diff --git a/web/nyqy.org b/web/nyqy.org index 6a9d9a9..935d2c9 100644 --- a/web/nyqy.org +++ b/web/nyqy.org @@ -659,17 +659,45 @@ :PROPERTIES: :CUSTOM_ID: h-69fc0d1e-1375-4048-9775-8aacc4860eb4 :END: + Étant donné l’ancienneté de la langue, il est extrèmement difficile de + s’avancer sur la tonalité de la langue et son accentuation. Il est cependant + très probable qu’aucune accentuation tonale n’existait en Ñyqy ; cette + caractéristique n’apparaîtra que bien plus tard dans les langues de la + région du Leshö, il y a deux mille ans. + + Concernant l’accentuation non tonale, on suppose que celle-ci était rarement + utilisée du fait de la quantité de mots monosyllabiques. Cependant, on + suppose que les mots bisyllabiques et plus aient eu une accentuation + pénultime, c’est à dire sur l’avant-dernière syllabe des mots, se traduisant + généralement par une accentuation sur la première syllabe pour les termes + bisyllabiques et sur la seconde syllabe des termes trisyllabiques. Il s’agit + à l’heure actuelle de la théorie la plus probable concernant le Ñyqy pouvant + expliquer une accentuation théorique qui, en suivant d’autre théories, + serait beaucoup plus chaotique. Il n’empêche que certaines accentuations + théoriques ne suivent tout de même pas cette théorie de la syllabe + pénultime, comme par exemple {{{nyqy(coqec)}}} (« Terre, monde, mortels ») dont + l’accentuation portait très probablement sur la syllabe /qec/. *** Translittération :PROPERTIES: :CUSTOM_ID: h-62862440-965c-48c5-affb-25323f466c6b :END: - Le Ñyqy étant une langue orale, aucune transcription historique n’en existe. - Ainsi, seule la translittération présentée ici fait office d’orthographe, - suivant de près la prononciation. La transcription phonétique de la langue - utilisant l’IPA[fn:3] est également possible, mais moins lisible je pense - pour le lecteur, alors que la translittération lui laissera le choix de - l’accent avec lequel il souhaite lire le Ñyqy. + Le Ñyqy était une langue exclusivement orale, sachant que les premiers + systèmes d’écriture utilisés pour une langue de cette famille ne sont + apparus que trois mille ans après la période d’existance théorique de cette + langue. Ainsi, les linguistes préfèrent une transcription de la langue telle + que celle utilisée dans cet ouvrage, représentant de façon quasi phonétique + les paroles théoriques de cette époque. Il est toutefois à noter, comme cela + sera expliqué plus bas (§[[#h-441266e7-313b-4dc0-8da8-31a385eea81b]]), qu’une + même consonne à l’écrit peut représenter deux consonnes orales du fait d’un + phénomène de mutation de ces consonnes. Afin de garder une orthographe + cohérente, il a été choisi par consensus d’utiliser un unique graphème pour + les deux prononciations possible d’une consonne. Ainsi, /coqec/ peut être + prononcé {{{phon(t͡ʃɔħɛt͡ʃ)}}} ou bien {{{phon(ɬɔqɛɬ)}}}, mais reste dans tous les cas le + même terme. Cela permet également au lecteur de plus facilement comprendre + les textes et exemples en Ñyqy sans avoir à faire d’exercice mental trop + important. Il est également beaucoup plus simple de retrouver la + prononciation des mots Ñyqy depuis leur orthographe standard. ** Phonotaxes :PROPERTIES: