diff --git a/hjalpi-grammaire.html b/hjalpi-grammaire.html index e2b4183..4270dbb 100644 --- a/hjalpi-grammaire.html +++ b/hjalpi-grammaire.html @@ -3,7 +3,7 @@ "http://www.w3.org/TR/xhtml1/DTD/xhtml1-strict.dtd"> - + Grammaire du Hjalpi’ @@ -243,190 +243,190 @@ for the JavaScript code in this tag.

Table des matières

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1 Introduction

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1 Introduction

Le Hjalpi’ est la langue parlée par les dieux dans l’univers de mon roman. La langue dont je présente ci-dessous la grammaire n’est cependant pas réellement la langue divine mais la représente ; en effet, le Hjalpi’ a été imaginée comme étant bien trop complexe pour être entièrement apprise par un humain, l’élaboration de phrases simples requière quelques années d’études déjà. Bien évidemment, il est impossible pour un humain de créer une telle langue, mais je reste toujours dans cette optique de création de langue complexe, et le résultat me paraîtra complexe mais il se peut que pour certains (du fait des langues qu’ils maîtrisent déjà) n’aient pas cette impression. @@ -449,12 +449,12 @@ Cette langue sera également utilisée pour créer d’autres langues qui auront

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2 Sons et système d’écriture

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2 Sons et système d’écriture

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2.1 Phonologie

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2.1 Phonologie

Dans cet ouvrage, j’utiliserai principalement la translittération des mots, expressions et phrases du Hjalpi’ pour illustrer mes propos, exemples et explications de la grammaire de cette langue. Toutefois, il est important de savoir comment correctement prononcer le Hjalpi’, et pour cela j’utiliserai l’alphabet phonétique international afin de retranscrire la prononciation correcte du Hjalpi’. Il est important de relever les deux styles différents de transcription phonétique qui seront utilisés dans cet ouvrage : @@ -465,15 +465,15 @@ Dans cet ouvrage, j’utiliserai principalement la translittération des mots, e

-Généralement, j’utiliserai la transcription large lorsque j’aurai besoin de transcrire de façon phonétique des éléments de langage, à moins que je souhaite que vous, le lecteur, portiez votre attention sur un élément particulier de la prononciation de la langue divine, auquel cas j’userai de la transcription rapprochée, comme lors de la discussion sur l’allophonie. La prononciation des mots du glossaire sera notée en transcription large. +Généralement, j’utiliserai la transcription large lorsque j’aurai besoin de transcrire de façon phonétique des éléments de langage, à moins que je souhaite que vous, le lecteur, portiez votre attention sur un élément particulier de la prononciation de la langue divine, auquel cas j’userai de la transcription rapprochée, comme lors de la discussion sur l’allophonie. La prononciation des mots du glossaire sera notée en transcription large.

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2.1.1 Voyelles

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2.1.1 Voyelles

-Le Hjalpi’ dispose d’un inventaire de voyelle très large comparé à la majorité des langues existantes dans notre monde, avec dix-sept voyelles simples, et quelques autres diphtongues (discutées plus bas dans Diphtongues). Voici la liste des voyelles utilisées dans le Hjalpi’ : +Le Hjalpi’ dispose d’un inventaire de voyelle très large comparé à la majorité des langues existantes dans notre monde, avec dix-sept voyelles simples, et quelques autres diphtongues (discutées plus bas dans Diphtongues). Voici la liste des voyelles utilisées dans le Hjalpi’ :

@@ -589,12 +589,12 @@ Avec le ń et le ĺ ayant respectivement pour valeur /n̩/ et

-On peut remarquer que, à l’exception de ń et ĺ, toutes les voyelles ont un couple ouverte-courte/fermée-longue. Dans les mots racine (c’est à dire non altérés par une quelconque règle grammaticale), la distinction revêt une importance capitale, porteuse de sens et de distinction de certains mots entre eux. Ainsi, þran [θrãː] n’aura pas la même signification que þrán  [θrɑ̃] (pour l’explication de la prononciation, voir l’allophonie). En revanche, comme on le verra plus tard, les addition grammaticales verront leurs voyelles s’accorder avec les voyelles du mot racine en ouverture-longueur. +On peut remarquer que, à l’exception de ń et ĺ, toutes les voyelles ont un couple ouverte-courte/fermée-longue. Dans les mots racine (c’est à dire non altérés par une quelconque règle grammaticale), la distinction revêt une importance capitale, porteuse de sens et de distinction de certains mots entre eux. Ainsi, þran [θrãː] n’aura pas la même signification que þrán  [θrɑ̃] (pour l’explication de la prononciation, voir l’allophonie). En revanche, comme on le verra plus tard, les addition grammaticales verront leurs voyelles s’accorder avec les voyelles du mot racine en ouverture-longueur.

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2.1.1.1 Voyelles courtes
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2.1.1.1 Voyelles courtes
  •  /ɑ/ : á
  • @@ -647,8 +647,8 @@ Cette voyelle est un équivalent du « ou » Français ouvert, telle que l
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2.1.1.2 Voyelles longues
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2.1.1.2 Voyelles longues
  •  /aː/ : a
  • @@ -701,8 +701,8 @@ Cette voyelle est la même que le « ou » français, à la différence que
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2.1.1.3 Consonnes syllabiques
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2.1.1.3 Consonnes syllabiques
  •  /n̩/ : ń
  • @@ -720,13 +720,13 @@ Le « ĺ » est la consonne « l » (la même que le « l » frança
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2.1.1.4 Diphtongues
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2.1.1.4 Diphtongues
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2.1.2 Consonnes

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2.1.2 Consonnes

En plus d’un important inventaire de voyelle, le Hjalpi’ dispose également d’un inventaire de consonnes assez important. Voici ci-dessous lesdites consonnes : @@ -1100,8 +1100,8 @@ En plus d’un important inventaire de voyelle, le Hjalpi’ dispose également

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2.1.3 Accentuation

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2.1.3 Accentuation

L’accentuation des mots en langue divine porte sur l’avant-dernière voyelle racine si le mot racine dispose de deux syllabes ou plus, sur la voyelle racine unique sinon. L’accentuation des mots étant régulière, elle n’est pas marquée par l’orthographe et la translittération de la langue. @@ -1110,8 +1110,8 @@ Pour ce qui est de l’accentuation des phrases, le ton est généralement tomba

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2.1.4 Romanisation et translittération

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2.1.4 Romanisation et translittération

La romanisation et la translittération d’une langue sont deux choses très différentes ; en effet, la première a pour but de représenter de façon grossière la prononciation de la langue avec l’alphabet latin, sans se soucier de l’orthographe exacte, tandis que la translittération a pour but de reproduire de manière précise l’orthographe de la langue transcrite, sans se soucier de savoir si le lecteur saura prononcer correctement la transcription s’il n’a pas été initié avant à la langue transcrite. @@ -1122,7 +1122,7 @@ Pour moi le meilleur exemple que je puisse donner pour ce qui est de la différe

-Ainsi, dans mon (ou mes ?) livre(s ?) qui s’adressera (s’adresseront ?) à un public général, j’utiliserai des romanisation de la langue divine si je souhaite que le lecteur ait une idée de la prononciation du mot ou de la phrase qu’il vient de rencontrer –et à l’inverse, si je souhaite être plus graphique, j’utiliserai soit la translittération, soit l’écriture native du Hjalpi’. Toujours est-il que dans cette référence grammaticale, je n’utiliserai que de la translittération (les graphèmes et lettres correspondantes furent décrites dans Consonnes et Voyelles), et ne ferai usage de la romanisation que dans ce chapitre où j’explique ci-dessous le processus de l’écriture du Hjalpi en romanisation. +Ainsi, dans mon (ou mes ?) livre(s ?) qui s’adressera (s’adresseront ?) à un public général, j’utiliserai des romanisation de la langue divine si je souhaite que le lecteur ait une idée de la prononciation du mot ou de la phrase qu’il vient de rencontrer –et à l’inverse, si je souhaite être plus graphique, j’utiliserai soit la translittération, soit l’écriture native du Hjalpi’. Toujours est-il que dans cette référence grammaticale, je n’utiliserai que de la translittération (les graphèmes et lettres correspondantes furent décrites dans Consonnes et Voyelles), et ne ferai usage de la romanisation que dans ce chapitre où j’explique ci-dessous le processus de l’écriture du Hjalpi en romanisation.

@@ -1444,8 +1444,8 @@ Voici ci-dessous un tableau avec chaque phonème du Hjalpi’, sa translittérat

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2.2 Phonologie dérivationnelle

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2.2 Phonologie dérivationnelle

Ci-dessous se trouve une liste d’abréviations que l’on trouvera souvent dans les règles formelles : @@ -1463,22 +1463,22 @@ Ci-dessous se trouve une liste d’abréviations que l’on trouvera souvent dan

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2.2.1 Allophonie

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2.2.1 Allophonie

-En Hjalpi’, il existe de nombreuses règles sur la modification de prononciation de phonèmes selon leur emplacement au sein d’un mot et leur environnement phonétique, donnant lieu à des allophones desdits phonèmes. Ces règles sont les dernières règles à s’appliquer sur la modification de prononciation des mots, les autres règles comme les accords des voyelles ou les accords des consonnes s’appliquant avant les règles d’allophonie. Ces règles s’appliquent dans leur ordre d’apparition ci-dessous. +En Hjalpi’, il existe de nombreuses règles sur la modification de prononciation de phonèmes selon leur emplacement au sein d’un mot et leur environnement phonétique, donnant lieu à des allophones desdits phonèmes. Ces règles sont les dernières règles à s’appliquer sur la modification de prononciation des mots, les autres règles comme les accords des voyelles ou les accords des consonnes s’appliquant avant les règles d’allophonie. Ces règles s’appliquent dans leur ordre d’apparition ci-dessous.

