diff --git a/hjelp/hjelp.html b/hjelp/hjelp.html index faafff7..774d7b4 100644 --- a/hjelp/hjelp.html +++ b/hjelp/hjelp.html @@ -1,7 +1,7 @@ - + Une Grammaire du Hjelp @@ -263,60 +263,60 @@ for the JavaScript code in this tag.

Table des matières

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1 Avant-propos

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1 Avant-propos

La redistribution ou vente de ce document sont strictement interdits. Ce document est protégé par la loi française sur le droit d’auteur et appartient entièrement et totalement à son auteur. Aucune personne, morale ou physique, n’est à l’heure actuelle autorisée à redistribuer ces documents. @@ -342,8 +342,8 @@ Ce document est un document disponible gratuitement au format web à l’adresse

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2 Introduction

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2 Introduction

Le Hjelp est une langue construite représentant symboliquement la langue orale et écrite utilisée par les dieux célestes de l’univers de mon roman, les Hjalpĺ. Cela signifie que, bien que le Hjelp soit une langue de facto réelle de part cette grammaire et au moins mon utilisation de cette langue dans mes ouvrages, elle n’est pas réellement la langue telle que je l’imagine pour les dieux célestes ; en effet, j’imagine la langue réelle des Hjalpĺ comme étant une langue d’une extraordinaire complexité, mais extrêmement concise, représentant l’esprit des dieux célestes. Je me référerais ainsi par « Hjelp théorique » au Hjelp tel qu’imaginé dans mon univers littéraire, et par « Hjelp construit » ou tout simplement « Hjelp » la langue présentée dans ce document. @@ -366,8 +366,8 @@ Cette grammaire n’est pas un ouvrage destiné à l’apprentissage du Hjelp (p

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2.1 Quelques précisions sur le Hjelp théorique

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2.1 Quelques précisions sur le Hjelp théorique

Comme dit plus haut, le Hjelp théorique est une langue extrêmement complexe parlée par les Hjalpel dans mon univers littéraire. Apprendre cette langue prend plusieurs années d’études pour un humain afin de pouvoir ne serait-ce que commencer à former des phrases rudimentaires avec un vocabulaire limité, et les meilleurs ont un niveau tout de même faible ; selon le Cadre Européen Commun de Référence pour les Langues (CECRL) à l’heure où j’écris ces lignes, cela équivaut à un niveau A2. @@ -395,8 +395,8 @@ Je pense que vous comprenez maintenant pourquoi il est impossible pour moi en ta

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3 Description du lexique

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3 Description du lexique

Le Hjelp est une langue se basant sur le principe des racine consonantales, la grammaire étant exprimée quasiment uniquement via les voyelles. Du fait de ses très riches déclinaisons, et malgré son nombre limité de racines lexicales, le Hjelp peut exprimer un très grand nombre de différent mots, tous basés sur la même racine. @@ -411,37 +411,37 @@ Afin de respecter la philosophie du Hjelp théorique, tous les mots de son lexiq

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4 Phonologie

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4 Phonologie

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4.1 Notes sur la translittération et la romanisation du Hjelp

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4.1 Notes sur la translittération et la romanisation du Hjelp

Le Hjelp est une langue disposant d’un système d’écriture qui lui est unique, et par conséquent ne peut pas être aisément reproduisible par ordinateur, encore moins dans du texte comme celui-ci, à moins d’insérer des images dessinées au préalable. De plus, de par sa nature idéographique, le lecteur n’aura aucune idée de la façon dont les mots se prononcent, hors il est important de pouvoir partager l’aspect phonétique de cette langue afin d’assurer une bonne compréhension de ce document. Ainsi, j’utiliserai pour la quasi-totalité de cette grammaire une translittération du Hjelp, visant à renvoyer une prononciation proche de la réalité. Ainsi, la majorité des sons seront représentés par un unique caractère, à l’exception de quelques sons représentés par deux comme nous le verrons ci-dessous.

-Pour des raisons d’esthétisme, le Hjelp dispose également d’un système de romanisation. Ce système repose sur moins de caractères comportant des accents et autres diacritiques mais permet une approche peut-être plus simple de la prononciation de la langue pour les non-linguistes. L’approche de la prononciation du Hjelp changeant selon la ou les langues parlées par le lecteur, la romanisation peut également changer en fonction de la langue cible. Ainsi, les francophones pourront retranscrire « qhø₃ð » comme « reuv » tandis que les anglophones le rentranscriront « rhoth ». Cette romanisation ne sera présente que dans le point suivant (§4.2) afin de donner une référence de lecture du Hjelp dans mes textes littéraires, cependant elle ne sera absolument pas utilisée dans ce document du fait du manque d’information qu’elle partage, contrairement à la translittération qui reste constante selon la langue du lecteur et transmet toutes les informations phonétiques (ou presque, c.f. la section §4.6 sur l’allophonie) dont on a besoin. +Pour des raisons d’esthétisme, le Hjelp dispose également d’un système de romanisation. Ce système repose sur moins de caractères comportant des accents et autres diacritiques mais permet une approche peut-être plus simple de la prononciation de la langue pour les non-linguistes. L’approche de la prononciation du Hjelp changeant selon la ou les langues parlées par le lecteur, la romanisation peut également changer en fonction de la langue cible. Ainsi, les francophones pourront retranscrire « qhø₃ð » comme « reuv » tandis que les anglophones le rentranscriront « rhoth ». Cette romanisation ne sera présente que dans le point suivant (§4.2) afin de donner une référence de lecture du Hjelp dans mes textes littéraires, cependant elle ne sera absolument pas utilisée dans ce document du fait du manque d’information qu’elle partage, contrairement à la translittération qui reste constante selon la langue du lecteur et transmet toutes les informations phonétiques (ou presque, c.f. la section §4.6 sur l’allophonie) dont on a besoin.

-Quelques fois, la translittération ne suffira pas, en particulier dans ce chapitre, pour exprimer avec détail la prononciation de certains mots ou de certaines phrases ; je devrai donc utiliser l’alphabet phonétique international (IPA, International Phonetic Alphabet) afin de pouvoir donner la prononciation de façon beaucoup plus précise que la translittération qui peut parfois ne pas être exacte (à nouveau, c.f. la section §4.6 sur l’allophonie). +Quelques fois, la translittération ne suffira pas, en particulier dans ce chapitre, pour exprimer avec détail la prononciation de certains mots ou de certaines phrases ; je devrai donc utiliser l’alphabet phonétique international (IPA, International Phonetic Alphabet) afin de pouvoir donner la prononciation de façon beaucoup plus précise que la translittération qui peut parfois ne pas être exacte (à nouveau, c.f. la section §4.6 sur l’allophonie).

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4.2 Inventaire phonétique

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4.2 Inventaire phonétique

La tendance en Hjelp est d’isoler les mots entre eux, marquant la séparation entre eux par de courtes pauses ou par un coup de glotte [ʔ] entre ces mots lors d’un passage d’une voyelle à une autre entre deux mots. Lorsqu’un mot est composé de plusieurs syllabes, une préférence est présente pour que les consonnes les plus proches de la voyelle fassent partie intégrale de la syllabe dont la voyelle est le cœur, avec un équilibre dans la répartition des consonnes entre les deux voyelles, avec un avantage pour la voyelle suivante. Ainsi, quand trois consonnes sépareront deux voyelles, la première consonne uniquement fait partie de la première syllabe. Si cette règle n’est pas suivie, la séparation sera marquée à l’écrit par la première consonne de la nouvelle syllabe écrite en majuscule, ou bien la voyelle elle-même si la syllabe ne commence pas par une consonne.

