un même mot également séparées par la consonne « ’ ». +

+
+
+
+ +
+

2.3 Son long, son court

+
+

+La différence entre les sons longs et courts est très souvent utilisée en langue divine, bien qu’elle ne soit pas la seule marque pour différencier les voyelles longues des voyelles courtes, comme mentionné dans le sous-chapitre Les voyelles. Ainsi, le mot mérik aura une signification différente du mot merik ou merík. Chacun des sons, longs ou courts, peuvent se retrouver dans à peu près n’importe quelle position dans le mot, cependant un mot contiendra en règle générale soit des voyelles courtes, soit des voyelles longues ; on a donc peu de chances de rencontrer les mots mérik ou merík, cependant mérík ou merik sont beaucoup plus probables. +

+ +

+Ces quatre mots ci-dessus ont donc une prononciation et une signification différente, et il est donc important de les distinguer entre eux. +

+
+
+ +
+

2.4 Les diphtongues

+
+

+Les règles de diphtongues dans le Hjalpi’ sont très simples : hormis les voyelles [@], [l0] et [n0], toutes les voyelles peuvent créer une diphtongue à la condition que les deux consonnes soient de la même longueur et soient toutes deux fermées ou ouvertes. Par exemple, les diphtongues « ei » et « éí » sont autorisés, en revanche « éi » ou « eí » ne le sont pas. +

+ +

+Bien que rien ne l’en empêche, les diphtongues sont généralement d’abord composées d’abord d’une voyelle plus ouverte vers une voyelle plus fermée, ou vers une voyelle de même ouverture (au sens phonétique du terme). Par exemple, la diphtongues áý sera plus courante que la diphtongue ýá, cette dernière ayant une sonorité quelque peut étrange. +

+ +

+Il faut également noter que les voyelles longues perdent leur longueur du fait de la diphtongue, et « éí » se prononcera par exemple [EI]= ; la prononciation =[E:I:] reste cependant correcte et reste la prononciation à adopter dans un registre soutenu. +

+
+
+ +
+

2.5 Les syllabes

+
+

+Une syllabe est formée au moins d’une voyelle seule, au mieux de trois consonnes, une diphtongue puis deux consonnes. Il peut y avoir jusqu’à quatre consonnes entre deux voyelles d’un même mot, et seule la dernière consonne appartient à la seconde syllabe, la ou les consonnes précédentes appartenant à la syllabe précédente. +

+ +

+S’il n’y a qu’une seule consonne entre deux voyelles d’un même mot, et la consonne appartient à la seconde syllabe. +

+ +

+Par exemple : +

+
    +
  • Éló → É-ló
  • +
  • Télýßí → té-lý-ßí
  • +
  • Þarkskeið → þarks-keið
  • +
  • tráhín → trá-hín
  • +
+ +

+Il est tout de même nécessaire de noter que les semi-consonnes j et w sont comptées comme faisant partie du groupe voyelle que du groupe consonne lors de la découpe des syllabes. Par exemple : +

+
    +
  • Nalyám → na-lyám
  • +
  • drýntweŗ → drýn-tweŗ
  • +
+
+
+ +
+

2.6 Les tons et l’accentuation

+
+

+Du fait de sa nature agglutinante, le Hjalpi’ pose l’accentuation du mot sur la racine du mot et jamais sur les éléments agglutinés autour de la racine. +

+ +

+L’intonation dans les phrases affirmatives est généralement descendante et remonte pour les accentuations sur les mots et remonte significativement (en général à la hauteur d’origine) lorsque l’on rencontre un sujet ou un verbe. Considéré individuellement, l’accentuation d’un mot se fait sur la première voyelle racine du mot. Ainsi, le mot non modifié pńtwan (sept) aura son accent sur la voyelle ń, de même pour ţéálnat (précision temporelle) qui sera accentué sur éá. Pour les noms propres cependant, l’accent porte sur l’ensemble des voyelles racines du nom en lui-même (c’est à dire les voyelles ne venant pas de déclinaisons). Par exemple, le prénom Meréð décliné au comitatif (avec Meréð) devient Meðeiréð, se prononçant ["me:.Dei."rED] ; à l’accusatif, Meréðvo (Meréð étant l’objet direct d’un verbe transitif) se prononcera ["me:."rE.vO] (le ð s’est ellipsé en faveur du v, voir le sous-chapitre Assimilation) ; au génitif, ţuMeréð se prononcera [t`u."me:."rED]. +

