diff --git a/headers.org b/headers.org index f5d2951..f503867 100644 --- a/headers.org +++ b/headers.org @@ -12,7 +12,7 @@ #+HTML_DOCTYPE: html5 #+HTML_HEAD: #+HTML_HEAD: -#+HTML_HEAD: +#+HTML_HEAD: #+HTML_HEAD: #+HTML_HEAD: #+HTML_HEAD: diff --git a/hjalpi/hjalpi.html b/hjalpi/hjalpi.html index 8ed1b10..2e57341 100644 --- a/hjalpi/hjalpi.html +++ b/hjalpi/hjalpi.html @@ -1,7 +1,7 @@ - + Grammaire du Hjalpi’ @@ -199,7 +199,7 @@ - + @@ -263,210 +263,210 @@ for the JavaScript code in this tag.

Table des matières

@@ -476,8 +476,8 @@ for the JavaScript code in this tag.

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-

1 Introduction

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+

1 Introduction

Le Hjalpi’ est la langue parlée par les dieux dans l’univers de mon roman. La langue dont je présente ci-dessous la grammaire n’est cependant pas réellement la langue divine mais la représente ; en effet, le Hjalpi’ a été imaginée comme étant bien trop complexe pour être entièrement apprise par un humain, l’élaboration de phrases simples requière quelques années d’études déjà. Bien évidemment, il est impossible pour un humain de créer une telle langue, mais je reste toujours dans cette optique de création de langue complexe, et le résultat me paraîtra complexe mais il se peut que pour certains (du fait des langues qu’ils maîtrisent déjà) n’aient pas cette impression. @@ -492,8 +492,8 @@ Cette grammaire suppose que ses lecteurs ont un minimum de connaissances linguis

-
-

1.1 Abréviations utilisées

+
+

1.1 Abréviations utilisées

Dans cet ouvrage seront souvent utilisés des gloses afin de noter le détail grammatical de phrases ou de termes, et ces dernières emploient quasiment systématiquement des abréviations pour les termes grammaticaux. Voici donc la liste alphabétique de ces abréviations et de leur significations : @@ -524,116 +524,116 @@ Dans cet ouvrage seront souvent utilisés des gloses afin de noter le détail gr

3S
troisième personne singulier
3SGV
troisième personne singulatif
3TRI
troisième personne triel
-
ABE
abessif (cas)
-
ABL
ablatif (cas)
-
ABS
absolutif (cas)
-
ABST
abstrait (genre)
-
ACC
accusatif (cas)
-
ACC.TEMP
accusatif-temporel (cas)
-
ADE
adessif (cas)
-
ADV
adverbial (cas)
-
ALL
allatif (cas)
-
ANML
animal (genre)
-
ANTE
antessif (cas)
-
ANTIP
antipassif (voix)
-
APUD
apudessif (cas)
-
ATL
atélique (aspect)
-
AVRS
aversif (cas)
-
BEN
bénéfactif (cas)
-
CAUS
causal (cas)
-
COM
comitatif (cas)
-
COMP
comparatif (cas)
-
COND
conditionnel (mode)
-
DAT
datif (cas)
-
DEF.ART
article défini (article)
-
DEL
délatif (cas)
-
DISTR
distributif (cas)
-
DISTR.TEMP
distributif-temporel (cas)
-
DU
duel (nombre)
-
ELA
élatif (cas)
-
ENERG
énergétique (mode)
-
EQU
équatif (cas)
-
ERG
ergatif (cas)
-
ESS
essif (cas)
-
ESSFRM
essif-formel (cas)
-
ESSMOD
essif modal (cas)
-
EXESS
exessif (cas)
-
F
féminin (genre)
-
FANT
futur antérieur (temps)
-
FDIS
futur distant (temps)
-
FNEA
futur proche (temps)
-
FPTR
futur postérieur (temps)
-
FUT
futur moyen (temps)
-
GEN
génitif (cas)
-
GRV
gérondif (mode)
-
HP
hypothétique (mode)
-
HUM
sur-genre humain (genre)
-
ILL
illatif (cas)
-
IMP
impératif (mode)
-
IN
inanimé (sur-genre)
-
INAN
inanimé (genre)
-
IND
indicatif (mode)
-
INDF.ART
article indéfini (article)
-
INE
inessif (cas)
-
INF
infinitif (mode)
-
INITI
initiatif (cas)
-
INS
instrumental (cas)
-
INSC
instructif (cas)
-
IPFV
imperfectif (aspect)
-
ITRT
intratif (cas)
-
LAT
latif (cas)
-
LIQ
liquide (genre)
-
LMT
limitatif (cas)
-
LOC
locatif (cas)
-
M
masculin (genre)
-
N
neutre (genre)
+
ABE
abessif (cas)
+
ABL
ablatif (cas)
+
ABS
absolutif (cas)
+
ABST
abstrait (genre)
+
ACC
accusatif (cas)
+
ACC.TEMP
accusatif-temporel (cas)
+
ADE
adessif (cas)
+
ADV
adverbial (cas)
+
ALL
allatif (cas)
+
ANML
animal (genre)
+
ANTE
antessif (cas)
+
ANTIP
antipassif (voix)
+
APUD
apudessif (cas)
+
ATL
atélique (aspect)
+
AVRS
aversif (cas)
+
BEN
bénéfactif (cas)
+
CAUS
causal (cas)
+
COM
comitatif (cas)
+
COMP
comparatif (cas)
+
COND
conditionnel (mode)
+
DAT
datif (cas)
+
DEF.ART
article défini (article)
+
DEL
délatif (cas)
+
DISTR
distributif (cas)
+
DISTR.TEMP
distributif-temporel (cas)
+
DU
duel (nombre)
+
ELA
élatif (cas)
+
ENERG
énergétique (mode)
+
EQU
équatif (cas)
+
ERG
ergatif (cas)
+
ESS
essif (cas)
+
ESSFRM
essif-formel (cas)
+
ESSMOD
essif modal (cas)
+
EXESS
exessif (cas)
+
F
féminin (genre)
+
FANT
futur antérieur (temps)
+
FDIS
futur distant (temps)
+
FNEA
futur proche (temps)
+
FPTR
futur postérieur (temps)
+
FUT
futur moyen (temps)
+
GEN
génitif (cas)
+
GRV
gérondif (mode)
+
HP
hypothétique (mode)
+
HUM
sur-genre humain (genre)
+
ILL
illatif (cas)
+
IMP
impératif (mode)
+
IN
inanimé (sur-genre)
+
INAN
inanimé (genre)
+
IND
indicatif (mode)
+
INDF.ART
article indéfini (article)
+
INE
inessif (cas)
+
INF
infinitif (mode)
+
INITI
initiatif (cas)
+
INS
instrumental (cas)
+
INSC
instructif (cas)
+
IPFV
imperfectif (aspect)
+
ITRT
intratif (cas)
+
LAT
latif (cas)
+
LIQ
liquide (genre)
+
LMT
limitatif (cas)
+
LOC
locatif (cas)
+
M
masculin (genre)
+
N
neutre (genre)
NHUM
sur-genre non-humain
-
NOM
nominatif (cas)
-
NOMIN
nominal (cas)
-
OBL
oblique (cas)
-
OBJS
objectif fort (certaineté)
-
OBJW
objectif faible (certaineté)
-
OPT
optatif (mode)
-
ORI
orientatif (cas)
-
PAS
passé moyen (temps)
-
PASS
passif (voix)
-
PCP
participe (mode)
-
PDIS
passé distant (temps)
-
PEG
pégatif (cas)
-
PER
perlatif (cas)
-
PERT
pertingent (cas)
-
PFV
perfectif (aspect)
-
PL
pluriel (nombre)
-
PLNT
végétal (genre)
-
PNEA
passé proche (temps)
-
POSS
possessif (cas)
-
POSTE
postessif (cas)
-
POT
potentiel (mode)
-
PRES
présent (temps)
-
PROG
progressif (aspect)
-
PROL
prolatif (cas)
-
PRV
privatif (cas)
-
PTV
partitif (cas)
-
Q
interrogatif (mode)
-
S
singulier (nombre)
-
SAC
sacré (genre)
-
SBJS
subjectif fort (certaineté)
-
SBJV
subjonctif (mode)
-
SBJW
subjectif faible (certaineté)
-
SEMPL
semplatif (cas)
-
SGV
singulatif (nombre)
-
SIM
identique (cas)
-
SOC
sociatif (cas)
-
SPIR
spirituel (sur-genre)
-
SS
super-singulier (nombre)
-
SUBE
subessif (cas)
-
SUBL
sublatif (cas)
-
SUPE
superessif (cas)
-
TEMP
temporel (cas)
-
TERM
terminatif (cas)
-
TRANSL
translatif (cas)
-
TRI
triel (nombre)
-
VOC
vocatif (cas)
+
NOM
nominatif (cas)
+
NOMIN
nominal (cas)
+
OBL
oblique (cas)
+
OBJS
objectif fort (certaineté)
+
OBJW
objectif faible (certaineté)
+
OPT
optatif (mode)
+
ORI
orientatif (cas)
+
PAS
passé moyen (temps)
+
PASS
passif (voix)
+
PCP
participe (mode)
+
PDIS
passé distant (temps)
+
PEG
pégatif (cas)
+
PER
perlatif (cas)
+
PERT
pertingent (cas)
+
PFV
perfectif (aspect)
+
PL
pluriel (nombre)
+
PLNT
végétal (genre)
+
PNEA
passé proche (temps)
+
POSS
possessif (cas)
+
POSTE
postessif (cas)
+
POT
potentiel (mode)
+
PRES
présent (temps)
+
PROG
progressif (aspect)
+
PROL
prolatif (cas)
+
PRV
privatif (cas)
+
PTV
partitif (cas)
+
Q
interrogatif (mode)
+
S
singulier (nombre)
+
SAC
sacré (genre)
+
SBJS
subjectif fort (certaineté)
+
SBJV
subjonctif (mode)
+
SBJW
subjectif faible (certaineté)
+
SEMPL
semplatif (cas)
+
SGV
singulatif (nombre)
+
SIM
identique (cas)
+
SOC
sociatif (cas)
+
SPIR
spirituel (sur-genre)
+
SS
super-singulier (nombre)
+
SUBE
subessif (cas)
+
SUBL
sublatif (cas)
+
SUPE
superessif (cas)
+
TEMP
temporel (cas)
+
TERM
terminatif (cas)
+
TRANSL
translatif (cas)
+
TRI
triel (nombre)
+
VOC
vocatif (cas)

@@ -643,12 +643,12 @@ Dans cet ouvrage seront souvent utilisés des gloses afin de noter le détail gr

-
-

2 Sons et système d’écriture

+
+

2 Sons et système d’écriture

-
-

2.1 Phonologie

+
+

2.1 Phonologie

Dans cet ouvrage, j’utiliserai principalement la translittération des mots, expressions et phrases du Hjalpi’ pour illustrer mes propos, exemples et explications de la grammaire de cette langue. Toutefois, il est important de savoir comment correctement prononcer le Hjalpi’, et pour cela j’utiliserai l’alphabet phonétique international afin de retranscrire la prononciation correcte du Hjalpi’. Il est important de relever les deux styles différents de transcription phonétique qui seront utilisés dans cet ouvrage : @@ -659,12 +659,12 @@ Dans cet ouvrage, j’utiliserai principalement la translittération des mots, e

-Généralement, j’utiliserai la transcription large lorsque j’aurai besoin de transcrire de façon phonétique des éléments de langage, à moins que je souhaite que vous, le lecteur, portiez votre attention sur un élément particulier de la prononciation de la langue divine, auquel cas j’userai de la transcription rapprochée, comme lors de la discussion sur l’allophonie. La prononciation des mots du glossaire sera notée en transcription large. +Généralement, j’utiliserai la transcription large lorsque j’aurai besoin de transcrire de façon phonétique des éléments de langage, à moins que je souhaite que vous, le lecteur, portiez votre attention sur un élément particulier de la prononciation de la langue divine, auquel cas j’userai de la transcription rapprochée, comme lors de la discussion sur l’allophonie. La prononciation des mots du glossaire sera notée en transcription large.

-
-

2.1.1 Consonnes

+
+

2.1.1 Consonnes

En plus d’un important inventaire de voyelle, le Hjalpi’ dispose également d’un inventaire de consonnes relativement important. Voici ci-dessous lesdites consonnes : @@ -1037,16 +1037,16 @@ En plus d’un important inventaire de voyelle, le Hjalpi’ dispose également

-Les consonnes entre crochet sont des allophones d’autres phonèmes, tel qu’expliqué dans Allophonie. Il est aussi à noter que les consonnes /n̩/ et /l̩/ sont toutes deux des consonnes dites syllabiques et appartenant donc aux voyelles. +Les consonnes entre crochet sont des allophones d’autres phonèmes, tel qu’expliqué dans Allophonie. Il est aussi à noter que les consonnes /n̩/ et /l̩/ sont toutes deux des consonnes dites syllabiques et appartenant donc aux voyelles.