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4.2.1 Les consonnes

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4.2.1 Les consonnes

Le Hjelp est une langue disposant d’un très large panel de consonnes. Voici ci-dessous le tableau des consonnes du Hjelp, translittéré puis en IPA. @@ -478,10 +478,6 @@ Le Hjelp est une langue disposant d’un très large panel de consonnes. Voici c - - - - @@ -495,7 +491,6 @@ Le Hjelp est une langue disposant d’un très large panel de consonnes. Voici c roulé fric-lat spir-lat -semi-vow @@ -508,7 +503,6 @@ Le Hjelp est une langue disposant d’un très large panel de consonnes. Voici c       -w @@ -520,7 +514,6 @@ Le Hjelp est une langue disposant d’un très large panel de consonnes. Voici c       -  @@ -532,7 +525,6 @@ Le Hjelp est une langue disposant d’un très large panel de consonnes. Voici c       -  @@ -544,7 +536,6 @@ Le Hjelp est une langue disposant d’un très large panel de consonnes. Voici c r lh l ĺ -  @@ -556,7 +547,6 @@ Le Hjelp est une langue disposant d’un très large panel de consonnes. Voici c       -  @@ -568,7 +558,6 @@ Le Hjelp est une langue disposant d’un très large panel de consonnes. Voici c       -  @@ -580,6 +569,16 @@ Le Hjelp est une langue disposant d’un très large panel de consonnes. Voici c       + + + +lab-vel +  +  +  +w +  +    @@ -592,7 +591,6 @@ Le Hjelp est une langue disposant d’un très large panel de consonnes. Voici c       -  @@ -604,7 +602,6 @@ Le Hjelp est une langue disposant d’un très large panel de consonnes. Voici c       -  @@ -616,7 +613,6 @@ Le Hjelp est une langue disposant d’un très large panel de consonnes. Voici c       -  @@ -652,10 +648,6 @@ Le Hjelp est une langue disposant d’un très large panel de consonnes. Voici c - - - - @@ -669,7 +661,6 @@ Le Hjelp est une langue disposant d’un très large panel de consonnes. Voici c battu fric-lat spir-lat -semi-vow @@ -682,7 +673,6 @@ Le Hjelp est une langue disposant d’un très large panel de consonnes. Voici c       -w @@ -694,7 +684,6 @@ Le Hjelp est une langue disposant d’un très large panel de consonnes. Voici c       -  @@ -706,7 +695,6 @@ Le Hjelp est une langue disposant d’un très large panel de consonnes. Voici c       -  @@ -718,7 +706,6 @@ Le Hjelp est une langue disposant d’un très large panel de consonnes. Voici c ɾ ɬ l l̩ [l̩ʲ] -  @@ -730,7 +717,6 @@ Le Hjelp est une langue disposant d’un très large panel de consonnes. Voici c       -  @@ -742,7 +728,6 @@ Le Hjelp est une langue disposant d’un très large panel de consonnes. Voici c       -  @@ -754,6 +739,16 @@ Le Hjelp est une langue disposant d’un très large panel de consonnes. Voici c       + + + +lab-vel +  +  +  +w +  +    @@ -766,7 +761,6 @@ Le Hjelp est une langue disposant d’un très large panel de consonnes. Voici c       -  @@ -778,7 +772,6 @@ Le Hjelp est une langue disposant d’un très large panel de consonnes. Voici c       -  @@ -790,7 +783,6 @@ Le Hjelp est une langue disposant d’un très large panel de consonnes. Voici c       -  @@ -804,7 +796,7 @@ Voici ci-dessous une description individuelle de chaque consonne :

b
Il s’agit du <b> standard dont disposent le Français dans « bonbon » [bɔ̃bɔ̃] ou l’Anglais « believe » [bɪlɪv], une consonne bilabiale occlusive voisée [b].
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ch
Ce <ch> existe en Allemand dans des termes tels que « nicht » [nɪçt]. Il s’agit d’une consonne fricative palatale sourde [ç].
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ch
Ce <ch> existe en Allemand dans des termes tels que « nicht » [nɪçt] ou en Anglais Britannique dans « hue » [çʉː]. Il s’agit d’une consonne fricative palatale sourde [ç].
d
Il s’agit de la consonne <d> standard que l’on peut retrouver en Anglais dans « dice » [daɪs], où le <d> est prononcé en bloquant l’arrivée d’air au niveau de la partie rugueuse du palais. Il est donc différent du <d> français qui est prononcé avec la langue rapprochée voire touchant les dents et qui est noté [d̪], comme dans « dance » [d̪ɑ̃s]. Le <d> du Hjelp est donc bel et bien une consonne occlusive alvéolaire voisée [d].
f
Il s’agit du <f> standard que l’on retrouve bon nombre des langues telles que le Français [fʁɑ̃sɛ] ou l’Anglais « fit » [fɪtʰ]. Il s’agit donc d’une consonne fricative labio-dentale sourde [f].
g
Il s’agit du <g> dur standard que l’on retrouve dans bon nombre des langues telles que le Français dans « Gar » [ɡɑʁ] ou en Anglais dans « get » [ɡɛt]. Il s’agit donc d’une occlusive vélaire voisée [g].
@@ -838,8 +830,8 @@ Voici ci-dessous une description individuelle de chaque consonne :
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4.2.2 Les voyelles

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4.2.2 Les voyelles

À l’instar des consonnes, le Hjelp dispose d’un inventaire phonétique très large, contenant un total de 23 voyelles simples, incluant le <ń> et le <ĺ> présentés ci-dessus, prononcées ​ et ​ respectivement. Les voici ci-dessous translittérées et en IPA. @@ -950,7 +942,7 @@ Voici ci-dessous une description individuelle de chaque consonne :

-Comme on peut le constater, le Hjelp dispose également d’un schwa qui n’a pas de notation spéciale. Il apparaît généralement comme une forme de réduction du <a> dans certains cas mentionnés lorsque l’on traitera de l’allophonie des voyelles (§4.6.1). +Comme on peut le constater, le Hjelp dispose également d’un schwa qui n’a pas de notation spéciale. Il apparaît généralement comme une forme de réduction du <a> dans certains cas mentionnés lorsque l’on traitera de l’allophonie des voyelles (§4.6.1).

@@ -987,24 +979,24 @@ Voici ci-dessous la description de chacune de ces voyelles :

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4.3 Diphtongues

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4.3 Diphtongues

Les diphtongues en Hjelp sont très libres, dans le sens où toute voyelle peut s’associer avec une autre afin de créer une diphtongue, à la condition qu’il ne s’agisse pas deux fois de la même voyelle. Lors de l’association de deux voyelles, si l’une des voyelles est longue, alors elle perd cette qualité et devient courte. En Hjelp, la voyelle se maintenant durant un allongement de la diphtongue est la première des deux, la seconde restant courte peu importe la situation.

