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* <<avantpropos>>Avant-propos
La redistribution ou vente de ce document sont strictement interdits. Ce document est protégé par la loi française sur le droit dauteur et appartient entièrement et totalement à son auteur. Ce document est un document disponible gratuitement au format web à ladresse [[https://langue.phundrak.fr/matter/]] et au format PDF à ladresse [[https://langue.phundrak.fr/matter/matter.pdf]]. Si vous lavez obtenu depuis une autre source, gratuitement ou non, merci de men faire part en me contactant via mes réseaux sociaux ou par mail que vous trouverez sur mon site principal, [[https://phundrak.fr]]. Aucune personne, morale ou physique, nest à lheure actuelle autorisée à redistribuer ces documents. Si vous êtes intéressés par une redistribution de ce document, je vous invite à rentrer en contact avec moi afin que lon en discute.
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entièrement et totalement à son auteur. Ce document est un document disponible
gratuitement au format web à ladresse [[https://langue.phundrak.fr/matter/]] et
au format PDF à ladresse [[https://langue.phundrak.fr/matter/matter.pdf]]. Si
vous lavez obtenu depuis une autre source, gratuitement ou non, merci de men
faire part en me contactant via mes réseaux sociaux ou par mail que vous
trouverez sur mon site principal, [[https://phundrak.fr]]. Aucune personne, morale
ou physique, nest à lheure actuelle autorisée à redistribuer ces documents.
Si vous êtes intéressés par une redistribution de ce document, je vous invite
à rentrer en contact avec moi afin que lon en discute.
Ce document traite dune langue imaginaire que jai créé. Cependant, il sera rédigé comme sil sagissait de la première tentative de description de la langue par un linguiste la découvrant. Ainsi, si dans certains passages vous pouvez lire « mais plus détudes sur le sujet sont nécessaires » ou « cet aspect de la langue na pas encore été sujet à des analyses plus approfondies », comprenez par cela que je nai pas encore travaillé sur ou fini cette partie qui peut être sujet à des mises à jours dans le futur.
Ce document traite dune langue imaginaire que jai créé. Cependant, il sera
rédigé comme sil sagissait de la première tentative de description de la
langue par un linguiste la découvrant. Ainsi, si dans certains passages vous
pouvez lire « mais plus détudes sur le sujet sont nécessaires » ou « cet
aspect de la langue na pas encore été sujet à des analyses plus
approfondies », comprenez par cela que je nai pas encore travaillé sur ou
fini cette partie qui peut être sujet à des mises à jours dans le futur.
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* <<introduction>>Introduction
Le Mattér est une idéolangue (langue construite) humaine, inspirée par des langues nordiques, germaniques et latines. Elle bénéficie également de quelques inspirations des idéolangues elfiques de J.R.R. Tolkien, en particulier la phonétique du /Sindarin/. Brièvement, le Mattér est une langue principalement agglutinative à tendance majoritaire aux suffixes, avec comme exception les verbes qui ont une tendance principalement fusionnelle.
Cette langue est un projet à part de mon univers littéraire ; il ne sagit que dune langue jouet dont la seule utilité au-delà de mon propre plaisir sera dans le cadre de mes études dinformatique pour un projet de troisième année de licence en ingénierie des langues.
* <<introduction>>Introduction
Le Mattér est une idéolangue (langue construite) humaine, inspirée par des
langues nordiques, germaniques et latines. Elle bénéficie également de
quelques inspirations des idéolangues elfiques de J.R.R. Tolkien, en
particulier la phonétique du /Sindarin/. Brièvement, le Mattér est une langue
principalement agglutinative à tendance majoritaire aux suffixes, avec comme
exception les verbes qui ont une tendance principalement fusionnelle.
Cette langue est un projet à part de mon univers littéraire ; il ne sagit que
dune langue jouet dont la seule utilité au-delà de mon propre plaisir sera
dans le cadre de mes études dinformatique pour un projet de troisième année
de licence en ingénierie des langues.
** Le nom de la langue
Cette langue est appelée daprès le peuple parlant cette langue, le peuple /Matté/. Une fois le nom de ce peuple dérivé afin dobtenir un adjectif, on obtient donc /mattér/ qui est donc le nom de cette langue.
Cette langue est appelée daprès le peuple parlant cette langue, le peuple
/Matté/. Une fois le nom de ce peuple dérivé afin dobtenir un adjectif, on
obtient donc /mattér/ qui est donc le nom de cette langue.
** Démographie
Le Mattér est parlé par un peuple imaginaire vivant sur une île imaginaire nommée Éïnlante (/terre solitaire/, /Einlant/ en Mattér), peuplée vers le X^{ème} siècle par un peuple parlant le vieux nordique, partis probablement de la péninsule scandinave par bateau. À linstar de lIslande, le peuple Matté sy étant installé est devenu isolé, permettant une évolution unique de leur langue.
Le Mattér est parlé par un peuple imaginaire vivant sur une île imaginaire
nommée Éïnlante (/terre solitaire/, /Einlant/ en Mattér), peuplée vers le
X^{ème} siècle par un peuple parlant le vieux nordique, partis probablement
de la péninsule scandinave par bateau. À linstar de lIslande, le peuple
Matté sy étant installé est devenu isolé, permettant une évolution unique de
leur langue.
Initialement, lÉïnlante nétait peuplé que de quelques dizaines de milliers de Mattés, cependant leur population connaît une croissance importante à partir du XX^{ème} siècle avec une industrialisation et modernisation du pays jusquà atteindre au début du XXI^{ème} siècle 300.000 habitants.
Initialement, lÉïnlante nétait peuplé que de quelques dizaines de milliers
de Mattés, cependant leur population connaît une croissance importante à
partir du XX^{ème} siècle avec une industrialisation et modernisation du pays
jusquà atteindre au début du XXI^{ème} siècle 300.000 habitants.
LÉïnlante est une île de taille similaire à sa sœur, lIslande, mais se situe plus au sud de cette dernière, au sud-est du Groënland et à louest de lÉcosse. Son centre se situe aux alentours des coordonnées 57N 33O. Ainsi, cette île bénéficie dun climat plus clément que lIslande et similaire à lÉcosse : un climat océanique tempéré mais froid, avec des vents fréquents. Cette île est également une île volcanique, née du rift du plancher atlantique.
LÉïnlante est une île de taille similaire à sa sœur, lIslande, mais se
situe plus au sud de cette dernière, au sud-est du Groënland et à louest de
lÉcosse. Son centre se situe aux alentours des coordonnées 57N 33O. Ainsi,
cette île bénéficie dun climat plus clément que lIslande et similaire à
lÉcosse : un climat océanique tempéré mais froid, avec des vents fréquents.
Cette île est également une île volcanique, née du rift du plancher
atlantique.
Le peuple Matté est un peuple dont léconomie repose principalement sur la pêche et lagriculture. Au XV^{ème} siècle, le pays commence à souvrir avec lextérieur, et des voies de commerce sont ouvertes avec les principaux pays marchands de cette époque. Cest à cette époque que le Christianisme est importé en Éïnlante, puis un siècle plus tard lAnglicanisme par le Royaume-Uni, cependant ces deux religions ne réussiront jamais à véritablement simplanter, la religion nordique païenne restant largement dominante jusquau XIX^{ème} siècle où un déclin rapide des diverses religions aura lieu. De nos jours, la population dÉïnlante est à environ 88% athéiste, 5% païenne, 4% de sa population suit une des religions monothéistes (principalement le Christianisme et lAnglicanisme), 2% des religions diverses (Hindouisme, Chamanisme,…) et un surprenant pourcent en croissance se déclare bouddhiste.
Le peuple Matté est un peuple dont léconomie repose principalement sur la
pêche et lagriculture. Au XV^{ème} siècle, le pays commence à souvrir avec
lextérieur, et des voies de commerce sont ouvertes avec les principaux pays
marchands de cette époque. Cest à cette époque que le Christianisme est
importé en Éïnlante, puis un siècle plus tard lAnglicanisme par le
Royaume-Uni, cependant ces deux religions ne réussiront jamais à
véritablement simplanter, la religion nordique païenne restant largement
dominante jusquau XIX^{ème} siècle où un déclin rapide des diverses
religions aura lieu. De nos jours, la population dÉïnlante est à environ 88%
athéiste, 5% païenne, 4% de sa population suit une des religions monothéistes
(principalement le Christianisme et lAnglicanisme), 2% des religions
diverses (Hindouisme, Chamanisme,…) et un surprenant pourcent en croissance
se déclare bouddhiste.
** Affiliation générique
Le Mattér est une langue Indo-européenne trouvant ses sources dans la famille des langues scandinaves (germaniques nordiques).
Le Mattér est une langue Indo-européenne trouvant ses sources dans la famille
des langues scandinaves (germaniques nordiques).
** Système décriture
Du fait de son affiliation aux langues nordiques, le Mattér est une langue qui sest dabord gravée via lutilisation de runes, que ce soit sur des pierres ou sur du bois. Lalphabet latin ne sera introduit que plus tard, vers le XV^{ème} siècle, où il sera pendant longtemps utilisé en parallèle aux runes. Généralement, les runes sont gardées pour les monuments et les documents officiels ainsi que pour une utilisation religieuse, tandis que lalphabet latin se popularise parmi les marchands et tout échanges entre les /Mattés/ et le monde extérieur. Ainsi, deux systèmes décriture coexistent. Lintroduction de limprimerie participa également à une chute de lutilisation quotidienne des runes, et seule une rapide intervention du gouvernement afin de créer des caractères dimprimerie runiques a permis de préserver une utilisation relativement courante du système décriture traditionnel. Lors de lavènement de linformatique, lutilisation des runes a drastiquement chuté parmi la population, lui préférant alors lalphabet latin. Avec lajout des runes à lUnicode 3.0, un effort considérable de la part du gouvernement sest effectué afin de restaurer lutilisation de celles-ci, mais en vingt ans la proportion dutilisation des runes na pas beaucoup remonté, bien que la chute fut stoppée grâce à cette intervention.
