From c6efdc529d3b8f70ae4e83a0fd9f96c108e2bf29 Mon Sep 17 00:00:00 2001 From: Phuntsok Drak-pa Date: Mon, 16 Sep 2019 18:04:40 +0200 Subject: [PATCH] formatting --- eittlanda.org | 270 ++++++++++++++++++++++++-------------------------- nyqy-old.org | 90 ++++++++--------- nyqy.org | 137 +++++++++++++------------ 3 files changed, 238 insertions(+), 259 deletions(-) diff --git a/eittlanda.org b/eittlanda.org index de0dbe3..4d2f220 100644 --- a/eittlanda.org +++ b/eittlanda.org @@ -191,11 +191,10 @@ proche serait l’Islande, rendant ainsi Eittlande isolée aux yeux des marins Norvégiens. - Le terme /Eittland/ est prononcé {{{phon(aɪtlɑ̃d)}}} en Eittlandais, tandis - que le terme dans sa forme génitive /Eittlands/ est prononcée - {{{phon(aɪtlɑ̃ds)}}}. En Français, on se réfère à l’île et au pays - /d’Eittlande/ ({{{phon(ɛjtlɑ̃d)}}}) et à la langue et au peuple /éittlandais/ - ({{{phon(ɛjtlɑ̃dɛ)}}} ou {{{phon(ɛjtlɑ̃nde)}}}). + Le terme /Eittland/ est prononcé {{{phon(aɪtlɑ̃d)}}} en Eittlandais, tandis que le + terme dans sa forme génitive /Eittlands/ est prononcée {{{phon(aɪtlɑ̃ds)}}}. En + Français, on se réfère à l’île et au pays /d’Eittlande/ ({{{phon(ɛjtlɑ̃d)}}}) et à + la langue et au peuple /éittlandais/ ({{{phon(ɛjtlɑ̃dɛ)}}} ou {{{phon(ɛjtlɑ̃nde)}}}). ** Démographie :PROPERTIES: @@ -580,8 +579,8 @@ L’Eittlandais dispose d’un total de dix voyelles dites « pures ». Contrairement au Vieux Norrois, l’Eittlandais ne dispose pas de distinction entre voyelles longues et voyelles courtes, toutes ont à peu près la même - durée de prononciation. Seule une onzième voyelles, le schwa {{{phon(ə)}}}, - se prononce rapidement. Cela est dû au fait que cette voyelle est un + durée de prononciation. Seule une onzième voyelles, le schwa {{{phon(ə)}}}, se + prononce rapidement. Cela est dû au fait que cette voyelle est un amenuisement de la voyelle . Vous pouvez voir dans le tableau [[vow:eittlanda:ipa]] la liste des voyelles dont dispose l’Eittlandais. Vous pouvez remarquer que le schwa est entre parenthèses : cela signifie qu’il @@ -604,18 +603,17 @@ | ouvert | | | ɑ | - Trois voyelles autres que le schwa sont entre parenthèses : le - {{{phon(ɪ)}}}, {{{phon(ʏ)}}} et le {{{phon(ʊ)}}}. Cela est dû à leur - présense exclusive dans les diphtongues que nous traiterons plus bas + Trois voyelles autres que le schwa sont entre parenthèses : le {{{phon(ɪ)}}}, + {{{phon(ʏ)}}} et le {{{phon(ʊ)}}}. Cela est dû à leur présense exclusive dans les + diphtongues que nous traiterons plus bas (§[[#h-c44d50b3-b107-44fb-8b12-c2fbbd159f31]]). Dans le tableau [[vow:eittlanda:orth]], nous pouvons voir une correspondance avec le tableau [[vow:eittlanda:ipa]] où les voyelles situées similairement représentent l’orthographe latine de ces voyelles. Par exemple, la voyelle - {{{phon(ɔ)}}} est représentée par le caractère <ó> en Eittlandais. On peut - voir également que le schwa n’a aucune représentation orthographique. À - nouveau, cela est dû à l’allophonie de l’Eittlandais que nous verrons plus - bas. + {{{phon(ɔ)}}} est représentée par le caractère <ó> en Eittlandais. On peut voir + également que le schwa n’a aucune représentation orthographique. À nouveau, + cela est dû à l’allophonie de l’Eittlandais que nous verrons plus bas. #+NAME: vow:eittlanda:orth @@ -667,12 +665,10 @@ apparurent, mis à part la perte de distinction entre voyelles longues et voyelles courtes. Cependant, trois voyelles ont tout de même changé de prononciation : - - le /a/ {{{phon(a)}}} est devenu postérieur, se transformant en - {{{phon(ɑ)}}} - - le /ǫ/ {{{phon(ɒ)}}} s’est quant à lui refermé, devenant un /ó/ - {{{phon(ɔ)}}} - - le /œ/ {{{phon(øː)}}} s’est ouvert en {{{phon(œ)}}}, perdant au passage sa - qualité de voyelle longue. + - le /a/ {{{phon(a)}}} est devenu postérieur, se transformant en {{{phon(ɑ)}}} + - le /ǫ/ {{{phon(ɒ)}}} s’est quant à lui refermé, devenant un /ó/ {{{phon(ɔ)}}} + - le /œ/ {{{phon(øː)}}} s’est ouvert en {{{phon(œ)}}}, perdant au passage sa qualité de + voyelle longue. Suivant la théorie de hiérarchisation des phonèmes selon B. Elan Dresher (2003), certains phonèmes sont perçus comme étant plus proches que d’autres @@ -708,9 +704,6 @@ (conlanging/tree-to-dot eittlandic-vowels) #+END_SRC - #+RESULTS[b7b678da629a411fee0918a5634d09a825f51e14]: vow-dot - : graph{node[shape=plaintext];graph[bgcolor="transparent"];0[label="vowels"];1[label="[high]"];0 -- 1;11[label="[rnd]"];1 -- 11;111[label="[front]"];11 -- 111;1111[label="/y/"];111 -- 1111;112[label="{front}"];11 -- 112;1121[label="/u/"];112 -- 1121;12[label="{rnd}"];1 -- 12;121[label="/i/"];12 -- 121;2[label="{high}"];0 -- 2;21[label="[rnd]"];2 -- 21;211[label="[tense]"];21 -- 211;2111[label="[front]"];211 -- 2111;21111[label="/ø/"];2111 -- 21111;2112[label="{front}"];211 -- 2112;21121[label="/o/"];2112 -- 21121;212[label="{tense}"];21 -- 212;2121[label="[front]"];212 -- 2121;21211[label="/œ/"];2121 -- 21211;2122[label="{front}"];212 -- 2122;21221[label="/ɔ/"];2122 -- 21221;22[label="{rnd}"];2 -- 22;221[label="[tense]"];22 -- 221;2211[label="[low]"];221 -- 2211;22111[label="/æ/"];2211 -- 22111;2212[label="{low}"];221 -- 2212;22121[label="/e/"];2212 -- 22121;222[label="{tense}"];22 -- 222;2221[label="/ɑ/"];222 -- 2221;} - #+BEGIN_SRC dot :file img/eittlanda/vowel-feature-tree.png :var input=vow-dot :exports results :cache yes $input #+END_SRC @@ -740,34 +733,34 @@ #+NAME: tab:diphthongs #+CAPTIONS: Diphtongues de l’Eittlandais et leur phonétique - | diphtongue | phonétique | - | | | - |------------+----------------| - | ei | {{{phon(a͜ɪ)}}} | - | au | {{{phon(ɔ͜ʊ)}}} | - | ey | {{{phon(ø͜ʏ)}}} | + | diphtongue | phonétique | + | | | + |------------+------------| + | ei | {{{phon(a͜ɪ)}}} | + | au | {{{phon(ɔ͜ʊ)}}} | + | ey | {{{phon(ø͜ʏ)}}} | - On remarque que les voyelles /faibles/ subissent un relâchement, le - {{{phon(i)}}} s’étant transformé en {{{phon(ɪ)}}}, le {{{phon(u)}}} en - {{{phon(ʊ)}}} et le {{{phon(y)}}} en {{{phon(ʏ)}}}. + On remarque que les voyelles /faibles/ subissent un relâchement, le {{{phon(i)}}} + s’étant transformé en {{{phon(ɪ)}}}, le {{{phon(u)}}} en {{{phon(ʊ)}}} et le {{{phon(y)}}} en + {{{phon(ʏ)}}}. Voici une description un peu plus complète de ces diphtongues : - - ei :: diphtongue proche du {{{phon(aɪ)}}} britannique que l’on retrouve - dans /pie/, à la différence près que la première voyelle est - légèrement plus ouverte. On peut également parfois la rencontrer - prononcée {{{phon(ɛɪ)}}}, notamment dans la partie orientale de - l’île d’Eittlande, voir le chapitre sur l’allophonie + - ei :: diphtongue proche du {{{phon(aɪ)}}} britannique que l’on retrouve dans + /pie/, à la différence près que la première voyelle est légèrement + plus ouverte. On peut également parfois la rencontrer prononcée + {{{phon(ɛɪ)}}}, notamment dans la partie orientale de l’île d’Eittlande, + voir le chapitre sur l’allophonie (§[[#h-dc22e66b-cb65-48ed-b72d-2f02452a3148]]). On retrouve une diphtongue similaire en Norvégien dans le terme /nei/. Exemple : /Eittland/ {{{phon(a͜ɪtlãd)}}} - au :: diphtongue similaire à la diphtongue de l’anglais nord-américain - standard comme dans /low/ {{{phon(loʊ̯)}}}, excepté que la première + standard comme dans /low/ {{{phon(loʊ̯)}}}, excepté que la première voyelle est plus ouverte. Une diphtongue plus proche peut être - retrouvée en néerlandais belge dans le terme /lauw/. + retrouvée en néerlandais belge dans le terme /lauw/. Exemple : /auk/ {{{phon(ɔ͜ʊk)}}} - - ey :: contrairement à ce que la voyelle typographique peut laisser + - ey :: contrairement à ce que la voyelle typographique peut laisser penser, la prononciation de la première voyelle est similaire à un <ø>. La diphtongue est donc similaire à la voyelle de /neus/ en néerlandais des Pays-Bas, ou à /auga/ en Islandais. @@ -775,16 +768,16 @@ Exemple : /eyra/ {{{phon(ø͜ʏra)}}} Il est également possible de techniquement considérer l’association de - voyelles avec les consonnes {{{phon(j)}}} et {{{phon(w)}}} comme des - diphtongues, voire des triphtongues si ladite voyelle est elle-même une - diphtongue. Mais il demeure plus simple de considérer ces semi-voyelles - comme étant des consonnes au même titre que toutes celles listées - ci-dessous, leur considération en tant que diphtongues et triphtongues - n’apportant rien de significatif à la grammaire eittlandaise. + voyelles avec les consonnes {{{phon(j)}}} et {{{phon(w)}}} comme des diphtongues, voire + des triphtongues si ladite voyelle est elle-même une diphtongue. Mais il + demeure plus simple de considérer ces semi-voyelles comme étant des + consonnes au même titre que toutes celles listées ci-dessous, leur + considération en tant que diphtongues et triphtongues n’apportant rien de + significatif à la grammaire eittlandaise. Pour des raisons de simplicités, les diphtongues seront marquées par la - suite en tant que {{{phon(aɪ)}}}, {{{phon(ɔʊ)}}} et {{{phon(øʏ)}}} au lieu - de {{{phon(a͜ɪ)}}}, {{{phon(ɔ͜ʊ)}}} et {{{phon(ø͜ʏ)}}} respectivement. + suite en tant que {{{phon(aɪ)}}}, {{{phon(ɔʊ)}}} et {{{phon(øʏ)}}} au lieu de {{{phon(a͜ɪ)}}}, + {{{phon(ɔ͜ʊ)}}} et {{{phon(ø͜ʏ)}}} respectivement. *** Consonnes :PROPERTIES: @@ -800,106 +793,103 @@ parenthèses. #+NAME: table:cons:ipa - | / | < | | | | | | | - | | | | | | | | | + | / | < | | | | | | | + | | | | | | | | | | | {{{v(bilabial)}}} | {{{v(lab.-dental)}}} | {{{v(dental)}}} | {{{v(palatal)}}} | {{{v(vélaire)}}} | {{{v(lab.-vélaire)}}} | {{{v(glottal)}}} | - |------------+-------------------+----------------------+-----------------+------------------+------------------+-----------------------+------------------| - | nasal | m | | n̪ | | ŋ | | | - | occlusif | p | | t̪ d̪ | | k (ɡ) | | | - | fricatif | β | f (v) | θ ð | ç | (x) ɣ | xʷ (ɣʷ) | h | - | spirant | | | | j | | w | | - | roulé | | | r̪ | | | | | - | spir.-lat. | | | l̪ | | | | | + |------------+-------------+----------------+-----------+------------+------------+-----------------+------------| + | nasal | m | | n̪ | | ŋ | | | + | occlusif | p | | t̪ d̪ | | k (ɡ) | | | + | fricatif | β | f (v) | θ ð | ç | (x) ɣ | xʷ (ɣʷ) | h | + | spirant | | | | j | | w | | + | roulé | | | r̪ | | | | | + | spir.