diff --git a/clean.sh b/clean.sh index bc19ba5..91f9d70 100755 --- a/clean.sh +++ b/clean.sh @@ -1,17 +1,10 @@ -#!/bin/sh - -if [ $# -eq 0 ]; then - project_root=`pwd` - rm -f index.pdf -else - project_root=$1 -fi - -rm -rf *~ auto _minted* *.tex *.aux *.log *.toc *.out headers.pdf headers.html index.pdf -for filename in *; do - if [[ -d $filename ]]; then - cd $filename - sh $project_root/clean.sh $project_root - cd .. - fi -done +#!/usr/bin/env fish +set delfname "index.pdf" "*.tex" "*.aux" "*.log" "*.toc" "*.out" "header.pdf" \ + "header.html" +set deldname "auto" "_minted*" +for f in $delfname + find -type f -name $f -delete +end +for d in $deldname + find -type d -name $d -exec rm -r "{}" \; +end diff --git a/matter/header-matter.org b/header-matter.org similarity index 100% rename from matter/header-matter.org rename to header-matter.org diff --git a/hjalpi/hjalpi.html b/hjalpi.html similarity index 88% rename from hjalpi/hjalpi.html rename to hjalpi.html index 2e57341..9d96fe6 100644 --- a/hjalpi/hjalpi.html +++ b/hjalpi.html @@ -1,7 +1,7 @@ - + Grammaire du Hjalpi’ @@ -159,19 +159,6 @@ .footdef { margin-bottom: 1em; } .figure { padding: 1em; } .figure p { text-align: center; } - .equation-container { - display: table; - text-align: center; - width: 100%; - } - .equation { - vertical-align: middle; - } - .equation-label { - display: table-cell; - text-align: right; - vertical-align: middle; - } .inlinetask { padding: 10px; border: 2px solid gray; @@ -191,12 +178,12 @@ .org-svg { width: 90%; } /*]]>*/--> - - - - - - + + + + + + @@ -263,210 +250,210 @@ for the JavaScript code in this tag.

Table des matières

@@ -476,8 +463,8 @@ for the JavaScript code in this tag.

-
-

1 Introduction

+
+

1 Introduction

Le Hjalpi’ est la langue parlée par les dieux dans l’univers de mon roman. La langue dont je présente ci-dessous la grammaire n’est cependant pas réellement la langue divine mais la représente ; en effet, le Hjalpi’ a été imaginée comme étant bien trop complexe pour être entièrement apprise par un humain, l’élaboration de phrases simples requière quelques années d’études déjà. Bien évidemment, il est impossible pour un humain de créer une telle langue, mais je reste toujours dans cette optique de création de langue complexe, et le résultat me paraîtra complexe mais il se peut que pour certains (du fait des langues qu’ils maîtrisent déjà) n’aient pas cette impression. @@ -492,8 +479,8 @@ Cette grammaire suppose que ses lecteurs ont un minimum de connaissances linguis

-
-

1.1 Abréviations utilisées

+
+

1.1 Abréviations utilisées

Dans cet ouvrage seront souvent utilisés des gloses afin de noter le détail grammatical de phrases ou de termes, et ces dernières emploient quasiment systématiquement des abréviations pour les termes grammaticaux. Voici donc la liste alphabétique de ces abréviations et de leur significations : @@ -524,116 +511,116 @@ Dans cet ouvrage seront souvent utilisés des gloses afin de noter le détail gr

3S
troisième personne singulier
3SGV
troisième personne singulatif
3TRI
troisième personne triel
-
ABE
abessif (cas)
-
ABL
ablatif (cas)
-
ABS
absolutif (cas)
-
ABST
abstrait (genre)
-
ACC
accusatif (cas)
-
ACC.TEMP
accusatif-temporel (cas)
-
ADE
adessif (cas)
-
ADV
adverbial (cas)
-
ALL
allatif (cas)
-
ANML
animal (genre)
-
ANTE
antessif (cas)
-
ANTIP
antipassif (voix)
-
APUD
apudessif (cas)
-
ATL
atélique (aspect)
-
AVRS
aversif (cas)
-
BEN
bénéfactif (cas)
-
CAUS
causal (cas)
-
COM
comitatif (cas)
-
COMP
comparatif (cas)
-
COND
conditionnel (mode)
-
DAT
datif (cas)
-
DEF.ART
article défini (article)
-
DEL
délatif (cas)
-
DISTR
distributif (cas)
-
DISTR.TEMP
distributif-temporel (cas)
-
DU
duel (nombre)
-
ELA
élatif (cas)
-
ENERG
énergétique (mode)
-
EQU
équatif (cas)
-
ERG
ergatif (cas)
-
ESS
essif (cas)
-
ESSFRM
essif-formel (cas)
-
ESSMOD
essif modal (cas)
-
EXESS
exessif (cas)
-
F
féminin (genre)
-
FANT
futur antérieur (temps)
-
FDIS
futur distant (temps)
-
FNEA
futur proche (temps)
-
FPTR
futur postérieur (temps)
-
FUT
futur moyen (temps)
-
GEN
génitif (cas)
-
GRV
gérondif (mode)
-
HP
hypothétique (mode)
-
HUM
sur-genre humain (genre)
-
ILL
illatif (cas)
-
IMP
impératif (mode)
-
IN
inanimé (sur-genre)
-
INAN
inanimé (genre)
-
IND
indicatif (mode)
-
INDF.ART
article indéfini (article)
-
INE
inessif (cas)
-
INF
infinitif (mode)
-
INITI
initiatif (cas)
-
INS
instrumental (cas)
-
INSC
instructif (cas)
-
IPFV
imperfectif (aspect)
-
ITRT
intratif (cas)
-
LAT
latif (cas)
-
LIQ
liquide (genre)
-
LMT
limitatif (cas)
-
LOC
locatif (cas)
-
M
masculin (genre)
-
N
neutre (genre)
+
ABE
abessif (cas)
+
ABL
ablatif (cas)
+
ABS
absolutif (cas)
+
ABST
abstrait (genre)
+
ACC
accusatif (cas)
+
ACC.TEMP
accusatif-temporel (cas)
+
ADE
adessif (cas)
+
ADV
adverbial (cas)
+
ALL
allatif (cas)
+
ANML
animal (genre)
+
ANTE
antessif (cas)
+
ANTIP
antipassif (voix)
+
APUD
apudessif (cas)
+
ATL
atélique (aspect)
+
AVRS
aversif (cas)
+
BEN
bénéfactif (cas)
+
CAUS
causal (cas)
+
COM
comitatif (cas)
+
COMP
comparatif (cas)
+
COND
conditionnel (mode)
+
DAT
datif (cas)
+
DEF.ART
article défini (article)
+
DEL
délatif (cas)
+
DISTR
distributif (cas)
+
DISTR.TEMP
distributif-temporel (cas)
+
DU
duel (nombre)
+
ELA
élatif (cas)
+
ENERG
énergétique (mode)
+
EQU
équatif (cas)
+
ERG
ergatif (cas)
+
ESS
essif (cas)
+
ESSFRM
essif-formel (cas)
+
ESSMOD
essif modal (cas)
+
EXESS
exessif (cas)
+
F
féminin (genre)
+
FANT
futur antérieur (temps)
+
FDIS
futur distant (temps)
+
FNEA
futur proche (temps)
+
FPTR
futur postérieur (temps)
+
FUT
futur moyen (temps)
+
GEN
génitif (cas)
+
GRV
gérondif (mode)
+
HP
hypothétique (mode)
+
HUM
sur-genre humain (genre)
+
ILL
illatif (cas)
+
IMP
impératif (mode)
+
IN
inanimé (sur-genre)
+
INAN
inanimé (genre)
+
IND
indicatif (mode)
+
INDF.ART
article indéfini (article)
+
INE
inessif (cas)
+
INF
infinitif (mode)
+
INITI
initiatif (cas)
+
INS
instrumental (cas)
+
INSC
instructif (cas)
+
IPFV
imperfectif (aspect)
+
ITRT
intratif (cas)
+
LAT
latif (cas)
+
LIQ
liquide (genre)
+
LMT
limitatif (cas)
+
LOC
locatif (cas)
+
M
masculin (genre)
+
N
neutre (genre)
NHUM
sur-genre non-humain
-
NOM
nominatif (cas)
-
NOMIN
nominal (cas)
-
OBL
oblique (cas)
-
OBJS
objectif fort (certaineté)
-
OBJW
objectif faible (certaineté)
-
OPT
optatif (mode)
-
ORI
orientatif (cas)
-
PAS
passé moyen (temps)
-
PASS
passif (voix)
-
PCP
participe (mode)
-
PDIS
passé distant (temps)
-
PEG
pégatif (cas)
-
PER
perlatif (cas)
-
PERT
pertingent (cas)
-
PFV
perfectif (aspect)
-
PL
pluriel (nombre)
-
PLNT
végétal (genre)
-
PNEA
passé proche (temps)
-
POSS
possessif (cas)
-
POSTE
postessif (cas)
-
POT
potentiel (mode)
-
PRES
présent (temps)
-
PROG
progressif (aspect)
-
PROL
prolatif (cas)
-
PRV
privatif (cas)
-
PTV
partitif (cas)
-
Q
interrogatif (mode)
-
S
singulier (nombre)
-
SAC
sacré (genre)
-
SBJS
subjectif fort (certaineté)
-
SBJV
subjonctif (mode)
-
SBJW
subjectif faible (certaineté)
-
SEMPL
semplatif (cas)
-
SGV
singulatif (nombre)
-
SIM
identique (cas)
-
SOC
sociatif (cas)
-
SPIR
spirituel (sur-genre)
-
SS
super-singulier (nombre)
-
SUBE
subessif (cas)
-
SUBL
sublatif (cas)
-
SUPE
superessif (cas)
-
TEMP
temporel (cas)
-
TERM
terminatif (cas)
-
TRANSL
translatif (cas)
-
TRI
triel (nombre)
-
VOC
vocatif (cas)
+
NOM
nominatif (cas)
+
NOMIN
nominal (cas)
+
OBL
oblique (cas)
+
OBJS
objectif fort (certaineté)
+
OBJW
objectif faible (certaineté)
+
OPT
optatif (mode)
+
ORI
orientatif (cas)
+
PAS
passé moyen (temps)
+
PASS
passif (voix)
+
PCP
participe (mode)
+
PDIS
passé distant (temps)
+
PEG
pégatif (cas)
+
PER
perlatif (cas)
+
PERT
pertingent (cas)
+
PFV
perfectif (aspect)
+
PL
pluriel (nombre)
+
PLNT
végétal (genre)
+
PNEA
passé proche (temps)
+
POSS
possessif (cas)
+
POSTE
postessif (cas)
+
POT
potentiel (mode)
+
PRES
présent (temps)
+
PROG
progressif (aspect)
+
PROL
prolatif (cas)
+
PRV
privatif (cas)
+
PTV
partitif (cas)
+
Q
interrogatif (mode)
+
S
singulier (nombre)
+
SAC
sacré (genre)
+
SBJS
subjectif fort (certaineté)
+
SBJV
subjonctif (mode)
+
SBJW
subjectif faible (certaineté)
+
SEMPL
semplatif (cas)
+
SGV
singulatif (nombre)
+
SIM
identique (cas)
+
SOC
sociatif (cas)
+
SPIR
spirituel (sur-genre)
+
SS
super-singulier (nombre)
+
SUBE
subessif (cas)
+
SUBL
sublatif (cas)
+
SUPE
superessif (cas)
+
TEMP
temporel (cas)
+
TERM
terminatif (cas)
+
TRANSL
translatif (cas)
+
TRI
triel (nombre)
+
VOC
vocatif (cas)

@@ -643,12 +630,12 @@ Dans cet ouvrage seront souvent utilisés des gloses afin de noter le détail gr

-
-

2 Sons et système d’écriture

+
+

2 Sons et système d’écriture

-
-

2.1 Phonologie

+
+

2.1 Phonologie

Dans cet ouvrage, j’utiliserai principalement la translittération des mots, expressions et phrases du Hjalpi’ pour illustrer mes propos, exemples et explications de la grammaire de cette langue. Toutefois, il est important de savoir comment correctement prononcer le Hjalpi’, et pour cela j’utiliserai l’alphabet phonétique international afin de retranscrire la prononciation correcte du Hjalpi’. Il est important de relever les deux styles différents de transcription phonétique qui seront utilisés dans cet ouvrage : @@ -659,12 +646,12 @@ Dans cet ouvrage, j’utiliserai principalement la translittération des mots, e

-Généralement, j’utiliserai la transcription large lorsque j’aurai besoin de transcrire de façon phonétique des éléments de langage, à moins que je souhaite que vous, le lecteur, portiez votre attention sur un élément particulier de la prononciation de la langue divine, auquel cas j’userai de la transcription rapprochée, comme lors de la discussion sur l’allophonie. La prononciation des mots du glossaire sera notée en transcription large. +Généralement, j’utiliserai la transcription large lorsque j’aurai besoin de transcrire de façon phonétique des éléments de langage, à moins que je souhaite que vous, le lecteur, portiez votre attention sur un élément particulier de la prononciation de la langue divine, auquel cas j’userai de la transcription rapprochée, comme lors de la discussion sur l’allophonie. La prononciation des mots du glossaire sera notée en transcription large.

-
-

2.1.1 Consonnes

+
+

2.1.1 Consonnes

En plus d’un important inventaire de voyelle, le Hjalpi’ dispose également d’un inventaire de consonnes relativement important. Voici ci-dessous lesdites consonnes : @@ -1037,16 +1024,16 @@ En plus d’un important inventaire de voyelle, le Hjalpi’ dispose également

-Les consonnes entre crochet sont des allophones d’autres phonèmes, tel qu’expliqué dans Allophonie. Il est aussi à noter que les consonnes /n̩/ et /l̩/ sont toutes deux des consonnes dites syllabiques et appartenant donc aux voyelles. +Les consonnes entre crochet sont des allophones d’autres phonèmes, tel qu’expliqué dans Allophonie. Il est aussi à noter que les consonnes /n̩/ et /l̩/ sont toutes deux des consonnes dites syllabiques et appartenant donc aux voyelles.

-
-

2.1.2 Voyelles

+
+

2.1.2 Voyelles

-Le Hjalpi’ dispose d’un inventaire de voyelle très large comparé à la majorité des langues existantes dans notre monde, avec dix-sept voyelles simples, et quelques autres diphtongues (discutées plus bas dans Diphtongues). Voici la liste des voyelles utilisées dans le Hjalpi’ : +Le Hjalpi’ dispose d’un inventaire de voyelle très large comparé à la majorité des langues existantes dans notre monde, avec dix-sept voyelles simples, et quelques autres diphtongues (discutées plus bas dans Diphtongues). Voici la liste des voyelles utilisées dans le Hjalpi’ :

@@ -1162,12 +1149,12 @@ Avec le ń et le ĺ ayant respectivement pour valeur /n̩/ et

-On peut remarquer que, à l’exception de ĩ, ũ, ã, ń et ĺ, toutes les voyelles ont un couple ouverte courte vs. fermée longue. Dans les mots racine (c’est à dire non altérés par une quelconque règle grammaticale), la distinction revêt une importance capitale, porteuse de sens et de distinction de certains mots entre eux. Ainsi, þran [θraːn] n’aura pas la même signification que þrån  [θrɑn] (pour l’explication de la prononciation, voir l’allophonie). En revanche, comme on le verra plus tard, les addition grammaticales verront leurs voyelles s’accorder avec les voyelles du mot racine en ouverture/longueur. +On peut remarquer que, à l’exception de ĩ, ũ, ã, ń et ĺ, toutes les voyelles ont un couple ouverte courte vs. fermée longue. Dans les mots racine (c’est à dire non altérés par une quelconque règle grammaticale), la distinction revêt une importance capitale, porteuse de sens et de distinction de certains mots entre eux. Ainsi, þran [θraːn] n’aura pas la même signification que þrån  [θrɑn] (pour l’explication de la prononciation, voir l’allophonie). En revanche, comme on le verra plus tard, les addition grammaticales verront leurs voyelles s’accorder avec les voyelles du mot racine en ouverture/longueur.

-
-
2.1.2.1 Voyelles courtes
+
+
2.1.2.1 Voyelles courtes
/ɑ/ å
Le /å/ est une voyelle ressemblant au « â » que l’on retrouve en français dans des mots tels que « pâte ».
@@ -1193,8 +1180,8 @@ On peut remarquer que, à l’exception de ĩ, ũ, ã,
-
-
2.1.2.2 Voyelles longues
+
+
2.1.2.2 Voyelles longues
 /aː/ a
Cette voyelle est le « a » que l’on peut retrouver dans le français tel que dans « patte », à la différence que le « a » de le Hjalpi’ est prononcé un peu plus longuement que le « a » français.
@@ -1214,8 +1201,8 @@ On peut remarquer que, à l’exception de ĩ, ũ, ã,
-
-
2.1.2.3 Consonnes syllabiques
+
+
2.1.2.3 Consonnes syllabiques
 /n̩/ ń
Le « ń » est la consonne « n » (la même que le « n » standard français), mais considérée et prononcée comme une voyelle, tel qu’on peut l’entendre dans certains mots anglais comme dans « button » qui peut être prononcé  /bʌtn̩/.
@@ -1225,13 +1212,13 @@ On peut remarquer que, à l’exception de ĩ, ũ, ã,
-
-
2.1.2.4 Diphtongues
+
+
2.1.2.4 Diphtongues
-
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2.1.3 Accentuation

+
+

2.1.3 Accentuation

L’accentuation des mots en langue divine porte sur l’avant-dernière voyelle racine si le mot racine dispose de deux syllabes ou plus, sur la voyelle racine unique sinon. L’accentuation des mots étant régulière, elle n’est pas marquée par l’orthographe et la translittération de la langue. @@ -1240,8 +1227,8 @@ Pour ce qui est de l’accentuation des phrases, le ton est généralement tomba

-
-

2.1.4 Romanisation et translittération

+
+

2.1.4 Romanisation et translittération

La romanisation et la translittération d’une langue sont deux choses très différentes ; en effet, la première a pour but de représenter de façon grossière la prononciation de la langue avec l’alphabet latin, sans se soucier de l’orthographe exacte, tandis que la translittération a pour but de reproduire de manière précise l’orthographe de la langue transcrite, sans se soucier de savoir si le lecteur saura prononcer correctement la transcription s’il n’a pas été initié avant à la langue transcrite. @@ -1252,7 +1239,7 @@ Pour moi le meilleur exemple que je puisse donner pour ce qui est de la différe

-Ainsi, dans mon (ou mes ?) livre(s ?) qui s’adressera (s’adresseront ?) à un public général, j’utiliserai des romanisation de la langue divine si je souhaite que le lecteur ait une idée de la prononciation du mot ou de la phrase qu’il vient de rencontrer –et à l’inverse, si je souhaite être plus graphique, j’utiliserai soit la translittération, soit l’écriture native du Hjalpi’. Toujours est-il que dans cette référence grammaticale, je n’utiliserai que de la translittération (les graphèmes et lettres correspondantes furent décrites dans Consonnes et Voyelles), et ne ferai usage de la romanisation que dans ce chapitre où j’explique ci-dessous le processus de l’écriture du Hjalpi en romanisation. +Ainsi, dans mon (ou mes ?) livre(s ?) qui s’adressera (s’adresseront ?) à un public général, j’utiliserai des romanisation de la langue divine si je souhaite que le lecteur ait une idée de la prononciation du mot ou de la phrase qu’il vient de rencontrer –et à l’inverse, si je souhaite être plus graphique, j’utiliserai soit la translittération, soit l’écriture native du Hjalpi’. Toujours est-il que dans cette référence grammaticale, je n’utiliserai que de la translittération (les graphèmes et lettres correspondantes furent décrites dans Consonnes et Voyelles), et ne ferai usage de la romanisation que dans ce chapitre où j’explique ci-dessous le processus de l’écriture du Hjalpi en romanisation.

@@ -1573,12 +1560,12 @@ Voici ci-dessous un tableau avec chaque phonème du Hjalpi’, sa translittérat

-
-

2.2 Phonotaxes

+
+

2.2 Phonotaxes

-
-

2.2.1 Attaque

+
+

2.2.1 Attaque

@@ -2579,21 +2566,21 @@ Voici ci-dessous un tableau avec chaque phonème du Hjalpi’, sa translittérat -
-

2.2.2 Rime

+
+

2.2.2 Rime

-
-
2.2.2.1 Noyau syllabique
+
+
2.2.2.1 Noyau syllabique
-
-
2.2.2.2 Coda
+
+
2.2.2.2 Coda
-
-

2.3 Phonologie dérivationnelle

+
+

2.3 Phonologie dérivationnelle

Ci-dessous se trouve une liste d’abréviations que l’on trouvera souvent dans les règles formelles : @@ -2612,22 +2599,22 @@ Ci-dessous se trouve une liste d’abréviations que l’on trouvera souvent dan

-
-

2.3.1 Allophonie

+
+

2.3.1 Allophonie

-En Hjalpi’, il existe de nombreuses règles sur la modification de prononciation de phonèmes selon leur emplacement au sein d’un mot et leur environnement phonétique, donnant lieu à des allophones desdits phonèmes. Ces règles sont les dernières règles à s’appliquer sur la modification de prononciation des mots, les autres règles comme les accords des voyelles ou les accords des consonnes s’appliquant avant les règles d’allophonie. Ces règles s’appliquent dans leur ordre d’apparition ci-dessous. Attention, la consonne (/ʔ/ ) est considérée comme étant transparente pour ce qui est de l’allophonie, ainsi les règles suivantes s’appliquent comme si cette consonne était inexistante et insonore. +En Hjalpi’, il existe de nombreuses règles sur la modification de prononciation de phonèmes selon leur emplacement au sein d’un mot et leur environnement phonétique, donnant lieu à des allophones desdits phonèmes. Ces règles sont les dernières règles à s’appliquer sur la modification de prononciation des mots, les autres règles comme les accords des voyelles ou les accords des consonnes s’appliquant avant les règles d’allophonie. Ces règles s’appliquent dans leur ordre d’apparition ci-dessous. Attention, la consonne (/ʔ/ ) est considérée comme étant transparente pour ce qui est de l’allophonie, ainsi les règles suivantes s’appliquent comme si cette consonne était inexistante et insonore.

-
-
2.3.1.1 Voyelles
+
+
2.3.1.1 Voyelles

Il existe relativement peu d’allophones parmi les voyelles de le Hjalpi’, cependant on peut en relever certains comme suit :

    -
  • La prononciation standard du « ń », comme mentionné ci-dessus dans Consonnes syllabiques, est /n̩/. Cependant, cette voyelle se prononce [m̩] si le ń est précédé ou suivi par une consonne bilabiale, il se palatalise en [ɲ̩] si le ń est également adjacent à une des voyelles i ou ì, ou bien la consonne j, et si les deux cas sont vérifiés vrais en même temps, le ń sera prononcé [m̩ʲ]. +
  • La prononciation standard du « ń », comme mentionné ci-dessus dans Consonnes syllabiques, est /n̩/. Cependant, cette voyelle se prononce [m̩] si le ń est précédé ou suivi par une consonne bilabiale, il se palatalise en [ɲ̩] si le ń est également adjacent à une des voyelles i ou ì, ou bien la consonne j, et si les deux cas sont vérifiés vrais en même temps, le ń sera prononcé [m̩ʲ].
    • /n̩/ > [m̩] / P_  | _ P
    • /n̩/ > [ɲ̩] / {iː,ɪ,j}_  | _ {iː,ɪ,j}
    • @@ -2691,8 +2678,8 @@ Il existe relativement peu d’allophones parmi les voyelles de le Hjalpi’, ce
-
-
2.3.1.2 Consonnes
+
+
2.3.1.2 Consonnes

Plusieurs de ces consonnes disposent d’allophones, c’est à dire de prononciations alternatives à la prononciation exacte mentionnée plus haut, sans que cela n’affecte le sens des mots ou le sens d’une phrase. @@ -2897,8 +2884,8 @@ Plusieurs de ces consonnes disposent d’allophones, c’est à dire de prononci

-
-

2.3.2 Accord des voyelles

+
+

2.3.2 Accord des voyelles

L’accord des voyelles a lieu principalement lors de la déclinaison d’un nom ou de la conjugaison d’un verbe, lors d’un cas où la juxtaposition d’une voyelle à une autre est obligatoire. Cela donne alors lieu à un accord des voyelles. @@ -2958,29 +2945,29 @@ L’accord des voyelles a lieu principalement lors de la déclinaison d’un nom

-
-

2.3.3 Accord des consonnes

+
+

2.3.3 Accord des consonnes

-
-

2.4 Système d’écriture

+
+

2.4 Système d’écriture

-
-

3 Éléments de la phrase

+
+

3 Éléments de la phrase

-
-

3.1 Noms

+
+

3.1 Noms

-
-

3.1.1 Articles

+
+

3.1.1 Articles

-
-

3.1.2 Genre

+
+

3.1.2 Genre

Le Hjalpi’ est une langue riche en genres grammaticaux, étant donné qu’elle dispose de neuf genres différents @@ -3002,7 +2989,7 @@ Le genre est inclus sémantiquement dans chaque nom commun du Hjalpi’, en reva

-Le Hjalpi’ dispose également de quatre sur-genres, regroupant les genres en catégories qui sont utilisées dans certains contexte, comme pour la déclinaison ou la conjugaison des verbes. +Le Hjalpi’ dispose également de quatre sur-genres, regroupant les genres en catégories qui sont utilisées dans certains contexte, comme pour la déclinaison ou la conjugaison des verbes.

  1. Le sur-genre spirituel (SPIR) : rassemble les genres divin et mental
  2. @@ -3044,7 +3031,7 @@ Une déclinaison des éléments humains neutres est possible, auquel cas on peut

-Ce genre de déclinaison est en général utilisé pour les mots se référant à un être humain dont le genre syntaxique est neutre, mais que l’humain référé est d’un genre connu. Par exemple, si l’on parle de plusieurs personnes de nombre inconnu (donc singulatif, voir les Nombres) mais que la majorité des individus est de genre féminin, alors on déclinera ðenmøìl (individu/personne) en ðenmøìlelam (personne.sf.5g). La déclinaison en féminin s’affixe à la déclinaison au singulatif du fait qu’il s’agit du groupe qui prend le genre féminin, indiquant que le groupe n’est pas uniquement mais majoritairement féminin. Si le groupe n’est composé que de femmes, alors ðenmøìl se déclinera en ðenmøìlamel (personne.5g.sf). +Ce genre de déclinaison est en général utilisé pour les mots se référant à un être humain dont le genre syntaxique est neutre, mais que l’humain référé est d’un genre connu. Par exemple, si l’on parle de plusieurs personnes de nombre inconnu (donc singulatif, voir les Nombres) mais que la majorité des individus est de genre féminin, alors on déclinera ðenmøìl (individu/personne) en ðenmøìlelam (personne.sf.5g). La déclinaison en féminin s’affixe à la déclinaison au singulatif du fait qu’il s’agit du groupe qui prend le genre féminin, indiquant que le groupe n’est pas uniquement mais majoritairement féminin. Si le groupe n’est composé que de femmes, alors ðenmøìl se déclinera en ðenmøìlamel (personne.5g.sf).

@@ -3074,8 +3061,8 @@ Il est également possible de changer le genre d’un sujet de phrase (agent nom

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3.1.3 Nombre

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3.1.3 Nombre

En plus d’avoir une riche quantité de genres, le Hjalpi’ dispose également de cinq nombres distincts qui se marquent par une déclinaison du nom ou de l’élément accordé en nombre (hormis le verbe). @@ -3146,12 +3133,12 @@ Pour des raisons grammaticales il existe également un sur-nombre, le super-s

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3.2 Pronoms

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3.2 Pronoms

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3.2.1 TODO En construction, à remplir et organiser

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3.2.1 TODO En construction, à remplir et organiser

Nominatif : @@ -6216,18 +6203,18 @@ Vocatif :

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3.3 Adjectifs

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3.3 Adjectifs

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3.4 Adverbes

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3.4 Adverbes

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3.5 Verbes

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3.5 Verbes

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3.5.1 Temps

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3.5.1 Temps

Il existe techniquement sept temps en Hjalpi’, considérés tous comme étant distincts les uns des autres : @@ -6256,8 +6243,8 @@ Le temps par défaut et non-marqué du Hjalpi’ est le présent.

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3.5.1.1 Temps antérieurs
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3.5.1.1 Temps antérieurs

Chaque passé dispose d’un passé antérieur se référant à une date antérieure au narratif. Cette conjugaison se faisant à l’aide d’un auxilliaire, la conjugaison déterminera le passé relatif au temps de narration, le participe du verbe indiquant le temps d’origine. Aussi connu sous le nom de plus-que-parfait. Un équivalent existe également pour les événements antérieurs à un futur de narration : le futur antérieur, applicable de la même façon à tous les futurs. @@ -6265,8 +6252,8 @@ Chaque passé dispose d’un passé antérieur se référant à une date

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3.5.1.2 Temps postérieurs
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3.5.1.2 Temps postérieurs

Inversement, le passé postérieur permet d’exprimer une situation future au passé d’énonciation, de même que le futur postérieur. Leur marque se porte également sur l’auxilliaire et le participe du verbe racine. @@ -6275,8 +6262,8 @@ Inversement, le passé postérieur permet d’exprimer une situation futu

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3.5.2 Aspects

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3.5.2 Aspects

Bien que le choix du temps nous permet de situer dans ce dernier quand un état ou une action se produit, nous n’avons aucune idée, uniquement avec cette information, de la façon avec laquelle cette action ou cet état se réfère à ce temps ; est-ce une action qui s’étale dans le temps ou est-ce instantané, considérons-nous cet événement ou cet état comme un processus ou comme un événement ? Ces nuances et subtilités sont apportées par les aspects que nous traiterons ci-dessous. @@ -7091,8 +7078,8 @@ Tableaux ci-dessous juste pour moi le temps de la construction de ce chapitre.

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3.5.2.1 Perfectif (PFV) et imperfectif (IPFV) (aspects primaires)
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3.5.2.1 Perfectif (PFV) et imperfectif (IPFV) (aspects primaires)

Le perfectif et l’imperfectif permettent une distinction fondamentale en Hjalpi’ sur l’action ou le verbe dont il est question, et leur présence dans le verbe est obligatoire ; un verbe est soit perfectif soit imperfectif. Il s’agit d’aspects primaires, donc pouvant être utilisés seuls dans un verbe, ainsi un verbe peut être uniquement perfectif ou imperfectif. Cela implique également que l’on peut leur rajouter un second aspect, appelé « sous-aspect ». @@ -7152,8 +7139,8 @@ L’imperfectif est l’aspect par défaut de tous les verbes, peu importe le te

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3.5.2.2 Habituel (HAB) (aspect médian)
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3.5.2.2 Habituel (HAB) (aspect médian)

L’aspect habituel marque la caractéristique habituelle, normale du verbe. Cet aspect est un aspect médian, ce qui signifie qu’il peut agir soit en tant qu’aspect primaire, soit en tant que sous-aspect. Exemple : Je me promène dans Paris les mardis (c’est une habitude). @@ -7182,8 +7169,8 @@ L’aspect habituel marque la caractéristique habituelle, normale du verbe. Cet

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3.5.2.3 Progressif (PROG) (aspect médian)
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3.5.2.3 Progressif (PROG) (aspect médian)

Le progressif marque une action comme étant en cours d’exécution ou un état actuel inhabituel. Exemple : Je suis en train de lire un livre. @@ -7209,8 +7196,8 @@ Le progressif marque une action comme étant en cours d’exécution ou un état

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3.5.2.4 Discontinu (DISC) (sous-aspect)
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3.5.2.4 Discontinu (DISC) (sous-aspect)

Le discontinu est un sous-aspect ; cela implique qu’il ne peut être utilisé qu’en conjonction avec un aspect primaire ou médian. Le discontinu indique que l’événement ou l’état décrit par le verbe n’a plus d’impact sur les temps suivants. Exemple : J’ai commencé à travailler sur la première version du Hjalpi’ en début 2017. @@ -7246,8 +7233,8 @@ Cet aspect ne peut être utilisé qu’avec les temps passés.

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3.5.2.5 Parfait (PERF) et Parfait de Persistance (PERP) (sous-aspect)
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3.5.2.5 Parfait (PERF) et Parfait de Persistance (PERP) (sous-aspect)

Le parfait indique que l’état ou l’événement indiqué via le verbe a une incidence sur le temps présent. Par définition, il ne peut donc pas être utilisé au présent. Exemple : J’ai mangé une pomme (sous entendu possible : donc je n’ai plus faim) @@ -7298,8 +7285,8 @@ Le parfait de persistance indique que l’état ou l’événement est toujours

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3.5.2.6 Inceptif (INCEP) et Terminatif (TERM) (sous-aspect)
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3.5.2.6 Inceptif (INCEP) et Terminatif (TERM) (sous-aspect)

L’inceptif marque le début d’un état ou d’un événement au moyen du verbe, tandis que le terminatif indique leur fin. Ainsi, « voler » (dans le sens de planer) à l’inceptif peut prendre pour signification « décoller » tandis qu’au terminatif il prendra le sens de « atterrir », avec à chaque fois l’accent mis sur l’action de voler en soit. @@ -7342,8 +7329,8 @@ Nous allons ne plus voler (nous allons atterrir)

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3.5.2.7 Ponctuel (PUNCT) et Duratif (DUR) (sous-aspect)
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3.5.2.7 Ponctuel (PUNCT) et Duratif (DUR) (sous-aspect)

Le ponctuel permet d’indiquer qu’un état ou un événement était court et s’est produit une seule fois, ou bien, il n’est question que d’une seule occurence de l’état ou de l’événement. Exemple : Il éternua une seule fois. @@ -7385,8 +7372,8 @@ Le ponctuel permet d’indiquer qu’un état ou un événement était court et

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3.5.2.8 Itératif (ITER) (sous-aspect)
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3.5.2.8 Itératif (ITER) (sous-aspect)

L’itératif et le fréquentatif, bien que similaires, ont une fonction bien différente et définie. L’itératif permet d’indiquer une action répétée à intervals réguliers. Ainsi, pour dire « frapper à la porte » il faudra utiliser le verbe « frapper » (qui n’implique qu’un seul coup) qui aura pour aspect l’itératif. Exemple : « Je frappe à la porte » @@ -7413,11 +7400,11 @@ L’itératif et le fréquentatif, bien que similaires, ont une fonction bien di

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3.5.3 Modes

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3.5.3 Modes

-Avant de commencer à se renseigner sur les modes, il faut savoir que le Hjalpi’ dispose d’un concept de certaineté et est omniprésent dans les verbes. En effet, la véracité et vérifiabilité des dires du locuteur est très importante pour les divins, et ce premier doit en toutes circonstances statuer de l’état de ses affirmations, et cela se fait via la conjugaison du verbe. Il existe quatre niveaux de certaineté : +Avant de commencer à se renseigner sur les modes, il faut savoir que le Hjalpi’ dispose d’un concept de certaineté et est omniprésent dans les verbes. En effet, la véracité et vérifiabilité des dires du locuteur est très importante pour les divins, et ce premier doit en toutes circonstances statuer de l’état de ses affirmations, et cela se fait via la conjugaison du verbe. Il existe quatre niveaux de certaineté :

certaineté objective forte
Le locuteur fait part d’une vérité objective vérifiée par lui-même ou dont il est certain sans qu’il s’agisse nécessairement d’une vérité générale ou absolue. Ainsi, on peut affirmer avec une objectivité faible « J’habite au quatrième étage de mon immeuble », j’affirme que cela est vrai et objectif sans pour autant que ce soit une vérité générale (je n’y habiterai pas toujours, et ce n’est pas une connaissance commune non plus).
@@ -7435,8 +7422,8 @@ Les modes que nous verrons ci-dessous ont chacun une degré de certaineté par d

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3.5.3.1 Indicatif IND
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3.5.3.1 Indicatif IND

Le mode indicatif est un mode dit « réel », cela signifie donc qu’il est utilisé afin de décrire des événements s’étant déjà produit, se produisant ou allant se produire, ou bien leur négation. Pour faire court, on dit donc que le mode indicatif permet de réaliser des phrases déclaratives. L’indicatif ne supporte que les degrés de certaineté faible, le degré de certaineté par défaut étant l’objectif faible ; le subjectif faible doit donc être marqué explicitement à la conjugaison. Comme précisé plus haut, l’indicatif est le mode par défaut, ainsi il n’est pas marqué. @@ -7466,11 +7453,11 @@ Exemple : Il y a des yaks au Tibet (connaissance générale, mais je n’en sui

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3.5.3.2 Énergétique ENERG
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3.5.3.2 Énergétique ENERG

-Ce mode est un mode très similaire à l’indicatif à la différence près des degrés de certaineté supportés. En effet, l’énergique supporte les degrés de certaineté forts, que l’indicatif ne supporte pas. Mis à part cette différence de degré de certaineté et de conjugaison de l’indicatif et de l’énergique, leur utilisation est identique. Le degré de certaineté par défaut de l’énergique est l’objectif fort, le subjectif fort doit donc être marqué à la conjugaison. +Ce mode est un mode très similaire à l’indicatif à la différence près des degrés de certaineté supportés. En effet, l’énergique supporte les degrés de certaineté forts, que l’indicatif ne supporte pas. Mis à part cette différence de degré de certaineté et de conjugaison de l’indicatif et de l’énergique, leur utilisation est identique. Le degré de certaineté par défaut de l’énergique est l’objectif fort, le subjectif fort doit donc être marqué à la conjugaison.

@@ -7497,8 +7484,8 @@ Exemple : Il y a des montagnes en France (connaissance générale et j’ai con

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3.5.3.3 Subjonctif SBJV
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3.5.3.3 Subjonctif SBJV

Le mode subjonctif est généralement utilisé pour les événements imaginaires ou hypothétiques qui ne conviennent pas aux autres modes. @@ -7506,8 +7493,8 @@ Le mode subjonctif est généralement utilisé pour les événements imaginaires

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3.5.3.4 Conditionnel COND
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3.5.3.4 Conditionnel COND

Le conditionnel permet d’exprimer un événement qui ne peut se produire selon certaines conditions exprimées dans la partie oblique de la phrase. Ces conditions peuvent être inclusives ou exclusives, auquel cas ils seront présentés ensemble séparés par les conjonctions de coordination adéquates. @@ -7543,8 +7530,8 @@ Exemple : Je mangerai des pommes si j’en achète.

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3.5.3.5 Optatif OPT
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3.5.3.5 Optatif OPT

Le mode optatif indique un souhait ou un espoir. @@ -7574,8 +7561,8 @@ Exemple : Je souhaite manger une pomme.

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3.5.3.6 Impératif IMP
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3.5.3.6 Impératif IMP

L’impératif est un mode permettant de donner des ordres. Il ne supporte que la première personne inclusive non-singulier et la seconde personne. @@ -7583,8 +7570,8 @@ L’impératif est un mode permettant de donner des ordres. Il ne supporte que l

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3.5.3.7 Potentiel POT
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3.5.3.7 Potentiel POT

Le potentiel est un mode indiquant la capacité à effectuer une action. Ainsi, une phrase telle que « Je peux parler en Hjalpi’ » en français se traduit par : @@ -7617,8 +7604,8 @@ Le degré de certaineté par défaut du potentiel est le subjectif fort.

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3.5.3.8 Hypothétique HP
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3.5.3.8 Hypothétique HP

Le mode hypothétique permet marquer une supposition ou croyance émise par le locuteur. Il est également utilisé pour poser des conditions pour la réalisation d’un événement ou d’un état à la façon du « si » en Français. @@ -7669,26 +7656,26 @@ Je viendrai s’il fait beau (litt. « À la supposition qu’il fasse beau, j

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3.5.3.9 Interrogatif Q
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3.5.3.9 Interrogatif Q

-Le mode interrogatif, comme son nom l’indique, permet au locuteur de formuler une question. La création de questions relatives se fait également au moyen de particule syntaxique fochúl décrite dans le chapitre sur la construction de phrases simples qui s’ajoutera après le verbe mis au mode interrogatif. +Le mode interrogatif, comme son nom l’indique, permet au locuteur de formuler une question. La création de questions relatives se fait également au moyen de particule syntaxique fochúl décrite dans le chapitre sur la construction de phrases simples qui s’ajoutera après le verbe mis au mode interrogatif.

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3.5.3.10 Gérondif GRV
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3.5.3.10 Gérondif GRV

-Le gérondif est une fore de verbe permettant d’utiliser ce dernier comme un adjectif. En Hjalpi’, il n’est pas marqué par une conjugaison spéciale ni par une paraphrase syntaxique mais par une déclinaison du verbe conjugé de la même façon que le verbe de la proposition puis décliné au génitif. Il se place en tête d’oblique dans la proposition. +Le gérondif est une fore de verbe permettant d’utiliser ce dernier comme un adjectif. En Hjalpi’, il n’est pas marqué par une conjugaison spéciale ni par une paraphrase syntaxique mais par une déclinaison du verbe conjugé de la même façon que le verbe de la proposition puis décliné au génitif. Il se place en tête d’oblique dans la proposition.