+ +

+Pour ce qui est des phrases interrogatives et exclamatives, les deux dernières voyelles sont allongées (même dans le cas d’une voyelle ouverte), et dans le cas de l’exclamative on reste sur la même hauteur pour cette dernière voyelle, et dans le cas de l’interrogative la hauteur de la voyelle baisse puis remonte. Dans les phrases négatives, le ton de la phrase monte jusqu’à la négation où le ton redescend à nouveau. +

+
+
+ +
+

2.7 L’harmonie

+
+

+Dans le Hjalpi’, il existe deux types d’harmonies qui coexistent afin d’avoir des mots phonétiquement harmoniques : l’harmonie des voyelles et l’harmonie des consonnes. Chacune de ces harmonies se divise en plusieurs harmonies, la première primant sur la dernière. +

+
+ +
+

2.7.1 L’harmonie des voyelles

+
+

+L’harmonie des voyelles se divise en trois harmonies, la première étant considérée comme étant plus importante que la dernière. Voici les trois harmonies des voyelles : +

+ +
    +
  1. La première harmonie des voyelles est celle de l’ouverture des voyelles. Parmi les voyelles ouvertes/longues et fermées/courtes, il y a tout de même une différentiation entre voyelles ouvertes ou fermée.
  2. + +
  3. La seconde harmonie des voyelles est celle qui concerne les voyelles arrondies ou non ; cela signifie qu’une voyelle « e » aura plus de chances de partager le mot avec les voyelles « i », « y » ou « a » qu’avec des voyelles « o » ou « u ».
  4. + +
  5. Dans chaque mot, une certaine harmonie est respectée avec le choix des voyelles longues et voyelles courtes, comme expliqué dans le sous chapitre Son long, son court. Il s’agit de l’harmonie la plus importante au sein du mot. Il s’agit de la troisième et dernière harmonie des voyelles.
  6. +
+ +

+Dans beaucoup de cas grammaticaux, la voyelle des particules ou agglomérats grammaticaux n’est pas prédéfinie et on utilisera alors la voyelle majeure du mot principal (soit la première voyelle de la dernière syllabe du mot racine).
+
+Vous pourrez retrouver en annexe B un graphe représentant l’appartenance des voyelles à leurs différentes familles harmoniques. +

+
+
+ +
+

2.7.2 L’harmonie des consonnes

+
+

+Il existe quelques règles harmoniques pour les consonnes. Comme pour les voyelles, les premières harmonies consonantiques sont considérées comme étant les plus importantes, les dernières étant considérées comme moindres. +

+
    +
  1. Toute consonne est autorisée avant la voyelle
  2. +
  3. Les consonnes ň, š, ž, ţ, ď, ð et ł ne peuvent s’associer avec une autre consonne au sein d’une même syllabe
  4. +
  5. Les consonnes w, h, ł et j ne sont pas autorisées après la voyelle au sein d’une même syllabe
  6. +
  7. Les consonnes fricatives ne peuvent s’associer en fin de syllabe
  8. +
  9. La consonne x ne peut être qu’en première position en début de mot
  10. +
+
+
+
+ +
+

2.8 Assimilation

+
+

+Comme dit précédemment, il est possible que certaines sonorités influencent d’autres sonorités. Le premier cas vu est celui des diphtongue où les voyelles longues perdent leur longueur lorsqu’elles s’assemblent en diphone voire parfois en triphone lors de l’association de mots. Cependant, il existe aussi des cas de modification de la prononciation de consonnes en fonction d’autres consonnes lorsque des mots se côtoient. +

