diff --git a/.gitignore b/.gitignore index 135dec3..779f4f6 100644 --- a/.gitignore +++ b/.gitignore @@ -3,12 +3,5 @@ *.bak /*/_minted* /draconian-2/Vulgar_ Language generator.pdf -/draconian-2/auto-generated.html -/draconian-2/auto-generated_files/up.svg -/draconian-2/auto-generated_files/ink.svg -/draconian-2/auto-generated_files/v4_7.js -/draconian-2/auto-generated_files/320px-Blank_vowel_trapezoid.svg.png -/draconian-2/auto-generated_files/data4_7.js -/draconian-2/auto-generated_files/playb.svg -/draconian-2/auto-generated_files/vulgar-style15.css +/draconian-2/auto-generated* /ignored-folder diff --git a/hjelp/hjelp.html b/hjelp/hjelp.html index d794c06..95ec816 100644 --- a/hjelp/hjelp.html +++ b/hjelp/hjelp.html @@ -1,7 +1,7 @@
- +
La redistribution ou vente de ce document sont strictement interdits. Ce document est protégé par la loi française du droit d’auteur et apparient entièrement et totalement à son auteur.
@@ -320,8 +321,8 @@ Ce document est un document disponible gratuitement à l’adresse
-
Le Hjelp est une langue construite représentant symboliquement la langue orale et écrite utilisée par les dieux célestes de l’univers de mon roman, les Hjalpel. Cela signifie que, bien que le Hjalp soit une langue de facto réelle de part cette grammaire et au moins mon utilisation de cette langue dans mes ouvrages, elle n’est pas réellement la langue telle que je l’imagine pour les dieux célestes ; en effet, j’imagine la langue réelle des Hjalpel comme étant une langue d’une extraordinaire complexité, mais extrêmement concise, représentant l’esprit des dieux célestes. Je me référerais ainsi par « Hjelp théorique » au Hjelp tel qu’imaginé dans mon univers littéraire, et par « Hjelp construit » ou tout simplement « Hjelp » la langue présentée dans ce document.
@@ -344,8 +345,8 @@ Cette grammaire n’est pas un ouvrage destiné à l’apprentissage du Hjelp (p
Comme dit plus haut, le Hjelp théorique est une langue extrêmement complexe parlée par les Hjalpel dans mon univers littéraire. Apprendre cette langue prend plusieurs années d’études pour un humain afin de pouvoir ne serait-ce que commencer à former des phrases rudimentaires avec un vocabulaire limité, et les meilleurs ont un niveau tout de même faible ; selon le Cadre Européen Commun de Référence pour les Langues (CECRL) à l’heure où j’écris ces lignes, cela équivaut à un niveau A2.
@@ -373,8 +374,8 @@ Je pense que vous comprenez maintenant pourquoi il est impossible pour moi en ta
Le Hjelp est une langue se basant sur le principe des racine consonantales, la grammaire étant exprimée quasiment uniquement via les voyelles. Du fait de ses très riches déclinaisons, et malgré son nombre limité de racines lexicales, le Hjelp peut exprimer un très grand nombre de différent mots, tous basés sur la même racine.
@@ -389,37 +390,37 @@ Afin de respecter la philosophie du Hjelp théorique, tous les mots de son lexiq
Le Hjelp est une langue disposant d’un système d’écriture qui lui est unique, et par conséquent ne peut pas être aisément reproduisible par ordinateur, encore moins dans du texte comme celui-ci, à moins d’insérer des images dessinées au préalable. De plus, de par sa nature idéographique, le lecteur n’aura aucune idée de la façon dont les mots se prononcent, hors il est important de pouvoir partager l’aspect phonétique de cette langue afin d’assurer une bonne compréhension de ce document. Ainsi, j’utiliserai pour la quasi-totalité de cette grammaire une translittération du Hjelp, visant à renvoyer une prononciation proche de la réalité. Ainsi, la majorité des sons seront représentés par un unique caractère, à l’exception de quelques sons représentés par deux comme nous le verrons ci-dessous.
