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@ -17,6 +17,7 @@ Cette langue est un projet à part de mon univers littéraire et fut créé dans
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* Description du lexique
Le lexique du Mattér sera largement inspiré par des racines nordiques (Suédois, Norvégien, Danois), germaniques (Allemand principalement) et du Vieil Anglais, ainsi quoccasionellement du Latin.
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* Phonologie
@ -40,6 +41,7 @@ Le Mattér est une langue disposant dun panel raisonnable de seize consonnes.
| palatal | | | ç | j | | |
| labio-velaire | | | | w | | |
| vélaire | | k g | | | | |
| glottal | | | h | | | |
| / | < | < | < | < | < | < |
#+CAPTION: Consonnes du Hjelp (translittération)
@ -50,7 +52,8 @@ Le Mattér est une langue disposant dun panel raisonnable de seize consonnes.
| alvéolaire | n | t d | th dh | | r | l |
| palatal | | | ch | j | | |
| labio-velaire | | | | w | | |
| vélaire | | c g | | | | |
| vélaire | | k g | | | | |
| glottal | | | h | | | |
| / | < | < | < | < | < | < |
On peut remarquer que la large majorité des consonnes se situe entre les points darticulation alvéolaire et bilabial, et toutes les consonnes occlusives ou fricatives disposent de leur contrepartie sourde ou voisée.
@ -62,6 +65,7 @@ Voici ci-dessous une description individuelle de chaque consonne :
- d :: Il sagit de la consonne <d> standard que lon peut retrouver en Anglais dans « dice » [daɪs], où le <d> est prononcé en bloquant larrivée dair au niveau de la partie rugueuse du palais. Il est donc différent du <d> français qui est prononcé avec la langue rapprochée voire touchant les dents et qui est noté [d̪], comme dans « dance » [d̪ɑ̃s]. Le <d> du Hjelp est donc bel et bien une consonne occlusive alvéolaire voisée [d].
- f :: Il sagit du <f> standard que lon retrouve bon nombre des langues telles que le Français [fʁɑ̃sɛ] ou lAnglais « fit » [fɪtʰ]. Il sagit donc dune consonne fricative labio-dentale sourde [f].
- g :: Il sagit du <g> dur standard que lon retrouve dans bon nombre des langues telles que le Français dans « Gar » [ɡɑʁ] ou en Anglais dans « get » [ɡɛt]. Il sagit donc dune occlusive vélaire voisée [g].
- h :: Il sagit de la même consonne que le [h] que lon retrouve en Anglais, tel que dans « high » [haɪ̯] ou en Allemand « Hass » [has]. Il sagit donc de la consonne friccative glottale sourde [h].
- j :: Le <j> représente la voyelle <i> prononcée comme une consonne, la rendant donc effectivement semi-consonne. On la retrouve en Français dans des mots tels que « yak » [jak] ou « yoyo » [jojo]. Il sagit donc dune consonne approximante rétroflexe voisée [j].
- l :: Ce <l> est le <l> que lon peut retrouver en Français dans « lire » [liʁ] et dans certains cas en Anglais dans « live » [lɪv]. Le <l> du Hjelp est donc une consonne alvéolaire spirante-latérale voisée [l].
- m :: Il sagit du même <m> que le <m> standard en Français « mère » [mɛʁ] ou en Anglais « me » [miː]. Il sagit donc de la consonne nasale bilabiale voisée [m].
@ -114,45 +118,235 @@ Les diphtongues sont des associations de voyelles considérées dans une langue
| /eu/ | /au/ |
| /ou/ | |
Toutes ces combinaisons sont, comme décrit ci-dessus, monosyllabiques et sont considérées comme telles par les locuteurs de cette langue. Leur translittération est simple (il suffit de faire de même que sil sagissait de voyelles isolées) à lexception du /ɛi/ qui est écrit <ei>. Ces diphtongues se produisent naturellement lors de la juxtaposition des deux voyelles les formant, et elles peuvent déjà être présentes dans une racine de mot. Ainsi, si une déclinaison ajoute un <a> après un <e>, la diphtongue <ea> se produira naturellement, comme pour la forme nominative de <ilen> (/tour/) qui devient <ileant> dans sa forme accusative.