+ +

+Bien qu’il soit impossible de tout lister dans des règles exhaustives du fait des diverses exceptions, voici les grandes lignes du fonctionnement d’une assimilation : +

+
    +
  • Lorsqu’une consonne quelconque unique termine la première syllabe et que la première consonne de la syllabe suivante est une fricative, la consonne terminant la syllabe se voise si la fricative est voisée, et se dévoise si la fricative est sourde. Ainsi, merjoð pöl (trans.) se prononcera merjoð böl (rom.).
  • +
  • Ce cas ci-dessus s’applique également si la consonne terminant la première syllabe est une fricative et qu’une seule consonne non fricative commence la syllabe suivante. Ainsi, derék vetron (trans.) se prononcera derég vedron (rom.). Le t de vetron a également été voisé, voir plus bas.
  • +
  • Si deux fricatives terminent et commencent respectivement la première et la seconde syllabe, alors si l’une des deux fricatives est voisée, l’autre le devient également. Dans certains cas, la fricative la plus proche du bilabial s’ellipse en faveur de la fricative la plus gutturale. Ainsi, ďóréþ fyl2ŕ (trans.) se prononcera ďóréfyl2ŕ (rom.).
  • +
  • Dans les trois cas précédents, si un schwa (ě [@]) se situe entre ces deux consonnes, il peut s’ellipser et laisser agir les trois règle précédentes.
  • +
  • Une fricative suivie d’un r se gutturalise, et le r s’ellipse. Par exemple, un fr se prononcera comme un T, un zr se prononcera comme un ź, et un x se prononcera comme un ŗ. Exemples : +
      +
    • Ďóréþ śetra (trans.) → Ďóréšeďa (rom.)
    • +
    • bńdyv þéýn (trans.) → bńdyséýn (rom.)
    • +
    • ßítĺf xeţ (trans.) → ßítĺŗeţ (rom.)
    • +
  • +
  • Lorsqu’une seule consonne sourde se trouve dans un mot avec deux consonnes voisées ou plus, la consonne sourde se voise. Exemple : derék vetron (trans.) devient dérég vetron (rom.).
  • +
  • Lorsqu’un ł est suivit d’une semi-consonne j ou w, la consonne ł s’ellipse et dévoise la semi-consonne, se prononçant respectivement un [Cj] et un [hw].
  • +
+ +

+ +

+
+
+
+ +
+

3 Les noms

+
+
+
+

3.1 Genre, nombre et type de nom

+
+
+
+

3.1.1 Genre

+
+

+Le Hjalpi’ dispose de cinq genres au total : le divin, le neutre, le masculin, le féminin et l’inanimé. Le divin n’est utilisé que pour désigner des êtres divins, et est utilisé aussi bien par les autres divins que par les mortels s’adressant à des divins. Les trois suivants ne s’utilisent que pour les êtres vivants animés, et pour le reste le genre inanimé sera utilisé. Les genres masculins et féminins ne s’emploient que si l’ensemble des sujets mentionnés (y compris s’il ne s’agit que d’un seul individu) est du même sexe ; en revanche s’il y a un mélange des deux sexes, alors le neutre sera préféré. Il en va de même si le sexe de l’individu (humain ou non) est inconnu. Ce genre neutre est par ailleurs le genre par défaut pour les êtres animés. +

+ +

+Le genre se marque +

+
+
+ +
+

3.1.2 Nombre

+
+ +
+

3.1.3 Types de noms

+
+

+Il existe trois types de noms : +

+
    +
  • les noms communs (arbre, lapin, rivière,…)
  • +
  • les noms abstraits (maladie, froid, joie,…)
  • +
  • les noms propres (Meréð, Xošńf, Kjölß,…)
  • +
+ +

+Il s’agit des même types de nom que ce que l’on peut retrouver en Français. Les noms communs sont tous comptables mais peuvent également tous être traités comme des nom-comptables afin de signifier des quantités vagues. En revanche, les noms abstraits ne sont pas comptables. Les noms propres désignent des lieux, des personnes ainsi que des noms de culture ou de langue, et se marquent en alphabet latin avec une majuscule à la première lettre du nom (lettres venant des déclinaisons exclues). +