-Pour des raisons d’esthétisme, le Hjelp dispose également d’un système de romanisation. Ce système repose sur moins de caractères comportant des accents et autres diacritiques mais permet une approche peut-être plus simple de la prononciation de la langue pour les non-linguistes. L’approche de la prononciation du Hjelp changeant selon la ou les langues parlées par le lecteur, la romanisation peut également changer en fonction de la langue cible. Ainsi, les francophones pourront retranscrire « qhø₃ð » comme « reuv » tandis que les anglophones le rentranscriront « rhoth ». Cette romanisation ne sera présente que dans le point suivant (4.2) afin de donner une référence de lecture du Hjelp dans mes textes littéraires, cependant elle ne sera absolument pas utilisée dans ce document du fait du manque d’information qu’elle partage, contrairement à la translittération qui reste constante selon la langue du lecteur et transmet toutes les informations phonétiques (ou presque, c.f. la section 4.6 sur l’allophonie) dont on a besoin.
+Pour des raisons d’esthétisme, le Hjelp dispose également d’un système de romanisation. Ce système repose sur moins de caractères comportant des accents et autres diacritiques mais permet une approche peut-être plus simple de la prononciation de la langue pour les non-linguistes. L’approche de la prononciation du Hjelp changeant selon la ou les langues parlées par le lecteur, la romanisation peut également changer en fonction de la langue cible. Ainsi, les francophones pourront retranscrire « qhø₃ð » comme « reuv » tandis que les anglophones le rentranscriront « rhoth ». Cette romanisation ne sera présente que dans le point suivant (4.2) afin de donner une référence de lecture du Hjelp dans mes textes littéraires, cependant elle ne sera absolument pas utilisée dans ce document du fait du manque d’information qu’elle partage, contrairement à la translittération qui reste constante selon la langue du lecteur et transmet toutes les informations phonétiques (ou presque, c.f. la section 4.6 sur l’allophonie) dont on a besoin.
-Quelques fois, la translittération ne suffira pas, en particulier dans ce chapitre, pour exprimer avec détail la prononciation de certains mots ou de certaines phrases ; je devrai donc utiliser l’alphabet phonétique international (IPA, International Phonetic Alphabet) afin de pouvoir donner la prononciation de façon beaucoup plus précise que la translittération qui peut parfois ne pas être exacte (à nouveau, c.f. la section 4.6 sur l’allophonie).
+Quelques fois, la translittération ne suffira pas, en particulier dans ce chapitre, pour exprimer avec détail la prononciation de certains mots ou de certaines phrases ; je devrai donc utiliser l’alphabet phonétique international (IPA, International Phonetic Alphabet) afin de pouvoir donner la prononciation de façon beaucoup plus précise que la translittération qui peut parfois ne pas être exacte (à nouveau, c.f. la section 4.6 sur l’allophonie).
La tendance en Hjelp est d’isoler les mots entre eux, marquant la séparation entre eux par de courtes pauses ou par un coup de glotte [ʔ] entre ces mots lors d’un passage d’une voyelle à une autre entre deux mots. Lorsqu’un mot est composé de plusieurs syllabes, une préférence est présente pour que les consonnes les plus proches de la voyelle fassent partie intégrale de la syllabe dont la voyelle est le cœur, avec un équilibre dans la répartition des consonnes entre les deux voyelles, avec un avantage pour la voyelle suivante. Ainsi, quand trois consonnes sépareront deux voyelles, la première consonne uniquement fait partie de la première syllabe. Si cette règle n’est pas suivie, la séparation sera marquée à l’écrit par la première consonne de la nouvelle syllabe écrite en majuscule, ou bien la voyelle elle-même si la syllabe ne commence pas par une consonne.
Le Hjelp est une langue disposant d’un très large panel de consonnes. Voici ci-dessous le tableau des consonnes du Hjelp, translittéré puis en IPA.
@@ -816,8 +817,8 @@ Voici ci-dessous une description individuelle de chaque consonne :
À l’instar des consonnes, le Hjelp dispose d’un inventaire phonétique très large, contenant un total de 23 voyelles simples, incluant le <ń> et le <ĺ> présentés ci-dessus, prononcées /n̩/ et /l̩/ respectivement. Les voici ci-dessous translittérées et en IPA.
@@ -961,24 +962,24 @@ Voici ci-dessous la description de chacune de ces voyelles :
Les diphtongues en Hjelp sont très libres, dans le sens où toute voyelle peut s’associer avec une autre afin de créer une diphtongue, à la condition qu’il ne s’agisse pas deux fois de la même voyelle. Lors de l’association de deux voyelles, si l’une des voyelles est longue, alors elle perd cette qualité et devient courte. En Hjelp, la voyelle se maintenant durant un allongement de la diphtongue est la première des deux, la seconde restant courte peu importe la situation.