Du fait de son affiliation aux langues nordiques, le Mattér est une langue
qui sest dabord gravée via lutilisation de runes, que ce soit sur des
pierres ou sur du bois. Lalphabet latin ne sera introduit que plus tard,
vers le XV^{ème} siècle, où il sera pendant longtemps utilisé en parallèle
aux runes. Généralement, les runes sont gardées pour les monuments et les
documents officiels ainsi que pour une utilisation religieuse, tandis que
lalphabet latin se popularise parmi les marchands et tout échanges entre les
/Mattés/ et le monde extérieur. Ainsi, deux systèmes décriture coexistent.
Lintroduction de limprimerie participa également à une chute de
lutilisation quotidienne des runes, et seule une rapide intervention du
gouvernement afin de créer des caractères dimprimerie runiques a permis de
préserver une utilisation relativement courante du système décriture
traditionnel. Lors de lavènement de linformatique, lutilisation des runes
a drastiquement chuté parmi la population, lui préférant alors lalphabet
latin. Avec lajout des runes à lUnicode 3.0, un effort considérable de la
part du gouvernement sest effectué afin de restaurer lutilisation de
celles-ci, mais en vingt ans la proportion dutilisation des runes na pas
beaucoup remonté, bien que la chute fut stoppée grâce à cette intervention.
Plus dinformations seront données dans le chapitre dédié au système décriture Mattér (§[[writing]]).
** Situation sociolinguistique
*** Multilinguisme et contexte dutilisation
Le Mattér est une langue encore très vivante parmi les Mattés, qui est parlée activement par tous les locuteurs natifs. Concernant le multilinguisme, les Mattés ont commencé à apprendre des langues étrangères lors de leur ouverture au monde, apprenant principalement lAnglais, le Suédois et lEspagnol. Aujourdhui, la majorité des Mattés parlent avec un niveau B1 langlais, environ 30% parlent avec le même niveau le Suédois ou le Norvégien, et du fait de leur proximité avec le Groënland, environ 20% de la population parle également le Danois.
Le Mattér est une langue encore très vivante parmi les Mattés, qui est
parlée activement par tous les locuteurs natifs. Concernant le
multilinguisme, les Mattés ont commencé à apprendre des langues étrangères
lors de leur ouverture au monde, apprenant principalement lAnglais, le
Suédois et lEspagnol. Aujourdhui, la majorité des Mattés parlent avec un
niveau B1 langlais, environ 30% parlent avec le même niveau le Suédois ou
le Norvégien, et du fait de leur proximité avec le Groënland, environ 20% de
la population parle également le Danois.
*** Viabilité
*** Mots demprunt
*** Dialectes
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* <<phonology>>Phonologie
** <<phon-notes>>Notes sur la transcription du Mattér
Comme vous pourrez vous en rendre compte aux chapitres §[[phon-consonnes]] et §[[phon-voyelles]], le Mattér dispose de deux transcriptions possibles qui seront les transcriptions principalement utilisées dans cet ouvrage, la transcription en IPA (/International Phonetic Alphabet/[fn::[[https://www.internationalphoneticassociation.org/content/ipa-chart]]]) et le script latin natif du Mattér qui sera généralement plus simple et intuitif à lire, malgré un apprentissage sans doute nécessaire de certains caractères. Dans le cas du Mattér, les deux reflètent dans la large majorité des cas la prononciation de la langue, et cest pour cela que jutiliserai principalement lalphabet latin natif. Cependant il peut y avoir certains cas où la prononciation peut légèrement différer de lorthographe, comme dans les cas dallophonie (§[[phon-allophonie]]) ou autres cas inhabituels, auquel cas jutiliserai la transcription phonétique afin de rendre claire la prononciation. Quand il sera question de transcription phonétique, il sera généralement question de phonétique *générale*, mais il se peut que certaines distinctions se fassent à un niveau plus fin où une transcription phonétique *rapprochée* sera nécessaire pour avoir la prononciation exacte, auquel cas je signalerai cette distinction entre phonétique générale et rapprochée.
Comme vous pourrez vous en rendre compte aux chapitres §[[phon-consonnes]] et
§[[phon-voyelles]], le Mattér dispose de deux transcriptions possibles qui seront
les transcriptions principalement utilisées dans cet ouvrage, la
transcription en IPA (/International Phonetic
Alphabet/[fn::[[https://www.internationalphoneticassociation.org/content/ipa-chart]]])
et le script latin natif du Mattér qui sera généralement plus simple et
intuitif à lire, malgré un apprentissage sans doute nécessaire de certains
caractères. Dans le cas du Mattér, les deux reflètent dans la large majorité
des cas la prononciation de la langue, et cest pour cela que jutiliserai
principalement lalphabet latin natif. Cependant il peut y avoir certains cas
où la prononciation peut légèrement différer de lorthographe, comme dans les
cas dallophonie (§[[phon-allophonie]]) ou autres cas inhabituels, auquel cas
jutiliserai la transcription phonétique afin de rendre claire la
prononciation. Quand il sera question de transcription phonétique, il sera
généralement question de phonétique *générale*, mais il se peut que certaines
distinctions se fassent à un niveau plus fin où une transcription phonétique
*rapprochée* sera nécessaire pour avoir la prononciation exacte, auquel cas
je signalerai cette distinction entre phonétique générale et rapprochée.
La transcription phonétique sera donnée [entre crochets], tandis que des éléments en script natif du Mattér seront <entre chevrons>. La transcription phonétique sera la prononciation générale, et occasionnellement, quand indiqué la phonétique pourra également être une phonétique rapprochée, dénotant une plus grande précision phonétique, notamment dans le chapitre sur lallophonie (§[[phon-allophonie]]) ci-dessous.
La transcription phonétique sera donnée [entre crochets], tandis que des
éléments en script natif du Mattér seront <entre chevrons>. La transcription
phonétique sera la prononciation générale, et occasionnellement, quand
indiqué la phonétique pourra également être une phonétique rapprochée,
dénotant une plus grande précision phonétique, notamment dans le chapitre sur
lallophonie (§[[phon-allophonie]]) ci-dessous.
Il existe également le système décriture runique du Mattér, la méthode décriture originale de cette langue, mais ce système ne sera utilisé que dans son chapitre dédié (§[[writing]]).
Il existe également le système décriture runique du Mattér, la méthode
décriture originale de cette langue, mais ce système ne sera utilisé que
dans son chapitre dédié (§[[writing]]).
** Inventaire phonétique
Linventaire phonétique est lune des signatures dune langue qui se remarque le plus rapidement. Il sagit de la collection des sons utilisés en Mattér, ceux que peuvent prononcer ses locuteurs et pouvant être utilisés dans un discourt lors de la production de mots et de phrases. Les phonèmes sont les unités sonores les plus petites constatables dans une langue.
Linventaire phonétique est lune des signatures dune langue qui se remarque
le plus rapidement. Il sagit de la collection des sons utilisés en Mattér,
ceux que peuvent prononcer ses locuteurs et pouvant être utilisés dans un
discourt lors de la production de mots et de phrases. Les phonèmes sont les
unités sonores les plus petites constatables dans une langue.
On distingue généralement deux catégories de phonèmes : les voyelles, dont la production se fait sans obstruction du passage de lair dans la bouche, et les consonnes où un certain type dobstruction au passage de lair se réalise le plus souvent. Par exemple, le [y] (tel que le <u> de « lune » en Français) se prononce avec les lèvres arrondies, la bouche presque fermée et la langue relevée, alors que le [p] se caractérisera par larrêt puis le relâchement soudain de lair au niveau des deux lèvres sans faire vibrer les cordes vocales en même temps. Ils existent également les diphtongues qui sont considérées par certaines langues, comme par exemple lAnglais, qui considère une association de deux voyelles comme étant une voyelle unique. Tout cela sera expliqué plus en détails ci-dessous.
On distingue généralement deux catégories de phonèmes : les voyelles, dont la
production se fait sans obstruction du passage de lair dans la bouche, et
les consonnes où un certain type dobstruction au passage de lair se réalise
le plus souvent. Par exemple, le [y] (tel que le <u> de « lune » en Français)
se prononce avec les lèvres arrondies, la bouche presque fermée et la langue
relevée, alors que le [p] se caractérisera par larrêt puis le relâchement
soudain de lair au niveau des deux lèvres sans faire vibrer les cordes
vocales en même temps. Ils existent également les diphtongues qui sont
considérées par certaines langues, comme par exemple lAnglais, qui considère
une association de deux voyelles comme étant une voyelle unique. Tout cela
sera expliqué plus en détails ci-dessous.
Comme mentionné en introduction (§[[phon-allophonie]]), le choix de linventaire phonétique du Mattér sest basé sur linventaire phonétique de langues elfiques créées par Tolkien, notamment le Sindarin.
Comme mentionné en introduction (§[[phon-allophonie]]), le choix de linventaire
phonétique du Mattér sest basé sur linventaire phonétique de langues
elfiques créées par Tolkien, notamment le Sindarin.
*** <<phon-consonnes>>Consonnes
Le Mattér est une langue disposant dun panel raisonnable de seize consonnes. Voici ci-dessous le tableau des consonnes du Mattér, en IPA et en latin (voir §[[phon-notes]]).
Le Mattér est une langue disposant dun panel raisonnable de seize
consonnes. Voici ci-dessous le tableau des consonnes du Mattér, en IPA et en
latin (voir §[[phon-notes]]).
#+CAPTION: Consonnes du Mattér (IPA)
| | nasal | occlusif | fricatif | spirant | battu | spir.-latt. |
@ -116,35 +235,90 @@ Le Mattér est une langue disposant dun panel raisonnable de seize consonnes.
| bilabial | m | p b | | | | |
| labio-dental | | | f v | | | |
| alvéolaire | n | t d | þ ð | | r | l |
| palatal | | | ȝ | i | | |
| palatal | | | ċ | i | | |
| labio-velaire | | | | ƿ | | |
| vélaire | | c ᵹ | | | | |
| vélaire | | c g | | | | |
| glottal | | | h | | | |
| / | < | < | < | < | < | < |
On peut remarquer que la large majorité des consonnes se situe entre les points darticulation alvéolaire et bilabial, et toutes les consonnes occlusives ou fricatives disposent de leur contrepartie sourde ou voisée.