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2.2.1.1 Voyelles
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2.2.1.1 Voyelles

Il existe relativement peu d’allophones parmi les voyelles de le Hjalpi’, cependant on peut en relever certains comme suit :

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  • La prononciation standard du « ń », comme mentionné ci-dessus dans Consonnes syllabiques, est /n̩/. Cependant, cette voyelle peut également être prononcée /m̩/ si le ń est précédé et/ou suivi par une consonne bilabiale, et il peut être palatalisé en /ɲ̩/ ou /m̩ʲ/ si le ń est également adjacent à une des voyelles i ou í, ou bien la consonne j (notées I). +
  • La prononciation standard du « ń », comme mentionné ci-dessus dans Consonnes syllabiques, est /n̩/. Cependant, cette voyelle peut également être prononcée /m̩/ si le ń est précédé et/ou suivi par une consonne bilabiale, et il peut être palatalisé en /ɲ̩/ ou /m̩ʲ/ si le ń est également adjacent à une des voyelles i ou í, ou bien la consonne j (notées I).
    •  /n̩/ > [m̩] / _P
    •  /n̩/ > [m̩] / P_
    • @@ -1499,8 +1499,8 @@ Il existe relativement peu d’allophones parmi les voyelles de le Hjalpi’, ce
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2.2.1.2 Consonnes
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2.2.1.2 Consonnes

Plusieurs de ces consonnes disposent d’allophones, c’est à dire de prononciations alternatives à la prononciation exacte mentionnée plus haut, sans que cela n’affecte le sens des mots ou le sens d’une phrase. @@ -1549,8 +1549,8 @@ Plusieurs de ces consonnes disposent d’allophones, c’est à dire de prononci

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2.2.1.3 Exemples
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2.2.1.3 Exemples
raòm
 /raøm/ est prononcé [rãø̃]
@@ -1559,8 +1559,8 @@ Plusieurs de ces consonnes disposent d’allophones, c’est à dire de prononci
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2.2.2 Accord des voyelles

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2.2.2 Accord des voyelles

L’accord des voyelles a lieu principalement lors de la déclinaison d’un nom ou de la conjugaison d’un verbe, lors d’un cas où la juxtaposition d’une voyelle à une autre est obligatoire. Cela donne alors lieu à un accord des voyelles. @@ -1620,45 +1620,45 @@ L’accord des voyelles a lieu principalement lors de la déclinaison d’un nom

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2.2.3 Accord des consonnes

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2.2.3 Accord des consonnes

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2.2.4 Phonotaxes

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2.2.4 Phonotaxes

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2.2.4.1 Attaque
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2.2.4.1 Attaque
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2.2.4.2 Rime
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2.2.4.2 Rime
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  1. Noyau syllabique
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  3. Coda
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  5. Noyau syllabique
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  7. Coda
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2.3 Système d’écriture

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2.3 Système d’écriture

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3 Éléments de la phrase

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3 Éléments de la phrase

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3.1 Noms

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3.1 Noms

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3.1.1 Articles

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3.1.1 Articles

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3.1.2 Genre

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3.1.2 Genre

Le Hjalpi’ est une langue riche en genres grammaticaux, étant donné qu’elle dispose de neuf genres différents @@ -1722,7 +1722,7 @@ Une déclinaison des éléments humains neutres est possible, auquel cas on peut

-Ce genre de déclinaison est en général utilisé pour les mots se référant à un être humain dont le genre syntaxique est neutre, mais que l’humain référé est d’un genre connu. Par exemple, si l’on parle de plusieurs personnes de nombre inconnu (donc singulatif, voir les Nombres) mais que la majorité des individus est de genre féminin, alors on déclinera ðenmóíl (individu/personne) en ðenmóílelam (personne.sf.5g). La déclinaison en féminin s’affixe à la déclinaison au singulatif du fait qu’il s’agit du groupe qui prend le genre féminin, indiquant que le groupe n’est pas uniquement mais majoritairement féminin. Si le groupe n’est composé que de femmes, alors ðenmóíl se déclinera en ðenmóílamel (personne.5g.sf). +Ce genre de déclinaison est en général utilisé pour les mots se référant à un être humain dont le genre syntaxique est neutre, mais que l’humain référé est d’un genre connu. Par exemple, si l’on parle de plusieurs personnes de nombre inconnu (donc singulatif, voir les Nombres) mais que la majorité des individus est de genre féminin, alors on déclinera ðenmóíl (individu/personne) en ðenmóílelam (personne.sf.5g). La déclinaison en féminin s’affixe à la déclinaison au singulatif du fait qu’il s’agit du groupe qui prend le genre féminin, indiquant que le groupe n’est pas uniquement mais majoritairement féminin. Si le groupe n’est composé que de femmes, alors ðenmóíl se déclinera en ðenmóílamel (personne.5g.sf).

@@ -1752,8 +1752,8 @@ Il est également possible de changer le genre d’un sujet de phrase (agent nom

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3.1.3 Nombre

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3.1.3 Nombre

En plus d’avoir une riche quantité de genres, le Hjalpi’ dispose également de cinq nombres distincts qui se marquent par une déclinaison du nom ou de l’élément accordé en nombre (hormis le verbe). @@ -1824,24 +1824,24 @@ Pour des raisons grammaticales il existe également un sur-nombre, le super-s

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3.2 Pronoms

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3.2 Pronoms

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3.3 Adjectifs

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3.3 Adjectifs

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3.4 Adverbes

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3.4 Adverbes

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3.5 Verbes

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3.5 Verbes

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3.5.1 Temps

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3.5.1 Temps

-Il existe techniquement huit temps en Hjalpi’, considérés tous comme étant distincs les uns des autres : +Il existe techniquement sept temps en Hjalpi’, considérés tous comme étant distincts les uns des autres :

  • Le passé lointain et le futur lointain sont associés à des temps à échelle d’une civilisation et au delà de temps à échelle d’une vie humaine. Ainsi, si un événement quelconque est mentionné comme s’étant passé il y a plus d’une soixantaine d’années, les locuteurs du Hjalpi’ s’y référeront au moyen du passé lointain, et à l’inverse, un événement qui se produira dans un siècle sera référé au moyen du futur lointain.
  • @@ -1855,7 +1855,7 @@ Chacun de ces temps se marquent via la conjugaison des verbes.

    -Il y a également deux temps utilisés uniquement par les dieux (célestes comme terrestres) qui sont le passé divin et le futur divin, chacun ayant pour limite la création du monde et sa fin avec lesquels ils se réfèrent à des événements dans des temps plus lointains que ceux situés dans la même ère civilisée que le locuteur, c’est à dire des événements se produisant à environ dix mille ans du temps de locution. Ces temps divins se marquent par une double conjugaison du verbe au temps lointain correspondant. Les mortels n’ayant pas la même notion du temps que les divins utiliseront à la place les temps lointains, à l’exception d’universitaires ayant eu le privilège d’avoir pu converser avec un divin, l’impact du contact avec ces derniers permettant un changement radical de la vision des mortels dans la vision du monde. Cependant, l’utilisation des temps divins reste tout de même rare même parmis ces universitaires et est considéré comme étant plutôt pédant lorsqu’il est utilisé par un mortel. +Il y a également deux temps utilisés uniquement par les dieux (célestes comme terrestres) qui sont le passé divin et le futur divin, chacun ayant pour limite la création du monde et sa fin avec lesquels ils se réfèrent à des événements dans des temps plus lointains que ceux situés dans la même ère civilisée que le locuteur, c’est à dire des événements se produisant à environ dix mille ans du temps de locution. Ces temps divins se marquent par une double conjugaison du verbe au temps lointain correspondant. Les mortels n’ayant pas la même notion du temps que les divins utiliseront à la place les temps lointains, à l’exception d’universitaires ayant eu le privilège d’avoir pu converser avec un divin, l’impact du contact avec ces derniers permettant un changement radical de la vision des mortels dans la vision du monde. Cependant, l’utilisation des temps divins reste tout de même rare même parmi ces universitaires et est considéré comme étant plutôt pédant lorsqu’il est utilisé par un mortel.

    @@ -1863,22 +1863,22 @@ Dans le Hjalpi’, le temps est visualisé comme une pluie tombante, ou plutôt

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3.5.1.1 Temps antérieurs
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3.5.1.1 Temps antérieurs
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3.5.1.2 Temps postérieurs
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3.5.1.2 Temps postérieurs
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3.5.2 Certainté

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3.5.2 Certainté

Le Hjalpi’ dispose d’un concept de certainté et est omniprésent dans les verbes. En effet, la véracité et vérifiabilité des dires du locuteur est très importante pour les divins, et ce premier doit en toutes circonstances statuer de l’état de ses affirmations, et cela se fait via la conjugaison du verbe. Il existe quatre niveaux de certainté :