-lat. | | | l̪ | | | | | L’Eittlandais présente une singularité comparé à beaucoup d’autres langues du monde, et en particulier comparé aux langues européennes et nordique : le - {{{phon(s)}}} ou son équivalent voisé {{{phon(z)}}} ne sont pas présents - dans l’inventaire phonétique. Cela est dû à une évolution du {{{phon(s)}}} - norrois se palatalisant en {{{phon(ç)}}}. + {{{phon(s)}}} ou son équivalent voisé {{{phon(z)}}} ne sont pas présents dans + l’inventaire phonétique. Cela est dû à une évolution du {{{phon(s)}}} norrois se + palatalisant en {{{phon(ç)}}}. Pour plus de simplicité, la diacritique dentale ne sera pas marquée ailleurs - dans ce document, rendant par exemple {{{phon(t)}}} un strict équivalent de - [t̪]. + dans ce document, rendant par exemple {{{phon(t)}}} un strict équivalent de [t̪]. Chacune de ces consonnes basiques a une graphie qui lui est propre, présentée dans le tableau [[table:cons:orth]]. #+NAME: table:cons:orth - | / | < | | | | | | | - | | | | | | | | | + | / | < | | | | | | | + | | | | | | | | | | | {{{v(bilabial)}}} | {{{v(lab.-dental)}}} | {{{v(dental)}}} | {{{v(palatal)}}} | {{{v(vélaire)}}} | {{{v(lab.-vélaire)}}} | {{{v(glottal)}}} | - |------------+-------------------+----------------------+-----------------+------------------+------------------+-----------------------+------------------| - | nasal | m | | n | | ń | | | - | occlusif | p | | t d | | k | | | - | fricatif | b | f | þ ð | s | g | hv | h | - | spirant | | | | i | | v | | - | roulé | | | r | | | | | - | spir.-lat. | | | l | | | | | + |------------+-------------+----------------+-----------+------------+------------+-----------------+------------| + | nasal | m | | n | | ń | | | + | occlusif | p | | t d | | k | | | + | fricatif | b | f | þ ð | s | g | hv | h | + | spirant | | | | i | | v | | + | roulé | | | r | | | | | + | spir.-lat. | | | l | | | | | La majorité des consonnes Eittlandaises ne s’écrivent qu’avec un glyphe - unique, à l’exception de {{{phon(xʷ)}}} qui s’écrit . Cette graphie est + unique, à l’exception de {{{phon(xʷ)}}} qui s’écrit . Cette graphie est spécifiée explicitement, à l’inverse par exemple de se prononçant - {{{phon(l̥)}}}, car sa prononciation est irrégulière et ne suit pas le modèle + {{{phon(l̥)}}}, car sa prononciation est irrégulière et ne suit pas le modèle habituel de la modification d’une consonne par la précédence d’un . Plus de détails seront donnés dans le chapitre sur l’allophonie. Les consonnes Eittlandaises ont subit quelques évolutions depuis le vieux norrois, notamment : - - Le {{{phon(b)}}} est devenu une consonne fricative, en parallèle avec le - se prononçant {{{phon(ɣ)}}}, devenant {{{phon(β)}}}. + - Le {{{phon(b)}}} est devenu une consonne fricative, en parallèle avec le se + prononçant {{{phon(ɣ)}}}, devenant {{{phon(β)}}}. Exemple : /bær/ {{{phon(bær)}}} (VN), {{{phon(βæɹ)}}} (E). - - Le {{{phon(ð)}}} n’est plus un allophone de {{{phon(θ)}}} et peut - maintenant distinguer des mots n’ayant pour seule différence que - l’utilisation d’un <þ> ou d’un <ð>. + - Le {{{phon(ð)}}} n’est plus un allophone de {{{phon(θ)}}} et peut maintenant + distinguer des mots n’ayant pour seule différence que l’utilisation d’un + <þ> ou d’un <ð>. - Exemple : /maðor/ {{{phon(mæðɚ)}}} se distingue de /maþor/ - {{{phon(mæθɚ)}}} (basé sur le terme anglais /maths/) uniquement de par la - différenciation entre /ð/ et /þ/. + Exemple : /maðor/ {{{phon(mæðɚ)}}} se distingue de /maþor/ {{{phon(mæθɚ)}}} (basé sur + le terme anglais /maths/) uniquement de par la différenciation entre /ð/ + et /þ/. - Le {{{phon(s)}}} s’est palatalisé en {{{phon(ç)}}}. Exemple : /sær/ {{{phon(sær)}}} (VN), {{{phon(çæɹ)}}} (E). - - La prononciation occasionelle du en {{{phon(ɣ)}}} est devenue - régulière, rendant la prononciation {{{phon(ɡ)}}} occasionelle. Plus de - détails sur l’utilisation du {{{phon(ɡ)}}} dans le chapitre sur - l’allophonie. - - Les sons {{{phon(nɡ)}}} et {{{phon(nk)}}} se sont nasalisés et ont perdu - leur qualité occlusive, transformant et fusionnant les phonèmes en un - {{{phon(ŋ)}}} dans les deux cas. + - La prononciation occasionelle du en {{{phon(ɣ)}}} est devenue régulière, + rendant la prononciation {{{phon(ɡ)}}} occasionelle. Plus de détails sur + l’utilisation du {{{phon(ɡ)}}} dans le chapitre sur l’allophonie. + - Les sons {{{phon(nɡ)}}} et {{{phon(nk)}}} se sont nasalisés et ont perdu leur qualité + occlusive, transformant et fusionnant les phonèmes en un {{{phon(ŋ)}}} dans les + deux cas. - Exemple : /angan/ {{{phon(angan)}}} (VN), /ańan/ {{{phon(ɑ̃ŋɑ̃)}}} (E) ; - /minka/ {{{phon(minka)}}} (VN), /mińa/ {{{phon(mĩŋɑ)}}} (E) - - Le final gémine la consonne qu’il suit s’il s’agit d’un {{{phon(l)}}}, - {{{phon(s)}}}, {{{phon(n)}}} ou {{{phon(r)}}}. Sinon, si le final suit - une autre consonne, un , généralement prononcé {{{phon(ə)}}}, est - ajouté avant le final. + Exemple : /angan/ {{{phon(angan)}}} (VN), /ańan/ {{{phon(ɑ̃ŋɑ̃)}}} (E) ; /minka/ + {{{phon(minka)}}} (VN), /mińa/ {{{phon(mĩŋɑ)}}} (E) + - Le final gémine la consonne qu’il suit s’il s’agit d’un {{{phon(l)}}}, + {{{phon(s)}}}, {{{phon(n)}}} ou {{{phon(r)}}}. Sinon, si le final suit une autre + consonne, un , généralement prononcé {{{phon(ə)}}}, est ajouté avant le + final. - Exemple : /frægr/ {{{phon(fræɡr)}}} (VN), /frægor/ {{{phon(fræɡɚ)}}} (E) ; - /dalr/ {{{phon(dal:)}}} (VN), /dalr/ {{{phon(dælː)}}} (E). + Exemple : /frægr/ {{{phon(fræɡr)}}} (VN), /frægor/ {{{phon(fræɡɚ)}}} (E) ; /dalr/ + {{{phon(dal:)}}} (VN), /dalr/ {{{phon(dælː)}}} (E). L’Eittlandais a tout de même conservé la distinction norroise entre - consonnes géminées et consonnes non-géminées. Ainsi, /dalr/ {{{phon(dɑlː)}}} - (forme nominative) est perçu comme étant différent de /dal/ {{{phon(dɑl)}}} - (forme accusative de /dalr/), et /Anar/ {{{phon(ɑ̃nɑɹ)}}} (prénom) est - également perçu comme différent de /annarr/ {{{phon(ɑ̃nːɑrː)}}} (autre, - second, deuxième, suivant). Il est à noter cependant que les consonnes - plosives géminées subirent une lénition : la première consonne de la double - consonne conserve sa prononciation tandis que la seconde a vu une lénition - apparaître. Ainsi, /kapp/ se prononce {{{phon(kɑpː)}}} en Vieux Norrois, - mais se prononce {{{phon(kɑp͡f)}}} en Eittlandais, et /akkeri/ se prononce - {{{phon(ɑkːeri)}}} en Vieux Norrois tandis qu’il se prononce - {{{phon(ɑkxeri)}}} en Eittlandais. La mutation se fait comme présentée dans - le tableau [[cons:mut:gem]]. + consonnes géminées et consonnes non-géminées. Ainsi, /dalr/ {{{phon(dɑlː)}}} + (forme nominative) est perçu comme étant différent de /dal/ {{{phon(dɑl)}}} (forme + accusative de /dalr/), et /Anar/ {{{phon(ɑ̃nɑɹ)}}} (prénom) est également perçu + comme différent de /annarr/ {{{phon(ɑ̃nːɑrː)}}} (autre, second, deuxième, suivant). + Il est à noter cependant que les consonnes plosives géminées subirent une + lénition : la première consonne de la double consonne conserve sa + prononciation tandis que la seconde a vu une lénition apparaître. Ainsi, + /kapp/ se prononce {{{phon(kɑpː)}}} en Vieux Norrois, mais se prononce {{{phon(kɑp͡f)}}} + en Eittlandais, et /akkeri/ se prononce {{{phon(ɑkːeri)}}} en Vieux Norrois tandis + qu’il se prononce {{{phon(ɑkxeri)}}} en Eittlandais. La mutation se fait comme + présentée dans le tableau [[cons:mut:gem]]. #+NAME: cons:mut:gem - | graphie | phonétique | - | | | - |---------+----------------| - | pp | {{{phon(p͡f)}}} | - | bb | {{{phon(b͡β)}}} | - | tt | {{{phon(t͡θ)}}} | - | dd | {{{phon(d͡ð)}}} | - | kk | {{{phon(k͡x)}}} | - | gg | {{{phon(ɡ͡ɣ)}}} | + | graphie | phonétique | + | | | + |---------+------------| + | pp | {{{phon(p͡f)}}} | + | bb | {{{phon(b͡β)}}} | + | tt | {{{phon(t͡θ)}}} | + | dd | {{{phon(d͡ð)}}} | + | kk | {{{phon(k͡x)}}} | + | gg | {{{phon(ɡ͡ɣ)}}} | Vous trouverez également l’arbre [[arbre:cons]] exposant la hiérarchie contrastive des consonnes de l’Eittlandais. @@ -947,9 +937,6 @@ (conlanging/tree-to-dot eittlandic-consonants) #+END_SRC - #+RESULTS[c1e5eb5b47dfd5f34797276fc1515955532b2d14]: cons-dot - : graph{node[shape=plaintext];graph[bgcolor="transparent"];0[label="consonants"];1[label="[occ]"];0 -- 1;11[label="[cor]"];1 -- 11;111[label="[nasal]"];11 -- 111;1111[label="/n/"];111 -- 1111;112[label="{nasal}"];11 -- 112;1121[label="[voice]"];112 -- 1121;11211[label="/d/"];1121 -- 11211;1122[label="{voice}"];112 -- 1122;11221[label="/t/"];1122 -- 11221;12[label="{cor}"];1 -- 12;121[label="[nasal]"];12 -- 121;1211[label="[dor]"];121 -- 1211;12111[label="/ŋ/"];1211 -- 12111;1212[label="{dor}"];121 -- 1212;12121[label="/m/"];1212 -- 12121;122[label="{nasal}"];12 -- 122;1221[label="[dor]"];122 -- 1221;12211[label="[voice]"];1221 -- 12211;122111[label="/ɣ/"];12211 -- 122111;12212[label="{voice}"];1221 -- 12212;122121[label="[son]"];12212 -- 122121;1221211[label="/xʷ/"];122121 -- 1221211;122122[label="{son}"];12212 -- 122122;1221221[label="/k/"];122122 -- 1221221;1222[label="{dor}"];122 -- 1222;12221[label="[voice]"];1222 -- 12221;122211[label="/β/"];12221 -- 122211;12222[label="{voice}"];1222 -- 12222;122221[label="[strident]"];12222 -- 122221;1222211[label="/f/"];122221 -- 1222211;122222[label="{strident}"];12222 -- 122222;1222221[label="/p/"];122222 -- 1222221;2[label="{occ}"];0 -- 2;21[label="[cor]"];2 -- 21;211[label="[dor]"];21 -- 211;2111[label="/ç/"];211 -- 2111;212[label="{dor}"];21 -- 212;2121[label="[son]"];212 -- 2121;21211[label="[lat]"];2121 -- 21211;212111[label="/l/"];21211 -- 212111;21212[label="{lat}"];2121 -- 21212;212121[label="/r/"];21212 -- 212121;2122[label="{son}"];212 -- 2122;21221[label="[voice]"];2122 -- 21221;212211[label="/ð/"];21221 -- 212211;21222[label="{voice}"];2122 -- 21222;212221[label="/θ/"];21222 -- 212221;22[label="{cor}"];2 -- 22;221[label="[dor]"];22 -- 221;2211[label="[rnd]"];221 -- 2211;22111[label="/w/"];2211 -- 22111;2212[label="{rnd}"];221 -- 2212;22121[label="/j/"];2212 -- 22121;222[label="{dor}"];22 -- 222;2221[label="/h/"];222 -- 2221;} - #+BEGIN_SRC dot :file img/eittlanda/cons-feature-tree.png :var input=cons-dot :exports results :cache yes $input #+END_SRC @@ -1009,9 +996,9 @@ #+NAME: table:writing-system #+CAPTION: Correspondance de l’alphabet latin éittlandais et des runes eittlandaises - | | | - | latin | runes | - |-------------------------+----------------| + | | | + | latin | runes | + |-------------------------+----------| | A a | {{{rune(a)}}} | | Æ æ | {{{rune(æ)}}} | | B b | {{{rune(b)}}} | @@ -1044,11 +1031,11 @@ | /délimiteur de phrases/ | {{{rune(.)