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3.5.3.11 Participe PCP
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3.5.3.11 Participe PCP

La forme participe d’un verbe n’est disponible que pour quelques verbes, appelés auxilliaires, notés ci-dessous : @@ -7707,8 +7694,8 @@ Le mode participe ne peut supporter que les aspects primaires et médians, perme

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3.5.3.12 Infinitif INF
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3.5.3.12 Infinitif INF

La forme infinitive d’un verbe est sa forme non conjuguée trouvée dans le dictionnaire. @@ -7716,13 +7703,13 @@ La forme infinitive d’un verbe est sa forme non conjuguée trouvée dans le di

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3.5.3.13 Changer la certaineté d’un mode
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3.5.3.13 Changer la certaineté d’un mode
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3.5.4 Valence du verbe

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3.5.4 Valence du verbe

La valence d’un verbe est le nombre d’arguments que ce dernier peut prendre. Les verbes intransitifs prennent au moins en argument un expérienceur, les verbes transitifs prennent au moins un agent et un patient. Si le verbe est également un verbe transitif d’action il prendra également un argument supplémentaire, le bénéfactaire, bien qu’il soit souvent omis s’il est inconnu, ce qui est souvent le cas lorsque le locuteur ne parle pas à la première personne, ou s’il est identique avec l’expérienceur, l’agent nominatif, ou le patient ergatif. Il est d’ailleurs également possible d’élipser l’agent nominatif ou le patient ergatif d’une phrase si le contexte permet aux locuteurs de les déduire aisément. En français cela donnerait quelque chose comme ceci : « Tu sais ce qu’a fait Éreþ hier ? A couru pendant quatre heures d’affilées pour Tama ». @@ -7733,8 +7720,8 @@ Il est également possible de réduire ou d’augmenter la valence d’un verbe

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3.5.4.1 Passif et antipassif
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3.5.4.1 Passif et antipassif

La voix passive et anti-passife permet d’ellipser un élément cœur de la proposition si le contexte le rend suffisamment évident. Il est également possible de transformer un verbe en un adjectif au patient, permettant d’ellipser l’agent dans certains cas, notamment : l’agent était un pronom impersonnel. Par exemple, en français à la palce de dire « on boit de la bière ici » on peut dire « la bière est bue ici ». @@ -7746,8 +7733,8 @@ Le passif et l’antipassif permettent également l’inversion de l’agent et

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3.5.4.2 Réflexif
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3.5.4.2 Réflexif

La voix réflexive permet d’unifier l’agent et le patient d’une phrase et permet effectivement d’élipser le patient nominatif ou l’agent ergatif en modifiant le verbe de verbe transitif à verbe intransitif via une inflexion de la racine dudit verbe. @@ -7755,8 +7742,8 @@ La voix réflexive permet d’unifier l’agent et le patient d’une phrase et

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3.5.4.3 Réciproque
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3.5.4.3 Réciproque

La voix réciproque permet quant à elle d’exprimer une action à double-sens entre l’agent et le patient, promouvant ce dernier en agent de la phrase nominative ou l’agent en patient d’une phrase ergative. Cela perrmet ainsi d’ignorer le patient ou l’agent de la phrase selon le cas. Le réciproque à l’instar du réflexif se marque par une inflexion de la racine du verbe. @@ -7764,8 +7751,8 @@ La voix réciproque permet quant à elle d’exprimer une action à double-sens

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3.5.4.4 Causatif
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3.5.4.4 Causatif

Le causatif ajoute un argument au verbe : l’élémant causant l’événement. Dans la phrase « Tama a fait se lever le soldat », Tama est responsable du fait que le soldat se soit levé, ainsi le verbe gagnee l’aspect causatif en plus de son aspect réflexif. @@ -7774,8 +7761,8 @@ Le causatif ajoute un argument au verbe : l’élémant causant l’événement

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3.5.5 TODO Impersonnalité

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3.5.5 TODO Impersonnalité

L’impersonnalité est généralement utilisée au moyen de la première personne du singulier inclusive. @@ -7784,11 +7771,11 @@ L’impersonnalité est généralement utilisée au moyen de la première person

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3.6 Déclinaisons

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3.6 Déclinaisons

-Suivant le rôle du nom dans la phrase, il est possible de le décliner à l’un des nombreux cas grammaticaux qu’offre le Hjalpi’. Dans cette section, j’expliquerai simplement la signification brève de chacune de ces déclinaisons. Pour un détail de comment décliner les noms, veuillez vous référer au chapitre dédié. Je regrouperai ici les déclinaison par catégorie. Chaque cas sera présenté de la manières suivante : +Suivant le rôle du nom dans la phrase, il est possible de le décliner à l’un des nombreux cas grammaticaux qu’offre le Hjalpi’. Dans cette section, j’expliquerai simplement la signification brève de chacune de ces déclinaisons. Pour un détail de comment décliner les noms, veuillez vous référer au chapitre dédié. Je regrouperai ici les déclinaison par catégorie. Chaque cas sera présenté de la manières suivante :

Cas grammatical (ABBRÉVIATION)
définition
@@ -7839,19 +7826,19 @@ Les déclinaisons se présentent sous la forme de particules (préfixes, infixes
-(C1)VC2-
l’infixe commence par une voyelle, il se placera donc au début du mot racine, entre la première consonne et la première voyelle. Si le mot racine commence par une voyelle, l’ensemble C1VC2 agira comme un préfixe.

-Notez que la déclinaison se produit avant l’accord en genre et en nombre de l’élément décliné, et après application de l’accord des voyelles et de l’accord des consonnes de l’élément. Notez également que la ou les voyelles présentée dans les tableaux s’accorde en ouverture et longueur avec la voyelle du mot racine sur laquelle porte l’accent. Ainsi, ajouts de voyelles sur mén via des déclinaisons s’accorderont en voyelles longues et ouvertes. Si la juxtaposition de deux voyelles est obligatoire, se référer à l’accord des voyelles ci-dessus. Si la juxtaposition de deux consonnes est obligatoire, se référer à l’accord des consonnes, idem pour l’accord des voyelles. +Notez que la déclinaison se produit avant l’accord en genre et en nombre de l’élément décliné, et après application de l’accord des voyelles et de l’accord des consonnes de l’élément. Notez également que la ou les voyelles présentée dans les tableaux s’accorde en ouverture et longueur avec la voyelle du mot racine sur laquelle porte l’accent. Ainsi, ajouts de voyelles sur mén via des déclinaisons s’accorderont en voyelles longues et ouvertes. Si la juxtaposition de deux voyelles est obligatoire, se référer à l’accord des voyelles ci-dessus. Si la juxtaposition de deux consonnes est obligatoire, se référer à l’accord des consonnes, idem pour l’accord des voyelles.

-Le nombre représente le genre de l’élément décliné, le s et le p représentent respectivement le super-singulier et le pluriel, comme décrits dans les nombres des noms. +Le nombre représente le genre de l’élément décliné, le s et le p représentent respectivement le super-singulier et le pluriel, comme décrits dans les nombres des noms.

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3.6.1 Lieu

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3.6.1 Lieu

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Cas adessif (ADE)
indique un lieu adjacent à l’élément.
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Cas adessif (ADE)
indique un lieu adjacent à l’élément.
@@ -7960,7 +7947,7 @@ Exemple : La rivière (majeure) est à côté des maisons.
-
Cas antessif (ANTE)
indique un lieu antérieur à l’élément.
+
Cas antessif (ANTE)
indique un lieu antérieur à l’élément.
@@ -8045,7 +8032,7 @@ Exemple : vwo-mèn (ANTE-maison) avant la maison / devant la maison

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Cas apudessif (APUD)
indique un lieu à côté, proche de l’élément. L’élément n’est pas adjacent au lieu, auquel cas il faudrait utiliser le cas adessif.
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Cas apudessif (APUD)
indique un lieu à côté, proche de l’élément. L’élément n’est pas adjacent au lieu, auquel cas il faudrait utiliser le cas adessif.
@@ -8130,7 +8117,7 @@ Exemple : vei-mèn (APUD-maison) à côté de la maison

-
Cas inessif (INE)
indique un lieu à l’intérieur de l’élément.
+
Cas inessif (INE)
indique un lieu à l’intérieur de l’élément.
@@ -8215,7 +8202,7 @@ Exemple : mè<rø>n (<INE>maison) dans la maison

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Cas intratif (ITRT)
indique un lieu entre des éléments. L’élément décliné ne peut être singulier.
+
Cas intratif (ITRT)
indique un lieu entre des éléments. L’élément décliné ne peut être singulier.
@@ -8300,7 +8287,7 @@ Exemple : mèn-å<fù>t (maison-duel<ITRT>) entre deux maisons.

-
Cas locatif (LOC)
indique que l’élément décliné est le lieu indiqué (usage général).
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Cas locatif (LOC)
indique que l’élément décliné est le lieu indiqué (usage général).
@@ -8409,7 +8396,7 @@ Exemple : Il est à la maison (sans précision du lieu précis)
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Cas pertingent (PERT)
indique un contact avec un lieu.
+
Cas pertingent (PERT)
indique un contact avec un lieu.
@@ -8494,7 +8481,7 @@ Exemple : me-mèn (PERT-maison) en contact avec la maison

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Cas postessif (POSTE)
indique un lieu postérieur à l’élément.
+
Cas postessif (POSTE)
indique un lieu postérieur à l’élément.

Exemple : ménůsht (maison-POSTE) après la maison. @@ -8579,7 +8566,7 @@ Exemple : ménůsht (maison-POSTE) après la maison.

-
Cas subessif (SUBE)
indique un lieu sous l’élément.
+
Cas subessif (SUBE)
indique un lieu sous l’élément.
@@ -8664,7 +8651,7 @@ Exemple : na-mèn (SUBE-maison) sous la maison

-
Cas superessif (SUPE)
indique un lieu sous l’élément.
+
Cas superessif (SUPE)
indique un lieu sous l’élément.
@@ -8750,11 +8737,11 @@ Exemple : shte-mèn (SUPE-maison) sur la maison / sur le toit de la maison (imp -
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3.6.2 Mouvement depuis un élément

+
+

3.6.2 Mouvement depuis un élément

-
Cas ablatif (ABL)
indique un déplacement s’éloignant de l’élément.
+
Cas ablatif (ABL)
indique un déplacement s’éloignant de l’élément.
@@ -8863,7 +8850,7 @@ Exemple : Je pars de ðbńo. (décision motivée par moi-même)
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Cas délatif (DEL)
déplacement depuis la surface de l’élément.
+
Cas délatif (DEL)
déplacement depuis la surface de l’élément.
@@ -8972,7 +8959,7 @@ Exemple : La mouche s’envola (volontairement) du livre (de l’extérieur du
-
Cas élatif (ELA)
déplacement depuis l’intérieur de l’élément.
+
Cas élatif (ELA)
déplacement depuis l’intérieur de l’élément.
@@ -9081,7 +9068,7 @@ Exemple : La mouche s’envola (volontairement) du livre (sous entendu depuis u
-
Cas initiatif (INITI)
indique le point de départ d’une action (cas général)
+
Cas initiatif (INITI)
indique le point de départ d’une action (cas général)
@@ -9191,11 +9178,11 @@ Exemple : Je voyage depuis ðbńo (sous-entendu, Ðbńo était de point de dép -
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3.6.3 Mouvement vers un élément

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3.6.3 Mouvement vers un élément

-
Cas allatif (ALL)
indique un mouvement vers les environs de l’élément (cas général), n’indique pas nécessairement de finalité ou de point précis.
+
Cas allatif (ALL)
indique un mouvement vers les environs de l’élément (cas général), n’indique pas nécessairement de finalité ou de point précis.
@@ -9304,7 +9291,7 @@ Exemple : Je voyage vers ðbńo (sans nécessairement aller à Ðbńo même).
-
Cas illatif (ILL)
mouvement vers l’intérieur de l’élément, n’indique pas nécessairement de finalité.
+
Cas illatif (ILL)
mouvement vers l’intérieur de l’élément, n’indique pas nécessairement de finalité.
@@ -9413,7 +9400,7 @@ Exemple : La mouche vole vers la maison (sous entendu, elle va y rentrer)
-
Cas latif (LAT)
mouvement vers l’élément (cas général), n’indique pas nécessairement de finalité.
+
Cas latif (LAT)
mouvement vers l’élément (cas général), n’indique pas nécessairement de finalité.
@@ -9526,7 +9513,7 @@ Exemple : Je pars de Notń pour ðbńo.
-
Cas sublatif (SUBL)
mouvement vers la surface de l’élément.
+
Cas sublatif (SUBL)
mouvement vers la surface de l’élément.
@@ -9641,7 +9628,7 @@ Exemple : La mouche vole vers le livre. (sous-entendu, la couverture)
-
Cas terminatif (TERM)
le mouvement a pour but l’élément.
+
Cas terminatif (TERM)
le mouvement a pour but l’élément.
@@ -9751,11 +9738,11 @@ Exemple : Je voyage jusqu’à ðbńo. -
-

3.6.4 Déplacement via un élément

+
+

3.6.4 Déplacement via un élément

-
Cas perlatif (PER)
mouvement au travers ou le long de l’élément.
+
Cas perlatif (PER)
mouvement au travers ou le long de l’élément.
@@ -9864,7 +9851,7 @@ Exemple : Je voyage le long de la rivière.
-
Cas prolatif (PROL)
mouvement en utilisant l’élément ou sur sa surface.
+
Cas prolatif (PROL)
mouvement en utilisant l’élément ou sur sa surface.
@@ -9974,11 +9961,11 @@ Exemple : Je navigue sur l’océan côtier. -
-

3.6.5 Temps

+
+

3.6.5 Temps

-
Cas accusatif-temporel (ACC.TEMP)
indication d’une durée de temps, peut remplacer l’accusatif d’une proposition nominative-accusative avec un verbe transitif ou l’absolutif dans une phrase ergative-absolutive.
+
Cas accusatif-temporel (ACC.TEMP)
indication d’une durée de temps, peut remplacer l’accusatif d’une proposition nominative-accusative avec un verbe transitif ou l’absolutif dans une phrase ergative-absolutive.
@@ -10087,7 +10074,7 @@ Exemple : J’ai dormis sept heures.
-
Cas essif (ESS)
l’élément indique la date où le moment où un événement se produit.
+
Cas essif (ESS)
l’élément indique la date où le moment où un événement se produit.
@@ -10196,7 +10183,7 @@ Exemple : Je dors habituellement à sept heures.
-
Cas limitatif (LMT)
l’élément indique une limite dans le temps.
+
Cas limitatif (LMT)
l’élément indique une limite dans le temps.
@@ -10305,7 +10292,7 @@ Exemple : Je dors habituellement jusqu’à sept heures.
-
Cas temporel (TEMP)
l’élément désigne un moment (cas général).
+
Cas temporel (TEMP)
l’élément désigne un moment (cas général).
@@ -10414,7 +10401,7 @@ Exemple : J’irai dormir à sept heures
-
Cas distributif-temporel (DISTR.TEMP)
Similaire au cas distributif, montrant une répétition temporelle se produisant à chaque élément temporel décliné.
+
Cas distributif-temporel (DISTR.TEMP)
Similaire au cas distributif, montrant une répétition temporelle se produisant à chaque élément temporel décliné.
@@ -10518,11 +10505,11 @@ Exemple : Je me promène chaque mardi. -
-

3.6.6 Alignement morphosyntaxique

+
+

3.6.6 Alignement morphosyntaxique

-
Cas absolutif (ABS)
indique le patient d’un verbe transitif ou le sujet d’un verbe intransitif dans une proposition ergative. S’oppose à l’ergatif.
+
Cas absolutif (ABS)
indique le patient d’un verbe transitif ou le sujet d’un verbe intransitif dans une proposition ergative. S’oppose à l’ergatif.
@@ -10631,7 +10618,7 @@ Exemple : J’ai brisé le vase. (action sous-entendue comme involontaire)
-
Cas accusatif (ACC)
indique le patient d’un verbe transitif dans une proposition nominative. S’oppose au nominatif.
+
Cas accusatif (ACC)
indique le patient d’un verbe transitif dans une proposition nominative. S’oppose au nominatif.
@@ -10740,7 +10727,7 @@ Exemple : J’ai brisé le vase. (action sous-entendue comme volontaire)
-
Cas ergatif (ERG)
indique l’agent d’un verbe transitif dans une proposition ergative. S’oppose à l’absolutif. Peut-être remplacé par le pégatif.
+
Cas ergatif (ERG)
indique l’agent d’un verbe transitif dans une proposition ergative. S’oppose à l’absolutif. Peut-être remplacé par le pégatif.
@@ -10849,7 +10836,7 @@ Exemple : J’ai brisé le vase. (action sous-entendue comme involontaire)
-
Cas instructif (INSC)
indique le moyen employé, répond à la question comment ?.
+
Cas instructif (INSC)
indique le moyen employé, répond à la question comment ?.
@@ -10962,7 +10949,7 @@ Exemple : J’ai brisé le vase en tombant. (comme je suis tombé, sous-entendu
-
Cas instrumental (INS)
indique l’instrument utilisé, répond à la question au moyen de quel objet ?.
+
Cas instrumental (INS)
indique l’instrument utilisé, répond à la question au moyen de quel objet ?.
@@ -11075,7 +11062,7 @@ Exemple : J’ai brisé (involontairement) le vase avec mon pied (avec un coup
-
Cas nominal (NOMIN)
indique que l’élément décliné doit être considéré comme un nom dérivé de l’élément décliné, généralement traduisible à peu près par « celui qui … ». Notez que le genre du resultat est le genre humain si ledit résultat décrit un humain, peu importe le genre d’origine, par défaut neutre.
+
Cas nominal (NOMIN)
indique que l’élément décliné doit être considéré comme un nom dérivé de l’élément décliné, généralement traduisible à peu près par « celui qui … ». Notez que le genre du resultat est le genre humain si ledit résultat décrit un humain, peu importe le genre d’origine, par défaut neutre.
@@ -11160,7 +11147,7 @@ Exemple : un cavalier (genre humain neutre) : nael-eus (cheval-NOMIN)

-
Cas nominatif (NOM)
indique le sujet d’un verbe intransitif ou l’agent d’un verbe transitif dans une proposition nominative. S’oppose à l’accusatif. Peut-être remplacé par le pégatif.
+
Cas nominatif (NOM)
indique le sujet d’un verbe intransitif ou l’agent d’un verbe transitif dans une proposition nominative. S’oppose à l’accusatif. Peut-être remplacé par le pégatif.
@@ -11269,7 +11256,7 @@ Exemple : J’ai brisé le vase. (action sous-entendue comme volontaire)
-
Cas oblique (OBL)
marque le verbe, indique la proposition comme étant une citation. Les sous-propositions n’ont pas besoin d’être marquée. Remplace l’accusatif dans les propositions nominatives, et l’absolutif dans les propositions ergatives.
+
Cas oblique (OBL)
marque le verbe, indique la proposition comme étant une citation. Les sous-propositions n’ont pas besoin d’être marquée. Remplace l’accusatif dans les propositions nominatives, et l’absolutif dans les propositions ergatives.
@@ -11382,7 +11369,7 @@ Exemple : j’ai dis que j’ai cassé (involontairement) le vase.
-
Cas pégatif (PEG)
Remplace le nominatif et l’ergatif dans une proposition ayant un argument datif.
+
Cas pégatif (PEG)
Remplace le nominatif et l’ergatif dans une proposition ayant un argument datif.
@@ -11465,11 +11452,11 @@ Exemple : j’ai dis que j’ai cassé (involontairement) le vase. -
-

3.6.7 Relation

+
+

3.6.7 Relation

-
Cas aversif (AVRS)
indique que l’élément est évité ou craint.
+
Cas aversif (AVRS)
indique que l’élément est évité ou craint.
@@ -11582,7 +11569,7 @@ Exemple : Je navigue sur l’océan côtier tout en évitant Notń.
-
Cas bénéfactif (BEN)
indique la personne ou le concept motivant une proposition d’un verbe d’action. S’il est omis à la première personne, on assume que le bénéfacteur est le sujet ou l’agent ; à la seconde ou à la troisième personne, on assume que le bénéfacteur est inconnu.
+
Cas bénéfactif (BEN)
indique la personne ou le concept motivant une proposition d’un verbe d’action. S’il est omis à la première personne, on assume que le bénéfacteur est le sujet ou l’agent ; à la seconde ou à la troisième personne, on assume que le bénéfacteur est inconnu.
@@ -11695,7 +11682,7 @@ Exemple : Je navigue sur l’océan côtier (l’action est motivée par ou due
-
Cas causal
indique la cause d’une proposition
+
Cas causal
indique la cause d’une proposition
@@ -11777,7 +11764,7 @@ Exemple : Je navigue sur l’océan côtier (l’action est motivée par ou due
-
Cas comitatif (COM)
indique un accompagnement par l’élément décliné, comparable au « avec » ou « et » en Français. L’action doit être partagée entre le sujet ou agent de la proposition et l’élément décliné, c’est à dire que l’élément est souvent un compagnon dans la situation (sans conotation positive ou négative).
+
Cas comitatif (COM)
indique un accompagnement par l’élément décliné, comparable au « avec » ou « et » en Français. L’action doit être partagée entre le sujet ou agent de la proposition et l’élément décliné, c’est à dire que l’élément est souvent un compagnon dans la situation (sans conotation positive ou négative).
@@ -11890,7 +11877,7 @@ Exemple : Je voyage le long de la rivière accompagné de Romur. (Romur et moi
-
Cas datif (DAT)
élément recevant ou direction de l’action vers l’élément.
+
Cas datif (DAT)
élément recevant ou direction de l’action vers l’élément.
@@ -11999,7 +11986,7 @@ Exemple : Je crie (par colère) sur mon voisin.
-
Cas Distributif (DISTR)
Marque une distribution équitable entre les éléments déclinés. Comparable au cas distributif-temporel.
+
Cas Distributif (DISTR)
Marque une distribution équitable entre les éléments déclinés. Comparable au cas distributif-temporel.
@@ -12081,7 +12068,7 @@ Exemple : Je crie (par colère) sur mon voisin.
-
Cas génitif (GEN)
montre une relation entre deux éléments, l’élément décliné définit l’élément situé immédiatement après. Attention, contrairement à certaines langues, le génitif de dénote pas la possession de l’élément ; pour cela, il faut utiliser le possessif.
+
Cas génitif (GEN)
montre une relation entre deux éléments, l’élément décliné définit l’élément situé immédiatement après. Attention, contrairement à certaines langues, le génitif de dénote pas la possession de l’élément ; pour cela, il faut utiliser le possessif.
@@ -12163,7 +12150,7 @@ Exemple : Je crie (par colère) sur mon voisin.
-
Cas possessif (POSS)
marque l’élément comme le propriétaire de l’élément suivant immédiatement l’élément décliné. Il n’est pas utile de décliner l’élément (voire même de placer l’élément dans la phrase) si l’élément propriété est également décliné avec les déclinaisons possessives.
+
Cas possessif (POSS)
marque l’élément comme le propriétaire de l’élément suivant immédiatement l’élément décliné. Il n’est pas utile de décliner l’élément (voire même de placer l’élément dans la phrase) si l’élément propriété est également décliné avec les déclinaisons possessives.
@@ -12245,7 +12232,7 @@ Exemple : Je crie (par colère) sur mon voisin.
-
Cas privatif (PRV)
indique un manque ou une absence de l’élément décliné. Ce manque n’a aucune conotation positive ou négative.
+
Cas privatif (PRV)
indique un manque ou une absence de l’élément décliné. Ce manque n’a aucune conotation positive ou négative.
@@ -12327,7 +12314,7 @@ Exemple : Je crie (par colère) sur mon voisin.
-
Cas semplatif (SEMPL)
indique une similitude entre le sujet/expérienceur ou l’agent de la proposition et le ou les éléments déclinés.
+
Cas semplatif (SEMPL)
indique une similitude entre le sujet/expérienceur ou l’agent de la proposition et le ou les éléments déclinés.
@@ -12409,7 +12396,7 @@ Exemple : Je crie (par colère) sur mon voisin.
-
Cas sociatif (SOC)
indique que la situation de la proposition s’est déroulée avec l’agent ou le sujet étant avec l’élément décliné. L’élément n’a pas à partager la situation avec l’agent/sujet.
+
Cas sociatif (SOC)
indique que la situation de la proposition s’est déroulée avec l’agent ou le sujet étant avec l’élément décliné. L’élément n’a pas à partager la situation avec l’agent/sujet.
@@ -12523,11 +12510,11 @@ Exemple : Je voyage le long de la rivière avec mes jumelles. (Les jumelles ne -
-

3.6.8 Sémantiques

+
+

3.6.8 Sémantiques

-
Cas partitif (PTV)
s’utilise pour indiquer une quantité de l’élément donné s’il s’agit de désigner un sous-groupe, sans spécifier d’identité ou bien de marquer une partie uniquement de l’élément décliné.
+
Cas partitif (PTV)
s’utilise pour indiquer une quantité de l’élément donné s’il s’agit de désigner un sous-groupe, sans spécifier d’identité ou bien de marquer une partie uniquement de l’élément décliné.
@@ -12609,7 +12596,7 @@ Exemple : Je voyage le long de la rivière avec mes jumelles. (Les jumelles ne
-
Cas vocatif (VOC)
permet de s’adresser à quelqu’un en déclinant l’expression ou le nom utilisé pour s’y adresser.
+
Cas vocatif (VOC)
permet de s’adresser à quelqu’un en déclinant l’expression ou le nom utilisé pour s’y adresser.
@@ -12692,11 +12679,11 @@ Exemple : Je voyage le long de la rivière avec mes jumelles. (Les jumelles ne -
-

3.6.9 État

+
+

3.6.9 État

-
Cas abessif (ABE)
signale l’abscence que quelque chose en particulier
+
Cas abessif (ABE)
signale l’abscence que quelque chose en particulier
@@ -12778,7 +12765,7 @@ Exemple : Je voyage le long de la rivière avec mes jumelles. (Les jumelles ne
-
Cas adverbial (ADV)
transforme un nom en adverbe
+
Cas adverbial (ADV)
transforme un nom en adverbe
@@ -12860,7 +12847,7 @@ Exemple : Je voyage le long de la rivière avec mes jumelles. (Les jumelles ne
-
Cas comparatif (COMP)
indique une similarité de l’élément décliné avec l’élément nominatif ou absolutif de la proposition.
+
Cas comparatif (COMP)
indique une similarité de l’élément décliné avec l’élément nominatif ou absolutif de la proposition.
@@ -12942,7 +12929,7 @@ Exemple : Je voyage le long de la rivière avec mes jumelles. (Les jumelles ne
-
Cas équatif (EQU)
indique une comparaison entre l’élément décliné et l’élément nominatif ou absolutif de la proposition.
+
Cas équatif (EQU)
indique une comparaison entre l’élément décliné et l’élément nominatif ou absolutif de la proposition.
@@ -13024,7 +13011,7 @@ Exemple : Je voyage le long de la rivière avec mes jumelles. (Les jumelles ne
-
Cas exessif (EXESS)
Marque une transition de condition depuis l’élément décliné
+
Cas exessif (EXESS)
Marque une transition de condition depuis l’élément décliné
@@ -13106,7 +13093,7 @@ Exemple : Je voyage le long de la rivière avec mes jumelles. (Les jumelles ne
-
Cas essif formel (ESSFRM)
indique un état d’être temporaire, une condition qualitative physique
+
Cas essif formel (ESSFRM)
indique un état d’être temporaire, une condition qualitative physique
@@ -13188,7 +13175,7 @@ Exemple : Je voyage le long de la rivière avec mes jumelles. (Les jumelles ne
-
Cas essif modal (ESSMOD)
indique un état d’être temporaire, une condition qualitative non-physique
+
Cas essif modal (ESSMOD)
indique un état d’être temporaire, une condition qualitative non-physique
@@ -13270,7 +13257,7 @@ Exemple : Je voyage le long de la rivière avec mes jumelles. (Les jumelles ne
-
Cas identique (SIM)
indique que l’élément décliné est identique (en certains points ou en totalité) avec l’élément nominatif ou absolutif de la proposition.
+
Cas identique (SIM)
indique que l’élément décliné est identique (en certains points ou en totalité) avec l’élément nominatif ou absolutif de la proposition.
@@ -13352,7 +13339,7 @@ Exemple : Je voyage le long de la rivière avec mes jumelles. (Les jumelles ne
-
Cas orientatif (ORI)
indique une orientation d’un élément vers l’élément décliné.
+
Cas orientatif (ORI)
indique une orientation d’un élément vers l’élément décliné.
@@ -13434,7 +13421,7 @@ Exemple : Je voyage le long de la rivière avec mes jumelles. (Les jumelles ne
-
Cas translatif (TRANSL)
indique un changement, une transition d’état vers l’élément décliné.
+
Cas translatif (TRANSL)
indique un changement, une transition d’état vers l’élément décliné.
@@ -13523,34 +13510,34 @@ Exemple : Je voyage le long de la rivière avec mes jumelles. (Les jumelles ne -
-

3.7 Formation d’un mot

+
+

3.7 Formation d’un mot

-
-

3.8 Conjonctions

+
+

3.8 Conjonctions

-
-

3.9 Chiffres et nombres

+
+

3.9 Chiffres et nombres

-
-

3.10 Interjections

+
+

3.10 Interjections

-
-

4 Structure des phrases

+
+

4 Structure des phrases

-
-

4.1 Phrases simples et ordre des mots

+
+

4.1 Phrases simples et ordre des mots

-
-

4.2 Constructions de phrases complexes

+
+

4.2 Constructions de phrases complexes

-
-

4.3 Constructions spéciales

+
+

4.3 Constructions spéciales

@@ -13558,8 +13545,8 @@ Exemple : Je voyage le long de la rivière avec mes jumelles. (Les jumelles ne

-
-

5 Glossaire

+
+

5 Glossaire

clef
 /transcription large/ élément de langage. Définition(s)
@@ -13572,7 +13559,7 @@ Définition Abréviations :

    -
  • 1-9 : numéro de genre (voir les genres)
  • +
  • 1-9 : numéro de genre (voir les genres)
  • adj. : adjectif
  • ind. : indénombrable
  • n.X : nom du Xème genre
  • @@ -13582,12 +13569,12 @@ Abréviations :
-
-

5.1 À trier

+
+

5.1 À trier

-
-

5.2 Actions physiques

+
+

5.2 Actions physiques

kĺnyþ
/kl̩.nyːθ/ (vt.) casser, briser
@@ -13597,11 +13584,11 @@ Abréviations :
-
-

5.3 Amour

+
+

5.3 Amour

-
-

5.4 Animaux

+
+

5.4 Animaux

nael
/nael/ (n.7) cheval
@@ -13609,63 +13596,63 @@ Abréviations :
-
-

5.5 Art

+
+

5.5 Art

raøm
/raøm/ (n.9) livre
-
-

5.6 Astronomie

+
+

5.6 Astronomie

-
bèòm
 /bɛɔm/ (n.1) Soleil. Étymologie : bèm + jaom, astre du jour
-
jaom
/jaom/ (n.1) astre
+
bèòm
 /bɛɔm/ (n.1) Soleil. Étymologie : bèm + jaom, astre du jour
+
jaom
/jaom/ (n.1) astre
-
-

5.7 Bâtiments

+
+

5.7 Bâtiments

mèn
/mɛn/ (n.9) maison (bâtiment)
-
-

5.8 Commerce

+
+

5.8 Commerce

-
-

5.9 Conflits

+
+

5.9 Conflits

-
-

5.10 Conteneurs

+
+

5.10 Conteneurs

-
-

5.11 Corps

+
+

5.11 Corps

gar
/ɡaːr/ (n.6) tête
-
pńt
/pn̩t/ (n.6) main
-
wån
/waːn/ (n.6) pied
+
pńt
/pn̩t/ (n.6) main
+
wån
/waːn/ (n.6) pied
-
-

5.12 Couleurs

+
+

5.12 Couleurs

-
ðùr
/ðʊr/ (adj.) argent (couleur)
+
ðùr
/ðʊr/ (adj.) argent (couleur)
-
-

5.13 Dimensions

+
+

5.13 Dimensions

-
-

5.14 Direction

+
+

5.14 Direction

ngam
/ŋaːm/ (n.2) ouest
@@ -13675,8 +13662,8 @@ Abréviations :
-
-

5.15 Eau

+
+

5.15 Eau

ånd
/ɑnd/ (n.3) rivière majeure, cours d’eau dans lequel s’est jeté une autre rivière, mais ammenée à se jeter elle-même dans un autre cours d’eau
@@ -13689,38 +13676,38 @@ Abréviations :
-
-

5.16 Effort

+
+

5.16 Effort

-
-

5.17 Éléments

+
+

5.17 Éléments

-
-

5.18 Émotions

+
+

5.18 Émotions

ferhan
/feː.ʁaːn/ (n.2) tristesse
-
-

5.19 Évaluation

+
+

5.19 Évaluation

’eshtef
/ʔeːʃ.teːf/ (adj.) mauvais
-
-

5.20 Événements

+
+

5.20 Événements

gèn
/ɡɛn/ (n.2) acte, action
-
-

5.21 Existence

+
+

5.21 Existence

neshøm
/neː.ʃøːm/ (vt.) être (subjectif fort)
@@ -13730,8 +13717,8 @@ Abréviations :
-
-

5.22 Famille

+
+

5.22 Famille

ånåm
/ɑ.nɑm/ (n.6) parent
@@ -13740,26 +13727,26 @@ Abréviations :
-
-

5.23 Forme

+
+

5.23 Forme

-
-

5.24 Gouvernement

+
+

5.24 Gouvernement

-
-

5.25 Grammaire

+
+

5.25 Grammaire

-
fochùl
/foː.çʊl/ (particule) particule interrogative utilisée pour la formation de questions relatives. Voir construction de phrases simples.
+
fochùl
/foː.çʊl/ (particule) particule interrogative utilisée pour la formation de questions relatives. Voir construction de phrases simples.
pœb
/pœb/ (pron. interrogatif) quoi, idée générale d’élément. Peut être décliné afin d’obtenir des questionnements plus précis.
-
-

5.25.1 Pronoms interrogatifs

+
+

5.25.1 Pronoms interrogatifs

-
-
5.25.1.1 Temps
+
+
5.25.1.1 Temps
pejb
 /pejb/ (pron. interr. essif) quand, à quel moment. pœb décliné à l’essif.
@@ -13771,34 +13758,34 @@ Abréviations :
-
-

5.26 Guerre

+
+

5.26 Guerre

wòùl
/wɔʊl/ (n.2) attaque
-
-

5.27 Légal

+
+

5.27 Légal

-
-

5.28 Lieux

+
+

5.28 Lieux

-
-

5.29 Lumière

+
+

5.29 Lumière

-
-

5.30 Mental

+
+

5.30 Mental

-
-

5.31 Mesures

+
+

5.31 Mesures

-
-

5.32 Métaux

+
+

5.32 Métaux

-
-

5.33 Mouvement

+
+

5.33 Mouvement

etrjåløm
/eː.trjɑ.lʏθ/ (vi.) voyager
@@ -13820,22 +13807,22 @@ Exemple : Nè liðbńovu wyhakèìs. Je pars de ðbńo.
-
-

5.34 Nature

+
+

5.34 Nature

-
-

5.35 Nombres

+
+

5.35 Nombres

-
pńtwån
 /pn̩.twɑn/ (nbrc) sept. Étymologie : pńt + wån
+
pńtwån
 /pn̩.twɑn/ (nbrc) sept. Étymologie : pńt + wån
-
-

5.36 Nourriture

+
+

5.36 Nourriture

-
-

5.37 Outils

+
+

5.37 Outils

vyelegot
/vye.leː.ɡoːt/ (n.9) jumelles (instrument)
@@ -13843,8 +13830,8 @@ Exemple : Nè liðbńovu wyhakèìs. Je pars de ðbńo.
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5.38 Parole

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5.38 Parole

rheðyþ
/ʁeː.ðyːθ/ (vt.) dire
@@ -13852,17 +13839,17 @@ Exemple : Nè liðbńovu wyhakèìs. Je pars de ðbńo.
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5.39 Péchés

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5.39 Péchés

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5.40 Physique

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5.40 Physique

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5.41 Possession

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5.41 Possession

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5.42 Religion

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5.42 Religion

hjalp
/hjaːlp/ (n.1) dieu céleste
@@ -13870,8 +13857,8 @@ Exemple : Nè liðbńovu wyhakèìs. Je pars de ðbńo.
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5.43 Savoir

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5.43 Savoir

bòljøluþ
/bɔ.ljøː.luːθ/ (vt.) savoir
@@ -13879,8 +13866,8 @@ Exemple : Nè liðbńovu wyhakèìs. Je pars de ðbńo.
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5.44 Sensations

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5.44 Sensations

ferhtef
 /feːʁ.teːf/ (n.2) douleur mentale, dépression. Étymologie : ferhan + ’eshtef, une tristesse mauvaise
@@ -13888,11 +13875,11 @@ Exemple : Nè liðbńovu wyhakèìs. Je pars de ðbńo.
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5.45 Sexe

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5.45 Sexe

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5.46 Société

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5.46 Société

kipŕům
/kiː.pɹʏm/ (n.6) voisin
@@ -13900,45 +13887,45 @@ Exemple : Nè liðbńovu wyhakèìs. Je pars de ðbńo.
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5.47 Substances

+
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5.47 Substances

lùb
/lʊb/ (n.9) air
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5.48 Temps

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5.48 Temps

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bèm
/bɛm/ (n.2) jour (mesure de temps)
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hebèòm
 /heː.bɛɔm/ (n.2) heure (repère de temps). Étymologie : heol + bèòm l’heure par le Soleil
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heol
/heol/ (n.2) heure (mesure de temps)
+
bèm
/bɛm/ (n.2) jour (mesure de temps)
+
hebèòm
 /heː.bɛɔm/ (n.2) heure (repère de temps). Étymologie : heol + bèòm l’heure par le Soleil
+
heol
/heol/ (n.2) heure (mesure de temps)
lhail
/ɬail/ (n.2) année (mesure de temps)
ŧealnat
/ʈeal.naːt/ (adj.) précision temporelle, précis.
-
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5.48.1 Jours de la semaine

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5.48.1 Jours de la semaine

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ðùbèm
 /ðʊ.bɛm/ (n.2) septième jour de la semaine / jour d’agent. Étymologie : ðùr + bèm
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ðùbèm
 /ðʊ.bɛm/ (n.2) septième jour de la semaine / jour d’agent. Étymologie : ðùr + bèm
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5.49 Travail

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5.49 Travail

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5.50 Végétaux

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5.50 Végétaux

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5.51 Vêtements

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5.51 Vêtements

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5.52 Vie et santé

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5.52 Vie et santé

ðenmòìl
/ðeːn.mɔɪl/ (n.6) personne, individu
@@ -13949,7 +13936,7 @@ Exemple : Nè liðbńovu wyhakèìs. Je pars de ðbńo.

Auteur: Lucien Cartier-Tilet

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Created: 2019-01-28 lun. 15:48

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Created: 2019-06-23 dim. 10:34

diff --git a/hjalpi/hjalpi.org b/hjalpi.org similarity index 99% rename from hjalpi/hjalpi.org rename to hjalpi.org index 839f902..fd37ae0 100644 --- a/hjalpi/hjalpi.org +++ b/hjalpi.org @@ -1,4 +1,4 @@ -#+INCLUDE: "../headers.org" +#+INCLUDE: "headers.org" #+TITLE: Grammaire du Hjalpi’ #+HTML_HEAD: #+HTML_HEAD: diff --git a/hjalpi.pdf b/hjalpi.pdf new file mode 100644 index 0000000..55b4e73 Binary files /dev/null and b/hjalpi.pdf differ diff --git a/hjalpi/hjalpi.pdf b/hjalpi/hjalpi.pdf deleted file mode 100644 index 02049ba..0000000 Binary files a/hjalpi/hjalpi.pdf and /dev/null differ diff --git a/hjalpi/index.html b/hjalpi/index.html deleted file mode 120000 index 3149885..0000000 --- a/hjalpi/index.html +++ /dev/null @@ -1 +0,0 @@ -hjalpi.html \ No newline at end of file diff --git a/hjelp/hjelp.html b/hjelp.html similarity index 90% rename from hjelp/hjelp.html rename to hjelp.html index fdf9a16..b1e2f9f 100644 --- a/hjelp/hjelp.html +++ b/hjelp.html @@ -1,7 +1,7 @@ - + Une Grammaire du Hjelp @@ -178,12 +178,12 @@ .org-svg { width: 90%; } /*]]>*/--> - - - - - - + + + + + + @@ -198,7 +198,7 @@ @licstart The following is the entire license notice for the JavaScript code in this tag. -Copyright (C) 2012-2018 Free Software Foundation, Inc. +Copyright (C) 2012-2019 Free Software Foundation, Inc. The JavaScript code in this tag is free software: you can redistribute it and/or modify it under the terms of the GNU @@ -250,60 +250,60 @@ for the JavaScript code in this tag.

Table des matières

@@ -313,8 +313,8 @@ for the JavaScript code in this tag.

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1 Avant-propos

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1 Avant-propos

La redistribution ou vente de ce document sont strictement interdits. Ce document est protégé par la loi française sur le droit d’auteur et appartient entièrement et totalement à son auteur. Ce document est un document disponible gratuitement au format web à l’adresse https://langue.phundrak.fr/hjelp/ et au format PDF à l’adresse https://langue.phundrak.fr/hjelp/hjelp.pdf. Si vous l’avez obtenu depuis une autre source, gratuitement ou non, merci de m’en faire part en me contactant via mes réseaux sociaux ou par mail que vous trouverez sur mon site principal, https://phundrak.fr. Aucune personne, morale ou physique, n’est à l’heure actuelle autorisée à redistribuer ces documents. Si vous êtes intéressés par une redistribution de ce document, je vous invite à rentrer en contact avec moi afin que l’on en discute. @@ -325,8 +325,8 @@ La redistribution ou vente de ce document sont strictement interdits. Ce documen

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2 Introduction

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2 Introduction

Le Hjelp est une langue construite représentant symboliquement la langue orale et écrite utilisée par les dieux célestes de l’univers de mon roman, les Hjalpĺ. Cela signifie que, bien que le Hjelp soit une langue de facto réelle de part cette grammaire et au moins mon utilisation de cette langue dans mes ouvrages, elle n’est pas réellement la langue telle que je l’imagine pour les dieux célestes ; en effet, j’imagine la langue réelle des Hjalpĺ comme étant une langue d’une extraordinaire complexité, mais extrêmement concise, représentant l’esprit des dieux célestes. Je me référerais ainsi par « Hjelp théorique » au Hjelp tel qu’imaginé dans mon univers littéraire, et par « Hjelp construit » ou tout simplement « Hjelp » la langue présentée dans ce document. @@ -349,8 +349,8 @@ Cette grammaire n’est pas un ouvrage destiné à l’apprentissage du Hjelp (p

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2.1 Quelques précisions sur le Hjelp théorique

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2.1 Quelques précisions sur le Hjelp théorique

Comme dit plus haut, le Hjelp théorique est une langue extrêmement complexe parlée par les Hjalpel dans mon univers littéraire. Apprendre cette langue prend plusieurs années d’études pour un humain afin de pouvoir ne serait-ce que commencer à former des phrases rudimentaires avec un vocabulaire limité, et les meilleurs ont un niveau tout de même faible ; selon le Cadre Européen Commun de Référence pour les Langues (CECRL) à l’heure où j’écris ces lignes, cela équivaut à un niveau A2. @@ -378,8 +378,8 @@ Je pense que vous comprenez maintenant pourquoi il est impossible pour moi en ta

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3 Description du lexique

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3 Description du lexique

Le Hjelp est une langue se basant sur le principe des racine consonantales, la grammaire étant exprimée quasiment uniquement via les voyelles. Du fait de ses très riches déclinaisons, et malgré son nombre limité de racines lexicales, le Hjelp peut exprimer un très grand nombre de différent mots, tous basés sur la même racine. @@ -394,37 +394,37 @@ Afin de respecter la philosophie du Hjelp théorique, tous les mots de son lexiq

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4 Phonologie

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4 Phonologie

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4.1 Notes sur la translittération et la romanisation du Hjelp

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4.1 Notes sur la translittération et la romanisation du Hjelp

Le Hjelp est une langue disposant d’un système d’écriture qui lui est unique, et par conséquent ne peut pas être aisément reproduisible par ordinateur, encore moins dans du texte comme celui-ci, à moins d’insérer des images dessinées au préalable. De plus, de par sa nature idéographique, le lecteur n’aura aucune idée de la façon dont les mots se prononcent, hors il est important de pouvoir partager l’aspect phonétique de cette langue afin d’assurer une bonne compréhension de ce document. Ainsi, j’utiliserai pour la quasi-totalité de cette grammaire une translittération du Hjelp, visant à renvoyer une prononciation proche de la réalité. Ainsi, la majorité des sons seront représentés par un unique caractère, à l’exception de quelques sons représentés par deux comme nous le verrons ci-dessous.