Toutes ces combinaisons sont, comme décrit ci-dessus, monosyllabiques et sont considérées comme telles par les locuteurs de cette langue. Leur translittération est simple (il suffit de faire de même que sil sagissait de voyelles isolées) à lexception du /ɛi/ qui est écrit <ei>. Ces diphtongues se produisent naturellement lors de la juxtaposition des deux voyelles les formant, et elles peuvent déjà être présentes dans une racine de mot. Ainsi, si une déclinaison ajoute un <a> après un <e>, la diphtongue <ea> se produira naturellement, comme pour la forme nominative de <teren> (/tour/) qui devient <tereant> dans sa forme accusative.
** Allophonie
Bien quétant rares, le Mattér a quelques règles à appliquer concernant lallophonie.
- Le /i/ peut également se prononcer /ɪ/ dans certains cas, comme dans les diphones, devant un /ç/, /j/, /w/ ou /l/.
- Le /l/ se transforme en « <l> sombre » /ɫ/ en fin de syllabe, en particulier avant une pause ou un silence.
- Le /i/ peut également se prononcer /ɪ/ dans certains cas, comme dans les diphones, devant un /​ç/, /j/, /w/ ou /l/, selon le locuteur. Exemple : <neich> /nɛiç/ [nɛɪç]
- Le /l/ se transforme en « <l> sombre » /​ɫ/ en fin de syllabe, en particulier avant une pause ou un silence. Exemple : <mael> /mael/ [maeɫ]
- Le /h/ se transforme en /​ç/ sil est suivi par un /j/, un /e/ ou un /i/. Exemple : <hét> /het/ [çet]
** Phonotaxes
Les phonotaxes sont des règles importantes car elle permettent de déterminer quelles sont les associations de sons possibles dans une langue. Nous avons déjà déterminé dans la partie dédiée aux diphtongues (§[[*Diphtonges]]) et les voyelles pouvant se succéder afin de créer une diphtongue. En revanche, si deux voyelles se suivent sans entrer dans les règles des diphtongues, elles seront considérées comme étant bisyllabiques, cest à dire que chacune sera considérée comme une syllabe à part.
Les phonotaxes sont des règles importantes car elle permettent de déterminer quelles sont les associations de sons possibles dans une langue. Cest ce genre de règles qui permettent de savoir que des mots tels que <jchkwufrwt> ou <nkwej> ne sont pas possibles tandis que des mots tels que <éljond> ou <yndest> le sont. Nous avons déjà déterminé dans la partie dédiée aux diphtongues (§[[*Diphtonges]]) et les voyelles pouvant se succéder afin de créer une diphtongue. En revanche, si deux voyelles se suivent sans entrer dans les règles des diphtongues, elles seront considérées comme étant bisyllabiques, cest à dire que chacune sera considérée comme une syllabe à part.
Concernant les consonnes, différentes règles sappliquent selon la situation dans la syllabe.
*** Attaque
Lattaque est la première partie de la syllabe, les premières consonnes la composant. Elle peut comporter jusquà deux consonnes ou aucune.
- Le [j] ne peut être suivi par un /i/.
- Le /w/ ne peut être suivi par une voyelle postérieure ou.
- Les fricatives et occlusives peuvent être suivies par un /r/ ou un /l/, ou par une semi-voyelle.
- Les friccatives peuvent être suivies par une occlusive, par un /r/ ou un /l/.
- Les occlusives peuvent être suivies par une fricative, par un /r/ ou un /l/.
Lattaque est la première partie de la syllabe, les premières consonnes la composant. Elle peut comporter daucune consonne à deux consonnes ne contenant pas de semi-voyelle, trois avec une semi-voyelle comme consonne finale.
- Le /j/ ne peut être suivi par un /i/.
- Le /w/ ne peut être suivi par une voyelle postérieure.