-La marque tonale associée au diphone ne se marquera que sur la seconde voyelle, la diphtongue étant considérée en Hjelp comme étant une seule et unique voyelle. Il se peut que dans certains cas deux voyelles syllabiques se suivent sans former de diphtongue ensemble, auquel cas la marque tonale marquera la séparation des deux syllabes. Dans le cas où la première syllabe est sur le ton neutre, il sera obligatoire de le marquer explicitement à l’écrit, tel que dans qhlö₄te₁ů₂ntrhae₂lf. Pour plus de détails sur les tons du Hjelp, voir la section sur les sept tons (§4.5). +La marque tonale associée au diphone ne se marquera que sur la seconde voyelle, la diphtongue étant considérée en Hjelp comme étant une seule et unique voyelle. Il se peut que dans certains cas deux voyelles syllabiques se suivent sans former de diphtongue ensemble, auquel cas la marque tonale marquera la séparation des deux syllabes. Dans le cas où la première syllabe est sur le ton neutre, il sera obligatoire de le marquer explicitement à l’écrit, tel que dans qhlö₄te₁ů₂ntrhae₂lf. Pour plus de détails sur les tons du Hjelp, voir la section sur les sept tons (§4.5).

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4.4 Triphtongues

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4.4 Triphtongues

-À l’instar des diphtongues (§4.3), le Hjelp est extrêmement permissif quand aux triphtongues, interdisant uniquement les successions immédiates de deux voyelles identiques. À nouveau, comme pour les diphtongues, la dernière voyelle reste courte ; la première voyelle est également courte, la longueur de la triphtongue étant supporté par la seconde voyelle la composant, telle la première voyelle des diphtongues. +À l’instar des diphtongues (§4.3), le Hjelp est extrêmement permissif quand aux triphtongues, interdisant uniquement les successions immédiates de deux voyelles identiques. À nouveau, comme pour les diphtongues, la dernière voyelle reste courte ; la première voyelle est également courte, la longueur de la triphtongue étant supporté par la seconde voyelle la composant, telle la première voyelle des diphtongues.

@@ -1017,8 +1009,8 @@ Les triphtongues, du fait de la complexité de leur prononciation, sont très ra

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4.5 Les sept tons

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4.5 Les sept tons

Le Hjelp est une langue tonale disposant de sept tons différents portant sur une syllabe entière. Un ton est une variation de hauteur non pas absolue comme peuvent l’être les notes d’une chanson, mais plutôt des variations de hauteur relative à la hauteur standard du locuteur. Voici ci-dessous une illustration des sept tons du Hjelp, avec pour hauteur de référence du locuteur le ton nº1 : @@ -1048,13 +1040,13 @@ Ainsi, on peut avoir un mot qui s’écrit ainsi : <ngèì6arö

-Comme indiqué dans le chapitre §4.3 sur les diphtongues, afin de lever l’ambigüité dans certains cas il se peut que l’on soit obligé de marquer le ton neutre, comme dans <jhy1i3lh>. Ici, on pourrait croire à une diphtongue <yi3> si le ton neutre n’avait pas été marqué, diphtongue qui à l’inverse est présente dans le terme <jhyi3lh>. J’utiliserai également dans ce document une notation similaire lors de notation phonétiques en IPA. Ainsi, <jhy1i3lh> sera transcrit ​ʝy.ʔi3ɬ. +Comme indiqué dans le chapitre §4.3 sur les diphtongues, afin de lever l’ambigüité dans certains cas il se peut que l’on soit obligé de marquer le ton neutre, comme dans <jhy1i3lh>. Ici, on pourrait croire à une diphtongue <yi3> si le ton neutre n’avait pas été marqué, diphtongue qui à l’inverse est présente dans le terme <jhyi3lh>. J’utiliserai également dans ce document une notation similaire lors de notation phonétiques en IPA. Ainsi, <jhy1i3lh> sera transcrit ​ʝy.ʔi3ɬ.

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4.6 Allophonie

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4.6 Allophonie

En Hjelp, comme dans beaucoup d’autres langues, il existe de nombreuses règles sur la modification de la prononciation de certains phonèmes selon leur emplacement au sein d’un mot et selon leur environnement phonétique, donnant lieu à des allophones desdits phonèmes. Des allophones sont des productions différentes d’un même son considéré unique dans une langue, et bien que des locuteurs natifs puissent entendre la différence entre deux allophones, leur différentiation n’est pas porteuse de sens et n’est souvent présente que du fait d’une simplification de la prononciation des phonèmes d’origine. @@ -1065,8 +1057,8 @@ Les règles que vous trouverez ci-dessous sont les dernières règles à appliqu

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4.6.1 Voyelles

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4.6.1 Voyelles

Il existe peu de règles en Hjelp concernant les voyelles, et elles concernent exclusivement les consonne syllabiques tel que vous pourrez le constater ci-dessous. @@ -1081,7 +1073,7 @@ Il existe peu de règles en Hjelp concernant les voyelles, et elles concernent e

  • {​na,​ne} > [n̩] / ​#_
  • -
  • La prononciation standard du <ń>, comme mentionné ci-dessus dans le chapitre §4.2.2 sur les voyelles, est le [n̩]. Cependant, cette voyelle peut voir sa prononciation se métamorphoser en [m̩], [ɲ̩] et [m̩ʲ]. La première métamorphose se produit si le <ń> est en contact direct avec une consonne bilabiale. La seconde se produit dans le cas où le <ń> est en contact direct avec les voyelles fermées ou pré-fermées antérieures, soit <i>, <y>, <ì>, <ĩ> et <ů>, ou bien avec la consonne <j>. Dans le cas où les conditions de la première et de la seconde métamorphose sont vraies pour la même voyelle <ń>, la troisième métamorphose se produit et le <ń> sera prononcé comme un [m̩ʲ]. +
  • La prononciation standard du <ń>, comme mentionné ci-dessus dans le chapitre §4.2.2 sur les voyelles, est le [n̩]. Cependant, cette voyelle peut voir sa prononciation se métamorphoser en [m̩], [ɲ̩] et [m̩ʲ]. La première métamorphose se produit si le <ń> est en contact direct avec une consonne bilabiale. La seconde se produit dans le cas où le <ń> est en contact direct avec les voyelles fermées ou pré-fermées antérieures, soit <i>, <y>, <ì>, <ĩ> et <ů>, ou bien avec la consonne <j>. Dans le cas où les conditions de la première et de la seconde métamorphose sont vraies pour la même voyelle <ń>, la troisième métamorphose se produit et le <ń> sera prononcé comme un [m̩ʲ].
    • > [m̩] / P​_ | _​P
    • @@ -1103,8 +1095,8 @@ Il existe peu de règles en Hjelp concernant les voyelles, et elles concernent e
  • -
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    4.6.2 Consonnes

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    4.6.2 Consonnes

    Contrairement aux voyelles, le Hjelp est assez riche en allophonie concernant les consonnes. @@ -1315,8 +1307,8 @@ Contrairement aux voyelles, le Hjelp est assez riche en allophonie concernant le

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    4.7 Phonotaxes

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    4.7 Phonotaxes

    @@ -1324,11 +1316,11 @@ Contrairement aux voyelles, le Hjelp est assez riche en allophonie concernant le

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    5 Morphologie

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    5 Morphologie

    -Comme mentionné dans la description du lexique (§3), le Hjelp est une langue se basant sur des racines consonantales disposant au moins d’un emplacement pour une voyelle entre deux consonnes. Par exemple, le terme hjelp a pour racine consonantale <hj-lp> avec la voyelle <e> portant la déclinaison génitive du mot ainsi que sa nominalisation, décrivant ainsi un nom se définissant par sa relation aux Hjalpĺ, dont le nom se décompose en <hj-lp> (racine consonantique), le <a> en infixe dénotant la qualité nominative du mot, et le <ĺ> dénotant le nombre (collectif non-uniforme), désignant ainsi les dieux célestes en eux-mêmes, les désignants collectivement, et indiquant qu’ils ne sont pas tous identiques entre eux. +Comme mentionné dans la description du lexique (§3), le Hjelp est une langue se basant sur des racines consonantales disposant au moins d’un emplacement pour une voyelle entre deux consonnes. Par exemple, le terme hjelp a pour racine consonantale <hj-lp> avec la voyelle <e> portant la déclinaison génitive du mot ainsi que sa nominalisation, décrivant ainsi un nom se définissant par sa relation aux Hjalpĺ, dont le nom se décompose en <hj-lp> (racine consonantique), le <a> en infixe dénotant la qualité nominative du mot, et le <ĺ> dénotant le nombre (collectif non-uniforme), désignant ainsi les dieux célestes en eux-mêmes, les désignants collectivement, et indiquant qu’ils ne sont pas tous identiques entre eux.