}}} | On peut remarquer que dans l’alphabet latin Eittlandais comme dans les runes - Eittlandaises il existe une indifférentiation de la voyelle {{{phon(i)}}} et - de la consonne {{{phon(j)}}}. Cela est dû au fait présenté ci-dessus - (§[[#h-dc22e66b-cb65-48ed-b72d-2f02452a3148]]) que le {{{phon(i)}}} ne peut être - une voyelle s’il est précédé par une consonne et suivi par une voyelle, et - le {{{phon(j)}}} ne peut précéder une consonne. De ce fait, les Eittlandais + Eittlandaises il existe une indifférentiation de la voyelle {{{phon(i)}}} et de la + consonne {{{phon(j)}}}. Cela est dû au fait présenté ci-dessus + (§[[#h-dc22e66b-cb65-48ed-b72d-2f02452a3148]]) que le {{{phon(i)}}} ne peut être une + voyelle s’il est précédé par une consonne et suivi par une voyelle, et le + {{{phon(j)}}} ne peut précéder une consonne. De ce fait, les Eittlandais n’éprouvent pas de difficultés à différencier les deux phonèmes l’un de l’autre. @@ -1147,8 +1134,8 @@ | ɑ | æ | | au | ey | - Par exemple, /auðor/ se prononce comme /eyðor/, soit {{{phon(øyðɚ)}}}, - tandis que /maðor/ se prononce {{{phon(mɑðɚ)}}}. + Par exemple, /auðor/ se prononce comme /eyðor/, soit {{{phon(øyðɚ)}}}, tandis que + /maðor/ se prononce {{{phon(mɑðɚ)}}}. *** Fracture de la voyelle initiale :PROPERTIES: @@ -1157,7 +1144,7 @@ À l’instar du Vieux Norrois, l’Eittlandais ne dispose pas de voyelle initiale qui soit un ou un  : les deux sont fracturés lorsque la racine historique du mot commeçait par une de ces deux voyelles. Ainsi on - retrouve le terme /efn/ prononcé {{{phon(jɑfn)}}} en Eittlandais, hérité + retrouve le terme /efn/ prononcé {{{phon(jɑfn)}}} en Eittlandais, hérité directement du Vieux Norrois, dont la traduction anglaise est /even/ et la traduction allemande est /eben/. @@ -1215,10 +1202,9 @@ - hC / #_ > C[-voice] Exemple : /hiálp/ {{{phon(j̥ɑlp)}}} - 6. Le se prononce habituellement {{{phon(ɣ)}}}, cependant il se mute en - un {{{phon(k)}}} lorsqu’il est suivit par une consonne non voisée. Il se - mute également en un {{{phon(ɡ)}}} lorsqu’il est suivit par une consonne - nasale. + 6. Le se prononce habituellement {{{phon(ɣ)}}}, cependant il se mute en un + {{{phon(k)}}} lorsqu’il est suivit par une consonne non voisée. Il se mute + également en un {{{phon(ɡ)}}} lorsqu’il est suivit par une consonne nasale. - ɣ / _C[-voice] > k - ɣ / _C[+nasal] > ɡ 7. Une consonne géminée suivant ou précédant une autre consonne perd sa @@ -1923,8 +1909,8 @@ :CUSTOM_ID: h-4288b532-7565-4571-94dc-278ef1bce2c6 :END: - ańan :: {{{phon(ɑ̃ŋɑ̃)}}} (n.NF) joie, délice - - auðor :: {{{phon(øʏðɚ)}}} (n.NF) bien ou objets précieux, trésor, - richesses, fortune + - auðor :: {{{phon(øʏðɚ)}}} (n.NF) bien ou objets précieux, trésor, richesses, + fortune - akkeri :: {{{phon(ɑkxeri)}}} (n.Nf) ancre - auk :: {{{phon(ɔʊk)}}} (prep) mis à part @@ -1937,8 +1923,7 @@ :PROPERTIES: :CUSTOM_ID: h-f60cb72b-0ae2-447f-96d7-226e0b9afe35 :END: - - bær :: {{{phon(βæɹ)}}} (n.NF) maison, appartement, domicile, lieu de - résidence + - bær :: {{{phon(βæɹ)}}} (n.NF) maison, appartement, domicile, lieu de résidence *** C :PROPERTIES: @@ -1949,8 +1934,8 @@ :PROPERTIES: :CUSTOM_ID: h-eabffe31-39e9-44a8-8ff5-0533724eafe0 :END: - - dagan :: {{{phon(dɑɣɑ̃)}}} (n.FF) jour (unité de temps), jour (période - lumineuse de la journée) + - dagan :: {{{phon(dɑɣɑ̃)}}} (n.FF) jour (unité de temps), jour (période lumineuse + de la journée) - dall :: {{{phon(dɑlː)}}} (n.MF) vallon, vallée - døkkor :: {{{phon(døkxɚ)}}} (adjF) sombre, ténébreux - dyrk :: {{{phon(dyrk)}}} (n.FF) gloire @@ -2016,8 +2001,7 @@ :CUSTOM_ID: h-da0f6c8f-47da-47e0-a8e5-048a542fe070 :END: - maðor :: {{{phon(mɑðɚ)}}} (n.MF) homme, humain, mari - - maþor :: {{{phon(mɑθɚ)}}} (n.Nf) mathématiques. Emprunt du terme anglais - /math/. + - maþor :: {{{phon(mɑθɚ)}}} (n.Nf) mathématiques. Emprunt du terme anglais /math/. - mińa :: {{{phon(mĩŋa)}}} (vt.f) réduire, diminuer, atténuer - Miœllnir :: {{{phon(mjœlniɹ)}}} (n.MF) Mjöllnir, marteau de Thor - món :: {{{phon(mɔ̃)}}} (n.FF) longue chevelure, crinière diff --git a/nyqy-old.org b/nyqy-old.org index 30d9147..845f264 100644 --- a/nyqy-old.org +++ b/nyqy-old.org @@ -91,10 +91,10 @@ :PROPERTIES: :CUSTOM_ID: h-f2a15be7-ee4e-4ec3-a856-535c9861774f :END: - Le Ňyqy {{{phon(ɴyħy)}}} est une langue prototype développée a priori. Sa - grammaire est analytique, mettant un clair accent sur la syntaxe plutôt que - la morphologie quasiment absente. La langue restera plutôt simple, et servira - à développer suivant des processus naturels d’autres langues descendant du + Le Ňyqy {{{phon(ɴyħy)}}} est une langue prototype développée a priori. Sa grammaire + est analytique, mettant un clair accent sur la syntaxe plutôt que la + morphologie quasiment absente. La langue restera plutôt simple, et servira à + développer suivant des processus naturels d’autres langues descendant du Ňyqy. J’ai tout de même essayé de développer cette langue de façon à autoriser des aspects naturels dans le Ňyqy, comme par exemple son inventaire phonétique ou sa différentiation des temps, aspects et modes, inspiré par la @@ -422,9 +422,9 @@ | w | l | | z | ɣ | {{{end-largetable}}} - Ainsi, la phrase <ňe pom qy> se prononce {{{phon(ɴɛ pɔɴ ħy)}}} au lieu de - *{{{phon(ɴɛ pɔm qy)}}}, et la phrase se prononcera - {{{phon(qɪ bʊ χɪm ʀɔ ɬɔq)}}} au lieu de *{{{phon(qɪ bʊ pɪm mɔ t͡ʃɔq)}}}. + Ainsi, la