-
-

2.1.2 Voyelles

+
+

2.1.2 Voyelles

-Le Hjalpi’ dispose d’un inventaire de voyelle très large comparé à la majorité des langues existantes dans notre monde, avec dix-sept voyelles simples, et quelques autres diphtongues (discutées plus bas dans Diphtongues). Voici la liste des voyelles utilisées dans le Hjalpi’ : +Le Hjalpi’ dispose d’un inventaire de voyelle très large comparé à la majorité des langues existantes dans notre monde, avec dix-sept voyelles simples, et quelques autres diphtongues (discutées plus bas dans Diphtongues). Voici la liste des voyelles utilisées dans le Hjalpi’ :

@@ -1162,12 +1162,12 @@ Avec le ń et le ĺ ayant respectivement pour valeur /n̩/ et

-On peut remarquer que, à l’exception de ĩ, ũ, ã, ń et ĺ, toutes les voyelles ont un couple ouverte courte vs. fermée longue. Dans les mots racine (c’est à dire non altérés par une quelconque règle grammaticale), la distinction revêt une importance capitale, porteuse de sens et de distinction de certains mots entre eux. Ainsi, þran [θraːn] n’aura pas la même signification que þrån  [θrɑn] (pour l’explication de la prononciation, voir l’allophonie). En revanche, comme on le verra plus tard, les addition grammaticales verront leurs voyelles s’accorder avec les voyelles du mot racine en ouverture/longueur. +On peut remarquer que, à l’exception de ĩ, ũ, ã, ń et ĺ, toutes les voyelles ont un couple ouverte courte vs. fermée longue. Dans les mots racine (c’est à dire non altérés par une quelconque règle grammaticale), la distinction revêt une importance capitale, porteuse de sens et de distinction de certains mots entre eux. Ainsi, þran [θraːn] n’aura pas la même signification que þrån  [θrɑn] (pour l’explication de la prononciation, voir l’allophonie). En revanche, comme on le verra plus tard, les addition grammaticales verront leurs voyelles s’accorder avec les voyelles du mot racine en ouverture/longueur.

-
-
2.1.2.1 Voyelles courtes
+
+
2.1.2.1 Voyelles courtes
/ɑ/ å
Le /å/ est une voyelle ressemblant au « â » que l’on retrouve en français dans des mots tels que « pâte ».
@@ -1193,8 +1193,8 @@ On peut remarquer que, à l’exception de ĩ, ũ, ã,
-
-
2.1.2.2 Voyelles longues
+
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2.1.2.2 Voyelles longues
 /aː/ a
Cette voyelle est le « a » que l’on peut retrouver dans le français tel que dans « patte », à la différence que le « a » de le Hjalpi’ est prononcé un peu plus longuement que le « a » français.
@@ -1214,8 +1214,8 @@ On peut remarquer que, à l’exception de ĩ, ũ, ã,
-
-
2.1.2.3 Consonnes syllabiques
+
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2.1.2.3 Consonnes syllabiques
 /n̩/ ń
Le « ń » est la consonne « n » (la même que le « n » standard français), mais considérée et prononcée comme une voyelle, tel qu’on peut l’entendre dans certains mots anglais comme dans « button » qui peut être prononcé  /bʌtn̩/.
@@ -1225,13 +1225,13 @@ On peut remarquer que, à l’exception de ĩ, ũ, ã,
-
-
2.1.2.4 Diphtongues
+
+
2.1.2.4 Diphtongues
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2.1.3 Accentuation

+
+

2.1.3 Accentuation

L’accentuation des mots en langue divine porte sur l’avant-dernière voyelle racine si le mot racine dispose de deux syllabes ou plus, sur la voyelle racine unique sinon. L’accentuation des mots étant régulière, elle n’est pas marquée par l’orthographe et la translittération de la langue. @@ -1240,8 +1240,8 @@ Pour ce qui est de l’accentuation des phrases, le ton est généralement tomba

-
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2.1.4 Romanisation et translittération

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2.1.4 Romanisation et translittération

La romanisation et la translittération d’une langue sont deux choses très différentes ; en effet, la première a pour but de représenter de façon grossière la prononciation de la langue avec l’alphabet latin, sans se soucier de l’orthographe exacte, tandis que la translittération a pour but de reproduire de manière précise l’orthographe de la langue transcrite, sans se soucier de savoir si le lecteur saura prononcer correctement la transcription s’il n’a pas été initié avant à la langue transcrite. @@ -1252,7 +1252,7 @@ Pour moi le meilleur exemple que je puisse donner pour ce qui est de la différe

-Ainsi, dans mon (ou mes ?) livre(s ?) qui s’adressera (s’adresseront ?) à un public général, j’utiliserai des romanisation de la langue divine si je souhaite que le lecteur ait une idée de la prononciation du mot ou de la phrase qu’il vient de rencontrer –et à l’inverse, si je souhaite être plus graphique, j’utiliserai soit la translittération, soit l’écriture native du Hjalpi’. Toujours est-il que dans cette référence grammaticale, je n’utiliserai que de la translittération (les graphèmes et lettres correspondantes furent décrites dans Consonnes et Voyelles), et ne ferai usage de la romanisation que dans ce chapitre où j’explique ci-dessous le processus de l’écriture du Hjalpi en romanisation. +Ainsi, dans mon (ou mes ?) livre(s ?) qui s’adressera (s’adresseront ?) à un public général, j’utiliserai des romanisation de la langue divine si je souhaite que le lecteur ait une idée de la prononciation du mot ou de la phrase qu’il vient de rencontrer –et à l’inverse, si je souhaite être plus graphique, j’utiliserai soit la translittération, soit l’écriture native du Hjalpi’. Toujours est-il que dans cette référence grammaticale, je n’utiliserai que de la translittération (les graphèmes et lettres correspondantes furent décrites dans Consonnes et Voyelles), et ne ferai usage de la romanisation que dans ce chapitre où j’explique ci-dessous le processus de l’écriture du Hjalpi en romanisation.

@@ -1573,12 +1573,12 @@ Voici ci-dessous un tableau avec chaque phonème du Hjalpi’, sa translittérat

-
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2.2 Phonotaxes

+
+

2.2 Phonotaxes

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2.2.1 Attaque

+
+

2.2.1 Attaque

@@ -2579,21 +2579,21 @@ Voici ci-dessous un tableau avec chaque phonème du Hjalpi’, sa translittérat -
-

2.2.2 Rime

+
+

2.2.2 Rime

-
-
2.2.2.1 Noyau syllabique
+
+
2.2.2.1 Noyau syllabique
-
-
2.2.2.2 Coda
+
+
2.2.2.2 Coda
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-

2.3 Phonologie dérivationnelle

+
+

2.3 Phonologie dérivationnelle

Ci-dessous se trouve une liste d’abréviations que l’on trouvera souvent dans les règles formelles : @@ -2612,22 +2612,22 @@ Ci-dessous se trouve une liste d’abréviations que l’on trouvera souvent dan

-
-

2.3.1 Allophonie

+
+

2.3.1 Allophonie

-En Hjalpi’, il existe de nombreuses règles sur la modification de prononciation de phonèmes selon leur emplacement au sein d’un mot et leur environnement phonétique, donnant lieu à des allophones desdits phonèmes. Ces règles sont les dernières règles à s’appliquer sur la modification de prononciation des mots, les autres règles comme les accords des voyelles ou les accords des consonnes s’appliquant avant les règles d’allophonie. Ces règles s’appliquent dans leur ordre d’apparition ci-dessous. Attention, la consonne (/ʔ/ ) est considérée comme étant transparente pour ce qui est de l’allophonie, ainsi les règles suivantes s’appliquent comme si cette consonne était inexistante et insonore. +En Hjalpi’, il existe de nombreuses règles sur la modification de prononciation de phonèmes selon leur emplacement au sein d’un mot et leur environnement phonétique, donnant lieu à des allophones desdits phonèmes. Ces règles sont les dernières règles à s’appliquer sur la modification de prononciation des mots, les autres règles comme les accords des voyelles ou les accords des consonnes s’appliquant avant les règles d’allophonie. Ces règles s’appliquent dans leur ordre d’apparition ci-dessous. Attention, la consonne (/ʔ/ ) est considérée comme étant transparente pour ce qui est de l’allophonie, ainsi les règles suivantes s’appliquent comme si cette consonne était inexistante et insonore.

-
-
2.3.1.1 Voyelles
+
+
2.3.1.1 Voyelles

Il existe relativement peu d’allophones parmi les voyelles de le Hjalpi’, cependant on peut en relever certains comme suit :

    -
  • La prononciation standard du « ń », comme mentionné ci-dessus dans Consonnes syllabiques, est /n̩/. Cependant, cette voyelle se prononce [m̩] si le ń est précédé ou suivi par une consonne bilabiale, il se palatalise en [ɲ̩] si le ń est également adjacent à une des voyelles i ou ì, ou bien la consonne j, et si les deux cas sont vérifiés vrais en même temps, le ń sera prononcé [m̩ʲ]. +
  • La prononciation standard du « ń », comme mentionné ci-dessus dans Consonnes syllabiques, est /n̩/. Cependant, cette voyelle se prononce [m̩] si le ń est précédé ou suivi par une consonne bilabiale, il se palatalise en [ɲ̩] si le ń est également adjacent à une des voyelles i ou ì, ou bien la consonne j, et si les deux cas sont vérifiés vrais en même temps, le ń sera prononcé [m̩ʲ].
    • /n̩/ > [m̩] / P_  | _ P
    • /n̩/ > [ɲ̩] / {iː,ɪ,j}_  | _ {iː,ɪ,j}
    • @@ -2691,8 +2691,8 @@ Il existe relativement peu d’allophones parmi les voyelles de le Hjalpi’, ce
-
-
2.3.1.2 Consonnes
+
+
2.3.1.2 Consonnes

Plusieurs de ces consonnes disposent d’allophones, c’est à dire de prononciations alternatives à la prononciation exacte mentionnée plus haut, sans que cela n’affecte le sens des mots ou le sens d’une phrase. @@ -2897,8 +2897,8 @@ Plusieurs de ces consonnes disposent d’allophones, c’est à dire de prononci

-
-

2.3.2 Accord des voyelles

+
+

2.3.2 Accord des voyelles

L’accord des voyelles a lieu principalement lors de la déclinaison d’un nom ou de la conjugaison d’un verbe, lors d’un cas où la juxtaposition d’une voyelle à une autre est obligatoire. Cela donne alors lieu à un accord des voyelles. @@ -2958,29 +2958,29 @@ L’accord des voyelles a lieu principalement lors de la déclinaison d’un nom

-
-

2.3.3 Accord des consonnes

+
+

2.3.3 Accord des consonnes

-
-

2.4 Système d’écriture

+
+

2.4 Système d’écriture

-
-

3 Éléments de la phrase

+
+

3 Éléments de la phrase

-
-

3.1 Noms

+
+

3.1 Noms

-
-

3.1.1 Articles

+
+

3.1.1 Articles

-
-

3.1.2 Genre

+
+

3.1.2 Genre

Le Hjalpi’ est une langue riche en genres grammaticaux, étant donné qu’elle dispose de neuf genres différents @@ -3002,7 +3002,7 @@ Le genre est inclus sémantiquement dans chaque nom commun du Hjalpi’, en reva

-Le Hjalpi’ dispose également de quatre sur-genres, regroupant les genres en catégories qui sont utilisées dans certains contexte, comme pour la déclinaison ou la conjugaison des verbes. +Le Hjalpi’ dispose également de quatre sur-genres, regroupant les genres en catégories qui sont utilisées dans certains contexte, comme pour la déclinaison ou la conjugaison des verbes.

  1. Le sur-genre spirituel (SPIR) : rassemble les genres divin et mental
  2. @@ -3044,7 +3044,7 @@ Une déclinaison des éléments humains neutres est possible, auquel cas on peut

-Ce genre de déclinaison est en général utilisé pour les mots se référant à un être humain dont le genre syntaxique est neutre, mais que l’humain référé est d’un genre connu. Par exemple, si l’on parle de plusieurs personnes de nombre inconnu (donc singulatif, voir les Nombres) mais que la majorité des individus est de genre féminin, alors on déclinera ðenmøìl (individu/personne) en ðenmøìlelam (personne.sf.5g). La déclinaison en féminin s’affixe à la déclinaison au singulatif du fait qu’il s’agit du groupe qui prend le genre féminin, indiquant que le groupe n’est pas uniquement mais majoritairement féminin. Si le groupe n’est composé que de femmes, alors ðenmøìl se déclinera en ðenmøìlamel (personne.5g.sf). +Ce genre de déclinaison est en général utilisé pour les mots se référant à un être humain dont le genre syntaxique est neutre, mais que l’humain référé est d’un genre connu. Par exemple, si l’on parle de plusieurs personnes de nombre inconnu (donc singulatif, voir les Nombres) mais que la majorité des individus est de genre féminin, alors on déclinera ðenmøìl (individu/personne) en ðenmøìlelam (personne.sf.5g). La déclinaison en féminin s’affixe à la déclinaison au singulatif du fait qu’il s’agit du groupe qui prend le genre féminin, indiquant que le groupe n’est pas uniquement mais majoritairement féminin. Si le groupe n’est composé que de femmes, alors ðenmøìl se déclinera en ðenmøìlamel (personne.5g.sf).