+
+
+
+ +
+

3.2 Pronoms

+
+ + + +++ + +++ + +++ ++ ++ ++ + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + +
 personnesingulierdoubletriplepluriel
neutre1ère inclusifמagžaňxak
 1ère exclusifkjaŗŕafŕaztat
 2ďaßtsadsalłas
 3maltaðtapmaþ
masculin1ère inclusifמogžoňxok
 1ère exclusifkjoŗŕofŕoztot
 2èreďoßtsodsolłos
 3èremoltoðtopmoþ
féminin1ère inclusifמegžeňxek
 1ère exclusifkjeŗŕefŕeztet
 2èreďeßtsedselłes
 3èremelteðtepmeþ
inanimé1ère inclusifמugžuňxuk
 1ère exclusif×ŕufŕuztut
 2ère×sudsulłus
 3èremultuðtupmuþ
+
+
+
+ +
+

4 Temps

+
+

+Il y a sept temps : +

+
    +
  • Passé lointain (passé divin)
  • +
  • Passé (passé humain)
  • +
  • Passé proche
  • +
  • Présent
  • +
  • Futur proche
  • +
  • Futur (futur humain)
  • +
  • Futur lointain (futur divin)
  • +
+ +

+Le passé et le futur proches indiquent tous deux un temps immédiat pouvant aller respectivement jusqu’à la veille ou au lendemain. Le futur et le passé humains désignent des amplitudes de temps allant jusqu’à da dizaine de millénaire. À partir de la dizaine de millénaire, il s’agit de passé ou de futur divin. +

+ +

+Décomposition en action ponctuelle, habituelle, s’étalant sur le temps (en cours, future, terminée) +

+
+
+ +
+

5 Les verbes

+
+

+Il y a deux groupes de verbes : +

+
    +
  • Les verbes se terminant par -ëm à l’infinitif
  • +
  • Les verbes se terminant par -ýþ à l’infinitif
  • +
+ + +

+Terminaisons : +

+
    +
  • ëm
  • +
  • ýþ
  • +
+
+ +
+

5.1 Conjugaison

+
+

+La conjugaison en genre et en nombre se fait suivant le sujet du verbe. +

+
+ +
+

5.1.1 Objectif, subjectif

+
+

+Il y a trois modes de connaissance lors de la conjugaison, seul le verbe être/avoir a une forme séparée pour les trois modes. +

+ +

+Le trois modes sont l’objectif, le subjectif certain et le subjectif incertain. L’objectif sert à énoncer des faits connus comme étant vrais, détachés de sentiments, d’interprétation ou d’attachements personnels, alors que le subjectif dépend du locuteur. Le subjectif certain permet d’afficher les convictions du locuteur sur un sujet subjectif, tandis que le subjectif incertain montre que le locuteur n’est pas sûr pour ce qui est de son affirmation. +

+ + + + +++ ++ + +++ + + + + + + + + + + + + + + + + + + + +
objectif ŗevëm
subjectifcertainneßëm
 incertaindoŕëm
+ +

+Par défaut, les phrases sans marqueur spécifique sont objectives, cependant il s’agit d’une objectivité faible du fait de l’absence de marqueur la marquant. Afin d’utiliser la subjectivité ou une objectivité forte, il est nécessaire d’utiliser un marqueur spécifique qui agira en tant qu’auxiliaire qui sera conjugué à la place du verbe. +

+ +
+
Objectif
ňa’úþ
+
Subjectif certain
te’ýþ
+
Subjectif incertain
pu’ýþ
+
+ +

+Les verbes conjugués avec les auxiliaires voient leur terminaison remplacée suivant la grille ci-dessous : +

+ + + + +++ + +++ + +++ + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + +
 -ëmýþ
objectifoŗëoŗy
subjectif certaineŗëeŗy
subjectif incertainuŗëuŗë
+ +