- Les fricatives et occlusives peuvent être suivies par un /r/ ou un /l/, ou par une semi-voyelle.
- Les friccatives peuvent être suivies par une occlusive, par un /r/ ou un /l/.
*** Coda
Le coda (la seconde partie consonnantique de la syllabe la terminant) est composée daucune à deux consonnes.
- Les semi-consonnes /j/ et /w/ ne peuvent se situer dans le coda.
- Les consonnes /r/ et /l/ ne peuvent être suivies que par une consonne nasale.
- Les semi-consonnes /j/ et /w/ ne peuvent se situer dans le coda.
- Les consonnes /r/ et /l/ peuvent être suivies par une consonne nasale ou fricative.
- Les fricatives sourdes ne peuvent être suivies que par des occlusives sourdes.
- Les fricatives voisées ne peuvent être suivies que par des occlusives voisées ou par des nasales.
Ainsi, des mots tels que <jchkwufjt> ou <nkjew> ne sont pas possibles tandis que des mots tels que <éljond> ou <yndest> le sont.
*** Inter-syllabe
Les consonnes inter-syllabes, situées entre deux voyelles, sont soumises elles-aussi à des règles qui leur sont propres.
- Toutes les règles de lattaque (§[[*Attaque]]) sont applicables.
- Les occlusives peuvent être suivies par une fricative, par un /r/ ou un /l/.
** Accentuation
Le Mattér est une langue dont laccentuation est assez simple à suivre étant donné quelle se produit sur la syllabe initiale de tout mot constitué de plus de deux syllabes. Exceptionnellement, si le locuteur veut mettre une emphase sur un certain terme, laccentuation portera sur la seconde syllabe, voire la troisième dans des cas plus rare et dont lemphase est presque caricaturée.
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* Morphologie
La morphologie dune langue est létude de la formation des mots de façon individuelle, de laspect et de la modification de ces mots afin de signifier des changements de sens. Pour ce qui est de lorganisation des mots, se référer au chapitre sur la syntaxe (§[[*Syntaxe]]).
Le Mattér est une langue à morphologie principalement agglutinatif puis synthétique ; cela signifie que le changement des mots va principalement sopérer via des syllabes uniques affixées au mot, chacune portant potentiellement plusieurs significations.
** Genre
Ce chapitre sur le genre nest pas un chapitre de morphologie en soit, mais il est important de connaître les genres en vigueur dans le Mattér afin de pouvoir étudier le reste de sa grammaire.
Le Mattér est une langue dont le genre est relativement peu significatif, où seuls les humains ont un genre et influence les éléments influençables, notamment les déterminants, adjectifs et verbes. Le Mattér dispose ainsi de quatre genres :
- Neutre (~N~)
- Masculin (~M~)
- Féminin (~F~)
- Non-humain (~NHUM~)
Ainsi, pour les éléments genrés de la langue, le genre est soit connu, auquel cas le masculin ou le féminin seront utilisés, ou bien il sera inconnu auquel cas le neutre sera de vigueur. Pour tous les éléments non-genrés, le genre non-humain sera appliqué. Il arrive cependant que, par affection, un locuteur genre un animal ou un objet ; dans le cas dun animal, le genre sera accordé à son sexe biologique, et lobjet sera assimilé au genre neutre.
** Noms
Les noms en Mattér servent généralement à se référer à des entités, des concepts ou bien des objets. Ils sont composés dau moins une syllabe à laquelle peuvent sajoute des suffixes.
Voici la structure globale dun nom :
| / | <> | > | > | > |
|---+--------+-------------+-----------+--------|
| | racine | déclinaison | possessif | nombre |
|---+--------+-------------+-----------+--------|
*** Nombre
Le Mattér est une langue comportant trois nombres : le singulier, le paucal et le pluriel.
- singulier :: permet de se référer à un élément unique
- paucal :: permet de se référer à entre deux et six éléments, comporte une conotation de « peu déléments »
- pluriel :: permet de se référer à plus de six éléments, comporte une conotation de « beaucoup ».