@@ -3074,8 +3074,8 @@ Il est également possible de changer le genre d’un sujet de phrase (agent nom

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3.1.3 Nombre

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3.1.3 Nombre

En plus d’avoir une riche quantité de genres, le Hjalpi’ dispose également de cinq nombres distincts qui se marquent par une déclinaison du nom ou de l’élément accordé en nombre (hormis le verbe). @@ -3146,12 +3146,12 @@ Pour des raisons grammaticales il existe également un sur-nombre, le super-s

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3.2 Pronoms

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3.2 Pronoms

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3.2.1 TODO En construction, à remplir et organiser

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3.2.1 TODO En construction, à remplir et organiser

Nominatif : @@ -6216,18 +6216,18 @@ Vocatif :

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3.3 Adjectifs

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3.3 Adjectifs

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3.4 Adverbes

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3.4 Adverbes

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3.5 Verbes

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3.5 Verbes

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3.5.1 Temps

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3.5.1 Temps

Il existe techniquement sept temps en Hjalpi’, considérés tous comme étant distincts les uns des autres : @@ -6256,8 +6256,8 @@ Le temps par défaut et non-marqué du Hjalpi’ est le présent.

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3.5.1.1 Temps antérieurs
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3.5.1.1 Temps antérieurs

Chaque passé dispose d’un passé antérieur se référant à une date antérieure au narratif. Cette conjugaison se faisant à l’aide d’un auxilliaire, la conjugaison déterminera le passé relatif au temps de narration, le participe du verbe indiquant le temps d’origine. Aussi connu sous le nom de plus-que-parfait. Un équivalent existe également pour les événements antérieurs à un futur de narration : le futur antérieur, applicable de la même façon à tous les futurs. @@ -6265,8 +6265,8 @@ Chaque passé dispose d’un passé antérieur se référant à une date

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3.5.1.2 Temps postérieurs
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3.5.1.2 Temps postérieurs

Inversement, le passé postérieur permet d’exprimer une situation future au passé d’énonciation, de même que le futur postérieur. Leur marque se porte également sur l’auxilliaire et le participe du verbe racine. @@ -6275,8 +6275,8 @@ Inversement, le passé postérieur permet d’exprimer une situation futu

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3.5.2 Aspects

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3.5.2 Aspects

Bien que le choix du temps nous permet de situer dans ce dernier quand un état ou une action se produit, nous n’avons aucune idée, uniquement avec cette information, de la façon avec laquelle cette action ou cet état se réfère à ce temps ; est-ce une action qui s’étale dans le temps ou est-ce instantané, considérons-nous cet événement ou cet état comme un processus ou comme un événement ? Ces nuances et subtilités sont apportées par les aspects que nous traiterons ci-dessous. @@ -7091,8 +7091,8 @@ Tableaux ci-dessous juste pour moi le temps de la construction de ce chapitre.

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3.5.2.1 Perfectif (PFV) et imperfectif (IPFV) (aspects primaires)
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3.5.2.1 Perfectif (PFV) et imperfectif (IPFV) (aspects primaires)

Le perfectif et l’imperfectif permettent une distinction fondamentale en Hjalpi’ sur l’action ou le verbe dont il est question, et leur présence dans le verbe est obligatoire ; un verbe est soit perfectif soit imperfectif. Il s’agit d’aspects primaires, donc pouvant être utilisés seuls dans un verbe, ainsi un verbe peut être uniquement perfectif ou imperfectif. Cela implique également que l’on peut leur rajouter un second aspect, appelé « sous-aspect ». @@ -7152,8 +7152,8 @@ L’imperfectif est l’aspect par défaut de tous les verbes, peu importe le te

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3.5.2.2 Habituel (HAB) (aspect médian)
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3.5.2.2 Habituel (HAB) (aspect médian)

L’aspect habituel marque la caractéristique habituelle, normale du verbe. Cet aspect est un aspect médian, ce qui signifie qu’il peut agir soit en tant qu’aspect primaire, soit en tant que sous-aspect. Exemple : Je me promène dans Paris les mardis (c’est une habitude). @@ -7182,8 +7182,8 @@ L’aspect habituel marque la caractéristique habituelle, normale du verbe. Cet

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3.5.2.3 Progressif (PROG) (aspect médian)
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3.5.2.3 Progressif (PROG) (aspect médian)

Le progressif marque une action comme étant en cours d’exécution ou un état actuel inhabituel. Exemple : Je suis en train de lire un livre. @@ -7209,8 +7209,8 @@ Le progressif marque une action comme étant en cours d’exécution ou un état

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3.5.2.4 Discontinu (DISC) (sous-aspect)
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3.5.2.4 Discontinu (DISC) (sous-aspect)

Le discontinu est un sous-aspect ; cela implique qu’il ne peut être utilisé qu’en conjonction avec un aspect primaire ou médian. Le discontinu indique que l’événement ou l’état décrit par le verbe n’a plus d’impact sur les temps suivants. Exemple : J’ai commencé à travailler sur la première version du Hjalpi’ en début 2017. @@ -7246,8 +7246,8 @@ Cet aspect ne peut être utilisé qu’avec les temps passés.

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3.5.2.5 Parfait (PERF) et Parfait de Persistance (PERP) (sous-aspect)
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3.5.2.5 Parfait (PERF) et Parfait de Persistance (PERP) (sous-aspect)

Le parfait indique que l’état ou l’événement indiqué via le verbe a une incidence sur le temps présent. Par définition, il ne peut donc pas être utilisé au présent. Exemple : J’ai mangé une pomme (sous entendu possible : donc je n’ai plus faim) @@ -7298,8 +7298,8 @@ Le parfait de persistance indique que l’état ou l’événement est toujours

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3.5.2.6 Inceptif (INCEP) et Terminatif (TERM) (sous-aspect)
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3.5.2.6 Inceptif (INCEP) et Terminatif (TERM) (sous-aspect)

L’inceptif marque le début d’un état ou d’un événement au moyen du verbe, tandis que le terminatif indique leur fin. Ainsi, « voler » (dans le sens de planer) à l’inceptif peut prendre pour signification « décoller » tandis qu’au terminatif il prendra le sens de « atterrir », avec à chaque fois l’accent mis sur l’action de voler en soit. @@ -7342,8 +7342,8 @@ Nous allons ne plus voler (nous allons atterrir)

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3.5.2.7 Ponctuel (PUNCT) et Duratif (DUR) (sous-aspect)
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3.5.2.7 Ponctuel (PUNCT) et Duratif (DUR) (sous-aspect)

Le ponctuel permet d’indiquer qu’un état ou un événement était court et s’est produit une seule fois, ou bien, il n’est question que d’une seule occurence de l’état ou de l’événement. Exemple : Il éternua une seule fois. @@ -7385,8 +7385,8 @@ Le ponctuel permet d’indiquer qu’un état ou un événement était court et

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3.5.2.8 Itératif (ITER) (sous-aspect)
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3.5.2.8 Itératif (ITER) (sous-aspect)

L’itératif et le fréquentatif, bien que similaires, ont une fonction bien différente et définie. L’itératif permet d’indiquer une action répétée à intervals réguliers. Ainsi, pour dire « frapper à la porte » il faudra utiliser le verbe « frapper » (qui n’implique qu’un seul coup) qui aura pour aspect l’itératif. Exemple : « Je frappe à la porte » @@ -7413,11 +7413,11 @@ L’itératif et le fréquentatif, bien que similaires, ont une fonction bien di

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3.5.3 Modes

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3.5.3 Modes

-Avant de commencer à se renseigner sur les modes, il faut savoir que le Hjalpi’ dispose d’un concept de certaineté et est omniprésent dans les verbes. En effet, la véracité et vérifiabilité des dires du locuteur est très importante pour les divins, et ce premier doit en toutes circonstances statuer de l’état de ses affirmations, et cela se fait via la conjugaison du verbe. Il existe quatre niveaux de certaineté : +Avant de commencer à se renseigner sur les modes, il faut savoir que le Hjalpi’ dispose d’un concept de certaineté et est omniprésent dans les verbes. En effet, la véracité et vérifiabilité des dires du locuteur est très importante pour les divins, et ce premier doit en toutes circonstances statuer de l’état de ses affirmations, et cela se fait via la conjugaison du verbe. Il existe quatre niveaux de certaineté :

certaineté objective forte
Le locuteur fait part d’une vérité objective vérifiée par lui-même ou dont il est certain sans qu’il s’agisse nécessairement d’une vérité générale ou absolue. Ainsi, on peut affirmer avec une objectivité faible « J’habite au quatrième étage de mon immeuble », j’affirme que cela est vrai et objectif sans pour autant que ce soit une vérité générale (je n’y habiterai pas toujours, et ce n’est pas une connaissance commune non plus).
@@ -7435,8 +7435,8 @@ Les modes que nous verrons ci-dessous ont chacun une degré de certaineté par d

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3.5.3.1 Indicatif IND
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3.5.3.1 Indicatif IND

Le mode indicatif est un mode dit « réel », cela signifie donc qu’il est utilisé afin de décrire des événements s’étant déjà produit, se produisant ou allant se produire, ou bien leur négation. Pour faire court, on dit donc que le mode indicatif permet de réaliser des phrases déclaratives. L’indicatif ne supporte que les degrés de certaineté faible, le degré de certaineté par défaut étant l’objectif faible ; le subjectif faible doit donc être marqué explicitement à la conjugaison. Comme précisé plus haut, l’indicatif est le mode par défaut, ainsi il n’est pas marqué. @@ -7466,11 +7466,11 @@ Exemple : Il y a des yaks au Tibet (connaissance générale, mais je n’en sui

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3.5.3.2 Énergétique ENERG
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3.5.3.2 Énergétique ENERG

-Ce mode est un mode très similaire à l’indicatif à la différence près des degrés de certaineté supportés. En effet, l’énergique supporte les degrés de certaineté forts, que l’indicatif ne supporte pas. Mis à part cette différence de degré de certaineté et de conjugaison de l’indicatif et de l’énergique, leur utilisation est identique. Le degré de certaineté par défaut de l’énergique est l’objectif fort, le subjectif fort doit donc être marqué à la conjugaison. +Ce mode est un mode très similaire à l’indicatif à la différence près des degrés de certaineté supportés. En effet, l’énergique supporte les degrés de certaineté forts, que l’indicatif ne supporte pas. Mis à part cette différence de degré de certaineté et de conjugaison de l’indicatif et de l’énergique, leur utilisation est identique. Le degré de certaineté par défaut de l’énergique est l’objectif fort, le subjectif fort doit donc être marqué à la conjugaison.

@@ -7497,8 +7497,8 @@ Exemple : Il y a des montagnes en France (connaissance générale et j’ai con

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3.5.3.3 Subjonctif SBJV
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3.5.3.3 Subjonctif SBJV

Le mode subjonctif est généralement utilisé pour les événements imaginaires ou hypothétiques qui ne conviennent pas aux autres modes. @@ -7506,8 +7506,8 @@ Le mode subjonctif est généralement utilisé pour les événements imaginaires

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3.5.3.4 Conditionnel COND
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3.5.3.4 Conditionnel COND

Le conditionnel permet d’exprimer un événement qui ne peut se produire selon certaines conditions exprimées dans la partie oblique de la phrase. Ces conditions peuvent être inclusives ou exclusives, auquel cas ils seront présentés ensemble séparés par les conjonctions de coordination adéquates. @@ -7543,8 +7543,8 @@ Exemple : Je mangerai des pommes si j’en achète.

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3.5.3.5 Optatif OPT
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3.5.3.5 Optatif OPT

Le mode optatif indique un souhait ou un espoir. @@ -7574,8 +7574,8 @@ Exemple : Je souhaite manger une pomme.

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3.5.3.6 Impératif IMP
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3.5.3.6 Impératif IMP

L’impératif est un mode permettant de donner des ordres. Il ne supporte que la première personne inclusive non-singulier et la seconde personne. @@ -7583,8 +7583,8 @@ L’impératif est un mode permettant de donner des ordres. Il ne supporte que l

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3.5.3.7 Potentiel POT
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3.5.3.7 Potentiel POT

Le potentiel est un mode indiquant la capacité à effectuer une action. Ainsi, une phrase telle que « Je peux parler en Hjalpi’ » en français se traduit par : @@ -7617,8 +7617,8 @@ Le degré de certaineté par défaut du potentiel est le subjectif fort.

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3.5.3.8 Hypothétique HP
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3.5.3.8 Hypothétique HP

Le mode hypothétique permet marquer une supposition ou croyance émise par le locuteur. Il est également utilisé pour poser des conditions pour la réalisation d’un événement ou d’un état à la façon du « si » en Français. @@ -7669,26 +7669,26 @@ Je viendrai s’il fait beau (litt. « À la supposition qu’il fasse beau, j

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3.5.3.9 Interrogatif Q
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3.5.3.9 Interrogatif Q

-Le mode interrogatif, comme son nom l’indique, permet au locuteur de formuler une question. La création de questions relatives se fait également au moyen de particule syntaxique fochúl décrite dans le chapitre sur la construction de phrases simples qui s’ajoutera après le verbe mis au mode interrogatif. +Le mode interrogatif, comme son nom l’indique, permet au locuteur de formuler une question. La création de questions relatives se fait également au moyen de particule syntaxique fochúl décrite dans le chapitre sur la construction de phrases simples qui s’ajoutera après le verbe mis au mode interrogatif.