-Pour des raisons d’esthétisme, le Hjelp dispose également d’un système de romanisation. Ce système repose sur moins de caractères comportant des accents et autres diacritiques mais permet une approche peut-être plus simple de la prononciation de la langue pour les non-linguistes. L’approche de la prononciation du Hjelp changeant selon la ou les langues parlées par le lecteur, la romanisation peut également changer en fonction de la langue cible. Ainsi, les francophones pourront retranscrire « qhø₃ð » comme « reuv » tandis que les anglophones le rentranscriront « rhoth ». Cette romanisation ne sera présente que dans le point suivant (§4.2) afin de donner une référence de lecture du Hjelp dans mes textes littéraires, cependant elle ne sera absolument pas utilisée dans ce document du fait du manque d’information qu’elle partage, contrairement à la translittération qui reste constante selon la langue du lecteur et transmet toutes les informations phonétiques (ou presque, c.f. la section §4.6 sur l’allophonie) dont on a besoin. +Pour des raisons d’esthétisme, le Hjelp dispose également d’un système de romanisation. Ce système repose sur moins de caractères comportant des accents et autres diacritiques mais permet une approche peut-être plus simple de la prononciation de la langue pour les non-linguistes. L’approche de la prononciation du Hjelp changeant selon la ou les langues parlées par le lecteur, la romanisation peut également changer en fonction de la langue cible. Ainsi, les francophones pourront retranscrire « qhø₃ð » comme « reuv » tandis que les anglophones le rentranscriront « rhoth ». Cette romanisation ne sera présente que dans le point suivant (§4.2) afin de donner une référence de lecture du Hjelp dans mes textes littéraires, cependant elle ne sera absolument pas utilisée dans ce document du fait du manque d’information qu’elle partage, contrairement à la translittération qui reste constante selon la langue du lecteur et transmet toutes les informations phonétiques (ou presque, c.f. la section §4.6 sur l’allophonie) dont on a besoin.

-Quelques fois, la translittération ne suffira pas, en particulier dans ce chapitre, pour exprimer avec détail la prononciation de certains mots ou de certaines phrases ; je devrai donc utiliser l’alphabet phonétique international (IPA, International Phonetic Alphabet) afin de pouvoir donner la prononciation de façon beaucoup plus précise que la translittération qui peut parfois ne pas être exacte (à nouveau, c.f. la section §4.6 sur l’allophonie). +Quelques fois, la translittération ne suffira pas, en particulier dans ce chapitre, pour exprimer avec détail la prononciation de certains mots ou de certaines phrases ; je devrai donc utiliser l’alphabet phonétique international (IPA, International Phonetic Alphabet) afin de pouvoir donner la prononciation de façon beaucoup plus précise que la translittération qui peut parfois ne pas être exacte (à nouveau, c.f. la section §4.6 sur l’allophonie).

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4.2 Inventaire phonétique

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4.2 Inventaire phonétique

La tendance en Hjelp est d’isoler les mots entre eux, marquant la séparation entre eux par de courtes pauses ou par un coup de glotte [ʔ] entre ces mots lors d’un passage d’une voyelle à une autre entre deux mots. Lorsqu’un mot est composé de plusieurs syllabes, une préférence est présente pour que les consonnes les plus proches de la voyelle fassent partie intégrale de la syllabe dont la voyelle est le cœur, avec un équilibre dans la répartition des consonnes entre les deux voyelles, avec un avantage pour la voyelle suivante. Ainsi, quand trois consonnes sépareront deux voyelles, la première consonne uniquement fait partie de la première syllabe. Si cette règle n’est pas suivie, la séparation sera marquée à l’écrit par la première consonne de la nouvelle syllabe écrite en majuscule, ou bien la voyelle elle-même si la syllabe ne commence pas par une consonne.

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4.2.1 Les consonnes

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4.2.1 Les consonnes

Le Hjelp est une langue disposant d’un très large panel de consonnes. Voici ci-dessous le tableau des consonnes du Hjelp, translittéré puis en IPA. @@ -813,8 +813,8 @@ Voici ci-dessous une description individuelle de chaque consonne :

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4.2.2 Les voyelles

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4.2.2 Les voyelles

À l’instar des consonnes, le Hjelp dispose d’un inventaire phonétique très large, contenant un total de 23 voyelles simples, incluant le <ń> et le <ĺ> présentés ci-dessus, prononcées ​/n̩/ et ​/l̩/ respectivement. Les voici ci-dessous translittérées et en IPA. @@ -925,7 +925,7 @@ Voici ci-dessous une description individuelle de chaque consonne :

-Comme on peut le constater, le Hjelp dispose également d’un schwa qui n’a pas de notation spéciale. Il apparaît généralement comme une forme de réduction du <a> dans certains cas mentionnés lorsque l’on traitera de l’allophonie des voyelles (§4.6.1). +Comme on peut le constater, le Hjelp dispose également d’un schwa qui n’a pas de notation spéciale. Il apparaît généralement comme une forme de réduction du <a> dans certains cas mentionnés lorsque l’on traitera de l’allophonie des voyelles (§4.6.1).

@@ -962,24 +962,24 @@ Voici ci-dessous la description de chacune de ces voyelles :

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4.3 Diphtongues

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4.3 Diphtongues

Les diphtongues en Hjelp sont très libres, dans le sens où toute voyelle peut s’associer avec une autre afin de créer une diphtongue, à la condition qu’il ne s’agisse pas deux fois de la même voyelle. Lors de l’association de deux voyelles, si l’une des voyelles est longue, alors elle perd cette qualité et devient courte. En Hjelp, la voyelle se maintenant durant un allongement de la diphtongue est la première des deux, la seconde restant courte peu importe la situation.

-La marque tonale associée au diphone ne se marquera que sur la seconde voyelle, la diphtongue étant considérée en Hjelp comme étant une seule et unique voyelle. Il se peut que dans certains cas deux voyelles syllabiques se suivent sans former de diphtongue ensemble, auquel cas la marque tonale marquera la séparation des deux syllabes. Dans le cas où la première syllabe est sur le ton neutre, il sera obligatoire de le marquer explicitement à l’écrit, tel que dans qhlö₄te₁ů₂ntrhae₂lf. Pour plus de détails sur les tons du Hjelp, voir la section sur les sept tons (§4.5). +La marque tonale associée au diphone ne se marquera que sur la seconde voyelle, la diphtongue étant considérée en Hjelp comme étant une seule et unique voyelle. Il se peut que dans certains cas deux voyelles syllabiques se suivent sans former de diphtongue ensemble, auquel cas la marque tonale marquera la séparation des deux syllabes. Dans le cas où la première syllabe est sur le ton neutre, il sera obligatoire de le marquer explicitement à l’écrit, tel que dans qhlö₄te₁ů₂ntrhae₂lf. Pour plus de détails sur les tons du Hjelp, voir la section sur les sept tons (§4.5).

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4.4 Triphtongues

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4.4 Triphtongues

-À l’instar des diphtongues (§4.3), le Hjelp est extrêmement permissif quand aux triphtongues, interdisant uniquement les successions immédiates de deux voyelles identiques. À nouveau, comme pour les diphtongues, la dernière voyelle reste courte ; la première voyelle est également courte, la longueur de la triphtongue étant supporté par la seconde voyelle la composant, telle la première voyelle des diphtongues. +À l’instar des diphtongues (§4.3), le Hjelp est extrêmement permissif quand aux triphtongues, interdisant uniquement les successions immédiates de deux voyelles identiques. À nouveau, comme pour les diphtongues, la dernière voyelle reste courte ; la première voyelle est également courte, la longueur de la triphtongue étant supporté par la seconde voyelle la composant, telle la première voyelle des diphtongues.

@@ -992,8 +992,8 @@ Les triphtongues, du fait de la complexité de leur prononciation, sont très ra

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4.5 Les sept tons

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4.5 Les sept tons

Le Hjelp est une langue tonale disposant de sept tons différents portant sur une syllabe entière. Un ton est une variation de hauteur non pas absolue comme peuvent l’être les notes d’une chanson, mais plutôt des variations de hauteur relative à la hauteur standard du locuteur. Voici ci-dessous une illustration des sept tons du Hjelp, avec pour hauteur de référence du locuteur le ton nº1 : @@ -1001,7 +1001,7 @@ Le Hjelp est une langue tonale disposant de sept tons différents portant sur un

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tones.jpg +

hjelp_tones.jpg

Figure 1 : Les sept tons du Hjelp

@@ -1023,13 +1023,13 @@ Ainsi, on peut avoir un mot qui s’écrit ainsi : <ngèì6arö

-Comme indiqué dans le chapitre §4.3 sur les diphtongues, afin de lever l’ambigüité dans certains cas il se peut que l’on soit obligé de marquer le ton neutre, comme dans <jhy1i3lh>. Ici, on pourrait croire à une diphtongue <yi3> si le ton neutre n’avait pas été marqué, diphtongue qui à l’inverse est présente dans le terme <jhyi3lh>. J’utiliserai également dans ce document une notation similaire lors de notation phonétiques en IPA. Ainsi, <jhy1i3lh> sera transcrit ​/ʝy.ʔi3ɬ/. +Comme indiqué dans le chapitre §4.3 sur les diphtongues, afin de lever l’ambigüité dans certains cas il se peut que l’on soit obligé de marquer le ton neutre, comme dans <jhy1i3lh>. Ici, on pourrait croire à une diphtongue <yi3> si le ton neutre n’avait pas été marqué, diphtongue qui à l’inverse est présente dans le terme <jhyi3lh>. J’utiliserai également dans ce document une notation similaire lors de notation phonétiques en IPA. Ainsi, <jhy1i3lh> sera transcrit ​/ʝy.ʔi3ɬ/.

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4.6 Allophonie

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4.6 Allophonie

En Hjelp, comme dans beaucoup d’autres langues, il existe de nombreuses règles sur la modification de la prononciation de certains phonèmes selon leur emplacement au sein d’un mot et selon leur environnement phonétique, donnant lieu à des allophones desdits phonèmes. Des allophones sont des productions différentes d’un même son considéré unique dans une langue, et bien que des locuteurs natifs puissent entendre la différence entre deux allophones, leur différentiation n’est pas porteuse de sens et n’est souvent présente que du fait d’une simplification de la prononciation des phonèmes d’origine. @@ -1040,8 +1040,8 @@ Les règles que vous trouverez ci-dessous sont les dernières règles à appliqu

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4.6.1 Voyelles

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4.6.1 Voyelles

Il existe peu de règles en Hjelp concernant les voyelles, et elles concernent exclusivement les consonne syllabiques tel que vous pourrez le constater ci-dessous. @@ -1056,7 +1056,7 @@ Il existe peu de règles en Hjelp concernant les voyelles, et elles concernent e

  • {​/na/,​/ne/} > [n̩] / ​#_
  • -
  • La prononciation standard du <ń>, comme mentionné ci-dessus dans le chapitre §4.2.2 sur les voyelles, est le [n̩]. Cependant, cette voyelle peut voir sa prononciation se métamorphoser en [m̩], [ɲ̩] et [m̩ʲ]. La première métamorphose se produit si le <ń> est en contact direct avec une consonne bilabiale. La seconde se produit dans le cas où le <ń> est en contact direct avec les voyelles fermées ou pré-fermées antérieures, soit <i>, <y>, <ì>, <ĩ> et <ů>, ou bien avec la consonne <j>. Dans le cas où les conditions de la première et de la seconde métamorphose sont vraies pour la même voyelle <ń>, la troisième métamorphose se produit et le <ń> sera prononcé comme un [m̩ʲ]. +
  • La prononciation standard du <ń>, comme mentionné ci-dessus dans le chapitre §4.2.2 sur les voyelles, est le [n̩]. Cependant, cette voyelle peut voir sa prononciation se métamorphoser en [m̩], [ɲ̩] et [m̩ʲ]. La première métamorphose se produit si le <ń> est en contact direct avec une consonne bilabiale. La seconde se produit dans le cas où le <ń> est en contact direct avec les voyelles fermées ou pré-fermées antérieures, soit <i>, <y>, <ì>, <ĩ> et <ů>, ou bien avec la consonne <j>. Dans le cas où les conditions de la première et de la seconde métamorphose sont vraies pour la même voyelle <ń>, la troisième métamorphose se produit et le <ń> sera prononcé comme un [m̩ʲ].
    • ​/n̩/ > [m̩] / P​_ | _​P
    • @@ -1078,8 +1078,8 @@ Il existe peu de règles en Hjelp concernant les voyelles, et elles concernent e
  • -
    -

    4.6.2 Consonnes

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    4.6.2 Consonnes

    Contrairement aux voyelles, le Hjelp est assez riche en allophonie concernant les consonnes. @@ -1290,8 +1290,8 @@ Contrairement aux voyelles, le Hjelp est assez riche en allophonie concernant le

    -
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    4.7 Phonotaxes

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    4.7 Phonotaxes

    @@ -1299,11 +1299,11 @@ Contrairement aux voyelles, le Hjelp est assez riche en allophonie concernant le

    -
    -

    5 Morphologie

    +
    +

    5 Morphologie

    -Comme mentionné dans la description du lexique (§3), le Hjelp est une langue se basant sur des racines consonantales disposant au moins d’un emplacement pour une voyelle entre deux consonnes. Par exemple, le terme hjelp a pour racine consonantale <hj-lp> avec la voyelle <e> portant la déclinaison génitive du mot ainsi que sa nominalisation, décrivant ainsi un nom se définissant par sa relation aux Hjalpĺ, dont le nom se décompose en <hj-lp> (racine consonantique), le <a> en infixe dénotant la qualité nominative du mot, et le <ĺ> dénotant le nombre (collectif non-uniforme), désignant ainsi les dieux célestes en eux-mêmes, les désignants collectivement, et indiquant qu’ils ne sont pas tous identiques entre eux. +Comme mentionné dans la description du lexique (§3), le Hjelp est une langue se basant sur des racines consonantales disposant au moins d’un emplacement pour une voyelle entre deux consonnes. Par exemple, le terme hjelp a pour racine consonantale <hj-lp> avec la voyelle <e> portant la déclinaison génitive du mot ainsi que sa nominalisation, décrivant ainsi un nom se définissant par sa relation aux Hjalpĺ, dont le nom se décompose en <hj-lp> (racine consonantique), le <a> en infixe dénotant la qualité nominative du mot, et le <ĺ> dénotant le nombre (collectif non-uniforme), désignant ainsi les dieux célestes en eux-mêmes, les désignants collectivement, et indiquant qu’ils ne sont pas tous identiques entre eux.

    @@ -1311,12 +1311,12 @@ Le Hjelp a été pensé de façon à ce qu’une grande quantité d’informatio

    -Dans cette catégorie dédiée à la morphologie, nous étudierons la façon dont les mots peuvent changer d’apparence, peuvent se métamorphoser afin d’adopter de nouvelles significations. Ce qui relève de l’agencement des mots entre eux sera discuté lors de l’étude de la syntaxe du Hjelp (§6), et pour ce qui est des règles relevant aussi bien de la syntaxe que de la morphologie, nous parlerons de morphosyntaxe (§7). +Dans cette catégorie dédiée à la morphologie, nous étudierons la façon dont les mots peuvent changer d’apparence, peuvent se métamorphoser afin d’adopter de nouvelles significations. Ce qui relève de l’agencement des mots entre eux sera discuté lors de l’étude de la syntaxe du Hjelp (§6), et pour ce qui est des règles relevant aussi bien de la syntaxe que de la morphologie, nous parlerons de morphosyntaxe (§7).

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    5.1 Noms

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    5.1 Noms

    Les noms du Hjelp servent généralement à désigner des entités, des concepts ou bien des objets. Ils sont composés d’au moins une racine consonantique et de leur voyelle cœur portant la grammaire du nom, et porte également souvent en premier affixe une voyelle et une consonne décrivant respectivement le genre et le nombre du nom. Comme pour la majorité des mots en Hjelp, les noms fonctionnent par système d’emplacements grammaticaux disposés comme suit : @@ -1355,8 +1355,8 @@ Si un emplacement est utilisé, tous les emplacements se situant entre les empla

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    5.1.1 Genre

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    5.1.1 Genre

    Le Hjelp dispose de neuf genres différents spécifiques ainsi qu’un dixième genre neutre. Ce dixième genre n’est utilisé que lorsqu’un marquage du genre est obligatoire mais non-spécifié. On a donc la liste qui suit : @@ -1453,7 +1453,7 @@ Il est cependant possible de forcer un genre différent selon les besoins du loc

    -Si l’on souhaite changer le genre alors que l’emplacement est déjà utilisé pour le nombre, alors il faudra utiliser un des éléments présentés lors de la présentation des nombres ci-dessous (§5.1.2). Le suffixe pour le genre inconnu n’est utilisé que dans le cas où des éléments suivant le nombre et le genre sont utilisés et que ni le genre ni le nombre ne sont précisés. +Si l’on souhaite changer le genre alors que l’emplacement est déjà utilisé pour le nombre, alors il faudra utiliser un des éléments présentés lors de la présentation des nombres ci-dessous (§5.1.2). Le suffixe pour le genre inconnu n’est utilisé que dans le cas où des éléments suivant le nombre et le genre sont utilisés et que ni le genre ni le nombre ne sont précisés.

    @@ -1472,8 +1472,8 @@ Le Hjelp dispose également de sur-genres qui disposent d’une utilisé grammat

    -
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    5.1.2 Nombre

    +
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    5.1.2 Nombre

    Le Hjelp dispose de six nombres distincts qui se marquent dans leur emplacement dédié dans le mot. La seule information inclue sémantiquement dans la racine du nom concernant le nombre est son aspect dénombrable ou non, auquel cas ces divers nombres représenteront des quantités plus arbitraires que si le nombre est dénombrable. @@ -1630,22 +1630,22 @@ Voici ci-dessous le tableau des nombres, genrés ou non.

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    5.1.3 Déclinaisons

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    5.1.3 Déclinaisons

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    5.2 Déterminants

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    5.2 Déterminants

    -
    -

    5.3 Adjectifs et adverbes

    +
    +

    5.3 Adjectifs et adverbes

    -
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    5.4 Verbes

    +
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    5.4 Verbes

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    5.5 Conjonctions

    +
    +

    5.5 Conjonctions

    @@ -1653,64 +1653,64 @@ Voici ci-dessous le tableau des nombres, genrés ou non.

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    6 Syntaxe

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    6 Syntaxe

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    7 Morphosyntaxe

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    7 Morphosyntaxe

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    8 Sémantiques

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    8 Sémantiques

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    9 Pragmatique

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    9 Pragmatique

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    10 Phraséologie

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    10 Phraséologie

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    11 Synchronie et diachronie

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    11 Synchronie et diachronie

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    12 Système d’écriture

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    12 Système d’écriture

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    13 Glossaire

    +
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    13 Glossaire

    Le Hjelp étant une langue évoluant en permanence, je ne peux donner de lexique fixe dans ce document, cependant un dictionnaire en ligne est actuellement en cours de développement qui contiendra tous les mots de la langue et les traduira vers le français et possiblement l’anglais avec les détails nécessaires à une bonne compréhension des termes, les subtilités qu’ils induisent ainsi que leur étymologie s’ils en ont une. Ce dictionnaire sera disponible à l’adresse https://dict.phundrak.fr/ @@ -1721,12 +1721,12 @@ Le Hjelp étant une langue évoluant en permanence, je ne peux donner de lexique

    -
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    14 Annexes

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    14 Annexes

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    14.1 Annexe A : Abbréviations

    +
    +

    14.1 Annexe A : Abbréviations

    @@ -1734,7 +1734,7 @@ Le Hjelp étant une langue évoluant en permanence, je ne peux donner de lexique

    Auteur: Lucien Cartier-Tilet

    -

    Created: 2019-03-08 ven. 00:18

    +

    Created: 2019-06-23 dim. 10:35

    diff --git a/hjelp/hjelp.org b/hjelp.org similarity index 99% rename from hjelp/hjelp.org rename to hjelp.org index 720d5dd..bce9fa6 100644 --- a/hjelp/hjelp.org +++ b/hjelp.org @@ -1,4 +1,4 @@ -#+INCLUDE: "../headers.org" +#+INCLUDE: "headers.org" #+LaTeX_HEADER: \usepackage{indentfirst} #+LATEX_CLASS: article #+TITLE: Une Grammaire du Hjelp @@ -189,7 +189,7 @@ Voici ci-dessous la description de chacune de ces voyelles : Le Hjelp est une langue tonale disposant de sept tons différents portant sur une syllabe entière. Un ton est une variation de hauteur non pas absolue comme peuvent l’être les notes d’une chanson, mais plutôt des variations de hauteur relative à la hauteur standard du locuteur. Voici ci-dessous une illustration des sept tons du Hjelp, avec pour hauteur de référence du locuteur le ton nº1 : #+CAPTION: Les sept tons du Hjelp -[[./tones.jpg]] +[[./img/hjelp_tones.jpg]] Comme vous pouvez le constater, trois des tons du Hjelp sont constants. Le premier est, comme indiqué précédemment, le ton de référence du locuteur et est désigné comme étant le ton neutre. Le second ton est le ton bas, le troisième est le ton haut, prononcés respectivement avec une hauteur plus grave et plus haute que le ton neutre. Les deux tons suivants sont des tons de hauteur changeante, mais avec la variation constante. Le quatrième ton est un ton montant, tandis que le cinquième ton est descendant. Les deux tons suivants sont un peu plus complexes, et par conséquent plus rares, le sixième ton étant montant puis descendant, et le septième étant descendant puis montant. diff --git a/hjelp.pdf b/hjelp.pdf new file mode 100644 index 0000000..7522e0c Binary files /dev/null and b/hjelp.pdf differ diff --git a/hjelp/hjelp.pdf b/hjelp/hjelp.pdf deleted file mode 100644 index 5925ed1..0000000 Binary files a/hjelp/hjelp.pdf and /dev/null differ diff --git a/hjelp/index.html b/hjelp/index.html deleted file mode 120000 index 76168cb..0000000 --- a/hjelp/index.html +++ /dev/null @@ -1 +0,0 @@ -hjelp.html \ No newline at end of file diff --git a/hjelp/tones.jpg b/img/hjelp_tones.jpg similarity index 100% rename from hjelp/tones.jpg rename to img/hjelp_tones.jpg diff --git a/matter/religious-pop.png b/img/religious-pop.png similarity index 100% rename from matter/religious-pop.png rename to img/religious-pop.png diff --git a/index.org b/index.org index 58b1e75..853653f 100644 --- a/index.org +++ b/index.org @@ -8,16 +8,18 @@ [[https://langue.phundrak.fr/hjalpi][Hjalpi’]] ([[https://langue.phundrak.fr/hjalpi/hjalpi.pdf][pdf]]) -[[https://langue.phundrak.fr/hjelp][Hjelp]] ([[https://langue.phundrak.fr/hjelp/hjelp.pdf][pdf]]) (remplacement du Hjalpi’) +[[https://langue.phundrak.fr/hjelp][Hjelp]] ([[https://langue.phundrak.fr/hjelp.pdf][pdf]]) (remplacement du Hjalpi’) * Langues draconiennes -[[https://langue.phundrak.fr/lijokken][Łijökken]] ([[https:///langue.phundrak.fr/lijokken/lijokken-grammaire.pdf][pdf]], en cours) +[[https://langue.phundrak.fr/lijokken][Łijökken]] ([[https:///langue.phundrak.fr/lijokken/lijokken-grammaire.pdf][pdf]]) -[[https://langue.phundrak.fr/zohaen][Zöhæň]] ([[https://langue.phundrak.fr/zohaen/zohaen-grammaire.pdf][pdf]], en cours) +[[https://langue.phundrak.fr/zohaen][Zöhæň]] ([[https://langue.phundrak.fr/zohaen/zohaen-grammaire.pdf][pdf]]) * Langues humaines Enánon (à venir) -[[https://langue.phundrak.fr/matter][Mattér]] ([[https://langue.phundrak.fr/matter/matter.pdf][pdf]]) +[[https://langue.phundrak.fr/matter][Mattér]] ([[https://langue.phundrak.fr/matter.pdf][pdf]]) + +[[https://langue.phundrak.fr/einlanda/][Einnlanda]] ([[https://langue.phundrak.fr/einlanda.pdf][pdf]]) diff --git a/matter/matter-grammar.org b/matter-grammar.org similarity index 100% rename from matter/matter-grammar.org rename to matter-grammar.org diff --git a/matter/matter.html b/matter.html similarity index 81% rename from matter/matter.html rename to matter.html index 8f8f1c1..6c3f7d9 100644 --- a/matter/matter.html +++ b/matter.html @@ -1,7 +1,7 @@ - + Une Grammaire du Mattér @@ -178,12 +178,12 @@ .org-svg { width: 90%; } /*]]>*/--> - - - - - - + + + + + + @@ -273,9 +273,10 @@ for the JavaScript code in this tag.
  • 2.1. Notes sur la transcription du Mattér
  • 2.2. Inventaire phonétique
  • 2.3. Allophonie
  • @@ -348,9 +349,12 @@ for the JavaScript code in this tag.
    • 8.1. Déclinaison – Noms
    • 8.2. Déclinaison — Pronoms
    • @@ -529,11 +533,11 @@ for the JavaScript code in this tag.

      -
      -

      Avant-propos

      +
      +

      Avant-propos

      - + La redistribution ou vente de ce document sont strictement interdits. Ce document est protégé par la loi française sur le droit d’auteur et appartient entièrement et totalement à son auteur. Ce document est un document disponible @@ -557,16 +561,16 @@ fini cette partie qui peut être sujet à des mises à jours dans le futur.

      -Dernière mise à jour le 22/06/19 à 09:57 +Dernière mise à jour le 23/06/19 à 10:36

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      1 Introduction

      +
      +

      1 Introduction

      - + Le Mattér est une idéolangue (langue construite) humaine, inspirée par des langues nordiques, germaniques et latines. Elle bénéficie également de quelques inspirations des idéolangues elfiques de J.R.R. Tolkien, en @@ -590,11 +594,11 @@ point d’interrogation ?.

      -
      -

      1.1 Le nom de la langue

      +
      +

      1.1 Le nom de la langue

      - + Cette langue est appelée d’après le peuple parlant cette langue, le peuple Matté. Une fois le nom de ce peuple dérivé afin d’obtenir un adjectif, on obtient donc mattér qui est donc le nom de cette langue. @@ -602,11 +606,11 @@ obtient donc mattér qui est donc le nom de cette langue.

      -
      -

      1.2 Démographie

      +
      +

      1.2 Démographie

      - +

      @@ -658,19 +662,19 @@ Chamanisme,…).

      -
      -

      religious-pop.png +

      +

      religious-pop.png

      Figure 2 : Population religieuse d’Éïnlante

      -
      -

      1.3 Histoire

      +
      +

      1.3 Histoire

      - + Éïnlante fût colonisée pour la première fois par des explorateurs scandinaves lors des grandes expéditions vikings. L’île fut découverte en 863, peut de temps après la découverte de l’Islande, et commença à être peuplée à partir @@ -682,11 +686,11 @@ Hurfialthère (Hyrfialþær). Sa partie occidentale fut colonisée à pa

      -
      -

      1.4 Affiliation générique

      +
      +

      1.4 Affiliation générique

      - + Le Mattér est une langue Indo-européenne trouvant ses sources dans la famille des langues scandinaves (germaniques nordiques). Plus précisément, elle a directement évolué du Vieux Nordique parlé par les premiers colons @@ -697,11 +701,11 @@ des échanges commerciaux entre Éïnlante et les puissances européennes.

      -
      -

      1.5 Système d’écriture

      +
      +

      1.5 Système d’écriture

      - + Du fait de son affiliation aux langues nordiques, le Mattér est une langue qui s’est d’abord gravée via l’utilisation de runes, que ce soit sur des pierres ou sur du bois. L’alphabet latin ne sera introduit que plus tard, @@ -734,20 +738,20 @@ britanniques, notamment le “g” insulaire “ᵹ”, le wynn “ƿ” ou le y

      Plus d’informations seront données dans le chapitre dédié au système -d’écriture Mattér (§2.7). +d’écriture Mattér (§2.7).

      -
      -

      1.6 Situation sociolinguistique

      +
      +

      1.6 Situation sociolinguistique

      - +

      -
      -

      1.6.1 Multilinguisme et contexte d’utilisation

      +
      +

      1.6.1 Multilinguisme et contexte d’utilisation

      Le Mattér est une langue encore très vivante parmi les Mattés, qui est @@ -761,8 +765,8 @@ la population parle également le Danois.

      -
      -

      1.6.2 Viabilité

      +
      +

      1.6.2 Viabilité

      Le Mattér est une langue très active, parlée par tous les habitants @@ -775,8 +779,8 @@ quelques curieux de la culture Mattér.

      -
      -

      1.6.3 Mots d’emprunt

      +
      +

      1.6.3 Mots d’emprunt

      La large majorité des mots du Mattér, en particulier les termes quotidiens, @@ -794,11 +798,11 @@ qu’un emprunt direct dans la langue. Ainsi, « télévision » est traduit

      -
      -

      1.7 Dialectes

      +
      +

      1.7 Dialectes

      - + Bien que l’on parle de « Mattér » dans cet ouvrage, il ne s’agit en réalité que de l’une des formes de la langue que l’on peut trouver historiquement. En effet, de nombreux dialectes du Mattér étaient parlés en Éïnlante, formant un @@ -824,20 +828,20 @@ leur apprentissage.

      -
      -

      2 Phonologie

      +
      +

      2 Phonologie

      - +

      -
      -

      2.1 Notes sur la transcription du Mattér

      +
      +

      2.1 Notes sur la transcription du Mattér

      - -Comme vous pourrez vous en rendre compte aux chapitres §2.2.1 et -§2.2.2, le Mattér dispose de deux transcriptions possibles qui seront + +Comme vous pourrez vous en rendre compte aux chapitres §2.2.2 et +§2.2.3, le Mattér dispose de deux transcriptions possibles qui seront les transcriptions principalement utilisées dans cet ouvrage, la transcription en IPA (International Phonetic Alphabet3) et le script latin natif du Mattér qui sera généralement plus simple et intuitif à lire, @@ -846,7 +850,7 @@ cas du Mattér, les deux reflètent dans la large majorité des cas la prononciation de la langue, et c’est pour cela que j’utiliserai principalement l’alphabet latin natif. Cependant il peut y avoir certains cas où la prononciation peut légèrement différer de l’orthographe, comme dans les -cas d’allophonie (§2.3) ou autres cas inhabituels, auquel cas +cas d’allophonie (§2.3) ou autres cas inhabituels, auquel cas j’utiliserai la transcription phonétique afin de rendre claire la prononciation. Quand il sera question de transcription phonétique, il sera généralement question de phonétique générale, mais il se peut que certaines @@ -861,19 +865,19 @@ La transcription phonétique sera donnée [entre crochets], tandis que des phonétique sera la prononciation générale, et occasionnellement, quand indiqué la phonétique pourra également être une phonétique rapprochée, dénotant une plus grande précision phonétique, notamment dans le chapitre sur -l’allophonie (§2.3) ci-dessous. +l’allophonie (§2.3) ci-dessous.

      Il existe également le système d’écriture runique du Mattér, la méthode d’écriture originale de cette langue, mais ce système ne sera utilisé que -dans son chapitre dédié (§2.7). +dans son chapitre dédié (§2.7).

      -
      -

      2.2 Inventaire phonétique

      +
      +

      2.2 Inventaire phonétique

      L’inventaire phonétique est l’une des signatures d’une langue qui se remarque @@ -898,22 +902,150 @@ sera expliqué plus en détails ci-dessous.

      -Comme mentionné en introduction (§2.3), le choix de l’inventaire +Comme mentionné en introduction (§2.3), le choix de l’inventaire phonétique du Mattér s’est basé sur l’inventaire phonétique de langues elfiques créées par Tolkien, notamment le Sindarin.

      -
      -

      2.2.1 Consonnes

      +
      +

      2.2.1 Évolution des sons du Vieux Nordique vers le Mattér

      +
      +
        +
      • {g,k} → ç / VV,#
      • +
      • œ → ø
      • +
      • Vː → V
      • +
      • s → θ
      • +
      • +
      +
      +
      + +
      +

      2.2.2 Consonnes

      - + Le Mattér est une langue disposant d’un panel raisonnable de seize consonnes. Voici ci-dessous le tableau des consonnes du Mattér, en IPA et en -latin (voir §2.1). +latin (voir §2.1).

      + + + +++ + +++ + +++ + +++ + +++ + +++ + +++ + +++ + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + +
       billab-dentalvpallab-velvelglot
      nasalm n    
      occlusifp b t d  k g 
      fricatif f vθ ðç  h
      spirant   jw  
      battu  ɾ    
      spir-latt  l    
      + @@ -1231,11 +1363,11 @@ alongeant ainsi leur prononciation. Ainsi, le <tt> de <Mattér> sera -
      -

      2.2.2 Voyelles

      +
      +

      2.2.3 Voyelles

      - + Le Mattér dispose de relativement peu de voyelles, uniquement six. Voici leur tableau :

      @@ -1343,7 +1475,7 @@ On peut constater que le Mattér est une langue disposant d’une complexité modeste concernant ses cinq voyelles antérieures et d’une simplicité apparente concernant ses deux voyelles postérieures. On notera également que le [ə] est noté entre crochets du fait de sa situation en Mattér en tant -qu’allophone (voir le chapitre §2.3) et jamais en tant que +qu’allophone (voir le chapitre §2.3) et jamais en tant que voyelle existant par elle-même. Cela implique également son absence du tableau de translittération.

      @@ -1380,11 +1512,11 @@ encore dans « pare » [paɾə] en Catalan. Il s’agit du schwa.
      -
      -

      2.2.3 Diphtonges

      +
      +

      2.2.4 Diphtonges

      - + Les diphtongues sont des associations de voyelles considérées dans une langue comme étant une voyelle unique, avec la première unité portant la longueur de la voyelle, la seconde n’étant prononcée qu’en relâchant la @@ -1456,11 +1588,11 @@ de mot. Ainsi, si une déclinaison ajoute un <a> après un <e>, la

      -
      -

      2.3 Allophonie

      +
      +

      2.3 Allophonie

      - + Bien qu’étant rares, le Mattér a quelques règles à appliquer concernant l’allophonie.

      @@ -1492,17 +1624,17 @@ Exemple : <hét> [çet]
      -
      -

      2.4 Phonotaxes

      +
      +

      2.4 Phonotaxes

      - + Les phonotaxes sont des règles importantes car elle permettent de déterminer quelles sont les associations de sons possibles dans une langue. C’est ce genre de règles qui permettent de savoir que des mots tels que <iċkƿufrƿt> ou <nkƿei> ne sont pas possibles tandis que des mots tels que <éliond> ou <yndeþt> le sont. Nous avons déjà déterminé dans la partie dédiée aux -diphtongues (§2.2.3) et les voyelles pouvant se succéder afin de +diphtongues (§2.2.4) et les voyelles pouvant se succéder afin de créer une diphtongue. En revanche, si deux voyelles se suivent sans entrer dans les règles des diphtongues, elles seront considérées comme étant bi-syllabiques, c’est à dire que chacune sera considérée comme une syllabe à @@ -1515,11 +1647,11 @@ dans la syllabe.

      -
      -

      2.4.1 Attaque

      +
      +

      2.4.1 Attaque

      - + L’attaque est la première partie de la syllabe, les premières consonnes la composant. Elle peut comporter d’aucune consonne à deux consonnes ne contenant pas de semi-voyelle, trois avec une semi-voyelle comme consonne @@ -1539,8 +1671,8 @@ une autre consonne.

      -
      -

      2.4.2 Coda

      +
      +

      2.4.2 Coda

      Le coda (la seconde partie consonnantique de la syllabe la terminant) est @@ -1562,15 +1694,15 @@ voisées ou par des nasales.

      -
      -

      2.4.3 Inter-syllabe

      +
      +

      2.4.3 Inter-syllabe

      Les consonnes inter-syllabes, situées entre deux voyelles, sont soumises elles aussi à des règles qui leur sont propres.

        -
      • Toutes les règles de l’attaque (§2.4.1) sont applicables.
      • +
      • Toutes les règles de l’attaque (§2.4.1) sont applicables.
      • Les consonnes occlusives peuvent être suivies par une fricative, par un [r] ou un [l].
      • Les consonnes bilabiales peuvent être suivies par des occlusives voisées.
      • @@ -1583,11 +1715,11 @@ syllabes et ne peuvent s’associer à d’autres consonnes.
      -
      -

      2.5 Accentuation

      +
      +

      2.5 Accentuation

      - + Le Mattér est une langue dont l’accentuation est assez simple à suivre étant donné qu’elle se produit sur la syllabe initiale de tout mot constitué de deux syllabes ou plus : l’accent principal porte sur la première syllabe. @@ -1607,11 +1739,11 @@ mot contient au moins trois syllabes.

      -
      -

      2.6 Accents régionaux

      +
      +

      2.6 Accents régionaux

      - + Du fait du volume de sa population ainsi que de la taille de l’île d’Éïnlante, le Mattér a des variantes régionales se distingant du Mattér standard décrit dans cet ouvrage. Peu de recherches ont été menées sur ces @@ -1884,11 +2016,11 @@ standard et sa prononciation orientale :

      -
      -

      2.7 Système d’écriture

      +
      +

      2.7 Système d’écriture

      - + Le système natif d’écriture Mattér est l’alphabet runique. Voici la correspondance entre chacun des phonèmes du Mattér et des runes utilisées nativement dans leur ordre alphabétique natif : @@ -2256,11 +2388,11 @@ Quelques exemples de ces différents systèmes d’écriture :

      -
      -

      2.8 Orthographe

      +
      +

      2.8 Orthographe

      - + Le Mattér, utilisant un de ses alphabets décrits ci-dessus, a une orthographe très régulière, chaque mot est écrit comme il est prononcé. La seule exception est occasionellement l’utilisation du iéral @@ -2288,11 +2420,11 @@ simplifier ces dernières.

      -
      -

      3 Topologie morphologique

      +
      +

      3 Topologie morphologique

      - + Le Mattér est une langue à tendance polysynthétique, fortement orientée sur l’agglutination de mots et de particules pour son aspect grammatical, mais également de mots entre eux lors de la création de nouveaux mots. Bien que de @@ -2370,11 +2502,11 @@ mer d’Éïnlante.

      -
      -

      4 Classes de mots

      +
      +

      4 Classes de mots

      - + Comme dans toutes les autres langues, plusieurs types de mots ayant plusieurs types de rôles existent en Mattér. Nous discuterons donc dans cette section des majeures classes de mots existant dans cette langue, les noms, les verbes, @@ -2382,11 +2514,11 @@ les adjectifs et les adverbes.

      -
      -

      4.1 Noms

      +
      +

      4.1 Noms

      - +

      @@ -2398,8 +2530,8 @@ grammatical. Cependant, il faut noter que ces deux derniers peuvent aussi

      -
      -

      4.1.1 Nombre

      +
      +

      4.1.1 Nombre

      Le Mattér est une langue faisant la distinction entre trois nombres pouvant @@ -2440,8 +2572,8 @@ Exemples :

      -
      -

      4.1.2 Genre

      +
      +

      4.1.2 Genre

      Le Mattér est une langue genrée, bien que faiblement. La différenciation de @@ -2488,8 +2620,8 @@ Exemples :

      -
      -

      4.1.3 Possession

      +
      +

      4.1.3 Possession

      Bien que le Mattér dispose de pronoms génitifs pouvant marquer une @@ -2528,8 +2660,8 @@ chapitre §8.1.

      -
      -

      4.1.4 Relations grammaticales

      +
      +

      4.1.4 Relations grammaticales

      Le Mattér est une langue marquant le rôle des éléments principaux d’une @@ -2575,8 +2707,8 @@ Le cas nominatif reste non-marqué.

      -
      -

      4.1.5 Articles

      +
      +

      4.1.5 Articles

      Le Mattér ne dispose que d’un type d’articles se rattachant au noms : @@ -2673,12 +2805,12 @@ Exemples :

      -
      -

      4.1.6 Types de noms

      +
      +

      4.1.6 Types de noms

      -
      -
      4.1.6.1 Noms propres
      +
      +
      4.1.6.1 Noms propres

      Les noms propres ont un statut plutôt unique comparé aux autres noms en @@ -2690,8 +2822,8 @@ villes ou des pays.

      -
      -
      4.1.6.2 Noms de masse
      +
      +
      4.1.6.2 Noms de masse

      Les noms dénombrables sont des noms disposant d’une individualité @@ -2727,8 +2859,8 @@ Exemples :

      -
      -

      4.1.7 Pronoms

      +
      +

      4.1.7 Pronoms

      Le Mattér dispose de plusieurs types de pronoms divers. chacun de ces @@ -2736,8 +2868,8 @@ différents types de pronoms seront présentés ci-dessous.