+Ainsi, emþíkúlól (il est en train de tomber) est objectif, mais on n’insiste pas sur l’objectivité de la phrase, tandis que emþíkúlúŗê pu’ol est subjectif incertain et se traduirait par « je pense qu’il est en train de tomber » ou « il est peut-être en train de tomber ». +

+
+
+ +
+

5.1.2 Progressif

+
+
    +
  • Le progressif (l’action étant en train de s’écouler mais non terminée) se marque avec le préfixe em- (équivalent du -ing en anglais).
  • +
  • Le progressif futur (l’action progressive encore non commencée) se marque avec le préfixe eß-.
  • +
  • Le progressif passé (l’action progressive terminée) se marque avec le suffixe -andy. Ces deux dernières formes au présent
  • +
+ +

+Les deux derniers peuvent être utilisés pour représenter respectivement le passé proche progressif et le futur proche progressif. +

+
+
+ +
+

5.1.3 Présent de l’indicatif

+
+
    +
  • Verbes en -ëm
  • +
+ +

+Les verbes en -ëm se conjuguent en remplaçant la terminaison en -ëm par la voyelle du pronom correspondant mutée selon la table ci-dessous et en apposant après la voyelle mutée la terminaison consonnantique du pronom. +

+ + + + +++ ++ + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + +
voyelle du pronomvoyelle mutée
aoa
ouo
eëe
uou
+ +

+Ainsi, avec le verbe ďýílnákêm (courir), on obtient la conjugaison suivante : +

+ + + + +++ + +++ + +++ + +++ + +++ + +++ + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + +
  nombre   
genrepersonnesingulierdoubletriplepluriel
neutre1ère inclusiveXďýílnákóágďýílnákóáňďýílnákóák
 1ère exclusiveďýílnákóáŗďýílnákóáfďýílnákóázďýílnákóát
 2èmeďýílnákóáßtďýílnákóádďýílnákóálďýílnákóás
 3èmeďýílnákóálďýílnákóáðďýílnákóápďýílnákóáþ
masculin1ère inclusiveXďýílnákúógďýílnákúóňďýílnákúók
 1ère exclusiveďýílnákúóŗďýílnákúófďýílnákúózďýílnákúót
 2èmeďýílnákúóßtďýílnákúódďýílnákúólďýílnákúós
 3èmeďýílnákúólďýílnákúóðďýílnákúópďýílnákúóþ
féminin1ère inclusiveXďýílnákêégďýílnákêéňďýílnákêék
 1ère exclusiveďýílnákêéŗďýílnákêéfďýílnákêézďýílnákêét
 2èmeďýílnákêéßtďýílnákêédďýílnákêélďýílnákêés
 3èmeďýílnákêélďýílnákêéðďýílnákêépďýílnákêéþ
inanimé1ère inclusiveXďýílnákóúgďýílnákóúňďýílnákóúk
 1ère exclusiveXďýílnákóúfďýílnákóúzďýílnákóút
 2èmeXďýílnákóúdďýílnákóúlďýílnákóús
 3èmeďýílnákóúlďýílnákóúðďýílnákóúpďýílnákóúþ
+ +
    +
  • Verbes en -ýþ
  • +
+ +

+Pour les verbes en -ýþ, il suffit de remplacer la terminaison en -ëm par le pronom sans les consonnes précédant la voyelle. Exemple avec le verbe þíkúlúþ (tomber) : +