phrase <ňe pom qy> se prononce {{{phon(ɴɛ pɔɴ ħy)}}} au lieu de *{{{phon(ɴɛ + pɔm qy)}}}, et la phrase se prononcera {{{phon(qɪ bʊ χɪm ʀɔ ɬɔq)}}} + au lieu de *{{{phon(qɪ bʊ pɪm mɔ t͡ʃɔq)}}}. ** Phonotaxes :PROPERTIES: @@ -438,15 +438,14 @@ Une règle universelle fut déjà présentée ci-dessus (§[[#h-19816428-bd33-40a2-a682-acc2d0afe668]]) : deux consonnes de même qualité dorsale ne peuvent se suivre, qu’elles soient séparées par aucune, une ou - plusieurs voyelles. Ainsi, les termes {{{phon(qʊn)}}} ou {{{phon(nɔsq)}}} - sont des termes valides selon cette règle, mais *{{{phon(t͡ʃɔq)}}} ne l’est - pas, ce dernier se prononcera {{{phon(t͡ʃɔħ)}}}. + plusieurs voyelles. Ainsi, les termes {{{phon(qʊn)}}} ou {{{phon(nɔsq)}}} sont des termes + valides selon cette règle, mais *{{{phon(t͡ʃɔq)}}} ne l’est pas, ce dernier se + prononcera {{{phon(t͡ʃɔħ)}}}. - Si, dû à la mutation des consonnes, deux consonnes se retrouvent adjacentes + Si, dû à la mutation des consonnes, deux consonnes se retrouvent adjacentes sans suivre les règles indiquées ci-dessous, alors un schwa est inséré entre - ces deux consonnes. Exemple : est prononcé {{{phon(t͡ʃɤɮəʀ)}}} si la - première consonne n’est pas mutée, sinon le mot est prononcé - {{{phon(ɬɤd͡ʒm)}}}. + ces deux consonnes. Exemple : est prononcé {{{phon(t͡ʃɤɮəʀ)}}} si la première + consonne n’est pas mutée, sinon le mot est prononcé {{{phon(ɬɤd͡ʒm)}}}. *** Attaque :PROPERTIES: @@ -926,38 +925,38 @@ de base 13 pour le reste. {{{begin-largetable}}} - | | | | | - | / | <> | <> | <> | - | nombre | nombre (représentation ňyqy) | ňyqy | phonétique | - |--------+------------------------------+----------+-------------------------------------| - | 0 | 0 | pe | {{{phon(pɛ)}}} | - | 1 | 1 | mi | {{{phon(mɪ)}}} | - | 2 | 2 | qi | {{{phon(qɪ)}}} | - | 3 | 3 | në | {{{phon(ne)}}} | - | 4 | 4 | gë | {{{phon(ɢe)}}} | - | 5 | 5 | co | {{{phon(t͡ʃɔ)}}} | + | | | | | + | / | <> | <> | <> | + | nombre | nombre (représentation ňyqy) | ňyqy | phonétique | + |--------+------------------------------+----------+-------------------------| + | 0 | 0 | pe | {{{phon(pɛ)}}} | + | 1 | 1 | mi | {{{phon(mɪ)}}} | + | 2 | 2 | qi | {{{phon(qɪ)}}} | + | 3 | 3 | në | {{{phon(ne)}}} | + | 4 | 4 | gë | {{{phon(ɢe)}}} | + | 5 | 5 | co | {{{phon(t͡ʃɔ)}}} | | 6 | 1-0 | (mi) ňy | {{{phon(mɪ ɴy)}}} ou {{{phon(ɴy)}}} | - | 7 | 1-1 | ňy mi | {{{phon(ɴy mi)}}} | - | 8 | 1-2 | ňy qi | {{{phon(ňy ħɪ)}}} | - | 9 | 1-3 | ňy në | {{{phon(ɴy ne)}}} | - | 10 | 1-4 | ňy gë | {{{phon(ɴy ʕe)}}} | - | 11 | 1-5 | ňy co | {{{phon(ɴy ɬɔ)}}} | - | 12 | 2-0 | qi ňy | {{{phon(qɪ my)}}} | - | 18 | 3-0 | në ňy | {{{phon(ne ɴy)}}} | - | 24 | 4-0 | gë ňy | {{{phon(ɢe my)}}} | - | 30 | 5-0 | co ňy | {{{phon(t͡ʃɔ my)}}} | - | 36 | 6-0 | pe ňy ňy | {{{phon(pɛ ɴy my)}}} | - | 42 | 7-0 | mi ňy ňy | {{{phon(mɪ ɴy my)}}} | - | 48 | 8-0 | qi ňy ňy | {{{phon(qɪ my ɴy)}}} | - | 54 | 9-0 | në ňy ňy | {{{phon(ne ɴy my)}}} | - | 60 | a-0 | gë ňy ňy | {{{phon(ɢe my ɴy)}}} | - | 66 | b-0 | co ňy ňy | {{{phon(t͡ʃɔ my ɴy)}}} | + | 7 | 1-1 | ňy mi | {{{phon(ɴy mi)}}} | + | 8 | 1-2 | ňy qi | {{{phon(ňy ħɪ)}}} | + | 9 | 1-3 | ňy në | {{{phon(ɴy ne)}}} | + | 10 | 1-4 | ňy gë | {{{phon(ɴy ʕe)}}} | + | 11 | 1-5 | ňy co | {{{phon(ɴy ɬɔ)}}} | + | 12 | 2-0 | qi ňy | {{{phon(qɪ my)}}} | + | 18 | 3-0 | në ňy | {{{phon(ne ɴy)}}} | + | 24 | 4-0 | gë ňy | {{{phon(ɢe my)}}} | + | 30 | 5-0 | co ňy | {{{phon(t͡ʃɔ my)}}} | + | 36 | 6-0 | pe ňy ňy | {{{phon(pɛ ɴy my)}}} | + | 42 | 7-0 | mi ňy ňy | {{{phon(mɪ ɴy my)}}} | + | 48 | 8-0 | qi ňy ňy | {{{phon(qɪ my ɴy)}}} | + | 54 | 9-0 | në ňy ňy | {{{phon(ne ɴy my)}}} | + | 60 | a-0 | gë ňy ňy | {{{phon(ɢe my ɴy)}}} | + | 66 | b-0 | co ňy ňy | {{{phon(t͡ʃɔ my ɴy)}}} | | 72 | 1-0-0 | (mi) mö | {{{phon(mɪ ʀɤ)}}} ou {{{phon(mɤ)}}} | - | 216 | 6-0-0 | pe mö mö | {{{phon(pɛ ʀɤ mɤ)}}} | + | 216 | 6-0-0 | pe mö mö | {{{phon(pɛ ʀɤ mɤ)}}} | | 864 | 1-0-0-0 | (mi) si | {{{phon(mɪ xɪ)}}} ou {{{phon(sɪ)}}} | - | 1296 | 1-0-0-0-0 | gec | {{{phon(ɢɛɬ)}}} | - | 7776 | 1-0-0-0-0-0 | cöjm | {{{phon(t͡ʃɤɮəʀ)}}} | - | 46656 | 1-0-0-0-0-0-0 | ňuň | {{{phon(ɴʊm)}}} | + | 1296 | 1-0-0-0-0 | gec | {{{phon(ɢɛɬ)}}} | + | 7776 | 1-0-0-0-0-0 | cöjm | {{{phon(t͡ʃɤɮəʀ)}}} | + | 46656 | 1-0-0-0-0-0-0 | ňuň | {{{phon(ɴʊm)}}} | {{{end-largetable}}} Comme vous pouvez le voir, afin d’exprimer des bases plus élevées, l’ordre de @@ -967,9 +966,8 @@ Pour convertir en base dix un chiffre Ňyqy, voici comment faire : les unités sont conservées telles quelles, et pour chaque équivalent de dizaines, que j’appellerai sixaines, les multiplier par six à la puissance de son décalage - par rapport aux unités. Par exemple le nombre - ( {{{phon(ɢe sɪ t͡ʃɔ mɤ ʀɤ my qɪ)}}} ) se décompose ainsi : - {{{begin-largetable}}} + par rapport aux unités. Par exemple le nombre ({{{phon(ɢe + sɪ t͡ʃɔ mɤ ʀɤ my qɪ)}}}) se décompose ainsi : {{{begin-largetable}}} | | | | | | gë si | co mö mö | ňy | qi | | 4×6^{3} | 5×6^{2} | 1×6^{1} | 2×6^{0} | diff --git a/nyqy.org b/nyqy.org index 03461ac..3825238 100644 --- a/nyqy.org +++ b/nyqy.org @@ -121,15 +121,15 @@ avec ses irrégularités qui lui sont propres, ou bien créer une langue prototype de laquelle de nouvelles langues seront créées. - Le {{{nyqy(Ňyqy)}}} n’a