      -
      -
      4.1.7.1 Personnels
      +
      +
      4.1.7.1 Personnels

      Les pronoms personnels sont des pronoms se référant à des personnes et @@ -3101,8 +3233,8 @@ constructions syntaxiques et syntactiques différentes afin de ne pas avoir

      -
      -
      4.1.7.2 Relatifs
      +
      +
      4.1.7.2 Relatifs
      Tableau 1 : Consonnes du Mattér (IPA)
      @@ -3174,91 +3306,91 @@ constructions syntaxiques et syntactiques différentes afin de ne pas avoir -
      -

      4.2 Verbes

      +
      +

      4.2 Verbes

      - +

      -
      -

      4.2.1 Infinitif

      +
      +

      4.2.1 Infinitif

      -
      -

      4.2.2 Nominalisation

      +
      +

      4.2.2 Nominalisation

      -
      -

      4.3 Adjectifs

      +
      +

      4.3 Adjectifs

      - +

      -
      -

      4.4 Adverbes

      +
      +

      4.4 Adverbes

      - +

      -
      -

      5 Ordre des constituants basiques

      +
      +

      5 Ordre des constituants basiques

      - +

      -
      -

      5.1 Clauses principales

      +
      +

      5.1 Clauses principales

      -
      -

      5.2 Phrase prépositionnelles

      +
      +

      5.2 Phrase prépositionnelles

      -
      -

      5.3 Phrases nominales

      +
      +

      5.3 Phrases nominales

      -
      -

      5.3.1 Modificateurs

      +
      +

      5.3.1 Modificateurs

      -
      -

      5.3.2 Constructions génitives

      +
      +

      5.3.2 Constructions génitives

      -
      -

      5.3.3 Clauses relatives

      +
      +

      5.3.3 Clauses relatives

      -
      -

      5.4 Phrases verbales

      +
      +

      5.4 Phrases verbales

      -
      -

      5.5 Comparatifs

      +
      +

      5.5 Comparatifs

      -
      -

      5.6 Résumé

      +
      +

      5.6 Résumé

      @@ -3266,34 +3398,44 @@ constructions syntaxiques et syntactiques différentes afin de ne pas avoir

      -
      -

      6 Prédicats nominaux

      +
      +

      6 Prédicats nominaux

      - +

      -
      -

      7 Phrases existentielles, locationnelles et possessives

      +
      +

      7 Phrases existentielles, locationnelles et possessives

      -
      -

      8 Expression des relations grammaticales

      +
      +

      8 Expression des relations grammaticales

      -
      -

      8.1 Déclinaison – Noms

      +
      +

      8.1 Déclinaison – Noms

      -La morpho-phonologie des noms du Mattér présente des règles strictes sur -l’ordre des affixes, et par extension la structure des mots de la langue. -Voici ci-dessous l’ordre des constituants d’un nom en Mattér : +D’un point de vue morphologique, une différentiation supplémentaire des noms +est ajoutée en plus de leur genre, il s’agit des noms forts et des noms +faibles. Non seulement cela implique que ces différents noms n’auront pas la +même déclinaison selon cette classe, mais leur déclinaison dépend également +du nombre et du genre du nom décliné, comme nous le verrons plus bas. +Généralement, les noms forts se terminent par une consonne, et les noms +faibles se terminent par une voyelle. +

      + +

      +La morpho-phonologie générale des noms Mattér présente différents +emplacements dans lesquels peuvent être ajoutés certains morphèmes autour de +la racine du nom.

      @@ -3306,10 +3448,6 @@ Voici ci-dessous l’ordre des constituants d’un nom en Mattér : --- - @@ -3318,21 +3456,26 @@ Voici ci-dessous l’ordre des constituants d’un nom en Mattér : -
      racine déclinaison possessifnombre
      -
      -

      8.1.1 Nombre

      -
      +
      +

      8.1.1 Déclinaison

      +

      -Le paucal se marque avec l’affixe <et> si le nom se termine avec une -consonne, ou avec <t> si la phonotaxe de la langue l’autorise (voir -§2.4). Similairement, le pluriel se -marque avec l’affixe <aþ> ou <þ>. Exemples : +Les déclinaisons en Mattér permettent de déterminer le rôle grammatical du +terme dans la phrase, ainsi que son genre et son nombre. Les quatre premiers +cas grammaticaux (nominatif, accusatif, datif et génitif) furent hérités du +Vieux Nordique, les autres apparurent lors de l’évolution du Mattér dans sa +forme actuelle.

      +
      + +
      +
      8.1.1.1 Noms masculins forts
      +
      @@ -3342,14 +3485,18 @@ marque avec l’affixe <aþ> ou <þ>. Exemples : + ++ + - + @@ -3357,47 +3504,82 @@ marque avec l’affixe <aþ> ou <þ>. Exemples : - - - - + + + + - - - - + + + + - - - - + + + + - - - - + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + +
       cas singulier paucal pluriel
      livreboccéboccétboccéþNOM   
      oiseaufogelfogeltfogelþACC   
      jumenthryþhryþthryþaþGEN   
      chienhyndhyndethyndaþDAT   
      LOC   
      ABL   
      ALL   
      GEN   
      VOC   
      +
      -
      -

      8.1.2 Possession

      +
      +

      8.1.2 Possession

      La possession en Mattér peut être exprimée de plusieurs façons différentes. Les méthodes les plus directes sont l’utilisation d’une déclinaison sur le -possesseur puis placer après le possesseur l’élément possédé (voir -§8.1.3), ou bien un ajout d’un affixe à un -nom si on peut se référer au possesseur via un pronom. C’est ce sur quoi -nous allons nous concentrer ici. +possesseur puis placer après le possesseur l’élément possédé, ou bien un +ajout d’un affixe à un nom si on peut se référer au possesseur via un +pronom. C’est ce sur quoi nous allons nous concentrer ici.

      @@ -3499,180 +3681,24 @@ Exemples :

      - -
      -

      8.1.3 Relations grammaticales

      -
      - - - --- - --- - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - -
      cas grammaticaldéclinaison
      nominatifØ
      accusatif-(a)nt
      datif-iþ
      locatif-(o)ċ
      ablatif-oc
      limitatif-ém
      génitif-un
      vocatif-y
      - -

      -Exemple : -

      - - - --- - --- - --- - --- - --- - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - -
      NOMboccéfogelhryþhynd
      ACCboccéntfogelanthryþanthyndant
      DATboccéiþfogeliþhryþiþhyndiþ
      LOCboccéċfogelċhryþoċhyndoċ
      ABLboccéocfogelochryþochyndoc
      LIMITboccémfogelémhryþémhyndém
      GENboccéunfogelunhryþunhyndun
      VOCboccéyfogelyhryþyhyndy
      -
      -
      -
      -

      8.2 Déclinaison — Pronoms

      +
      +

      8.2 Déclinaison — Pronoms

      -
      -

      8.3 Accord des verbes

      +
      +

      8.3 Accord des verbes

      -
      -

      8.3.1 Indicatif

      +
      +

      8.3.1 Indicatif

      -
      -
      8.3.1.1 Perfectif
      +
      +
      8.3.1.1 Perfectif
      @@ -3754,8 +3780,8 @@ Exemple : -
      -
      8.3.1.2 Imperfectif
      +
      +
      8.3.1.2 Imperfectif
      Tableau 10 : Conjugaison du perfectif de l’indicatif
      @@ -3852,8 +3878,8 @@ Exemple : -
      -

      8.3.2 Impératif

      +
      +

      8.3.2 Impératif

      Tableau 11 : Conjugaison de l’imperfectif de l’indicatif
      @@ -3891,8 +3917,8 @@ Exemple : -
      -

      8.3.3 Jussif

      +
      +

      8.3.3 Jussif

      Tableau 12 : Conjugaison des verbes régulier à l’impératif
      @@ -3930,8 +3956,8 @@ Exemple : -
      -

      8.3.4 Participes

      +
      +

      8.3.4 Participes

      Tableau 13 : Conjugaison des verbes régulier au jussif
      @@ -3975,13 +4001,13 @@ Exemple : -
      -

      8.4 Déclinaison et accord des adjectifs

      +
      +

      8.4 Déclinaison et accord des adjectifs

      -
      -

      8.4.1 Nominalisation

      +
      +

      8.4.1 Nominalisation

      Nominalisation de l’adjectif via le suffixe -enþ @@ -3994,72 +4020,72 @@ Nominalisation de l’adjectif via le suffixe -enþ

      -
      -

      9 Temps, aspects et modes

      +
      +

      9 Temps, aspects et modes

      -
      -

      9.1 Temps

      +
      +

      9.1 Temps

      -
      -

      9.2 Aspect

      +
      +

      9.2 Aspect

      -
      -

      9.3 Modaux auxiliaires

      +
      +

      9.3 Modaux auxiliaires

      -
      -

      9.4 Causatif

      +
      +

      9.4 Causatif

      -
      -

      9.4.1 Causatif lexical

      +
      +

      9.4.1 Causatif lexical

      -
      -

      9.4.2 Causatif analytique

      +
      +

      9.4.2 Causatif analytique

      -
      -

      9.5 Passif

      +
      +

      9.5 Passif

      -
      -

      9.6 Réflexif

      +
      +

      9.6 Réflexif

      -
      -

      9.7 Réciproque

      +
      +

      9.7 Réciproque

      -
      -

      9.8 Questions

      +
      +

      9.8 Questions

      -
      -

      9.8.1 Question absolue (oui/non)

      +
      +

      9.8.1 Question absolue (oui/non)

      -
      -

      9.8.2 Question relative

      +
      +

      9.8.2 Question relative

      -
      -

      9.9 Impératif

      +
      +

      9.9 Impératif

      @@ -4067,50 +4093,50 @@ Nominalisation de l’adjectif via le suffixe -enþ

      -
      -

      10 Négation

      +
      +

      10 Négation

      -
      -

      11 Combination de clauses

      +
      +

      11 Combination de clauses

      -
      -

      11.1 Clauses relatives

      +
      +

      11.1 Clauses relatives

      -
      -

      11.2 Verbes en série

      +
      +

      11.2 Verbes en série

      -
      -

      11.3 Clauses de complément

      +
      +

      11.3 Clauses de complément

      -
      -

      11.3.1 Compléments de stems basiques

      +
      +

      11.3.1 Compléments de stems basiques

      -
      -

      11.3.2 Compléments <tél> et <þiv>

      +
      +

      11.3.2 Compléments <tél> et <þiv>

      -
      -

      11.4 Clauses adverbiales

      +
      +

      11.4 Clauses adverbiales

      -
      -

      11.5 Coordination

      +
      +

      11.5 Coordination

      @@ -4118,16 +4144,16 @@ Nominalisation de l’adjectif via le suffixe -enþ

      -
      -

      12 Structures marquées pragmatiquement

      +
      +

      12 Structures marquées pragmatiquement

      -
      -

      13 Nombres

      +
      +

      13 Nombres

      Le Mattér est une langue comptant en base dix et prenant en compte l’existance @@ -4334,8 +4360,8 @@ tanþen tƿea mollen

      -
      -

      14 Glossaire

      +
      +

      14 Glossaire

      mot en Mattér

      @@ -4453,18 +4479,18 @@ Abréviations :

      -
      -

      14.1 Actions physiques

      +
      +

      14.1 Actions physiques

      -
      -

      14.2 Amour

      +
      +

      14.2 Amour

      -
      -

      14.3 Animaux

      +
      +

      14.3 Animaux

      bern
      [bɛrn] (n) ours
      @@ -4492,8 +4518,8 @@ Abréviations :
      -
      -

      14.4 Art

      +
      +

      14.4 Art

      den
      [dɛn] (n) danse
      @@ -4509,8 +4535,8 @@ Abréviations :
      -
      -

      14.4.1 Écriture

      +
      +

      14.4.1 Écriture

      boccé
      [ˈbɔkːe] (n) livre
      @@ -4531,8 +4557,8 @@ Abréviations :
      -
      -

      14.4.2 Visuel

      +
      +

      14.4.2 Visuel

      o mércan
      [ɔ ˈmerkan] @@ -4550,8 +4576,8 @@ Abréviations :
      -
      -

      14.4.3 Audio

      +
      +

      14.4.3 Audio

      céveð
      [ˈkevɛð] (n) poème
      @@ -4570,8 +4596,8 @@ sémantique. Exemple : Céveðac þonge. Je chante un poème.
      -
      -

      14.5 Astronomie

      +
      +

      14.5 Astronomie

      iurd
      [jurd] @@ -4596,8 +4622,8 @@ sémantique. Exemple : Céveðac þonge. Je chante un poème.
      -
      -

      14.6 Bâtiments

      +
      +

      14.6 Bâtiments

      o flytten
      [ɔ flytːɛn] (vi) déménager
      @@ -4609,8 +4635,8 @@ sémantique. Exemple : Céveðac þonge. Je chante un poème.
      -
      -

      14.6.1 La ville

      +
      +

      14.6.1 La ville

      urby
      [ˈurby] (n) ville
      @@ -4618,8 +4644,8 @@ sémantique. Exemple : Céveðac þonge. Je chante un poème.
      -
      -

      14.6.2 Les types de bâtiments

      +
      +

      14.6.2 Les types de bâtiments

      bér
      [ber] (n) maison, le lieu de vie, chez soi, anglais « home »
      @@ -4634,8 +4660,8 @@ sémantique. Exemple : Céveðac þonge. Je chante un poème.
      -
      -

      14.7 Commerce

      +
      +

      14.7 Commerce

      marcéð
      [ˈmarkeð] (n) marché
      @@ -4666,8 +4692,8 @@ vendant l’élément acheté.
      -
      -

      14.8 Conflits

      +
      +

      14.8 Conflits

      fri
      [fri] @@ -4680,14 +4706,14 @@ vendant l’élément acheté.
      -
      -

      14.9 Conteneurs

      +
      +

      14.9 Conteneurs

      -
      -

      14.10 Corps

      +
      +

      14.10 Corps

      armér
      [ˈarmer] (n) bras
      @@ -4702,8 +4728,8 @@ vendant l’élément acheté.
      -
      -

      14.11 Couleurs

      +
      +

      14.11 Couleurs

      ræð
      [raeð] (adj) rouge
      @@ -4711,12 +4737,12 @@ vendant l’élément acheté.
      -
      -

      14.12 Dimensions

      +
      +

      14.12 Dimensions

      -
      -

      14.12.1 Distance

      +
      +

      14.12.1 Distance

      lyn
      [lyn] @@ -4727,8 +4753,8 @@ vendant l’élément acheté.
      -
      -

      14.12.2 Taille

      +
      +

      14.12.2 Taille

      meccil
      [mɛkːil] @@ -4754,8 +4780,8 @@ vendant l’élément acheté.
      -
      -

      14.12.3 Quantifieurs

      +
      +

      14.12.3 Quantifieurs

      mænd
      [maend] (adj) beaucoup
      @@ -4765,8 +4791,8 @@ vendant l’élément acheté.
      -
      -

      14.13 Direction

      +
      +

      14.13 Direction

      vinþtri
      [ˈvinθtri] (adj) gauche
      @@ -4775,8 +4801,8 @@ vendant l’élément acheté.
      -
      -

      14.14 Eau

      +
      +

      14.14 Eau

      logar
      [ˈlɔɡar] @@ -4789,14 +4815,14 @@ vendant l’élément acheté.
      -
      -

      14.15 Effort

      +
      +

      14.15 Effort

      -
      -

      14.16 Éléments

      +
      +

      14.16 Éléments

      eldyr
      [ˈɛldyr] @@ -4809,8 +4835,8 @@ vendant l’élément acheté.
      -
      -

      14.17 Émotions

      +
      +

      14.17 Émotions

      eldyr
      [ˈɛldyr] @@ -4839,14 +4865,14 @@ vendant l’élément acheté.
      -
      -

      14.18 Évaluation

      +
      +

      14.18 Évaluation

      -
      -

      14.19 Événements

      +
      +

      14.19 Événements

      ru
      [ru] (n) pause, repos (long), vacances
      @@ -4857,8 +4883,8 @@ vendant l’élément acheté.
      -
      -

      14.20 Existence

      +
      +

      14.20 Existence

      o verde

      @@ -4873,8 +4899,8 @@ verde fyttant> [o ˈvɛrdɛ ˈfytːant].

      -
      -

      14.21 Forme

      +
      +

      14.21 Forme

      þtikyl
      [ˈθtikyl] (n) point
      @@ -4884,8 +4910,8 @@ verde fyttant> [o ˈvɛrdɛ ˈfytːant].
      -
      -

      14.22 Gouvernement

      +
      +

      14.22 Gouvernement

      cyng
      [kynɡ] (n) roi
      @@ -4911,8 +4937,8 @@ verde fyttant> [o ˈvɛrdɛ ˈfytːant].
      -
      -

      14.23 Grammaire

      +
      +

      14.23 Grammaire

      annéð
      [ˈanːeð] @@ -4942,7 +4968,7 @@ l’autre.

      Marque un choix entre deux phrases nominales. Pour la conjonction -entre propositions, voir ella. Exemple : +entre propositions, voir ella. Exemple :

      @@ -4979,8 +5005,8 @@ Eppelant eða cirþabéranteþ ei giéþ etand ella utant ei giéþ caupend.

      -
      -

      14.23.1 Articles définis

      +
      +

      14.23.1 Articles définis

      Les articles définis servent à indiquer un élément précis, contrairement à @@ -5116,8 +5142,8 @@ le souhaite.

      -
      -

      14.23.2 Déterminants démonstratifs

      +
      +

      14.23.2 Déterminants démonstratifs

      Le déterminant démonstratif du Mattér a une fonction très similaire au @@ -5206,8 +5232,8 @@ passant par visible éloigné.

      -
      -

      14.23.3 Outils interrogatifs

      +
      +

      14.23.3 Outils interrogatifs

      Les outils interrogatifs servent à s’enquérir d’une information sur un @@ -5368,14 +5394,14 @@ cerises, que vas-tu acheter ?

      -
      -

      14.23.4 Conjonctions

      +
      +

      14.23.4 Conjonctions

      ar
      [ar] (conj) et
      [að] (conj) que (that en anglais)
      ella

      -[ˈelːa] (conj) ou +[ˈelːa] (conj) ou

      @@ -5399,8 +5425,8 @@ ou bien il était en train de les acheter.

      -
      -

      14.23.5 Prépositions

      +
      +

      14.23.5 Prépositions

      tél
      [tel] (prep) pour, afin
      @@ -5409,8 +5435,8 @@ ou bien il était en train de les acheter.
      -
      -

      14.23.6 Pronoms

      +
      +

      14.23.6 Pronoms

      • Première personne :
      • @@ -5695,8 +5721,8 @@ ou bien il était en train de les acheter.
      -
      -

      14.24 Guerre

      +
      +

      14.24 Guerre

      iara
      [ˈjara] (n) bataille
      @@ -5710,8 +5736,8 @@ ou bien il était en train de les acheter.
      -
      -

      14.25 Légal

      +
      +

      14.25 Légal

      retty
      [ˈrɛtːy] (n) droit (civil, légal, moral,…)
      @@ -5719,12 +5745,12 @@ ou bien il était en train de les acheter.
      -
      -

      14.26 Lieux

      +
      +

      14.26 Lieux

      -
      -

      14.26.1 Villes

      +
      +

      14.26.1 Villes

      Hyrfialþær

      @@ -5758,8 +5784,8 @@ commerce. En 2020, Dhébergette abrite une population de

      -
      -

      14.27 Lumière

      +
      +

      14.27 Lumière

      deccar
      [ˈdɛkːar] @@ -5788,8 +5814,8 @@ commerce. En 2020, Dhébergette abrite une population de
      -
      -

      14.28 Mental

      +
      +

      14.28 Mental

      frihyt
      [ˈfrihyt] (n) liberté
      @@ -5799,20 +5825,20 @@ commerce. En 2020, Dhébergette abrite une population de
      -
      -

      14.29 Mesures

      +
      +

      14.29 Mesures

      -
      -

      14.30 Métaux

      +
      +

      14.30 Métaux

      -
      -

      14.31 Mouvements

      +
      +

      14.31 Mouvements

      canal
      [ˈkanal] @@ -5846,8 +5872,8 @@ commerce. En 2020, Dhébergette abrite une population de
      -
      -

      14.32 Nature

      +
      +

      14.32 Nature

      berg
      [bɛrɡ] @@ -5888,8 +5914,8 @@ commerce. En 2020, Dhébergette abrite une population de
      -
      -

      14.33 Nombres

      +
      +

      14.33 Nombres

      al
      [al] (adj) tout, tous
      @@ -5897,8 +5923,8 @@ commerce. En 2020, Dhébergette abrite une population de
      -
      -

      14.33.1 Nombres cardinaux

      +
      +

      14.33.1 Nombres cardinaux

      Comme présenté dans le chapitre sur les nombres @@ -6077,8 +6103,8 @@ mentionné ci-dessus.

      -
      -

      14.34 Nourriture

      +
      +

      14.34 Nourriture

      mjol
      [mjɔl] (n ind) farine
      @@ -6088,8 +6114,8 @@ mentionné ci-dessus.
      -
      -

      14.35 Outils

      +
      +

      14.35 Outils

      ƿaċen
      [ˈwaçɛn] (n) voiture
      @@ -6097,8 +6123,8 @@ mentionné ci-dessus.
      -
      -

      14.36 Parenté

      +
      +

      14.36 Parenté

      feioð
      [ˈfɛjɔð] (n) femme
      @@ -6117,8 +6143,8 @@ mentionné ci-dessus.
      -
      -

      14.36.1 Famille

      +
      +

      14.36.1 Famille

      bruðyr
      [ˈbruðyr] (n) frère
      @@ -6144,8 +6170,8 @@ mentionné ci-dessus.
      -
      -

      14.37 Parole

      +
      +

      14.37 Parole

      nam
      [nam] (n) nom
      @@ -6155,14 +6181,14 @@ mentionné ci-dessus.
      -
      -

      14.38 Péchés

      +
      +

      14.38 Péchés

      -
      -

      14.39 Peuples

      +
      +

      14.39 Peuples

      Alfén
      [alfen] (n) Elfe
      @@ -6171,8 +6197,8 @@ mentionné ci-dessus.
      -
      -

      14.40 Physique

      +
      +

      14.40 Physique

      éccċi
      [ˈekːçi] (on) éternuement
      @@ -6180,8 +6206,8 @@ mentionné ci-dessus.
      -
      -

      14.41 Possession

      +
      +

      14.41 Possession

      o tynne
      [ɔ ˈtynːɛ] (vt) perdre quelque chose
      @@ -6194,8 +6220,8 @@ mentionné ci-dessus.
      -
      -

      14.42 Religion

      +
      +

      14.42 Religion

      Fréyia
      [ˈfreˌyja] (n) Freyja
      @@ -6214,8 +6240,8 @@ mentionné ci-dessus.
      -
      -

      14.43 Savoir

      +
      +

      14.43 Savoir

      o cyna
      [ɔ kyna] (vt) savoir
      @@ -6251,8 +6277,8 @@ langue », impliquant une connaissance profonde du sujet).
      -
      -

      14.44 Sensations

      +
      +

      14.44 Sensations

      bevit
      [ˈbɛvit] (adj) conscient
      @@ -6264,14 +6290,14 @@ langue », impliquant une connaissance profonde du sujet).
      -
      -

      14.45 Sexe

      +
      +

      14.45 Sexe

      -
      -

      14.46 Société

      +
      +

      14.46 Société

      areð
      [ˈarɛð] (n) courage
      @@ -6302,8 +6328,8 @@ Odiniþ heille. Je rend gloire à Odin.
      -
      -

      14.46.1 Relations sociales

      +
      +

      14.46.1 Relations sociales

      félag
      [ˈfelaɡ] @@ -6322,14 +6348,14 @@ Odiniþ heille. Je rend gloire à Odin.
      -
      -

      14.47 Substances

      +
      +

      14.47 Substances

      -
      -

      14.48 Temps

      +
      +

      14.48 Temps

      altið
      [altið] (adv) tout le temps
      @@ -6370,8 +6396,8 @@ Odiniþ heille. Je rend gloire à Odin.
      -
      -

      14.48.1 Jours de la semaine

      +
      +

      14.48.1 Jours de la semaine

      Méndeg
      [ˈmandɛɡ] (n) Lundi, jour de la Lune
      @@ -6385,8 +6411,8 @@ Odiniþ heille. Je rend gloire à Odin.
      -
      -

      14.48.2 Saisons

      +
      +

      14.48.2 Saisons

      hauþtér
      [ˈhauθter] (n) automne
      @@ -6402,18 +6428,18 @@ Odiniþ heille. Je rend gloire à Odin.
      -
      -

      14.49 Travail

      +
      +

      14.49 Travail

      -
      -

      14.50 Végétaux

      +
      +

      14.50 Végétaux

      -
      -

      14.50.1 Fruits

      +
      +

      14.50.1 Fruits

      cirþabér
      [ˈkirˌθaber] (n) cerise
      @@ -6423,14 +6449,14 @@ Odiniþ heille. Je rend gloire à Odin.
      -
      -

      14.51 Vêtements

      +
      +

      14.51 Vêtements

      -
      -

      14.52 Vie et santé

      +
      +

      14.52 Vie et santé

      bryð
      [bryð] (n) naissance
      @@ -6480,8 +6506,8 @@ donc forcément au sujet du verbe, ici la première personne du singulier.
      -
      -

      14.53 À trier

      +
      +

      14.53 À trier

      caruþel
      [ˈkaˌruθɛl] (n) caroussel
      @@ -6515,7 +6541,7 @@ donc forcément au sujet du verbe, ici la première personne du singulier.

      Auteur: Lucien Cartier-Tilet

      -

      Created: 2019-06-22 sam. 09:57

      +

      Created: 2019-06-23 dim. 10:36

      diff --git a/matter/matter.org b/matter.org similarity index 95% rename from matter/matter.org rename to matter.org index d28207a..6184491 100644 --- a/matter/matter.org +++ b/matter.org @@ -24,6 +24,7 @@ - [[#phonologie][Phonologie]] - [[#notes-sur-la-transcription-du-mattér][Notes sur la transcription du Mattér]] - [[#inventaire-phonétique][Inventaire phonétique]] + - [[#évolution-des-sons-du-vieux-nordique-vers-le-mattér][Évolution des sons du Vieux Nordique vers le Mattér]] - [[#consonnes][Consonnes]] - [[#voyelles][Voyelles]] - [[#diphtonges][Diphtonges]] @@ -69,9 +70,9 @@ - [[#phrases-existentielles-locationnelles-et-possessives][Phrases existentielles, locationnelles et possessives]] - [[#expression-des-relations-grammaticales][Expression des relations grammaticales]] - [[#déclinaison--noms][Déclinaison – Noms]] - - [[#nombre-1][Nombre]] + - [[#déclinaison][Déclinaison]] + - [[#noms-masculins-forts][Noms masculins forts]] - [[#possession-1][Possession]] - - [[#relations-grammaticales-1][Relations grammaticales]] - [[#déclinaison--pronoms][Déclinaison — Pronoms]] - [[#accord-des-verbes][Accord des verbes]] - [[#indicatif][Indicatif]] @@ -286,7 +287,7 @@ Chamanisme,…). #+name: fig:religion-piechart - #+BEGIN_SRC R :exports results :results graphics :file religious-pop.png :bg transparent + #+BEGIN_SRC R :exports results :results graphics :file img/religious-pop.png :bg transparent slices <- c(68, 15, 9, 6, 2) lbls <- c("Paganisme", "Athéisme", "Monothéismes divers", "Bouddhisme", "Divers") @@ -494,6 +495,17 @@ phonétique du Mattér s’est basé sur l’inventaire phonétique de langues elfiques créées par Tolkien, notamment le Sindarin. +*** Évolution des sons du Vieux Nordique vers le Mattér + :PROPERTIES: + :CUSTOM_ID: h-fe612985-b4d4-40ea-a4a7-cf1b01c49d5f + :END: + + - {g,k} → ç / V_{V,#} + - œ → ø + - Vː → V + - s → θ + - + *** Consonnes :PROPERTIES: :CUSTOM_ID: h-6da91679-71f1-4064-bf08-0425446244f0 @@ -503,6 +515,26 @@ consonnes. Voici ci-dessous le tableau des consonnes du Mattér, en IPA et en latin (voir §[[phon-notes]]). + # #+BEGIN_SRC dot :file testdot.png :exports results + # graph graphname { + # graph[bgcolor="transparent"]; + # node[shape=plaintext]; + # b[label="{b}"]; + # a -- b -- c; + # b -- d; + # } + # #+END_SRC + + | / | < | < | < | < | < | < | < | + | | bil | lab-dent | alv | pal | lab-vel | vel | glot | + |-----------+-----+----------+-----+-----+---------+-----+------| + | nasal | m | | n | | | | | + | occlusif | p b | | t d | | | k g | | + | fricatif | | f v | θ ð | ç | | | h | + | spirant | | | | j | w | | | + | battu | | | ɾ | | | | | + | spir-latt | | | l | | | | | + #+CAPTION: Consonnes du Mattér (IPA) | | nasal | occlusif | fricatif | spirant | battu | spir.-latt. | |---------------+-------+----------+----------+---------+-------+-------------| @@ -1460,28 +1492,49 @@ :PROPERTIES: :CUSTOM_ID: h-9b727eaa-6c90-4e6f-824a-3ba06b3fbcde :END: - La morpho-phonologie des noms du Mattér présente des règles strictes sur - l’ordre des affixes, et par extension la structure des mots de la langue. - Voici ci-dessous l’ordre des constituants d’un nom en Mattér : - | / | < | <> | | - | racine | déclinaison | possessif | nombre | -*** Nombre + D’un point de vue morphologique, une différentiation supplémentaire des noms + est ajoutée en plus de leur genre, il s’agit des noms forts et des noms + faibles. Non seulement cela implique que ces différents noms n’auront pas la + même déclinaison selon cette classe, mais leur déclinaison dépend également + du nombre et du genre du nom décliné, comme nous le verrons plus bas. + Généralement, les noms forts se terminent par une consonne, et les noms + faibles se terminent par une voyelle. + + La morpho-phonologie générale des noms Mattér présente différents + emplacements dans lesquels peuvent être ajoutés certains morphèmes autour de + la racine du nom. + | / | < | < | + | racine | déclinaison | possessif | + +*** Déclinaison :PROPERTIES: - :CUSTOM_ID: h-027321ae-08de-48a4-8d99-a95ebc95d97f + :CUSTOM_ID: h-3a9f82ea-7b3c-4c6c-b8ab-d31351be41fc :END: - Le paucal se marque avec l’affixe si le nom se termine avec une - consonne, ou avec si la phonotaxe de la langue l’autorise (voir - §[[#h-78519805-1712-463f-9679-11ff7d209061]]). Similairement, le pluriel se - marque avec l’affixe ou <þ>. Exemples : - | / | < | | | - | | singulier | paucal | pluriel | - |--------+-----------+--------+---------| - | livre | boccé | boccét | boccéþ | - | oiseau | fogel | fogelt | fogelþ | - | jument | hryþ | hryþt | hryþaþ | - | chien | hynd | hyndet | hyndaþ | + Les déclinaisons en Mattér permettent de déterminer le rôle grammatical du + terme dans la phrase, ainsi que son genre et son nombre. Les quatre premiers + cas grammaticaux (nominatif, accusatif, datif et génitif) furent hérités du + Vieux Nordique, les autres apparurent lors de l’évolution du Mattér dans sa + forme actuelle. + +**** Noms masculins forts + :PROPERTIES: + :CUSTOM_ID: h-fb501862-8914-40c5-8c2d-e57039520237 + :END: + + | / | < | < | < | + | cas | singulier | paucal | pluriel | + |-----+-----------+--------+---------| + | NOM | | | | + | ACC | | | | + | GEN | | | | + | DAT | | | | + | LOC | | | | + | ABL | | | | + | ALL | | | | + | GEN | | | | + | VOC | | | | *** Possession :PROPERTIES: @@ -1489,10 +1542,9 @@ :END: La possession en Mattér peut être exprimée de plusieurs façons différentes. Les méthodes les plus directes sont l’utilisation d’une déclinaison sur le - possesseur puis placer après le possesseur l’élément possédé (voir - §[[#h-282a14ca-0d04-4f38-b0db-3c9771e47638]]), ou bien un ajout d’un affixe à un - nom si on peut se référer au possesseur via un pronom. C’est ce sur quoi - nous allons nous concentrer ici. + possesseur puis placer après le possesseur l’élément possédé, ou bien un + ajout d’un affixe à un nom si on peut se référer au possesseur via un + pronom. C’est ce sur quoi nous allons nous concentrer ici. Bien que les pronoms disposent d’une forme génitive pouvant être utilisée afin de marquer la possession (voir @@ -1517,33 +1569,50 @@ | boccém | votre livre | | boccéeaþt | vos livres | -*** Relations grammaticales - :PROPERTIES: - :CUSTOM_ID: h-282a14ca-0d04-4f38-b0db-3c9771e47638 - :END: +# *** Nombre +# :PROPERTIES: +# :CUSTOM_ID: h-027321ae-08de-48a4-8d99-a95ebc95d97f +# :END: - | / | < | - | cas grammatical | déclinaison | - |-----------------+-------------| - | nominatif | /Ø/ | - | accusatif | -(a)nt | - | datif | -iþ | - | locatif | -(o)ċ | - | ablatif | -oc | - | limitatif | -ém | - | génitif | -un | - | vocatif | -y | +# Le paucal se marque avec l’affixe si le nom se termine avec une +# consonne, ou avec si la phonotaxe de la langue l’autorise (voir +# §[[#h-78519805-1712-463f-9679-11ff7d209061]]). Similairement, le pluriel se +# marque avec l’affixe ou <þ>. Exemples : +# | / | < | | | +# | | singulier | paucal | pluriel | +# |--------+-----------+--------+---------| +# | livre | boccé | boccét | boccéþ | +# | oiseau | fogel | fogelt | fogelþ | +# | jument | hryþ | hryþt | hryþaþ | +# | chien | hynd | hyndet | hyndaþ | - Exemple : - | / | < | < | < | < | - | NOM | boccé | fogel | hryþ | hynd | - | ACC | boccént | fogelant | hryþant | hyndant | - | DAT | boccéiþ | fogeliþ | hryþiþ | hyndiþ | - | LOC | boccéċ | fogelċ | hryþoċ | hyndoċ | - | ABL | boccéoc | fogeloc | hryþoc | hyndoc | - | LIMIT | boccém | fogelém | hryþém | hyndém | - | GEN | boccéun | fogelun | hryþun | hyndun | - | VOC | boccéy | fogely | hryþy | hyndy | +# *** Relations grammaticales +# :PROPERTIES: +# :CUSTOM_ID: h-282a14ca-0d04-4f38-b0db-3c9771e47638 +# :END: + +# | / | < | +# | cas grammatical | déclinaison | +# |-----------------+-------------| +# | nominatif | /Ø/ | +# | accusatif | -(a)nt | +# | datif | -iþ | +# | locatif | -(o)ċ | +# | ablatif | -oc | +# | limitatif | -ém | +# | génitif | -un | +# | vocatif | -y | + +# Exemple : +# | / | < | < | < | < | +# | NOM | boccé | fogel | hryþ | hynd | +# | ACC | boccént | fogelant | hryþant | hyndant | +# | DAT | boccéiþ | fogeliþ | hryþiþ | hyndiþ | +# | LOC | boccéċ | fogelċ | hryþoċ | hyndoċ | +# | ABL | boccéoc | fogeloc | hryþoc | hyndoc | +# | LIMIT | boccém | fogelém | hryþém | hyndém | +# | GEN | boccéun | fogelun | hryþun | hyndun | +# | VOC | boccéy | fogely | hryþy | hyndy | ** Déclinaison — Pronoms :PROPERTIES: diff --git a/matter.pdf b/matter.pdf new file mode 100644 index 0000000..6429a07 Binary files /dev/null and b/matter.pdf differ diff --git a/matter/index.html b/matter/index.html deleted file mode 120000 index 90d87e6..0000000 --- a/matter/index.html +++ /dev/null @@ -1 +0,0 @@ -matter.html \ No newline at end of file diff --git a/matter/matter-grammar.html b/matter/matter-grammar.html deleted file mode 100644 index 1522a85..0000000 --- a/matter/matter-grammar.html +++ /dev/null @@ -1,5263 +0,0 @@ - - - - - - -Une Grammaire du Mattér - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - -
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      Une Grammaire du Mattér

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      Table des matières

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      1 Avant-propos

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      -La redistribution ou vente de ce document sont strictement interdits. Ce document est protégé par la loi française sur le droit d’auteur et appartient entièrement et totalement à son auteur. Ce document est un document disponible gratuitement au format web à l’adresse https://langue.phundrak.fr/matter/ et au format PDF à l’adresse https://langue.phundrak.fr/matter/matter.pdf. Si vous l’avez obtenu depuis une autre source, gratuitement ou non, merci de m’en faire part en me contactant via mes réseaux sociaux ou par mail que vous trouverez sur mon site principal, https://phundrak.fr. Aucune personne, morale ou physique, n’est à l’heure actuelle autorisée à redistribuer ces documents. Si vous êtes intéressés par une redistribution de ce document, je vous invite à rentrer en contact avec moi afin que l’on en discute. -

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      -Dernière mise à jour le 22/06/19 à 09:58 -

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      2 Introduction

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      -Le Mattér est une langue construite humaine, inspirée phonétiquement et grammaticalement des langues latines et du Latin plus particulièrement, bien que gardant ses distances avec ce dernier. Elle bénéficie également de quelques inspirations germaniques et des langues elfiques de Tolkien concernant leur phonétique. Le Mattér est une langue principalement agglutinative à tendance majoritaire aux suffixes, avec comme exception les verbes qui ont une tendance principalement fusionelle. Cette langue est également une langue marquant les phrases adpositionnelles plutôt que ses adpositions. -

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      -Cette langue est un projet à part de mon univers littéraire et fut créé dans le cadre de mes études, pour mon cours d’ingénierie des langues, enseigné par Anna Pappa, en troisième année de licence, à l’Université Paris 8. Je ne sais pas encore si j’en ferai autre chose que d’une langue-jouet. -

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      3 Description du lexique

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      -Les racines de la langue sont créées principalement à partir de termes en Vieux Nordique ou d’autres langues nordiques modernes (Suédois, Norvégien, Danois), parfois à partir de langues germaniques (principalement l’Allemand), et occasionellement à partir de Vieil Anglais et de Latin où le mot racine est modifié au gré de mon envie à la phonologie du Mattér, avec quelques fois quelques modifications ne suivant aucune règle mis à part la phonologie. Toutefois, la piste privilégiée est la création de mots à partir de racines déjà existantes, souvent avec la fusion de deux termes ensemble. Cela se produit souvent via l’apposition des premières syllabes des racines ensembles. Par exemple, <wachen> et <mein> (respectivement « voiture » et « douleur ») fusionnent en <meinwach> pour « ambulance ». Cette méthode de création de termes avec uniquement une partie des syllabes des racines du nouveau mot permet au Mattér de conserver des termes avec relativement peu de syllabes ; ces derniers se composent en effet de une à quatre syllabes dans la large majorité des cas sans inflexion, sans déclinaison et sans clitique ajoutée. -

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      4 Phonologie

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      4.1 Notes sur la transcription du Mattér

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      -Comme vous pourrez vous en rendre compte aux chapitres §4.2.1 et §4.2.2, le Mattér dispose de deux transcriptions phonétiques possibles, la transcription en IPA (International Phonetic Alphabet), soit une translittération qui sera généralement plus simple et intuitive à lire. Dans le cas du Mattér, les deux reflètent dans la large majorité des cas la prononciation de la langue, et c’est pour cela que j’utiliserai principalement la translittération. Cependant il peut y avoir certains cas où la prononciation peut légèrement différer de l’orthographe, comme dans les cas d’allophonie (§4.3) ou autres cas inhabituels, auquel cas j’utiliserai la transcription phonétique afin de rendre claire la prononciation. Quand il sera question de transcription phonétique, il sera généralement question de phonétique générale, mais il se peut que certaines distinctions se fassent à un niveau plus fin où une transcription phonétique rapprochée sera nécessaire pour avoir la prononciation exacte. -

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      -La transcription phonétique sera donnée [entre crochets], tandis que des éléments translittérés du Mattér seront <entre chevrons>. La transcription phonétique sera la prononciation générale, et occasionellement quand indiqué la phonétique [entre crochets] pourra également être une phonétique rapprochée, dénotant une plus grande précision phonétique, notamment dans le chapitre sur l’allophonie (§4.3) ci-dessous. -

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      -Il existe également des systèmes d’écritures natifs au Mattér, la méthode d’écriture originale en runes et sa romanisation, mais ces deux systèmes ne seront utilisé que dans leur chapitre dédié vers la fin de cet ouvrage (§13). -

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      4.2 Inventaire phonétique

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      -L’inventaire phonétique est l’une des signatures d’une langue qui se remarque le plus rapidement. Il s’agit de la collection des sons utilisés en Mattér, ceux que peuvent prononcer ses locuteurs et pouvant être utilisés dans un discourt lors de la production de mots et de phrases. Les phonèmes sont les unités sonores les plus petites constatables dans une langue. -

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      -On distingue généralement deux catégories de phonèmes : les voyelles, dont la production se fait sans obstruction du passage de l’air dans la bouche, et les consonnes où un certain type d’obstruction au passage de l’air se réalise le plus souvent. Par exemple, le [y] (tel que le <u> de « lune » en Français) se prononce avec les lèvres arrondies, la bouche presque fermée et la langue relevée, alors que le [p] se caractérisera par l’arrêt puis le relâchement soudain de l’air au niveau des deux lèvres sans faire vibrer les cordes vocales en même temps. Ils existent également les diphtongues qui sont considérées par certaines langues, comme par example l’Anglais, qui considère une association de deux voyelles comme étant une voyelle unique. Tout cela sera expliqué plus en détails ci-dessous. -

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      -Comme mentionné en introduction (§2), le choix de l’inventaire phonétique du Mattér s’est basé sur l’inventaire phonétique de langues elfiques créées par Tolkien, notemment le Sindarin. -

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      4.2.1 Consonnes

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      -Le Mattér est une langue disposant d’un panel raisonnable de seize consonnes. Voici ci-dessous le tableau des consonnes du Mattér, en IPA et translittéré (voir le chapitre §4.1 concernant la translittération). -

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      Tableau 14 : Participes réguliers
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      Tableau 1 : Consonnes du Mattér (IPA)
       nasalocclusiffricatifspirantbattuspir.-latt.
      bilabialmp b    
      labio-dental  f v   
      alvéolairent dθ ð ɾl
      palatal  çj  
      labio-velaire   w  
      vélaire k g    
      glottal  h   
      - - - - --- - --- - --- - --- - --- - --- - --- - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - -
      Tableau 2 : Consonnes du Mattér (translittération)
       nasalocclusiffricatifspirantbattuspir.-latt.
      bilabialmp b    
      labio-dental  f v   
      alvéolairent ds z rl
      palatal  chj  
      labio-velaire   w  
      vélaire c g    
      glottal  h   
      - -

      -On peut remarquer que la large majorité des consonnes se situe entre les points d’articulation alvéolaire et bilabial, et toutes les consonnes occlusives ou fricatives disposent de leur contrepartie sourde ou voisée. -