+ + + + +++ + +++ + +++ + +++ + +++ + +++ + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + +
  nombre   
genrepersonnesingulierdoubletriplepluriel
neutre1ère inclusiveXþíkúlágþíkúláňþíkúlák
 1ère exclusiveþíkúláŗþíkúláfþíkúlázþíkúlát
 2èmeþíkúláßtþíkúládþíkúlálþíkúlás
 3èmeþíkúlálþíkúláðþíkúlápþíkúláþ
masculin1ère inclusiveXþíkúlógþíkúlóňþíkúlók
 1ère exclusiveþíkúlóŗþíkúlófþíkúlózþíkúlót
 2èmeþíkúlóßtþíkúlódþíkúlólþíkúlós
 3èmeþíkúlólþíkúlóðþíkúlópþíkúlóþ
féminin1ère inclusiveXþíkúlégþíkúléňþíkúlék
 1ère exclusiveþíkúléŗþíkúléfþíkúlézþíkúlét
 2èmeþíkúléßtþíkúlédþíkúlélþíkúlés
 3èmeþíkúlélþíkúléðþíkúlépþíkúléþ
inanimé1ère inclusiveXþíkúlúgþíkúlúňþíkúlúk
 1ère exclusiveXþíkúlúfþíkúlúzþíkúlút
 2èmeXþíkúlúdþíkúlúlþíkúlús
 3èmeþíkúlúlþíkúlúðþíkúlúpþíkúlúþ
+
+
+ +
+

5.1.4 Futur proche

+
+
+
+ +
+

6 Niveaux de politesse

+
+

+Cinq niveaux de politesse qui se reflètent dans les verbes et les titres utilisés, ainsi que l’humilifique utilisé pour soi-même, les divins n’utilisent pas d’humilifique en temps normal (sauf s’ils s’adressent au Dieu Créateur, auquel cas ils utilisent l’humilifique absolu. Entre eux, les divins utilisent l’honorifique humain pour s’adresser à un autre divin, utilisent le familier pour s’adresser à un humain, et l’honorifique divin pour s’adresser au Dieu Créateur. +

+ + + + +++ ++ + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + +
Niveau de politesseNiveau d’humilifique
Honorifique divinHumilifique absolu
Honorifique humainHumilifique de politesse
Politesse standardHumilifique standard
FamilierAbsence d’humilifique
VulgaireHonorifique (divers selon le niveau de vulgarité)
+
+
+ +
+

7 Annexes

+
+
+
+

7.1 Annexe A

+
+
+
+

7.1.1 Les Voyelles

+
+ + + +++ + +++ + +++ + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + +
latin majusculelatin minusculeX-SAMPA
Aa[a:]
Áá[A]
Ëë[2:]
Êê[9]
Ěě[@]
Öö[@`]
Ii[i:]
Íí[I]
Ee[e:]
Éé[E]
Oo[o:]
Óó[O]
Yy[y:]
Ýý[Y]
Uu[u:]
Úú[U]
Ńń[n0]
Ļļ[l0]
+
+
+ +
+

7.1.2 Les Consonnes

+
+ + + +++ + +++ + +++ + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + +
latin majusculelatin minusculeX-SAMPA
Jjl=[j]=
Ww[w]
Rr[r]
Łł[K]
Ll[l]
Mm[m]
Nn[n]
Ňň[N]
Vv[v]
Ðð[D]
Zz[z]
Źź[Z]
Žž[j\]
Ff[f]
Þþ[T]
Ss[s]
ßß[S]
Šš[C]
Xx[x]
Ŗŗ[R]
Hh[h]
Ŕŕ[r\]
Bb[b]
Dd[d]
Ďď[d`]
Gg[g]
Pp[p]
Tt[t]
Ţţ[t`]
Kk[k]
''[?]
+

+ +

+
+
+
+ +
+

7.2 Annexe B

+
+
+
+

7.2.1 Harmonie des voyelles

+
+
+

7.2.2 Harmonie des consonnes

+
+
+
+ +
+

8 Vrac

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+
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Auteur: Lucien Cartier-Tilet

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Created: 2018-06-06 mer. 17:19

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+ + diff --git a/old-hjalpi-grammaire.pdf b/old-hjalpi-grammaire.pdf new file mode 100644 index 0000000..728c2ea Binary files /dev/null and b/old-hjalpi-grammaire.pdf differ diff --git a/old-hjalpi.html b/old-hjalpi.html new file mode 100644 index 0000000..e91c767 --- /dev/null +++ b/old-hjalpi.html @@ -0,0 +1,276 @@ + + + + + + + +Ressources grammaticales du Hjalpi’ Vernaculaire + + + + + + + + + + + + +
+