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3.5.3.10 Gérondif GRV
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3.5.3.10 Gérondif GRV

-Le gérondif est une fore de verbe permettant d’utiliser ce dernier comme un adjectif. En Hjalpi’, il n’est pas marqué par une conjugaison spéciale ni par une paraphrase syntaxique mais par une déclinaison du verbe conjugé de la même façon que le verbe de la proposition puis décliné au génitif. Il se place en tête d’oblique dans la proposition. +Le gérondif est une fore de verbe permettant d’utiliser ce dernier comme un adjectif. En Hjalpi’, il n’est pas marqué par une conjugaison spéciale ni par une paraphrase syntaxique mais par une déclinaison du verbe conjugé de la même façon que le verbe de la proposition puis décliné au génitif. Il se place en tête d’oblique dans la proposition.

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3.5.3.11 Participe PCP
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3.5.3.11 Participe PCP

La forme participe d’un verbe n’est disponible que pour quelques verbes, appelés auxilliaires, notés ci-dessous : @@ -7707,8 +7707,8 @@ Le mode participe ne peut supporter que les aspects primaires et médians, perme

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3.5.3.12 Infinitif INF
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3.5.3.12 Infinitif INF

La forme infinitive d’un verbe est sa forme non conjuguée trouvée dans le dictionnaire. @@ -7716,13 +7716,13 @@ La forme infinitive d’un verbe est sa forme non conjuguée trouvée dans le di

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3.5.3.13 Changer la certaineté d’un mode
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3.5.3.13 Changer la certaineté d’un mode
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3.5.4 Valence du verbe

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3.5.4 Valence du verbe

La valence d’un verbe est le nombre d’arguments que ce dernier peut prendre. Les verbes intransitifs prennent au moins en argument un expérienceur, les verbes transitifs prennent au moins un agent et un patient. Si le verbe est également un verbe transitif d’action il prendra également un argument supplémentaire, le bénéfactaire, bien qu’il soit souvent omis s’il est inconnu, ce qui est souvent le cas lorsque le locuteur ne parle pas à la première personne, ou s’il est identique avec l’expérienceur, l’agent nominatif, ou le patient ergatif. Il est d’ailleurs également possible d’élipser l’agent nominatif ou le patient ergatif d’une phrase si le contexte permet aux locuteurs de les déduire aisément. En français cela donnerait quelque chose comme ceci : « Tu sais ce qu’a fait Éreþ hier ? A couru pendant quatre heures d’affilées pour Tama ». @@ -7733,8 +7733,8 @@ Il est également possible de réduire ou d’augmenter la valence d’un verbe

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3.5.4.1 Passif et antipassif
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3.5.4.1 Passif et antipassif

La voix passive et anti-passife permet d’ellipser un élément cœur de la proposition si le contexte le rend suffisamment évident. Il est également possible de transformer un verbe en un adjectif au patient, permettant d’ellipser l’agent dans certains cas, notamment : l’agent était un pronom impersonnel. Par exemple, en français à la palce de dire « on boit de la bière ici » on peut dire « la bière est bue ici ». @@ -7746,8 +7746,8 @@ Le passif et l’antipassif permettent également l’inversion de l’agent et

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3.5.4.2 Réflexif
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3.5.4.2 Réflexif

La voix réflexive permet d’unifier l’agent et le patient d’une phrase et permet effectivement d’élipser le patient nominatif ou l’agent ergatif en modifiant le verbe de verbe transitif à verbe intransitif via une inflexion de la racine dudit verbe. @@ -7755,8 +7755,8 @@ La voix réflexive permet d’unifier l’agent et le patient d’une phrase et

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3.5.4.3 Réciproque
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3.5.4.3 Réciproque

La voix réciproque permet quant à elle d’exprimer une action à double-sens entre l’agent et le patient, promouvant ce dernier en agent de la phrase nominative ou l’agent en patient d’une phrase ergative. Cela perrmet ainsi d’ignorer le patient ou l’agent de la phrase selon le cas. Le réciproque à l’instar du réflexif se marque par une inflexion de la racine du verbe. @@ -7764,8 +7764,8 @@ La voix réciproque permet quant à elle d’exprimer une action à double-sens

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3.5.4.4 Causatif
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3.5.4.4 Causatif

Le causatif ajoute un argument au verbe : l’élémant causant l’événement. Dans la phrase « Tama a fait se lever le soldat », Tama est responsable du fait que le soldat se soit levé, ainsi le verbe gagnee l’aspect causatif en plus de son aspect réflexif. @@ -7774,8 +7774,8 @@ Le causatif ajoute un argument au verbe : l’élémant causant l’événement

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3.5.5 TODO Impersonnalité

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3.5.5 TODO Impersonnalité

L’impersonnalité est généralement utilisée au moyen de la première personne du singulier inclusive. @@ -7784,11 +7784,11 @@ L’impersonnalité est généralement utilisée au moyen de la première person

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3.6 Déclinaisons

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3.6 Déclinaisons

-Suivant le rôle du nom dans la phrase, il est possible de le décliner à l’un des nombreux cas grammaticaux qu’offre le Hjalpi’. Dans cette section, j’expliquerai simplement la signification brève de chacune de ces déclinaisons. Pour un détail de comment décliner les noms, veuillez vous référer au chapitre dédié. Je regrouperai ici les déclinaison par catégorie. Chaque cas sera présenté de la manières suivante : +Suivant le rôle du nom dans la phrase, il est possible de le décliner à l’un des nombreux cas grammaticaux qu’offre le Hjalpi’. Dans cette section, j’expliquerai simplement la signification brève de chacune de ces déclinaisons. Pour un détail de comment décliner les noms, veuillez vous référer au chapitre dédié. Je regrouperai ici les déclinaison par catégorie. Chaque cas sera présenté de la manières suivante :

Cas grammatical (ABBRÉVIATION)
définition
@@ -7839,19 +7839,19 @@ Les déclinaisons se présentent sous la forme de particules (préfixes, infixes
-(C1)VC2-
l’infixe commence par une voyelle, il se placera donc au début du mot racine, entre la première consonne et la première voyelle. Si le mot racine commence par une voyelle, l’ensemble C1VC2 agira comme un préfixe.

-Notez que la déclinaison se produit avant l’accord en genre et en nombre de l’élément décliné, et après application de l’accord des voyelles et de l’accord des consonnes de l’élément. Notez également que la ou les voyelles présentée dans les tableaux s’accorde en ouverture et longueur avec la voyelle du mot racine sur laquelle porte l’accent. Ainsi, ajouts de voyelles sur mén via des déclinaisons s’accorderont en voyelles longues et ouvertes. Si la juxtaposition de deux voyelles est obligatoire, se référer à l’accord des voyelles ci-dessus. Si la juxtaposition de deux consonnes est obligatoire, se référer à l’accord des consonnes, idem pour l’accord des voyelles. +Notez que la déclinaison se produit avant l’accord en genre et en nombre de l’élément décliné, et après application de l’accord des voyelles et de l’accord des consonnes de l’élément. Notez également que la ou les voyelles présentée dans les tableaux s’accorde en ouverture et longueur avec la voyelle du mot racine sur laquelle porte l’accent. Ainsi, ajouts de voyelles sur mén via des déclinaisons s’accorderont en voyelles longues et ouvertes. Si la juxtaposition de deux voyelles est obligatoire, se référer à l’accord des voyelles ci-dessus. Si la juxtaposition de deux consonnes est obligatoire, se référer à l’accord des consonnes, idem pour l’accord des voyelles.

-Le nombre représente le genre de l’élément décliné, le s et le p représentent respectivement le super-singulier et le pluriel, comme décrits dans les nombres des noms. +Le nombre représente le genre de l’élément décliné, le s et le p représentent respectivement le super-singulier et le pluriel, comme décrits dans les nombres des noms.

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3.6.1 Lieu

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3.6.1 Lieu

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Cas adessif (ADE)
indique un lieu adjacent à l’élément.
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Cas adessif (ADE)
indique un lieu adjacent à l’élément.
@@ -7960,7 +7960,7 @@ Exemple : La rivière (majeure) est à côté des maisons.
-
Cas antessif (ANTE)
indique un lieu antérieur à l’élément.
+
Cas antessif (ANTE)
indique un lieu antérieur à l’élément.
@@ -8045,7 +8045,7 @@ Exemple : vwo-mèn (ANTE-maison) avant la maison / devant la maison

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Cas apudessif (APUD)
indique un lieu à côté, proche de l’élément. L’élément n’est pas adjacent au lieu, auquel cas il faudrait utiliser le cas adessif.
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Cas apudessif (APUD)
indique un lieu à côté, proche de l’élément. L’élément n’est pas adjacent au lieu, auquel cas il faudrait utiliser le cas adessif.
@@ -8130,7 +8130,7 @@ Exemple : vei-mèn (APUD-maison) à côté de la maison

-
Cas inessif (INE)
indique un lieu à l’intérieur de l’élément.
+
Cas inessif (INE)
indique un lieu à l’intérieur de l’élément.
@@ -8215,7 +8215,7 @@ Exemple : mè<rø>n (<INE>maison) dans la maison

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Cas intratif (ITRT)
indique un lieu entre des éléments. L’élément décliné ne peut être singulier.
+
Cas intratif (ITRT)
indique un lieu entre des éléments. L’élément décliné ne peut être singulier.
@@ -8300,7 +8300,7 @@ Exemple : mèn-å<fù>t (maison-duel<ITRT>) entre deux maisons.

-
Cas locatif (LOC)
indique que l’élément décliné est le lieu indiqué (usage général).
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Cas locatif (LOC)
indique que l’élément décliné est le lieu indiqué (usage général).
@@ -8409,7 +8409,7 @@ Exemple : Il est à la maison (sans précision du lieu précis)
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Cas pertingent (PERT)
indique un contact avec un lieu.
+
Cas pertingent (PERT)
indique un contact avec un lieu.
@@ -8494,7 +8494,7 @@ Exemple : me-mèn (PERT-maison) en contact avec la maison

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Cas postessif (POSTE)
indique un lieu postérieur à l’élément.
+
Cas postessif (POSTE)
indique un lieu postérieur à l’élément.

Exemple : ménůsht (maison-POSTE) après la maison. @@ -8579,7 +8579,7 @@ Exemple : ménůsht (maison-POSTE) après la maison.

-
Cas subessif (SUBE)
indique un lieu sous l’élément.
+
Cas subessif (SUBE)
indique un lieu sous l’élément.
@@ -8664,7 +8664,7 @@ Exemple : na-mèn (SUBE-maison) sous la maison

-
Cas superessif (SUPE)
indique un lieu sous l’élément.
+
Cas superessif (SUPE)
indique un lieu sous l’élément.
@@ -8750,11 +8750,11 @@ Exemple : shte-mèn (SUPE-maison) sur la maison / sur le toit de la maison (imp -
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3.6.2 Mouvement depuis un élément

+
+

3.6.2 Mouvement depuis un élément

-
Cas ablatif (ABL)
indique un déplacement s’éloignant de l’élément.
+
Cas ablatif (ABL)
indique un déplacement s’éloignant de l’élément.
@@ -8863,7 +8863,7 @@ Exemple : Je pars de ðbńo. (décision motivée par moi-même)
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Cas délatif (DEL)
déplacement depuis la surface de l’élément.
+
Cas délatif (DEL)
déplacement depuis la surface de l’élément.
@@ -8972,7 +8972,7 @@ Exemple : La mouche s’envola (volontairement) du livre (de l’extérieur du
-
Cas élatif (ELA)
déplacement depuis l’intérieur de l’élément.
+
Cas élatif (ELA)
déplacement depuis l’intérieur de l’élément.
@@ -9081,7 +9081,7 @@ Exemple : La mouche s’envola (volontairement) du livre (sous entendu depuis u
-
Cas initiatif (INITI)
indique le point de départ d’une action (cas général)
+
Cas initiatif (INITI)
indique le point de départ d’une action (cas général)
@@ -9191,11 +9191,11 @@ Exemple : Je voyage depuis ðbńo (sous-entendu, Ðbńo était de point de dép -
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3.6.3 Mouvement vers un élément

+
+

3.6.3 Mouvement vers un élément

-
Cas allatif (ALL)
indique un mouvement vers les environs de l’élément (cas général), n’indique pas nécessairement de finalité ou de point précis.
+
Cas allatif (ALL)
indique un mouvement vers les environs de l’élément (cas général), n’indique pas nécessairement de finalité ou de point précis.
@@ -9304,7 +9304,7 @@ Exemple : Je voyage vers ðbńo (sans nécessairement aller à Ðbńo même).
-
Cas illatif (ILL)
mouvement vers l’intérieur de l’élément, n’indique pas nécessairement de finalité.
+
Cas illatif (ILL)
mouvement vers l’intérieur de l’élément, n’indique pas nécessairement de finalité.
@@ -9413,7 +9413,7 @@ Exemple : La mouche vole vers la maison (sous entendu, elle va y rentrer)
-
Cas latif (LAT)
mouvement vers l’élément (cas général), n’indique pas nécessairement de finalité.
+
Cas latif (LAT)
mouvement vers l’élément (cas général), n’indique pas nécessairement de finalité.
@@ -9526,7 +9526,7 @@ Exemple : Je pars de Notń pour ðbńo.
-
Cas sublatif (SUBL)
mouvement vers la surface de l’élément.
+
Cas sublatif (SUBL)
mouvement vers la surface de l’élément.
@@ -9641,7 +9641,7 @@ Exemple : La mouche vole vers le livre. (sous-entendu, la couverture)
-
Cas terminatif (TERM)
le mouvement a pour but l’élément.
+
Cas terminatif (TERM)
le mouvement a pour but l’élément.
@@ -9751,11 +9751,11 @@ Exemple : Je voyage jusqu’à ðbńo. -
-