-La marque tonale associée au diphone ne se marquera que sur la seconde voyelle, la diphtongue étant considérée en Hjelp comme étant une seule et unique voyelle. Il se peut que dans certains cas deux voyelles syllabiques se suivent sans former de diphtongue ensemble, auquel cas la marque tonale marquera la séparation des deux syllabes. Dans le cas où la première syllabe est sur le ton neutre, il sera obligatoire de le marquer explicitement à l’écrit, tel que dans qhlö₄te₁ů₂ntrhae₂lf. Pour plus de détails sur les tons du Hjelp, voir la section sur les sept tons (4.5).
+La marque tonale associée au diphone ne se marquera que sur la seconde voyelle, la diphtongue étant considérée en Hjelp comme étant une seule et unique voyelle. Il se peut que dans certains cas deux voyelles syllabiques se suivent sans former de diphtongue ensemble, auquel cas la marque tonale marquera la séparation des deux syllabes. Dans le cas où la première syllabe est sur le ton neutre, il sera obligatoire de le marquer explicitement à l’écrit, tel que dans qhlö₄te₁ů₂ntrhae₂lf. Pour plus de détails sur les tons du Hjelp, voir la section sur les sept tons (4.5).
-À l’instar des diphtongues (4.3), le Hjelp est extrêmement permissif quand aux triphtongues, interdisant uniquement les successions immédiates de deux voyelles identiques. À nouveau, comme pour les diphtongues, la dernière voyelle reste courte ; la première voyelle est également courte, la longueur de la triphtongue étant supporté par la seconde voyelle la composant, telle la première voyelle des diphtongues.
+À l’instar des diphtongues (4.3), le Hjelp est extrêmement permissif quand aux triphtongues, interdisant uniquement les successions immédiates de deux voyelles identiques. À nouveau, comme pour les diphtongues, la dernière voyelle reste courte ; la première voyelle est également courte, la longueur de la triphtongue étant supporté par la seconde voyelle la composant, telle la première voyelle des diphtongues.
@@ -991,8 +992,8 @@ Les triphtongues, du fait de la complexité de leur prononciation, sont très ra
Le Hjelp est une langue tonale disposant de sept tons différents portant sur une syllabe entière. Un ton est une variation de hauteur non pas absolue comme peuvent l’être les notes d’une chanson, mais plutôt des variations de hauteur relative à la hauteur standard du locuteur. Voici ci-dessous une illustration des sept tons du Hjelp, avec pour hauteur de référence du locuteur le ton nº1 :
@@ -1022,13 +1023,13 @@ Ainsi, on peut avoir un mot qui s’écrit ainsi : <ngèì6arö
-Comme indiqué dans le chapitre 4.3 sur les diphtongues, afin de lever l’ambigüité dans certains cas il se peut que l’on soit obligé de marquer le ton neutre, comme dans <jhy1i3lh>. Ici, on pourrait croire à une diphtongue <yi3> si le ton neutre n’avait pas été marqué, diphtongue qui à l’inverse est présente dans le terme <jhyi3lh>. J’utiliserai également dans ce document une notation similaire lors de notation phonétiques en IPA. Ainsi, <jhy1i3lh> sera transcrit /ʝy.ʔi3ɬ/.
+Comme indiqué dans le chapitre 4.3 sur les diphtongues, afin de lever l’ambigüité dans certains cas il se peut que l’on soit obligé de marquer le ton neutre, comme dans <jhy1i3lh>. Ici, on pourrait croire à une diphtongue <yi3> si le ton neutre n’avait pas été marqué, diphtongue qui à l’inverse est présente dans le terme <jhyi3lh>. J’utiliserai également dans ce document une notation similaire lors de notation phonétiques en IPA. Ainsi, <jhy1i3lh> sera transcrit /ʝy.ʔi3ɬ/.
En Hjelp, comme dans beaucoup d’autres langues, il existe de nombreuses règles sur la modification de la prononciation de certains phonèmes selon leur emplacement au sein d’un mot et selon leur environnement phonétique, donnant lieu à des allophones desdits phonèmes. Des allophones sont des productions différentes d’un même son considéré unique dans une langue, et bien que des locuteurs natifs puissent entendre la différence entre deux allophones, leur différentiation n’est pas porteuse de sens et n’est souvent présente que du fait d’une simplification de la prononciation des phonèmes d’origine.
@@ -1039,15 +1040,15 @@ Les règles que vous trouverez ci-dessous sont les dernières règles à appliqu
Il existe peu de règles en Hjelp concernant les voyelles, et elles concernent exclusivement les consonne syllabiques tel que vous pourrez le constater ci-dessous.