    @@ -1336,12 +1328,12 @@ Le Hjelp a été pensé de façon à ce qu’une grande quantité d’informatio

    -Dans cette catégorie dédiée à la morphologie, nous étudierons la façon dont les mots peuvent changer d’apparence, peuvent se métamorphoser afin d’adopter de nouvelles significations. Ce qui relève de l’agencement des mots entre eux sera discuté lors de l’étude de la syntaxe du Hjelp (§6), et pour ce qui est des règles relevant aussi bien de la syntaxe que de la morphologie, nous parlerons de morphosyntaxe (§7). +Dans cette catégorie dédiée à la morphologie, nous étudierons la façon dont les mots peuvent changer d’apparence, peuvent se métamorphoser afin d’adopter de nouvelles significations. Ce qui relève de l’agencement des mots entre eux sera discuté lors de l’étude de la syntaxe du Hjelp (§6), et pour ce qui est des règles relevant aussi bien de la syntaxe que de la morphologie, nous parlerons de morphosyntaxe (§7).

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    5.1 Noms

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    5.1 Noms

    Les noms du Hjelp servent généralement à désigner des entités, des concepts ou bien des objets. Ils sont composés d’au moins une racine consonantique et de leur voyelle cœur portant la grammaire du nom, et porte également souvent en premier affixe une voyelle et une consonne décrivant respectivement le genre et le nombre du nom. Comme pour la majorité des mots en Hjelp, les noms fonctionnent par système d’emplacements grammaticaux disposés comme suit : @@ -1380,8 +1372,8 @@ Si un emplacement est utilisé, tous les emplacements se situant entre les empla

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    5.1.1 Genre

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    5.1.1 Genre

    Le Hjelp dispose de neuf genres différents spécifiques ainsi qu’un dixième genre neutre. Ce dixième genre n’est utilisé que lorsqu’un marquage du genre est obligatoire mais non-spécifié. On a donc la liste qui suit : @@ -1478,7 +1470,7 @@ Il est cependant possible de forcer un genre différent selon les besoins du loc

    -Si l’on souhaite changer le genre alors que l’emplacement est déjà utilisé pour le nombre, alors il faudra utiliser un des éléments présentés lors de la présentation des nombres ci-dessous (§5.1.2). Le suffixe pour le genre inconnu n’est utilisé que dans le cas où des éléments suivant le nombre et le genre sont utilisés et que ni le genre ni le nombre ne sont précisés. +Si l’on souhaite changer le genre alors que l’emplacement est déjà utilisé pour le nombre, alors il faudra utiliser un des éléments présentés lors de la présentation des nombres ci-dessous (§5.1.2). Le suffixe pour le genre inconnu n’est utilisé que dans le cas où des éléments suivant le nombre et le genre sont utilisés et que ni le genre ni le nombre ne sont précisés.

    @@ -1497,8 +1489,8 @@ Le Hjelp dispose également de sur-genres qui disposent d’une utilisé grammat

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    5.1.2 Nombre

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    5.1.2 Nombre

    Le Hjelp dispose de six nombres distincts qui se marquent dans leur emplacement dédié dans le mot. La seule information inclue sémantiquement dans la racine du nom concernant le nombre est son aspect dénombrable ou non, auquel cas ces divers nombres représenteront des quantités plus arbitraires que si le nombre est dénombrable. @@ -1655,22 +1647,22 @@ Voici ci-dessous le tableau des nombres, genrés ou non.

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    5.1.3 Déclinaisons

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    5.1.3 Déclinaisons

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    5.2 Déterminants

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    5.2 Déterminants

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    5.3 Adjectifs et adverbes

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    5.3 Adjectifs et adverbes

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    5.4 Verbes

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    5.4 Verbes

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    5.5 Conjonctions

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    5.5 Conjonctions

    @@ -1678,64 +1670,64 @@ Voici ci-dessous le tableau des nombres, genrés ou non.

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    6 Syntaxe

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    6 Syntaxe

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    7 Morphosyntaxe

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    7 Morphosyntaxe

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    8 Sémantiques

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    8 Sémantiques

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    9 Pragmatique

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    10 Phraséologie

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    11 Synchronie et diachronie

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    12 Système d’écriture

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    13 Glossaire

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    13 Glossaire

    Le Hjelp étant une langue évoluant en permanence, je ne peux donner de lexique fixe dans ce document, cependant un dictionnaire en ligne est actuellement en cours de développement qui contiendra tous les mots de la langue et les traduira vers le français et possiblement l’anglais avec les détails nécessaires à une bonne compréhension des termes, les subtilités qu’ils induisent ainsi que leur étymologie s’ils en ont une. Ce dictionnaire sera disponible à l’adresse https://dict.phundrak.fr/ @@ -1746,12 +1738,12 @@ Le Hjelp étant une langue évoluant en permanence, je ne peux donner de lexique

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    14 Annexes

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    14 Annexes

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    14.1 Annexe A : Abbréviations

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    14.1 Annexe A : Abbréviations

    @@ -1759,7 +1751,7 @@ Le Hjelp étant une langue évoluant en permanence, je ne peux donner de lexique

    Auteur: Lucien Cartier-Tilet

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    Created: 2019-01-28 lun. 15:48

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    Created: 2019-01-28 lun. 16:47