3.6.4 Déplacement via un élément

+
+

3.6.4 Déplacement via un élément

-
Cas perlatif (PER)
mouvement au travers ou le long de l’élément.
+
Cas perlatif (PER)
mouvement au travers ou le long de l’élément.
@@ -9864,7 +9864,7 @@ Exemple : Je voyage le long de la rivière.
-
Cas prolatif (PROL)
mouvement en utilisant l’élément ou sur sa surface.
+
Cas prolatif (PROL)
mouvement en utilisant l’élément ou sur sa surface.
@@ -9974,11 +9974,11 @@ Exemple : Je navigue sur l’océan côtier. -
-

3.6.5 Temps

+
+

3.6.5 Temps

-
Cas accusatif-temporel (ACC.TEMP)
indication d’une durée de temps, peut remplacer l’accusatif d’une proposition nominative-accusative avec un verbe transitif ou l’absolutif dans une phrase ergative-absolutive.
+
Cas accusatif-temporel (ACC.TEMP)
indication d’une durée de temps, peut remplacer l’accusatif d’une proposition nominative-accusative avec un verbe transitif ou l’absolutif dans une phrase ergative-absolutive.
@@ -10087,7 +10087,7 @@ Exemple : J’ai dormis sept heures.
-
Cas essif (ESS)
l’élément indique la date où le moment où un événement se produit.
+
Cas essif (ESS)
l’élément indique la date où le moment où un événement se produit.
@@ -10196,7 +10196,7 @@ Exemple : Je dors habituellement à sept heures.
-
Cas limitatif (LMT)
l’élément indique une limite dans le temps.
+
Cas limitatif (LMT)
l’élément indique une limite dans le temps.
@@ -10305,7 +10305,7 @@ Exemple : Je dors habituellement jusqu’à sept heures.
-
Cas temporel (TEMP)
l’élément désigne un moment (cas général).
+
Cas temporel (TEMP)
l’élément désigne un moment (cas général).
@@ -10414,7 +10414,7 @@ Exemple : J’irai dormir à sept heures
-
Cas distributif-temporel (DISTR.TEMP)
Similaire au cas distributif, montrant une répétition temporelle se produisant à chaque élément temporel décliné.
+
Cas distributif-temporel (DISTR.TEMP)
Similaire au cas distributif, montrant une répétition temporelle se produisant à chaque élément temporel décliné.
@@ -10518,11 +10518,11 @@ Exemple : Je me promène chaque mardi. -
-

3.6.6 Alignement morphosyntaxique

+
+

3.6.6 Alignement morphosyntaxique

-
Cas absolutif (ABS)
indique le patient d’un verbe transitif ou le sujet d’un verbe intransitif dans une proposition ergative. S’oppose à l’ergatif.
+
Cas absolutif (ABS)
indique le patient d’un verbe transitif ou le sujet d’un verbe intransitif dans une proposition ergative. S’oppose à l’ergatif.
@@ -10631,7 +10631,7 @@ Exemple : J’ai brisé le vase. (action sous-entendue comme involontaire)
-
Cas accusatif (ACC)
indique le patient d’un verbe transitif dans une proposition nominative. S’oppose au nominatif.
+
Cas accusatif (ACC)
indique le patient d’un verbe transitif dans une proposition nominative. S’oppose au nominatif.
@@ -10740,7 +10740,7 @@ Exemple : J’ai brisé le vase. (action sous-entendue comme volontaire)
-
Cas ergatif (ERG)
indique l’agent d’un verbe transitif dans une proposition ergative. S’oppose à l’absolutif. Peut-être remplacé par le pégatif.
+
Cas ergatif (ERG)
indique l’agent d’un verbe transitif dans une proposition ergative. S’oppose à l’absolutif. Peut-être remplacé par le pégatif.
@@ -10849,7 +10849,7 @@ Exemple : J’ai brisé le vase. (action sous-entendue comme involontaire)
-
Cas instructif (INSC)
indique le moyen employé, répond à la question comment ?.
+
Cas instructif (INSC)
indique le moyen employé, répond à la question comment ?.
@@ -10962,7 +10962,7 @@ Exemple : J’ai brisé le vase en tombant. (comme je suis tombé, sous-entendu
-
Cas instrumental (INS)
indique l’instrument utilisé, répond à la question au moyen de quel objet ?.
+
Cas instrumental (INS)
indique l’instrument utilisé, répond à la question au moyen de quel objet ?.
@@ -11075,7 +11075,7 @@ Exemple : J’ai brisé (involontairement) le vase avec mon pied (avec un coup
-
Cas nominal (NOMIN)
indique que l’élément décliné doit être considéré comme un nom dérivé de l’élément décliné, généralement traduisible à peu près par « celui qui … ». Notez que le genre du resultat est le genre humain si ledit résultat décrit un humain, peu importe le genre d’origine, par défaut neutre.
+
Cas nominal (NOMIN)
indique que l’élément décliné doit être considéré comme un nom dérivé de l’élément décliné, généralement traduisible à peu près par « celui qui … ». Notez que le genre du resultat est le genre humain si ledit résultat décrit un humain, peu importe le genre d’origine, par défaut neutre.
@@ -11160,7 +11160,7 @@ Exemple : un cavalier (genre humain neutre) : nael-eus (cheval-NOMIN)

-
Cas nominatif (NOM)
indique le sujet d’un verbe intransitif ou l’agent d’un verbe transitif dans une proposition nominative. S’oppose à l’accusatif. Peut-être remplacé par le pégatif.
+
Cas nominatif (NOM)
indique le sujet d’un verbe intransitif ou l’agent d’un verbe transitif dans une proposition nominative. S’oppose à l’accusatif. Peut-être remplacé par le pégatif.
@@ -11269,7 +11269,7 @@ Exemple : J’ai brisé le vase. (action sous-entendue comme volontaire)
-
Cas oblique (OBL)
marque le verbe, indique la proposition comme étant une citation. Les sous-propositions n’ont pas besoin d’être marquée. Remplace l’accusatif dans les propositions nominatives, et l’absolutif dans les propositions ergatives.
+
Cas oblique (OBL)
marque le verbe, indique la proposition comme étant une citation. Les sous-propositions n’ont pas besoin d’être marquée. Remplace l’accusatif dans les propositions nominatives, et l’absolutif dans les propositions ergatives.
@@ -11382,7 +11382,7 @@ Exemple : j’ai dis que j’ai cassé (involontairement) le vase.
-
Cas pégatif (PEG)
Remplace le nominatif et l’ergatif dans une proposition ayant un argument datif.
+
Cas pégatif (PEG)
Remplace le nominatif et l’ergatif dans une proposition ayant un argument datif.
@@ -11465,11 +11465,11 @@ Exemple : j’ai dis que j’ai cassé (involontairement) le vase. -
-

3.6.7 Relation

+
+

3.6.7 Relation

-
Cas aversif (AVRS)
indique que l’élément est évité ou craint.
+
Cas aversif (AVRS)
indique que l’élément est évité ou craint.
@@ -11582,7 +11582,7 @@ Exemple : Je navigue sur l’océan côtier tout en évitant Notń.
-
Cas bénéfactif (BEN)
indique la personne ou le concept motivant une proposition d’un verbe d’action. S’il est omis à la première personne, on assume que le bénéfacteur est le sujet ou l’agent ; à la seconde ou à la troisième personne, on assume que le bénéfacteur est inconnu.
+
Cas bénéfactif (BEN)
indique la personne ou le concept motivant une proposition d’un verbe d’action. S’il est omis à la première personne, on assume que le bénéfacteur est le sujet ou l’agent ; à la seconde ou à la troisième personne, on assume que le bénéfacteur est inconnu.
@@ -11695,7 +11695,7 @@ Exemple : Je navigue sur l’océan côtier (l’action est motivée par ou due
-
Cas causal
indique la cause d’une proposition
+
Cas causal
indique la cause d’une proposition
@@ -11777,7 +11777,7 @@ Exemple : Je navigue sur l’océan côtier (l’action est motivée par ou due
-
Cas comitatif (COM)
indique un accompagnement par l’élément décliné, comparable au « avec » ou « et » en Français. L’action doit être partagée entre le sujet ou agent de la proposition et l’élément décliné, c’est à dire que l’élément est souvent un compagnon dans la situation (sans conotation positive ou négative).
+
Cas comitatif (COM)
indique un accompagnement par l’élément décliné, comparable au « avec » ou « et » en Français. L’action doit être partagée entre le sujet ou agent de la proposition et l’élément décliné, c’est à dire que l’élément est souvent un compagnon dans la situation (sans conotation positive ou négative).
@@ -11890,7 +11890,7 @@ Exemple : Je voyage le long de la rivière accompagné de Romur. (Romur et moi
-
Cas datif (DAT)
élément recevant ou direction de l’action vers l’élément.
+
Cas datif (DAT)
élément recevant ou direction de l’action vers l’élément.
@@ -11999,7 +11999,7 @@ Exemple : Je crie (par colère) sur mon voisin.
-
Cas Distributif (DISTR)
Marque une distribution équitable entre les éléments déclinés. Comparable au cas distributif-temporel.
+
Cas Distributif (DISTR)
Marque une distribution équitable entre les éléments déclinés. Comparable au cas distributif-temporel.
@@ -12081,7 +12081,7 @@ Exemple : Je crie (par colère) sur mon voisin.
-
Cas génitif (GEN)
montre une relation entre deux éléments, l’élément décliné définit l’élément situé immédiatement après. Attention, contrairement à certaines langues, le génitif de dénote pas la possession de l’élément ; pour cela, il faut utiliser le possessif.
+
Cas génitif (GEN)
montre une relation entre deux éléments, l’élément décliné définit l’élément situé immédiatement après. Attention, contrairement à certaines langues, le génitif de dénote pas la possession de l’élément ; pour cela, il faut utiliser le possessif.
@@ -12163,7 +12163,7 @@ Exemple : Je crie (par colère) sur mon voisin.
-
Cas possessif (POSS)
marque l’élément comme le propriétaire de l’élément suivant immédiatement l’élément décliné. Il n’est pas utile de décliner l’élément (voire même de placer l’élément dans la phrase) si l’élément propriété est également décliné avec les déclinaisons possessives.
+
Cas possessif (POSS)
marque l’élément comme le propriétaire de l’élément suivant immédiatement l’élément décliné. Il n’est pas utile de décliner l’élément (voire même de placer l’élément dans la phrase) si l’élément propriété est également décliné avec les déclinaisons possessives.
@@ -12245,7 +12245,7 @@ Exemple : Je crie (par colère) sur mon voisin.
-
Cas privatif (PRV)
indique un manque ou une absence de l’élément décliné. Ce manque n’a aucune conotation positive ou négative.
+
Cas privatif (PRV)
indique un manque ou une absence de l’élément décliné. Ce manque n’a aucune conotation positive ou négative.
@@ -12327,7 +12327,7 @@ Exemple : Je crie (par colère) sur mon voisin.
-
Cas semplatif (SEMPL)
indique une similitude entre le sujet/expérienceur ou l’agent de la proposition et le ou les éléments déclinés.
+
Cas semplatif (SEMPL)
indique une similitude entre le sujet/expérienceur ou l’agent de la proposition et le ou les éléments déclinés.
@@ -12409,7 +12409,7 @@ Exemple : Je crie (par colère) sur mon voisin.
-
Cas sociatif (SOC)
indique que la situation de la proposition s’est déroulée avec l’agent ou le sujet étant avec l’élément décliné. L’élément n’a pas à partager la situation avec l’agent/sujet.
+
Cas sociatif (SOC)
indique que la situation de la proposition s’est déroulée avec l’agent ou le sujet étant avec l’élément décliné. L’élément n’a pas à partager la situation avec l’agent/sujet.
@@ -12523,11 +12523,11 @@ Exemple : Je voyage le long de la rivière avec mes jumelles. (Les jumelles ne -
-

3.6.8 Sémantiques

+
+

3.6.8 Sémantiques

-
Cas partitif (PTV)
s’utilise pour indiquer une quantité de l’élément donné s’il s’agit de désigner un sous-groupe, sans spécifier d’identité ou bien de marquer une partie uniquement de l’élément décliné.
+
Cas partitif (PTV)
s’utilise pour indiquer une quantité de l’élément donné s’il s’agit de désigner un sous-groupe, sans spécifier d’identité ou bien de marquer une partie uniquement de l’élément décliné.
@@ -12609,7 +12609,7 @@ Exemple : Je voyage le long de la rivière avec mes jumelles. (Les jumelles ne
-
Cas vocatif (VOC)
permet de s’adresser à quelqu’un en déclinant l’expression ou le nom utilisé pour s’y adresser.
+
Cas vocatif (VOC)
permet de s’adresser à quelqu’un en déclinant l’expression ou le nom utilisé pour s’y adresser.
@@ -12692,11 +12692,11 @@ Exemple : Je voyage le long de la rivière avec mes jumelles. (Les jumelles ne -
-