On peut remarquer que la large majorité des consonnes se situe entre les
points darticulation alvéolaire et bilabial, et toutes les consonnes
occlusives ou fricatives disposent de leur contrepartie sourde ou voisée.
Voici ci-dessous une description individuelle de chaque consonne :
- b :: Il sagit du <b> standard dont disposent le Français dans « bonbon » [bɔ̃bɔ̃] ou lAnglais « believe » [bɪlɪv], une consonne bilabiale occlusive voisée [b].
- c :: Il sagit du <k> non aspiré que lon peut retrouver en Français comme « cas » [ka] ou dans certains cas en Anglais comme dans « skirt » [skɜːtʰ]. Il sagit donc de la consonne occlusive uvulaire sourde [k].
- d :: Il sagit de la consonne <d> standard que lon peut retrouver en Anglais dans « dice » [daɪs], où le <d> est prononcé en bloquant larrivée dair au niveau de la partie rugueuse du palais. Il est donc différent du <d> français qui est prononcé avec la langue rapprochée voire touchant les dents et qui est noté [d̪], comme dans « dance » [d̪ɑ̃s]. Le <d> du Mattér est donc bel et bien une consonne occlusive alvéolaire voisée [d].
- f :: Il sagit du <f> standard que lon retrouve bon nombre des langues telles que le Français [fʁɑ̃sɛ] ou lAnglais « fit » [fɪtʰ]. Il sagit donc dune consonne fricative labio-dentale sourde [f].
- h :: Il sagit de la même consonne que le [h] que lon retrouve en Anglais, tel que dans « high » [haɪ̯] ou en Allemand « Hass » [has]. Il sagit donc de la consonne friccative glottale sourde [h].
- i :: Le <i> représente la voyelle <i> prononcée comme une consonne, la rendant donc effectivement semi-consonne. On la retrouve en Français dans des mots tels que « yak » [jak] ou « yoyo » [jojo]. Il sagit donc dune consonne approximante rétroflexe voisée [j].
- l :: Ce <l> est le <l> que lon peut retrouver en Français dans « lire » [liʁ] et dans certains cas en Anglais dans « live » [lɪv]. Le <l> du Mattér est donc une consonne alvéolaire spirante-latérale voisée [l].
- m :: Il sagit du même <m> que le <m> standard en Français « mère » [mɛʁ] ou en Anglais « me » [miː]. Il sagit donc de la consonne nasale bilabiale voisée [m].
- n :: Il sagit du <n> standard que lon retrouve en Anglais comme dans « not » [nɔt]. Attention, cette consonne est alvéolaire et non dentale comme le <n> français de « nuit » [n̪ɥi]. Il sagit donc dune consonne nasale alvéolaire voisée [n].
- p :: Il sagit du <p> non aspiré que lon retrouve en Français tèl que dans « père » [pɛʁ] ou dans certains cas en Anglais comme dans « spoon » [spuːn]. Il sagit donc de la consonne occlusive bilabiale sourde [p].
- r :: Ce <r> peut être retrouvé en Espagnol « perro » [ˈpe̞ro̞], en Tchèque dans « chlor » [xlɔ̝ːr] ou encore en Anglais Écossais « curd » [kʌrd]. Il sagit dune consonne alvéolaire roulée voisée [r].
- t :: Ce <t> est la contrepartie voisée de <d> et peut se trouver en Danois « dåse » [tɔ̽ːsə], en Luxembourgeois « dënn » [tən] ou en Finnois avec « parta » [pɑrtɑ]. Attention, le <t> Français est dental, comme dans « tante » qui est prononcé [t̪ɑ̃t̪]. Ainsi, le <t> du Mattér est la consonne occlusive alvéolaire sourde [t].
- v :: Le <v> du Mattér peut être retrouvé dans des langues tels que le Français dans « valve » [valv], en Allemand « Wächter » [vɛçtɐ] ou en Macédonien « вода » [vɔda]. Il sagit donc dune consonne fricative bilabiale voisée [v].
- ð :: Cette consonne <ð> peut être trouvée dans des langues tels que lAnglais dans « this » [ðɪs], en Allemand Autrichien « leider » [laɛ̯ða] ou en Swahili dans « dhambi » [ðɑmbi]. Il sagit donc de la consonne fricative dentale voisée [ð].
- þ :: Il sagit de la contrepartie sourde de <ð> qui peut être trouvée en Anglais dans « thin » [θɪn], en Malaisien dans « Selasa » [θelaθa] ou en Espagnol Castillan « cazar » [käθär]. Il sagit de la consonne fricative dentale sourde [θ].
- ƿ :: Le <ƿ> est un équivalent du <w> est un son que lon peut retrouver dans certaines langues comme le Français dans « oui » [wi], en Anglais avec « weep » [wiːpʰ], ou en Irlandais « vóta » [ˈwoːt̪ˠə]. Il sagit de la consonne approximante labio-velaire voisée [w].
- ȝ :: Ce <ȝ> (ou <ch>) existe en Allemand dans des termes tels que « nicht » [nɪçt] ou en Anglais Britannique dans « hue » [çʉː]. Il sagit dune consonne fricative palatale sourde [ç].
- ᵹ :: Il sagit du <g> dur standard que lon retrouve dans bon nombre des langues telles que le Français dans « Gar » [ɡɑʁ] ou en Anglais dans « get » [ɡɛt]. Il sagit donc dune occlusive vélaire voisée [g].
- b :: Il sagit du <b> standard dont disposent le Français dans « bonbon »
[bɔ̃bɔ̃] ou lAnglais « believe » [bɪlɪv], une consonne bilabiale
occlusive voisée [b].
- c :: Il sagit du <k> non aspiré que lon peut retrouver en Français comme
« cas » [ka] ou dans certains cas en Anglais comme dans « skirt »
[skɜːtʰ]. Il sagit donc de la consonne occlusive uvulaire sourde
[k].
- ċ :: Ce <ċ> (ou <ch> / <ȝ>) existe en Allemand dans des termes tels que
« nicht » [nɪçt] ou en Anglais Britannique dans « hue » [çʉː]. Il
sagit dune consonne fricative palatale sourde [ç].
- d :: Il sagit de la consonne <d> standard que lon peut retrouver en
Anglais dans « dice » [daɪs], où le <d> est prononcé en bloquant
larrivée dair au niveau de la partie rugueuse du palais. Il est
donc différent du <d> français qui est prononcé avec la langue
rapprochée voire touchant les dents et qui est noté [d̪], comme dans
« dance » [d̪ɑ̃s]. Le <d> du Mattér est donc bel et bien une consonne
occlusive alvéolaire voisée [d].
- f :: Il sagit du <f> standard que lon retrouve bon nombre des langues
telles que le Français [fʁɑ̃sɛ] ou lAnglais « fit » [fɪtʰ]. Il sagit
donc dune consonne fricative labio-dentale sourde [f].
- g :: Ce <g> (ou <> est le <g> dur standard que lon retrouve dans bon
nombre des langues telles que le Français dans « Gar » [ɡɑʁ] ou en
Anglais dans « get » [ɡɛt]. Il sagit donc dune occlusive vélaire
voisée [g].
- h :: Il sagit de la même consonne que le [h] que lon retrouve en
Anglais, tel que dans « high » [haɪ̯] ou en Allemand « Hass » [has].
Il sagit donc de la consonne friccative glottale sourde [h].
- i :: Le <i> représente la voyelle <i> prononcée comme une consonne, la
rendant donc effectivement semi-consonne. On la retrouve en Français
dans des mots tels que « yak » [jak] ou « yoyo » [jojo]. Il sagit
donc dune consonne approximante rétroflexe voisée [j].
- l :: Ce <l> est le <l> que lon peut retrouver en Français dans « lire »
[liʁ] et dans certains cas en Anglais dans « live » [lɪv]. Le <l> du
Mattér est donc une consonne alvéolaire spirante-latérale voisée [l].
- m :: Il sagit du même <m> que le <m> standard en Français « mère » [mɛʁ]
ou en Anglais « me » [miː]. Il sagit donc de la consonne nasale
bilabiale voisée [m].
- n :: Il sagit du <n> standard que lon retrouve en Anglais comme dans
« not » [nɔt]. Attention, cette consonne est alvéolaire et non
dentale comme le <n> français de « nuit » [n̪ɥi]. Il sagit donc dune
consonne nasale alvéolaire voisée [n].
- p :: Il sagit du <p> non aspiré que lon retrouve en Français tèl que
dans « père » [pɛʁ] ou dans certains cas en Anglais comme dans
« spoon » [spuːn]. Il sagit donc de la consonne occlusive bilabiale
sourde [p].
- r :: Ce <r> peut être retrouvé en Espagnol « perro » [ˈpe̞ro̞], en Tchèque
dans « chlor » [xlɔ̝ːr] ou encore en Anglais Écossais « curd » [kʌrd].
Il sagit dune consonne alvéolaire roulée voisée [r].
- t :: Ce <t> est la contrepartie voisée de <d> et peut se trouver en Danois
« dåse » [tɔ̽ːsə], en Luxembourgeois « dënn » [tən] ou en Finnois avec
« parta » [pɑrtɑ]. Attention, le <t> Français est dental, comme dans
« tante » qui est prononcé [t̪ɑ̃t̪]. Ainsi, le <t> du Mattér est la
consonne occlusive alvéolaire sourde [t].
- v :: Le <v> du Mattér peut être retrouvé dans des langues tels que le
Français dans « valve » [valv], en Allemand « Wächter » [vɛçtɐ] ou en
Macédonien « вода » [vɔda]. Il sagit donc dune consonne fricative
bilabiale voisée [v].
- ð :: Cette consonne <ð> peut être trouvée dans des langues tels que
lAnglais dans « this » [ðɪs], en Allemand Autrichien « leider »
[laɛ̯ða] ou en Swahili dans « dhambi » [ðɑmbi]. Il sagit donc de la
consonne fricative dentale voisée [ð].