Voici la liste des suffixes du Mattér afin de marquer le nombre :
| / | <> | > |
| | nombre | suffixe |
|---+-----------+--------------|
| | singulier | /non marqué/ |
| | paucal | -(e)t |
| | pluriel | -(a)th |
|---+-----------+--------------|
La voyelle entre parenthèse est omise lorsque le nombre saccole à un mot se terminant déjà par une voyelle.
Comme indiqué plus haut, le paucal et le pluriel ont tous deux une conotation respectivement de « peu » et de « beaucoup ». Ainsi, il nest pas rare pour les locuteurs de cette langue de transgresser la règle de séparation des deux à « 6 » afin de partager un jugement personnel sur la quantité décrite.
Les éléments indénombrables sont au singulier par défaut, mais à nouveau les locuteurs peuvent émettre un jugement personnel de quantité de ces éléments en les mettant au paucal ou au pluriel.
*** Déclinaisons
Selon son rôle dans la phrase, les noms en Mattér se présentent sous une forme différente via leur déclinaison. Huit déclinaisons existent en Mattér :
- le nominatif
- laccusatif
- le datif
- le locatif
- lablatif
- le limitatif
- le génitif
- le vocatif
Le nominatif permet de marquer de manière générale le ou les sujets des verbes transitifs et intransitifs du Mattér. À linverse, laccusatif permet de marquer le ou les objets des verbes transitifs. Le datif permet généralement de marquer ce à quoi on se réfère généralement en Français par « complément dobjet indirect ». Par exemple, en Français la phrase « jai offert un cadeau à ma sœur » comporte ces trois éléments, « je » qui est lélément nominatif, « ma sœur » qui est lélément datif et « un cadeau » qui est lélément accusatif.
Le locatif, lablatif et le limitatif sont généralement utilisé pour se référer à des lieux, le locatif se référent au lieu directement, lablatif se référant à un point de départ et le limitatif à une limite. Ces trois derniers peuvent également se référer à des éléments temporels. Par exemple, dans la phrase « Je fais une escale à Paris dans mon voyage de Lyon à Bruxelles », « Paris » est lélément locatif, « Lyon » lélément ablatif et « Bruxelles » lélément limitatif.
Le génitif permet de marquer une relation entre deux éléments, lélément décliné étant lélément possessif ou bien marqué par lélément le précédant. Par exemple, dans la phrase « jai retrouvé le livre de mon père », « mon père » serait décliné au génitif, tandis que « le livre » serait décliné à laccusatif.
Enfin, le vocatif permet de sadresser à quelquun ou quelque chose, en attirant son attention. Dans la phrase « Monsieur, pourriez-vous maider ? », « Monsieur » serait décliné au vocatif.
Voici la table des suffixes à ajouter selon la déclinaison du mot :
| / | <> | > |
| | cas grammatical | déclinaison |
|---+-----------------+-------------|
| | nominatif | -(e)n |
| | accusatif | -ant |
| | datif | -ith |
| | locatif | -(o)ch |
| | ablatif | -(r)ac |
| | limitatif | -ém |
| | génitif | -un |
| | vocatif | -y |
Les éléments entre parenthèse sont facultatifs selon le contexte précédant la déclinaison ; si une voyelle est entre parenthèse, elle sera omise si la déclinaison est déjà précédée par une voyelle, de même sil sagit dune consonne entre parenthèse dans le cas de la déclinaison précédée par une consonne.