3.6.9 État

+
+

3.6.9 État

-
Cas abessif (ABE)
signale l’abscence que quelque chose en particulier
+
Cas abessif (ABE)
signale l’abscence que quelque chose en particulier
@@ -12778,7 +12778,7 @@ Exemple : Je voyage le long de la rivière avec mes jumelles. (Les jumelles ne
-
Cas adverbial (ADV)
transforme un nom en adverbe
+
Cas adverbial (ADV)
transforme un nom en adverbe
@@ -12860,7 +12860,7 @@ Exemple : Je voyage le long de la rivière avec mes jumelles. (Les jumelles ne
-
Cas comparatif (COMP)
indique une similarité de l’élément décliné avec l’élément nominatif ou absolutif de la proposition.
+
Cas comparatif (COMP)
indique une similarité de l’élément décliné avec l’élément nominatif ou absolutif de la proposition.
@@ -12942,7 +12942,7 @@ Exemple : Je voyage le long de la rivière avec mes jumelles. (Les jumelles ne
-
Cas équatif (EQU)
indique une comparaison entre l’élément décliné et l’élément nominatif ou absolutif de la proposition.
+
Cas équatif (EQU)
indique une comparaison entre l’élément décliné et l’élément nominatif ou absolutif de la proposition.
@@ -13024,7 +13024,7 @@ Exemple : Je voyage le long de la rivière avec mes jumelles. (Les jumelles ne
-
Cas exessif (EXESS)
Marque une transition de condition depuis l’élément décliné
+
Cas exessif (EXESS)
Marque une transition de condition depuis l’élément décliné
@@ -13106,7 +13106,7 @@ Exemple : Je voyage le long de la rivière avec mes jumelles. (Les jumelles ne
-
Cas essif formel (ESSFRM)
indique un état d’être temporaire, une condition qualitative physique
+
Cas essif formel (ESSFRM)
indique un état d’être temporaire, une condition qualitative physique
@@ -13188,7 +13188,7 @@ Exemple : Je voyage le long de la rivière avec mes jumelles. (Les jumelles ne
-
Cas essif modal (ESSMOD)
indique un état d’être temporaire, une condition qualitative non-physique
+
Cas essif modal (ESSMOD)
indique un état d’être temporaire, une condition qualitative non-physique
@@ -13270,7 +13270,7 @@ Exemple : Je voyage le long de la rivière avec mes jumelles. (Les jumelles ne
-
Cas identique (SIM)
indique que l’élément décliné est identique (en certains points ou en totalité) avec l’élément nominatif ou absolutif de la proposition.
+
Cas identique (SIM)
indique que l’élément décliné est identique (en certains points ou en totalité) avec l’élément nominatif ou absolutif de la proposition.
@@ -13352,7 +13352,7 @@ Exemple : Je voyage le long de la rivière avec mes jumelles. (Les jumelles ne
-
Cas orientatif (ORI)
indique une orientation d’un élément vers l’élément décliné.
+
Cas orientatif (ORI)
indique une orientation d’un élément vers l’élément décliné.
@@ -13434,7 +13434,7 @@ Exemple : Je voyage le long de la rivière avec mes jumelles. (Les jumelles ne
-
Cas translatif (TRANSL)
indique un changement, une transition d’état vers l’élément décliné.
+
Cas translatif (TRANSL)
indique un changement, une transition d’état vers l’élément décliné.
@@ -13523,34 +13523,34 @@ Exemple : Je voyage le long de la rivière avec mes jumelles. (Les jumelles ne -
-

3.7 Formation d’un mot

+
+

3.7 Formation d’un mot

-
-

3.8 Conjonctions

+
+

3.8 Conjonctions

-
-

3.9 Chiffres et nombres

+
+

3.9 Chiffres et nombres

-
-

3.10 Interjections

+
+

3.10 Interjections

-
-

4 Structure des phrases

+
+

4 Structure des phrases

-
-

4.1 Phrases simples et ordre des mots

+
+

4.1 Phrases simples et ordre des mots

-
-

4.2 Constructions de phrases complexes

+
+

4.2 Constructions de phrases complexes

-
-

4.3 Constructions spéciales

+
+

4.3 Constructions spéciales

@@ -13558,8 +13558,8 @@ Exemple : Je voyage le long de la rivière avec mes jumelles. (Les jumelles ne

-
-

5 Glossaire

+
+

5 Glossaire

clef
 /transcription large/ élément de langage. Définition(s)
@@ -13572,7 +13572,7 @@ Définition Abréviations :

    -
  • 1-9 : numéro de genre (voir les genres)
  • +
  • 1-9 : numéro de genre (voir les genres)
  • adj. : adjectif
  • ind. : indénombrable
  • n.X : nom du Xème genre
  • @@ -13582,12 +13582,12 @@ Abréviations :
-
-

5.1 À trier

+
+

5.1 À trier

-
-

5.2 Actions physiques

+
+

5.2 Actions physiques

kĺnyþ
/kl̩.nyːθ/ (vt.) casser, briser
@@ -13597,11 +13597,11 @@ Abréviations :
-
-

5.3 Amour

+
+

5.3 Amour

-
-

5.4 Animaux

+
+

5.4 Animaux

nael
/nael/ (n.7) cheval
@@ -13609,63 +13609,63 @@ Abréviations :
-
-

5.5 Art

+
+

5.5 Art

raøm
/raøm/ (n.9) livre
-
-

5.6 Astronomie

+
+

5.6 Astronomie

-
bèòm
 /bɛɔm/ (n.1) Soleil. Étymologie : bèm + jaom, astre du jour
-
jaom
/jaom/ (n.1) astre
+
bèòm
 /bɛɔm/ (n.1) Soleil. Étymologie : bèm + jaom, astre du jour
+
jaom
/jaom/ (n.1) astre
-
-

5.7 Bâtiments

+
+

5.7 Bâtiments

mèn
/mɛn/ (n.9) maison (bâtiment)
-
-

5.8 Commerce

+
+

5.8 Commerce

-
-

5.9 Conflits

+
+

5.9 Conflits

-
-

5.10 Conteneurs

+
+

5.10 Conteneurs

-
-

5.11 Corps

+
+

5.11 Corps

gar
/ɡaːr/ (n.6) tête
-
pńt
/pn̩t/ (n.6) main
-
wån
/waːn/ (n.6) pied
+
pńt
/pn̩t/ (n.6) main
+
wån
/waːn/ (n.6) pied
-
-

5.12 Couleurs

+
+

5.12 Couleurs

-
ðùr
/ðʊr/ (adj.) argent (couleur)
+
ðùr
/ðʊr/ (adj.) argent (couleur)
-
-

5.13 Dimensions

+
+

5.13 Dimensions

-
-

5.14 Direction

+
+

5.14 Direction

ngam
/ŋaːm/ (n.2) ouest
@@ -13675,8 +13675,8 @@ Abréviations :
-
-

5.15 Eau

+
+

5.15 Eau

ånd
/ɑnd/ (n.3) rivière majeure, cours d’eau dans lequel s’est jeté une autre rivière, mais ammenée à se jeter elle-même dans un autre cours d’eau
@@ -13689,38 +13689,38 @@ Abréviations :
-
-

5.16 Effort

+
+

5.16 Effort

-
-

5.17 Éléments

+
+

5.17 Éléments

-
-

5.18 Émotions

+
+

5.18 Émotions

ferhan
/feː.ʁaːn/ (n.2) tristesse
-
-

5.19 Évaluation

+
+

5.19 Évaluation

’eshtef
/ʔeːʃ.teːf/ (adj.) mauvais
-
-

5.20 Événements

+
+

5.20 Événements

gèn
/ɡɛn/ (n.2) acte, action
-
-

5.21 Existence

+
+

5.21 Existence

neshøm
/neː.ʃøːm/ (vt.) être (subjectif fort)
@@ -13730,8 +13730,8 @@ Abréviations :
-
-

5.22 Famille

+
+

5.22 Famille

ånåm
/ɑ.nɑm/ (n.6) parent
@@ -13740,26 +13740,26 @@ Abréviations :
-
-

5.23 Forme

+
+

5.23 Forme

-
-

5.24 Gouvernement

+
+

5.24 Gouvernement

-
-

5.25 Grammaire

+
+

5.25 Grammaire

-
fochùl
/foː.çʊl/ (particule) particule interrogative utilisée pour la formation de questions relatives. Voir construction de phrases simples.
+
fochùl
/foː.çʊl/ (particule) particule interrogative utilisée pour la formation de questions relatives. Voir construction de phrases simples.
pœb
/pœb/ (pron. interrogatif) quoi, idée générale d’élément. Peut être décliné afin d’obtenir des questionnements plus précis.
-
-

5.25.1 Pronoms interrogatifs

+
+

5.25.1 Pronoms interrogatifs

-
-
5.25.1.1 Temps
+
+
5.25.1.1 Temps
pejb
 /pejb/ (pron. interr. essif) quand, à quel moment. pœb décliné à l’essif.
@@ -13771,34 +13771,34 @@ Abréviations :
-
-

5.26 Guerre

+
+

5.26 Guerre

wòùl
/wɔʊl/ (n.2) attaque
-
-

5.27 Légal

+
+

5.27 Légal

-
-

5.28 Lieux

+
+

5.28 Lieux

-
-

5.29 Lumière

+
+

5.29 Lumière

-
-

5.30 Mental

+
+

5.30 Mental

-
-

5.31 Mesures

+
+

5.31 Mesures

-
-

5.32 Métaux

+
+

5.32 Métaux

-
-

5.33 Mouvement

+
+

5.33 Mouvement

etrjåløm
/eː.trjɑ.lʏθ/ (vi.) voyager
@@ -13820,22 +13820,22 @@ Exemple : Nè liðbńovu wyhakèìs. Je pars de ðbńo.
-
-

5.34 Nature

+
+

5.34 Nature

-
-

5.35 Nombres

+
+

5.35 Nombres

-
pńtwån
 /pn̩.twɑn/ (nbrc) sept. Étymologie : pńt + wån
+
pńtwån
 /pn̩.twɑn/ (nbrc) sept. Étymologie : pńt + wån
-
-

5.36 Nourriture

+
+

5.36 Nourriture

-
-

5.37 Outils

+
+

5.37 Outils

vyelegot
/vye.leː.ɡoːt/ (n.9) jumelles (instrument)
@@ -13843,8 +13843,8 @@ Exemple : Nè liðbńovu wyhakèìs. Je pars de ðbńo.
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5.38 Parole

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5.38 Parole

rheðyþ
/ʁeː.ðyːθ/ (vt.) dire
@@ -13852,17 +13852,17 @@ Exemple : Nè liðbńovu wyhakèìs. Je pars de ðbńo.
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5.39 Péchés

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5.39 Péchés

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5.40 Physique

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5.40 Physique

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5.41 Possession

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5.41 Possession

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5.42 Religion

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5.42 Religion

hjalp
/hjaːlp/ (n.1) dieu céleste
@@ -13870,8 +13870,8 @@ Exemple : Nè liðbńovu wyhakèìs. Je pars de ðbńo.
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5.43 Savoir

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5.43 Savoir

bòljøluþ
/bɔ.ljøː.luːθ/ (vt.) savoir
@@ -13879,8 +13879,8 @@ Exemple : Nè liðbńovu wyhakèìs. Je pars de ðbńo.
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5.44 Sensations

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5.44 Sensations

ferhtef
 /feːʁ.teːf/ (n.2) douleur mentale, dépression. Étymologie : ferhan + ’eshtef, une tristesse mauvaise
@@ -13888,11 +13888,11 @@ Exemple : Nè liðbńovu wyhakèìs. Je pars de ðbńo.
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5.45 Sexe

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5.45 Sexe

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5.46 Société

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5.46 Société

kipŕům
/kiː.pɹʏm/ (n.6) voisin
@@ -13900,45 +13900,45 @@ Exemple : Nè liðbńovu wyhakèìs. Je pars de ðbńo.
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5.47 Substances

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5.47 Substances

lùb
/lʊb/ (n.9) air
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5.48 Temps

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5.48 Temps

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bèm
/bɛm/ (n.2) jour (mesure de temps)
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hebèòm
 /heː.bɛɔm/ (n.2) heure (repère de temps). Étymologie : heol + bèòm l’heure par le Soleil
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heol
/heol/ (n.2) heure (mesure de temps)
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bèm
/bɛm/ (n.2) jour (mesure de temps)
+
hebèòm
 /heː.bɛɔm/ (n.2) heure (repère de temps). Étymologie : heol + bèòm l’heure par le Soleil
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heol
/heol/ (n.2) heure (mesure de temps)
lhail
/ɬail/ (n.2) année (mesure de temps)
ŧealnat
/ʈeal.naːt/ (adj.) précision temporelle, précis.
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5.48.1 Jours de la semaine

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5.48.1 Jours de la semaine

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ðùbèm
 /ðʊ.bɛm/ (n.2) septième jour de la semaine / jour d’agent. Étymologie : ðùr + bèm
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ðùbèm
 /ðʊ.bɛm/ (n.2) septième jour de la semaine / jour d’agent. Étymologie : ðùr + bèm
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5.49 Travail

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5.49 Travail

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5.50 Végétaux

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5.50 Végétaux

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5.51 Vêtements

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5.51 Vêtements

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5.52 Vie et santé

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5.52 Vie et santé

ðenmòìl
/ðeːn.mɔɪl/ (n.6) personne, individu
@@ -13949,7 +13949,7 @@ Exemple : Nè liðbńovu wyhakèìs. Je pars de ðbńo.