- þ :: Il sagit de la contrepartie sourde de <ð> qui peut être trouvée en
Anglais dans « thin » [θɪn], en Malaisien dans « Selasa » [θelaθa] ou
en Espagnol Castillan « cazar » [käθär]. Il sagit de la consonne
fricative dentale sourde [θ].
- ƿ :: Le <ƿ> est un équivalent du <w> est un son que lon peut retrouver
dans certaines langues comme le Français dans « oui » [wi], en
Anglais avec « weep » [wiːpʰ], ou en Irlandais « vóta » [ˈwoːt̪ˠə]. Il
sagit de la consonne approximante labio-velaire voisée [w].
Les consonnes nasales, occlusives ainsi que le [l] peuvent être doublées, alongeant ainsi leur prononciation. Ainsi, le <tt> de <Mattér> sera prononcé [tː], et <Mattér> sera prononcé ['mat:er].
Les consonnes nasales, occlusives ainsi que le [l] peuvent être doublées,
alongeant ainsi leur prononciation. Ainsi, le <tt> de <Mattér> sera prononcé
[tː], et <Mattér> sera prononcé ['mat:er].
*** <<phon-voyelles>>Voyelles
Le Mattér dispose de relativement peu de voyelles, uniquement six. Voici leur tableau :
@ -166,20 +340,47 @@ Le Mattér dispose de relativement peu de voyelles, uniquement six. Voici leur t
| | mi-ouvertes | e | o |
| | ouvertes | a | |
On peut constater que le Mattér est une langue disposant dune complexité modeste concernant ses cinq voyelles antérieures et dune simplicité apparente concernant ses deux voyelles postérieures. On notera également que le [ə] est noté entre crochets du fait de sa situation en Mattér en tant quallophone (voir le chapitre §[[phon-allophonie]]) et jamais en tant que voyelle existant par elle-même. Cela implique également son absence du tableau de translittération.
On peut constater que le Mattér est une langue disposant dune complexité
modeste concernant ses cinq voyelles antérieures et dune simplicité
apparente concernant ses deux voyelles postérieures. On notera également que
le [ə] est noté entre crochets du fait de sa situation en Mattér en tant
quallophone (voir le chapitre §[[phon-allophonie]]) et jamais en tant que
voyelle existant par elle-même. Cela implique également son absence du
tableau de translittération.
Voici ci-dessous la description de chacune de ces voyelles :
- a :: Il sagit de la voyelle antérieure ouverte non-arrondie [a] que lon retrouve dans « patte » [pat] en Français.
- e :: Il sagit de la voyelle antérieure mi-ouverte non-arrondie [ɛ] que lon retrouve dans « bet » [bɛtʰ] en Anglais ou « fête » [fɛt̪] en Français.
- é :: Il sagit de la voyelle antérieure mi-fermée non-arrondie [e] que lon retrouve dans « blé » [ble] en Français.
- i :: On peut retrouver cette voyelle en Anglais comme dans « free » [fɹiː], « ív » [iːv] en Hongrois ou « vie » [vi] en Français. Il sagit de la voyelle antérieure fermée non-arrondie [i].
- o :: Il sagit de la voyelle postérieure mi-ouverte arrondie [ɔ] que lon peut retrouver dans « sort » [sɔʁ] en Français, « not » [nɔt] en Anglais australien et néo-zélandais, ou encore dans « voll » [fɔl] en Allemand standard.
- u :: On peut retrouver cette voyelle en Allemand standard dans « Fuß » [fuːs] ou en Français dans « tout » [t̪u]. Il sagit de la voyelle postérieure fermée arrondie [u].
- y :: On peut retrouver cette voyelle en Allemand standard dans « über » [yːbɐ], en Hongrois avec «  » [t̪yː] ou tout simplement en Français dans « lune » [lyn]. Il sagit de la voyelle antérieure fermée arrondie [y].
- [ə] :: Cette voyelle se prononce de façon relativement similaire à « le » [lə] en français, dans le suffixe « -lijk » [lək] en Néerlandais, ou encore dans « pare » [paɾə] en Catalan. Il sagit du schwa.
- a :: Il sagit de la voyelle antérieure ouverte non-arrondie [a] que lon
retrouve dans « patte » [pat] en Français.
- e :: Il sagit de la voyelle antérieure mi-ouverte non-arrondie [ɛ] que
lon retrouve dans « bet » [bɛtʰ] en Anglais ou « fête » [fɛt̪] en
Français.
- é :: Il sagit de la voyelle antérieure mi-fermée non-arrondie [e] que
lon retrouve dans « blé » [ble] en Français.
- i :: On peut retrouver cette voyelle en Anglais comme dans « free »
[fɹiː], « ív » [iːv] en Hongrois ou « vie » [vi] en Français. Il
sagit de la voyelle antérieure fermée non-arrondie [i].
- o :: Il sagit de la voyelle postérieure mi-ouverte arrondie [ɔ] que lon
peut retrouver dans « sort » [sɔʁ] en Français, « not » [nɔt] en
Anglais australien et néo-zélandais, ou encore dans « voll » [fɔl] en
Allemand standard.
- u :: On peut retrouver cette voyelle en Allemand standard dans « Fuß »
[fuːs] ou en Français dans « tout » [t̪u]. Il sagit de la voyelle
postérieure fermée arrondie [u].
- y :: On peut retrouver cette voyelle en Allemand standard dans « über »
[yːbɐ], en Hongrois avec «  » [t̪yː] ou tout simplement en Français
dans « lune » [lyn]. Il sagit de la voyelle antérieure fermée
arrondie [y].
- [ə] :: Cette voyelle se prononce de façon relativement similaire à « le »
[lə] en français, dans le suffixe « -lijk » [lək] en Néerlandais, ou
encore dans « pare » [paɾə] en Catalan. Il sagit du schwa.
*** <<phon-diphtongues>>Diphtonges
Les diphtongues sont des associations de voyelles considérées dans une langue comme étant une voyelle unique, avec la première unité portant la longueur de la voyelle, la seconde nétant prononcée quen relâchant la voyelle. Ainsi, en Anglais, les diphtongues sont assez communes comme avec le terme « je », « /I/ » prononcé [aɪ]. Voici la liste des diphtongues existant en Mattér :
Les diphtongues sont des associations de voyelles considérées dans une
langue comme étant une voyelle unique, avec la première unité portant la
longueur de la voyelle, la seconde nétant prononcée quen relâchant la
voyelle. Ainsi, en Anglais, les diphtongues sont assez communes comme avec
le terme « je », « /I/ » prononcé [aɪ]. Voici la liste des diphtongues
existant en Mattér :
#+CAPTION:Diphtongues du Mattér
| / | < |
@ -193,62 +394,132 @@ Les diphtongues sont des associations de voyelles considérées dans une langue
| æ | [ae] |
| au | [au] |
Toutes ces combinaisons sont, comme décrit ci-dessus, monosyllabiques et sont considérées comme telles par les locuteurs de cette langue. Leur translittération est simple, comme vous pouvez voir ci-dessus, à lexception du [ei] qui est écrit <ei> et non <éi>. Ces diphtongues se produisent naturellement lors de la juxtaposition des deux voyelles les formant, et elles peuvent déjà être présentes dans une racine de mot. Ainsi, si une déclinaison ajoute un <a> après un <e>, la diphtongue <ea> se produira naturellement, comme pour la forme nominative de <tere> (/tour/) qui devient <tereant> dans sa forme accusative.
Toutes ces combinaisons sont, comme décrit ci-dessus, monosyllabiques et
sont considérées comme telles par les locuteurs de cette langue. Leur
translittération est simple, comme vous pouvez voir ci-dessus, à lexception
du [ei] qui est écrit <ei> et non <éi>. Ces diphtongues se produisent
naturellement lors de la juxtaposition des deux voyelles les formant, et
elles peuvent déjà être présentes dans une racine de mot. Ainsi, si une
déclinaison ajoute un <a> après un <e>, la diphtongue <ea> se produira
naturellement, comme pour la forme nominative de <tere> (/tour/) qui devient
<tereant> dans sa forme accusative.
** <<phon-allophonie>>Allophonie
Bien quétant rares, le Mattér a quelques règles à appliquer concernant lallophonie.
- Si deux voyelles pouvant former une diphtongue se suivent, alors la diphtonge se produira. Exemple : Le <ea> de <tereant> est une diphtongue malgré que le <-ant> ne soit quune clitique accolée à <tere> et non partie intégrante de la racine du mot.
- Sil est suivi dune voyelle dans le même mot, le [i] se transforme en la semi-consonne [j]. Exemple : <friant> (libre-ACC) [frjant]
- Le [i] peut également se prononcer [ɪ] dans certains cas, comme dans les diphtongues, devant un [ç], [j], [w] ou [l], selon le locuteur. Exemple : <neiȝ> [nɛɪç]
- Le [a] non accentué et placé dans une syllabe nétant pas la dernière dun mot (sauf si cette dernière se fini par une consonne nasale) se prononcera comme un schwa lors de lutilisation dun niveau de langage nétant pas soutenu. Exemple : <fician> [ˈficjən], <ᵹilðaryt> [ˈɡilðəryt]
- Si un [ɛ] suit un [e] ou vice-versa, alors la première voyelle sera silencieuse et la seconde sera géminée. Exemple : <tereém> se prononce [tɛreːm]
- Le [l] se transforme en « <l> sombre » [ɫ] en fin de syllabe, en particulier avant une pause ou un silence. Exemple : <mæl> [maeɫ]
Bien quétant rares, le Mattér a quelques règles à appliquer concernant
lallophonie.
- Si deux voyelles pouvant former une diphtongue se suivent, alors la
diphtonge se produira. Exemple : Le <ea> de <tereant> est une diphtongue
malgré que le <-ant> ne soit quune clitique accolée à <tere> et non partie
intégrante de la racine du mot.