Ainsi, <tere> (« tour ») se déclinera ainsi :
| / | <> | > | > |
| | cas grammatical | déclinaison | signification |
|---+-----------------+-------------+-----------------------|
| | nominatif | teren | tour (sujet) |
| | accusatif | tereant | tour (objet) |
| | datif | tereith | tour (objet indirect) |
| | locatif | terech | à la tour |
| | ablatif | tererac | depuis la tour |
| | limitatif | tereém | jusquà la tour |
| | génitif | tereun | de la tour |
| | vocatif | terey | Oh, tour ! |
On peut comparer à <velt> (« monde ») qui se déclinera ainsi :
| / | <> | > | > |
| | cas grammatical | déclinaison | signification |
|---+-----------------+-------------+-----------------------------|
| | nominatif | velten | monde (sujet) |
| | accusatif | veltant | monde (objet) |
| | datif | veltith | monde (objet indirect) |
| | locatif | veltoch | dans le monde (à sa surace) |
| | ablatif | veltac | depuis le monde |
| | limitatif | veltém | jusquau monde |
| | génitif | veltun | du monde |
| | vocatif | velty | Oh Monde ! |
** Déterminants
Le Mattér dispose de quatre catégories de déterminants :
- les articles définis
- les déterminants démonstratifs
- les déterminants interrogatifs
- les déterminants ordinaux
Les articles indéfinis nexistent pas en Mattér, et les déterminants indéfinis sont considérés comme étant des adjectifs et sont utilisés comme tels. Quant aux déterminants cardinaux, il sagit simplement des nombres tels que décrits dans le chapitre dédié (§[[*Nombres]]).
*** Articles définis
Les articles définis servent à indiquer un élément précis, contrairement à un élément général désigné lors de labsence darticle défini. Ainsi en Français, on utilise « le », « la » ou « les » comme articles définis. En revanche, le Mattér aura une absence de déterminants là où le Français dispose darticles indéfinis. Comme on peut le voir ci-dessous, larticle défini saccorde en genre et en nombre au nom auquel il est attaché.
| / | < | < | <> |
| | nombre | genre | article |
|---+-----------+-------+---------|
| | singulier | N | a |
| | singulier | M | é |
| | singulier | F | al |
| | singulier | NHUM | en |
| | paucal | N,M,F | od |
| | paucal | NHUM | yt |
| | pluriel | N,M,F | eth |
| | pluriel | NHUM | ev |
Ainsi, « la tour » se traduira par <an teren> (au nominatif), « les chats » (peu de chats) se traduira <od cetenet> (genre neutre, paucal), « des villes » (nombreuses) se traduira <el urbyneth>.
*** Déterminants démonstratifs
Le déterminant démonstratif du Mattér a une fonction très similaire au déterminant démonstratif du Français, tels que « ce », « cet », « cette » et « ces ». De même que pour les articles définis, ils saccordent en nombre, mais également selon la distance, allant de visible proche à invisible en passant par visible éloigné.
| / | < | < | <> |
| | distance | nombre | article |
|---+----------+-----------+---------|
| | proche | singulier | an |
| | proche | paucal | at |
| | proche | pluriel | adh |
| | éloigné | singulier | em |
| | éloigné | paucal | ed |
| | éloigné | pluriel | edh |
| | lointain | singulier | un |
| | lointain | paucal | ut |
| | lointain | pluriel | udh |
*** Déterminants interrogatifs
*** Déterminants ordinaux
Comme décrit dans le chapitre §[[*D%C3%A9terminants]], le Mattér ne dispose pas de déterminants cardinaux, ou plutôt il sagit simplement du nombre approprié placé à lemplacement du déterminant tel que défini plus tard dans le chapitre sur la syntaxe approprié (§[[*Syntaxe]]). Dans le cas des nombres cardinaux, il sagit dajouter en suffixe au numéro le terme <norm> auquel un article défini accordé en genre et en nombre est également suffixé. Ainsi, pour le terme « premier » au singulier masculin, nous obtiendrons
** Adjectifs
Les adjectifs
** Pronoms
Le Mattér dispose dun ensemble de cinq pronoms, tous correspondant à lun des cas grammaticaux décrits plus haut (§[[*D%C3%A9clinaisons]]). On peut remarquer que le Mattér ne fait pas de distinction de genre pour la première et la seconde personne ; en revanche chaque genre lest avec la troisième personne. La première personne est également la seule personne à ne pas avoir de vocatif. Voici le tableau des correspondances :