Auteur: Lucien Cartier-Tilet

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Created: 2019-01-28 lun. 15:36

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Created: 2019-01-28 lun. 15:48

diff --git a/hjelp/hjelp.html b/hjelp/hjelp.html index 500995f..faafff7 100644 --- a/hjelp/hjelp.html +++ b/hjelp/hjelp.html @@ -1,7 +1,7 @@ - + Une Grammaire du Hjelp @@ -199,7 +199,7 @@ - + @@ -263,60 +263,60 @@ for the JavaScript code in this tag.

Table des matières

@@ -326,8 +326,8 @@ for the JavaScript code in this tag.

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1 Avant-propos

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1 Avant-propos

La redistribution ou vente de ce document sont strictement interdits. Ce document est protégé par la loi française sur le droit d’auteur et appartient entièrement et totalement à son auteur. Aucune personne, morale ou physique, n’est à l’heure actuelle autorisée à redistribuer ces documents. @@ -342,8 +342,8 @@ Ce document est un document disponible gratuitement au format web à l’adresse

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2 Introduction

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2 Introduction

Le Hjelp est une langue construite représentant symboliquement la langue orale et écrite utilisée par les dieux célestes de l’univers de mon roman, les Hjalpĺ. Cela signifie que, bien que le Hjelp soit une langue de facto réelle de part cette grammaire et au moins mon utilisation de cette langue dans mes ouvrages, elle n’est pas réellement la langue telle que je l’imagine pour les dieux célestes ; en effet, j’imagine la langue réelle des Hjalpĺ comme étant une langue d’une extraordinaire complexité, mais extrêmement concise, représentant l’esprit des dieux célestes. Je me référerais ainsi par « Hjelp théorique » au Hjelp tel qu’imaginé dans mon univers littéraire, et par « Hjelp construit » ou tout simplement « Hjelp » la langue présentée dans ce document. @@ -366,8 +366,8 @@ Cette grammaire n’est pas un ouvrage destiné à l’apprentissage du Hjelp (p

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2.1 Quelques précisions sur le Hjelp théorique

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2.1 Quelques précisions sur le Hjelp théorique

Comme dit plus haut, le Hjelp théorique est une langue extrêmement complexe parlée par les Hjalpel dans mon univers littéraire. Apprendre cette langue prend plusieurs années d’études pour un humain afin de pouvoir ne serait-ce que commencer à former des phrases rudimentaires avec un vocabulaire limité, et les meilleurs ont un niveau tout de même faible ; selon le Cadre Européen Commun de Référence pour les Langues (CECRL) à l’heure où j’écris ces lignes, cela équivaut à un niveau A2. @@ -395,8 +395,8 @@ Je pense que vous comprenez maintenant pourquoi il est impossible pour moi en ta

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3 Description du lexique

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3 Description du lexique

Le Hjelp est une langue se basant sur le principe des racine consonantales, la grammaire étant exprimée quasiment uniquement via les voyelles. Du fait de ses très riches déclinaisons, et malgré son nombre limité de racines lexicales, le Hjelp peut exprimer un très grand nombre de différent mots, tous basés sur la même racine. @@ -411,37 +411,37 @@ Afin de respecter la philosophie du Hjelp théorique, tous les mots de son lexiq

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4 Phonologie

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4 Phonologie

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4.1 Notes sur la translittération et la romanisation du Hjelp

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4.1 Notes sur la translittération et la romanisation du Hjelp

Le Hjelp est une langue disposant d’un système d’écriture qui lui est unique, et par conséquent ne peut pas être aisément reproduisible par ordinateur, encore moins dans du texte comme celui-ci, à moins d’insérer des images dessinées au préalable. De plus, de par sa nature idéographique, le lecteur n’aura aucune idée de la façon dont les mots se prononcent, hors il est important de pouvoir partager l’aspect phonétique de cette langue afin d’assurer une bonne compréhension de ce document. Ainsi, j’utiliserai pour la quasi-totalité de cette grammaire une translittération du Hjelp, visant à renvoyer une prononciation proche de la réalité. Ainsi, la majorité des sons seront représentés par un unique caractère, à l’exception de quelques sons représentés par deux comme nous le verrons ci-dessous.

-Pour des raisons d’esthétisme, le Hjelp dispose également d’un système de romanisation. Ce système repose sur moins de caractères comportant des accents et autres diacritiques mais permet une approche peut-être plus simple de la prononciation de la langue pour les non-linguistes. L’approche de la prononciation du Hjelp changeant selon la ou les langues parlées par le lecteur, la romanisation peut également changer en fonction de la langue cible. Ainsi, les francophones pourront retranscrire « qhø₃ð » comme « reuv » tandis que les anglophones le rentranscriront « rhoth ». Cette romanisation ne sera présente que dans le point suivant (§4.2) afin de donner une référence de lecture du Hjelp dans mes textes littéraires, cependant elle ne sera absolument pas utilisée dans ce document du fait du manque d’information qu’elle partage, contrairement à la translittération qui reste constante selon la langue du lecteur et transmet toutes les informations phonétiques (ou presque, c.f. la section §4.6 sur l’allophonie) dont on a besoin. +Pour des raisons d’esthétisme, le Hjelp dispose également d’un système de romanisation. Ce système repose sur moins de caractères comportant des accents et autres diacritiques mais permet une approche peut-être plus simple de la prononciation de la langue pour les non-linguistes. L’approche de la prononciation du Hjelp changeant selon la ou les langues parlées par le lecteur, la romanisation peut également changer en fonction de la langue cible. Ainsi, les francophones pourront retranscrire « qhø₃ð » comme « reuv » tandis que les anglophones le rentranscriront « rhoth ». Cette romanisation ne sera présente que dans le point suivant (§4.2) afin de donner une référence de lecture du Hjelp dans mes textes littéraires, cependant elle ne sera absolument pas utilisée dans ce document du fait du manque d’information qu’elle partage, contrairement à la translittération qui reste constante selon la langue du lecteur et transmet toutes les informations phonétiques (ou presque, c.f. la section §4.6 sur l’allophonie) dont on a besoin.

-Quelques fois, la translittération ne suffira pas, en particulier dans ce chapitre, pour exprimer avec détail la prononciation de certains mots ou de certaines phrases ; je devrai donc utiliser l’alphabet phonétique international (IPA, International Phonetic Alphabet) afin de pouvoir donner la prononciation de façon beaucoup plus précise que la translittération qui peut parfois ne pas être exacte (à nouveau, c.f. la section §4.6 sur l’allophonie). +Quelques fois, la translittération ne suffira pas, en particulier dans ce chapitre, pour exprimer avec détail la prononciation de certains mots ou de certaines phrases ; je devrai donc utiliser l’alphabet phonétique international (IPA, International Phonetic Alphabet) afin de pouvoir donner la prononciation de façon beaucoup plus précise que la translittération qui peut parfois ne pas être exacte (à nouveau, c.f. la section §4.6 sur l’allophonie).

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4.2 Inventaire phonétique

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4.2 Inventaire phonétique

La tendance en Hjelp est d’isoler les mots entre eux, marquant la séparation entre eux par de courtes pauses ou par un coup de glotte [ʔ] entre ces mots lors d’un passage d’une voyelle à une autre entre deux mots. Lorsqu’un mot est composé de plusieurs syllabes, une préférence est présente pour que les consonnes les plus proches de la voyelle fassent partie intégrale de la syllabe dont la voyelle est le cœur, avec un équilibre dans la répartition des consonnes entre les deux voyelles, avec un avantage pour la voyelle suivante. Ainsi, quand trois consonnes sépareront deux voyelles, la première consonne uniquement fait partie de la première syllabe. Si cette règle n’est pas suivie, la séparation sera marquée à l’écrit par la première consonne de la nouvelle syllabe écrite en majuscule, ou bien la voyelle elle-même si la syllabe ne commence pas par une consonne.

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4.2.1 Les consonnes

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4.2.1 Les consonnes

Le Hjelp est une langue disposant d’un très large panel de consonnes. Voici ci-dessous le tableau des consonnes du Hjelp, translittéré puis en IPA. @@ -838,8 +838,8 @@ Voici ci-dessous une description individuelle de chaque consonne :

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4.2.2 Les voyelles

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4.2.2 Les voyelles

À l’instar des consonnes, le Hjelp dispose d’un inventaire phonétique très large, contenant un total de 23 voyelles simples, incluant le <ń> et le <ĺ> présentés ci-dessus, prononcées ​ et ​ respectivement. Les voici ci-dessous translittérées et en IPA. @@ -950,7 +950,7 @@ Voici ci-dessous une description individuelle de chaque consonne :

-Comme on peut le constater, le Hjelp dispose également d’un schwa qui n’a pas de notation spéciale. Il apparaît généralement comme une forme de réduction du <a> dans certains cas mentionnés lorsque l’on traitera de l’allophonie des voyelles (§4.6.1). +Comme on peut le constater, le Hjelp dispose également d’un schwa qui n’a pas de notation spéciale. Il apparaît généralement comme une forme de réduction du <a> dans certains cas mentionnés lorsque l’on traitera de l’allophonie des voyelles (§4.6.1).

@@ -987,24 +987,24 @@ Voici ci-dessous la description de chacune de ces voyelles :

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4.3 Diphtongues

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4.3 Diphtongues

Les diphtongues en Hjelp sont très libres, dans le sens où toute voyelle peut s’associer avec une autre afin de créer une diphtongue, à la condition qu’il ne s’agisse pas deux fois de la même voyelle. Lors de l’association de deux voyelles, si l’une des voyelles est longue, alors elle perd cette qualité et devient courte. En Hjelp, la voyelle se maintenant durant un allongement de la diphtongue est la première des deux, la seconde restant courte peu importe la situation.

-La marque tonale associée au diphone ne se marquera que sur la seconde voyelle, la diphtongue étant considérée en Hjelp comme étant une seule et unique voyelle. Il se peut que dans certains cas deux voyelles syllabiques se suivent sans former de diphtongue ensemble, auquel cas la marque tonale marquera la séparation des deux syllabes. Dans le cas où la première syllabe est sur le ton neutre, il sera obligatoire de le marquer explicitement à l’écrit, tel que dans qhlö₄te₁ů₂ntrhae₂lf. Pour plus de détails sur les tons du Hjelp, voir la section sur les sept tons (§4.5). +La marque tonale associée au diphone ne se marquera que sur la seconde voyelle, la diphtongue étant considérée en Hjelp comme étant une seule et unique voyelle. Il se peut que dans certains cas deux voyelles syllabiques se suivent sans former de diphtongue ensemble, auquel cas la marque tonale marquera la séparation des deux syllabes. Dans le cas où la première syllabe est sur le ton neutre, il sera obligatoire de le marquer explicitement à l’écrit, tel que dans qhlö₄te₁ů₂ntrhae₂lf. Pour plus de détails sur les tons du Hjelp, voir la section sur les sept tons (§4.5).

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4.4 Triphtongues

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4.4 Triphtongues

-À l’instar des diphtongues (§4.3), le Hjelp est extrêmement permissif quand aux triphtongues, interdisant uniquement les successions immédiates de deux voyelles identiques. À nouveau, comme pour les diphtongues, la dernière voyelle reste courte ; la première voyelle est également courte, la longueur de la triphtongue étant supporté par la seconde voyelle la composant, telle la première voyelle des diphtongues. +À l’instar des diphtongues (§4.3), le Hjelp est extrêmement permissif quand aux triphtongues, interdisant uniquement les successions immédiates de deux voyelles identiques. À nouveau, comme pour les diphtongues, la dernière voyelle reste courte ; la première voyelle est également courte, la longueur de la triphtongue étant supporté par la seconde voyelle la composant, telle la première voyelle des diphtongues.

@@ -1017,8 +1017,8 @@ Les triphtongues, du fait de la complexité de leur prononciation, sont très ra

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4.5 Les sept tons

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4.5 Les sept tons

Le Hjelp est une langue tonale disposant de sept tons différents portant sur une syllabe entière. Un ton est une variation de hauteur non pas absolue comme peuvent l’être les notes d’une chanson, mais plutôt des variations de hauteur relative à la hauteur standard du locuteur. Voici ci-dessous une illustration des sept tons du Hjelp, avec pour hauteur de référence du locuteur le ton nº1 : @@ -1048,13 +1048,13 @@ Ainsi, on peut avoir un mot qui s’écrit ainsi : <ngèì6arö

-Comme indiqué dans le chapitre §4.3 sur les diphtongues, afin de lever l’ambigüité dans certains cas il se peut que l’on soit obligé de marquer le ton neutre, comme dans <jhy1i3lh>. Ici, on pourrait croire à une diphtongue <yi3> si le ton neutre n’avait pas été marqué, diphtongue qui à l’inverse est présente dans le terme <jhyi3lh>. J’utiliserai également dans ce document une notation similaire lors de notation phonétiques en IPA. Ainsi, <jhy1i3lh> sera transcrit ​ʝy.ʔi3ɬ. +Comme indiqué dans le chapitre §4.3 sur les diphtongues, afin de lever l’ambigüité dans certains cas il se peut que l’on soit obligé de marquer le ton neutre, comme dans <jhy1i3lh>. Ici, on pourrait croire à une diphtongue <yi3> si le ton neutre n’avait pas été marqué, diphtongue qui à l’inverse est présente dans le terme <jhyi3lh>. J’utiliserai également dans ce document une notation similaire lors de notation phonétiques en IPA. Ainsi, <jhy1i3lh> sera transcrit ​ʝy.ʔi3ɬ.