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certainté objective forte
Le locuteur affirme que sa proposition est vraie sans nécessairement avoir personnellement vérifié cette affirmation par lui-même, mais il implique que cela est une vérité générale ou absolue. Par exemple, dans notre monde, la phrase « Il y a des yaks au Tibet » serait une phrase à certainté objective forte, il s’agit d’une verité générale qui ne sera normalement pas remise en question.
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certainté objective forte
Le locuteur affirme que sa proposition est vraie sans nécessairement avoir personnellement vérifié cette affirmation par lui-même, mais il implique que cela est une vérité générale ou absolue. Par exemple, dans notre monde, la phrase « Il y a des yaks au Tibet » serait une phrase à certainté objective forte, il s’agit d’une vérité générale qui ne sera normalement pas remise en question.
certainté objective relative
Le locuteur fait part d’une vérité vérifiée par lui-même ou dont il est certain sans qu’il s’agisse nécessairement d’une vérité générale ou absolue. Ainsi, on peut affirmer avec une objectivité relative « J’habite au quatrième étage de mon immeuble », j’affirme que cela est vrai et objectif sans pour autant que ce soit une vérité générale (je n’y habiterai pas toujours, et ce n’est pas une connaissance commune non plus).
certainté subjective forte
Le locuteur émet une opinion qu’il considère comme étant généralement partagée par son ou ses interlocuteurs. Par exemple, un parisien pourra dire en subjectivité forte à un autre parisien qu’il fait froid lorsqu’en plein milieu de l’hiver il fait -5°C à Paris, ce avec quoi l’autre parisien sera généralement d’accord ; en revanche un Canadien, un Russe ou un habitant des pays Scandinaves pourra montrer son désaccord. Le locuteur peut permettre de partager également des informations dont le locuteur est relativement sûr mais pas entièrement, l’empêchant d’utiliser une certainté objective.
certainté subjective relative
Le locuteur émet une opinion qui lui est propre et qui ne sera pas forcément partagée par son interlocuteur. Ce degré de certainté est utilisé pour partager des opinions qui ont un caractère plus personnel. Par exemple, si le locuteur dit « Je n’aime pas la menthe », il le dira avec une subjectivité relative, ne s’attendant pas forcément à voir son opinion partagée ou non par son interlocuteur. Cela peut être aussi utilisé pour partager une information dont le locuteur n’est pas sûr, ou bien pour partager des souvenirs dont le locuteur peut se permettre de douter.
@@ -1889,90 +1889,105 @@ Le degré de certainté est marqué avec la conjugaison du verbe.

-Il est tout à fait possible pour le locuteur d’utiliser volontairement un degré de certainté erroné afin d’appuyer le message de sa phrase, d’y mettre une emphase. Par exemple, quelqu’un qui parle d’un restaurant uppé dans la ville à son ami qui vient d’arriver peut tout à fait lui dire que ce restaurant est excellent tout en utilisant l’objectif fort afin de sous entendre qu’il s’agit d’une opinion largement partagée, voire même d’une véritée générale dans la ville. À contrario, un locuteur qui doute d’une vérité générale utilisera une subjectivité relative afin de démettre cette vérité générale vers une simple opinion ; c’est ce qu’aurais pu faire Gallilée avec la phrase « la Terre est plate », remettant ainsi en doute cette véritée générale de l’époque (qui, par ailleurs, n’était crue que par le bas peuple, les personnes cultivées savaient que la Terre est ronde). Cependant, attention à l’abus d’utilisation erronée du degré de subjectivité, les personnes qui en abusent sont souvent vus comme étant des hypocrites ou des manipulateurs par leurs pairs. +Il est tout à fait possible pour le locuteur d’utiliser volontairement un degré de certainté erroné afin d’appuyer le message de sa phrase, d’y mettre une emphase. Par exemple, quelqu’un qui parle d’un restaurant huppé dans la ville à son ami qui vient d’arriver peut tout à fait lui dire que ce restaurant est excellent tout en utilisant l’objectif fort afin de sous entendre qu’il s’agit d’une opinion largement partagée, voire même d’une vérité générale dans la ville. À contrario, un locuteur qui doute d’une vérité générale utilisera une subjectivité relative afin de démettre cette vérité générale vers une simple opinion ; c’est ce qu’aurais pu faire Galilée avec la phrase « la Terre est plate », remettant ainsi en doute cette vérité générale de l’époque (qui, par ailleurs, n’était crue que par le bas peuple, les personnes cultivées savaient que la Terre est ronde). Cependant, attention à l’abus d’utilisation erronée du degré de subjectivité, les personnes qui en abusent sont souvent vus comme étant des hypocrites ou des manipulateurs par leurs pairs.

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3.5.3 Aspects

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3.5.3 Aspects

-Bien que le temps et le degré de certainté donnent déjà quelques informations sur le verbe et l’événement décrit, beaucoup d’autres informations manquent toujours : l’événement se répète-il, parle-t-on du processus de l’événement où de l’événement en tant qu’objet ? Ces questions sont répondues par les aspects du verbe que je listerai ici. Notez que différents aspects peuvent être utilisés en simultané. +Bien que le temps et le degré de certainté donnent déjà quelques informations sur le verbe et l’événement décrit, beaucoup d’autres informations manquent toujours : l’événement se répète-il, parle-t-on du processus de l’événement où de l’événement en tant qu’objet ? Ces questions sont répondues par les aspects du verbe que je listerai ici. Notez que différents aspects peuvent être utilisés en simultané.

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3.5.3.1 Perfectif et imperfectif
-
-
-
3.5.3.2 Complétif et incomplétif
-
-
-
3.5.3.3 Inceptif
-
-
-
3.5.3.4 Habituel, fréquentatif et itératif
-
-
-
3.5.3.5 Implicatif
-
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3.5.3.6 Rétrospectif
-
-
-
3.5.3.7 Progressif
-
-
-
3.5.3.8 Télique et atélique
+
+
3.5.3.1 Perfectif et imperfectif
+
+

+Le perfectif et l’imperfectif sont deux aspects omniprésents avec les verbes ; l’un de ces deux aspects est obligatoire. Ces deux aspects s’opposent dans leur représentation du verbe, le perfectif décrivant l’événement comme un objet, comme un tout, alors que l’imperfectif le décrit comme un processus. On peut retrouver un exemple de cette opposition en Français avec les phrases « Henri IV régna vingt et un ans » (phrase perfective) et « Henri IV régnait vingt et un ans » (phrase imperfective). Ainsi, si l’on souhaite considérer un événement comme un processus, ou afin de mettre en place un décors pour d’autres éléments, on utilisera l’aspect perfectif du verbe ; à contrario, ce sera l’imperfectif qui sera utilisé pour considérer un événement comme un tout, comme par exemple comparer le règne de Henri IV à celui d’un autre monarque. +

+ +

+En Hjalpi’, l’aspect par défaut entre ces deux aspects est l’imperfectif, qui n’est pas marqué. L’imperfectif est également le seul aspect autorisé lors de l’utilisation du présent. Si on souhaite passer un verbe au perfectif, il faudra le marquer au moyen d’une conjugaison différente de la conjugaison par défaut (utilisée donc pour l’imperfectif). +

-
-

3.5.4 Modes

+ +
+
3.5.3.2 Complétif et incomplétif
+
+

+Ces aspects permettent de porter l’accent sur le fait que l’action ou l’événement soit arrivé, arrive ou arrivera à son terme de façon certaine ou non. Par défaut, tous les verbes sont incomplétifs (sauf exceptions notées dans leur définition dans le glossaire), cependant passer le verbe au complétif permet de changer son sens afin d’exprimer le fait que l’événement arrive à son terme. Ainsi, le verbe eŕbölýþ (voler dans les airs) mis au complétif prend la signification « se poser » ou « atterrir ». +

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-

3.5.5 Découpage du temps

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+
+
3.5.3.3 Inceptif
+
+
+
3.5.3.4 Habituel, fréquentatif et itératif
+
+
+
3.5.3.5 Implicatif
+
+
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3.5.3.6 Rétrospectif
+
+
+
3.5.3.7 Progressif
+
+
+
3.5.3.8 Télique et atélique
+
+
+
+

3.5.4 Modes

+
+
+

3.5.5 Découpage du temps

-
-
3.5.5.1 Ponctuel
+
+
3.5.5.1 Ponctuel
-
-
3.5.5.2 Délimitatif
+
+
3.5.5.2 Délimitatif
-
-
3.5.5.3 Duratif
+
+
3.5.5.3 Duratif
-
-

3.5.6 Valence du verbe

+
+

3.5.6 Valence du verbe

-
-
3.5.6.1 Réflexif
+
+
3.5.6.1 Réflexif
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-
3.5.6.2 Réciproque
+
+
3.5.6.2 Réciproque
-
-
3.5.6.3 Passif et anti-passif
+
+
3.5.6.3 Passif et antipassif
-
-
3.5.6.4 Causatif
+
+
3.5.6.4 Causatif
-
-

3.5.7 Impersonnalité

+
+

3.5.7 Impersonnalité

-
-

3.6 Déclinaisons

+
+

3.6 Déclinaisons

-Suivant le rôle du nom dans la phrase, il est possible de le décliner à l’un des nombreux cas grammaticaux qu’offre le Hjalpi’. Dans cette section, j’expliquerai simplement la signification brève de chacune de ces déclinaisons. Pour un détail de comment décliner les noms, veuillez vous référer au chapitre dédié. Je regrouperai ici les déclinaison par catégorie. Chaque cas sera présenté de la manières suivante : +Suivant le rôle du nom dans la phrase, il est possible de le décliner à l’un des nombreux cas grammaticaux qu’offre le Hjalpi’. Dans cette section, j’expliquerai simplement la signification brève de chacune de ces déclinaisons. Pour un détail de comment décliner les noms, veuillez vous référer au chapitre dédié. Je regrouperai ici les déclinaison par catégorie. Chaque cas sera présenté de la manières suivante :

Cas grammatical (ABBRÉVIATION)
définition
@@ -2003,7 +2018,7 @@ Exemple en français exemple -hjalpi’ +en Hjalpi’ @@ -2023,19 +2038,19 @@ Les déclinaisons se présentent sous la forme de particules (préfixes, infixes
-(C1)VC2-
l’infixe commence par une voyelle, il se placera donc au début du mot racine, entre la première consonne et la première voyelle. Si le mot racine commence par une voyelle, l’ensemble C1VC2 agira comme un préfixe.