+Contrairement aux voyelles, le Hjelp est assez riche en allophonie concernant les consonnes.
+
@@ -1074,24 +1286,24 @@ Il existe peu de règles en Hjelp concernant les voyelles, et elles concernent e
@@ -1099,56 +1311,56 @@ Il existe peu de règles en Hjelp concernant les voyelles, et elles concernent e
Le Hjelp étant une langue évoluant en permanence, je ne peux donner de lexique fixe dans ce document, cependant un dictionnaire en ligne est actuellement en cours de développement qui contiendra tous les mots de la langue et les traduira vers le français et possiblement l’anglais avec les détails nécessaires à une bonne compréhension des termes, les subtilités qu’ils induisent ainsi que leur étymologie s’ils en ont une. Ce dictionnaire sera disponible à l’adresse https://langue.phundrak.fr/dictionary
@@ -1159,18 +1371,18 @@ Le Hjelp étant une langue évoluant en permanence, je ne peux donner de lexique
Created: 2018-12-30 dim. 09:24 Created: 2018-12-30 dim. 10:152 Introduction
+2 Introduction
2.1 Quelques précisions sur le Hjelp théorique
+2.1 Quelques précisions sur le Hjelp théorique
3 Description du lexique
+3 Description du lexique
4 Phonologie
+4 Phonologie
4.1 Notes sur la translittération et la romanisation du Hjelp
+4.1 Notes sur la translittération et la romanisation du Hjelp
4.2 Inventaire phonétique
+4.2 Inventaire phonétique
4.2.1 Les consonnes
+4.2.1 Les consonnes
4.2.2 Les voyelles
+4.2.2 Les voyelles
4.3 Diphtongues
+4.3 Diphtongues
4.4 Triphtongues
+4.4 Triphtongues
4.5 Les sept tons
+4.5 Les sept tons
4.6 Allophonie
+4.6 Allophonie
4.6.1 Voyelles
+4.6.1 Voyelles
-
4.6.2 Consonnes
+
+
+
+
+
+
+
+
+
+
+
+
+te4fũ3d
+/teː4.fʊ̃3d/
+[teː4.ɸʊ̃3d]
+
+
+
+vyelo2tov
+/vye1.loː2.toː1v/
+[vye1.loː2.toː1β]
+
+
+
+
+
+
+
+
+
+
+
+
+wyhakuþ
+/wyː.haː.kyːθ/
+[wyː.ɦaː.kyːθ]
+
+
+
+hjalp
+/hjaːlp/
+[çjaːlp]
+
+
+
+nehja
+/neː.hjaː/
+[neː.ʝjaː]
+
+
+
+
+
+
+
+
+
+
+
+
+naqhfèn
+/naːχ.fɛn/
+[naːx.fɛn]
+
+
+
+elekorh þurènt
+/eː.leː.koːʁ.θuː.rɛnt/
+[eː.leː.koːɣ.θuː.ɾɛnt]
+
+
+
+
+
+
+
+
+
+
+
+
+echvènd
+/eːç.vɛnd/
+[eːç̬.vɛnd]
+
+
+
+auzshèìd
+/auz.ʃɛɪd/
+[auz̥.ʃɛɪd]
+
+
+
+
+
+
+
+
+
+
+
+
+edtø
+/eːd.tøː/
+[eːd̚.tøː]
+
+
+
+
+
+
+
+
+
+
+
+Ereþ
+/eː.reːθ/
+[eː.ɾeːθ]
+
+
+
+nůr
+/nʏr/
+[nʏɾ]
+4.7 Phonotaxes
+4.7 Phonotaxes
5 Morphologie
+5 Morphologie
5.1 Noms
+5.1 Noms
5.2 Adjectifs
+5.2 Adjectifs
5.3 Pronoms
+5.3 Pronoms
5.4 Verbes
+5.4 Verbes
5.5 Adverbes
+5.5 Adverbes
6 Syntaxe
+6 Syntaxe
7 Sémantiques
+7 Sémantiques
8 Pragmatique
+8 Pragmatique
9 Phraséologie
+9 Phraséologie
10 Synchronie et diachronie
+10 Synchronie et diachronie
11 Système d’écriture
+11 Système d’écriture
12 Lexique
+12 Lexique
13 Annexes
+13 Annexes
13.1 Annexe A : Abbréviations
+13.1 Annexe A : Abbréviations