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4.6 Allophonie

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4.6 Allophonie

En Hjelp, comme dans beaucoup d’autres langues, il existe de nombreuses règles sur la modification de la prononciation de certains phonèmes selon leur emplacement au sein d’un mot et selon leur environnement phonétique, donnant lieu à des allophones desdits phonèmes. Des allophones sont des productions différentes d’un même son considéré unique dans une langue, et bien que des locuteurs natifs puissent entendre la différence entre deux allophones, leur différentiation n’est pas porteuse de sens et n’est souvent présente que du fait d’une simplification de la prononciation des phonèmes d’origine. @@ -1065,8 +1065,8 @@ Les règles que vous trouverez ci-dessous sont les dernières règles à appliqu

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4.6.1 Voyelles

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4.6.1 Voyelles

Il existe peu de règles en Hjelp concernant les voyelles, et elles concernent exclusivement les consonne syllabiques tel que vous pourrez le constater ci-dessous. @@ -1081,7 +1081,7 @@ Il existe peu de règles en Hjelp concernant les voyelles, et elles concernent e

  • {​na,​ne} > [n̩] / ​#_
  • -
  • La prononciation standard du <ń>, comme mentionné ci-dessus dans le chapitre §4.2.2 sur les voyelles, est le [n̩]. Cependant, cette voyelle peut voir sa prononciation se métamorphoser en [m̩], [ɲ̩] et [m̩ʲ]. La première métamorphose se produit si le <ń> est en contact direct avec une consonne bilabiale. La seconde se produit dans le cas où le <ń> est en contact direct avec les voyelles fermées ou pré-fermées antérieures, soit <i>, <y>, <ì>, <ĩ> et <ů>, ou bien avec la consonne <j>. Dans le cas où les conditions de la première et de la seconde métamorphose sont vraies pour la même voyelle <ń>, la troisième métamorphose se produit et le <ń> sera prononcé comme un [m̩ʲ]. +
  • La prononciation standard du <ń>, comme mentionné ci-dessus dans le chapitre §4.2.2 sur les voyelles, est le [n̩]. Cependant, cette voyelle peut voir sa prononciation se métamorphoser en [m̩], [ɲ̩] et [m̩ʲ]. La première métamorphose se produit si le <ń> est en contact direct avec une consonne bilabiale. La seconde se produit dans le cas où le <ń> est en contact direct avec les voyelles fermées ou pré-fermées antérieures, soit <i>, <y>, <ì>, <ĩ> et <ů>, ou bien avec la consonne <j>. Dans le cas où les conditions de la première et de la seconde métamorphose sont vraies pour la même voyelle <ń>, la troisième métamorphose se produit et le <ń> sera prononcé comme un [m̩ʲ].
    • > [m̩] / P​_ | _​P
    • @@ -1103,8 +1103,8 @@ Il existe peu de règles en Hjelp concernant les voyelles, et elles concernent e
  • -
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    4.6.2 Consonnes

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    4.6.2 Consonnes

    Contrairement aux voyelles, le Hjelp est assez riche en allophonie concernant les consonnes. @@ -1315,8 +1315,8 @@ Contrairement aux voyelles, le Hjelp est assez riche en allophonie concernant le

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    4.7 Phonotaxes

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    4.7 Phonotaxes

    @@ -1324,11 +1324,11 @@ Contrairement aux voyelles, le Hjelp est assez riche en allophonie concernant le

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    5 Morphologie

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    5 Morphologie

    -Comme mentionné dans la description du lexique (§3), le Hjelp est une langue se basant sur des racines consonantales disposant au moins d’un emplacement pour une voyelle entre deux consonnes. Par exemple, le terme hjelp a pour racine consonantale <hj-lp> avec la voyelle <e> portant la déclinaison génitive du mot ainsi que sa nominalisation, décrivant ainsi un nom se définissant par sa relation aux Hjalpĺ, dont le nom se décompose en <hj-lp> (racine consonantique), le <a> en infixe dénotant la qualité nominative du mot, et le <ĺ> dénotant le nombre (collectif non-uniforme), désignant ainsi les dieux célestes en eux-mêmes, les désignants collectivement, et indiquant qu’ils ne sont pas tous identiques entre eux. +Comme mentionné dans la description du lexique (§3), le Hjelp est une langue se basant sur des racines consonantales disposant au moins d’un emplacement pour une voyelle entre deux consonnes. Par exemple, le terme hjelp a pour racine consonantale <hj-lp> avec la voyelle <e> portant la déclinaison génitive du mot ainsi que sa nominalisation, décrivant ainsi un nom se définissant par sa relation aux Hjalpĺ, dont le nom se décompose en <hj-lp> (racine consonantique), le <a> en infixe dénotant la qualité nominative du mot, et le <ĺ> dénotant le nombre (collectif non-uniforme), désignant ainsi les dieux célestes en eux-mêmes, les désignants collectivement, et indiquant qu’ils ne sont pas tous identiques entre eux.

    @@ -1336,12 +1336,12 @@ Le Hjelp a été pensé de façon à ce qu’une grande quantité d’informatio

    -Dans cette catégorie dédiée à la morphologie, nous étudierons la façon dont les mots peuvent changer d’apparence, peuvent se métamorphoser afin d’adopter de nouvelles significations. Ce qui relève de l’agencement des mots entre eux sera discuté lors de l’étude de la syntaxe du Hjelp (§6), et pour ce qui est des règles relevant aussi bien de la syntaxe que de la morphologie, nous parlerons de morphosyntaxe (§7). +Dans cette catégorie dédiée à la morphologie, nous étudierons la façon dont les mots peuvent changer d’apparence, peuvent se métamorphoser afin d’adopter de nouvelles significations. Ce qui relève de l’agencement des mots entre eux sera discuté lors de l’étude de la syntaxe du Hjelp (§6), et pour ce qui est des règles relevant aussi bien de la syntaxe que de la morphologie, nous parlerons de morphosyntaxe (§7).

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    5.1 Noms

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    5.1 Noms

    Les noms du Hjelp servent généralement à désigner des entités, des concepts ou bien des objets. Ils sont composés d’au moins une racine consonantique et de leur voyelle cœur portant la grammaire du nom, et porte également souvent en premier affixe une voyelle et une consonne décrivant respectivement le genre et le nombre du nom. Comme pour la majorité des mots en Hjelp, les noms fonctionnent par système d’emplacements grammaticaux disposés comme suit : @@ -1380,8 +1380,8 @@ Si un emplacement est utilisé, tous les emplacements se situant entre les empla

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    5.1.1 Genre

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    5.1.1 Genre

    Le Hjelp dispose de neuf genres différents spécifiques ainsi qu’un dixième genre neutre. Ce dixième genre n’est utilisé que lorsqu’un marquage du genre est obligatoire mais non-spécifié. On a donc la liste qui suit : @@ -1478,7 +1478,7 @@ Il est cependant possible de forcer un genre différent selon les besoins du loc

    -Si l’on souhaite changer le genre alors que l’emplacement est déjà utilisé pour le nombre, alors il faudra utiliser un des éléments présentés lors de la présentation des nombres ci-dessous (§5.1.2). Le suffixe pour le genre inconnu n’est utilisé que dans le cas où des éléments suivant le nombre et le genre sont utilisés et que ni le genre ni le nombre ne sont précisés. +Si l’on souhaite changer le genre alors que l’emplacement est déjà utilisé pour le nombre, alors il faudra utiliser un des éléments présentés lors de la présentation des nombres ci-dessous (§5.1.2). Le suffixe pour le genre inconnu n’est utilisé que dans le cas où des éléments suivant le nombre et le genre sont utilisés et que ni le genre ni le nombre ne sont précisés.

    @@ -1497,8 +1497,8 @@ Le Hjelp dispose également de sur-genres qui disposent d’une utilisé grammat

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    5.1.2 Nombre

    +
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    5.1.2 Nombre

    Le Hjelp dispose de six nombres distincts qui se marquent dans leur emplacement dédié dans le mot. La seule information inclue sémantiquement dans la racine du nom concernant le nombre est son aspect dénombrable ou non, auquel cas ces divers nombres représenteront des quantités plus arbitraires que si le nombre est dénombrable. @@ -1655,22 +1655,22 @@ Voici ci-dessous le tableau des nombres, genrés ou non.

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    5.1.3 Déclinaisons

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    5.1.3 Déclinaisons

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    5.2 Déterminants

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    5.2 Déterminants

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    5.3 Adjectifs et adverbes

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    5.3 Adjectifs et adverbes

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    5.4 Verbes

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    5.4 Verbes

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    5.5 Conjonctions

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    5.5 Conjonctions

    @@ -1678,64 +1678,64 @@ Voici ci-dessous le tableau des nombres, genrés ou non.

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    6 Syntaxe

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    6 Syntaxe

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    7 Morphosyntaxe

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    7 Morphosyntaxe

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    8 Sémantiques

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    8 Sémantiques

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    9 Pragmatique

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    9 Pragmatique

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    10 Phraséologie

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    10 Phraséologie

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    11 Synchronie et diachronie

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    11 Synchronie et diachronie

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    12 Système d’écriture

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    12 Système d’écriture

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    13 Glossaire

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    13 Glossaire

    Le Hjelp étant une langue évoluant en permanence, je ne peux donner de lexique fixe dans ce document, cependant un dictionnaire en ligne est actuellement en cours de développement qui contiendra tous les mots de la langue et les traduira vers le français et possiblement l’anglais avec les détails nécessaires à une bonne compréhension des termes, les subtilités qu’ils induisent ainsi que leur étymologie s’ils en ont une. Ce dictionnaire sera disponible à l’adresse https://dict.phundrak.fr/ @@ -1746,12 +1746,12 @@ Le Hjelp étant une langue évoluant en permanence, je ne peux donner de lexique

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    14 Annexes

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    14 Annexes

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    14.1 Annexe A : Abbréviations

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    14.1 Annexe A : Abbréviations

    @@ -1759,7 +1759,7 @@ Le Hjelp étant une langue évoluant en permanence, je ne peux donner de lexique

    Auteur: Lucien Cartier-Tilet

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    Created: 2019-01-28 lun. 15:36

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    Created: 2019-01-28 lun. 15:48

    diff --git a/hjelp/hjelp.pdf b/hjelp/hjelp.pdf index aef2b7e..2159e96 100644 Binary files a/hjelp/hjelp.pdf and b/hjelp/hjelp.pdf differ diff --git a/index.html b/index.html index 601d3d3..3573fc1 100644 --- a/index.html +++ b/index.html @@ -1,7 +1,7 @@ - + Langues construites de P’undrak @@ -199,7 +199,7 @@ - + @@ -263,9 +263,9 @@ for the JavaScript code in this tag.

    Table des matières

    @@ -273,21 +273,21 @@ for the JavaScript code in this tag.

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    1 Langues divines

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    1 Langues divines

    -Hjalpi’ Originel (pdf) +Hjalpi’ (pdf)

    -Hjelp (pdf) (remplacement futur du Hjalpi’) +Hjelp (pdf) (remplacement du Hjalpi’)

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    2 Langues draconiennes

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    2 Langues draconiennes

    Łijökken (pdf, en cours) @@ -299,18 +299,22 @@ for the JavaScript code in this tag.

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    3 Langues humaines

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    3 Langues humaines

    Enánon (à venir)

    + +

    +Mattér (pdf) +

    Auteur: Lucien Cartier-Tilet

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    Created: 2019-01-28 lun. 15:36

    +

    Created: 2019-01-28 lun. 15:47

    diff --git a/index.org b/index.org index f063e39..58b1e75 100644 --- a/index.org +++ b/index.org @@ -6,9 +6,9 @@ * Langues divines -[[https://langue.phundrak.fr/hjalpi][Hjalpi’ Originel]] ([[https://langue.phundrak.fr/hjalpi/hjalpi.pdf][pdf]]) +[[https://langue.phundrak.fr/hjalpi][Hjalpi’]] ([[https://langue.phundrak.fr/hjalpi/hjalpi.pdf][pdf]]) -[[https://langue.phundrak.fr/hjelp][Hjelp]] ([[https://langue.phundrak.fr/hjelp/hjelp.pdf][pdf]]) (remplacement futur du Hjalpi’) +[[https://langue.phundrak.fr/hjelp][Hjelp]] ([[https://langue.phundrak.fr/hjelp/hjelp.pdf][pdf]]) (remplacement du Hjalpi’) * Langues draconiennes @@ -19,3 +19,5 @@ * Langues humaines Enánon (à venir) + +[[https://langue.phundrak.fr/matter][Mattér]] ([[https://langue.phundrak.fr/matter/matter.pdf][pdf]])