-Notez que la déclinaison se produit avant l’accord en genre et en nombre de l’élément décliné, et après application de l’accord des voyelles et de l’accord des consonnes de l’élément. Notez également que la ou les voyelles présentée dans les tableaux s’accorde en ouverture et longueur avec la voyelle du mot racine sur laquelle porte l’accent. Ainsi, ajouts de voyelles sur mén via des déclinaisons s’accorderont en voyelles longues et ouvertes. Si la juxtaposition de deux voyelles est obligatoire, se référer à l’accord des voyelles ci-dessus. Si la juxtaposition de deux consonnes est obligatoire, se référer à l’accord des consonnes, idem pour l’accord des voyelles. +Notez que la déclinaison se produit avant l’accord en genre et en nombre de l’élément décliné, et après application de l’accord des voyelles et de l’accord des consonnes de l’élément. Notez également que la ou les voyelles présentée dans les tableaux s’accorde en ouverture et longueur avec la voyelle du mot racine sur laquelle porte l’accent. Ainsi, ajouts de voyelles sur mén via des déclinaisons s’accorderont en voyelles longues et ouvertes. Si la juxtaposition de deux voyelles est obligatoire, se référer à l’accord des voyelles ci-dessus. Si la juxtaposition de deux consonnes est obligatoire, se référer à l’accord des consonnes, idem pour l’accord des voyelles.

-Le nombre représente le genre de l’élément décliné, le s et le p représentent respectivement le super-singulier et le pluriel, comme décrits dans les nombres des noms. +Le nombre représente le genre de l’élément décliné, le s et le p représentent respectivement le super-singulier et le pluriel, comme décrits dans les nombres des noms.

-
-

3.6.1 Lieu

+
+

3.6.1 Lieu

-
Cas adessif (ADE)
indique un lieu adjacent à l’élément.
+
Cas adessif (ADE)
indique un lieu adjacent à l’élément.
@@ -2144,7 +2159,7 @@ Exemple : La rivière (majeure) est à côté des maisons.
-
Cas antessif (ANTE)
indique un lieu antérieur à l’élément.
+
Cas antessif (ANTE)
indique un lieu antérieur à l’élément.
@@ -2229,7 +2244,7 @@ Exemple : vwomén (ANTE-maison) avant la maison / devant la maison

-
Cas apudessif (APU)
indique un lieu à côté, proche de l’élément. L’élément n’est pas adjacent au lieu, auquel cas il faudrait utiliser le cas adessif.
+
Cas apudessif (APU)
indique un lieu à côté, proche de l’élément. L’élément n’est pas adjacent au lieu, auquel cas il faudrait utiliser le cas adessif.
@@ -2314,7 +2329,7 @@ Exemple : veimén (APU-maison) à côté de la maison

-
Cas inessif (INE)
indique un lieu à l’intérieur de l’élément.
+
Cas inessif (INE)
indique un lieu à l’intérieur de l’élément.
@@ -2399,7 +2414,7 @@ Exemple : mérón (<INE>maison) dans la maison

-
Cas intratif (INTRT)
indique un lieu entre des éléments. L’élément décliné ne peut être singulier.
+
Cas intratif (INTRT)
indique un lieu entre des éléments. L’élément décliné ne peut être singulier.
@@ -2484,7 +2499,7 @@ Exemple : ménatĺ (maison.duel.INTRT) entre deux maisons.

-
Cas locatif (LOC)
indique que l’élément décliné est le lieu indiqué (usage général).
+
Cas locatif (LOC)
indique que l’élément décliné est le lieu indiqué (usage général).
@@ -2593,7 +2608,7 @@ Exemple : Il est à la maison (sans précision du lieu précis)
-
Cas pertingent (PERT)
indique un contact avec un lieu.
+
Cas pertingent (PERT)
indique un contact avec un lieu.
@@ -2678,7 +2693,7 @@ Exemple : memén (PERT-maison) en contact avec la maison

-
Cas postessif (POSTE)
indique un lieu postérieur à l’élément.
+
Cas postessif (POSTE)
indique un lieu postérieur à l’élément.

Exemple : ménýßt (maison-POSTE) après la maison. @@ -2763,7 +2778,7 @@ Exemple : ménýßt (maison-POSTE) après la maison.

-
Cas subessif (SUBE)
indique un lieu sous l’élément.
+
Cas subessif (SUBE)
indique un lieu sous l’élément.
@@ -2848,7 +2863,7 @@ Exemple : namén (SUBE-maison) sous la maison

-
Cas superessif (SUPE)
indique un lieu sous l’élément.
+
Cas superessif (SUPE)
indique un lieu sous l’élément.
@@ -2934,11 +2949,11 @@ Exemple : ßtemén (SUPE-maison) sur la maison / sur le toit de la maison (impl -
-

3.6.2 Mouvement depuis un élément

+
+

3.6.2 Mouvement depuis un élément

-
Cas ablatif (ABL)
indique un déplacement s’éloignant de l’élément.
+
Cas ablatif (ABL)
indique un déplacement s’éloignant de l’élément.
@@ -3047,7 +3062,7 @@ Exemple : Je pars de Ðbńo. (décision motivée par moi-même)
-
Cas délatif (DEL)
déplacement depuis la surface de l’élément.
+
Cas délatif (DEL)
déplacement depuis la surface de l’élément.
@@ -3156,7 +3171,7 @@ Exemple : La mouche s’envola (volontairement) du livre (de l’extérieur du
-
Cas élatif (ELA)
déplacement depuis l’intérieur de l’élément.
+
Cas élatif (ELA)
déplacement depuis l’intérieur de l’élément.
@@ -3265,7 +3280,7 @@ Exemple : La mouche s’envola (volontairement) du livre (sous entendu depuis u
-
Cas initiatif (INIT)
indique le point de départ d’une action (cas général)
+
Cas initiatif (INIT)
indique le point de départ d’une action (cas général)
@@ -3375,11 +3390,11 @@ Exemple : Je voyage depuis Ðbńo (sous-entendu, Ðbńo était de point de dép -
-

3.6.3 Mouvement vers un élément

+
+

3.6.3 Mouvement vers un élément

-
Cas allatif (ALL)
indique un mouvement vers les environs de l’élément (cas général), n’indique pas nécessairement de finalité ou de point précis.
+
Cas allatif (ALL)
indique un mouvement vers les environs de l’élément (cas général), n’indique pas nécessairement de finalité ou de point précis.
@@ -3488,7 +3503,7 @@ Exemple : Je voyage vers Ðbńo (sans nécessairement aller à Ðbńo même).
-
Cas illatif (ILL)
mouvement vers l’intérieur de l’élément, n’indique pas nécessairement de finalité.
+
Cas illatif (ILL)
mouvement vers l’intérieur de l’élément, n’indique pas nécessairement de finalité.
@@ -3597,7 +3612,7 @@ Exemple : La mouche vole vers la maison (sous entendu, elle va y rentrer)
-
Cas latif (LAT)
mouvement vers l’élément (cas général), n’indique pas nécessairement de finalité.
+
Cas latif (LAT)
mouvement vers l’élément (cas général), n’indique pas nécessairement de finalité.
@@ -3710,7 +3725,7 @@ Exemple : Je pars de Notń pour Ðbńo.
-
Cas sublatif (SUBL)
mouvement vers la surface de l’élément.
+
Cas sublatif (SUBL)
mouvement vers la surface de l’élément.
@@ -3825,7 +3840,7 @@ Exemple : La mouche vole vers le livre. (sous-entendu, la couverture)
-
Cas terminatif (TERM)
le mouvement a pour but l’élément.
+
Cas terminatif (TERM)
le mouvement a pour but l’élément.
@@ -3935,11 +3950,11 @@ Exemple : Je voyage jusqu’à Ðbńo. -
-

3.6.4 Déplacement via un élément

+
+

3.6.4 Déplacement via un élément

-
Cas perlatif (PER)
mouvement au travers ou le long de l’élément.
+
Cas perlatif (PER)
mouvement au travers ou le long de l’élément.
@@ -4048,7 +4063,7 @@ Exemple : Je voyage le long de la rivière.
-
Cas prolatif (PROL)
mouvement en utilisant l’élément ou sur sa surface.
+
Cas prolatif (PROL)
mouvement en utilisant l’élément ou sur sa surface.
@@ -4158,11 +4173,11 @@ Exemple : Je navigue sur l’océan côtier. -
-

3.6.5 Temps

+
+

3.6.5 Temps

-
Cas accusatif-temporel (ATEMP)
indication d’une durée de temps, peut remplacer l’accusatif d’une proposition nominative-accusative avec un verbe transitif.
+
Cas accusatif-temporel (ATEMP)
indication d’une durée de temps, peut remplacer l’accusatif d’une proposition nominative-accusative avec un verbe transitif.
@@ -4275,7 +4290,7 @@ Exemple : J’ai dormis sept heures.
-
Cas essif (ESS)
l’élément indique la date où le moment où un événement se produit.
+
Cas essif (ESS)
l’élément indique la date où le moment où un événement se produit.
@@ -4388,7 +4403,7 @@ Exemple : Je dors habituellement à sept heures.
-
Cas limitatif (LIMIT)
l’élément indique une limite dans le temps.
+
Cas limitatif (LIMIT)
l’élément indique une limite dans le temps.
@@ -4501,7 +4516,7 @@ Exemple : Je dors habituellement jusqu’à sept heures.
-
Cas temporel (TEMP)
l’élément désigne un moment (cas général).
+
Cas temporel (TEMP)
l’élément désigne un moment (cas général).
@@ -4606,7 +4621,7 @@ Exemple : à sept heures
-
Cas distributif-temporel (DISTEMP)
Similaire au cas distributif, montrant une répétition temporelle se produisant à chaque élément temporel décliné.
+
Cas distributif-temporel (DISTEMP)
Similaire au cas distributif, montrant une répétition temporelle se produisant à chaque élément temporel décliné.
@@ -4689,11 +4704,11 @@ Exemple : à sept heures -
-