      - -

      -Voici ci-dessous une description individuelle de chaque consonne : -

      -
      -
      b
      Il s’agit du <b> standard dont disposent le Français dans « bonbon » [bɔ̃bɔ̃] ou l’Anglais « believe » [bɪlɪv], une consonne bilabiale occlusive voisée [b].
      -
      c
      Il s’agit du <k> non aspiré que l’on peut retrouver en Français comme « cas » [ka] ou dans certains cas en Anglais comme dans « skirt » [skɜːtʰ]. Il s’agit donc de la consonne occlusive uvulaire sourde [k].
      -
      ch
      Ce <ch> existe en Allemand dans des termes tels que « nicht » [nɪçt] ou en Anglais Britannique dans « hue » [çʉː]. Il s’agit d’une consonne fricative palatale sourde [ç].
      -
      d
      Il s’agit de la consonne <d> standard que l’on peut retrouver en Anglais dans « dice » [daɪs], où le <d> est prononcé en bloquant l’arrivée d’air au niveau de la partie rugueuse du palais. Il est donc différent du <d> français qui est prononcé avec la langue rapprochée voire touchant les dents et qui est noté [d̪], comme dans « dance » [d̪ɑ̃s]. Le <d> du Mattér est donc bel et bien une consonne occlusive alvéolaire voisée [d].
      -
      f
      Il s’agit du <f> standard que l’on retrouve bon nombre des langues telles que le Français [fʁɑ̃sɛ] ou l’Anglais « fit » [fɪtʰ]. Il s’agit donc d’une consonne fricative labio-dentale sourde [f].
      -
      g
      Il s’agit du <g> dur standard que l’on retrouve dans bon nombre des langues telles que le Français dans « Gar » [ɡɑʁ] ou en Anglais dans « get » [ɡɛt]. Il s’agit donc d’une occlusive vélaire voisée [g].
      -
      h
      Il s’agit de la même consonne que le [h] que l’on retrouve en Anglais, tel que dans « high » [haɪ̯] ou en Allemand « Hass » [has]. Il s’agit donc de la consonne friccative glottale sourde [h].
      -
      j
      Le <j> représente la voyelle <i> prononcée comme une consonne, la rendant donc effectivement semi-consonne. On la retrouve en Français dans des mots tels que « yak » [jak] ou « yoyo » [jojo]. Il s’agit donc d’une consonne approximante rétroflexe voisée [j].
      -
      l
      Ce <l> est le <l> que l’on peut retrouver en Français dans « lire » [liʁ] et dans certains cas en Anglais dans « live » [lɪv]. Le <l> du Mattér est donc une consonne alvéolaire spirante-latérale voisée [l].
      -
      m
      Il s’agit du même <m> que le <m> standard en Français « mère » [mɛʁ] ou en Anglais « me » [miː]. Il s’agit donc de la consonne nasale bilabiale voisée [m].
      -
      n
      Il s’agit du <n> standard que l’on retrouve en Anglais comme dans « not » [nɔt]. Attention, cette consonne est alvéolaire et non dentale comme le <n> français de « nuit » [n̪ɥi]. Il s’agit donc d’une consonne nasale alvéolaire voisée [n].
      -
      p
      Il s’agit du <p> non aspiré que l’on retrouve en Français tèl que dans « père » [pɛʁ] ou dans certains cas en Anglais comme dans « spoon » [spuːn]. Il s’agit donc de la consonne occlusive bilabiale sourde [p].
      -
      r
      Ce <r> peut être retrouvé en Espagnol « perro » [ˈpe̞ro̞], en Tchèque dans « chlor » [xlɔ̝ːr] ou encore en Anglais Écossais « curd » [kʌrd]. Il s’agit d’une consonne alvéolaire roulée voisée [r].
      -
      s
      Attention, il ne s’agit pas de l’équivalent du <s> français ! Il s’agit de la contrepartie sourde de <z> qui peut être trouvée en Anglais dans « thin » [θɪn], en Malaisien dans « Selasa » [θelaθa] ou en Espagnol Castillan « cazar » [käθär]. Il s’agit de la consonne fricative dentale sourde [θ].
      -
      t
      Ce <t> est la contrepartie voisée de <d> et peut se trouver en Dannois « dåse » [tɔ̽ːsə], en Luxembourgeois « dënn » [tən] ou en Finnois avec « parta » [pɑrtɑ]. Attention, le <t> Français est dental, comme dans « tante » qui est prononcé [t̪ɑ̃t̪]. Ainsi, le <t> du Mattér est la consonne occlusive alvéolaire sourde [t].
      -
      v
      Le <v> du Mattér peut être retrouvé dans des langues tels que le Français dans « valve » [valv], en Allemand « Wächter » [vɛçtɐ] ou en Macédonien « вода » [vɔda]. Il s’agit donc d’une consonne fricative bilabiale voisée [v].
      -
      w
      Le <w> est un son que l’on peut retrouver dans certaines langues comme le Français dans « oui » [wi], en Anglais avec « weep » [wiːpʰ], ou en Irlandais « vóta » [ˈwoːt̪ˠə]. Il s’agit de la consonne approximante labio-velaire voisée [w].
      -
      z
      Attention, il ne s’agit pas de l’équivalent du <z> français ! Cette consonne <z> peut être trouvée dans des langues tels que l’Anglais dans « this » [ðɪs], en Allemand Autrichien « leider » [laɛ̯ða] ou en Swahili dans « dhambi » [ðɑmbi]. Il s’agit donc de la consonne fricative dentale voisée [ð].
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      -Les consonnes nasales, occlusives ainsi que le [l] peuvent être doublées, alongeant ainsi leur prononciation. Ainsi, le <tt> de <Mattér> sera prononcé [tː], et <Mattér> sera prononcé ['mat:er]. -

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      4.2.2 Voyelles

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      -Le Mattér dispose de relativement peu de voyelles, uniquement six. Voici leur tableau : -

      - - - --- - --- -- -- - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - -
      Tableau 3 : Voyelles du Mattér (IPA)
       antérieuresmilieupostérieures
      ferméesi / y u
      mi-ferméese[ə]o
      mi-ouvertesɛ  
      ouvertesa  
      - - - - --- - --- -- - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - -
      Tableau 4 : Voyelles du Mattér (translittération)
       antérieurespostérieures
      ferméesi / yu
      mi-ferméeséo
      mi-ouvertese 
      ouvertesa 
      - -

      -On peut constater que le Mattér est une langue disposant d’une complexité modeste concernant ses cinq voyelles antérieures et d’une simplicité apparente concernant ses deux voyelles postérieures. On notera également que le [ə] est noté entre crochets du fait de sa situation en Mattér en tant qu’allophone (voir le chapitre §4.3) et jamais en tant que voyelle existant par elle-même. Cela implique également son absence du tableau de translittération. -

      - -

      -Voici ci-dessous la description de chacune de ces voyelles : -

      -
      -
      a
      Il s’agit de la voyelle antérieure ouverte non-arrondie [a] que l’on retrouve dans « patte » [pat] en Français.
      -
      e
      Il s’agit de la voyelle antérieure mi-ouverte non-arrondie [ɛ] que l’on retrouve dans « bet » [bɛtʰ] en Anglais ou « fête » [fɛt̪] en Français.
      -
      é
      Il s’agit de la voyelle antérieure mi-fermée non-arrondie [e] que l’on retrouve dans « blé » [ble] en Français.
      -
      i
      On peut retrouver cette voyelle en Anglais comme dans « free » [fɹiː], « ív » [iːv] en Hongrois ou « vie » [vi] en Français. Il s’agit de la voyelle antérieure fermée non-arrondie [i].
      -
      o
      Il s’agit de la voyelle postérieure mi-fermée longue arrondie [o] que l’on peut retrouver dans « hôtel » [o.tɛl].
      -
      u
      On peut retrouver cette voyelle en Allemand standard dans « Fuß » [fuːs] ou en Français dans « tout » [t̪u]. Il s’agit de la voyelle postérieure fermée arrondie [u].
      -
      y
      On peut retrouver cette voyelle en Allemand standard dans « über » [yːbɐ], en Hongrois avec « tű » [t̪yː] ou tout simplement en Français dans « lune » [lyn]. Il s’agit de la voyelle antérieure fermée arrondie [y].
      -
      [ə]
      Cette voyelle se prononce de façon relativement similaire à « le » [lə] en français, dans le suffixe « -lijk » [lək] en Néerlandais, ou encore dans « pare » [paɾə] en Catalan. Il s’agit du schwa.
      -
      -
      -
      - -
      -

      4.2.3 Diphtonges

      -
      -

      -Les diphtongues sont des associations de voyelles considérées dans une langue comme étant une voyelle unique, avec la première unité portant la longueur de la voyelle, la seconde n’étant prononcée qu’en relachant la voyelle. Ainsi, en Anglais, les diphtongues sont assez communes comme avec le terme « je », « I » prononcé [aɪ]. Voici la liste des diphtongues existant en Mattér : -

      - - - - --- -- - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - -
      Tableau 5 : Diphtongues du Mattér
      [ɛi][ai]
      [ea][ae]
      [eu][au]
      [ou] 
      - -

      -Toutes ces combinaisons sont, comme décrit ci-dessus, monosyllabiques et sont considérées comme telles par les locuteurs de cette langue. Leur translittération est simple (il suffit de faire de même que s’il s’agissait de voyelles isolées) à l’exception du [ei] qui est écrit <ei> et non <éi>. Ces diphtongues se produisent naturellement lors de la juxtaposition des deux voyelles les formant, et elles peuvent déjà être présentes dans une racine de mot. Ainsi, si une déclinaison ajoute un <a> après un <e>, la diphtongue <ea> se produira naturellement, comme pour la forme nominative de <teren> (tour) qui devient <tereant> dans sa forme accusative. -

      -
      -
      -
      - -
      -

      4.3 Allophonie

      -
      -

      -Bien qu’étant rares, le Mattér a quelques règles à appliquer concernant l’allophonie. -

      -
        -
      • Si deux voyelles pouvant former une diphtongue se suivent, alors la diphtonge se produira. Exemple : Le <ea> de <tereant> est une diphtongue malgré que le <-ant> ne soit qu’une clitique accolée à <tere> et non partie intégrante de la racine du mot.
      • -
      • S’il est suivi d’une voyelle dans le même mot, le [i] se transorme en la semi-consonne [j]. Exemple : <friant> (libre-ACC) [frjant]
      • -
      • Le [i] peut également se prononcer [ɪ] dans certains cas, comme dans les diphones, devant un [ç], [j], [w] ou [l], selon le locuteur. Exemple : <neich> [nɛɪç]
      • -
      • Le [a] non accentué et placé dans une syllabe n’étant pas la dernière d’un mot (sauf si cette dernière se fini par une consonne nasale) se prononcera comme un schwa lors de l’utilisation d’un niveau de langage n’étant pas soutenu. Exemple : <ficjan> [ˈficjən], gilzaryt [ˈɡilðəryt]
      • -
      • Si un [ɛ] suit un [e] ou vice-versa, alors la première voyelle sera silencieuse et la seconde sera géminée. Exemple : <tereém> se prononce [tɛreːm]
      • -
      • Le [l] se transforme en « <l> sombre » [ɫ] en fin de syllabe, en particulier avant une pause ou un silence. Exemple : <mael> [maeɫ]
      • -
      • Le [l] géminé [lː] se prononce [ɫː] dans toutes ses occurences.
      • -
      • Le [h] se platalise en [ç] s’il est suivi par un [j], un [e] ou un [i]. Exemple : <hét> [çet]
      • -
      • Si le [h] se trouve entre deux voyelles, il se voisera en un [ɦ].
      • -
      • Le [r] se prononcera [ɾ] s’il se situe entre deux voyelles ou [w] et [j].
      • -
      -
      -
      - -
      -

      4.4 Phonotaxes

      -
      -

      -Les phonotaxes sont des règles importantes car elle permettent de déterminer quelles sont les associations de sons possibles dans une langue. C’est ce genre de règles qui permettent de savoir que des mots tels que <jchkwufrwt> ou <nkwej> ne sont pas possibles tandis que des mots tels que <éljond> ou <yndest> le sont. Nous avons déjà déterminé dans la partie dédiée aux diphtongues (§4.2.3) et les voyelles pouvant se succéder afin de créer une diphtongue. En revanche, si deux voyelles se suivent sans entrer dans les règles des diphtongues, elles seront considérées comme étant bisyllabiques, c’est à dire que chacune sera considérée comme une syllabe à part. -

      - -

      -Concernant les consonnes, différentes règles s’appliquent selon la situation dans la syllabe. -

      -
      - -
      -

      4.4.1 Attaque

      -
      -

      -L’attaque est la première partie de la syllabe, les premières consonnes la composant. Elle peut comporter d’aucune consonne à deux consonnes ne contenant pas de semi-voyelle, trois avec une semi-voyelle comme consonne finale. -

      -
        -
      • Le [j] ne peut être suivi par un [i].
      • -
      • Le [w] ne peut être suivi par une voyelle postérieure.
      • -
      • Les fricatives et occlusives peuvent être suivies par un [r] ou un [l], ou par une semi-voyelle.
      • -
      • Les fricatives peuvent être suivies par une occlusive, par un [r] ou un [l].
      • -
      • Le [ç] ne peut être suivi par une occlusive voisée.
      • -
      • Le [h] ne peut être suivi que par un [j] ou un [w] et ne peut pas suivre une autre consonne.
      • -
      -
      -
      - -
      -

      4.4.2 Coda

      -
      -

      -Le coda (la seconde partie consonnantique de la syllabe la terminant) est composée d’aucune à deux consonnes. -

      -
        -
      • Les semi-consonnes [j] et [w] ne peuvent se situer dans le coda.
      • -
      • Les consonnes [r] et [l] peuvent être suivies par une consonne nasale, occlusive ou fricative.
      • -
      • Les fricatives sourdes ne peuvent être suivies que par des occlusives sourdes.
      • -
      • Les fricatives voisées ne peuvent être suivies que par des occlusives voisées ou par des nasales.
      • -
      • Les nasales peuvent êtres suivies par une occlusive ou une fricative.
      • -
      • Les occlusives sourdes peuvent être suivies par un <s>.
      • -
      • Les occlusives voisées peuvent être suivies par un <z>.
      • -
      • Le [h] ne peut pas se situer dans le coda.
      • -
      -
      -
      - -
      -

      4.4.3 Inter-syllabe

      -
      -

      -Les consonnes inter-syllabes, situées entre deux voyelles, sont soumises elles-aussi à des règles qui leur sont propres. -

      -
        -
      • Toutes les règles de l’attaque (§4.4.1) sont applicables.
      • -
      • Les consonnes occlusives peuvent être suivies par une fricative, par un [r] ou un [l].
      • -
      • Les consonnes bilabiales peuvent être suivies par des occlusives voisées.
      • -
      • Le [h], tel que dans l’attaque, ne peut s’associer qu’avec le [j] ou le [w] qui le suivent.
      • -
      • Les consonnes longues (géminées) ne peuvent se produire qu’entre deux syllabes et ne peuvent s’associer à d’autres consonnes.
      • -
      -
      -
      -
      - -
      -

      4.5 Accentuation

      -
      -

      -Le Mattér est une langue dont l’accentuation est assez simple à suivre étant donné qu’elle se produit sur la syllabe initiale de tout mot constitué de deux syllabes ou plus : l’accent principal porte sur la première syllabe. Pour les mots de trois syllabes, un accent secondaire, moins important que le premier, portera sur la troisième syllabe, et pour les mots de quatre syllabes ou plus il portera sur l’avant-dernière syllabe. -Exceptionnellement, si le locuteur veut mettre une emphase sur un certain terme, une modification supra-segmentale de l’accentuation habituelle s’effectuera : l’accentuation portera sur la seconde syllabe, voire la troisième dans des cas plus rare et dont l’emphase est presque caricaturée. Cela déplacera également l’accent secondaire sur la première syllabe si le mot contient au moins trois syllabes. -

      - -

      - -

      -
      -
      -
      -
      -

      5 Morphologie

      -
      -

      -La morphologie d’une langue est l’étude de la formation des mots de façon individuelle, de l’aspect et de la modification de ces mots afin de signifier des changements de sens. Pour ce qui est de l’organisation des mots, se référer au chapitre sur la syntaxe (§6). -

      - -

      -Le Mattér est une langue à morphologie principalement agglutinatif puis synthétique ; cela signifie que le changement des mots va principalement s’opérer via des syllabes uniques affixées au mot, chacune portant potentiellement plusieurs significations. -

      -
      - -
      -

      5.1 Genre

      -
      -

      -Ce chapitre sur le genre n’est pas un chapitre de morphologie en soit, mais il est important de connaître les genres en vigueur dans le Mattér afin de pouvoir étudier le reste de sa grammaire. -

      - -

      -Le Mattér est une langue dont le genre est relativement peu significatif, où seuls les humains ont un genre et influence les éléments influençables, notamment les pronoms, déterminants et adjectifs. Le Mattér dispose ainsi de quatre genres : -

      -
        -
      • Neutre (N)
      • -
      • Masculin (M)
      • -
      • Féminin (F)
      • -
      • Non-humain (NHUM)
      • -
      - -

      -Ainsi, pour les éléments genrés de la langue, le genre est soit connu, auquel cas le masculin ou le féminin seront utilisés, ou bien il sera inconnu auquel cas le neutre sera de vigueur. Pour tous les éléments non-genrés, le genre non-humain sera appliqué. Il arrive cependant que, par affection, un locuteur genre un animal ou un objet ; dans le cas d’un animal, le genre sera accordé à son sexe biologique, et l’objet sera assimilé au genre neutre. -

      -
      -
      - -
      -

      5.2 Noms

      -
      -

      -Les noms en Mattér servent généralement à se référer à des entités, des concepts ou bien des objets. Ils sont composés d’au moins une syllabe à laquelle peuvent s’ajoute des suffixes. -

      - -

      -Voici la structure globale d’un nom : -

      - - - - --- - --- - --- - --- - - - - - - - - -
      Tableau 6 : Structure d’un nom en Mattér
      racinedéclinaisonpossessifnombre
      - -

      -Comme on peut le voir ci-dessus, un nom est donc composé au moins de sa racine, à laquelle peuvent s’accoler des clitiques de déclinaison selon le cas grammatical du mot, de possession pour marquer son appartenance à un acteur de la phrase, ainsi que de nombre selon la quantité du nom dont il est question. -

      -
      - -
      -

      5.2.1 Nombre

      -
      -

      -Le Mattér est une langue comportant trois nombres : le singulier, le paucal et le pluriel. -

      -
      -
      singulier
      permet de se référer à un élément unique
      -
      paucal
      permet de se référer à entre deux et six éléments, comporte une conotation de « peu d’éléments »
      -
      pluriel
      permet de se référer à plus de six éléments, comporte une conotation de « beaucoup ».
      -
      - -

      -Voici la liste des clitiques du Mattér afin de marquer le nombre : -

      - - - --- - --- - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - -
      Tableau 7 : Inflexion des nom en nombres
      nombresuffixe
      singuliernon marqué
      paucal-(e)t
      pluriel-(a)s
      -

      -La voyelle entre parenthèse est omise lorsque le nombre s’accole à un mot se terminant déjà par une voyelle. -

      - -

      -Comme indiqué plus haut, le paucal et le pluriel ont tous deux une conotation respectivement de « peu » et de « beaucoup ». Ainsi, il n’est pas rare pour les locuteurs de cette langue de transgresser la règle de séparation des deux à six afin de partager un jugement personnel sur la quantité décrite. -

      - -

      -Les éléments indénombrables sont au singulier par défaut, mais à nouveau les locuteurs peuvent émettre un jugement personnel de quantité de ces éléments en les mettant au paucal ou au pluriel. -

      -
      -
      - -
      -

      5.2.2 Déclinaisons

      -
      -

      -Selon son rôle dans la phrase, les noms en Mattér se présentent sous une forme différente via leur déclinaison. Huit déclinaisons existent en Mattér : -

      -
        -
      • le nominatif
      • -
      • l’accusatif
      • -
      • le datif
      • -
      • le locatif
      • -
      • l’ablatif
      • -
      • le limitatif
      • -
      • le génitif
      • -
      • le vocatif
      • -
      - -

      -Le nominatif permet de marquer de manière générale le ou les sujets des verbes transitifs et intransitifs du Mattér. À l’inverse, l’accusatif permet de marquer le ou les objets des verbes transitifs. Le datif permet généralement de marquer ce à quoi on se réfère généralement en Français par « complément d’objet indirect ». Par exemple, en Français la phrase « j’ai offert un cadeau à ma sœur » comporte ces trois éléments, « je » qui est l’élément nominatif, « ma sœur » qui est l’élément datif et « un cadeau » qui est l’élément accusatif. -

      - -

      -Le locatif, l’ablatif et le limitatif sont généralement utilisé pour se référer à des lieux, le locatif se référent au lieu directement, l’ablatif se référant à un point de départ et le limitatif à une limite. Ces trois derniers peuvent également se référer à des éléments temporels. Par exemple, dans la phrase « Je fais une escale à Paris dans mon voyage de Lyon à Bruxelles », « Paris » est l’élément locatif, « Lyon » l’élément ablatif et « Bruxelles » l’élément limitatif. -

      - -

      -Le génitif permet de marquer une relation entre deux éléments, l’élément décliné étant l’élément possessif ou bien marqué par l’élément le précédant. Par exemple, dans la phrase « j’ai retrouvé le livre de mon père », « mon père » serait décliné au génitif, tandis que « le livre » serait décliné à l’accusatif. -

      - -

      -Enfin, le vocatif permet de s’adresser à quelqu’un ou quelque chose, en attirant son attention. Dans la phrase « Monsieur, pourriez-vous m’aider ? », « Monsieur » serait décliné au vocatif. -

      - -

      -Voici la table des clitiques à ajouter selon la déclinaison du mot : -

      - - - --- - --- - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - -
      Tableau 8 : Déclinaison des noms par cas grammaticaux
      cas grammaticaldéclinaison
      nominatifnon marqué
      accusatif-ant
      datif-is
      locatif-(o)ch
      ablatif-(r)ac
      limitatif-ém
      génitif-un
      vocatif-y
      -

      -Les éléments entre parenthèse sont facultatifs selon le contexte précédant la déclinaison ; si une voyelle est entre parenthèse, elle sera omise si la déclinaison est déjà précédée par une voyelle, de même s’il s’agit d’une consonne entre parenthèse dans le cas de la déclinaison précédée par une consonne. -

      - -

      -Ainsi, <tere> (« tour ») se déclinera ainsi : -

      - - - --- - --- - --- - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - -
      Tableau 9 : Déclinaison de <tere> selon ses cas grammaticaux
      cas grammaticaldéclinaisonsignification
      nominatifteretour (sujet)
      accusatiftereanttour (objet)
      datiftereistour (objet indirect)
      locatifterechà la tour
      ablatiftereracdepuis la tour
      limitatiftereémjusqu’à la tour
      génitiftereunde la tour
      vocatiftereyOh, tour !
      - -

      -On peut comparer à <velt> (« monde ») qui se déclinera ainsi : -

      - - - --- - --- - --- - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - -
      Tableau 10 : Déclinaison de <velt> selon ses cas grammaticaux
      cas grammaticaldéclinaisonsignification
      nominatifveltmonde (sujet)
      accusatifveltantmonde (objet)
      datifveltismonde (objet indirect)
      locatifveltochdans le monde (à sa surace)
      ablatifveltacdepuis le monde
      limitatifveltémjusqu’au monde
      génitifveltundu monde
      vocatifveltyOh Monde !
      -
      -
      - -
      -

      5.2.3 Possessif

      -
      -

      -En mattér, il est possible d’indiquer la possession d’une personne du mot auquel est ajouté un possessif. Voici la table des clitiques possessives du Mattér : -

      - - - --- - --- - --- - --- - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - -
      Tableau 11 : Suffixes possessifs
       singulierpaucalpluriel
      1ère personne-ych-ys-yn
      2ème personne-dyn-(i)m-(e)nu
      3ème personne-én-ean-eas
      - -

      -Ainsi, quand on voudra dire « ma maison », on pourra traduire soit par <chyn hys>, ou bien <hysyn>. La première solution est considérée en Mattér comme étant plus distinguée et faisant partie d’un niveau de language plus respectueux et formel, tandis que la seconde solution est plus souvent utilisée dans des conversations informelles, entre amis, famille ou collègues avec qui le locuteur s’entend bien. -

      -
      -
      -
      - -
      -

      5.3 Déterminants

      -
      -

      -Le Mattér dispose de quatre catégories de déterminants : -

      -
        -
      • les articles définis
      • -
      • les déterminants démonstratifs
      • -
      • les déterminants interrogatifs
      • -
      • les déterminants ordinaux
      • -
      - -

      -Les articles indéfinis n’existent pas en Mattér, et les déterminants indéfinis sont considérés comme étant des adjectifs et sont utilisés comme tels. Quant aux déterminants cardinaux, il s’agit simplement des nombres tels que décrits dans le chapitre dédié (§12). -

      -
      - -
      -

      5.3.1 Articles définis

      -
      -

      -Les articles définis servent à indiquer un élément précis, contrairement à un élément général désigné lors de l’absence d’article défini. Ainsi en Français, on utilise « le », « la » ou « les » comme articles définis. En revanche, le Mattér aura une absence de déterminants là où le Français dispose d’articles indéfinis. Comme on peut le voir ci-dessous, l’article défini s’accorde en genre et en nombre au nom auquel il est attaché. -

      - - - --- - --- - --- - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - -
      Tableau 12 : Articles définis du Mattér
      nombregenrearticle
      singulierN,NHUMa
      singulierMé
      singulierFal
      singulierNHUMen
      paucalN,M,Fod
      paucalNHUMyt
      plurielN,M,Fes
      plurielNHUMev
      - -

      -Ainsi, « la tour » se traduira par <an teren> (au nominatif), « les chats » (peu de chats) se traduira <od cetenet> (genre neutre, paucal), « des villes » (nombreuses) se traduira <el urbynes>. -

      -
      -
      - -
      -

      5.3.2 Déterminants démonstratifs

      -
      -

      -Le déterminant démonstratif du Mattér a une fonction très similaire au déterminant démonstratif du Français, tels que « ce », « cet », « cette » et « ces ». De même que pour les articles définis, ils s’accordent en nombre, mais également selon la distance, allant de visible proche à invisible en passant par visible éloigné. -

      - - - --- - --- - --- - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - -
      Tableau 13 : Déterminants démonstratifs du Mattér
      distancenombrearticle
      prochesingulieran
      prochepaucalat
      procheplurielaz
      éloignésingulierem
      éloignépaucaled
      éloignéplurielez
      lointainsingulierun
      lointainpaucalut
      lointainplurieluz
      -
      -
      - -
      -

      5.3.3 Outils interrogatifs

      -
      -

      -Les outils interrogatifs servent à s’enquérir d’une information sur un sujet. Le Mattér dispose des termes suivants : -

      - - - --- - --- - --- - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - -
      domainefrançaisoutil
      sujetquife
      objetquoifent
      datifà quifes
      locatiffech
      ablatifdepuis oùfec
      limitatifjusqu’oùfém
      génitifde quifon
      butpourquoi, dans quel butferen
      temporelquandfertiz
      temporel ablatifdepuis quandfertizoch
      temporel limitatifjusqu’à quandfertizac
      instrumentalcommentferden
      raisonpour quelle raisonferve
      choixlequelfervid
      -
      -
      - -
      -

      5.3.4 Déterminants ordinaux

      -
      -

      -Comme décrit dans le chapitre §5.3, le Mattér ne dispose pas de déterminants cardinaux, ou plutôt il s’agit simplement du nombre approprié placé à l’emplacement du déterminant tel que défini plus tard dans le chapitre sur la syntaxe approprié (§6). Dans le cas des nombres cardinaux, il s’agit d’ajouter en suffixe au numéro le terme <norm> auquel un article défini accordé en genre et en nombre est également suffixé. Ainsi, pour le terme « premier » au singulier masculin, nous obtiendrons -

      -
      -
      -
      - -
      -

      5.4 Adjectifs

      -
      -

      -Les adjectifs sont généralement des modifieurs appliqués à un groupe nominal. Leur version prototypicale est difficile à définir, étant donné qu’elle peut se rapprocher soit d’un verbe, soit d’un nom ; et à raison étant donné que de nombreux adjectifs ont des racines que l’on peut retrouver dans des noms ou des verbes. Cependant, dans les deux cas les adjectifs ont un comportement tout de même plus proche du nom que du verbe en Mattér, en effet ils s’accordent au nom ou groupe nominal qu’ils modifient, et ce en nombre et en cas grammatical. Ils adoptent alors la déclinaison du nom qu’ils décrivent. Voici la structure grammaticale d’un adjectif : -

      - - - - --- - --- - --- - - - - - - - -
      Tableau 14 : Structure d’un adjectif
      adjectifcomparatifdéclinaison
      - -

      -Voici un tableau d’exemple d’accord de <raez> (« rouge ») avec <wachen> (« voiture »). -

      - -

      -Singulier : -

      - - - --- - --- - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - -
      Tableau 15 : Exemple de déclinaison d’adjectif au singulier
      nominatifa raez wachen
      accusatifa raezant wachenant
      datifa raezis wachenis
      locatifa raezoch wachenoch
      ablatifa raezac wachenac
      limitatifa raezém wacheném
      génitifa raezun wachenun
      vocatifa raezy wacheny
      - -

      -Paucal : -

      - - - --- - --- - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - -
      Tableau 16 : Exemple de déclinaison d’adjectif au paucal
      nominatifen raezet wachenet
      accusatifen raezantet wachenantet
      datifen raeziset wacheniset
      locatifen raezochet wachenochet
      ablatifen raezacet wachenacet
      limitatifen raezémet wachenémet
      génitifen raezunet wachenunet
      vocatifen raezyet wachenuet
      - -

      -Pluriel : -

      - - - --- - --- - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - -
      Tableau 17 : Exemple de déclinaison d’adjectif au pluriel
      nominatifyt raezes wachenes
      accusatifyt raezantes wachenantes
      datifyt raezises wachenises
      locatifyt raezoches wachenoches
      ablatifyt raezaces wachenaces
      limitatifyt raezémes wachenémes
      génitifyt raezunes wachenunes
      vocatifyt raezyes wachenyes
      - -

      -Il existe une catégorie d’adjectifs qui ne seront cependant pas accordés en nombre et en déclinaison avec leur élément décrit : les adjectifs quantitatifs. Ainsi, des adjectifs tels que <vend> (« peu, un peu ») ne changeront jamais, peu importe la déclinaison du mot qu’ils déterminent. -

      - -

      -La raison pour laquelle l’adjectif doit également être décliné est la liberté de l’ordre des mots qu’autorise le Mattér, ce qui fait qu’on peut se retrouver dans des situations où on ne peut savoir à quel élément de la phrase un adjectif se réfère. Par exemple « Un ours impressionnant est en train de manger un gros poisson » peut se dire <Bern meccil storant ficjanant gjea etanand>. On sait que l’adjectif <meccil> se réfère à <bern> car il n’est pas décliné à l’accusatif, tout comme <stor> qui se réfère à <ficjan> car les deux sont déclinés à l’accusatif. Or dans cette phrase, il est tout à fait possible que les deux adjectifs puissent se référer à l’ours ou au poisson si les adjectifs n’étaient pas déclinés, les deux phrases <Bern meccilant storant ficjanant gjea etanand> (« Un ours en train de manger un gros et impressionnant poisson ») et <Bern meccil stor ficjanant gjea etanand> (« Le gros et impressionnant ours est en train de manger un poisson ») sont valides. Pour connaître le sens impliqué par la position de l’adjectif après le nom, voir la section dédiée (§6.1). -

      -
      - -
      -

      5.4.1 Comparatifs

      -
      -
      -
      -
      5.4.1.1 Mélioratif
      -
      -

      -Le mélioratif est utile en Mattér lors de comparaison afin d’exprimer un sens plus favorable envers l’élément définit par un adjectif. En Mattér, ledit adjectif dont le sens est plus favorable portera le mélioratif via l’ajout du suffixe -ere. Ainsi, « c’est une voiture plus rapide » se traduira par <scortere wachen beis>. -

      -
      -
      - -
      -
      5.4.1.2 Péjoratif
      -
      -

      -À l’inverse du mélioratif, le péjoratif exprime un désavantage concernant l’adjectif décliné avec le suffixe -ose. Ainsi, « c’est une voiture moins rapide » se traduira par <scortese wachen beis>. -

      -
      -
      - -
      -
      5.4.1.3 Superlatifs positifs et négatifs
      -
      -

      -Contrairement au mélioratif et au péjoratif qui sont tous deux des moyen comparatifs relatifs à un autre élément, les superlatifs positifs et négatifs se réfèrent à un jugement de valeur sensé être absolu, respectivement le meilleur ou le pire élément. -

      - -

      -Afin de désigner un élément comme étant le meilleur, il faut décliner l’adjectif au superlatif positif en lui ajoutant le suffixe -este, tandis qu’il faut ajouter le suffixe -orto. Ainsi, « la voiture la plus rapide » se traduira par <an tchortese wachen>, et « la voiture la moins rapide » se traduira par <an scortorto wachen>. -

      - -

      -Le Mattér dispose également de deux termes afin de désigner « le meilleur » et « le pire », respectivement <beste> et <borto>. Ainsi, si on parle de « la meilleure voiture », on parlera de <an beste wachen>. -

      -
      -
      -
      -
      - -
      -

      5.5 Pronoms

      -
      -

      -Le Mattér dispose d’un ensemble de cinq pronoms, tous correspondant à l’un des cas grammaticaux décrits plus haut (§5.2.2). On peut remarquer que le Mattér ne fait pas de distinction de genre pour la première et la seconde personne ; en revanche chaque genre l’est avec la troisième personne. La première personne est également la seule personne à ne pas avoir de vocatif. Voici le tableau des correspondances : -

      - -
        -
      • Première personne :
      • -
      - - - --- - --- - --- - --- - --- - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - -
      Tableau 18 : Pronoms de la première personne
       nominatifaccusatifdatifgénitif
      singulierchegchentcheizchyn
      paucalsisidsizsyn
      plurielnonnoundnonsnun
      - -
        -
      • Seconde personne :
      • -
      - - - --- - --- - --- - --- - --- - --- - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - -
      Tableau 19 : Pronoms de la seconde personne
       nominatifaccusatifdatifgénitifvocatif
      singulierdudaunduzdynudy
      paucalimeintzinimeny
      plurielminmeintminsmeunminy
      - -
        -
      • Troisième personne :
      • -
      - - - --- - --- - --- - --- - --- - --- - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - -
      Tableau 20 : Pronoms de la troisième personne
       nominatifaccusatifdatifgénitifvocatif
      sg neutrehétheshényhé
      sg masculinhaehaedhaezhaenyhae
      sg fémininhouhoundhuzhounyhou
      sg non-humainhithinthishimyhi
      pau neutreheiheitheisheinyhei
      pau masculinsasadsaizsanysa
      pau fémininsusuntsousunysu
      pau neutrehouhothoszoyzou
      pl neutreheahintheasheamheasy
      pl masculinsasatsaizsansaizy
      pl fémininsusuntsousunysu
      pl non-humainhouhouthouszohousy
      -
      -
      - -
      -

      5.6 Pronoms relatifs

      -
      -

      -Les pronoms relatifs introduisent en Mattér une clause relative (abordées au chapitre §6.6.1). Du fait de sa proximité avec les langues germaniques, les clauses relatives changent selon leur cas grammatical et leur genre, cepedant seule la dualité humain/non-humain est exprimée sur ce dernier point et le nombre n’est pas indiqué, comme on peut le voir ci-dessous : -

      - - - --- - --- - --- - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - -
       humainnon-humain
      nominatifdjava
      accusatifdjénvén
      datifdjézvés
      locatifdechvach
      ablatifducvuc
      limitatifdymvym
      génitifdyvy
      -

      -L’accord du genre se fait selon la phrase nominale définie tandis que le cas grammatical représente la relation de la clause relative auprès de la phrase nominale. Exemples : -

      - -

      -Français : « Mon oncle (maternel) qui est grand est en ville. »
      -Mattér : <Maebrorych dja meccilant beis urbych beis.> -

      - -

      -Français : « La ville où j’habite est belle. »
      -Mattér : <A urby vach bwéne wenant beis.> -

      - -

      -Français : « J’ai perdu le livre que je voulais vendre. »
      -Mattér : <A boccéant vén wiljaer saelle tynner.> -

      - -

      -Français : « L’homme dont le chien aboyait tout le temps déménage. »
      -Mattér : <É mes dy a hynd altiz gyjener flyttene.> -

      - -

      -Français : « La rue jusqu’à laquelle on va est étroite. »
      -Mattér : <É gaet dym gaern smosant beis.> -

      -
      -
      - -
      -

      5.7 Verbes

      -
      -
      -
      -

      5.7.1 Temps

      -
      -

      -À l’exception des verbes <o ber> (être), <o hab> (avoir) et <o gjer> (faire), la conjugaison des verbes en Mattér est très régulière. Trois temps principaux existent : le passé, le présent et le futur, cepedant il est possible d’exprimer du passé antérieur (passé dans un temps de locution passé), du passé postérieur (futur dans un temps de locution passé), du futur antérieur (passé dans un temps de locution futur) et du futur postérieur (futur dans un temps de locution futur). -

      - -

      -Généralement parlant, le présent sert aux locuteurs du Mattér à se référer à des actions ou descriptions ou autre se passant lors de la locution de la phrase ou à se réferer à un passé ou futur immédiat, pouvant s’étendre jusqu’à une journée complète avant ou après le temps immédiat de locution. Par exemple, la phrase <mergoch, cinnemoch si gache> (« demain, nous (paucal) allons au cinéma ») contient le verbe <o gach> conjugué à la première personne du paucal, cependant le sens porté par la phrase est comme quoi l’action d’aller au cinéma prendra lieu dans le futur, en l’occurence le jour suivant le moment de locution. Cepedant la proximité entre ce dernier et le moment de l’action en elle-même permet au locuteur d’utiliser le présent. En revanche, s’il souhaite exprimer la même action comme s’effectuant la semaine suivante, le futur sera utilisé : <nust vococh, cinnemoch si y gachats>. Remarquez par ailleurs l’utilisation du locatif pour <morg> (« demain ») et <nust voc> (« semaine prochaine ») pour signifier le temps durant lequel l’action s’exécutera. -

      -
      -
      - -
      -

      5.7.2 Aspects

      -
      -

      -Les aspects servent à indiquer la relation du verbe au temps qu’il emploie. Les deux aspects principaux sont les aspects perfectif et imperfectif. Le premier sert à indiquer l’action du verbe comme étant un événement terminé et révolu, considérant ce dernier comme un objet unique et insécable ; à l’inverse, l’imperfectif permet de mettre en place une durée à l’action décrite, de la placer en élément de fond ou de décors, et permet d’y insérer de nouveau éléments. Comparez en Français « Henry IV régnais 21 ans » (imperfectif) et « Henry IV régna 21 ans ». De par sa nature, le présent ne dispose pas d’aspect perfectif, ainsi seuls le passé et le futur montreront ces deux aspects. Voici ainsi le tableau de conjugaison des verbes réguliers aux aspects perfectif puis imperfectif de l’indicatif (un mode, nous en parlerons plus en détail dans le chapitre §5.7.3), le V représentant la racine du verbe : -

      - - - --- - --- - --- - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - -
      Tableau 21 : Conjugaison du perfectif de l’indicatif
       passéfutur
      1SVoy Vo
      2SVouy Vou
      3SVoy Vo
      1PAUVury Vur
      2PAUVuny Vun
      3PAUVury Vur
      1PVuy Vu
      2PVuy Vu
      3PVony Von
      - - - - --- - --- - --- - --- - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - -
      Tableau 22 : Conjugaison de l’imperfectif de l’indicatif
       passéprésentfutur
      1SVerVey Ve
      2SVétVeiy Vei
      3SVerVeay Vea
      1PAUVezVety Vet
      2PAUVesVæty Væt
      3PAUVerzVæty Væt
      1PVenVerny Vern
      2PVentVary Var
      3PVenVéry Vér
      - -

      -Les terminaisons après les V s’accollent au verbe, excepté la voyelle si elle se répète. Par exemple, <tynne> se conjugera <tunner> à la première personne du singulier. -

      - -

      -Les conjugaisons de l’imperfectif et du perfectif aux temps antérieurs ou postérieurs du passé et du futur s’effectuent en utilisant soit le participe passé ou futur du verbe et en utilisant le verbe modal <o ber> pour les verbes d’états et <o gjer> pour les verbes d’action qui sera conjugué au passé ou au futur selon s’il s’agit respectivement d’un temps antérieur ou postérieur. -

      - -

      -En revanche, les trois temps disposent d’un aspect commun : le progressif qui s’emploie grâce à l’utilisation des verbes <o ber> (verbes d’état) ou <o gjer> (verbes d’action) comme auxilliaires conjugué selon le temps et l’aspect imperfectif voulu, tandis que le verbe principal est sous sa forme de participe progressif (voir les participes §5.7.3.4). Exemple :
      -Français : J’étais en train de manger une pomme rouge.
      -Mattér : cheg e gjés etanand raezant eppelant -

      - -

      -Français : Vous êtes tous deux en train de pêcher.
      -Mattér : im gjéta ficjanand
      -

      - -

      -Français : Elles seront en train d’écrire des lettres. -Mattér : su y gjér gérenand breifantas -

      -
      -
      - -
      -

      5.7.3 Modes

      -
      -
      -
      -
      5.7.3.1 Infinitif
      -
      -

      -C’est dans ce mode que vous verrez les verbes dans le dictionnaire. Il s’agit de la base de chaque verbe, précédé par un <o> marquant l’infinitif. Dans cette forme, le verbe peut être manipulé dans la phrase comme un nom commun, mais il peut également être utilisé afin de donner des instructions de façon polie, comme par exemple dans un manuel ou dans une recette, comme cela peut être le cas en Français. -

      -
      -
      - -
      -
      5.7.3.2 Impératif
      -
      -

      -En Mattér, l’impératif est un moyen pour le locuteur de donner un ordre à son interlocuteur. Il ne s’applique donc qu’au présent, ainsi qu’à la deuxième personne (singulier, paucal et pluriel). Voici la conjugaison des verbes à l’impératif : -

      - - - --- - --- - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - -
      Tableau 23 : Conjugaison des verbes régulier à l’impératif
      nombreconjugaison
      singulierV(a)ge
      paucalV(a)gér
      plurielV(e)gi
      - -

      -Pour rappel, les voyelles entre parenthèses ne sont à rajouter que dans le cas où l’apposition de la terminaison créé une suite de consonne interdite par les règles de phonotaxes (voir §4.4). Voici par exemple la conjugaison respectivement de <o seg> « dire » et <o etan> « manger » à l’impératif : -

      - - - --- - --- - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - -
      Tableau 24 : Conjugaison de <o seg> à l’impératif
      nombreconjugaison
      singuliersegge
      paucalseggér
      plurielseggi
      - - - - --- - --- - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - -
      Tableau 25 : Conjugaison de <o etan> à l’impératif
      nombreconjugaison
      singulieretanege
      paucaletanegér
      plurieletanegi
      - -

      -Le verbe <o gjer> a sa propre forme que vous retrouverez dans leurs chapitres respectifs (§5.7.6). Les verbes <o hab> et <o ber> sont réguliers. -

      - -

      -Il est également possible pour le locuteur d’accentuer l’ordre en mettant le verbe au participe présent et en le précédant par le verbe <o gjer> conjugué à l’impératif. Exemple avec <o ficjan> : -