    diff --git a/hjelp/hjelp.org b/hjelp/hjelp.org index 6e07ff8..3d96e25 100644 --- a/hjelp/hjelp.org +++ b/hjelp/hjelp.org @@ -59,40 +59,42 @@ src_latex{\newpage} Le Hjelp est une langue disposant d’un très large panel de consonnes. Voici ci-dessous le tableau des consonnes du Hjelp, translittéré puis en IPA. #+CAPTION: Consonnes du Hjelp (translittération) -| | nasal | occlusif | fricatif | spirant | roulé | fric-lat | spir-lat | semi-vow | -|------------+-------+----------+----------+---------+-------+----------+----------+----------| -| bilabial | m | p b | | | | | | w | -| lab-dent | | | f v | | | | | | -| dental | | | þ ð | | | | | | -| alvéolaire | n ń | t d | s z | ŕ | r | lh | l ĺ | | -| pal-alv | | | sh zh | | | | | | -| rétroflexe | | ŧ đ | | | | | | | -| palatal | | | ch jh | j | | | | | -| vélaire | ng | k g | | | | | | | -| uvulaire | | | qh rh | | | | | | -| glottal | | ’ | h | | | | | | -| / | < | < | < | < | < | < | < | < | +| | nasal | occlusif | fricatif | spirant | roulé | fric-lat | spir-lat | +|------------+-------+----------+----------+---------+-------+----------+----------| +| bilabial | m | p b | | | | | | +| lab-dent | | | f v | | | | | +| dental | | | þ ð | | | | | +| alvéolaire | n ń | t d | s z | ŕ | r | lh | l ĺ | +| pal-alv | | | sh zh | | | | | +| rétroflexe | | ŧ đ | | | | | | +| palatal | | | ch jh | j | | | | +| lab-vel | | | | w | | | | +| vélaire | ng | k g | | | | | | +| uvulaire | | | qh rh | | | | | +| glottal | | ’ | h | | | | | +| / | < | < | < | < | < | < | < | #+CAPTION: Consonnes du Hjelp (IPA) -| | nasal | occlusif | fricatif | spirant | battu | fric-lat | spir-lat | semi-vow | -|------------+------------+----------+----------+---------+-------+----------+----------+----------| -| bilabial | m [m̩] [m̩ʲ] | p b | [ɸ] [β] | | | | | w | -| lab-dent | | | f v | | | | | | -| dental | | | θ ð | | | | | | -| alvéolaire | n n̩ | t d | s z | ɹ | ɾ | ɬ | l l̩ [l̩ʲ] | | -| pal-alv | | | ʃ ʒ | | | | | | -| rétroflexe | | ʈ ɖ | | | | | | | -| palatal | [ɲ̩] | | ç ʝ | j | | | | | -| vélaire | ŋ | k g | [x] [ɣ] | | | | | | -| uvulaire | | | χ ʁ | | | | | | -| glottal | | ʔ | h [ɦ] | | | | | | -| / | < | < | < | < | < | < | < | < | +| | nasal | occlusif | fricatif | spirant | battu | fric-lat | spir-lat | +|------------+------------+----------+----------+---------+-------+----------+----------| +| bilabial | m [m̩] [m̩ʲ] | p b | [ɸ] [β] | | | | | +| lab-dent | | | f v | | | | | +| dental | | | θ ð | | | | | +| alvéolaire | n n̩ | t d | s z | ɹ | ɾ | ɬ | l l̩ [l̩ʲ] | +| pal-alv | | | ʃ ʒ | | | | | +| rétroflexe | | ʈ ɖ | | | | | | +| palatal | [ɲ̩] | | ç ʝ | j | | | | +| lab-vel | | | | w | | | | +| vélaire | ŋ | k g | [x] [ɣ] | | | | | +| uvulaire | | | χ ʁ | | | | | +| glottal | | ʔ | h [ɦ] | | | | | +| / | < | < | < | < | < | < | < | On peut remarquer une grande complexité au niveau des consonnes occlusives et fricatives, avec également un bon nombre de consonnes alvéolaires. Presque toutes les consonnes occlusives et fricatives sont par ailleurs dotées de leur équivalent voisé ou sourd, à l’exception des deux consonnes glottales. À noter que les phonèmes du tableau IPA entre crochets sont des allophones et n’ont pas de représentation qui leur est propre. Il est également à noter la présence de <ń> et <ĺ> qui sont toutes deux des consonnes syllabiques ; cela signifie qu’elles ne sont pas considérées comme des consonnes mais comme des voyelles à part entière au même titre que celles que nous verrons ci-dessous. Voici ci-dessous une description individuelle de chaque consonne : - b :: Il s’agit du standard dont disposent le Français dans « bonbon » [bɔ̃bɔ̃] ou l’Anglais « believe » [bɪlɪv], une consonne bilabiale occlusive voisée [b]. -- ch :: Ce existe en Allemand dans des termes tels que « nicht » [nɪçt]. Il s’agit d’une consonne fricative palatale sourde [ç]. +- ch :: Ce existe en Allemand dans des termes tels que « nicht » [nɪçt] ou en Anglais Britannique dans « hue » [çʉː]. Il s’agit d’une consonne fricative palatale sourde [ç]. - d :: Il s’agit de la consonne standard que l’on peut retrouver en Anglais dans « dice » [daɪs], où le est prononcé en bloquant l’arrivée d’air au niveau de la partie rugueuse du palais. Il est donc différent du français qui est prononcé avec la langue rapprochée voire touchant les dents et qui est noté [d̪], comme dans « dance » [d̪ɑ̃s]. Le du Hjelp est donc bel et bien une consonne occlusive alvéolaire voisée [d]. - f :: Il s’agit du standard que l’on retrouve bon nombre des langues telles que le Français [fʁɑ̃sɛ] ou l’Anglais « fit » [fɪtʰ]. Il s’agit donc d’une consonne fricative labio-dentale sourde [f]. - g :: Il s’agit du dur standard que l’on retrouve dans bon nombre des langues telles que le Français dans « Gar » [ɡɑʁ] ou en Anglais dans « get » [ɡɛt]. Il s’agit donc d’une occlusive vélaire voisée [g]. diff --git a/hjelp/hjelp.pdf b/hjelp/hjelp.pdf index 2159e96..c88e587 100644 Binary files a/hjelp/hjelp.pdf and b/hjelp/hjelp.pdf differ diff --git a/matter/matter.html b/matter/matter.html index 39376f8..8b4eeaa 100644 --- a/matter/matter.html +++ b/matter/matter.html @@ -1,7 +1,7 @@ - + Une Grammaire du Mattér @@ -263,44 +263,44 @@ for the JavaScript code in this tag.

    Table des matières

    @@ -308,8 +308,8 @@ for the JavaScript code in this tag.

    -
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    1 Avant-propos

    +
    +

    1 Avant-propos

    La redistribution ou vente de ce document sont strictement interdits. Ce document est protégé par la loi française sur le droit d’auteur et appartient entièrement et totalement à son auteur. Aucune personne, morale ou physique, n’est à l’heure actuelle autorisée à redistribuer ces documents. @@ -324,15 +324,15 @@ Ce document est un document disponible gratuitement au format web à l’adresse

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    2 Introduction

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    2 Introduction

    Le Mattér est une langue construite humaine, inspirée phonétiquement et grammaticalement des langues latines et du Latin plus particulièrement, bien que gardant ses distances avec ce dernier. Elle bénéficie également de quelques inspirations germaniques et des langues elfiques de Tolkien concernant leur phonétique.

    -Cette langue est un projet à part de mon univers littéraire et fut créé dans le cadre de mes études, pour mon cours d’ingénieurie des langues, enseigné par Ana Pappa, en troisième année de licence, à l’Université Paris 8. Je ne sais pas encore si j’en ferai autre chose que d’une langue-jouet. +Cette langue est un projet à part de mon univers littéraire et fut créé dans le cadre de mes études, pour mon cours d’ingénierie des langues, enseigné par Ana Pappa, en troisième année de licence, à l’Université Paris 8. Je ne sais pas encore si j’en ferai autre chose que d’une langue-jouet.

    @@ -340,44 +340,404 @@ Cette langue est un projet à part de mon univers littéraire et fut créé dans

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    3 Description du lexique

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    3 Description du lexique

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    4 Phonologie

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    4 Phonologie

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    4.1 Inventaire phonétique

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    4.1 Inventaire phonétique

    -Comme mentionné en introduction (§2), Le Mettér est une langue dont la phonologie est inspirée de langues latines, en particulier le Latin lui-même, et les langues elfiques de Tolkien. +Comme mentionné en introduction (§2), le Mattér est une langue dont la phonologie est inspirée de langues latines, en particulier le Latin lui-même, et les langues elfiques de Tolkien.