3.6.6 Alignement morphosyntaxique

+
+

3.6.6 Alignement morphosyntaxique

-
Cas absolutif (ABS)
indique le patient d’un verbe transitif ou le sujet d’un verbe intransitif dans une proposition ergative. S’oppose à l’ergatif.
+
Cas absolutif (ABS)
indique le patient d’un verbe transitif ou le sujet d’un verbe intransitif dans une proposition ergative. S’oppose à l’ergatif.
@@ -4802,7 +4817,7 @@ Exemple : J’ai brisé le vase. (action sous-entendue comme involontaire)
-
Cas accusatif (ACC)
indique le patient d’un verbe transitif dans une proposition nominative. S’oppose au nominatif.
+
Cas accusatif (ACC)
indique le patient d’un verbe transitif dans une proposition nominative. S’oppose au nominatif.
@@ -4911,7 +4926,7 @@ Exemple : J’ai brisé le vase. (action sous-entendue comme volontaire)
-
Cas ergatif (ERG)
indique l’agent d’un verbe transitif dans une proposition ergative. S’oppose à l’absolutif. Peut-être remplacé par le pégatif.
+
Cas ergatif (ERG)
indique l’agent d’un verbe transitif dans une proposition ergative. S’oppose à l’absolutif. Peut-être remplacé par le pégatif.
@@ -5020,7 +5035,7 @@ Exemple : J’ai brisé le vase. (action sous-entendue comme involontaire)
-
Cas instructif (INSTRUCTIVE)
indique le moyen employé, répond à la question comment ?.
+
Cas instructif (INSTRUCTIVE)
indique le moyen employé, répond à la question comment ?.
@@ -5133,7 +5148,7 @@ Exemple : J’ai brisé le vase en tombant. (comme je suis tombé, sous-entendu
-
Cas instrumental (INSTR)
indique l’instrument utilisé, répond à la question au moyen de quel objet ?.
+
Cas instrumental (INSTR)
indique l’instrument utilisé, répond à la question au moyen de quel objet ?.
@@ -5246,7 +5261,7 @@ Exemple : J’ai brisé (involontairement) le vase avec mon pied (avec un coup
-
Cas nominal (NOMIN)
indique que l’élément décliné doit être considéré comme un nom dérivé de l’élément décliné, généralement traduisible à peu près par « celui qui … ». Notez que le genre du resultat est le genre humain si ledit résultat décrit un humain, peu importe le genre d’origine, par défaut neutre.
+
Cas nominal (NOMIN)
indique que l’élément décliné doit être considéré comme un nom dérivé de l’élément décliné, généralement traduisible à peu près par « celui qui … ». Notez que le genre du resultat est le genre humain si ledit résultat décrit un humain, peu importe le genre d’origine, par défaut neutre.
@@ -5331,7 +5346,7 @@ Exemple : un cavalier (genre humain neutre) : naeleus (cheval-NOMIN)

-
Cas nominatif (NOM)
indique le sujet d’un verbe intransitif ou l’agent d’un verbe transitif dans une proposition nominative. S’oppose à l’accusatif. Peut-être remplacé par le pégatif.
+
Cas nominatif (NOM)
indique le sujet d’un verbe intransitif ou l’agent d’un verbe transitif dans une proposition nominative. S’oppose à l’accusatif. Peut-être remplacé par le pégatif.
@@ -5440,7 +5455,7 @@ Exemple : J’ai brisé le vase. (action sous-entendue comme volontaire)
-
Cas oblique (OBL)
marque le verbe, indique la proposition comme étant une citation. Les sous-propositions n’ont pas besoin d’être marquée. Remplace l’accusatif dans les propositions nominatives, et l’absolutif dans les propositions ergatives.
+
Cas oblique (OBL)
marque le verbe, indique la proposition comme étant une citation. Les sous-propositions n’ont pas besoin d’être marquée. Remplace l’accusatif dans les propositions nominatives, et l’absolutif dans les propositions ergatives.
@@ -5553,7 +5568,7 @@ Exemple : j’ai dis que j’ai cassé (involontairement) le vase.
-
Cas pégatif (PEG)
Remplace le nominatif et l’ergatif dans une proposition ayant un argument datif.
+
Cas pégatif (PEG)
Remplace le nominatif et l’ergatif dans une proposition ayant un argument datif.
@@ -5636,11 +5651,11 @@ Exemple : j’ai dis que j’ai cassé (involontairement) le vase. -
-

3.6.7 Relation

+
+

3.6.7 Relation

-
Cas aversif (EVIT)
indique que l’élément est évité ou craint.
+
Cas aversif (EVIT)
indique que l’élément est évité ou craint.
@@ -5753,7 +5768,7 @@ Exemple : Je navigue sur l’océan côtier tout en évitant Notń.
-
Cas bénéfactif (BEN)
indique la personne ou le concept motivant une proposition d’un verbe d’action. S’il est omis à la première personne, on assume que le bénéfacteur est le sujet ou l’agent ; à la seconde ou à la troisième personne, on assume que le bénéfacteur est inconnu.
+
Cas bénéfactif (BEN)
indique la personne ou le concept motivant une proposition d’un verbe d’action. S’il est omis à la première personne, on assume que le bénéfacteur est le sujet ou l’agent ; à la seconde ou à la troisième personne, on assume que le bénéfacteur est inconnu.
@@ -5866,7 +5881,7 @@ Exemple : Je navigue sur l’océan côtier (l’action est motivée par ou due
-
Cas causal
indique la cause d’une proposition
+
Cas causal
indique la cause d’une proposition
@@ -5948,7 +5963,7 @@ Exemple : Je navigue sur l’océan côtier (l’action est motivée par ou due
-
Cas comitatif (COM)
indique un accompagnement par l’élément décliné, comparable au « avec » ou « et » en Français. L’action doit être partagée entre le sujet ou agent de la proposition et l’élément décliné, c’est à dire que l’élément est souvent un compagnon dans la situation (sans conotation positive ou négative).
+
Cas comitatif (COM)
indique un accompagnement par l’élément décliné, comparable au « avec » ou « et » en Français. L’action doit être partagée entre le sujet ou agent de la proposition et l’élément décliné, c’est à dire que l’élément est souvent un compagnon dans la situation (sans conotation positive ou négative).
@@ -6061,7 +6076,7 @@ Exemple : Je voyage le long de la rivière accompagné de Romur. (Romur et moi
-
Cas datif (DAT)
élément recevant ou direction de l’action vers l’élément.
+
Cas datif (DAT)
élément recevant ou direction de l’action vers l’élément.
@@ -6170,7 +6185,7 @@ Exemple : Je crie (par colère) sur mon voisin.
-
Cas Distributif (DISTR)
Marque une distribution équitable entre les éléments déclinés. Comparable au cas distributif-temporel.
+
Cas Distributif (DISTR)
Marque une distribution équitable entre les éléments déclinés. Comparable au cas distributif-temporel.
@@ -6252,7 +6267,7 @@ Exemple : Je crie (par colère) sur mon voisin.
-
Cas génitif (GEN)
montre une relation entre deux éléments, l’élément décliné définit l’élément situé immédiatement après. Attention, contrairement à certaines langues, le génitif de dénote pas la possession de l’élément ; pour cela, il faut utiliser le possessif.
+
Cas génitif (GEN)
montre une relation entre deux éléments, l’élément décliné définit l’élément situé immédiatement après. Attention, contrairement à certaines langues, le génitif de dénote pas la possession de l’élément ; pour cela, il faut utiliser le possessif.
@@ -6334,7 +6349,7 @@ Exemple : Je crie (par colère) sur mon voisin.
-
Cas possessif (POSS)
marque l’élément comme le propriétaire de l’élément suivant immédiatement l’élément décliné. Il n’est pas utile de décliner l’élément (voire même de placer l’élément dans la phrase) si l’élément propriété est également décliné avec les déclinaisons possessives.
+
Cas possessif (POSS)
marque l’élément comme le propriétaire de l’élément suivant immédiatement l’élément décliné. Il n’est pas utile de décliner l’élément (voire même de placer l’élément dans la phrase) si l’élément propriété est également décliné avec les déclinaisons possessives.
@@ -6416,7 +6431,7 @@ Exemple : Je crie (par colère) sur mon voisin.
-
Cas privatif (PRIV)
indique un manque ou une absence de l’élément décliné. Ce manque n’a aucune conotation positive ou négative.
+
Cas privatif (PRIV)
indique un manque ou une absence de l’élément décliné. Ce manque n’a aucune conotation positive ou négative.
@@ -6498,7 +6513,7 @@ Exemple : Je crie (par colère) sur mon voisin.
-
Cas semplatif (SEMPL)
indique une similitude entre le sujet/expérienceur ou l’agent de la proposition et le ou les éléments déclinés.
+
Cas semplatif (SEMPL)
indique une similitude entre le sujet/expérienceur ou l’agent de la proposition et le ou les éléments déclinés.
@@ -6580,7 +6595,7 @@ Exemple : Je crie (par colère) sur mon voisin.
-
Cas sociatif (SOC)
indique que la situation de la proposition s’est déroulée avec l’agent ou le sujet étant avec l’élément décliné. L’élément n’a pas à partager la situation avec l’agent/sujet.
+
Cas sociatif (SOC)
indique que la situation de la proposition s’est déroulée avec l’agent ou le sujet étant avec l’élément décliné. L’élément n’a pas à partager la situation avec l’agent/sujet.
@@ -6694,11 +6709,11 @@ Exemple : Je voyage le long de la rivière avec mes jumelles. (Les jumelles ne -
-