Ressources grammaticales du Hjalpi’ Vernaculaire +
+🔴 Développement suspendu +

+

+ +

+

+ + +

+ +

+Grammaire (pdf) +

+ +

+Grammaire V2 (pdf) +

+ +

+Dictionnaire (pdf) +

+ +

+Cas grammaticaux (pdf) +

+ +

+Cas grammaticaux V2 (pdf) +

+
+
+

Auteur: Lucien Cartier-Tilet

+

Created: 2018-06-06 mer. 17:19

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+
+ + diff --git a/old-hjalpi.pdf b/old-hjalpi.pdf new file mode 100644 index 0000000..a31e600 Binary files /dev/null and b/old-hjalpi.pdf differ diff --git a/zohaen-glossaire.html b/zohaen-glossaire.html index 39c9374..d1baff9 100644 --- a/zohaen-glossaire.html +++ b/zohaen-glossaire.html @@ -3,7 +3,7 @@ "http://www.w3.org/TR/xhtml1/DTD/xhtml1-strict.dtd"> - + Glossaire du Zöhæň @@ -180,12 +180,12 @@ .org-svg { width: 90%; } /*]]>*/--> - - - - - - + + + + + + + + + + + + +
+

Grammaire du Zöhæň

+

+ +

+ +

+ + +

+ +
+

1 Introduction

+
+

+Le Zöhæň est une langue draconienne, parlée principalement par les wyvernes et les drakes. +

+ +

+Les dragons et autres reptiles n’ont pas de voyelles, d’où l’absence totale de voyelles arrondies et de consonnes labiales. +

+
+
+ +
+

2 Phonologie

+
+
+
+

2.1 Voyelles

+
+ + + +++ + +++ ++ ++ ++ + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + +
 frontnear-frontcentralback
highi 1M
near-high I  
high-mide @\ 
low-mid  3V
lowa  A
+ + + + +++ + +++ ++ ++ ++ + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + +
 frontnear-frontcentralback
highi íu
near-high ì  
high-mide y 
low-mid  ëo
lowæ  a
+
+
+ +
+

2.2 Consonnes

+
+ + + +++ ++ ++ ++ ++ ++ ++ ++ ++ ++ + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + +
 dentalalveolarpostalveolarretroflexalveo-palatalpalatalvelaruvularglottal
stop t d`  k gq G 
nasal n   JN  
affricate  tS dZ      
fricativeT DzS Zs` z`s\ç j\ X Rh
approximant r\   j   
lateral fricative K K\       
lateral approximant l       
+ + + + +++ ++ ++ ++ ++ ++ ++ ++ ++ ++ + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + +
 dentalalveolarpostalveolarretroflexalveo-palatalpalatalvelaruvularglottal
stop t d  k gq ǵ 
nasal n   ńň  
affricate  cs cz      
fricativeþ ðzS Zš žsś ź x rh
approximant ŕ   j   
lateral fricative ł ļ       
lateral approximant l       
+
+
+ +
+

2.3 Accentuation

+
+

+Deuxième syllabe d’un mot +

+
+
+ +
+

2.4 Règles phonologiques

+
+

+q > h / _#, je > o / #_, [stops] > Ø / #_[friccatives], e > a / _i, {k,g} > [+postalveolar] / _i +

+
+
+
+
+
+

Auteur: Lucien Cartier-Tilet

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Created: 2018-06-06 mer. 17:21

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+ + diff --git a/zohaen-grammaire.pdf b/zohaen-grammaire.pdf new file mode 100644 index 0000000..b146a73 Binary files /dev/null and b/zohaen-grammaire.pdf differ diff --git a/zohaen.html b/zohaen.html new file mode 100644 index 0000000..1203aef --- /dev/null +++ b/zohaen.html @@ -0,0 +1,280 @@ + + + + + + + +Ressources grammaticales du Zöhæň + + + + + + + + + + + + +
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Ressources grammaticales du Zöhæň

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Table des matières

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1 Grammaire

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2 Glossaire

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Auteur: Lucien Cartier-Tilet

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Created: 2018-06-06 mer. 17:21

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