      - - - --- - --- - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - -
      Tableau 26 : Conjugaison à l’impératif fort de <o ficjan>
      nombreconjugaison
      singulierjeg ficjanta
      paucaljége ficjanta
      plurieljegi ficjanta
      -
      -
      - -
      -
      5.7.3.3 Jussif
      -
      -

      -Le Jussif est un mode très similaire à l’impératif décrit ci-dessus, permettant de donner des ordres à une personne tierce n’étant généralement pas présente lors de la conversation. En français, la phrase utilisant le subjonctif « qu’il vienne maintenant » se traduira par du jussif en Mattér, « nu comménge ». Le jussif ne s’applique donc qu’au présent et à la troisième personne. Voici son tableau de conjugaison : -

      - - - --- - --- - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - -
      Tableau 27 : Conjugaison des verbes régulier au jussif
      nombreconjugaison
      singulierV(e)get
      paucalV(e)gent
      plurielV(e)geat
      - -

      -Voici deux exemples de conjugaison au jussif avec <o seg> et <o etan> : -

      - - - --- - --- - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - -
      Tableau 28 : Conjugaison de <o seg> à l’impératif
      nombreconjugaison
      singuliersegget
      paucalseggent
      plurielseggeat
      - - - - --- - --- - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - -
      Tableau 29 : Conjugaison de <o etan> à l’impératif
      nombreconjugaison
      singulieretaneget
      paucaletanegent
      plurieletanegeat
      - -

      -À l’instar de l’impératif, <o gjer> a sa propre conjugaison au jussif, et il est possible d’accentuer l’ordre donné via l’utilisation de <o gjer> en auxilliaire conjugué au jussif du verbe qui lui est en participe présent.Exemple avec <o ficjan> : -

      - - - --- - --- - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - -
      Tableau 30 : Conjugaison au jussif fort de <o ficjan>
      nombreconjugaison
      singuliergjet ficjanta
      paucalgjégent ficjanta
      plurielgjeag ficjanta
      -
      -
      - -
      -
      5.7.3.4 Participes
      -
      - - - --- - --- - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - -
      Tableau 31 : Participes réguliers
      type de participeforme
      participe passéVzet
      participe présentV(o)ta
      participe futurV(é)tér
      participe progressifVand
      - -

      -Participes irréguliers : -

      -
      -
      -
      - -
      -

      5.7.4 Verbe être <o ber>

      -
      -
      -
      -
      5.7.4.1 Perfectif
      -
      - - - --- - --- - --- - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - -
      Tableau 32 : Perfectif de <o ber>
       passéfutur
      1Svery ver
      2Svety vet
      3Svasy vas
      1PAUvezy vez
      2PAUvensy vens
      3PAUvatsy vats
      1Pveiny vein
      2Pveaty veat
      3Pveaeny veaen
      -
      -
      - -
      -
      5.7.4.2 Imperfectif
      -
      - - - --- - --- - --- - --- - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - -
      Tableau 33 : Imperfectif de <o ber>
       passéprésentfutur
      1Se vasbeu be
      2Sea vartbestu best
      3Sei vartbeisou beiz
      1PAUe vastersu erz
      2PAUea varterso erz
      3PAUei varsaisou aiz
      1Pe vaesseru ser
      2Pea vaerssersu serz
      3Pei varssetou sets
      -
      -
      - -
      -
      5.7.4.3 Participe
      -
      - - - --- - --- - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - -
      Tableau 34 : Participes de <o ber>
      type de participeforme
      participe passébet
      participe présentbote
      participe futurbétér
      -
      -
      -
      - -
      -

      5.7.5 Verbe avoir <o hab>

      -
      -
      -
      -
      5.7.5.1 Perfectif
      -
      - - - --- - --- - --- - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - -
      Tableau 35 : Perfectif de <o hab>
       passéfutur
      1Sherhery
      2Shethety
      3Sheasy heas
      1PAUhezhezy
      2PAUhezthety
      3PAUhetshety
      1Pheiny hein
      2Pheitheity
      3Phaenty haent
      -
      -
      - -
      -
      5.7.5.2 Imperfectif
      -
      - - - --- - --- - --- - --- - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - -
      Tableau 36 : Imperfectif de <o hab>
       passéprésentfutur
      1Se hashabeu habe
      2Sae hathastu habest
      3Sea hashatou hat
      1PAUe hatshabesu habes
      2PAUe harthatso hats
      3PAUea harshabeanou haben
      1Pae hathaberu harbe
      2Pae haeshabersy harz
      3Pei harshabetu hebet
      -
      -
      - -
      -
      5.7.5.3 Participe
      -
      - - - --- - --- - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - -
      Tableau 37 : Participes de <o hab>
      type de participeforme
      participe passéhaet
      participe présenthat
      participe futurhater
      -
      -
      -
      - -
      -

      5.7.6 Verbe faire <o gjer>

      -
      -
      -
      -
      5.7.6.1 Perfectif
      -
      - - - --- - --- - --- - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - -
      Tableau 38 : Perfectif de <o gjer>
       passéfutur
      1Sjery jer
      2Sjerety jeret
      3Sgjesy jes
      1PAUjarzy jars
      2PAUjensy jent
      3PAUgjetsy jets
      1Pjereiny jerein
      2Pgjereaty jereat
      3Pgjeraeny jerean
      -
      -
      - -
      -
      5.7.6.2 Imperfectif
      -
      - - - --- - --- - --- - --- - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - -
      Tableau 39 : Imperfectif de <o gjer>
       passéprésentfutur
      1Se jésjereu jere
      2Sae jétjeiy jeit
      3Sei gjésgjeay jeas
      1PAUe jétsjétu jét
      2PAUe jértgjétay jérta
      3PAUea gjétsjaety jaes
      1Pei jeasjerny jeas
      2Pe gjeasgjerary jerar
      3Pe gjérsgjéry jér
      -
      -
      - -
      -
      5.7.6.3 Participe
      -
      - - - --- - --- - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - -
      Tableau 40 : Participes de <o gjer>
      type de participeforme
      participe passéget
      participe présentgeste
      participe futurgér
      -
      -
      - -
      -
      5.7.6.4 Impératif
      -
      - - - --- - --- - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - -
      nombreconjugaison
      singulierjeg
      paucaljége
      plurieljegi
      -
      -
      - -
      -
      5.7.6.5 Jussif
      -
      - - - --- - --- - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - -
      nombreconjugaison
      singuliergjet
      paucalgjégent
      plurielgjeag
      -
      -
      -
      -
      - -
      -

      5.8 Adverbes

      -
      -
      -
      - -
      -

      5.9 Prépositions

      -
      -

      - -

      -
      -
      -
      -

      5.10 Nominalisation

      -
      -

      -La nominalisation est un outils permettant l’utilisation d’un mot n’étant pas un nom (verbe ou adjectif) comme s’il s’agissait d’un nom. Le Mattér marque la nominalisation par des suffixes. -

      -
      -
      -

      5.10.1 Acteur -ear

      -
      -

      -On peut obtenir un nom à partir d’un verbe désignant une personne ayant un rapport à cet élément dérivé ou effectuant l’action du verbe dérivé. Ainsi, on a <ficjanear> qui désigne un pêcheur, <gérenear> qui désigne un écrivain, <rittanear> un graveur de runes, etc… -

      -
      -
      - -
      -

      5.10.2 Acte -yri

      -
      -

      -On peut également transformer un verbe d’action afin de se référer à l’acte qu’il représente en lui-même. Ainsi, <ficjanyri> désigne la pêche, <gérenyri> désigne le travail d’écriture et <rittanyri> désigne le travail de gravure de runes. -

      -
      -
      - -
      -

      5.10.3 Nominalisation d’adjectifs -ens

      -
      -

      -Il est également possible de transformer des adjectifs en nom afin de se référer à leur qualité en tant que telle. Ainsi, <alens> signifie « totalité », <galmens> signifie « ancienneté » et <gemmelents> signifie « vieilesse ». -

      -
      -
      -
      -

      5.10.4 -(h)yt

      -
      -

      -La clitique -hyt est similaire à la clitique -dom que l’on retrouve en Anglais, ou -het en Suédois. Cela peut se référer au territoire de l’élément décliné (roi <cyng> → royaume <cyngyt>), ou à un état (libre <fri> → liberté <frihyt>). -

      -
      -
      -
      -
      - -
      -

      6 Syntaxe

      -
      -
      -
      -

      6.1 Groupe nominal

      -
      -

      -Le groupe nominal est l’ensemble des mots d’une phrase en Mattér déterminant un nom propre ou nom commun. L’ordre typique d’un groupe verbal est <déterminant>-<adjectifs>-<nom>-<proposition>, cependant seul le nom est obligatoire. Il est possible de placer un ou plusieurs adjectifs entre le nom et la proposition pour accentuer une note subjective de la part du locuteur, une opinion. Ainsi, <smoz eppel> est une pomme dont on on peut supposer qu’elle soit objectivement petite, alors que <eppel smoz> insinue que selon l’avis du locuteur la pomme est petite. Exemple : -

      - -

      -Mattér : Hit galmant wachenant beis.
      -Français : C’est une vieille voiture. -

      - -

      -Mattér : Hit wachenant galmant beis.
      -Français : C’est une voiture à mon avis vieille. -

      -
      -
      - -
      -

      6.2 Groupe verbal

      -
      -

      -Du fait de leur conjugaison portant pleinement l’information du nombre et du genre, le pronom du sujet n’est généralement pas utilisé. Son utilisation, placé avant le verbe, permet de placer une emphase sur le sujet. -

      -
      -
      - -
      -

      6.3 Propositions simples

      -
      -

      -L’ordre préféré en Mattér est <sujet>-<objet>-<oblique>-<adverbes>-<verbe>, mais du fait de la déclinaison des éléments objets et obliques, il est possible de changer l’ordre de la proposition avant le verbe, qui restera en toutes circonstance en fin de proposition. Ces changements d’ordre peuvent permettre une mise en avant de certains éléments de la phrase par rapport à d’autres. Exemples : -

      - -

      -Mattér : Fazérych breifant cheiz gjea gérenand.
      -Français : Mon père est en train de m’écrire une lettre. -

      - -

      -Mattér : Breifant fazérych cheiz gjea gérenand.
      -Français : C’est une lettre que mon père est en train de m’écrire. -

      - -

      -Mattér : Cheiz fazérych breifant gjea gérenand.
      -Français : C’est à moi que mon père est en train d’écrire une lettre. -

      -
      -
      - -
      -

      6.4 Négations

      -
      -
      -
      -
      -

      6.5 Questions

      -
      -
      -
      -
      -

      6.6 Propositions plus complexes

      -
      -
      -
      -

      6.6.1 Clauses relatives

      -
      -
      -
      -
      - -
      -

      6.7 Conjonctions et Coordination de propositions

      -
      -

      - -

      -
      -
      -
      -
      -

      7 Morphosyntaxe

      -
      -
      -
      -

      7.1 Citation

      -
      -

      - -

      -
      -
      -
      -
      -

      8 Sémantiques

      -
      -

      - -

      -
      -
      -
      -

      9 Pragmatique

      -
      -

      - -

      -
      -
      -
      -

      10 Phraséologie

      -
      -

      - -

      -
      -
      -
      -

      11 Synchronie et diachronie

      -
      -

      - -

      -
      -
      -
      -

      12 Nombres

      -
      -

      -Le Mattér est une langue comptant en base dix et prenant en compte l’existance du zéro. Cependant, contrairement au Français, le Mattér tend à grouper les dizaines de milliers ensemble plutôt que les milliers. Ainsi, nous avons les termes suivants : -

      - - - --- - --- - --- - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - -
      Tableau 41 : Nombres en Mattér
      notation standardnotation Mattérterme
      00nyn
      11aen
      22twéa
      33ze
      44fro
      55zeif
      66chcaec
      77sean
      88acht
      99onnén
      1010dran
      2020tjeg
      3030zjea
      4040frje
      5050zeig
      6060chcjag
      7070sjeg
      8080achteig
      9090onneg
      100100anrad
      1 0001000tansen
      10 0001 0000deten
      100 000 0001 0000 0000mollen
      1 000 000 000 0001 0000 0000 0000vreljen
      - -

      -Le Mattér énonce les éléments d’un nombre du plus petit au plus grand, et les termes <anrad>, <tansen>, <deten>, <mollen> et <vreljen> peuvent être multipliés par un nombre inférieur le précédant. Par exemple, pour exprimer « 600 », on dira <chaecanred>. Indiquer un multiplicateur de un est considéré comme inutile, ainsi les termes tels que <deten>, <mollen> et <vreljen> se suffisent à eux-même pour signifier <1 0000>, <1 0000 0000> et <1 0000 0000 0000> respectivement. Par conséquence, le nombre 1789 se traduirait par <onnén achteig seananrad tansen>. -

      - -

      -Les termes <anrad>, <tasen>, <deten>, <mollen> et <vreljen> doivent également être précédés par <ar> lors d’un risque de confusion entre un nombre et leur multiplieur, de 1 à 10 pour <anrad et tansen>, et de 1 à 999 pour <deten>, <mollen> et <vreljen>. Ainsi, <achtanred> signifie 800, alors que <acht ar anred> signifie 108, <onnénanrad deten> signifie 900 0000 (ou 9 000 000) alors que <onnénanrad ar deten> signifie 1 0900 (ou 10 900). Si aucune confusion n’est possible, le <ar> sera ommis. 1 2345 6890 (123 456 890) s’exprime donc <dran achteig seananred chceactansan ar zeif frje zeanrad twéatansen deten ar mollen>. -

      - -

      -Typographiquement parlant, les multiplicateurs s’agglomèrent avec l’élément qu’ils multiplient. -

      - -

      - -

      -
      -
      -
      -

      13 Système d’écriture

      -
      -

      -Le système natif d’écriture Mattér est l’alphabet runique anglo-saxon. Voici la correspondance entre chacun des phonèmes du Mattér et des runes utilisées nativement dans leur ordre alphabétique natif : -

      - - - --- - --- - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - -
      Tableau 42 : Runes du Mattér
      phonème (transcrit)rune
      f
      u
      s
      o
      r
      c
      g
      w
      h
      ch
      n
      i
      j
      p
      z
      v
      t
      b
      e
      m
      l
      d
      é
      a
      y
      ae
      ea
      séparateur de mots
      marquer de pauses
      séparateur de phrases
      - -

      -Exceptionnellement, et contrairement aux autres, les diphtongues <ae> et <ea> disposent de leur propre morphème. Cet alphabet est généralement utilisé lors d’écritures horizontales de droite à gauche et de haut en bas, mais il arrive occasionnellement que ces runes soient écrites verticalement lors de gravures, de haut en bas et de droite à gauche. -

      - -

      -Voici un texte d’exemple transcrit en alphabet latin ainsi qu’écrit en runes :
      -Français : Demain, du lever au coucher du soleil, nous irons pêcher.
      -Mattér (transcrit) : morgoch, gyrnegac scyrmém, si y ficjanur.
      -Mattér (runes) : ᛗᚩᚱᚷᚩᚳᚻ᛬ᚷᚣᚱᚾᛖᚷᚪᚳ᛫ᚦᚳᚣᚱᛗᛟᛗ᛬ᚦᛁ᛫ᚣ᛫ᚠᛁᚳᛄᚪᚾᚢᚱ᛭ -

      - -

      -Le Mattér peut également être écrit avec les caractères romains comme fait dans quasiment tout ce document, cependant il est possible également d’utiliser quelques caractères alternatifs : -

      - - - --- - --- - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - -
      Tableau 43 : Caractères latins du Mattér
      caractère translittérécaractère natif
      sÞ - þ
      zÐ - ð
      chȜ - ȝ
      wǷ - ƿ
      jI - i
      aeÆ - æ
      gꝽ - ᵹ
      -

      -La lettre <g> et sa version insulaire sont toutes deux utilisées lors de l’écriture du Mattér avec les caractères natifs, cepedant une nette majorité des lettrés préfèrent sa version insulaire <ᵹ> à sa version standard. -

      - -

      -Ainsi, des mots tels que <bryz> ou <spich> peuvent s’écrire <bryð> et <þpiȝ> respectivement. -Ainsi, trois façons d’écrire le Mattér sont possible : l’alphabet runique, natif à la langue, l’alphabet latin adapté au Mattér, apparu plus récemment dans le Mattér et utilisé principalement lors des échanges commerciaux avec des cultures utilisant cet alphabet, et enfin la translittération qui n’est utilisée que dans ce document afin de retranscrire aisément le Mattér sans avoir recours à des caractères spéciaux. Quelques exemples de ces différents systèmes d’écriture : -

      - - - --- - --- - --- - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - -
      Tableau 44 : Exemples d’écritures native du Mattér
      translittérationlatinrunique
      bryzbryð ᛒᚱᚣᛋ
      spichþpiȝ ᚦᛈᛁᛇ
      jeaiea ᛄᛠ
      maendmænd ᛗᚫᚾᛞ
      nestyneþty ᚾᛖᚦᛏᚣ
      wachenƿaȝen ᚹᚪᛇᛖᚾ
      chcjagȝciaᵹ ᚳᚻᚳᛄᚪᚷ
      - -

      - -

      -
      -
      -
      -

      14 Glossaire

      -
      -
      -
      mot en Mattér
      [phonétique] (élément de langage) Définition(s)
      -
      - -

      -Abréviations : -

      -
        -
      • adj : adjectif
      • -
      • adv : adverbe
      • -
      • ind : indénombrable
      • -
      • n : nom
      • -
      • pau : paucal
      • -
      • pl : pluriel
      • -
      • pron : pronom
      • -
      • sg : singulier
      • -
      • vi : verbe intransitif
      • -
      • vt : verbe transitif
      • -
      • on : onomatopée
      • -
      -
      - -
      -

      14.1 Actions physiques

      -
      -
      -
      - -
      -

      14.2 Amour

      -
      -
      -
      - -
      -

      14.3 Animaux

      -
      -
      -
      bern
      [bɛrn] (n) ours
      -
      cat
      [kat] (n) chat
      -
      ficjan
      [ˈfikjan] (n) poisson
      -
      o ficjan
      [o ˈfikjan] (vt) pêcher
      -
      hynd
      [hynd] (n) chien
      -
      o gyjen
      [o ɡyjɛn] (vi) aboyer (animaux, chiens)
      -
      -
      -
      - -
      -

      14.4 Art

      -
      -
      -
      wen
      [wɛn] beau, joli
      -
      -
      - -
      -

      14.4.1 Écriture

      -
      -
      -
      boccé
      [ˈbokːe] (n) livre
      -
      breif
      [brɛɪf] (n) lettre, missive
      -
      o géren
      [o ˈɡerɛn] (vt) écrire, tracer des runes ou lettres latines sur une surface plane (parchemin, papier,…)
      -
      o rittan
      [o ˈritːa] (vt) écrire, graver des runes
      -
      ryn
      [ryn] (n) rune, lettre alphabétique
      -
      -
      -
      -
      - -
      -

      14.5 Astronomie

      -
      -
      -
      - -
      -

      14.6 Bâtiments

      -
      -
      -
      o flytten
      [o flytːɛn] (vi) déménager
      -
      -
      -
      -

      14.6.1 La ville

      -
      -
      -
      urby
      [ˈurby] (n) ville
      -
      -
      -
      -
      -

      14.6.2 Les types de bâtiments

      -
      -
      -
      tere
      [ˈtɛrɛ] (n) tour, haut monument
      -
      hys
      [hyθ] (n) maison (bâtiment)
      -
      -
      -
      -
      - -
      -

      14.7 Commerce

      -
      -
      -
      o saelle
      [o ˈsaelːɛ] (vt) vendre, donner à quelqu’un
      -
      -
      -
      -
      -

      14.8 Conflits

      -
      -
      -
      - -
      -

      14.9 Conteneurs

      -
      -
      -
      - -
      -

      14.10 Corps

      -
      -
      -
      - -
      -

      14.11 Couleurs

      -
      -
      -
      raez
      [raeð] (adj) rouge
      -
      -
      -
      -
      -

      14.12 Dimensions

      -
      -
      -
      -

      14.12.1 Taille

      -
      -
      -
      smoz
      [smoð] (adj) petit, étroit
      -
      stor
      [θtor] (adj) gros, grand, de grande taille, large
      -
      meccil
      [mekːil] (adj) grand, imposant, puissant, fort
      -
      -
      -
      - -
      -

      14.12.2 Quantifieurs

      -
      -
      -
      maend
      [maend] (adj) beaucoup
      -
      vend
      [vend] (adj) peu, un peu
      -
      -
      -
      -
      - -
      -

      14.13 Direction

      -
      -
      -
      - -
      -

      14.14 Eau

      -
      -
      -
      - -
      -

      14.15 Effort

      -
      -
      -
      - -
      -

      14.16 Éléments

      -
      -
      -
      - -
      -

      14.17 Émotions

      -
      -
      -
      lycce
      [ˈlykːɛ] (adj) joyeux, content
      -
      o wilja
      [o ˈwilja] (vt) vouloir, avoir envie de
      -
      wille
      [ˈwilːɛ] (n) souhait, désir
      -
      -
      -
      - -
      -

      14.18 Évaluation

      -
      -
      -
      - -
      -

      14.19 Événements

      -
      -
      -
      - -
      -

      14.20 Existence

      -
      -
      -
      - -
      -

      14.21 Famille

      -
      -
      -
      bruzyr
      [ˈbruðyr] (n) frère
      -
      fazér
      [ˈfaðer] (n) père
      -
      fobror
      [ˈfobror] (n) oncle paternel
      -
      fostyr
      [ˈfostyr] (n) tante paternelle
      -
      mazér
      [ˈmaðer] (n) mère
      -
      maebror
      [ˈmaebror] (n) oncle maternel
      -
      mastyr
      [ˈmastyr] (n) tante maternelle
      -
      syster
      [ˈsystɛr] (n) sœur
      -
      -
      -
      - -
      -

      14.22 Forme

      -
      -
      -
      - -
      -

      14.23 Gouvernement

      -
      -
      -
      cyng
      [kynɡ] (n) roi
      -
      cyngyt
      [ˈkynɡyt] (n) royaume
      -
      -
      -
      - -
      -

      14.24 Grammaire

      -
      -
      -
      méllém
      [melːem] (adv) entre (deux personnes)
      -
      neich
      [nɛiç] (adv) aucun
      -
      -
      - -
      -

      14.24.1 Conjonctions

      -
      -
      -
      ar
      [ar] (conj) et
      -
      aen
      [aen] (conj) et, mais
      -
      og
      [oɡ] (conj) et, cependant, toujours est-il que
      -
      men
      [mɛn] (conj) mais
      -
      zea
      [ðea] (conj) mais, introduit une question
      -
      némmé
      [nemːe] (conj) excepté, à moins que
      -
      -
      -
      - -
      -

      14.24.2 Prépositions

      -
      -
      -
      tél
      [tel] (prep) pour, afin
      -
      siv
      [θiv] (prep) pour la raison de, du fait de.
      -
      -
      -
      -
      - -
      -

      14.25 Guerre

      -
      -
      -
      laette
      [ˈlaetːɛ] perdre, se rendre, abandonner
      -
      -
      -
      -
      -

      14.26 Légal

      -
      -
      -
      retty
      [ˈrɛtːy] (n) droit (civil, légal, moral,…)
      -
      -
      -
      - -
      -

      14.27 Lieux

      -
      -
      -
      - -
      -

      14.28 Lumière

      -
      -
      -
      - -
      -

      14.29 Mental

      -
      -
      -
      - -
      -

      14.30 Mesures

      -
      -
      -
      - -
      -

      14.31 Métaux

      -
      -
      -
      - -
      -

      14.32 Mouvements

      -
      -
      -
      o commén
      [o komːen] (vi) venir, arriver
      -
      o ga
      [o ɡa] (vi) aller
      -
      o ljegga
      [o ˈljeɡːa] (vi) aller à travers champs, sans suivre de chemin, errer
      -
      scort
      [θkort] (adj) rapide
      -
      -
      -
      -
      -

      14.33 Nature

      -
      -
      -
      velt
      [vɛlt] (n) monde, la Terre
      -
      lant
      [lant] (n) terre, île
      -
      -
      -
      - -
      -

      14.34 Nombres

      -
      -
      -
      norm
      [norm] (n) nombre, numéro (ordinal)
      -
      al
      [al] (adj) tout, tous
      -
      -
      -
      -

      14.34.1 Nombres cardinaux

      -
      -

      -Comme présenté dans le chapitre sur les nombres (§12), voici ci-dessous les nombres cardinaux du Mattér. Leur utilisation est détaillée dans le chapitre mentionné ci-dessus. -

      - - - --- - --- - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - -
      nombreterme
      0nyn
      1aen
      2twéa
      3ze
      4fro
      5zeif
      6chcaec
      7sean
      8acht
      9onnén
      10dran
      20tjeg
      30zjea
      40frje
      50zeig
      60chcjag
      70sjeg
      80achteig
      90onneg
      100anrad
      1000tansen
      1 0000deten
      1 0000 0000mollen
      1 0000 0000 0000vreljen
      -
      -
      -
      - -
      -

      14.35 Nourriture

      -
      -
      -
      o spich
      [o θpiç] (vt) (vulgaire) manger, bouffer
      -
      o etan
      [o ɛtan] (vt) manger
      -
      -
      -
      - -
      -

      14.36 Outils

      -
      -
      -
      wachen
      [ˈwaçɛn] (n) voiture
      -
      -
      -
      - -
      -

      14.37 Parole

      -
      -
      -
      o seg
      [o sɛɡ] (vt) dire
      -
      -
      -
      - -
      -

      14.38 Péchés

      -
      -
      -
      - -
      -

      14.39 Physique

      -
      -
      -
      - -
      -

      14.40 Possession

      -
      -
      -
      - -
      -

      14.41 Religion

      -
      -
      -
      - -
      -

      14.42 Savoir

      -
      -
      -
      o cyn
      [o kyn] (vt) savoir
      -
      o sjea
      [o sjea] (vt) connaître, savoir superficiellement
      -
      o vitté
      [o ˈvitːe] (vt) savoir, connaître, être conscient de
      -
      -

      -En Mattér, une différentiation est faite entre le fait de savoir ou connaître quelque chose superficiellement <o sjea>, avoir une connaissance plus approfondie du sujet <o cyn> ou bien avoir une véritable maîtrise de la connaissance sur le sujet <o vitté>. Par exemple, une personne connaissant de nom une langue dira <cheg an tyngant sjeae> (« j’ai connaissance de cette langue », sous-entendu qu’il sait de quoi il s’agit mais sans plus), une personne apprenant mais ne maîtrisant pas la langue dira <cheg an tyngant cyne> (« je connais cette langue », sous-entendu suffisamment pour pouvoir un peu s’exprimer avec sans pour autant la maîtriser), et une personne parlant couramment cette langue dira <cheg an tyngant vittée> (« je connais bien cette langue », impliquant une connaissance profonde du sujet). -

      -
      -
      - -
      -

      14.43 Sensations

      -
      -
      -
      - -
      -

      14.44 Sexe

      -
      -
      -
      - -
      -

      14.45 Société

      -
      -
      -
      -

      14.45.1 Relations sociales

      -
      -
      -
      je
      [jɛ] (adv, inform.) ouais
      -
      jea
      [jea] (adv) oui
      -
      ne
      [nɛ] (adv, inform.) nan
      -
      nea
      [nea] (adv) non
      -
      -
      -
      -
      - -
      -

      14.46 Substances

      -
      -
      -
      - -
      -

      14.47 Temps

      -
      -
      -
      altiz
      [altið] (adv) tout le temps
      -
      daeg
      [daeɡ] (n) jour
      -
      gaern
      [ɡaern] (n) année
      -
      galm
      [ɡalm] (adj) vieux, ancien
      -
      gyrneg
      [ˈɡyrnɛɡ] (n) moment du lever de soleil, matin
      -
      menys
      [ˈmɛnyθ] (n) mois
      -
      morg
      [morɡ] (adv) demain
      -
      nesty
      [ˈnɛθty] (adj) prochain, suivant
      -
      nu
      [nu] (adv) maintenant, tout de suite
      -
      o tebyr
      [o 'tɛbyr] (vt) passer (du temps)
      -
      tiz
      [tið] (n) temps
      -
      scyrm
      [θkyrm] (n) crépuscule, moment du coucher de soleil
      -
      voc
      [vok] (n) semaine
      -
      -
      -
      - -
      -

      14.48 Travail

      -
      -
      -
      - -
      -

      14.49 Végétaux

      -
      -
      -
      -

      14.49.1 Fruits

      -
      -
      -
      eppel
      [ˈɛpːɛl] (n) pomme
      -
      -
      -
      -
      - -
      -

      14.50 Vêtements

      -
      -
      -
      - -
      -

      14.51 Vie et santé

      -
      -
      -
      bryz
      [bryð] (n) naissance
      -
      bryzdeg
      [ˈbryðdɛɡ] (n) jour de naissance, anniversaire (<bryz> + <deg>)
      -
      o bwén
      [o bwen] (vi) vivre, habiter
      -
      ein
      [ɛin] (adj) isolé, solitaire
      -
      gemmel
      [ɡɛmːɛl] (adj) vieux, âgé
      -
      -

      -<gemmel> peut être utilisé pour désigner un âge. Par exemple, « j’ai vingt ans » peut s’exprimer <ze tweg gaernes gemmel be> (litt. « je suis vieux de vingt-trois ans »), <gemmel> étant au nominatif il se réfère donc forcément au sujet du verbe, ici la première personne du singulier. -

      -
      -
      mein
      [mɛin] (n) douleur
      -
      meinwach
      [mɛinwaç] (n) ambulance (<mein> + <wachen>)
      -
      -
      -
      - -
      -

      14.52 À trier

      -
      -
      -
      bevit
      [ˈbevit] (adj) conscient
      -
      bevityt
      [ˈbeˌvityt] (n) conscience
      -
      canal
      [ˈkanal] (n) canal, voie navigable, conduit, salon de communication
      -
      fri
      [fri] (adj) libre, indépendant
      -
      frihyt
      [ˈfrihyt] (n) liberté
      -
      fyt
      [fyt] (adj) né
      -
      gaet
      [ɡaet] (n) rue, allée
      -
      gilzar
      [ˈɡilðar] (n) valeur, mérite
      -
      gilzaryt
      [ˈɡilˌðaryt] (n) dignité, valeur (concept), mérite (concept)
      -
      léc
      [lek] (adj) égal, similaire, pareil
      -
      mes
      [mɛθ] (n) homme, personne
      -
      o tynne
      [o ˈtynːɛ] (vt) perdre quelque chose
      -
      o verde
      [o ˈvɛrdɛ] (vt) devenir, se transformer en, changer en, se produire. Est notamment utilisé pour le verbe « naitre », <o verbe fyttant> [o ˈvɛrdɛ ˈfytːant].
      -
      sette
      [ˈsɛtːɛ] (vt) doter, équiper
      -
      soc
      [θok] (n) pensée, raison
      -
      yld
      [yld] (n) être humain, Homme, humanité, le monde entier
      -
      écchi
      [ˈekːçi] (on) éternuement
      -
      - -

      - -

      -
      -
      -
      -
      -

      15 Annexes

      -
      -
      -
      -
      -
      -

      Auteur: Lucien Cartier-Tilet

      -

      Created: 2019-06-22 sam. 09:58

      -

      -
      - - diff --git a/matter/matter-grammar.pdf b/matter/matter-grammar.pdf deleted file mode 100644 index 1d4d5ea..0000000 Binary files a/matter/matter-grammar.pdf and /dev/null differ diff --git a/matter/matter.pdf b/matter/matter.pdf deleted file mode 100644 index a7da090..0000000 Binary files a/matter/matter.pdf and /dev/null differ diff --git a/old-hjalpi/index.html b/old-hjalpi/index.html deleted file mode 100644 index 3b2ec5b..0000000 --- a/old-hjalpi/index.html +++ /dev/null @@ -1,276 +0,0 @@ - - - - - - - -Ressources grammaticales du Hjalpi’ Vernaculaire - - - - - - - - - - - - -
      -

      Ressources grammaticales du Hjalpi’ Vernaculaire -
      -🔴 Développement suspendu -

      -

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      - -

      -Grammaire (pdf) -

      - -

      -Grammaire V2 (pdf) -

      - -

      -Dictionnaire (pdf) -

      - -

      -Cas grammaticaux (pdf) -

      - -

      -Cas grammaticaux V2 (pdf) -

      -
      -
      -

      Auteur: Lucien Cartier-Tilet

      -

      Created: 2018-06-06 mer. 17:26

      -

      -
      - - diff --git a/old-hjalpi/index.org b/old-hjalpi/index.org deleted file mode 100644 index c51a1eb..0000000 --- a/old-hjalpi/index.org +++ /dev/null @@ -1,14 +0,0 @@ -#+TITLE: Ressources grammaticales du Hjalpi’ Vernaculaire -#+SUBTITLE: 🔴 Développement suspendu -#+INCLUDE: "headers.org" -src_latex{\newpage} - -[[file:old-hjalpi-grammaire.html][Grammaire]] ([[file:old-hjalpi-grammaire.pdf][pdf]]) - -[[file:old-hjalpi-grammaire-2.html][Grammaire V2]] ([[file:old-hjalpi-grammaire-2.pdf][pdf]]) - -[[file:old-hjalpi-dictionnaire.html][Dictionnaire]] ([[file:old-hjalpi-dictionnaire.pdf][pdf]]) - -[[file:old-hjalpi-cas-grammaticaux.html][Cas grammaticaux]] ([[file:old-hjalpi-cas-grammaticaux.pdf][pdf]]) - -[[file:old-hjalpi-cas-grammaticaux-2.html][Cas grammaticaux V2]] ([[file:old-hjalpi-cas-grammaticaux-2.pdf][pdf]]) diff --git a/old-hjalpi/old-hjalpi-cas-grammaticaux-2.html b/old-hjalpi/old-hjalpi-cas-grammaticaux-2.html deleted file mode 100644 index ee7069f..0000000 --- a/old-hjalpi/old-hjalpi-cas-grammaticaux-2.html +++ /dev/null @@ -1,889 +0,0 @@ - - - - - - - -Cas grammaticaux du Hjalpi Vernaculaire - - - - - - - - - - - - -
      -

      Cas grammaticaux du Hjalpi Vernaculaire

      -

      - -

      - -

      - - -

      - -

      -Grammatical states marques with a star ( * ) are grammatical states that do not exist as declensions in the Divine Language. -

      - -
      -

      1 Chart for review for the basic cases

      -
      - - - --- - --- -- -- -- - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - -
       interiorsurfaceadjacencystate
      fromElativeDelativeAblativeExcessive
      at/inInessiveSuperessiveAdessiveEssive
      (in)toIllativeSublativeAllativeTranslative
      viaPerlativeProlative  
      - -

      - -

      -
      -
      - -
      -

      2 Location

      -
      -
      -
      Adessive case ADE iŗ-
      adjacent location
      -
      -

      -Example: near/at/by the house, íŗmén -

      -
      -
      Antessive case ANTE vwo-
      anterior location
      -
      -

      -Example: before the house, vwómén -

      -
      -
      Apudessive case APUD ne-
      location next to something
      -
      -

      -Example: next to the house, némén -

      -
      -
      Inessive case -ŕo-
      inside something
      -
      -

      -Example: inside the house, méŕón -

      -
      -
      Intrative case ITRT -fu-
      between something
      -
      -

      -Example: between the houses, méfún -

      -
      -
      Locative case LOC la-
      location (general case)
      -
      -

      -Example: at/on/in the house, lámén -

      -
      -
      Pertingent case ma-
      in contact with something
      -
      -

      -Example: touching the house, mámén -

      -
      -
      Postessive case POSTE -uß
      posterior location
      -
      -

      -Example: behind the house, ménúß -

      -
      -
      Subessive case SUBE nwo-
      under something
      -
      -

      -Example: under/below the house, nwómén -

      -
      -
      Superessive case SUPE ßta-
      on the surface
      -
      -

      -Example: on (top of) the house, ßtámén -

      - -

      - -

      -
      -
      - -
      -

      3 Motion from

      -
      -
      -
      Ablative case ABL li-
      movement away from something
      -
      -

      -Example: away from the house, límén -

      -
      -
      Delative case DEL ßa-
      movement from the surface
      -
      -

      -Example: from (the top of) the house, ßámén -

      -
      -
      *Egressive case EGRE
      marking the beginning of a movement or time
      -
      -

      -Example: beginning from the house -

      -
      -
      Elative case ELA -ykń
      out of something
      -
      -

      -Example: out of the house, ménýkń -

      -
      -
      Initiative case INITI -akļ
      starting point of an action
      -
      -

      -Example: beginning from the house, ménákļ -

      - -

      - -

      -
      -
      - -
      -

      4 Motion to

      -
      -
      -
      Allative case ALL -li-
        -
      • *in Hungarian and in Finnish: movement to (the adjacency of). Example: to the house
      • -
      • in Estonian and in Finnish: movement onto something. Example: onto the house, mélín
      • -
      - -
      Illative case ILL -ën-
      movement into something
      -
      -

      -Example: into the house, mênén -

      -
      -
      Lative case LAT -la
      movement to something (general case)
      -
      -

      -Example: to/into the house, ménlá -

      -
      -
      Sublative case SUBL -iţ
      movement onto the surface or below something
      -
      -

      -Example: on(to) the house / under the house, méníţ -

      -
      -
      Terminative case TERM -aen
      marking the end of a movement or time
      -
      -

      -Example: as far as the house, ménáén -

      - -

      - -

      -
      -
      - -
      -

      5 Motion via

      -
      -
      -
      Perlative case PER žu-
      movement through or along
      -
      -

      -Example: through/along the house, žúmén -

      -
      -
      Prolative case PROL še-
      movement using a surface or way (= prosecutive case, vialis case)
      -
      -

      -Example: by way of/through the house, šémén -

      - -

      - -

      -
      -
      - -
      -

      6 Time

      -
      -
      -
      Accusative case ACC -źu
      indicating duration of time known as the accusative of duration of time
      -
      -

      -Example: for many years, łaižegźu -

      -
      -
      Essive case ESS -oiþyd-
      used for specifying days and dates when something happens
      -
      -

      -Example: on the first day of the week, žóíþýdójorém -

      -
      -
      Limitative case LIMIT -amp
      specifying a deadline
      -
      -

      -Example: by the first day of the week, žójorémámp -

      -
      -
      Temporal case TEMP -igni
      specifying a time
      -
      -

      -Example: at seven o’clock, ţuheol ţupńtwan ţéálnatigni (GEN-hour GEN-seven precise-TEMP, at the precise hour of seven) -

      - -

      - -

      -
      -
      - -
      -

      7 Morphosyntactic alignment

      -
      -
      -
      Absolutive case (1) ABS -a
      patient, experiencer; subject of an intransitive verb and direct object of a transitive verb. In the divine language, the absolutive case is only used for the subject of an intransitive verb.
      -
      -

      -Example: he pushed the door and it opened, kjaŗa (door) -

      -
      -
      *Absolutive case (2) ABS
      patient, involuntary experiencer
      -
      -

      -Example: he pushed the door and it opened; he slipped -

      -
      -
      *Absolutive case (3) ABS
      patient, experiencer; instrument
      -
      -

      -Example: he pushed the door with his hand and it opened -

      -
      -
      *Accusative case (1)
      patient
      -
      -

      -Example: he pushed the door and it opened -

      -
      -
      Accusative case (2) ACC -vo
      direct object of a transitive verb
      -
      -

      -Example: I see her, kjeŗvo -

      -
      -
      Agentive case AGE te-
      agent, specifies or asks about who or what; specific agent that is subset of a
      -
      -

      -general topic or subject. Equivalent to the -ga particle in Japanese -Example: it was she who committed the crime; as for him, his head hurts, tekjeŗ, tegar -

      -
      -
      Ergative case ERG -jo
      agent; subject of a transitive verb
      -
      -

      -Example: he pushed the door and it opened -

      -
      -
      *Ergative-genitive case EGN
      agent, possession
      -
      -

      -Example: he pushed the door and it opened; her dog -

      -
      -
      Instructive INSTRUCTIVE -eň
      means, answers question how?
      -
      -

      -Example: by the means of the houses, ménéň -

      -
      -
      Instrumental INS/INSTR -dļ
      instrument, answers question using which thing?
      -
      -

      -Example: with the house, méndļ -

      -
      -
      *Instrumental-comitative case
      instrument, in company of something
      -
      -

      -Example: with the house -

      -
      -
      *Nominative case (1)
      agent, experiencer; subject of a transitive or intransitive verb
      -
      -

      -Example: he pushed the door and it opened -

      -
      -
      *Nominative case (2)
      agent; voluntary experiencer
      -
      -

      -Example: he pushed the door and it opened; she paused -

      -
      -
      Nominative case NOM (3) pa-
      In the divine language, the person linked to the word; transforms a verbal group into a nominal group
      -
      -

      -Example: horseman, panael (the man linked to horses, implied riding horses) -

      -
      -
      *Objective case (1) OBJ
      direct or indirect object of verb
      -
      -

      -Example: I saw her; I gave her the book -

      -
      -
      *Objective/Oblique (2)
      direct or indirect object of verb or object of preposition; a catch-all case for any situation except nominative or genitive
      -
      -

      -Example: I saw her; I gave her the book; with her -

      -
      -
      Oblique case OBL -ŗeß
      all-round case; any situation except nominative or vocative. In the divine language, is used to quote the element
      -
      -

      -Example: concerning the house, ménŗéß -

      -
      -
      Intransitive case INTR -ai
      the subject of an intransitive verb or the logical complement of a transitive verb (= passive or patient case)
      -
      -

      -Example: the door opened, mělai -

      -
      -
      Pegative case PEG ey-
      agent in a clause with a dative argument
      -
      -

      -Example: he gave the book to him, eykjaŗ -

      - -

      - -

      -
      -
      - -
      -

      8 Relation

      -
      -
      -
      Ablative case łe-
      all-round indirect case
      -
      -

      -Example: concerning the house, łémén -

      -
      -
      Aversive case EVIT -ńþ-
      avoiding or fear
      -
      -

      -Example: avoiding the house, mńþén -

      -
      -
      *Benefactive case BEN
      for, for the benefit of, intended for
      -
      -

      -Example: for the house -

      -
      -
      Causal case CAUS -oby
      because, because of
      -
      -

      -Example: because of the house, ménóbý -

      -
      -
      *Causal-final case
      efficient or final cause
      -
      -

      -Example: for a house -

      -
      -
      Comitative case COM -ðei-
      in company of something
      -
      -

      -Example: with the house, méðéín -

      -
      -
      Dative case DAT -at-
      shows directon or recipient
      -
      -

      -Example: for/to the house, mátén -

      -
      -
      Distributive case DISTR xelje-
      distribution by piece
      -
      -