3.6.8 Sémantiques

+
+

3.6.8 Sémantiques

-
Cas partitif (PTV)
s’utilise pour indiquer une quantité de l’élément donné s’il s’agit de désigner un sous-groupe, sans spécifier d’identité ou bien de marquer une partie uniquement de l’élément décliné.
+
Cas partitif (PTV)
s’utilise pour indiquer une quantité de l’élément donné s’il s’agit de désigner un sous-groupe, sans spécifier d’identité ou bien de marquer une partie uniquement de l’élément décliné.
@@ -6780,7 +6795,7 @@ Exemple : Je voyage le long de la rivière avec mes jumelles. (Les jumelles ne
-
Cas vocatif (VOC)
permet de s’adresser à quelqu’un en déclinant l’expression ou le nom utilisé pour s’y adresser.
+
Cas vocatif (VOC)
permet de s’adresser à quelqu’un en déclinant l’expression ou le nom utilisé pour s’y adresser.
@@ -6863,11 +6878,11 @@ Exemple : Je voyage le long de la rivière avec mes jumelles. (Les jumelles ne -
-

3.6.9 État

+
+

3.6.9 État

-
Cas abessif (ABE)
signale l’abscence que quelque chose en particulier
+
Cas abessif (ABE)
signale l’abscence que quelque chose en particulier
@@ -6949,7 +6964,7 @@ Exemple : Je voyage le long de la rivière avec mes jumelles. (Les jumelles ne
-
Cas adverbial (ADV)
transforme un nom en adverbe
+
Cas adverbial (ADV)
transforme un nom en adverbe
@@ -7031,7 +7046,7 @@ Exemple : Je voyage le long de la rivière avec mes jumelles. (Les jumelles ne
-
Cas comparatif (COMP)
indique une similarité de l’élément décliné avec l’élément nominatif ou absolutif de la proposition.
+
Cas comparatif (COMP)
indique une similarité de l’élément décliné avec l’élément nominatif ou absolutif de la proposition.
@@ -7113,7 +7128,7 @@ Exemple : Je voyage le long de la rivière avec mes jumelles. (Les jumelles ne
-
Cas équatif (EQU)
indique une comparaison entre l’élément décliné et l’élément nominatif ou absolutif de la proposition.
+
Cas équatif (EQU)
indique une comparaison entre l’élément décliné et l’élément nominatif ou absolutif de la proposition.
@@ -7195,7 +7210,7 @@ Exemple : Je voyage le long de la rivière avec mes jumelles. (Les jumelles ne
-
Cas exessif (EXE)
Marque une transition de condition depuis l’élément décliné
+
Cas exessif (EXE)
Marque une transition de condition depuis l’élément décliné
@@ -7277,7 +7292,7 @@ Exemple : Je voyage le long de la rivière avec mes jumelles. (Les jumelles ne
-
Cas essif formel (ESSF)
indique un état d’être temporaire, une condition qualitative physique
+
Cas essif formel (ESSF)
indique un état d’être temporaire, une condition qualitative physique
@@ -7359,7 +7374,7 @@ Exemple : Je voyage le long de la rivière avec mes jumelles. (Les jumelles ne
-
Cas essif modal (ESSM)
indique un état d’être temporaire, une condition qualitative non-physique
+
Cas essif modal (ESSM)
indique un état d’être temporaire, une condition qualitative non-physique
@@ -7441,7 +7456,7 @@ Exemple : Je voyage le long de la rivière avec mes jumelles. (Les jumelles ne
-
Cas identique (IDE)
indique que l’élément décliné est identique (en certains points ou en totalité) avec l’élément nominatif ou absolutif de la proposition.
+
Cas identique (IDE)
indique que l’élément décliné est identique (en certains points ou en totalité) avec l’élément nominatif ou absolutif de la proposition.
@@ -7523,7 +7538,7 @@ Exemple : Je voyage le long de la rivière avec mes jumelles. (Les jumelles ne
-
Cas orientatif (ORI)
indique une orientation d’un élément vers l’élément décliné.
+
Cas orientatif (ORI)
indique une orientation d’un élément vers l’élément décliné.
@@ -7605,7 +7620,7 @@ Exemple : Je voyage le long de la rivière avec mes jumelles. (Les jumelles ne
-
Cas translatif (TRANS)
indique un changement, une transition d’état vers l’élément décliné.
+
Cas translatif (TRANS)
indique un changement, une transition d’état vers l’élément décliné.
@@ -7773,31 +7788,31 @@ Exemple : Je voyage le long de la rivière avec mes jumelles. (Les jumelles ne -
-

3.7 Formation d’un mot

+
+

3.7 Formation d’un mot

-
-

3.8 Conjonctions

+
+

3.8 Conjonctions

-
-

3.9 Chiffres et nombres

+
+

3.9 Chiffres et nombres

-
-

3.10 Interjections

+
+

3.10 Interjections

-
-

4 Structure des phrases

+
+

4 Structure des phrases

-
-

4.1 Phrase et ordre des mots

+
+

4.1 Phrase et ordre des mots

-
-

4.2 Constructions de phrases complexes

+
+

4.2 Constructions de phrases complexes

-
-

4.3 Constructions spéciales

+
+

4.3 Constructions spéciales

@@ -7805,8 +7820,8 @@ Exemple : Je voyage le long de la rivière avec mes jumelles. (Les jumelles ne

-
-

5 Glossaire

+
+

5 Glossaire

clef
 /transcription large/ élément de langage. Définition(s)
@@ -7819,7 +7834,7 @@ Définition Abréviations :

    -
  • 1-9 : numéro de genre (voir les genres)
  • +
  • 1-9 : numéro de genre (voir les genres)
  • adj. : adjectif
  • ind. : indénombrable
  • n.X : nom du Xème genre
  • @@ -7829,8 +7844,8 @@ Abréviations :
-
-

5.1 À trier

+
+

5.1 À trier

kipŕým
(n.6) voisin
@@ -7840,8 +7855,8 @@ Abréviations :
-
-

5.2 Actions physiques

+
+

5.2 Actions physiques

kĺnyþ
 /kl̩.nyːθ/ (vt.) casser, briser
@@ -7851,11 +7866,11 @@ Abréviations :
-
-

5.3 Amour

+
+

5.3 Amour

-
-

5.4 Animaux

+
+

5.4 Animaux

nael
 /nael/ (n.7) cheval
@@ -7863,63 +7878,63 @@ Abréviations :
-
-

5.5 Art

+
+

5.5 Art

raòm
 /raøm/ (n.9) livre
-
-

5.6 Astronomie

+
+

5.6 Astronomie

-
béóm
 /bɛɔm/ (n.1) Soleil. Étymologie : bém + jaom, astre du jour
-
jaom
 /jaom/ (n.1) astre
+
béóm
 /bɛɔm/ (n.1) Soleil. Étymologie : bém + jaom, astre du jour
+
jaom
 /jaom/ (n.1) astre
-
-

5.7 Bâtiments

+
+

5.7 Bâtiments

mén
 /mɛn/ (n.9) maison (bâtiment)
-
-

5.8 Commerce

+
+

5.8 Commerce

-
-

5.9 Conflits

+
+

5.9 Conflits

-
-

5.10 Conteneurs

+
+

5.10 Conteneurs

-
-

5.11 Corps

+
+

5.11 Corps

gar
 /ɡaːr/ (n.6) tête
-
pńt
 /pn̩t/ (n.6) main
-
wán
 /waːn/ (n.6) pied
+
pńt
 /pn̩t/ (n.6) main
+
wán
 /waːn/ (n.6) pied
-
-

5.12 Couleurs

+
+

5.12 Couleurs

-
ðúr
 /ðʊr/ (adj.) argent (couleur)
+
ðúr
 /ðʊr/ (adj.) argent (couleur)
-
-

5.13 Dimensions

+
+

5.13 Dimensions

-
-

5.14 Direction

+
+

5.14 Direction

ňam
 /ŋaːm/ (n.2) ouest
@@ -7929,8 +7944,8 @@ Abréviations :
-
-

5.15 Eau

+
+

5.15 Eau

ánd
 /ɑnd/ (n.3) rivière majeure, cours d’eau dans lequel s’est jeté une autre rivière, mais ammenée à se jeter elle-même dans un autre cours d’eau
@@ -7943,38 +7958,38 @@ Abréviations :
-
-

5.16 Effort

+
+

5.16 Effort

-
-

5.17 Éléments

+
+

5.17 Éléments

-
-

5.18 Émotions

+
+

5.18 Émotions

feŗan
 /feː.ʁaːn/ (n.2) tristesse
-
-

5.19 Évaluation

+
+

5.19 Évaluation

’eßtef
 /ʔeːʃ.teːf/ (adj.) mauvais
-
-

5.20 Événements

+
+

5.20 Événements

gén
 /ɡɛn/ (n.2) acte, action
-
-

5.21 Existence

+
+

5.21 Existence

neßòm
 /neːʃøːm/ (vt.) être (subjectif certain)
@@ -7982,8 +7997,8 @@ Abréviations :
-
-

5.22 Famille

+
+

5.22 Famille

ánám
 /ɑ.nɑm/ (n.6) parent
@@ -7992,25 +8007,25 @@ Abréviations :
-
-

5.23 Forme

+
+

5.23 Forme

-
-

5.24 Gouvernement

+
+

5.24 Gouvernement

-
-

5.25 Grammaire

+
+

5.25 Grammaire

pöb
 /pœb/ (pron. interrogatif) quoi, idée générale d’élément. Peut être décliné afin d’obtenir des questionnements plus précis.
-
-

5.25.1 Pronoms interrogatifs

+
+

5.25.1 Pronoms interrogatifs

-
-
5.25.1.1 Temps
+
+
5.25.1.1 Temps
pejb
 /pejb/ (pron. interr. essif) quand, à quel moment. pöb décliné à l’essif.
@@ -8022,34 +8037,34 @@ Abréviations :
-
-