    -
    -

    4.1.1 Consonnes

    -
    -
    -

    4.1.2 Voyelles

    +
    +

    4.1.1 Consonnes

    +
    +

    +Le Mattér est une langue disposant d’un panel raisonnable de seize consonnes. Voici ci-dessous le tableau des consonnes du Mattér, en IPA et translittéré (voir le chapitre §4.2 concernant la translittération). +

    + + + + +++ + +++ + +++ + +++ + +++ + +++ + +++ + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + +
    Tableau 1 : Consonnes du Hjelp (IPA)
     nasalocclusiffricatifspirantbattuspirant-lattéral
    bilabialmp b    
    labio-dental  f v   
    alvéolairent dθ ð rl
    palatal  çj  
    labio-velaire   w  
    vélaire k g    
    + + + + +++ + +++ + +++ + +++ + +++ + +++ + +++ + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + +
    Tableau 2 : Consonnes du Hjelp (translittération)
     nasalocclusiffricatifspirantbattuspirant-lattéral
    bilabialmp b    
    labio-dental  f v   
    alvéolairent dth dh rl
    palatal  chj  
    labio-velaire   w  
    vélaire k g    
    + +

    +On peut remarquer que la large majorité des consonnes se situe entre les points d’articulation alvéolaire et bilabial, et toutes les consonnes occlusives ou fricatives disposent de leur contrepartie sourde ou voisée. +

    + +

    +Voici ci-dessous une description individuelle de chaque consonne : +

    +
    +
    b
    Il s’agit du <b> standard dont disposent le Français dans « bonbon » [bɔ̃bɔ̃] ou l’Anglais « believe » [bɪlɪv], une consonne bilabiale occlusive voisée [b].
    +
    ch
    Ce <ch> existe en Allemand dans des termes tels que « nicht » [nɪçt] ou en Anglais Britannique dans « hue » [çʉː]. Il s’agit d’une consonne fricative palatale sourde [ç].
    +
    d
    Il s’agit de la consonne <d> standard que l’on peut retrouver en Anglais dans « dice » [daɪs], où le <d> est prononcé en bloquant l’arrivée d’air au niveau de la partie rugueuse du palais. Il est donc différent du <d> français qui est prononcé avec la langue rapprochée voire touchant les dents et qui est noté [d̪], comme dans « dance » [d̪ɑ̃s]. Le <d> du Hjelp est donc bel et bien une consonne occlusive alvéolaire voisée [d].
    +
    f
    Il s’agit du <f> standard que l’on retrouve bon nombre des langues telles que le Français [fʁɑ̃sɛ] ou l’Anglais « fit » [fɪtʰ]. Il s’agit donc d’une consonne fricative labio-dentale sourde [f].
    +
    g
    Il s’agit du <g> dur standard que l’on retrouve dans bon nombre des langues telles que le Français dans « Gar » [ɡɑʁ] ou en Anglais dans « get » [ɡɛt]. Il s’agit donc d’une occlusive vélaire voisée [g].
    +
    j
    Le <j> représente la voyelle <i> prononcée comme une consonne, la rendant donc effectivement semi-consonne. On la retrouve en Français dans des mots tels que « yak » [jak] ou « yoyo » [jojo]. Il s’agit donc d’une consonne approximante rétroflexe voisée [j].
    +
    k
    Il s’agit du <k> non aspiré que l’on peut retrouver en Français comme « cas » [ka] ou dans certains cas en Anglais comme dans « skirt » [skɜːtʰ]. Il s’agit donc de la consonne occlusive uvulaire sourde [k].
    +
    l
    Ce <l> est le <l> que l’on peut retrouver en Français dans « lire » [liʁ] et dans certains cas en Anglais dans « live » [lɪv]. Attention à ne pas le confondre avec le « l sombre » anglais que l’ont peut retrouver par exemple dans « feel » [fiːɫ]. Le <l> du Hjelp est donc une consonne alvéolaire spirante-latérale voisée [l].
    +
    m
    Il s’agit du même <m> que le <m> standard en Français « mère » [mɛʁ] ou en Anglais « me » [miː]. Il s’agit donc de la consonne nasale bilabiale voisée [m].
    +
    n
    Il s’agit du <n> standard que l’on retrouve en Anglais comme dans « not » [nɔt]. Attention, cette consonne est alvéolaire et non dentale comme le <n> français de « nuit » [n̪ɥi]. Il s’agit donc d’une consonne nasale alvéolaire voisée [n].
    +
    p
    Il s’agit du <p> non aspiré que l’on retrouve en Français tèl que dans « père » [pɛʁ] ou dans certains cas en Anglais comme dans « spoon » [spuːn]. Il s’agit donc de la consonne occlusive bilabiale sourde [p].
    +
    r
    Ce <r> peut être retrouvé en Scots « bricht » [brɪçt], en Espagnol « perro » [pe̞ro̞] ou encore en Portugais avec « ratu » [rato]. Il s’agit d’une consonne alvéolaire roulée voisée [r].
    +
    t
    Ce <t> est la contrepartie voisée de <d> et peut se trouver en Dannois « dåse » [tɔ̽ːsə], en Luxembourgeois « dënn » [tən] ou en Finnois avec « parta » [pɑrtɑ]. Attention, le <t> Français est dental, comme dans « tante » qui est prononcé [t̪ɑ̃t̪]. Ainsi, le <t> du Hjelp est la consonne occlusive alvéolaire sourde [t].
    +
    v
    Le <v> du Hjelp peut être retrouvé dans des langues tels que le Français dans « valve » [valv], en Allemand « Wächter » [vɛçtɐ] ou en Macédonien « вода » [vɔda]. Il s’agit donc d’une consonne fricative bilabiale voisée [v].
    +
    w
    Le <w> est un son que l’on peut retrouver dans certaines langues comme le Français dans « oui » [wi], en Anglais avec « weep » [wiːpʰ], ou en Irlandais « vóta » [ˈwoːt̪ˠə]. Il s’agit de la consonne approximante labio-velaire voisée [w].
    +
    dh
    Cette consonne <th> peut être trouvée dans des langues tels que l’Anglais dans « this » [ðɪs], en Allemand Autrichien « leider » [laɛ̯ða] ou en Swahili dans « dhambi » [ðɑmbi]. Il s’agit donc de la consonne fricative dentale voisée [ð].
    +
    th
    Il s’agit de la contrepartie sourde de <dh> qui peut être trouvée en Anglais dans « thin » [θɪn], en Malaisien dans « Selasa » [θelaθa] ou en Espagnol Castillan « cazar » [käθär]. Il s’agit de la consonne fricative dentale sourde [θ].
    +
    -
    -

    4.2 Notes sur la romanisation du Mattér

    + +
    +

    4.1.2 Voyelles

    +
    +

    +Le Mattér dispose de relativement peu de voyelles, uniquement six. Voici leur tableau : +

    + + + +++ + +++ ++ + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + +
    Tableau 3 : Voyelles du Hjelp (IPA & translittération)
     antérieurespostérieures
    ferméesi / yu
    mi-ferméeseo
    mi-ouvertesɛ 
    ouvertesa 
    + + + + +++ + +++ ++ + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + +
    Tableau 4 : Voyelles du Hjelp (IPA & translittération)
     antérieurespostérieures
    ferméesi / yu
    mi-ferméeséo
    mi-ouvertese 
    ouvertesa 
    + +