      -Example: per house, xéljémén -

      -
      -
      Distributive-temporal case -be
      how often something happens
      -
      -

      -Example: on Sundays, ðúbémbé -

      -
      -
      Genitive case GEN ţu-
      shows relationship, possesssion
      -
      -

      -Example: of the house; the house’s, ţúmén -

      -
      -
      *Ornative case
      endowment with something
      -
      -

      -Example: equipped with a house -

      -
      -
      *Possessed case POSS
      possession by something
      -
      -

      -Example: the house is owned by someone -

      -
      -
      Privative case ei-
      lacking something (in general)
      -
      -

      -Example: without a houses, éímén -

      -
      -
      Semplative case -ŗwo
      similarity to something
      -
      -

      -Example: that tree is like a house, ménŗwó -

      -
      -
      Sociative case to-
      along with something, together with something
      -
      -

      -Example: with the house, tómén -

      - -

      - -

      -
      -
      - -
      -

      9 Semantics

      -
      -
      -
      Partitive case PTV/PART -ili’-
      used for amounts
      -
      -

      -Example: three (of the) houses, mílí’én -

      -
      -
      *Prepositional case PREP
      when certain prepositions precede the noun
      -
      - -
      -
      *Postpositional case POST
      when certain preposition follows the noun
      -
      -

      -Example: in/on/about the house -

      -
      -
      Vocative case VOC -wa
      used for addressing someone, with or without a preposition
      -
      -

      -Example: Hey, father! O father! Father!, pánámwá -

      - -

      - -

      -
      -
      - -
      -

      10 State

      -
      -
      -
      Abessive case ABE/ABESS e-
      the lack of something, a particular thing
      -
      -

      -Example: without the house, émén -

      -
      -
      Adverbial case ADV -ei
      being as something
      -
      -

      -Example: as a house, ménéí -

      -
      -
      Comparative case COMP -oit
      similarity with something
      -
      -

      -Example: similar to the house, compared to the house, ménóít -

      -
      -
      Equative case -ńt
      comparison with something
      -
      -

      -Example: like the house, ménńt -

      -
      -
      Essive case -oiþyd-
      temporary state of being, general use (essive-formal or essive-modal undefined, or both)
      -
      -

      -Example: as the house, móíþýdén -

      -
      -
      Essive-formal case -ëd
      marking a condition as a quality (a kind of shape)
      -
      -

      -Example: as a house, ménêd -

      -
      -
      Essive-modal case -u’ug
      marking a condition as a quality (a way of being)
      -
      -

      -Example: as a house, ménú’úg -

      -
      -
      *Exessive case
      marking a transition from a condition
      -
      -

      -Example: from being a house (i.e., “it stops being a house”) -

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      -
      *Formal case
      marking a condition as a quality
      -
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      -Example: as a house -

      -
      -
      Identical case -etur
      showing that something is identical
      -
      -

      -Example: being identical to the house, ménétúr -

      -
      -
      Orientative case ORI fo-
      oriented towards something
      -
      -

      -Example: turned towards the house, fómén -

      -
      -
      Revertive case -ňo-
      backwards to something
      -
      -

      -Example: against the house, méňón -

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      -
      Translative case TRANSL -in
      change of a condition into another
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      -

      -Example: (turning) into a house, ménín -

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      Auteur: Lucien Cartier-Tilet

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      Created: 2018-06-06 mer. 17:20

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      - - diff --git a/old-hjalpi/old-hjalpi-cas-grammaticaux-2.org b/old-hjalpi/old-hjalpi-cas-grammaticaux-2.org deleted file mode 100644 index 883f4b9..0000000 --- a/old-hjalpi/old-hjalpi-cas-grammaticaux-2.org +++ /dev/null @@ -1,230 +0,0 @@ -#+TITLE: Cas grammaticaux du Hjalpi Vernaculaire -#+INCLUDE: "headers.org" -src_latex{\newpage} - -Grammatical states marques with a star ( * ) are grammatical states that do not exist *as declensions* in the Divine Language. - -* Chart for review for the basic cases - -| / | < | | | | -| | interior | surface | adjacency | state | -|----------+-----------+-------------+-----------+-------------| -| /from/ | Elative | Delative | Ablative | Excessive | -| /at/in/ | Inessive | Superessive | Adessive | Essive | -| /(in)to/ | Illative | Sublative | Allative | Translative | -| /via/ | Perlative | Prolative | | | - -src_latex{\newpage} - -* Location - -- Adessive case ADE /iŗ-/ :: adjacent location -Example: near/at/by the house, /íŗmén/ -- Antessive case ANTE /vwo-/ :: anterior location -Example: before the house, /vwómén/ -- Apudessive case APUD /ne-/ :: location next to something -Example: next to the house, /némén/ -- Inessive case /-ŕo-/ :: inside something -Example: inside the house, /méŕón/ -- Intrative case ITRT /-fu-/ :: between something -Example: between the houses, /méfún/ -- Locative case LOC /la-/ :: location (general case) -Example: at/on/in the house, /lámén/ -- Pertingent case /ma-/ :: in contact with something -Example: touching the house, /mámén/ -- Postessive case POSTE /-uß/ :: posterior location -Example: behind the house, /ménúß/ -- Subessive case SUBE /nwo-/ :: under something -Example: under/below the house, /nwómén/ -- Superessive case SUPE /ßta-/ :: on the surface -Example: on (top of) the house, /ßtámén/ - -src_latex{\newpage} - -* Motion from - -- Ablative case ABL /li-/ :: movement away from something -Example: away from the house, /límén/ -- Delative case DEL /ßa-/ :: movement from the surface -Example: from (the top of) the house, /ßámén/ -- *Egressive case EGRE :: marking the beginning of a movement or time -Example: beginning from the house -- Elative case ELA /-ykń/ :: out of something -Example: out of the house, /ménýkń/ -- Initiative case INITI /-akļ/ :: starting point of an action -Example: beginning from the house, /ménákļ/ - -src_latex{\newpage} - -* Motion to - -- Allative case ALL /-li-/ :: - - *in Hungarian and in Finnish: movement to (the adjacency of). Example: to the house - - in Estonian and in Finnish: movement onto something. Example: onto the house, /mélín/ - -- Illative case ILL /-ën-/ :: movement into something -Example: into the house, /mênén/ -- Lative case LAT /-la/ :: movement to something (general case) -Example: to/into the house, /ménlá/ -- Sublative case SUBL /-iţ/ :: movement onto the surface or below something -Example: on(to) the house / under the house, /méníţ/ -- Terminative case TERM /-aen/ :: marking the end of a movement or time -Example: as far as the house, /ménáén/ - -src_latex{\newpage} - -* Motion via - -- Perlative case PER /žu-/ :: movement through or along -Example: through/along the house, /žúmén/ -- Prolative case PROL /še-/ :: movement using a surface or way (= prosecutive case, vialis case) -Example: by way of/through the house, /šémén/ - -src_latex{\newpage} - -* Time - -- Accusative case ACC /-źu/ :: indicating duration of time known as the *accusative of duration of time* -Example: for many years, /łaižegźu/ -- Essive case ESS /-oiþyd-/ :: used for specifying days and dates when something happens -Example: on the first day of the week, /žóíþýdójorém/ -- Limitative case LIMIT /-amp/ :: specifying a deadline -Example: by the first day of the week, /žójorémámp/ -- Temporal case TEMP /-igni/ :: specifying a time -Example: at seven o’clock, /ţuheol ţupńtwan ţéálnatigni/ (GEN-hour GEN-seven precise-TEMP, at the precise hour of seven) - -src_latex{\newpage} - -* Morphosyntactic alignment - -- Absolutive case (1) ABS /-a/ :: patient, experiencer; subject of an intransitive verb and direct object of a transitive verb. *In the divine language, the absolutive case is only used for the subject of an intransitive verb.* -Example: he pushed the *door* and *it* opened, /kjaŗa/ (door) -- *Absolutive case (2) ABS :: patient, involuntary experiencer -Example: he pushed the *door* and *it* opened; *he* slipped -- *Absolutive case (3) ABS :: patient, experiencer; instrument -Example: he pushed the *door* with his *hand* and *it* opened -- *Accusative case (1) :: patient -Example: he pushed the *door* and it opened -- Accusative case (2) ACC /-vo/ :: direct object of a transitive verb -Example: I see *her*, /kjeŗvo/ -- Agentive case AGE /te-/ :: agent, specifies or asks about /who/ or /what/; specific agent that is subset of a -general topic or subject. Equivalent to the -ga particle in Japanese -Example: it was *she* who committed the crime; as for him, his *head* hurts, /tekjeŗ/, /tegar/ -- Ergative case ERG /-jo/ :: agent; subject of a transitive verb -Example: *he* pushed the door and it opened -- *Ergative-genitive case EGN :: agent, possession -Example: *he* pushed the door and it opened; *her* dog -- Instructive INSTRUCTIVE /-eň/ :: means, answers question /how?/ -Example: by the means of the houses, /ménéň/ -- Instrumental INS/INSTR /-dļ/ :: instrument, answers question /using which thing?/ -Example: with the house, /méndļ/ -- *Instrumental-comitative case :: instrument, in company of something -Example: with the house -- *Nominative case (1) :: agent, experiencer; subject of a transitive or intransitive verb -Example: *he* pushed the door and *it* opened -- *Nominative case (2) :: agent; voluntary experiencer -Example: *he* pushed the door and it opened; *she* paused -- Nominative case NOM (3) /pa-/ :: In the divine language, the person linked to the word; transforms a verbal group into a nominal group -Example: horseman, /panael/ (the man linked to horses, implied riding horses) -- *Objective case (1) OBJ :: direct or indirect object of verb -Example: I saw *her*; I gave *her* the book -- *Objective/Oblique (2) :: direct or indirect object of verb or object of preposition; a catch-all case for any situation except nominative or genitive -Example: I saw *her*; I gave *her* the book; with *her* -- Oblique case OBL /-ŗeß/ :: all-round case; any situation except nominative or vocative. In the divine language, is used to quote the element -Example: concerning the house, /ménŗéß/ -- Intransitive case INTR /-ai/ :: the subject of an intransitive verb or the logical complement of a transitive verb (= passive or patient case) -Example: the *door* opened, /mělai/ -- Pegative case PEG /ey-/ :: agent in a clause with a dative argument -Example: *he* gave the book to him, /eykjaŗ/ - -src_latex{\newpage} - -* Relation - -- Ablative case /łe-/ :: all-round indirect case -Example: concerning the house, /łémén/ -- Aversive case EVIT /-ńþ-/ :: avoiding or fear -Example: avoiding the house, /mńþén/ -- *Benefactive case BEN :: for, for the benefit of, intended for -Example: for the house -- Causal case CAUS /-oby/ :: because, because of -Example: because of the house, /ménóbý/ -- *Causal-final case :: efficient or final cause -Example: for a house -- Comitative case COM /-ðei-/ :: in company of something -Example: with the house, /méðéín/ -- Dative case DAT /-at-/ :: shows directon or recipient -Example: for/to the house, /mátén/ -- Distributive case DISTR /xelje-/ :: distribution by piece -Example: per house, /xéljémén/ -- Distributive-temporal case /-be/ :: how often something happens -Example: on Sundays, /ðúbémbé/ -- Genitive case GEN /ţu-/ :: shows relationship, possesssion -Example: of the house; the house’s, /ţúmén/ -- *Ornative case :: endowment with something -Example: equipped with a house -- *Possessed case POSS :: possession by something -Example: the house is owned by someone -- Privative case /ei-/ :: lacking something (in general) -Example: without a houses, /éímén/ -- Semplative case /-ŗwo/ :: similarity to something -Example: that tree is *like a house*, /ménŗwó/ -- Sociative case /to-/ :: along with something, together with something -Example: with the house, /tómén/ - -src_latex{\newpage} - -* Semantics - -- Partitive case PTV/PART /-ili’-/ :: used for amounts -Example: three (of the) houses, /mílí’én/ -- *Prepositional case PREP :: when certain prepositions precede the noun - -# LocalWords: éímén ménŗwó tómén - -# LocalWords: ðúbémbé - -# LocalWords: xéljémén - -# LocalWords: mátén - -# LocalWords: méðéín - -# LocalWords: mńþén -- *Postpositional case POST :: when certain preposition follows the noun -Example: in/on/about the house -- Vocative case VOC /-wa/ :: used for addressing someone, with or without a preposition -Example: Hey, father! O father! Father!, /pánámwá/ - -src_latex{\newpage} - -* State - -- Abessive case ABE/ABESS /e-/ :: the lack of something, a particular thing -Example: without the house, /émén/ -- Adverbial case ADV /-ei/ :: being as something -Example: as a house, /ménéí/ -- Comparative case COMP /-oit/ :: similarity with something -Example: similar to the house, compared to the house, /ménóít/ -- Equative case /-ńt/ :: comparison with something -Example: like the house, /ménńt/ -- Essive case /-oiþyd-/ :: temporary state of being, general use (essive-formal or essive-modal undefined, or both) -Example: as the house, /móíþýdén/ -- Essive-formal case /-ëd/ :: marking a condition as a quality (a kind of shape) -Example: as a house, /ménêd/ -- Essive-modal case /-u’ug/ :: marking a condition as a quality (a way of being) -Example: as a house, /ménú’úg/ -- *Exessive case :: marking a transition from a condition -Example: from being a house (i.e., “it stops being a house”) -- *Formal case :: marking a condition as a quality -Example: as a house -- Identical case /-etur/ :: showing that something is identical -Example: being identical to the house, /ménétúr/ -- Orientative case ORI /fo-/ :: oriented towards something -Example: turned towards the house, /fómén/ -- Revertive case /-ňo-/ :: backwards to something -Example: against the house, /méňón/ -- Translative case TRANSL /-in/ :: change of a condition into another -Example: (turning) into a house, /ménín/ - -# LocalWords: ménákļ mélín ménýkń ßámén límén ßtámén nwómén ménúß mámén lámén méfún méŕón némén vwómén íŗmén ménŗéß mělai eykjaŗ panael méndļ ménéň tegar tekjeŗ kjeŗvo kjaŗa experiencer mênén ménlá méníţ ménáén žúmén šémén łailźu žóíþýdójorém ţuheol ţupńtwan ga ţéálnatigni žójorémámp émén ménéí ménóít ménńt móíþýdén ménêd úg ménú ménétúr fómén méňón ménín pánámwá én mílí łaižegźu diff --git a/old-hjalpi/old-hjalpi-cas-grammaticaux-2.pdf b/old-hjalpi/old-hjalpi-cas-grammaticaux-2.pdf deleted file mode 100644 index e4645e3..0000000 Binary files a/old-hjalpi/old-hjalpi-cas-grammaticaux-2.pdf and /dev/null differ diff --git a/old-hjalpi/old-hjalpi-cas-grammaticaux.html b/old-hjalpi/old-hjalpi-cas-grammaticaux.html deleted file mode 100644 index 3e83d1a..0000000 --- a/old-hjalpi/old-hjalpi-cas-grammaticaux.html +++ /dev/null @@ -1,572 +0,0 @@ - - - - - - - -Cas grammaticaux du Hjalpi’ Vernaculaire - - - - - - - - - - - - -
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      Cas grammaticaux du Hjalpi’ Vernaculaire

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      -Le Hjalpi’ verniculaire (je m’y référerai plus tard comme « Hjalpi’ » uniquement) est une langue ergative (le sujet du verbe intransitif et du verbe transitif ne sont pas confondus) (comme le tibétain) -

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      Transitivité
      aptitude ou non à gérer un objet
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      -Un verbe transitif ne s'utilise (en français) que quand l'objet est connu par le contexte ("Il mange"). -

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      -Ne pas confondre emploi intransitif et verbe intransitif : un verbe intransitif n'accepte jamais de complément d'objet direct ou indirect. Il n'accepte que des compléments circonstanciels. -

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      -Le COD (complément d'objet direct) est en syntaxe un type de complément d'objet du verbe d'action employé à la voix active. Il se construit sans préposition. Permet de répondre à la question "quoi ?" (il éclaire (quoi ?) la pièce). -

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      -Le cas Syncrétique est une fusion en un seul élément de plusieurs traits grammaticaux. -

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      -Un exemple sera donné avec le terme mén, « livre » et raëm, « maison » (le bâtiment). -

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      Abessif (= Caritif) e-
      Cas grammatical exprimant l'absence d'une chose. Correspond en Français à la -préposition « sans » Exemple : -
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      • "sans parler"
      • -
      • "excepté" (= "sans prendre dans le nombre")
      • -
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      -émén : sans livre
      -eraëm : sans maison -

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      Ablatif (depuis) li-
      Cas grammatical exprimant le déplacement à partir d'un lieu ouvert. Exemple : "Je viens de Paris"
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      -límén : depuis l’extérieur du livre
      -liraëm : depuis l’extérieur de la maison -

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      Absolutif -a
      Cas grammatical marquant le sujet de verbes intransitifs et l'objet des verbes transitifs. En opposition au cas ergatif qui marque le sujet des verbes transitifs. Dans le Hjalpi’, il s’agit juste du sujet du verbe intransitif. Exemple : -
        -
      • "Je suis tombé"
      • -
      • "J’ai bu du lait"
      • -
      -
      -

      -méná : le livre (sujet du verbe intransitif)
      -raëma : la maison (idem) -

      - -
      -
      Accusatif -vo
      Cas grammatical exprimant le COD, l'actant qui subit l'action exercée par le sujet d'un verbe transitif direct actif. Dans les langues ergatives, peut être assumé par le cas absolutif. Exemple : -
        -
      • "Elle a collé la photo sur la porte"
      • -
      • "La photo est collée sur la porte" = datif
      • -
      • "L'homme dont je parle"
      • -
      • "L'homme lit une lettre" ("lettre") ("l’homme" ergatif ou nominatif)
      • -
      -
      -

      -ménvó : le livre (objet)
      -raëmvo : la maison (idem) -

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      Adessif iŗ-
      Cas grammatical exprimant la position en un lieu ouvert ou à proximité immédiate de quelque chose. Exemple : "près du mur"
      -
      -

      -íŗmén : près du livre
      -iŗraëm : près de la maison (sous-entendu dehors) -

      - -
      -
      Allatif (vers) -li-
      Cas grammatical exprimant le lieu non clos vers lequel se produit un mouvement. Complémentaire de l'ablatif en exprimant le mouvement en direction opposée, et l'adessif se situe entre les deux en exprimant la position en un lieu non clos sans mouvement. Exemple : "je vais à la plage"
      -
      -

      -mélín : vers le livre (toujours à l’extérieur)
      -raëlin : vers la maison (sans aller à l’intérieur) -

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      *Bénéfactif
      Trait grammatical exprimant le rôle sémantique dévolu à une entité bénéficiaire d'un procès, càd affectée de manière avantaguese pour elle par une action ou une situation. Il s'agit souvent de datif. En Finnois, est marqué par l'allatif. L'autobénéfactif est un sens possible de la voix moyenne en grec et sanskrit. Représenté en langue divine par le datif. Exemple : "Un parent a dessiné un cheval pour l'enfant".
      - -
      Causal -oby
      Cas grammatical marquant la raison ou le motif de l'action exprimée par le verbe principal (utilisation du "kara" en Japonais)
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      -ménóbý : du fait du livre, à cause/grâce au livre
      -raënoby : du fait de la maison, à cause/grâce à la maison -

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      Comitatif -ðei-
      Cas grammatical exprimant l'accompagnement. Équivalent français : la proposition "avec". Exemple : "Il est venu avec ses amis"
      -
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      -méðéín : avec le livre
      -raëðein : avec la maison -

      - -
      -
      Datif -at-
      Cas grammatical exprimant l'objet indirect ou second, càd l'actant dit bénéficiaire (à ne pas confondre avec le bénéfactif que le datif représente souvent). Peut marquer dans beaucoup de langues la possession. Exemple : -
        -
      • "J'ai cassé le vase"
      • -
      • J'ai un livre (Tibétain: "nga la dpe-cha yod", "nga")
      • -
      -
      -

      -mátén : pour le livre
      -rataën : pour la maison -

      - -
      -
      Délatif ßa-
      Cas locatif séparatif externe qui exprime le point de départ d'un lieu géographique et qui plus précisément peut exprimer la surface d'un support depuis laquelle un déplacement s'effectue. Exemple : "Je suis tombé du toit.
      -
      -

      -ßámén : depuis le livre (sous entendu depuis sa couverture)
      -ßaraën : depuis la maison (sous entendu du toit) -

      - -
      -
      *Direct
      Cas grammatical comprenant la forme de citation des mots (ou lemme). Fonctionne par opposition au cas oblique. Applications : -
        -
      • Premier sens: désigne le nominatif comme forme de citation, en opposition aux autres cas dits obliques
      • -
      • Par spécialisation, peut désigner dans une déclinaison à deux cas celui qui s'emploie comme forme de citation, l'autre étant oblique
      • -
      • Réemployé pour désigner un cas syncrétique couvrant à la fois les fonctions syntaxiques de sujet et d'objet, dans un système comportant par ailleurs un ou plusieurs autres cas obliques.
      • -
      - -
      Directif -lë
      Cas grammatical indiquant un changement de lieu. Exemple : "Je vais dans la pièce."
      -
      -

      -lêmén : vers le livre (sous entendu le livre étant dans un autre lieu)
      -lëraën : vers la maison (sous entendu dans la maison depuis un autre lieu) -

      - -
      -
      Distributif xelje-
      Cas grammatical indiquant une distribution égale. Exemple : "cinq médecins par commune"
      -
      -

      -xéljémén : pour chaque livre
      -xeljeraën : pour chaque maison -

      - -
      -
      Élatif -ły
      Cas grammatical exprimant le lieu de l'intérieur duquel provient le mouvement. Ex: "En sortant de la maison"
      -
      -

      -ménłý : depuis l’intérieur du livre ou de son contenu
      -raënły : depuis l’intérieur de la maison -

      - -
      -
      Équatif = Comparatif -ńt
      Cas grammatical marquant la comparaison, l'assimilation ou l'identité. Ex : -
        -
      • comme une flèche
      • -
      • feindre ne rien voir (rien voyant comme soi-même)
      • -
      • il mange comme un cochon
      • -
      -
      -

      -ménńt : comme un livre
      -raënńt : comme une maison -

      - -
      -
      Ergatif -jo
      Cas grammatical marquant le sujet des verbes transitifs, en opposition à l'absolutif. Exemple : J'ai bu du lait.
      -
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      -ménjó : livre (sujet d’un verbe transitif)
      -raënjo : maison (sujet d’un verbe transitif) -

      - -
      -
      Essif -oiþyd-
      Cas grammatical exprimant un état ou une qualité. Peut exprimer le temps et -le locatif. Exemple : -
        -
      • "en tant qu'enfant" ("enfant"+essif)
      • -
      • "au Lundi" ("lundi"+essif)
      • -
      • "à la maison" ("maison"+essif)
      • -
      -
      -

      -móíþýdén : « bookness » en anglais
      -roiþydaën : « houseness » en anglais -

      - -
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      Génitif ţu-
      Cas grammatical utilisé pour marquer un complément de nom. Exprime également la possession dans de nombreuses langues. Équivalent de l'apostrohpe en Anglais (car souvent appelé avec le possessif). Exemple : -
        -
      • "La maison de Marie"
      • -
      • "La jambe de Marie"
      • -
      -
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      -ţúmén : … du livre (book’s en anglais)
      -ţuraën : … de la maison (house’s en anglais) -

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      Illatif -ën-
      Cas grammatical exprimant le lieu vers l'intérieur duquel se produit un déplacement. Ex : "vers l'intérieur de la maison"
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      -mênén : vers l’intérieur du livre, vers son contenu
      -rënaën : vers l’intérieur de la maison -

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      Inessif -ŕo-
      Cas grammatical indiquant le lieu dans lequel se déroule le procès exprimé par le verbe. Correspond à la préposition française "dans". Exemple : "dans la maison"
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      -méŕón : dans le livre, dans son contenu
      -raëŕon : dans la maison -

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      *Instructif
      Cas gramatical utilisé pour marquer la manière dont s'accomplis le procès exprimé par le verbe. Exprimé dans le Hjalpi’ par l’instrumental. Exemple : "Je suis venu à pied" (au moyen de)
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      Instrumental -dļ
      Cas grammatical exprimant principalement l'instrument (actant dit instrument), le moyen par lequel s'accomplit l'action. Correspond à la préposition française "avec". Peut s'utiliser avec "à l'aide de", "au moyen de". Exemple  : "Il peint avec un pinceau".
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      -méndļ : au moyen d’un livre, grâce à un livre -raëndļ : au moyen de la maison -

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      Latif -og
      Cas grammatical indiquant un déplacement en direction d'un endroit déterminé, avec une idée de limitation du mouvement. Correspond aux préposition françaises "jusqu'à", "à", "aussi loin que".
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      -ménóg : jusqu’au livre -raënog : jusqu’à la maison -

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      Locatif la-
      Cas grammatical exprimant la localisation dans l'espace (sans mouvement), le lieu où se déroule l'action par le verbe. Peut se subdiviser en plusieurs cas spécifiques, selon que le lieu soit fermé (inessif) ou ouvert (adessif, superessif). Exemple : "J'habite à Paris"
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      -láraën à la maison -

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      *Nominatif
      Cas grammatical exprimant la fonction syntaxique de sujet d'un verbe transitif ou intransitif, càd l'actant dit acteur, ou sujet patient. Utilisé pour indiquer le sujet d'une phrase, soit pour indiquer un attribut d'un sujet au nominatif ("il est un homme", "il devient un homme", "il semble être un homme"). En revanche, l'interjection et l'exclamation sont rendues par le vocatif. Dans les langues ergatives, on tend à plutôt utiliser l'ergatif et l'absolutif. Non utilisé en langue divine. Exemple : "L'homme lit une lettre" ("homme" nominatif, "lettre" accusatif)
      - -
      Oblique -ŗeß
      Tout type de cas grammatical autre que celui servant de forme de citation (ou de forme canonique). Fonctionne en opposition avec la notion de cas direct. Dans le Hjalpi’, placé après un élément autre qu’un verbe, cela équivaut à le placer entre guillemets pour citer tel quel l’élément. Après un verbe, toute la phrase construite autour de ce verbe devient alors une citation. L’oblique peut également être utiliser pour mettre en valeur l’élément décliné : « il s’agit de la Tour »
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      -ménŗéß le « livre »
      -raënŗeß la « maison » -

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      Partitif -ili’-
      Cas grammatical marquant la partie d'un tout. Considéré comme un nombre et non comme un cas dans certaines langues. Exemple : "Il mange de la purée"
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      -mílí’én : une partie du livre
      -rili’aën : une partie de la maison -

      - -
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      Perlatif žu-
      Cas grammatical exprimant le lieu par lequel, auprès duquel, le long duquel on passe. Exemple : "Je marche le long du fleuve"
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      -

      -žúmén : près du lieu où se trouve le livre (la notion de lieu est implicice à la déclinaison, décliner un objet implicite le lieu lié à cet objet)
      -žuraën : près / le long de la maison -

      - -
      -
      *Possessif
      Cas grammatical marquant une relation de possession. Souvent noté par le génitif dans les langues disposant de déclinaisons. Le datif prend également un sens possessif dans d'autres langues également, ainsi que l'adessif. En Anglais, le possessif est marqué par le "'s", et par le "no" en Japonais.
      - -
      Prolatif -uþel-
      Cas grammatical expriment le lieu ou le milieu à travers lequel se déroule un mouvement, ou encore le vecteur (support, médium) d'un déplacement ou d'un transfert d'information.
      -
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      -múþélén : (se déplacer) dans un livre (recherche d’information, lire le liver), via le livre (peut se référer à son contenu, une histoire ou des informations transmises au moyen d’un livre)
      -ruþelaën : (quelqu’un s’est déplacé) dans la maison -

      - -
      -
      *Superlatif
      Cas locatif directif externe. Il exprime le lieu sur lequel on va (en général équivalent à l'allatif finnois). Est utilisé en Finnois pour créer des adverbes de lieu dynamique externe. Exprimé en langue divine via l’allatif. Utilisation de l’allatif en langue divine.
      - -
      Superessif oi-
      Cas locatif statique externe. Exprime un lieu sur lequel on est (en général équivalent à un adessif finnois). Est utilisé en Finnois pour créer des adverbes de lieu statique externe.
      -
      -

      -óímén : vers le livre (sur sa surface plane, sa couverture)
      -oiraën : vers la maison (son toit, son mur) -

      - -
      -
      Terminatif -eg
      Cas grammatical exprimant la limite spatiale ou temporelle, le point ultime d'un déplacement ou d'une période de temps. Correspond à la préposition française "jusqu'à". N’est utilisé que pour la notion de temps en langue divine. Exemple : -
        -
      • "jusqu'à la maison"
      • -
      • "jusqu'au soir"
      • -
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      -jánég : jusqu’au soir (ján : soir) -

      - -
      -
      Translatif -in
      Cas grammatical exprimant le RÉSULTAT d'un processus de transformation. En Finnois, s'utilise beaucoup avec le verbe "devenir". Exemple : "Je suis tombé malade" (je suis devenu malade)
      -
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      -ménín : transformation en un livre
      -raënin : transformation en une maison (construction de la maison,…) -

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      Vocatif -wa
      Cas grammatical exprimant l'interpellation directe d'une personne (ou d'une chose) au moyen d'un appellatif (nom propre ou terme d'adresse). Dans le Hjalpi’, peut également marquer l’exclamation.
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      -ménwá : le livre !
      -raënwa : la maison ! -

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      Auteur: Lucien Cartier-Tilet

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      Created: 2018-06-06 mer. 17:20

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      - - diff --git a/old-hjalpi/old-hjalpi-cas-grammaticaux.org b/old-hjalpi/old-hjalpi-cas-grammaticaux.org deleted file mode 100644 index 0d7104e..0000000 --- a/old-hjalpi/old-hjalpi-cas-grammaticaux.org +++ /dev/null @@ -1,170 +0,0 @@ -#+TITLE: Cas grammaticaux du Hjalpi’ Vernaculaire -#+INCLUDE: "headers.org" -src_latex{\newpage} - -Le Hjalpi’ verniculaire (je m’y référerai plus tard comme « Hjalpi’ » uniquement) est une langue ergative (le sujet du verbe intransitif et du verbe transitif ne sont pas confondus) (comme le tibétain) -- Transitivité :: aptitude ou non à gérer un objet -Un verbe transitif ne s'utilise (en français) que quand l'objet est connu par le contexte ("Il mange"). - -Ne pas confondre emploi intransitif et verbe intransitif : un verbe intransitif n'accepte jamais de complément d'objet direct ou indirect. Il n'accepte que des compléments circonstanciels. - -Le COD (complément d'objet direct) est en syntaxe un type de complément d'objet du verbe d'action employé à la voix active. Il se construit sans préposition. Permet de répondre à la question "quoi ?" (il éclaire (quoi ?) la pièce). - -Le cas Syncrétique est une fusion en un seul élément de plusieurs traits grammaticaux. - -Un exemple sera donné avec le terme /mén/, « livre » et /raëm/, « maison » (le bâtiment). - -- Abessif (= Caritif) /e-/ :: Cas grammatical exprimant l'absence d'une chose. Correspond en Français à la - préposition « sans » Exemple\nbsp{}: - - "sans parler" - - "excepté" (= "sans prendre dans le nombre") -/émén/ : sans livre\\ -/eraëm/ : sans maison - -- Ablatif (depuis) /li-/ :: Cas grammatical exprimant le déplacement à partir d'un lieu ouvert. Exemple\nbsp{}: "Je viens /de Paris/" -/límén/ : depuis l’extérieur du livre\\ -/liraëm/ : depuis l’extérieur de la maison - -- Absolutif /-a/ :: Cas grammatical marquant le sujet de verbes intransitifs et l'objet des verbes transitifs. *En opposition au cas ergatif qui marque le sujet des verbes transitifs.* Dans le Hjalpi’, il s’agit juste du sujet du verbe intransitif. Exemple\nbsp{}: - - "/Je/ suis tombé" - - "J’ai bu /du lait/" -/méná/ : le livre (sujet du verbe intransitif)\\ -/raëma/ : la maison (idem) - -- Accusatif /-vo/ :: Cas grammatical exprimant le COD, l'actant qui subit l'action exercée par le sujet d'un verbe transitif direct actif. *Dans les langues ergatives, peut être assumé par le cas absolutif.* Exemple\nbsp{}: - - "Elle a collé la photo /sur la porte/" - - "La photo est collée /sur la porte/" = datif - - "L'homme /dont/ je parle" - - "L'homme lit une /lettre/" ("lettre") ("l’homme" ergatif ou nominatif) -/ménvó/ : le livre (objet)\\ -/raëmvo/ : la maison (idem) - -- Adessif /iŗ-/ :: Cas grammatical exprimant la position en un lieu ouvert ou à proximité immédiate de quelque chose. Exemple\nbsp{}: "/près du/ mur" -/íŗmén/ : près du livre\\ -/iŗraëm/ : près de la maison (sous-entendu dehors) - -- Allatif (vers) /-li-/ :: Cas grammatical exprimant le lieu non clos vers lequel se produit un mouvement. Complémentaire de l'ablatif en exprimant le mouvement en direction opposée, et l'adessif se situe entre les deux en exprimant la position en un lieu non clos sans mouvement. Exemple\nbsp{}: "je vais /à/ la plage" -/mélín/ : vers le livre (toujours à l’extérieur)\\ -/raëlin/ : vers la maison (sans aller à l’intérieur) - -- *Bénéfactif :: Trait grammatical exprimant le rôle sémantique dévolu à une entité bénéficiaire d'un procès, càd affectée de manière avantaguese pour elle par une action ou une situation. Il s'agit souvent de datif. En Finnois, est marqué par l'allatif. L'autobénéfactif est un sens possible de la voix moyenne en grec et sanskrit. Représenté en langue divine par le datif. Exemple\nbsp{}: "Un parent a dessiné un cheval /pour/ l'enfant". - -- Causal /-oby/ :: Cas grammatical marquant la raison ou le motif de l'action exprimée par le verbe principal (utilisation du "kara" en Japonais) -/ménóbý/ : du fait du livre, à cause/grâce au livre\\ -/raënoby/ : du fait de la maison, à cause/grâce à la maison - -- Comitatif /-ðei-/ :: Cas grammatical exprimant l'accompagnement. Équivalent français : la proposition "avec". Exemple : "Il est venu /avec/ ses amis" -/méðéín/ : avec le livre\\ -/raëðein/ : avec la maison - -- Datif /-at-/ :: Cas grammatical exprimant l'objet indirect ou second, càd l'actant dit bénéficiaire (à ne pas confondre avec le bénéfactif que le datif représente souvent). Peut marquer dans beaucoup de langues la possession. Exemple\nbsp{}: - - "J'ai cassé /le vase/" - - /J/'ai un livre (Tibétain: "nga la dpe-cha yod", "nga") -/mátén/ : pour le livre\\ -/rataën/ : pour la maison - -- Délatif /ßa-/ :: Cas locatif séparatif externe qui exprime le point de départ d'un lieu géographique et qui plus précisément peut exprimer la surface d'un support depuis laquelle un déplacement s'effectue. Exemple\nbsp{}: "Je suis tombé /du toit/. -/ßámén/ : depuis le livre (sous entendu depuis sa couverture)\\ -/ßaraën/ : depuis la maison (sous entendu du toit) - -- *Direct :: Cas grammatical comprenant la forme de citation des mots (ou lemme). Fonctionne par opposition au cas oblique. Applications : - - Premier sens: désigne le nominatif comme forme de citation, en opposition aux autres cas dits obliques - - Par spécialisation, peut désigner dans une déclinaison à deux cas celui qui s'emploie comme forme de citation, l'autre étant oblique - - Réemployé pour désigner un cas syncrétique couvrant à la fois les fonctions syntaxiques de sujet et d'objet, dans un système comportant par ailleurs un ou plusieurs autres cas obliques. - -- Directif /-lë/ :: Cas grammatical indiquant un changement de lieu. Exemple\nbsp{}: "Je vais /dans la pièce/." -/lêmén/ : vers le livre (sous entendu le livre étant dans un autre lieu)\\ -/lëraën/ : vers la maison (sous entendu dans la maison depuis un autre lieu) - -- Distributif /xelje-/ :: Cas grammatical indiquant une distribution égale. Exemple\nbsp{}: "cinq médecins /par commune/" -/xéljémén/ : pour chaque livre\\ -/xeljeraën/ : pour chaque maison - -- Élatif /-ły/ :: Cas grammatical exprimant le lieu de l'intérieur duquel provient le mouvement. Ex: "En sortant /de la maison/" -/ménłý/ : depuis l’intérieur du livre ou de son contenu\\ -/raënły/ : depuis l’intérieur de la maison - -- Équatif = Comparatif /-ńt/ :: Cas grammatical marquant la comparaison, l'assimilation ou l'identité. Ex : - - /comme/ une flèche - - feindre ne rien voir (rien voyant /comme/ soi-même) - - il mange /comme/ un cochon -/ménńt/ : comme un livre\\ -/raënńt/ : comme une maison - -- Ergatif /-jo/ :: Cas grammatical marquant le sujet des verbes transitifs, en opposition à l'absolutif. Exemple\nbsp{}: /J/'ai bu du lait. -/ménjó/ : livre (sujet d’un verbe transitif)\\ -/raënjo/ : maison (sujet d’un verbe transitif) - -- Essif /-oiþyd-/ :: Cas grammatical exprimant un état ou une qualité. Peut exprimer le temps et - le locatif. Exemple\nbsp{}: - - "en tant qu'enfant" ("enfant"+essif) - - "au Lundi" ("lundi"+essif) - - "à la maison" ("maison"+essif) -/móíþýdén/ : « /bookness/ » en anglais\\ -/roiþydaën/ : « /houseness/ » en anglais - -- Génitif /ţu-/ :: Cas grammatical utilisé pour marquer un complément de nom. Exprime également la possession dans de nombreuses langues. Équivalent de l'apostrohpe en Anglais (car souvent appelé avec le possessif). Exemple\nbsp{}: - - "La maison /de Marie/" - - "La jambe /de Marie/" -/ţúmén/ : ... du livre (/book’s/ en anglais)\\ -/ţuraën/ : ... de la maison (/house’s/ en anglais) - -- Illatif /-ën-/ :: Cas grammatical exprimant le lieu vers l'intérieur duquel se produit un déplacement. Ex : "vers l'intérieur de la maison" -/mênén/ : vers l’intérieur du livre, vers son contenu\\ -/rënaën/ : vers l’intérieur de la maison - -- Inessif /-ŕo-/ :: Cas grammatical indiquant le lieu dans lequel se déroule le procès exprimé par le verbe. Correspond à la préposition française "dans". Exemple\nbsp{}: "/dans/ la maison" -/méŕón/ : dans le livre, dans son contenu\\ -/raëŕon/ : dans la maison - -- *Instructif :: Cas gramatical utilisé pour marquer la manière dont s'accomplis le procès exprimé par le verbe. Exprimé dans le Hjalpi’ par l’instrumental. Exemple\nbsp{}: "Je suis venu /à pied/" (au moyen de) - -- Instrumental /-dļ/ :: Cas grammatical exprimant principalement l'instrument (actant dit instrument), le moyen par lequel s'accomplit l'action. Correspond à la préposition française "avec". Peut s'utiliser avec "à l'aide de", "au moyen de". Exemple\nbsp{} : "Il peint /avec/ un pinceau". -/méndļ/ : au moyen d’un livre, grâce à un livre -/raëndļ/ : au moyen de la maison - -- Latif /-og/ :: Cas grammatical indiquant un déplacement en direction d'un endroit déterminé, avec une idée de limitation du mouvement. Correspond aux préposition françaises "jusqu'à", "à", "aussi loin que". -/ménóg/ : jusqu’au livre -/raënog/ : jusqu’à la maison - -- Locatif /la-/ :: Cas grammatical exprimant la localisation dans l'espace (sans mouvement), le lieu où se déroule l'action par le verbe. Peut se subdiviser en plusieurs cas spécifiques, selon que le lieu soit fermé (inessif) ou ouvert (adessif, superessif). Exemple\nbsp{}: "J'habite à Paris" -/láraën/ à la maison - -- *Nominatif :: Cas grammatical exprimant la fonction syntaxique de sujet d'un verbe transitif ou intransitif, càd l'actant dit acteur, ou sujet patient. Utilisé pour indiquer le sujet d'une phrase, soit pour indiquer un attribut d'un sujet au nominatif ("il est un homme", "il devient un homme", "il semble être un homme"). En revanche, l'interjection et l'exclamation sont rendues par le vocatif. Dans les langues ergatives, on tend à plutôt utiliser l'ergatif et l'absolutif. Non utilisé en langue divine. Exemple\nbsp{}: "L'/homme/ lit une /lettre/" ("homme" nominatif, "lettre" accusatif) - -- Oblique /-ŗeß/ :: Tout type de cas grammatical autre que celui servant de forme de citation (ou de forme canonique). Fonctionne en opposition avec la notion de cas direct. Dans le Hjalpi’, placé après un élément autre qu’un verbe, cela équivaut à le placer entre guillemets pour citer tel quel l’élément. Après un verbe, toute la phrase construite autour de ce verbe devient alors une citation. L’oblique peut également être utiliser pour mettre en valeur l’élément décliné : « il s’agit de /la Tour/ » -/ménŗéß/ le « livre »\\ -/raënŗeß/ la « maison » - -- Partitif /-ili’-/ :: Cas grammatical marquant la partie d'un tout. Considéré comme un nombre et non comme un cas dans certaines langues. Exemple\nbsp{}: "Il mange /de la/ purée" -/mílí’én/ : une partie du livre\\ -/rili’aën/ : une partie de la maison - -- Perlatif /žu-/ :: Cas grammatical exprimant le lieu par lequel, auprès duquel, le long duquel on passe. Exemple\nbsp{}: "Je marche le long du fleuve" -/žúmén/ : près du lieu où se trouve le livre (la notion de lieu est implicice à la déclinaison, décliner un objet implicite le lieu lié à cet objet)\\ -/žuraën/ : près / le long de la maison - -- *Possessif :: Cas grammatical marquant une relation de possession. Souvent noté par le génitif dans les langues disposant de déclinaisons. Le datif prend également un sens possessif dans d'autres langues également, ainsi que l'adessif. En Anglais, le possessif est marqué par le "'s", et par le "no" en Japonais. - -- Prolatif -uþel- :: Cas grammatical expriment le lieu ou le milieu à travers lequel se déroule un mouvement, ou encore le vecteur (support, médium) d'un déplacement ou d'un transfert d'information. -/múþélén/ : (se déplacer) dans un livre (recherche d’information, lire le liver), via le livre (peut se référer à son contenu, une histoire ou des informations transmises au moyen d’un livre)\\ -/ruþelaën/ : (quelqu’un s’est déplacé) dans la maison - -- *Superlatif :: Cas locatif directif externe. Il exprime le lieu sur lequel on va (en général équivalent à l'allatif finnois). Est utilisé en Finnois pour créer des adverbes de lieu dynamique externe. Exprimé en langue divine via l’allatif. Utilisation de l’allatif en langue divine. - -- Superessif /oi-/ :: Cas locatif statique externe. Exprime un lieu sur lequel on est (en général équivalent à un adessif finnois). Est utilisé en Finnois pour créer des adverbes de lieu statique externe. -/óímén/ : vers le livre (sur sa surface plane, sa couverture)\\ -/oiraën/ : vers la maison (son toit, son mur) - -- Terminatif /-eg/ :: Cas grammatical exprimant la limite spatiale ou temporelle, le point ultime d'un déplacement ou d'une période de temps. Correspond à la préposition française "jusqu'à". N’est utilisé que pour la notion de temps en langue divine. Exemple\nbsp{}: - - "jusqu'à la maison" - - "jusqu'au soir" -/jánég/ : jusqu’au soir (/ján/ : soir) - -- Translatif /-in/ :: Cas grammatical exprimant le RÉSULTAT d'un processus de transformation. En Finnois, s'utilise beaucoup avec le verbe "devenir". Exemple\nbsp{}: "Je suis tombé malade" (je suis devenu malade) -/ménín/ : transformation en un livre\\ -/raënin/ : transformation en une maison (construction de la maison,...) - -- Vocatif /-wa/ :: Cas grammatical exprimant l'interpellation directe d'une personne (ou d'une chose) au moyen d'un appellatif (nom propre ou terme d'adresse). Dans le Hjalpi’, peut également marquer l’exclamation. -/ménwá/ : le livre !\\ -/raënwa/ : la maison ! diff --git a/old-hjalpi/old-hjalpi-cas-grammaticaux.pdf b/old-hjalpi/old-hjalpi-cas-grammaticaux.pdf deleted file mode 100644 index b2cddeb..0000000 Binary files a/old-hjalpi/old-hjalpi-cas-grammaticaux.pdf and /dev/null differ diff --git a/old-hjalpi/old-hjalpi-dictionnaire.html b/old-hjalpi/old-hjalpi-dictionnaire.html deleted file mode 100644 index 0f0ff35..0000000 --- a/old-hjalpi/old-hjalpi-dictionnaire.html +++ /dev/null @@ -1,652 +0,0 @@ - - - - - - - -Dictionnaire Hjalpi’ Vernaculaire - Français - - - - - - - - - - - - -
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      Dictionnaire Hjalpi’ Vernaculaire - Français