5.26 Guerre

+
+

5.26 Guerre

wóúl
 /wɔʊl/ (n.2) attaque
-
-

5.27 Légal

+
+

5.27 Légal

-
-

5.28 Lieux

+
+

5.28 Lieux

-
-

5.29 Lumière

+
+

5.29 Lumière

-
-

5.30 Mental

+
+

5.30 Mental

-
-

5.31 Mesures

+
+

5.31 Mesures

-
-

5.32 Métaux

+
+

5.32 Métaux

-
-

5.33 Mouvement

+
+

5.33 Mouvement

etrjálòm
 /eːt.rjɑ.lʏθ/ (vi.) voyager
@@ -8071,42 +8086,42 @@ Exemple : Né liÐbńovu wyhakéís. Je pars de Ðbńo.
-
-

5.34 Nature

+
+

5.34 Nature

-
-

5.35 Nombres

+
+

5.35 Nombres

-
pńtwán
 /pn̩twɑn/ (nbrc) sept. Étymologie : pńt + wán
+
pńtwán
 /pn̩twɑn/ (nbrc) sept. Étymologie : pńt + wán
-
-

5.36 Nourriture

+
+

5.36 Nourriture

-
-

5.37 Outils

+
+

5.37 Outils

-
-

5.38 Parole

+
+

5.38 Parole

vár
 /vɑr/ (n.2) langue (linguistique), langage, parole
-
-

5.39 Péchés

+
+

5.39 Péchés

-
-

5.40 Physique

+
+

5.40 Physique

-
-

5.41 Possession

+
+

5.41 Possession

-
-

5.42 Religion

+
+

5.42 Religion

hjalp
 /hjaːlp/ (n.1) dieu céleste
@@ -8114,8 +8129,8 @@ Exemple : Né liÐbńovu wyhakéís. Je pars de Ðbńo.
-
-

5.43 Savoir

+
+

5.43 Savoir

bóljòluþ
 /bɔ.ljøː.luːθ/ (vt.) savoir
@@ -8123,8 +8138,8 @@ Exemple : Né liÐbńovu wyhakéís. Je pars de Ðbńo.
-
-

5.44 Sensations

+
+

5.44 Sensations

feŗtef
 /feːʁ.teːf/ (n.2) douleur mentale, dépression. Étymologie : feŗan + ’eßtef, une tristesse mauvaise
@@ -8132,51 +8147,51 @@ Exemple : Né liÐbńovu wyhakéís. Je pars de Ðbńo.
-
-

5.45 Sexe

+
+

5.45 Sexe

-
-

5.46 Société

+
+

5.46 Société

-
-

5.47 Substances

+
+

5.47 Substances

lúb
 /lʊb/ (n.9) air
-
-

5.48 Temps

+
+

5.48 Temps

-
bém
 /bɛm/ (n.2) jour (mesure de temps)
-
hebéóm
 /heːbɛɔm/ (n.2) heure (repère de temps). Étymologie : heol + béóm l’heure par le Soleil
-
heol
 /heol/ (n.2) heure (mesure de temps)
+
bém
 /bɛm/ (n.2) jour (mesure de temps)
+
hebéóm
 /heːbɛɔm/ (n.2) heure (repère de temps). Étymologie : heol + béóm l’heure par le Soleil
+
heol
 /heol/ (n.2) heure (mesure de temps)
łail
 /ɬail/ (n.2) année (mesure de temps)
ţealnat
 /ʈealnaːt/ (adj.) précision temporelle, précis.
-
-

5.48.1 Jours de la semaine

+
+

5.48.1 Jours de la semaine

-
ðúbém
 /ðʊ.bɛm/ (n.2) septième jour de la semaine / jour d’agent. Étymologie : ðúr + bém
+
ðúbém
 /ðʊ.bɛm/ (n.2) septième jour de la semaine / jour d’agent. Étymologie : ðúr + bém
-
-

5.49 Travail

+
+

5.49 Travail

-
-

5.50 Végétaux

+
+

5.50 Végétaux

-
-

5.51 Vêtements

+
+

5.51 Vêtements

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-

5.52 Vie et santé

+
+

5.52 Vie et santé

ðenmóíl
 /ðeːn.mɔɪl/ (n.6) personne, individu
@@ -8187,7 +8202,7 @@ Exemple : Né liÐbńovu wyhakéís. Je pars de Ðbńo.

Auteur: Lucien Cartier-Tilet

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Created: 2018-08-02 jeu. 18:10