- Sil est suivi dune voyelle dans le même mot, le [i] se transforme en la
semi-consonne [j]. Exemple : <friant> (libre-ACC) [frjant]
- Le [i] peut également se prononcer [ɪ] dans certains cas, comme dans les
diphtongues, devant un [ç], [j], [w] ou [l], selon le locuteur. Exemple :
<neiċ> [nɛɪç]
- Le [a] non accentué et placé dans une syllabe nétant pas la dernière dun
mot (sauf si cette dernière se fini par une consonne nasale) se prononcera
comme un schwa lors de lutilisation dun niveau de langage nétant pas
soutenu. Exemple : <fician> [ˈfikjən], <gilðaryt> [ˈɡilðəryt]
- Si un [ɛ] suit un [e] ou vice-versa, alors la première voyelle sera
silencieuse et la seconde sera géminée. Exemple : <tereém> se prononce
[tɛreːm]
- Le [l] se transforme en « <l> sombre » [ɫ] en fin de syllabe, en
particulier avant une pause ou un silence. Exemple : <mæl> [maeɫ]
- Le [l] géminé [lː] se prononce [ɫː] dans toutes ses occurrences.
- Le [h] se platalise en [ç] sil est suivi par un [j], un [e] ou un [i]. Exemple : <hét> [çet]
- Le [h] se platalise en [ç] sil est suivi par un [j], un [e] ou un [i].
Exemple : <hét> [çet]
- Si le [h] se trouve entre deux voyelles, il se voisera en un [ɦ].
- Le [r] se prononcera [ɾ] sil se situe entre deux voyelles ou [w] et [j].
** <<phon-phonotaxes>>Phonotaxes
Les phonotaxes sont des règles importantes car elle permettent de déterminer quelles sont les associations de sons possibles dans une langue. Cest ce genre de règles qui permettent de savoir que des mots tels que <iȝkƿufrƿt> ou <nkƿei> ne sont pas possibles tandis que des mots tels que <éliond> ou <yndeþt> le sont. Nous avons déjà déterminé dans la partie dédiée aux diphtongues (§[[phon-diphtongues]]) et les voyelles pouvant se succéder afin de créer une diphtongue. En revanche, si deux voyelles se suivent sans entrer dans les règles des diphtongues, elles seront considérées comme étant bi-syllabiques, cest à dire que chacune sera considérée comme une syllabe à part.
Les phonotaxes sont des règles importantes car elle permettent de déterminer
quelles sont les associations de sons possibles dans une langue. Cest ce
genre de règles qui permettent de savoir que des mots tels que <iċkƿufrƿt> ou
<nkƿei> ne sont pas possibles tandis que des mots tels que <éliond> ou
<yndeþt> le sont. Nous avons déjà déterminé dans la partie dédiée aux
diphtongues (§[[phon-diphtongues]]) et les voyelles pouvant se succéder afin de
créer une diphtongue. En revanche, si deux voyelles se suivent sans entrer
dans les règles des diphtongues, elles seront considérées comme étant
bi-syllabiques, cest à dire que chacune sera considérée comme une syllabe à
part.
Concernant les consonnes, différentes règles sappliquent selon la situation dans la syllabe.
Concernant les consonnes, différentes règles sappliquent selon la situation
dans la syllabe.
*** <<phon-attaque>>Attaque
Lattaque est la première partie de la syllabe, les premières consonnes la composant. Elle peut comporter daucune consonne à deux consonnes ne contenant pas de semi-voyelle, trois avec une semi-voyelle comme consonne finale.
Lattaque est la première partie de la syllabe, les premières consonnes la
composant. Elle peut comporter daucune consonne à deux consonnes ne
contenant pas de semi-voyelle, trois avec une semi-voyelle comme consonne
finale.
- Le [j] ne peut être suivi par un [i].
- Le [w] ne peut être suivi par une voyelle postérieure.
- Les fricatives et occlusives peuvent être suivies par un [r] ou un [l], ou par une semi-voyelle.
- Les fricatives peuvent être suivies par une occlusive, par un [r] ou un [l].
- Les fricatives et occlusives peuvent être suivies par un [r] ou un [l], ou
par une semi-voyelle.
- Les fricatives peuvent être suivies par une occlusive, par un [r] ou un
[l].
- Le [ç] ne peut être suivi par une occlusive voisée.
- Le [h] ne peut être suivi que par un [j] ou un [w] et ne peut pas suivre une autre consonne.
- Le [h] ne peut être suivi que par un [j] ou un [w] et ne peut pas suivre
une autre consonne.
*** Coda
Le coda (la seconde partie consonnantique de la syllabe la terminant) est composée daucune à deux consonnes.
Le coda (la seconde partie consonnantique de la syllabe la terminant) est
composée daucune à deux consonnes.
- Les semi-consonnes [j] et [w] ne peuvent se situer dans le coda.
- Les consonnes [r] et [l] peuvent être suivies par une consonne nasale, occlusive ou fricative.
- Les fricatives sourdes ne peuvent être suivies que par des occlusives sourdes.
- Les fricatives voisées ne peuvent être suivies que par des occlusives voisées ou par des nasales.
- Les consonnes [r] et [l] peuvent être suivies par une consonne nasale,
occlusive ou fricative.
- Les fricatives sourdes ne peuvent être suivies que par des occlusives
sourdes.
- Les fricatives voisées ne peuvent être suivies que par des occlusives
voisées ou par des nasales.
- Les nasales peuvent êtres suivies par une occlusive ou une fricative.
- Les occlusives sourdes peuvent être suivies par un [θ].
- Les occlusives voisées peuvent être suivies par un [ð].
- Le [h] ne peut pas se situer dans le coda.
*** Inter-syllabe
Les consonnes inter-syllabes, situées entre deux voyelles, sont soumises elles aussi à des règles qui leur sont propres.
Les consonnes inter-syllabes, situées entre deux voyelles, sont soumises
elles aussi à des règles qui leur sont propres.
- Toutes les règles de lattaque (§[[phon-attaque]]) sont applicables.
- Les consonnes occlusives peuvent être suivies par une fricative, par un [r] ou un [l].
- Les consonnes occlusives peuvent être suivies par une fricative, par un
[r] ou un [l].
- Les consonnes bilabiales peuvent être suivies par des occlusives voisées.
- Le [h], tel que dans lattaque, ne peut sassocier quavec le [j] ou le [w] qui le suivent.
- Les consonnes longues (géminées) ne peuvent se produire quentre deux syllabes et ne peuvent sassocier à dautres consonnes.
- Le [h], tel que dans lattaque, ne peut sassocier quavec le [j] ou le
[w] qui le suivent.
- Les consonnes longues (géminées) ne peuvent se produire quentre deux
syllabes et ne peuvent sassocier à dautres consonnes.
** <<phon-accentuation>>Accentuation
Le Mattér est une langue dont laccentuation est assez simple à suivre étant donné quelle se produit sur la syllabe initiale de tout mot constitué de deux syllabes ou plus : laccent principal porte sur la première syllabe. Pour les mots de trois syllabes, un accent secondaire, moins important que le premier, portera sur la troisième syllabe, et pour les mots de quatre syllabes ou plus il portera sur lavant-dernière syllabe.
Exceptionnellement, si le locuteur veut mettre une emphase sur un certain terme, une modification supra-segmentale de laccentuation habituelle seffectuera : laccentuation portera sur la seconde syllabe, voire la troisième dans des cas plus rare et dont lemphase est presque caricaturée. Cela déplacera également laccent secondaire sur la première syllabe si le mot contient au moins trois syllabes.
Le Mattér est une langue dont laccentuation est assez simple à suivre étant
donné quelle se produit sur la syllabe initiale de tout mot constitué de
deux syllabes ou plus : laccent principal porte sur la première syllabe.
Pour les mots de trois syllabes, un accent secondaire, moins important que le
premier, portera sur la troisième syllabe, et pour les mots de quatre
syllabes ou plus il portera sur lavant-dernière syllabe.
Exceptionnellement, si le locuteur veut mettre une emphase sur un certain
terme, une modification supra-segmentale de laccentuation habituelle
seffectuera : laccentuation portera sur la seconde syllabe, voire la
troisième dans des cas plus rare et dont lemphase est presque caricaturée.
Cela déplacera également laccent secondaire sur la première syllabe si le
mot contient au moins trois syllabes.
** Accents régionaux
Du fait du volume de sa population ainsi que de la taille de lîle dÉïnlante, le Mattér a des variantes régionales se distingant du Mattér standard décrit dans cet ouvrage. Peu de recherches ont été menées sur ces variances, cependant voici ce quil en ressort selon une étude préliminaire.
Du fait du volume de sa population ainsi que de la taille de lîle
dÉïnlante, le Mattér a des variantes régionales se distingant du Mattér
standard décrit dans cet ouvrage. Peu de recherches ont été menées sur ces
variances, cependant voici ce quil en ressort selon une étude préliminaire.
La variation la plus importante du Mattér standard à un Mattér régional se trouve sur la partie orientale de lîle. On suppose que cela est dû à la division physique de cette dernière dûe à ses volcans, provoquant une division du peuple en deux zones distinctes, et bien quil leur ait toujours été possible de communiquer et déchanger par voie navale, cette division a apportée son lot de modifications au Mattér oriental. La différence la plus flagante est sans doute sa phonétique et ses voyelles, ces dernières ayant connu un relâchement global, et même pour certaines un arrondissement voire un mouvement vers des voyelles antérieures. On peut également remarquer lajout de nouvelles voyelles, dû aux diphtongues ayant elles aussi subit un changement.