pas aspiration à être une langue ayant un aspect - naturel. Il n’a pas non plus aspiration à être une langue particulièrement - complète ou riche, il n’a pas aspiration à être parlé par des êtres - formidables d’une série télévisée. Le {{{nyqy(Ňyqy)}}} n’a qu’une - aspiration : être une de ces langues prototypes, ou proto-lang, créée /a - priori/, et sur laquelle reposeront d’autres langues ayant évoluées des bases - que posera cette langue source. Quelques règles seront insérées afin de - donner un semblant d’irrégularité ou de naturalisme au Ňyqy, mais ces règles - resteront simples, à l’instar de ses autres règles grammaticales. + Le {{{nyqy(Ňyqy)}}} n’a pas aspiration à être une langue ayant un aspect naturel. + Il n’a pas non plus aspiration à être une langue particulièrement complète ou + riche, il n’a pas aspiration à être parlé par des êtres formidables d’une + série télévisée. Le {{{nyqy(Ňyqy)}}} n’a qu’une aspiration : être une de ces + langues prototypes, ou proto-lang, créée /a priori/, et sur laquelle + reposeront d’autres langues ayant évoluées des bases que posera cette langue + source. Quelques règles seront insérées afin de donner un semblant + d’irrégularité ou de naturalisme au Ňyqy, mais ces règles resteront simples, + à l’instar de ses autres règles grammaticales. ** Introduction sur le Ňyqy :PROPERTIES: @@ -157,10 +157,10 @@ Nous avons aujourd’hui un point où il nous est possible d’oser imaginer ce à quoi pouvait ressembler les formes les plus anciennes de civilisation grâce à - l’une des plus anciennes langues qui nous soit connues, le {{{nyqy(Ňyqy)}}}, - langue mère de plus de la moitié des langues du monde, parlée il y a entre - huit et onze mille ans dans l’un des berceaux de notre civilisation. - Plusieurs illustres collègues ont déjà travaillé sur cette langue et sur sa + l’une des plus anciennes langues qui nous soit connues, le {{{nyqy(Ňyqy)}}}, langue + mère de plus de la moitié des langues du monde, parlée il y a entre huit et + onze mille ans dans l’un des berceaux de notre civilisation. Plusieurs + illustres collègues ont déjà travaillé sur cette langue et sur sa reconstruction, et ont fait des progrès fabuleux sur cette langue légendaire. J’ai moi-même pu assister certains de ces collègues dans leurs recherche. Cependant, cette implication m’a amené à une réalisation cruciale : jusqu’à @@ -209,15 +209,14 @@ Le nom de la langue fut choisi par des linguistes de l’Ère ancienne, très probablement du fait de la signification du mot : « nous ». Il semblerait - également que le terme ait été utilisé par le peuple {{{nyqy(Ňyqy)}}} pour se + également que le terme ait été utilisé par le peuple {{{nyqy(Ňyqy)}}} pour se désigner lui-même, mais nous disposons de trop peu de preuve afin de pouvoir affirmer cela avec certitude. Le terme s’analyse en deux morphèmes basiques, - {{{nyqy(ňy)}}} et {{{nyqy(qy)}}}. Le terme {{{nyqy(ňy)}}} est le pronom - personel du singulier, et {{{nyqy(qy)}}} qui le suit a plusieurs - utilisations, le chiffre /6/ (le {{{nyqy(Ňyqy)}}} est une langue dont le - système numérique est un système hybride entre une base six et une base - treize) ou bien la pluralité, ici infléchissant le {{{nyqy(ňy)}}} afin de - former la première personne du pluriel. + {{{nyqy(ňy)}}} et {{{nyqy(qy)}}}. Le terme {{{nyqy(ňy)}}} est le pronom personel du singulier, + et {{{nyqy(qy)}}} qui le suit a plusieurs utilisations, le chiffre /6/ (le + {{{nyqy(Ňyqy)}}} est une langue dont le système numérique est un système hybride + entre une base six et une base treize) ou bien la pluralité, ici + infléchissant le {{{nyqy(ňy)}}} afin de former la première personne du pluriel. Il est à noter que le nom de cette langue est traditionellement écrite en un seul mot, cependant et comme nous le verrons plus tard, il s’agit d’une @@ -295,7 +294,7 @@ Le mode de vie était ainsi donc principalement sédentaire, et il semblerait que les familles vivaient ensemble sous le même toit, dans des maisons - communales {{{nyqy(súmusq)}}} ; cela inclus tous les membres de la famille + communales {{{nyqy(súmusq)}}} ; cela inclus tous les membres de la famille descendant de l’ancêtre commun le plus âgé, ainsi que leurs époux ou épouses respectifs. @@ -362,15 +361,15 @@ L’exemple n°2 nous montre la méthode utilisée en Ňyqy afin d’employer le duel : il s’agit d’affixer le nombre « deux » à l’élément que nous souhaitons - infléchir. Ainsi, {{{nyqy(bú qi)}}} peut être considéré comme le pronom - personel de la seconde personne du singulier infléchis afin de devenir le - pronom personel de la seconde personne du duel. + infléchir. Ainsi, {{{nyqy(bú qi)}}} peut être considéré comme le pronom personel de + la seconde personne du singulier infléchis afin de devenir le pronom personel + de la seconde personne du duel. Le troisième exemple présente un exemple d’ordre basique des constituants d’une clause simple, où l’on peut voir une suite SV dans cette clause intransitive. On peut également remarquer la présence d’un morphème lié - {{{nyqy(qun)}}} dont le rôle est de marquer un mode pour le verbe, en - l’occurrence l’optatif. Comme nous le verrons dans le chapitre + {{{nyqy(qun)}}} dont le rôle est de marquer