- Première personne :
| / | <> | | | |
| | nominatif | accusatif | datif | génitif |
|-----------+-----------+-----------+-------+---------|
| singulier | çeg | çent | çeidh | çyn |
| paucal | thi | thid | thidh | thyn |
| pluriel | non | nound | nonth | nun |
- Seconde personne :
| / | <> | | | | |
| | nominatif | accusatif | datif | génitif | vocatif |
|-----------+-----------+-----------+-------+---------+---------|
| singulier | du | daun | dudh | dyn | udy |
| paucal | im | eint | dhi | nim | eny |
| pluriel | min | meint | minth | meun | miny |
- Troisième personne :
| / | <> | | | | |
| | nominatif | accusatif | datif | génitif | vocatif |
|----------------------+-----------+-----------+--------+---------+---------|
| singulier neutre | hé | hét | heth | hén | yhé |
| singulier masculin | hae | haed | haedh | haen | yhae |
| singulier féminin | hou | hound | hudh | houn | yhou |
| singulier non-humain | hit | hint | hith | him | yhi |
| paucal neutre | hei | heit | heith | hein | yhei |
| paucal masculin | tha | thad | thaidh | than | ytha |
| paucal féminin | thu | thunt | thou | thun | ythu |
| paucal non-humain | hou | hot | hoth | dho | ydhou |
| pluriel neutre | hea | hint | heath | heam | heathy |
| pluriel masculin | tha | that | thaidh | than | thaidhy |
| pluriel féminin | thu | thunt | thou | thun | ythu |
| pluriel non-humain | hou | hout | houth | dho | houthy |
** Verbes
temp : être passé perfectif : vath
** Conjonctions
** Adverbes
** Prépositions
@ -175,13 +369,56 @@ src_latex{\newpage}
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* Synchronie et diachronie
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* Nombres
Le Mattér est une langue comptant en base dix et prenant en compte lexistance du zéro. Cependant, contrairement au Français, le Mattér tend à grouper les dizaines de milliers ensemble plutôt que les milliers. Ainsi, nous avons les termes suivants :
| / | <> | > |
| | nombre | terme |
|---+------------------+---------|
| | 0 | nyn |
| | 1 | aen |
| | 2 | twéa |
| | 3 | dhe |
| | 4 | fro |
| | 5 | dheif |
| | 6 | chcaec |
| | 7 | thean |
| | 8 | acht |
| | 9 | onnén |
| | 10 | dran |
| | 20 | tjeg |
| | 30 | dhjea |
| | 40 | frje |
| | 50 | dheig |
| | 60 | chcjag |
| | 70 | thjeg |
| | 80 | achteig |
| | 90 | onneg |
| | 100 | anrad |
| | 1000 | tansen |
| | 1 0000 | deten |
| | 1 0000 0000 | mollen |
| | 1 0000 0000 0000 | vreljen |
Le Mattér énonce les éléments dun nombre du plus petit au plus grand, et les nombres nommés <anrad> et plus grands sont suffixés à un nombre plus petit qui les multiplie. Ainsi, le nombre <1789> se traduirait par <onnén achteig theananrad tansen>, et <2345 6789> (ou <23 456 789> selon la typographie française) se traduirait par <onnén achteig theananrad chcaectansen ar dheif fro dheanrad twétansan deten>. Remarquez que la traduction littérale est « 6789 et 2345 0000 ». Entre chaque groupe de quatre chiffre, un <ar> (« et ») est ajouté afin de séparer les groupes. Indiquer un multiplicateur de un est considéré comme inutile, ainsi les termes tels que <deten>, <mollen> et <vreljen> se suffisent à eux-même pour signifier <1 0000>, <1 0000 0000> et <1 0000 0000 0000> respectivement.
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* Système décriture
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* Glossaire
- ile :: (nn) tour
- ar :: (conj.) et
- brydh :: (nn) naissance
- brydhdeg :: (nn) jour de naissance, anniversaire
- daeg :: (nn) jour
- gaern :: (nn) année
- menyth :: (nn) mois
- norm :: (nn) nombre, numéro (ordinal)
- tere :: (nn) tour, haut monument
- urby :: (nn) ville
- velt :: (nn) monde, la Terre
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* Annexes
** Règles de génération de mots

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