La variation la plus importante du Mattér standard à un Mattér régional se
trouve sur la partie orientale de lîle. On suppose que cela est dû à la
division physique de cette dernière dûe à ses volcans, provoquant une
division du peuple en deux zones distinctes, et bien quil leur ait toujours
été possible de communiquer et déchanger par voie navale, cette division a
apportée son lot de modifications au Mattér oriental. La différence la plus
flagante est sans doute sa phonétique et ses voyelles, ces dernières ayant
connu un relâchement global, et même pour certaines un arrondissement voire
un mouvement vers des voyelles antérieures. On peut également remarquer
lajout de nouvelles voyelles, dû aux diphtongues ayant elles aussi subit un
changement.
| / | < | | |
| | antérieures | centrales | postérieures |
|--------------+-------------+-----------+--------------|
@ -259,7 +530,8 @@ La variation la plus importante du Mattér standard à un Mattér régional se t
| pré-ouvertes | æ | ɐ | |
| ouvertes | | | ɑ / ɒ |
En résumé, voici ci-dessous la correspondance des voyelles du Mattér standard et du Mattér oriental (les phonèmes omis sont inchangés).
En résumé, voici ci-dessous la correspondance des voyelles du Mattér standard
et du Mattér oriental (les phonèmes omis sont inchangés).
| / | < |
| standard | oriental |
|----------+----------|
@ -277,7 +549,9 @@ En résumé, voici ci-dessous la correspondance des voyelles du Mattér standard
| ae | ɒ |
| au | ʌ |
Le Mattér oriental dispose également de quelques diphtongues supplémentaires, présentées ci-dessous. Notez que ces diphtongues ne se produisent quen fin de mot uniquement.
Le Mattér oriental dispose également de quelques diphtongues supplémentaires,
présentées ci-dessous. Notez que ces diphtongues ne se produisent quen fin
de mot uniquement.
| / | < |
| latin natif | IPA |
|-------------+-----|
@ -290,17 +564,28 @@ Le Mattér oriental dispose également de quelques diphtongues supplémentaires,
| aer | ɒə |
| aur | ʌə |
De plus, les voyelles <e> et <ae>, en plus de <a> subissent elles aussi un affaiblissement dans les syllabes non accentuées, et les trois saffaibliront toujours en fin de mot, et disparaissent même si la voyelle est suivie dune pause et quelle fait partie dun mot pluri-syllabique.
De plus, les voyelles <e> et <ae>, en plus de <a> subissent elles aussi un
affaiblissement dans les syllabes non accentuées, et les trois saffaibliront
toujours en fin de mot, et disparaissent même si la voyelle est suivie dune
pause et quelle fait partie dun mot pluri-syllabique.
Comme on peut le constater, le Mattér oriental est plus riche en voyelles que le Mattér standard.
Comme on peut le constater, le Mattér oriental est plus riche en voyelles que
le Mattér standard.
Voici des exemples de texte en Mattér, avec le suivant sa prononciation standard et sa prononciation orientale :
- É meþ dy a hynd altið ᵹyiener flyttene.{{{newline}}}Standard : [e mɛθ dy a hynd ˈaltið ˈɡyˌjɛnɛr ˈflyˌtːɛnɛ]{{{newline}}}Oriental : [ɛ məθ dø ə hønd ˈɑltɪð ˈɡøˌjænær ˈfløˌtːæn]
- Mæbroryȝ dia meccilant beiþ urbyȝ beiþ.{{{newline}}}Standard : [ˈmaeˌbrɔryç dja ˈmeˌkːilənt beiθ ˈurbyç beiθ]{{{newline}}}Oriental : [ˈmɒˌbrɔrøç djə ˈmɛˌkːɪlənt bɛɪθ ˈʊrbøç bɛɪθ]
Voici des exemples de texte en Mattér, avec le suivant sa prononciation
standard et sa prononciation orientale :
- É meþ dy a hynd altið gyiener flyttene.
- Standard :: [e mɛθ dy a hynd ˈaltið ˈɡyˌjɛnɛr ˈflyˌtːɛnɛ]
- Oriental :: [ɛ məθ dø ə hønd ˈɑltɪð ˈɡøˌjænær ˈfløˌtːæn]
- Mæbroryċ dia meccilant beiþ urbyċ beiþ.
- Standard :: [ˈmaeˌbrɔryç dja ˈmeˌkːilənt beiθ ˈurbyç beiθ]
- Oriental :: [ˈmɒˌbrɔrøç djə ˈmɛˌkːɪlənt bɛɪθ ˈʊrbøç bɛɪθ]
{{{newpage}}}
* <<writing>>Système décriture
Le système natif décriture Mattér est lalphabet runique. Voici la correspondance entre chacun des phonèmes du Mattér et des runes utilisées nativement dans leur ordre alphabétique natif :
Le système natif décriture Mattér est lalphabet runique. Voici la
correspondance entre chacun des phonèmes du Mattér et des runes utilisées
nativement dans leur ordre alphabétique natif :
#+CAPTION:Runes du Mattér
| / | < | < |
| script latin | rune | nom |
@ -311,15 +596,15 @@ Le système natif décriture Mattér est lalphabet runique. Voici la corre
| o | {{{latex-html(\textara{o},ᚩ)}}} | orn |
| r | {{{latex-html(\textara{r},ᚱ)}}} | rinna |
| c | {{{latex-html(\textara{c},ᚳ)}}} | calfér |
| ᵹ | {{{latex-html(\textara{g},)}}} | gelty |
| ċ | {{{latex-html(\textara{g},)}}} | gelty |
| ƿ | {{{latex-html(\textara{w},ᚹ)}}} | wyrm |
| h | {{{latex-html(\textara{h},ᚻ)}}} | héþir |
| ȝ | {{{latex-html(\textara{I},ᛇ)}}} | ȝuðar |
| g | {{{latex-html(\textara{I},ᛇ)}}} | ċuðar |
| n | {{{latex-html(\textara{n},ᚾ)}}} | néf |
| i | {{{latex-html(\textara{i},)}}} | iéral |
| /j/ (uniquement en runes) | {{{latex-html(\textara{j},ᛄ)}}} | iara |
| p | {{{latex-html(\textara{p},ᛈ)}}} | pyl |
| ð | {{{latex-html(\textara{s},ᛋ)}}} | ðenil |
| ð | {{{latex-html(\textara{s},ᛋ)}}} | ðengil |
| v | {{{latex-html(\textara{\ng},ᛝ)}}} | vér |
| t | {{{latex-html(\textara{t},ᛏ)}}} | tið |
| b | {{{latex-html(\textara{b},ᛒ)}}} | bér |
@ -329,47 +614,60 @@ Le système natif décriture Mattér est lalphabet runique. Voici la corre
| d | {{{latex-html(\textara{d},ᛞ)}}} | dur |
| é | {{{latex-html(\textara{\oe},ᛟ)}}} | éþƿér |
| a | {{{latex-html(\textara{a},ᚪ)}}} | areð |
| y | {{{latex-html(\textara{y},ᚣ)}}} | ylar |
| y | {{{latex-html(\textara{y},ᚣ)}}} | ylgar |
| æ | {{{latex-html(\textara{æ},ᚫ)}}} | ævy |
| ea | {{{latex-html(\textara{\ea},ᛠ)}}} | ealant |
| séparateur de mots | {{{latex-html(\textara{.},᛫)}}} | þtikyl |
| marquer de pauses | {{{latex-html(\textara{:},)}}} | ȝild |
| marquer de pauses | {{{latex-html(\textara{:},)}}} | ċild |
| séparateur de phrases | {{{latex-html(\textara{*},)}}} | ru |
Exceptionnellement, et contrairement aux autres, les diphtongues <ae> et <ea> disposent de leur propre morphème, respectivement <ealant> et <ȝild>. Cet alphabet est généralement utilisé horizontalement de gauche à droite et de haut en bas, mais il arrive occasionnellement que ces runes soient écrites verticalement lors de gravures, de haut en bas et de droite à gauche.
Exceptionnellement, et contrairement aux autres, les diphtongues <ae> et <ea>
disposent de leur propre morphème, respectivement <ealant> et <ċild>. Cet
alphabet est généralement utilisé horizontalement de gauche à droite et de
haut en bas, mais il arrive occasionnellement que ces runes soient écrites
verticalement lors de gravures, de haut en bas et de droite à gauche.
Voici un texte dexemple transcrit en alphabet latin ainsi quécrit en runes :{{{newline}}}
Français : Demain, du lever au coucher du soleil, nous irons pêcher.{{{newline}}}
Mattér (transcrit) : morᵹoȝ, ᵹyrneᵹac þcyrmém, þi y ficianur.{{{newline}}}
Mattér (runes) : {{{latex-html(\textara{morgoI:.gyrnegac.þcyrm\oe m:.þi.y.ficjanur*},ᛗᚩᚱᚷᚩᚳᚻ᛬ᚷᚣᚱᚾᛖᚷᚪᚳ᛫ᚦᚳᚣᚱᛗᛟᛗ᛬ᚦᛁ᛫ᚣ᛫ᚠᛁᚳᛄᚪᚾᚢᚱ᛭)}}}
Voici un texte dexemple transcrit en alphabet latin ainsi quécrit en runes :
- Français :: Demain, du lever au coucher du soleil, nous irons pêcher.
- Mattér (script latin) :: morgoċ, gyrnegac þcyrmém, þi y ficianur.
- Mattér (runes) :: {{{latex-html(\textara{morgoI:.gyrnegac.þcyrm\oem:.þi.y.ficjanur*},ᛗᚩᚱᚷᚩᚳᚻ᛬ᚷᚣᚱᚾᛖᚷᚪᚳ᛫ᚦᚳᚣᚱᛗᛟᛗ᛬ᚦᛁ᛫ᚣ᛫ᚠᛁᚳᛄᚪᚾᚢᚱ᛭)}}}
Le Mattér peut également être écrit avec les caractères latins standard, comme fait dans quasiment tout ce document, cependant en dépendant beaucoup moins de caractères pouvant paraître « exotiques », pouvant être plus simples daccès aux personnes utilisant une disposition de clavier nétant pas pensée afin décrire du Mattér :
Le Mattér peut également être écrit avec les caractères latins standard, comme
fait dans quasiment tout ce document, cependant en dépendant beaucoup moins de
caractères pouvant paraître « exotiques », pouvant être plus simples daccès
aux personnes utilisant une disposition de clavier nétant pas pensée afin
décrire du Mattér :
#+CAPTION:Caractères latins du Mattér
| / | < |
| caractère natif | caractère alternatif |
|-------------------------------------+----------------------|
| þ / {{{latex-html(\textara{þ},ᚦ)}}} | s |
| ᵹ / {{{latex-html(\textara{g},)}}} | g |
| þ / {{{latex-html(\textara{þ},ᚦ)}}} | s / th |
| g / {{{latex-html(\textara{g},)}}} | ᵹ |
| ƿ / {{{latex-html(\textara{w},ᚹ)}}} | w |
| ȝ / {{{latex-html(\textara{I},ᛇ)}}} | ch |
| ċ / {{{latex-html(\textara{I},ᛇ)}}} | ȝ / ch |
| i / {{{latex-html(\textara{j},ᛄ)}}} | j |
| ð / {{{latex-html(\textara{s},ᛋ)}}} | z |
| ð / {{{latex-html(\textara{s},ᛋ)}}} | z / dh |
| æ / {{{latex-html(\textara{æ},ᚫ)}}} | ae |
De ce fait, des mots tels que <bryð> et <þpiȝ> peuvent sécrire <bryz> ou <spich> respectivement.