+

Created: 2018-08-02 jeu. 21:42

diff --git a/hjalpi-grammaire.org b/hjalpi-grammaire.org index e08b9cc..338e8e5 100644 --- a/hjalpi-grammaire.org +++ b/hjalpi-grammaire.org @@ -44,7 +44,6 @@ Avec le /ń/ et le /ĺ/ ayant respectivement pour valeur /n̩/ et /l̩/. On peut remarquer que, à l’exception de /ń/ et /ĺ/, toutes les voyelles ont un couple ouverte-courte/fermée-longue. Dans les mots racine (c’est à dire non altérés par une quelconque règle grammaticale), la distinction revêt une importance capitale, porteuse de sens et de distinction de certains mots entre eux. Ainsi, /þran/ [θrãː] n’aura pas la même signification que /þrán/  [θrɑ̃] (pour l’explication de la prononciation, voir [[allophonie][l’allophonie]]). En revanche, comme on le verra plus tard, les addition grammaticales verront leurs voyelles s’accorder avec les voyelles du mot racine en ouverture-longueur. **** Voyelles courtes - -  /ɑ/ : á Le /á/ est une voyelle ressemblant au « â » que l’on retrouve en français dans des mots tels que « pâte ». Il s’agit de la voyelle ouverte antérieure non-arrondie. @@ -337,7 +336,7 @@ Pour des raisons grammaticales il existe également un sur-nombre, le /super-sin ** Adverbes ** Verbes *** <>Temps -Il existe techniquement huit temps en Hjalpi’, considérés tous comme étant distincs les uns des autres : +Il existe techniquement sept temps en Hjalpi’, considérés tous comme étant distincts les uns des autres : - Le *passé lointain* et le *futur lointain* sont associés à des temps à échelle d’une civilisation et au delà de temps à échelle d’une vie humaine. Ainsi, si un événement quelconque est mentionné comme s’étant passé il y a plus d’une soixantaine d’années, les locuteurs du Hjalpi’ s’y référeront au moyen du passé lointain, et à l’inverse, un événement qui se produira dans un siècle sera référé au moyen du futur lointain. - Le *passé moyen* et le *futur moyen*, plus souvent appelés respectivement *passé* et *futur*, se réfèrent à des événements à échelle d’une vie humaine, c’est à dire à plus ou moins une soixantaine d’années dans le passé ou dans le futur. - Les deux temps précédents n’empiètent cependant pas sur le *passé proche* et le *futur proche*, qui se réfèrent à des événements se produisant de deux jours dans le passé à deux jours dans le futur. Ils sont aussi utilisés pour des événements imminents ou venant de se produire. @@ -345,7 +344,7 @@ Il existe techniquement huit temps en Hjalpi’, considérés tous comme étant Chacun de ces temps se marquent via la conjugaison des verbes. -Il y a également deux temps utilisés uniquement par les dieux (célestes comme terrestres) qui sont le *passé divin* et le *futur divin*, chacun ayant pour limite la création du monde et sa fin avec lesquels ils se réfèrent à des événements dans des temps plus lointains que ceux situés dans la même ère civilisée que le locuteur, c’est à dire des événements se produisant à environ dix mille ans du temps de locution. Ces temps divins se marquent par une double conjugaison du verbe au temps lointain correspondant. Les mortels n’ayant pas la même notion du temps que les divins utiliseront à la place les temps lointains, à l’exception d’universitaires ayant eu le privilège d’avoir pu converser avec un divin, l’impact du contact avec ces derniers permettant un changement radical de la vision des mortels dans la vision du monde. Cependant, l’utilisation des temps divins reste tout de même rare même parmis ces universitaires et est considéré comme étant plutôt pédant lorsqu’il est utilisé par un mortel. +Il y a également deux temps utilisés uniquement par les dieux (célestes comme terrestres) qui sont le *passé divin* et le *futur divin*, chacun ayant pour limite la création du monde et sa fin avec lesquels ils se réfèrent à des événements dans des temps plus lointains que ceux situés dans la même ère civilisée que le locuteur, c’est à dire des événements se produisant à environ dix mille ans du temps de locution. Ces temps divins se marquent par une double conjugaison du verbe au temps lointain correspondant. Les mortels n’ayant pas la même notion du temps que les divins utiliseront à la place les temps lointains, à l’exception d’universitaires ayant eu le privilège d’avoir pu converser avec un divin, l’impact du contact avec ces derniers permettant un changement radical de la vision des mortels dans la vision du monde. Cependant, l’utilisation des temps divins reste tout de même rare même parmi ces universitaires et est considéré comme étant plutôt pédant lorsqu’il est utilisé par un mortel. Dans le Hjalpi’, le temps est visualisé comme une pluie tombante, ou plutôt comme le cycle de l’éther avec le ciel représentant le passé lointain, tombant jusqu’à l’arrière de la tête du locuteur (passé moyen), allant sur son épaule droite (passé proche), dans la tête du locuteur (présent), sur son épaule gauche (futur proche), devant son visage (futur moyen) puis dans le sol (futur lointain). On peut voir dans cette visualisation du temps que les dieux sont considérés comme étant les êtres à l’origine du monde, résidants dans les cieux, et leur bénédiction tombant sur les mortels et passant en eux avant qu’ils fassent face au futur qui va se joindre au sol et au monde, comme ce à quoi chaque mortel est destiné. Pour les divins, cette visualisation commence aux confins de l’espace, en dehors de l’univers d’où vient le Dieu Créateur, représentant lui-même le passé pour les divins, et le futur divin se situant au centre du monde où résident les flammes qui y mettront fin lors de l’arrivée de la fin des temps. @@ -354,20 +353,25 @@ Dans le Hjalpi’, le temps est visualisé comme une pluie tombante, ou plutôt *** <>Certainté Le Hjalpi’ dispose d’un concept de certainté et est omniprésent dans les verbes. En effet, la véracité et vérifiabilité des dires du locuteur est très importante pour les divins, et ce premier doit en toutes circonstances statuer de l’état de ses affirmations, et cela se fait via la conjugaison du verbe. Il existe quatre niveaux de certainté : -- certainté objective forte :: Le locuteur affirme que sa proposition est vraie sans nécessairement avoir personnellement vérifié cette affirmation par lui-même, mais il implique que cela est une vérité générale ou absolue. Par exemple, dans notre monde, la phrase « Il y a des yaks au Tibet » serait une phrase à certainté objective forte, il s’agit d’une verité générale qui ne sera normalement pas remise en question. +- certainté objective forte :: Le locuteur affirme que sa proposition est vraie sans nécessairement avoir personnellement vérifié cette affirmation par lui-même, mais il implique que cela est une vérité générale ou absolue. Par exemple, dans notre monde, la phrase « Il y a des yaks au Tibet » serait une phrase à certainté objective forte, il s’agit d’une vérité générale qui ne sera normalement pas remise en question. - certainté objective relative :: Le locuteur fait part d’une vérité vérifiée par lui-même ou dont il est certain sans qu’il s’agisse nécessairement d’une vérité générale ou absolue. Ainsi, on peut affirmer avec une objectivité relative « J’habite au quatrième étage de mon immeuble », j’affirme que cela est vrai et objectif sans pour autant que ce soit une vérité générale (je n’y habiterai pas toujours, et ce n’est pas une connaissance commune non plus). - certainté subjective forte :: Le locuteur émet une opinion qu’il considère comme étant généralement partagée par son ou ses interlocuteurs. Par exemple, un parisien pourra dire en subjectivité forte à un autre parisien qu’il fait froid lorsqu’en plein milieu de l’hiver il fait -5°C à Paris, ce avec quoi l’autre parisien sera généralement d’accord ; en revanche un Canadien, un Russe ou un habitant des pays Scandinaves pourra montrer son désaccord. Le locuteur peut permettre de partager également des informations dont le locuteur est relativement sûr mais pas entièrement, l’empêchant d’utiliser une certainté objective. - certainté subjective relative :: Le locuteur émet une opinion qui lui est propre et qui ne sera pas forcément partagée par son interlocuteur. Ce degré de certainté est utilisé pour partager des opinions qui ont un caractère plus personnel. Par exemple, si le locuteur dit « Je n’aime pas la menthe », il le dira avec une subjectivité relative, ne s’attendant pas forcément à voir son opinion partagée ou non par son interlocuteur. Cela peut être aussi utilisé pour partager une information dont le locuteur n’est pas sûr, ou bien pour partager des souvenirs dont le locuteur peut se permettre de douter. Le degré de certainté est marqué avec la conjugaison du verbe. -Il est tout à fait possible pour le locuteur d’utiliser volontairement un degré de certainté erroné afin d’appuyer le message de sa phrase, d’y mettre une emphase. Par exemple, quelqu’un qui parle d’un restaurant uppé dans la ville à son ami qui vient d’arriver peut tout à fait lui dire que ce restaurant est excellent tout en utilisant l’objectif fort afin de sous entendre qu’il s’agit d’une opinion largement partagée, voire même d’une véritée générale dans la ville. À contrario, un locuteur qui doute d’une vérité générale utilisera une subjectivité relative afin de démettre cette vérité générale vers une simple opinion ; c’est ce qu’aurais pu faire Gallilée avec la phrase « la Terre est plate », remettant ainsi en doute cette véritée générale de l’époque (qui, par ailleurs, n’était crue que par le bas peuple, les personnes cultivées savaient que la Terre est ronde). Cependant, attention à l’abus d’utilisation erronée du degré de subjectivité, les personnes qui en abusent sont souvent vus comme étant des hypocrites ou des manipulateurs par leurs pairs. +Il est tout à fait possible pour le locuteur d’utiliser volontairement un degré de certainté erroné afin d’appuyer le message de sa phrase, d’y mettre une emphase. Par exemple, quelqu’un qui parle d’un restaurant huppé dans la ville à son ami qui vient d’arriver peut tout à fait lui dire que ce restaurant est excellent tout en utilisant l’objectif fort afin de sous entendre qu’il s’agit d’une opinion largement partagée, voire même d’une vérité générale dans la ville. À contrario, un locuteur qui doute d’une vérité générale utilisera une subjectivité relative afin de démettre cette vérité générale vers une simple opinion ; c’est ce qu’aurais pu faire Galilée avec la phrase « la Terre est plate », remettant ainsi en doute cette vérité générale de l’époque (qui, par ailleurs, n’était crue que par le bas peuple, les personnes cultivées savaient que la Terre est ronde). Cependant, attention à l’abus d’utilisation erronée du degré de subjectivité, les personnes qui en abusent sont souvent vus comme étant des hypocrites ou des manipulateurs par leurs pairs. *** Aspects Bien que le [[verbes-temps][temps]] et le [[verbe-cert][degré de certainté]] donnent déjà quelques informations sur le verbe et l’événement décrit, beaucoup d’autres informations manquent toujours : l’événement se répète-il, parle-t-on du processus de l’événement où de l’événement en tant qu’objet ? Ces questions sont répondues par les aspects du verbe que je listerai ici. Notez que différents aspects peuvent être utilisés en simultané. **** Perfectif et imperfectif +Le *perfectif* et *l’imperfectif* sont deux aspects omniprésents avec les verbes ; l’un de ces deux aspects est obligatoire. Ces deux aspects s’opposent dans leur représentation du verbe, le perfectif décrivant l’événement comme un objet, comme un tout, alors que l’imperfectif le décrit comme un processus. On peut retrouver un exemple de cette opposition en Français avec les phrases « Henri IV régna vingt et un ans » (phrase perfective) et « Henri IV régnait vingt et un ans » (phrase imperfective). Ainsi, si l’on souhaite considérer un événement comme un processus, ou afin de mettre en place un décors pour d’autres éléments, on utilisera l’aspect perfectif du verbe ; à contrario, ce sera l’imperfectif qui sera utilisé pour considérer un événement comme un tout, comme par exemple comparer le règne de Henri IV à celui d’un autre monarque. + +En Hjalpi’, l’aspect par défaut entre ces deux aspects est l’imperfectif, qui n’est pas marqué. L’imperfectif est également le seul aspect autorisé lors de l’utilisation du présent. Si on souhaite passer un verbe au perfectif, il faudra le marquer au moyen d’une conjugaison différente de la conjugaison par défaut (utilisée donc pour l’imperfectif). + **** Complétif et incomplétif +Ces aspects permettent de porter l’accent sur le fait que l’action ou l’événement soit arrivé, arrive ou arrivera à son terme de façon certaine ou non. Par défaut, tous les verbes sont incomplétifs (sauf exceptions notées dans leur définition dans le [[glossaire][glossaire]]), cependant passer le verbe au complétif permet de changer son sens afin d’exprimer le fait que l’événement arrive à son terme. Ainsi, le verbe /eŕbölýþ/ (voler dans les airs) mis au complétif prend la signification « se poser » ou « atterrir ». **** Inceptif **** Habituel, fréquentatif et itératif **** Implicatif @@ -382,7 +386,7 @@ Bien que le [[verbes-temps][temps]] et le [[verbe-cert][degré de certainté]] d *** Valence du verbe **** Réflexif **** Réciproque -**** Passif et anti-passif +**** Passif et antipassif **** Causatif *** Impersonnalité # 1excl.singulier @@ -392,7 +396,7 @@ Suivant le rôle du nom dans la phrase, il est possible de le décliner à l’u - Cas grammatical (/ABBRÉVIATION/) :: définition | morphologie | Exemple en français -| exemple | hjalpi’ | +| exemple | en Hjalpi’ | | détail | grammatical | Les déclinaisons se présentent sous la forme de particules (préfixes, infixes et suffixes) à ajouter au mot racine. Notez que la partie entre parenthèse peut ne pas être spécifiée, auquel cas il faudra se référer à l’harmonisation des voyelles ou des consonnes selon le cas si une voyelle est accolée à une autre voyelle, de même pour les consonnes. @@ -495,7 +499,7 @@ Exemple : Je pars de Ðbńo. (décision motivée par moi-même) | | 6s | 6p | 7s | 7p | 8s | 8p | 9s | 9p | | | | ž(a)- | ž(a)- | ß(eu)- | ß(eu)- | ß(a)- | ß(a)- | ßa(l)- | ße(l)- | | Exemple : La mouche s’envola (volontairement) du livre (de l’extérieur du livre, sous entendu de sa couverture) -| proböléntí | ßaraòm | paŗevir | +| proböléntí | ßaraòm | paŗevir | | s’envoler-(NOM passé m p 3s3SG) | DEL-livre | NOM-mouche | - <>Cas élatif (/ELA/) :: déplacement depuis l’intérieur de l’élément. diff --git a/hjalpi-grammaire.pdf b/hjalpi-grammaire.pdf index aa2bb93..4823a32 100644 Binary files a/hjalpi-grammaire.pdf and b/hjalpi-grammaire.pdf differ