un mode pour le verbe, en l’occurrence + l’optatif. Comme nous le verrons dans le chapitre [[#h-26aa65ba-2694-4c63-bf91-258dad3b0430]], il s’agit de la méthode principale d’inflexion des verbes du Ňyqy. @@ -552,15 +551,14 @@ Une règle universelle fut déjà présentée ci-dessus (§[[#h-19816428-bd33-40a2-a682-acc2d0afe668]]) : deux consonnes de même qualité dorsale ne peuvent se suivre, qu’elles soient séparées par aucune, une ou - plusieurs voyelles. Ainsi, les termes {{{phon(qʊn)}}} ou {{{phon(nɔsq)}}} - sont des termes valides selon cette règle, mais *{{{phon(t͡ʃɔq)}}} ne l’est - pas, ce dernier se prononcera {{{phon(t͡ʃɔħ)}}}. + plusieurs voyelles. Ainsi, les termes {{{phon(qʊn)}}} ou {{{phon(nɔsq)}}} sont des + termes valides selon cette règle, mais *{{{phon(t͡ʃɔq)}}} ne l’est pas, ce dernier + se prononcera {{{phon(t͡ʃɔħ)}}}. Si, dû à la mutation des consonnes, deux consonnes se retrouvent adjacentes sans suivre les règles indiquées ci-dessous, alors un schwa est inséré entre - ces deux consonnes. Exemple : /cójm/ est prononcé {{{phon(t͡ʃɤɮəʀ)}}} si la - première consonne n’est pas mutée, sinon le mot est prononcé - {{{phon(ɬɤd͡ʒm)}}}. + ces deux consonnes. Exemple : /cójm/ est prononcé {{{phon(t͡ʃɤɮəʀ)}}} si la + première consonne n’est pas mutée, sinon le mot est prononcé {{{phon(ɬɤd͡ʒm)}}}. L’attaque peut être composée de n’importe quelle consonne, tout comme elle ne peut en comporter aucune. @@ -622,9 +620,8 @@ | d͡ʒ | ɮ | | | s | x | | w | l | | | z | ɣ | - Ainsi, la phrase {{{nyqy(ňe pom qy)}}} ne se prononce pas *{{{phon(ɴɛ pɔm - qy)}}}, et la phrase {{{nyqy(qi bú pim mo coq)}}} se ne prononce pas - *{{{phon(qɪ bʊ pɪm mɔ t͡ʃɔq)}}}. + Ainsi, la phrase {{{nyqy(ňe pom qy)}}} ne se prononce pas *{{{phon(ɴɛ pɔm qy)}}}, et la + phrase {{{nyqy(qi bú pim mo coq)}}} se ne prononce pas *{{{phon(qɪ bʊ pɪm mɔ t͡ʃɔq)}}}. ** Structure des mots :PROPERTIES: @@ -1226,38 +1223,38 @@ Les locuteurs du Ňyqy comptaient dans un mélange de base 6 pour les unités et de base 13 pour le reste. - | | | | - | / | <> | <> | - | nombre | nombre (représentation ňyqy) | ňyqy | - |--------+------------------------------+-------------------------------------| - | 0 | 0 | {{{nyqy(pe)}}} | - | 1 | 1 | {{{nyqy(mi)}}} | - | 2 | 2 | {{{nyqy(qi)}}} | - | 3 | 3 | {{{nyqy(né)}}} | - | 4 | 4 | {{{nyqy(gé)}}} | - | 5 | 5 | {{{nyqy(co)}}} | + | | | | + | / | <> | <> | + | nombre | nombre (représentation ňyqy) | ňyqy | + |--------+------------------------------+-------------------------| + | 0 | 0 | {{{nyqy(pe)}}} | + | 1 | 1 | {{{nyqy(mi)}}} | + | 2 | 2 | {{{nyqy(qi)}}} | + | 3 | 3 | {{{nyqy(né)}}} | + | 4 | 4 | {{{nyqy(gé)}}} | + | 5 | 5 | {{{nyqy(co)}}} | | 6 | 1-0 | {{{nyqy(mi ňy)}}} ou {{{nyqy(ňy)}}} | - | 7 | 1-1 | {{{nyqy(ňy mi)}}} | - | 8 | 1-2 | {{{nyqy(ňy qi)}}} | - | 9 | 1-3 | {{{nyqy(ňy né)}}} | - | 10 | 1-4 | {{{nyqy(ňy gé)}}} | - | 11 | 1-5 | {{{nyqy(ňy co)}}} | - | 12 | 2-0 | {{{nyqy(qi ňy)}}} | - | 18 | 3-0 | {{{nyqy(né ňy)}}} | - | 24 | 4-0 | {{{nyqy(gé ňy)}}} | - | 30 | 5-0 | {{{nyqy(co ňy)}}} | - | 36 | 6-0 | {{{nyqy(pe ňy ňy)}}} | - | 42 | 7-0 | {{{nyqy(mi ňy ňy)}}} | - | 48 | 8-0 | {{{nyqy(qi ňy ňy)}}} | - | 54 | 9-0 | {{{nyqy(né ňy ňy)}}} | - | 60 | a-0 | {{{nyqy(gé ňy ňy)}}} | - | 66 | b-0 | {{{nyqy(co ňy ňy)}}} | + | 7 | 1-1 | {{{nyqy(ňy mi)}}} | + | 8 | 1-2 | {{{nyqy(ňy qi)}}} | + | 9 | 1-3 | {{{nyqy(ňy né)}}} | + | 10 | 1-4 | {{{nyqy(ňy gé)}}} | + | 11 | 1-5 | {{{nyqy(ňy co)}}} | + | 12 | 2-0 | {{{nyqy(qi ňy)}}} | + | 18 | 3-0 | {{{nyqy(né ňy)}}} | + | 24 | 4-0 | {{{nyqy(gé ňy)}}} | + | 30 | 5-0 | {{{nyqy(co ňy)}}} | + | 36 | 6-0 | {{{nyqy(pe ňy ňy)}}} | + | 42 | 7-0 | {{{nyqy(mi ňy ňy)}}} | + | 48 | 8-0 | {{{nyqy(qi ňy ňy)}}} | + | 54 | 9-0 | {{{nyqy(né ňy ňy)}}} | + | 60 | a-0 | {{{nyqy(gé ňy ňy)}}} | + | 66 | b-0 | {{{nyqy(co ňy ňy)}}} | | 72 | 1-0-0 | {{{nyqy(mi mó)}}} ou {{{nyqy(mó)}}} | - | 216 | 6-0-0 | {{{nyqy(pe mó mó)}}} | + | 216 | 6-0-0 | {{{nyqy(pe mó mó)}}} | | 864 | 1-0-0-0 | {{{nyqy(mi si)}}} ou {{{nyqy(si)}}} | - | 1296 | 1-0-0-0-0 | {{{nyqy(gec)}}} | - | 7776 | 1-0-0-0-0-0 | {{{nyqy(cójm)}}} | - | 46656 | 1-0-0-0-0-0-0 | {{{nyqy(ňuň)}}} | + | 1296 | 1-0-0-0-0 | {{{nyqy(gec)}}} | + | 7776 | 1-0-0-0-0-0 | {{{nyqy(cójm)}}} | + | 46656 | 1-0-0-0-0-0-0 | {{{nyqy(ňuň)}}} | Comme vous pouvez le voir, afin d’exprimer des bases plus élevées, l’ordre de grandeur est répété afin d’ajouter cinq au multiplicateur, permettant ainsi @@ -1266,14 +1263,14 @@ Pour convertir en base dix un chiffre Ňyqy, voici comment faire : les unités sont conservées telles quelles, et pour chaque équivalent de dizaines, que j’appellerai sixaines, les multiplier par six à la puissance de son décalage - par rapport aux unités. Par exemple le nombre - ({{{phon(ɢe sɪ t͡ʃɔ mɤ ʀɤ my qɪ)}}}) se décompose ainsi : + par rapport aux unités. Par exemple le nombre ({{{phon(ɢe + sɪ t͡ʃɔ mɤ ʀɤ my qɪ)}}}) se décompose ainsi : - | | | | | + | | | | | | {{{nyqy(gé si)}}} | {{{nyqy(co mó mó)}}} | {{{nyqy(ňy)}}} | {{{nyqy(qi)}}} | - | 4×6^{3} | 5×6^{2} | 1×6^{1} | 2×6^{0} | - | 4×216 | 5*36 | 1×6 | 2×1 | - | 864 | 180 | 6 | 2 | + | 4×6^{3} | 5×6^{2} | 1×6^{1} | 2×6^{0} | + | 4×216 | 5*36 | 1×6 | 2×1 | + | 864 | 180 | 6 | 2 | Ce qui donne donc 1052.