De ce fait, des mots tels que <bryð> et <þpiċ> peuvent sécrire <bryz> ou
<brudh>, et <spich> ou <thpiȝ> respectivement.
Ainsi, trois façons décrire le Mattér sont possible : lalphabet runique, natif à la langue, lalphabet latin adapté au Mattér, et enfin la transcription alternative qui nest utilisée que dans ce document et par des personnes nayant pas aisément accès aux caractères spéciaux du Mattér. Quelques exemples de ces différents systèmes décriture :
Ainsi, trois façons décrire le Mattér sont possible : lalphabet runique,
natif à la langue, lalphabet latin adapté au Mattér, et enfin la
transcription alternative qui nest utilisée que dans ce document et par des
personnes nayant pas aisément accès aux caractères spéciaux du Mattér.
Quelques exemples de ces différents systèmes décriture :
#+CAPTION:Exemples décritures native du Mattér
| / | < | < |
| latin natif | runique | alternatif |
|-------------+-----------------------------------------+------------|
| bryð | {{{latex-html(\textara{brys},ᛒᚱᚣᛋ)}}} | bryz |
| þpiȝ | {{{latex-html(\textara{þpiI},ᚦᛈᛁᛇ)}}} | spich |
|-------------+-----------------------------------------+----------------|
| bryð | {{{latex-html(\textara{brys},ᛒᚱᚣᛋ)}}} | bryz / brydh |
| þpiċ | {{{latex-html(\textara{þpiI},ᚦᛈᛁᛇ)}}} | spich / thpiȝ |
| iea | {{{latex-html(\textara{j\ea},ᛄᛠ)}}} | jea |
| mænd | {{{latex-html(\textara{mænd},ᛗᚫᚾᛞ)}}} | maend |
| neþty | {{{latex-html(\textara{neþty},ᚾᛖᚦᛏᚣ)}}} | nesty |
| ƿaȝen | {{{latex-html(\textara{waIen},ᚹᚪᛇᛖᚾ)}}} | wachen |
| ȝciaᵹ | {{{latex-html(\textara{Icjag},ᛇᚳᛄᚪᚷ)}}} | chcjag |
| neþty | {{{latex-html(\textara{neþty},ᚾᛖᚦᛏᚣ)}}} | nesty / nethty |
| ƿaċen | {{{latex-html(\textara{waIen},ᚹᚪᛇᛖᚾ)}}} | wachen / waȝen |
| ċciag | {{{latex-html(\textara{Icjag},ᛇᚳᛄᚪᚷ)}}} | chcjaᵹ / ȝcjaᵹ |
{{{newpage}}}
@ -442,19 +740,19 @@ Ainsi, trois façons décrire le Mattér sont possible : lalphabet runiqu
- mot en Mattér :: [phonétique] (élément de langage) Définition(s)
Abréviations :
- adj : adjectif
- adv : adverbe
- conj : conjonction
- ind : indénombrable
- inter : interrogatif
- n : nom
- pau : paucal
- pl : pluriel
- pron : pronom
- sg : singulier
- vi : verbe intransitif
- vt : verbe transitif
- on : onomatopée
- adj :: adjectif
- adv :: adverbe
- conj :: conjonction
- ind :: indénombrable
- inter :: interrogatif
- n :: nom
- pau :: paucal
- pl :: pluriel
- pron :: pronom
- sg :: singulier
- vi :: verbe intransitif
- vt :: verbe transitif
- on :: onomatopée
** Actions physiques
** Amour
@ -468,13 +766,13 @@ Abréviations :
- hynd :: [hynd] (n) chien
- héþir :: [ˈheθir] (n) faucon
- o fician :: [ɔ ˈfikjan] (vt) pêcher
- o ᵹyien :: [ɔ ɡyjɛn] (vi) aboyer (animaux, chiens)
- o gyien :: [ɔ ɡyjɛn] (vi) aboyer (animaux, chiens)
- orn :: [ɔrn] (n) aigle
- ulv :: [ulv] (n) loup
- wyrm :: [wyrm] (n) wyrm, dragon serpent (animal fantastique)
- ylᵹar :: [ˈylɡar] (n) louve
- ylgar :: [ˈylɡar] (n) louve
- éþƿér :: [ˈeθwer] (n) brebis
- ȝuðar :: [ˈçuðar] (n) mouton
- ċuðar :: [ˈçuðar] (n) mouton
** Art
- ƿen :: [wɛn] beau, joli
@ -483,7 +781,8 @@ Abréviations :
- boccé :: [ˈbɔkːe] (n) livre
- breif :: [brɛɪf] (n) lettre, missive
- o rittan :: [ɔ ˈritːa] (vt) écrire, graver des runes
- o ᵹéren :: [ɔ ˈɡerɛn] (vt) écrire, tracer des runes ou lettres latines sur une surface plane (parchemin, papier,…)
- o géren :: [ɔ ˈɡerɛn] (vt) écrire, tracer des runes ou lettres latines sur
une surface plane (parchemin, papier,…)
- ryn :: [ryn] (n) rune, lettre alphabétique
** Astronomie
@ -491,7 +790,7 @@ Abréviations :
** Bâtiments
- o flytten :: [ɔ flytːɛn] (vi) déménager
- æt :: [ɡaset] (n) rue, allée
- gæt :: [ɡaset] (n) rue, allée
*** La ville
- urby :: [ˈurby] (n) ville
@ -544,11 +843,15 @@ Abréviations :
** Événements
- ru :: [ru] (n) pause, repos (long), vacances
- ȝild :: [çild] (n) pause, repos (temporaire), jour férié
- ȝilden :: [ˈçildɛn] (vi) se reposer, rester, faire une sieste
- ċild :: [çild] (n) pause, repos (temporaire), jour férié
- ċilden :: [ˈçildɛn] (vi) se reposer, rester, faire une sieste
** Existence
- o verde :: [ɔ ˈvɛrdɛ] (vt) devenir, se transformer en, changer en, se produire. Est notamment utilisé pour le verbe « naitre », <o verbe fyttant> [o ˈvɛrdɛ ˈfytːant].
- o verde :: [ɔ ˈvɛrdɛ] (vt) devenir, se transformer en, changer en, se
produire.
<o verde> est notamment utilisé pour le verbe « naitre », <o
verde fyttant> [o ˈvɛrdɛ ˈfytːant].
** Parenté
- feioð :: [ˈfɛjɔð] (n) femme
@ -569,26 +872,26 @@ Abréviations :
** Forme
- þtikyl :: [ˈθtikyl] (n) point
- ȝlið :: [çlið] (n) côté
- ċlið :: [çlið] (n) côté
** Gouvernement
- cynᵹ :: [kynɡ] (n) roi
- cynᵹyt :: [ˈkynɡyt] (n) royaume
- faðcynᵹ :: [ˈfaðkynɡ] (n) père-roi, souverain de la patrie
- faðcynᵹyt :: [ˈfaðˌkynɡyt] (n) royaume, père patrie
- cyng :: [kynɡ] (n) roi
- cyngyt :: [ˈkynɡyt] (n) royaume
- faðcyng :: [ˈfaðkynɡ] (n) père-roi, souverain de la patrie
- faðcyngyt :: [ˈfaðˌkynɡyt] (n) royaume, père patrie
- iéral :: [ˈjeral] jarl, seigneur
- ðenᵹil :: [ˈðɛnɡil] (n) noble
- ðengil :: [ˈðɛnɡil] (n) noble
** Grammaire
- méllém :: [melːem] (adv) entre (deux personnes)
- neiȝ :: [nɛiç] (adv) aucun
- neiċ :: [nɛiç] (adv) aucun
- þém :: [θem] (inter) quand, à quel moment
*** Conjonctions
- ar :: [ar] (conj) et
- men :: [mɛn] (conj) mais
- némmé :: [nemːe] (conj) excepté, à moins que
- oᵹ :: [ɔɡ] (coni) et, cependant, toujours est-il que
- og :: [ɔɡ] (coni) et, cependant, toujours est-il que
- æn :: [æn] (coni) et, mais
- ér :: [er] (conj) quand (pas interrogatif)
- ðea :: [ðea] (coni) mais, introduit une queþtion
@ -619,11 +922,13 @@ Abréviations :
** Métaux
** Mouvements
- canal :: [ˈkanal] (n) canal, voie navigable, conduit, salon de communication
- canal :: [ˈkanal] (n) canal, voie navigable, conduit, salon de
communication
- o commén :: [ɔ kɔmːen] (vi) venir, arriver
- o lieᵹᵹa :: [ɔ ˈlieɡːa] (vi) aller à travers champs, sans suivre de chemin, errer
- o liegga :: [ɔ ˈlieɡːa] (vi) aller à travers champs, sans suivre de chemin,
errer
- o rinna :: [ɔ ˈrinːa] (vi) courir, couler (eau, liquide)
- o ᵹa :: [ɔ ɡa] (vi) aller
- o ga :: [ɔ ɡa] (vi) aller
- þcort :: [θkɔrt] (adi) rapide
** Nature
@ -640,7 +945,9 @@ Abréviations :
- norm :: [nɔrm] (n) nombre, numéro (ordinal)
*** Nombres cardinaux
Comme présenté dans le chapitre sur les nombres (§[[*Nombres]]), voici ci-dessous les nombres cardinaux du Mattér. Leur utilisation est détaillée dans le chapitre mentionné ci-dessus.