    +Les voyelles du Mattér montrent une plus grande complexité parmi les voyelles antérieures et les voyelles fermées. +

    + +

    +Voici ci-dessous la description de chacune de ces voyelles : +

    +
    +
    a
    Il s’agit de la voyelle antérieure ouverte longue non-arrondie [aː].
    +
    e
    Il s’agit de la voyelle antérieure mi-fermée longue non-arrondie [eː].
    +
    i
    On peut retrouver cette voyelle en Anglais comme dans « free » [fɹiː] ou « ív » [iːv] en Hongrois. Il s’agit de la voyelle antérieure fermée longue non-arrondie [iː].
    +
    o
    Il s’agit de la voyelle postérieure mi-fermée longue arrondie [oː].
    +
    u
    On peut retrouver cette voyelle en Allemand standard dans « Fuß » [fuːs]. Il s’agit de la voyelle postérieure fermée longue arrondie [uː].
    +
    y
    On peut retrouver cette voyelle en Allemand standard dans « über » [yːbɐ] et un Hongrois avec « tű » [t̪yː]. Il s’agit de la voyelle antérieure fermée longue arrondie [yː].
    +
    -
    -

    4.3 Diphtonges

    -
    -

    4.4 Allophonie

    -
    -

    4.5 Phonotaxes

    + +
    +

    4.2 Notes sur la romanisation du Mattér

    +
    +

    +Comme vous avez pu vous en rendre compte aux chapitres §4.1.1 et §4.1.2, le Mattér dispose de deux orthographes possibles, la transcription phonétique en IPA (International Phonetic Alphabet), soit une translittération qui sera généralement plus simple et intuitive à lire. Dans le cas du Mattér, les deux reflètent dans la large majorité des cas la prononciation de la langue, et c’est pour cela que j’utiliserai principalement la translittération. Cependant il peut y avoir certains cas où la prononciation peut légèrement différer de l’orthographe, comme dans les cas d’allophonie (§4.4) ou autres cas inhabituels, auquel cas j’utiliserai la transcription phonétique afin de rendre claire la prononciation. +

    +
    +
    + +
    +

    4.3 Diphtonges

    +
    +
    +

    4.4 Allophonie

    +
    +
    +

    4.5 Phonotaxes

    @@ -385,33 +745,33 @@ Comme mentionné en introduction (§2), Le Mettér est

    -
    -

    5 Morphologie

    +
    +

    5 Morphologie

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    5.1 Noms

    +
    +

    5.1 Noms

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    5.2 Déterminants

    +
    +

    5.2 Déterminants

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    5.3 Adjectifs

    +
    +

    5.3 Adjectifs

    -
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    5.4 Pronoms

    +
    +

    5.4 Pronoms

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    5.5 Verbes

    +
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    5.5 Verbes

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    5.6 Conjonctions

    +
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    5.6 Conjonctions

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    5.7 Adverbes

    +
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    5.7 Adverbes

    -
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    5.8 Prépositions

    +
    +

    5.8 Prépositions

    @@ -419,77 +779,79 @@ Comme mentionné en introduction (§2), Le Mettér est

    -
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    6 Syntaxe

    +
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    6 Syntaxe

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    7 Morphosyntaxe

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    7 Morphosyntaxe

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    8 Sémantiques

    +
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    8 Sémantiques

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    9 Pragmatique

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    9 Pragmatique

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    10 Phraséologie

    +
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    10 Phraséologie

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    11 Synchronie et diachronie

    +
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    11 Synchronie et diachronie

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    12 Système d’écriture

    +
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    12 Système d’écriture

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    13 Glossaire

    +
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    13 Glossaire

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    14 Annexes

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    14 Annexes

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    Auteur: Lucien Cartier-Tilet

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    Created: 2019-01-28 lun. 15:57

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    Created: 2019-01-28 lun. 16:59

    diff --git a/matter/matter.org b/matter/matter.org index d7ef975..ce054ba 100644 --- a/matter/matter.org +++ b/matter/matter.org @@ -15,7 +15,7 @@ src_latex{\newpage} * Introduction Le Mattér est une langue construite humaine, inspirée phonétiquement et grammaticalement des langues latines et du Latin plus particulièrement, bien que gardant ses distances avec ce dernier. Elle bénéficie également de quelques inspirations germaniques et des langues elfiques de Tolkien concernant leur phonétique. -Cette langue est un projet à part de mon univers littéraire et fut créé dans le cadre de mes études, pour mon cours d’ingénieurie des langues, enseigné par Ana Pappa, en troisième année de licence, à l’Université Paris 8. Je ne sais pas encore si j’en ferai autre chose que d’une langue-jouet. +Cette langue est un projet à part de mon univers littéraire et fut créé dans le cadre de mes études, pour mon cours d’ingénierie des langues, enseigné par Ana Pappa, en troisième année de licence, à l’Université Paris 8. Je ne sais pas encore si j’en ferai autre chose que d’une langue-jouet. src_latex{\newpage} * Description du lexique @@ -23,11 +23,87 @@ src_latex{\newpage} src_latex{\newpage} * Phonologie ** Inventaire phonétique -Comme mentionné en introduction (§[[*Introduction]]), Le Mettér est une langue dont la phonologie est inspirée de langues latines, en particulier le Latin lui-même, et les langues elfiques de Tolkien. +Comme mentionné en introduction (§[[*Introduction]]), le Mattér est une langue dont la phonologie est inspirée de langues latines, en particulier le Latin lui-même, et les langues elfiques de Tolkien. *** Consonnes +Le Mattér est une langue disposant d’un panel raisonnable de seize consonnes. Voici ci-dessous le tableau des consonnes du Mattér, en IPA et translittéré (voir le chapitre §[[*Notes sur la romanisation du Matt%C3%A9r]] concernant la translittération). + +#+CAPTION: Consonnes du Hjelp (IPA) +| | nasal | occlusif | fricatif | spirant | battu | spirant-lattéral | +|---------------+-------+----------+----------+---------+-------+------------------| +| bilabial | m | p b | | | | | +| labio-dental | | | f v | | | | +| alvéolaire | n | t d | θ ð | | r | l | +| palatal | | | ç | j | | | +| labio-velaire | | | | w | | | +| vélaire | | k g | | | | | +| / | < | < | < | < | < | < | + +#+CAPTION: Consonnes du Hjelp (translittération) +| | nasal | occlusif | fricatif | spirant | battu | spirant-lattéral | +|---------------+-------+----------+----------+---------+-------+------------------| +| bilabial | m | p b | | | | | +| labio-dental | | | f v | | | | +| alvéolaire | n | t d | th dh | | r | l | +| palatal | | | ch | j | | | +| labio-velaire | | | | w | | | +| vélaire | | k g | | | | | +| / | < | < | < | < | < | < | + +On peut remarquer que la large majorité des consonnes se situe entre les points d’articulation alvéolaire et bilabial, et toutes les consonnes occlusives ou fricatives disposent de leur contrepartie sourde ou voisée. + +Voici ci-dessous une description individuelle de chaque consonne : +- b :: Il s’agit du standard dont disposent le Français dans « bonbon » [bɔ̃bɔ̃] ou l’Anglais « believe » [bɪlɪv], une consonne bilabiale occlusive voisée [b]. +- ch :: Ce existe en Allemand dans des termes tels que « nicht » [nɪçt] ou en Anglais Britannique dans « hue » [çʉː]. Il s’agit d’une consonne fricative palatale sourde [ç]. +- d :: Il s’agit de la consonne standard que l’on peut retrouver en Anglais dans « dice » [daɪs], où le est prononcé en bloquant l’arrivée d’air au niveau de la partie rugueuse du palais. Il est donc différent du français qui est prononcé avec la langue rapprochée voire touchant les dents et qui est noté [d̪], comme dans « dance » [d̪ɑ̃s]. Le du Hjelp est donc bel et bien une consonne occlusive alvéolaire voisée [d]. +- f :: Il s’agit du standard que l’on retrouve bon nombre des langues telles que le Français [fʁɑ̃sɛ] ou l’Anglais « fit » [fɪtʰ]. Il s’agit donc d’une consonne fricative labio-dentale sourde [f]. +- g :: Il s’agit du dur standard que l’on retrouve dans bon nombre des langues telles que le Français dans « Gar » [ɡɑʁ] ou en Anglais dans « get » [ɡɛt]. Il s’agit donc d’une occlusive vélaire voisée [g]. +- j :: Le représente la voyelle prononcée comme une consonne, la rendant donc effectivement semi-consonne. On la retrouve en Français dans des mots tels que « yak » [jak] ou « yoyo » [jojo]. Il s’agit donc d’une consonne approximante rétroflexe voisée [j]. +- k :: Il s’agit du non aspiré que l’on peut retrouver en Français comme « cas » [ka] ou dans certains cas en Anglais comme dans « skirt » [skɜːtʰ]. Il s’agit donc de la consonne occlusive uvulaire sourde [k]. +- l :: Ce est le que l’on peut retrouver en Français dans « lire » [liʁ] et dans certains cas en Anglais dans « live » [lɪv]. Attention à ne pas le confondre avec le « l sombre » anglais que l’ont peut retrouver par exemple dans « feel » [fiːɫ]. Le du Hjelp est donc une consonne alvéolaire spirante-latérale voisée [l]. +- m :: Il s’agit du même que le standard en Français « mère » [mɛʁ] ou en Anglais « me » [miː]. Il s’agit donc de la consonne nasale bilabiale voisée [m]. +- n :: Il s’agit du standard que l’on retrouve en Anglais comme dans « not » [nɔt]. Attention, cette consonne est alvéolaire et non dentale comme le français de « nuit » [n̪ɥi]. Il s’agit donc d’une consonne nasale alvéolaire voisée [n]. +- p :: Il s’agit du

