updated translitteration and romanization

This commit is contained in:
Lucien Cartier-Tilet 2018-08-18 15:26:21 +02:00
parent b9e8b4d06b
commit 7fe2abbd59
3 changed files with 487 additions and 488 deletions

File diff suppressed because it is too large Load Diff

View File

@ -145,8 +145,7 @@ En plus dun important inventaire de voyelle, le Hjalpi dispose également
Laccentuation des mots en langue divine porte sur lavant-dernière voyelle racine si le mot racine dispose de deux syllabes ou plus, sur la voyelle racine unique sinon. Laccentuation des mots étant régulière, elle nest pas marquée par lorthographe et la translittération de la langue. Laccentuation des mots en langue divine porte sur lavant-dernière voyelle racine si le mot racine dispose de deux syllabes ou plus, sur la voyelle racine unique sinon. Laccentuation des mots étant régulière, elle nest pas marquée par lorthographe et la translittération de la langue.
Pour ce qui est de laccentuation des phrases, le ton est généralement tombant, avec le terme que le locuteur estime le plus important de la phrase bénéficiant dune remontée du ton sur ce terme précisément. Si le locuteur estime que le terme est très important, alors il peut même le prononcer avec une voix de tête, voire étirer de manière exagérée la première syllabe racine du terme. Un verbe interrogatif bénéficie nécessairement de la remontée du ton de la phrase sur ce terme, tandis quune phrase exclamative voit son ton recommencer à descendre à partir de la même hauteur que celle du début de phrase. Une phrase affirmative continue la descente de ton jusquà la dernière syllabe racine qui bénéficie dune accentuation. Pour ce qui est de laccentuation des phrases, le ton est généralement tombant, avec le terme que le locuteur estime le plus important de la phrase bénéficiant dune remontée du ton sur ce terme précisément. Si le locuteur estime que le terme est très important, alors il peut même le prononcer avec une voix de tête, voire étirer de manière exagérée la première syllabe racine du terme. Un verbe interrogatif bénéficie nécessairement de la remontée du ton de la phrase sur ce terme, tandis quune phrase exclamative voit son ton recommencer à descendre à partir de la même hauteur que celle du début de phrase. Une phrase affirmative continue la descente de ton jusquà la dernière syllabe racine qui bénéficie dune accentuation.
*** TODO Romanisation et translittération *** Romanisation et translittération
# À retravailler
La romanisation et la translittération dune langue sont deux choses très différentes ; en effet, la première a pour but de représenter de façon grossière la prononciation de la langue avec lalphabet latin, sans se soucier de lorthographe exacte, tandis que la translittération a pour but de reproduire de manière précise lorthographe de la langue transcrite, sans se soucier de savoir si le lecteur saura prononcer correctement la transcription sil na pas été initié avant à la langue transcrite. La romanisation et la translittération dune langue sont deux choses très différentes ; en effet, la première a pour but de représenter de façon grossière la prononciation de la langue avec lalphabet latin, sans se soucier de lorthographe exacte, tandis que la translittération a pour but de reproduire de manière précise lorthographe de la langue transcrite, sans se soucier de savoir si le lecteur saura prononcer correctement la transcription sil na pas été initié avant à la langue transcrite.
Pour moi le meilleur exemple que je puisse donner pour ce qui est de la différence entre romanisation et translittération est en Tibétain. Nous avons des termes Tibétain romanisés “dorje”, “chorten” ou encore “yak” en anglais dont une de leur translittération possible respective est “rdo rje”, “mchod brten” et “gyag”. Bien évidemment, toute personne nayant aucune notion de translittération du Tibétain et/ou de son orthographe peut être confuse quant à ce quils viennent de lire, et cest tout naturel : leur but est de savoir précisément comment écrire ces mots, et une personne sachant écrire en tibétain pourra, en ayant lu ces exemples, écrire les mots sans faute si je nen ai pas fait non plus à la rédaction de cet ouvrage. Comme je lai indiqué, il sagit dans cet exemple dune romanisation anglophone ; en effet, la romanisation dépend de la langue du lecteur. Étant donné que ce dernier doit pouvoir se forger une idée de la prononciation du mot étranger, il faut utiliser les conventions de lecture de lalphabet de sa propre langue afin dapprocher au mieux la prononciation originale. Ainsi, “dorje” en anglais pourrait être écrit «dordjé» en français, “chorten” pourrait être écrit «tchortène» («yak» garde la même orthographe dans les deux langues, et est même dans les dictionnaires anglophones et francophones). Pour moi le meilleur exemple que je puisse donner pour ce qui est de la différence entre romanisation et translittération est en Tibétain. Nous avons des termes Tibétain romanisés “dorje”, “chorten” ou encore “yak” en anglais dont une de leur translittération possible respective est “rdo rje”, “mchod brten” et “gyag”. Bien évidemment, toute personne nayant aucune notion de translittération du Tibétain et/ou de son orthographe peut être confuse quant à ce quils viennent de lire, et cest tout naturel : leur but est de savoir précisément comment écrire ces mots, et une personne sachant écrire en tibétain pourra, en ayant lu ces exemples, écrire les mots sans faute si je nen ai pas fait non plus à la rédaction de cet ouvrage. Comme je lai indiqué, il sagit dans cet exemple dune romanisation anglophone ; en effet, la romanisation dépend de la langue du lecteur. Étant donné que ce dernier doit pouvoir se forger une idée de la prononciation du mot étranger, il faut utiliser les conventions de lecture de lalphabet de sa propre langue afin dapprocher au mieux la prononciation originale. Ainsi, “dorje” en anglais pourrait être écrit «dordjé» en français, “chorten” pourrait être écrit «tchortène» («yak» garde la même orthographe dans les deux langues, et est même dans les dictionnaires anglophones et francophones).
@ -168,8 +167,8 @@ Voici ci-dessous un tableau avec chaque phonème du Hjalpi, sa translittérat
| | eː | e | é | | | eː | e | é |
| | øː | ø | e | | | øː | ø | e |
| | oː | o | o | | | oː | o | o |
| | ɛ | é | è | | | ɛ | è | è |
| | œ | ö | eu | | | œ | œ | eu |
| | ɔ | ò | au | | | ɔ | ò | au |
| | aː | a | a | | | aː | a | a |
| | ɑ | å | a | | | ɑ | å | a |
@ -186,12 +185,12 @@ Voici ci-dessous un tableau avec chaque phonème du Hjalpi, sa translittérat
| | θ | þ | th | | ð | ð | dh | | | θ | þ | th | | ð | ð | dh |
| | s | s | s | | z | z | z | | | s | s | s | | z | z | z |
| | ʃ | sh | sh | | ʒ | zh | j | | | ʃ | sh | sh | | ʒ | zh | j |
| | ç | ch | sh | | ʝ | jh | jh | | | ç | ch | ch | | ʝ | jh | jh |
| | m | m | m | | n | n | n | | | m | m | m | | n | n | n |
| | ŋ | ng | ng | | ʔ | | | | | ŋ | ng | ng | | ʔ | | |
| | r | r | r | | h | h | h | | | r | r | r | | h | h | h |
| | χ | x | rh | | ʁ | r | r | | | χ | qh | qh | | ʁ | rh | rh |
| | ɬ | lh | lh | | ɹ | r | r | | | ɬ | lh | lh | | ɹ | ŕ | r |
| | l | l | l | | j | j | y | | | l | l | l | | j | j | y |
| | w | w | w | | | | | | | w | w | w | | | | |

Binary file not shown.