Comme présenté dans le chapitre sur les nombres (§[[*Nombres]]), voici
ci-dessous les nombres cardinaux du Mattér. Leur utilisation est détaillée
dans le chapitre mentionné ci-dessus.
| / | < | < |
| nombre | terme | phonétique |
|------------------+---------+------------|
@ -650,40 +957,39 @@ Comme présenté dans le chapitre sur les nombres (§[[*Nombres]]), voici ci-des
| 3 | ðe | [ðɛ] |
| 4 | fro | [frɔ] |
| 5 | ðeif | [dɛif] |
| 6 | ȝcæc | [çkaek] |
| 6 | ċcæc | [çkaek] |
| 7 | þean | [θean] |
| 8 | aȝt | [açt] |
| 8 | aċt | [açt] |
| 9 | onnén | [ˈonːen] |
| 10 | dran | [dran] |
| 20 | tieᵹ | [tjɛɡ] |
| 20 | tieg | [tjɛɡ] |
| 30 | ðiea | [ðjɛa] |
| 40 | frie | [frjɛ] |
| 50 | ðeiᵹ | [ðɛiɡ] |
| 60 | ȝciaᵹ | [çkjaɡ] |
| 70 | þieᵹ | [θjɛɡ] |
| 80 | aȝteiᵹ | [ˈaçtɛiɡ] |
| 90 | onneᵹ | [ˈonːɛɡ] |
| 50 | ðeig | [ðɛiɡ] |
| 60 | ċciag | [çkjaɡ] |
| 70 | þieg | [θjɛɡ] |
| 80 | aċteig | [ˈaçtɛiɡ] |
| 90 | onneg | [ˈonːɛɡ] |
| 100 | anrad | [ˈanrad] |
| 1000 | tanþen | [ˈtanθɛn] |
| 1 0000 | deten | [ˈdɛtɛn] |
| 1 0000 0000 | mollen | [ˈmɔlːɛn] |
| 1 0000 0000 0000 | vrelien | [ˈvrɛljɛn] |
** Nourriture
- o etan :: [ɔ ɛtan] (vt) manger
- o þpiȝ :: [ɔ θpiç] (vt) (vulgaire) manger, bouffer
- o þpiċ :: [ɔ θpiç] (vt) (vulgaire) manger, bouffer
** Outils
- ƿaȝen :: [ˈwaçɛn] (n) voiture
- ƿaċen :: [ˈwaçɛn] (n) voiture
** Parole
- nam :: [nam] (n) nom
- o þeᵹ :: [ɔ þɛɡ] (vt) dire
- o þeg :: [ɔ þɛɡ] (vt) dire
** Péchés
** Physique
- éccȝi :: [ˈekːçi] (on) éternuement
- éccċi :: [ˈekːçi] (on) éternuement
** Possession
- o tynne :: [ɔ ˈtynːɛ] (vt) perdre quelque chose
@ -696,14 +1002,22 @@ Comme présenté dans le chapitre sur les nombres (§[[*Nombres]]), voici ci-des
- Valalla :: [ˈvaˌlalːa] (n) Valhalla
- bæn :: [baen] (n) prière, demande, requête (sens religieux)
- Þor :: [θɔr] (n) Thor
- ᵹuð :: [ɡuð] (n) dieu païen
- ᵹuþ :: [ɡuθ] (n) Dieu (monothéisme)
** Savoir
- guð :: [ɡuð] (n) dieu païen
- guþ :: [ɡuθ] (n) Dieu (monothéisme)
- o cyn :: [o kyn] (vt) savoir
- o vitté :: [o ˈvitːe] (vt) savoir, connaître, être conscient de.
- o þiea :: [o sjea] (vt) connaître, savoir superficiellement.
En Mattér, une différentiation est faite entre le fait de savoir ou connaître quelque chose superficiellement <o þiea>, avoir une connaissance plus approfondie du sujet <o cyn> ou bien avoir une véritable maîtrise de la connaissance sur le sujet <o vitté>. Par exemple, une personne connaissant de nom une langue dira <an tynᵹant þieæ> (« jai connaissance de cette langue », sous-entendu quil sait de quoi il sagit, que ça existe, mais sans plus), une personne apprenant mais ne maîtrisant pas la langue dira <an tynᵹant cyne> (« je connais cette langue », sous-entendu suffisamment pour pouvoir un peu sexprimer avec sans pour autant la maîtriser), et une personne parlant couramment cette langue dira <an tynᵹant vittée> (« je connais bien cette langue », impliquant une connaissance profonde du sujet).
En Mattér, une différentiation est faite entre le fait de savoir ou connaître
quelque chose superficiellement <o þiea>, avoir une connaissance plus
approfondie du sujet <o cyn> ou bien avoir une véritable maîtrise de la
connaissance sur le sujet <o vitté>. Par exemple, une personne connaissant de
nom une langue dira <an tyngant þieæ> (« jai connaissance de cette langue »,
sous-entendu quil sait de quoi il sagit, que ça existe, mais sans plus),
une personne apprenant mais ne maîtrisant pas la langue dira <an tyngant
cyne> (« je connais cette langue », sous-entendu suffisamment pour pouvoir un
peu sexprimer avec sans pour autant la maîtriser), et une personne parlant
couramment cette langue dira <an tyngant vittée> (« je connais bien cette
langue », impliquant une connaissance profonde du sujet).
** Sensations
- bevit :: [ˈbɛvit] (adj) conscient
@ -714,9 +1028,13 @@ En Mattér, une différentiation est faite entre le fait de savoir ou connaître
** Société
- areð :: [ˈarɛð] (n) courage
- heillen :: [ˈhɛilːɛn] (vt) glorifier, rendre gloire à. <heillen> ne prend aucun argument accusatif, ce dernier étant remplacé par un argument datif. Ainsi, « je rend gloire à Odin » se traduit <Odiniþ heille>.
- ᵹilðar :: [ˈɡilðar] (n) valeur, mérite
- ᵹilðaryt :: [ˈɡilˌðaryt] (n) dignité, valeur (concept), mérite (concept)
- o heillen :: [ˈhɛilːɛn] (vt) glorifier, rendre gloire à.
<heillen> ne prend pas argument accusatif mais un argument
datif. Ainsi, « je rend gloire à Odin » se traduit <Odiniþ
heille>, Odin-DAT glorifier-1S:PRES.
- gilðar :: [ˈɡilðar] (n) valeur, mérite
- gilðaryt :: [ˈɡilˌðaryt] (n) dignité, valeur (concept), mérite (concept)
*** Relations sociales
- félag :: [ˈfelaɡ] (n) ami, compagnon, partenaire, camarade
@ -729,18 +1047,18 @@ En Mattér, une différentiation est faite entre le fait de savoir ou connaître
** Temps
- altið :: [altið] (adv) tout le temps
- dæᵹ :: [daeɡ] (n) jour
- dæg :: [daeɡ] (n) jour
- menyþ :: [ˈmɛnyθ] (n) mois
- morᵹ :: [mɔrɡ] (adv) demain
- morg :: [mɔrɡ] (adv) demain
- neþty :: [ˈnɛθty] (adj) prochain, suivant
- nu :: [nu] (adv) maintenant, tout de suite
- o tebyr :: [ɔ 'tɛbyr] (vt) passer (du temps)
- tið :: [tið] (n) temps
- voc :: [vɔk] (n) semaine
- þcyrm :: [θkyrm] (n) crépuscule, moment du coucher de soleil
- alm :: [ɡalm] (adj) vieux, ancien
- ᵹyrneᵹ :: [ˈɡyrnɛɡ] (n) moment du lever de soleil, matin
- ærn :: [ɡaern] (n) année
- galm :: [ɡalm] (adj) vieux, ancien
- gyrneg :: [ˈɡyrnɛɡ] (n) moment du lever de soleil, matin
- gærn :: [ɡaern] (n) année
*** Saisons
- vér :: [ver] (n) printemps
@ -755,13 +1073,19 @@ En Mattér, une différentiation est faite entre le fait de savoir ou connaître
** Vie et santé
- bryð :: [bryð] (n) naissance
- bryðdeᵹ :: [ˈbryðdɛɡ] (n) jour de naissance, anniversaire (<bryð> + <deg>)
- bryðdeg :: [ˈbryðdɛɡ] (n) jour de naissance, anniversaire (<bryð> + <deg>)
- ein :: [ɛin] (adj) isolé, solitaire
- mein :: [mɛin] (n) douleur
- meinƿaȝ :: [mɛinwaç] (n) ambulance (<mein> + <ƿaȝen>)
- meinƿaċ :: [mɛinwaç] (n) ambulance (<mein> + <ƿaċen>)
- o bƿén :: [ɔ bwen] (vi) vivre, habiter
- ævy :: [ˈaevy] (n) vie
- ᵹemmel :: [ɡɛmːɛl] (adj) vieux, âgé. <ᵹemmel> peut être utilisé pour désigner un âge. Par exemple, « jai vingt ans » peut sexprimer <ðe tƿeᵹ ᵹærneþ ᵹemmel be> (litt. « je suis vieux de vingt-trois ans »), <ᵹemmel> étant au nominatif il se réfère donc forcément au sujet du verbe, ici la première personne du singulier.
- gemmel :: [ɡɛmːɛl] (adj) vieux, âgé.
<gemmel> peut être utilisé pour désigner un âge. Par exemple,
« jai vingt ans » peut sexprimer <ðe tƿeg gærneþ gemmel be>
(litt. « je suis vieux de vingt-trois ans »), <gemmel> étant au
nominatif il se réfère donc forcément au sujet du verbe, ici la
première personne du singulier.
** À trier

Binary file not shown.