    non aspiré que l’on retrouve en Français tèl que dans « père » [pɛʁ] ou dans certains cas en Anglais comme dans « spoon » [spuːn]. Il s’agit donc de la consonne occlusive bilabiale sourde [p]. +- r :: Ce peut être retrouvé en Scots « bricht » [brɪçt], en Espagnol « perro » [pe̞ro̞] ou encore en Portugais avec « ratu » [rato]. Il s’agit d’une consonne alvéolaire roulée voisée [r]. +- t :: Ce est la contrepartie voisée de et peut se trouver en Dannois « dåse » [tɔ̽ːsə], en Luxembourgeois « dënn » [tən] ou en Finnois avec « parta » [pɑrtɑ]. Attention, le Français est dental, comme dans « tante » qui est prononcé [t̪ɑ̃t̪]. Ainsi, le du Hjelp est la consonne occlusive alvéolaire sourde [t]. +- v :: Le du Hjelp peut être retrouvé dans des langues tels que le Français dans « valve » [valv], en Allemand « Wächter » [vɛçtɐ] ou en Macédonien « вода » [vɔda]. Il s’agit donc d’une consonne fricative bilabiale voisée [v]. +- w :: Le est un son que l’on peut retrouver dans certaines langues comme le Français dans « oui » [wi], en Anglais avec « weep » [wiːpʰ], ou en Irlandais « vóta » [ˈwoːt̪ˠə]. Il s’agit de la consonne approximante labio-velaire voisée [w]. +- dh :: Cette consonne peut être trouvée dans des langues tels que l’Anglais dans « this » [ðɪs], en Allemand Autrichien « leider » [laɛ̯ða] ou en Swahili dans « dhambi » [ðɑmbi]. Il s’agit donc de la consonne fricative dentale voisée [ð]. +- th :: Il s’agit de la contrepartie sourde de qui peut être trouvée en Anglais dans « thin » [θɪn], en Malaisien dans « Selasa » [θelaθa] ou en Espagnol Castillan « cazar » [käθär]. Il s’agit de la consonne fricative dentale sourde [θ]. + *** Voyelles +Le Mattér dispose de relativement peu de voyelles, uniquement six. Voici leur tableau : +#+CAPTION: Voyelles du Hjelp (IPA & translittération) +| / | > | | | +| | | antérieures | postérieures | +|---+-------------+-------------+--------------| +| | fermées | i / y | u | +| | mi-fermées | e | o | +| | mi-ouvertes | ɛ | | +| | ouvertes | a | | + +#+CAPTION: Voyelles du Hjelp (IPA & translittération) +| / | > | | | +| | | antérieures | postérieures | +|---+-------------+-------------+--------------| +| | fermées | i / y | u | +| | mi-fermées | é | o | +| | mi-ouvertes | e | | +| | ouvertes | a | | + +Les voyelles du Mattér montrent une plus grande complexité parmi les voyelles antérieures et les voyelles fermées. + +Voici ci-dessous la description de chacune de ces voyelles : +- a :: Il s’agit de la voyelle antérieure ouverte longue non-arrondie [aː]. +- e :: Il s’agit de la voyelle antérieure mi-fermée longue non-arrondie [eː]. +- i :: On peut retrouver cette voyelle en Anglais comme dans « free » [fɹiː] ou « ív » [iːv] en Hongrois. Il s’agit de la voyelle antérieure fermée longue non-arrondie [iː]. +- o :: Il s’agit de la voyelle postérieure mi-fermée longue arrondie [oː]. +- u :: On peut retrouver cette voyelle en Allemand standard dans « Fuß » [fuːs]. Il s’agit de la voyelle postérieure fermée longue arrondie [uː]. +- y :: On peut retrouver cette voyelle en Allemand standard dans « über » [yːbɐ] et un Hongrois avec « tű » [t̪yː]. Il s’agit de la voyelle antérieure fermée longue arrondie [yː]. + ** Notes sur la romanisation du Mattér +Comme vous avez pu vous en rendre compte aux chapitres §[[*Consonnes]] et §[[*Voyelles]], le Mattér dispose de deux orthographes possibles, la transcription phonétique en IPA (/International Phonetic Alphabet/), soit une translittération qui sera généralement plus simple et intuitive à lire. Dans le cas du Mattér, les deux reflètent dans la large majorité des cas la prononciation de la langue, et c’est pour cela que j’utiliserai principalement la translittération. Cependant il peut y avoir certains cas où la prononciation peut légèrement différer de l’orthographe, comme dans les cas d’allophonie (§[[*Allophonie]]) ou autres cas inhabituels, auquel cas j’utiliserai la transcription phonétique afin de rendre claire la prononciation. + ** Diphtonges ** Allophonie ** Phonotaxes @@ -69,3 +145,5 @@ src_latex{\newpage} src_latex{\newpage} * Annexes + +# LocalWords: Pappa langue-jouet diff --git a/matter/matter.pdf b/matter/matter.pdf index 2a2341b..bfffb8d 100644 Binary files a/matter/matter.pdf and b/matter/matter.pdf differ