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      1 A

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      2 Á

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      3 B

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      bém (n.)
      jour
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      bóljêluþ (v.)
      savoir
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      4 D

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      denmóíl (n.)
      personne, individu
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      doŕëm (v.)
      être (subjectif incertain)
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      5 Ď

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      ďaßt (pron.)
      pronom neutre de la seconde personne du singulier
      -
      ďeßt (pron.)
      pronom féminin de la seconde personne du singulier
      -
      ďoßt (pron.)
      pronom masculin de la seconde personne du singulier
      -
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      6 Ð

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      ðap (n.)
      addition
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      ðën (n.)
      ceci, cela, (anglais)it, objet général
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      ðúr (adj.)
      argent (couleur)
      -
      ðúbém (n.)
      septième jour de la semaine / jour d’argent. Éthymologie : ðúr + bém
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      -
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      -
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      7 E

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      -
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      8 É

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      -
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      9 Ë

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      10 Ê

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      11 Ě

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      12 F

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      13 G

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      -
      gar (n.)
      tête
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      gén (n.)
      acte
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      -
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      -
      -

      14 Ö

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      15 H

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      hjalp (n.)
      dieu
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      heol (n.)
      heure
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      16 I

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      -
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      17 Í

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      -

      18 J

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      -
      jaom (n.)
      astre
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      jļšêk (n.)
      voie
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      19 K

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      kjaŗ (pron.)
      pronom neutre de la troisième personne du singulier
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      kjeŗ (pron.)
      pronom féminin de la troisième personne du singulier
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      kjoŗ (pron.)
      pronom masculin de la troisième personne du singulier
      -
      kjuŗ (pron.)
      pronom inanimé de la troisième personne du singulier
      -
      kļnyþ (v.)
      casser
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      20 L

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      lúb (n.)
      air
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      21 Ļ

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      22 Ł

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      -
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      łail (n.)
      années
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      łaižeg (n.)
      plusieurs années, de longues années, une longue période
      -
      łas (pron.)
      pronom neutre de la seconde personne du pluriel
      -
      łes (pron.)
      pronom féminin de la seconde personne du pluriel
      -
      łos (pron.)
      pronom masculin de la seconde personne du pluriel
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      łus (pron.)
      pronom inanimé de la seconde personne du pluriel
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      23 M

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      mal (pron.)
      pronom neutre de la troisième personne du singulier
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      maþ (pron.)
      pronom neutre de la troisième personne du pluriel
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      mánám (n.)
      mère
      -
      mel (pron.)
      pronom féminin de la troisième personne du singulier
      -
      melex (n.)
      dieu
      -
      meþ (pron.)
      pronom féminin de la troisième personne du pluriel
      -
      mén (n.)
      maison
      -
      mol (pron.)
      pronom masculin de la troisième personne du singulier
      -
      moþ (pron.)
      pronom masculin de la troisième personne du pluriel
      -
      mul (pron.)
      pronom inanimé de la troisième personne du singulier
      -
      muþ (pron.)
      pronom inanimé de la troisième personne du pluriel
      -
      -
      -
      -
      -

      24 N

      -
      -
      -
      nael (n.)
      cheval
      -
      neßëm (v.)
      être (subjectif certain)
      -
      núótëm (v.)
      voir
      -
      -
      -
      -
      -

      25 Ň

      -
      -
      -
      ňam (n.)
      ouest
      -
      -
      -
      -
      -

      26 Ń

      -
      -
      -

      27 O

      -
      -
      -

      28 Ó

      -
      -
      -

      29 P

      -
      -
      -
      pánám (n.)
      père
      -
      pêb
      quoi
      -
      pńt (n.)
      main / cinq
      -
      pńtwan
      sept. Étymologie : pńt + wan.
      -
      -
      -
      -
      -

      30 R

      -
      -
      -
      raëm (n.)
      livre
      -
      -
      -
      -
      -

      31 Ŗ

      -
      -
      -
      revëm (v.)
      être (objectif)
      -
      -
      -
      -
      -

      32 Ŕ

      -
      -
      -
      ŕaf (pron.)
      pronom neutre de la première personne exclusive double
      -
      ŕaz (pron.)
      pronom neutre de la première personne exclusive triple
      -
      ŕef (pron.)
      pronom féminin de la première personne exclusive double
      -
      ŕez (pron.)
      pronom féminin de la première personne exclusive triple
      -
      ŕof (pron.)
      pronom masculin de la première personne exclusive double
      -
      ŕoz (pron.)
      pronom masculin de la première personne exclusive triple
      -
      ŕuf (pron.)
      pronom inanimé de la première personne exclusive double
      -
      ŕuz (pron.)
      pronom inanimé de la première personne exclusive triple
      -
      -
      -
      -
      -

      33 S

      -
      -
      -
      sad (pron.)
      pronom neutre de la seconde personne double
      -
      sal (pron.)
      pronom neutre de la seconde personne triple
      -
      sed (pron.)
      pronom féminin de la seconde personne double
      -
      sel (pron.)
      pronom féminin de la seconde personne triple
      -
      sod (pron.)
      pronom masculin de la seconde personne double
      -
      sol (pron.)
      pronom masculin de la seconde personne triple
      -
      sud (pron.)
      pronom inanimé de la seconde personne double
      -
      sul (pron.)
      pronom inanimé de la seconde personne triple
      -
      -
      -
      -
      -

      34 ß

      -
      -
      -

      35 T

      -
      -
      -
      tað (pron.)
      pronom neutre de la troisième personne double
      -
      tap (pron.)
      pronom neutre de la troisième personne triple
      -
      tat (pron.)
      pronom neutre de la première personne exclusive du pluriel
      -
      teð (pron.)
      pronom féminin de la troisième personne double
      -
      tep (pron.)
      pronom féminin de la troisième personne triple
      -
      tet (pron.)
      pronom féminin de la première personne exclusive du pluriel
      -
      toð (pron.)
      pronom masculin de la troisième personne double
      -
      top (pron.)
      pronom masculin de la troisième personne triple
      -
      tot (pron.)
      pronom masculin de la première personne exclusive du pluriel
      -
      tuð (pron.)
      pronom inanimé de la troisième personne double
      -
      tup (pron.)
      pronom inanimé de la troisième personne triple
      -
      tut (pron.)
      pronom inanimé de la première personne exclusive du pluriel
      -
      -
      -
      -
      -

      36 Ţ

      -
      -
      -
      ţáýbŕibžág (adj.)
      douloureux
      -
      ţéálnat (n.)
      précis (heure), équivalent de o’clock en anglais
      -
      -
      -
      -
      -

      37 Þ

      -
      -
      -

      38 U

      -
      -
      -

      39 Ú

      -
      -
      -

      40 V

      -
      -
      -
      vár (n.)
      langue (linguistique)
      -
      -
      -
      -
      -

      41 W

      -
      -
      -
      wan (n.)
      pied / deux
      -
      wanmjêd (n.)
      sagesse
      -
      watßúd (n.)
      nord
      -
      wémšal (n.)
      est (direction)
      -
      wóúl (n.)
      attaque
      -
      wyhakëm (v.)
      quitter
      -
      -
      -
      -
      -

      42 X

      -
      -
      -
      xak (pron.)
      pronom neutre de la première personne inclusive du pluriel
      -
      xek (pron.)
      pronom féminin de la première personne inclusive du pluriel
      -
      xok (pron.)
      pronom masculin de la première personne inclusive du pluriel
      -
      xuk (pron.)
      pronom inanimé de la première personne inclusive du pluriel
      -
      -
      -
      -
      -

      43 Y

      -
      -
      -

      44 Ý

      -
      -
      -

      45 Z

      -
      -
      -
      zelðeg (n.)
      sud
      -
      -
      -
      -
      -

      46 Ź

      -
      -
      -

      47 Ž

      -
      -
      -
      žag (pron.)
      pronom neutre de la première personne inclusive double
      -
      žaň (pron.)
      pronom neutre de la première personne inclusive triple
      -
      žeg (pron.)
      pronom féminin de la première personne inclusive double
      -
      žeň (pron.)
      pronom féminin de la première personne inclusive triple
      -
      žog (pron.)
      pronom masculin de la première personne inclusive double
      -
      žoň (pron.)
      pronom masculin de la première personne inclusive triple
      -
      žóém (adj.)
      or (couleur)
      -
      žóéjom (n.)
      Soleil (astre doré, astre d’or)
      -
      žójorém (n.)
      Premier jour (jour du Soleil)
      -
      žug (pron.)
      pronom inanimé de la première personne inclusive double
      -
      žuň (pron.)
      pronom inanimé de la première personne inclusive triple
      -
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      Auteur: Lucien Cartier-Tilet

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      Created: 2018-06-06 mer. 17:19

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      - - diff --git a/old-hjalpi/old-hjalpi-dictionnaire.org b/old-hjalpi/old-hjalpi-dictionnaire.org deleted file mode 100644 index f8d39bb..0000000 --- a/old-hjalpi/old-hjalpi-dictionnaire.org +++ /dev/null @@ -1,154 +0,0 @@ -#+TITLE: Dictionnaire Hjalpi’ Vernaculaire - Français -#+INCLUDE: "headers.org" -src_latex{\newpage} - -* A -* Á -* B -- bém (n.) :: jour -- bóljêluþ (v.) :: savoir -* D -- denmóíl (n.) :: personne, individu -- doŕëm (v.) :: être (subjectif incertain) -* Ď -- ďaßt (pron.) :: pronom neutre de la seconde personne du singulier -- ďeßt (pron.) :: pronom féminin de la seconde personne du singulier -- ďoßt (pron.) :: pronom masculin de la seconde personne du singulier -* Ð -- ðap (n.) :: addition -- ðën (n.) :: ceci, cela, (anglais)it, objet général -- ðúr (adj.) :: argent (couleur) -- ðúbém (n.) :: septième jour de la semaine / jour d’argent. Éthymologie : ðúr + bém -* E -* É -* Ë -* Ê -* Ě -* F -* G -- gar (n.) :: tête -- gén (n.) :: acte -* Ö -* H -- hjalp (n.) :: dieu -- heol (n.) :: heure -* I -* Í -* J -- jaom (n.) :: astre -- jļšêk (n.) :: voie -* K -- kjaŗ (pron.) :: pronom neutre de la troisième personne du singulier -- kjeŗ (pron.) :: pronom féminin de la troisième personne du singulier -- kjoŗ (pron.) :: pronom masculin de la troisième personne du singulier -- kjuŗ (pron.) :: pronom inanimé de la troisième personne du singulier -- kļnyþ (v.) :: casser -* L -- lúb (n.) :: air -* Ļ -* Ł -- łail (n.) :: années -- łaižeg (n.) :: plusieurs années, de longues années, une longue période -- łas (pron.) :: pronom neutre de la seconde personne du pluriel -- łes (pron.) :: pronom féminin de la seconde personne du pluriel -- łos (pron.) :: pronom masculin de la seconde personne du pluriel -- łus (pron.) :: pronom inanimé de la seconde personne du pluriel -* M -- mal (pron.) :: pronom neutre de la troisième personne du singulier -- maþ (pron.) :: pronom neutre de la troisième personne du pluriel -- mánám (n.) :: mère -- mel (pron.) :: pronom féminin de la troisième personne du singulier -- melex (n.) :: dieu -- meþ (pron.) :: pronom féminin de la troisième personne du pluriel -- mén (n.) :: maison -- mol (pron.) :: pronom masculin de la troisième personne du singulier -- moþ (pron.) :: pronom masculin de la troisième personne du pluriel -- mul (pron.) :: pronom inanimé de la troisième personne du singulier -- muþ (pron.) :: pronom inanimé de la troisième personne du pluriel -* N -- nael (n.) :: cheval -- neßëm (v.) :: être (subjectif certain) -- núótëm (v.) :: voir -* Ň -- ňam (n.) :: ouest -* Ń -* O -* Ó -* P -- pánám (n.) :: père -- pêb :: quoi -- pńt (n.) :: main / cinq -- pńtwan :: sept. Étymologie : pńt + wan. -* R -- raëm (n.) :: livre -* Ŗ -- revëm (v.) :: être (objectif) -* Ŕ -- ŕaf (pron.) :: pronom neutre de la première personne exclusive double -- ŕaz (pron.) :: pronom neutre de la première personne exclusive triple -- ŕef (pron.) :: pronom féminin de la première personne exclusive double -- ŕez (pron.) :: pronom féminin de la première personne exclusive triple -- ŕof (pron.) :: pronom masculin de la première personne exclusive double -- ŕoz (pron.) :: pronom masculin de la première personne exclusive triple -- ŕuf (pron.) :: pronom inanimé de la première personne exclusive double -- ŕuz (pron.) :: pronom inanimé de la première personne exclusive triple -* S -- sad (pron.) :: pronom neutre de la seconde personne double -- sal (pron.) :: pronom neutre de la seconde personne triple -- sed (pron.) :: pronom féminin de la seconde personne double -- sel (pron.) :: pronom féminin de la seconde personne triple -- sod (pron.) :: pronom masculin de la seconde personne double -- sol (pron.) :: pronom masculin de la seconde personne triple -- sud (pron.) :: pronom inanimé de la seconde personne double -- sul (pron.) :: pronom inanimé de la seconde personne triple -* ß -* T -- tað (pron.) :: pronom neutre de la troisième personne double -- tap (pron.) :: pronom neutre de la troisième personne triple -- tat (pron.) :: pronom neutre de la première personne exclusive du pluriel -- teð (pron.) :: pronom féminin de la troisième personne double -- tep (pron.) :: pronom féminin de la troisième personne triple -- tet (pron.) :: pronom féminin de la première personne exclusive du pluriel -- toð (pron.) :: pronom masculin de la troisième personne double -- top (pron.) :: pronom masculin de la troisième personne triple -- tot (pron.) :: pronom masculin de la première personne exclusive du pluriel -- tuð (pron.) :: pronom inanimé de la troisième personne double -- tup (pron.) :: pronom inanimé de la troisième personne triple -- tut (pron.) :: pronom inanimé de la première personne exclusive du pluriel -* Ţ -- ţáýbŕibžág (adj.) :: douloureux -- ţéálnat (n.) :: précis (heure), équivalent de /o’clock/ en anglais -* Þ -* U -* Ú -* V -- vár (n.) :: langue (linguistique) -* W -- wan (n.) :: pied / deux -- wanmjêd (n.) :: sagesse -- watßúd (n.) :: nord -- wémšal (n.) :: est (direction) -- wóúl (n.) :: attaque -- wyhakëm (v.) :: quitter -* X -- xak (pron.) :: pronom neutre de la première personne inclusive du pluriel -- xek (pron.) :: pronom féminin de la première personne inclusive du pluriel -- xok (pron.) :: pronom masculin de la première personne inclusive du pluriel -- xuk (pron.) :: pronom inanimé de la première personne inclusive du pluriel -* Y -* Ý -* Z -- zelðeg (n.) :: sud -* Ź -* Ž -- žag (pron.) :: pronom neutre de la première personne inclusive double -- žaň (pron.) :: pronom neutre de la première personne inclusive triple -- žeg (pron.) :: pronom féminin de la première personne inclusive double -- žeň (pron.) :: pronom féminin de la première personne inclusive triple -- žog (pron.) :: pronom masculin de la première personne inclusive double -- žoň (pron.) :: pronom masculin de la première personne inclusive triple -- žóém (adj.) :: or (couleur) -- žóéjom (n.) :: Soleil (astre doré, astre d’or) -- žójorém (n.) :: Premier jour (jour du Soleil) -- žug (pron.) :: pronom inanimé de la première personne inclusive double -- žuň (pron.) :: pronom inanimé de la première personne inclusive triple diff --git a/old-hjalpi/old-hjalpi-dictionnaire.pdf b/old-hjalpi/old-hjalpi-dictionnaire.pdf deleted file mode 100644 index db5d725..0000000 Binary files a/old-hjalpi/old-hjalpi-dictionnaire.pdf and /dev/null differ diff --git a/old-hjalpi/old-hjalpi-grammaire-2.html b/old-hjalpi/old-hjalpi-grammaire-2.html deleted file mode 100644 index 69c2830..0000000 --- a/old-hjalpi/old-hjalpi-grammaire-2.html +++ /dev/null @@ -1,794 +0,0 @@ - - - - - - - -Grammaire du Hjalpi’ Vernaculaire V2 - - - - - - - - - - - - -
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      Grammaire du Hjalpi’ Vernaculaire V2

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      1 Introduction

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      -Le Hjalpi’ est une langue construite créée comme langue faisant partie de l’univers de mon roman, parlée (comme son nom l’indique) par les divins, mais également apprise par les mages et toute personne pouvant manipuler la magie. Cette langue n’a pas pour aspiration à être simple, facile à prononcer ou à apprendre —au contraire, elle est parlée par les divins, êtres supérieurs maîtrisant des concepts impossibles à ne serait-ce qu’effleurer du bout des doigts pour les humains qui ne peuvent qu’espérer comprendre des phrases simples et ne parler que quelques bribes de cette langue après des années d’étude. -

      - -

      -Bien évidemment, cette langue a été créée par un humain —moi-même— et non par de réels divins, ce qui fait qu’il est tout à fait possible (mais peut-être compliqué) d’apprendre cette langue qui ne remplace que figurativement la langue de mon roman qui, bien qu’elle soit ressemblante, présente elle une complexité bien au delà de ce qu’un humain peut conceptualiser. Je souhaitais tout de même disposer d’une langue réelle et utilisable pour mon roman, afin du rendre plus crédible, plus réaliste lors des passages faisant mention ou usage de la langue. Cette langue sera par ailleurs sans doutes régulièrement mise à jour, même après publication de mes écrits ; le cas échéant, je tenterai de tenir également à jour une ou plusieurs pages web contenant des erratum pour le contenu publié si jamais la langue ou des phrases venaient à changer. -

      - -

      -On peut trouver dans le Hjalpi’ (plus tard abrégée en LD) de nombreuses racines grammaticales dans notre monde réel, comme par exemple le Tibétain —d’où vient l’ordre Sujet-Objet-Verbe de la LD—, mais également d’autres langues tels que l’Allemand, le Hongrois et les langues Scandinaves pour ce qui est de l’agglutination, et également du Français et de l’Anglais. Cependant, j’essaie pour le vocabulaire d’être aussi original que possible, aussi détaché de toute langue existante que possible, de façon à ce qu’aucune parenté avec une quelconque langue naturelle ne puisse être faite simplement via le vocabulaire de ma langue. -

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      -
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      -

      2 Phonologie

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      -

      -La LD dispose de quarante-neuf phonèmes simples, dont trente et une consonnes et dix-huit voyelles, chacune représentées par un graphème unique lors de la translittération de la langue. Dans cet ouvrage, l’utilisation de la translittération sera préférée à l’utilisation de la phonétique, et lorsque cette dernière sera utilisée, je préférerai l’utilisation du X-SAMPA à l’utilisation de l’API. Vous pouvez trouver plus de détails sur le X-SAMPA à l’adresse suivante : en.wikipedia.org/wiki/X-SAMPA -

      -
      - -
      -

      2.1 Consonnes

      -
      -

      -Comme dit ci-dessus, la LD dispose de trente et une consonnes. Vous pouvez trouver le tableau complet des consonnes en Annexe A. Voici cependant une explication détaillée de la prononciation des consonnes de la LD : -

      - -
      -
      [j] (j)
      cette consonne est prononcée comme un « y » en Français, ou comme le « ille » dans « paille »
      -
      [w] (w)
      cette consonne est prononcée comme un « w » standard en Français.
      -
      [r] (r)
      il s’agit ici du « r » roulé Espagnol ou Italien. Il peut être roulé plusieurs fois, mais il a plutôt tendance à rester bref.
      -
      [K] (ł)
      il s’agit ici d’un [l] dévoisé (dans lequel on ne fait pas vibrer nos cordes vocales) auquel une expiration est ajoutée, tel que le « lh » tibétain.
      -
      [l] (l)
      il s’agit du « l » standard en Français. Le « l » se rallonge et tend à se rapprocher de la voyelle [l0] lorsqu’elle se situe seule entre deux voyelles et tend à former un triphone (voire plus) avec lesdites voyelles. Exemple: ála aura tendance à se prononcer [Al0a] plutôt que [A:la].
      -
      [m] (m)
      il s’agit du « m » standard en Français.
      -
      [n] (n)
      il s’agit du « n » standard en Français. Le « n » se rallonge et tend à se rapprocher de la voyelle [n0] lorsqu’elle se situe seule entre deux voyelles et tend à former un triphone (voire plus) avec lesdites voyelles. Exemple: ýnê aura tendance à se prononcer [Yn09:] plutôt que [Y:n9:].
      -
      [N] (ň)
      il s’agit du « n » nasalisé, tel que le « ng » en Anglais comme dans « parking ».
      -
      [v] (v)
      il s’agit du « v » standard en Français.
      -
      [D] (ð)
      il s’agit du « th » voisé (où on utilise nos cordes vocales) en Anglais tel que dans « this ».
      -
      [z] (z)
      il s’agit du « z » standard en Français.
      -
      [Z] (ž)
      il s’agit du « j » standard en Français.
      -
      [f] (f)
      il s’agit du « f » standard en Français.
      -
      [T] (þ)
      il s’agit du « th » sourd (où l’on n’utilise pas nos cordes vocales) en Anglais tel que dans « think ».
      -
      [s] (s)
      il s’agit du « s » standard en Français, toujours prononcé comme un « s » et jamais comme un « z ». Cependant, sa prononciation peut se rapprocher du [s\] dans sa prononciation plutôt que du [s] pur. Ce défaut de prononciation est plutôt présent dans les niveaux de politesse élevés, et disparaît lors des niveaux de politesse standard et plus bas.
      -
      [S] (ß)
      il s’agit du son « ch » standard en Français, tel que dans « chat ».
      -
      [x] (x)
      il s’agit du même son « j » qu’en Espagnol, un « r » sourd et guttural.
      -
      [R] (ŗ)
      il s’agit du « r » Français.
      -
      [h] (h)
      il s’agit du son « h » tel qu’on peut le retrouver en Anglais comme dans « house ». Lorsqu’il se trouve cependant seul entre deux voyelles, il a tendance d’être prononcé [h\] dans le registre courant et familier, mais reste un [h] pur dans les registres plus soutenus.
      -
      - -

      -Le reste des lettres b, d, g, p, t et k ont également la même sonorité que leur sonorité de base en Français, sans être modifiés par une voyelle (comme le g peut l’être près d’un i en Français). Aucune consonne n’est prononcée avec aspiration, hormis pour le [K] et le [h], à moins que la consonne ne soit explicitement suivie par un [h]. -

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      -
      - -
      -

      2.2 Voyelles

      -
      -
      -
      [a:] (a)
      il s’agit du son [a] naturel prononcé en Français, comme dans le mot « pattes ». Il est nécessairement long.
      -
      [A] (á)
      il s’agit d’un son plus ouvert et plus court que le [a], un peu comme dans « pâtes » tel qu’encore prononcé dans l’ouest de la France.
      -
      [2:] (ë)
      il s’agit exactement de la même voyelle que dans le mot « deux », mais nécessairement long.
      -
      [9] (ê)
      il s’agit exactement de la même voyelle que dans le mot « neuf », mais nécessairement court.
      -
      [@] (ě)
      il s’agit d’un son similaire à [2] ou à [9], mais très peu discernable, voire parfois ellipsé ou ajouté pour faciliter la prononciation, un peu similaire à la voyelle dans le mot « le » en Français lorsque l’on parle rapidement. Il s’agit de la seule voyelle qui peut ne pas être notée à l’écrit. Cette voyelle est nécessairement courte. Avec [l0] et [n0], [@] fait partie des seules voyelles à ne pas pouvoir être utilisées dans une diphtongue.
      -
      [i:] (i)
      il s’agit exactement du même « i » qu’en Français, cependant nécessairement long.
      -
      [I] (í)
      il s’agit de la même voyelle que dans le mot « this » en Anglais : un « i » plus ouvert que le [i]. Il est également nécessairement court.
      -
      [e:] (e)
      il s’agit du « é » standard Français, comme dans le mot « été », cependant nécessairement long.
      -
      [E] (e)
      il s’agit du « è » standard Français, comme dans le mot « laid », cependant nécessairement court.
      -
      [o:] (o)
      il s’agit du « o » fermé standard Français, comme dans le mot « eau », cependant nécessairement long.
      -
      [O] (o)
      il s’agit du « o » ouvert standard Français, comme dans le mot « tonne », cependant nécessairement court.
      -
      [y:] (y)
      il s’agit du « u » standard Français, comme dans le mot « lune », cependant nécessairement long.
      -
      [Y] (ý)
      il s’agit d’un [y] ouvert tel qu’on peut le trouver en Allemand, cependant nécessairement court.
      -
      [u:] (u)
      il s’agit du « ou » standard Français, comme dans le mot « boule », cependant nécessairement long.
      -
      [U] (ú)
      il s’agit du « ou » ouvert que l’on peut par exemple retrouver dans des mots Anglais tels que « boot », cependant nécessairement court.
      -
      [n0] (ń)
      il s’agit de la consonne [n] utilisée en tant que voyelle. Avec [@] et [l0], [n0] fait partie des seules voyelles à ne pas pouvoir être utilisées dans une diphtongue.
      -
      [l0] (ļ)
      il s’agit de la consonne [l] utilisée en tant que voyelle. Avec [@] et [n0], [l0] fait partie des seules voyelles à ne pas pouvoir être utilisées dans une diphtongue.
      -
      - -

      -On remarque qu’à l’exception de [@], [n0] et [l0], chaque voyelle est présente avec deux équivalents : sa version longue et fermée, ou bien courte et ouverte. Le seul cas où une voyelle fermée n’est pas longue est le cas où elle est utilisée dans une diphtongue, tel que [ai]. À moins qu’elles soient explicitement dans une diphtongue, les voyelles longues sont toujours des voyelles longues pures et non des diphtongues et ne se terminent pas avec un son similaire à [j] ou [w], comme les anglophones pourraient être tentés de le faire ; la voyelle « e » ne se prononcera donc jamais [e:j] ou [ej], sauf s’il est explicitement suivit par une consonne [j]. -

      -
      -
      - -
      -

      2.3 Accentuation

      -
      -

      -Du fait de sa nature agglutinante, le Hjalpi’ pose l’accentuation du mot sur la racine du mot et jamais sur les éléments agglutinés autour de la racine. -

      - -

      -L’intonation dans les phrases affirmatives est généralement descendante et remonte pour les accentuations sur les mots et remonte significativement (en général à la hauteur d’origine) lorsque l’on rencontre un sujet ou un verbe. Considéré individuellement, l’accentuation d’un mot se fait sur la première voyelle racine du mot. Ainsi, le mot non modifié pńtwan (sept) aura son accent sur la voyelle ń, de même pour ţéálnat (précision temporelle) qui sera accentué sur éá. Pour les noms propres cependant, l’accent porte sur l’ensemble des voyelles racines du nom en lui-même (c’est à dire les voyelles ne venant pas de déclinaisons). Par exemple, le prénom Meréð décliné au comitatif (avec Meréð) devient Meðeiréð, se prononçant ["me:.Dei."rED] ; à l’accusatif, Meréðvo (Meréð étant l’objet direct d’un verbe transitif) se prononcera ["me:."rE.vO] (le ð s’est ellipsé en faveur du v, voir le sous-chapitre Assimilation]) ; au génitif, ţuMeréð se prononcera [t`u."me:."rED]. -

      - -

      -Pour ce qui est des phrases interrogatives et exclamatives, les deux dernières voyelles sont allongées (même dans le cas d’une voyelle ouverte), et dans le cas de l’exclamative on reste sur la même hauteur pour cette dernière voyelle, et dans le cas de l’interrogative la hauteur de la voyelle baisse puis remonte. Dans les phrases négatives, le ton de la phrase monte jusqu’à la négation où le ton redescend à nouveau. -

      -
      -
      - -
      -

      2.4 Phonotactiques

      -
      -

      -Lorsqu’un mot (hormis les verbes) se termine avec une voyelle et que le mot suivant (hormis les verbes) débute avec une consonne ou inversement, cette dernière aura tendance à s’allonger afin de créer une liaison entre les mots. Exemples : -

      -
        -
      • éló tráhin (trans.) → élontráhin (rom.)
      • -
      -

      -Rmq. : Ici, le h de tráhin est prononcé comme un [h\] et non comme un [h] du fait des deux voyelles l’entourant, comme indiqué plus haut. -

      -
        -
      • ðro lwéín (trans.) → ðrollwéín (rom.)
      • -
      • télýßí halmár (trans.) → télýßíhhalmár (rom.)
      • -
      • tiryð astret (trans) → tiryððastret
      • -
      - -

      -Lorsqu’un mot se termine avec une voyelle et que le mot suivant commence également avec une voyelle, afin d’éviter toute confusion avec une diphtongue (voir le sous-chapitre Les diphtongues]), une consonne « ’ » [?] est ajoutée à l’oral afin de séparer les deux mots. Le ton de la première syllabe du second mot sera alors clairement montant, afin de différencier également avec deux voyelles au sein d’un même mot également séparées par la consonne « ’ ». -

      -
      -
      -
      - -
      -

      3 Morphologie

      -
      -
      -

      4 Morphologie dérivationnelle

      -
      -
      -

      5 Syntaxe

      -
      -
      -

      6 Champs sémantiques et pragmatiques

      -
      -
      -

      7 Système d’écriture

      -
      -
      -

      8 Exemples

      -
      -
      -

      9 Annexes

      -
      -
      -
      -

      9.1 Consonnes

      -
      - - - --- - --- - --- - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - -
      latin majusculelatin minusculeX-SAMPA
      Jj[j]
      Ww[w]
      Rr[r]
      Łł[K]
      Ll[l]
      Mm[m]
      Nn[n]
      Ňň[N]
      Vv[v]
      Ðð[D]
      Zz[z]
      Źź[Z]
      Žž[j\]
      Ff[f]
      Þþ[T]
      Ss[s]
      ßß[S]
      Šš[C]
      Xx[x]
      Ŗŗ[R]
      Hh[h]
      Ŕŕ[r\]
      Bb[b]
      Dd[d]
      Ďď[d`]
      Gg[g]
      Pp[p]
      Tt[t]
      Ţţ[t`]
      Kk[k]
      ''[?]
      -
      -
      - -
      -

      9.2 Voyelles

      -
      - - - --- - --- - --- - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - -
      latin majusculelatin minusculeX-SAMPA
      Aa[a:]
      Áá[A]
      Ëë[2:]
      Êê[9]
      Ěě[@]
      Öö[@`]
      Ii[i:]
      Íí[I]
      Ee[e:]
      Éé[E]
      Oo[o:]
      Óó[O]
      Yy[y:]
      Ýý[Y]
      Uu[u:]
      Úú[U]
      Ńń[n0]
      Ļļ[l0]
      -
      -
      - -
      -

      9.3 Lexique

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      Auteur: Lucien Cartier-Tilet

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      Created: 2018-06-06 mer. 17:19

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      - - diff --git a/old-hjalpi/old-hjalpi-grammaire-2.org b/old-hjalpi/old-hjalpi-grammaire-2.org deleted file mode 100644 index cd8508b..0000000 --- a/old-hjalpi/old-hjalpi-grammaire-2.org +++ /dev/null @@ -1,158 +0,0 @@ -#+TITLE: Grammaire du Hjalpi’ Vernaculaire V2 -#+INCLUDE: "headers.org" -src_latex{\newpage} - -* Introduction - -Le Hjalpi’ est une langue construite créée comme langue faisant partie de l’univers de mon roman, parlée (comme son nom l’indique) par les divins, mais également apprise par les mages et toute personne pouvant manipuler la magie. Cette langue n’a pas pour aspiration à être simple, facile à prononcer ou à apprendre —au contraire, elle est parlée par les divins, êtres supérieurs maîtrisant des concepts impossibles à ne serait-ce qu’effleurer du bout des doigts pour les humains qui ne peuvent qu’espérer comprendre des phrases simples et ne parler que quelques bribes de cette langue après des années d’étude. - -Bien évidemment, cette langue a été créée par un humain —moi-même— et non par de réels divins, ce qui fait qu’il est tout à fait possible (mais peut-être compliqué) d’apprendre cette langue qui ne remplace que figurativement la langue de mon roman qui, bien qu’elle soit ressemblante, présente elle une complexité bien au delà de ce qu’un humain peut conceptualiser. Je souhaitais tout de même disposer d’une langue réelle et utilisable pour mon roman, afin du rendre plus crédible, plus réaliste lors des passages faisant mention ou usage de la langue. Cette langue sera par ailleurs sans doutes régulièrement mise à jour, même après publication de mes écrits ; le cas échéant, je tenterai de tenir également à jour une ou plusieurs pages web contenant des erratum pour le contenu publié si jamais la langue ou des phrases venaient à changer. - -On peut trouver dans le Hjalpi’ (plus tard abrégée en LD) de nombreuses racines grammaticales dans notre monde réel, comme par exemple le Tibétain —d’où vient l’ordre Sujet-Objet-Verbe de la LD—, mais également d’autres langues tels que l’Allemand, le Hongrois et les langues Scandinaves pour ce qui est de l’agglutination, et également du Français et de l’Anglais. Cependant, j’essaie pour le vocabulaire d’être aussi original que possible, aussi détaché de toute langue existante que possible, de façon à ce qu’aucune parenté avec une quelconque langue naturelle ne puisse être faite simplement via le vocabulaire de ma langue. - -* Phonologie - -La LD dispose de quarante-neuf phonèmes simples, dont trente et une consonnes et dix-huit voyelles, chacune représentées par un graphème unique lors de la translittération de la langue. Dans cet ouvrage, l’utilisation de la translittération sera préférée à l’utilisation de la phonétique, et lorsque cette dernière sera utilisée, je préférerai l’utilisation du X-SAMPA à l’utilisation de l’API. Vous pouvez trouver plus de détails sur le X-SAMPA à l’adresse suivante : [[https://en.wikipedia.org/wiki/X-SAMPA][en.wikipedia.org/wiki/X-SAMPA]] - -** Consonnes - -Comme dit ci-dessus, la LD dispose de trente et une consonnes. Vous pouvez trouver le tableau complet des consonnes en Annexe A. Voici cependant une explication détaillée de la prononciation des consonnes de la LD : - -- =[j]= (j) :: cette consonne est prononcée comme un « y » en Français, ou comme le « ille » dans « paille » -- =[w]= (w) :: cette consonne est prononcée comme un « w » standard en Français. -- =[r]= (r) :: il s’agit ici du « r » roulé Espagnol ou Italien. Il peut être roulé plusieurs fois, mais il a plutôt tendance à rester bref. -- =[K]= (ł) :: il s’agit ici d’un =[l]= dévoisé (dans lequel on ne fait pas vibrer nos cordes vocales) auquel une expiration est ajoutée, tel que le « lh » tibétain. -- =[l]= (l) :: il s’agit du « l » standard en Français. Le « l » se rallonge et tend à se rapprocher de la voyelle =[l0]= lorsqu’elle se situe seule entre deux voyelles et tend à former un triphone (voire plus) avec lesdites voyelles. Exemple: ~ála~ aura tendance à se prononcer =[Al0a]= plutôt que =[A:la]=. -- =[m]= (m) :: il s’agit du « m » standard en Français. -- =[n]= (n) :: il s’agit du « n » standard en Français. Le « n » se rallonge et tend à se rapprocher de la voyelle =[n0]= lorsqu’elle se situe seule entre deux voyelles et tend à former un triphone (voire plus) avec lesdites voyelles. Exemple: ~ýnê~ aura tendance à se prononcer =[Yn09:]= plutôt que =[Y:n9:]=. -- =[N]= (ň) :: il s’agit du « n » nasalisé, tel que le « ng » en Anglais comme dans « parking ». -- =[v]= (v) :: il s’agit du « v » standard en Français. -- =[D]= (ð) :: il s’agit du « th » voisé (où on utilise nos cordes vocales) en Anglais tel que dans « this ». -- =[z]= (z) :: il s’agit du « z » standard en Français. -- =[Z]= (ž) :: il s’agit du « j » standard en Français. -- =[f]= (f) :: il s’agit du « f » standard en Français. -- =[T]= (þ) :: il s’agit du « th » sourd (où l’on n’utilise pas nos cordes vocales) en Anglais tel que dans « think ». -- =[s]= (s) :: il s’agit du « s » standard en Français, toujours prononcé comme un « s » et jamais comme un « z ». Cependant, sa prononciation peut se rapprocher du =[s\]= dans sa prononciation plutôt que du =[s]= pur. Ce défaut de prononciation est plutôt présent dans les niveaux de politesse élevés, et disparaît lors des niveaux de politesse standard et plus bas. -- =[S]= (ß) :: il s’agit du son « ch » standard en Français, tel que dans « chat ». -- =[x]= (x) :: il s’agit du même son « j » qu’en Espagnol, un « r » sourd et guttural. -- =[R]= (ŗ) :: il s’agit du « r » Français. -- =[h]= (h) :: il s’agit du son « h » tel qu’on peut le retrouver en Anglais comme dans « house ». Lorsqu’il se trouve cependant seul entre deux voyelles, il a tendance d’être prononcé =[h\]= dans le registre courant et familier, mais reste un =[h]= pur dans les registres plus soutenus. - -Le reste des lettres /b/, /d/, /g/, /p/, /t/ et /k/ ont également la même sonorité que leur sonorité de base en Français, sans être modifiés par une voyelle (comme le /g/ peut l’être près d’un /i/ en Français). Aucune consonne n’est prononcée avec aspiration, hormis pour le =[K]= et le =[h]=, à moins que la consonne ne soit explicitement suivie par un =[h]=. - -** Voyelles - -- =[a:]= (a) :: il s’agit du son =[a]= naturel prononcé en Français, comme dans le mot « pattes ». Il est nécessairement long. -- =[A]= (á) :: il s’agit d’un son plus ouvert et plus court que le =[a]=, un peu comme dans « pâtes » tel qu’encore prononcé dans l’ouest de la France. -- =[2:]= (ë) :: il s’agit exactement de la même voyelle que dans le mot « deux », mais nécessairement long. -- =[9]= (ê) :: il s’agit exactement de la même voyelle que dans le mot « neuf », mais nécessairement court. -- =[@]= (ě) :: il s’agit d’un son similaire à =[2]= ou à =[9]=, mais très peu discernable, voire parfois ellipsé ou ajouté pour faciliter la prononciation, un peu similaire à la voyelle dans le mot « le » en Français lorsque l’on parle rapidement. Il s’agit de la seule voyelle qui peut ne pas être notée à l’écrit. Cette voyelle est nécessairement courte. Avec =[l0]= et =[n0]=, =[@]= fait partie des seules voyelles à ne pas pouvoir être utilisées dans une diphtongue. -- =[i:]= (i) :: il s’agit exactement du même « i » qu’en Français, cependant nécessairement long. -- =[I]= (í) :: il s’agit de la même voyelle que dans le mot « this » en Anglais : un « i » plus ouvert que le =[i]=. Il est également nécessairement court. -- =[e:]= (e) :: il s’agit du « é » standard Français, comme dans le mot « été », cependant nécessairement long. -- =[E]= (e) :: il s’agit du « è » standard Français, comme dans le mot « laid », cependant nécessairement court. -- =[o:]= (o) :: il s’agit du « o » fermé standard Français, comme dans le mot « eau », cependant nécessairement long. -- =[O]= (o) :: il s’agit du « o » ouvert standard Français, comme dans le mot « tonne », cependant nécessairement court. -- =[y:]= (y) :: il s’agit du « u » standard Français, comme dans le mot « lune », cependant nécessairement long. -- =[Y]= (ý) :: il s’agit d’un =[y]= ouvert tel qu’on peut le trouver en Allemand, cependant nécessairement court. -- =[u:]= (u) :: il s’agit du « ou » standard Français, comme dans le mot « boule », cependant nécessairement long. -- =[U]= (ú) :: il s’agit du « ou » ouvert que l’on peut par exemple retrouver dans des mots Anglais tels que « boot », cependant nécessairement court. -- =[n0]= (ń) :: il s’agit de la consonne =[n]= utilisée en tant que voyelle. Avec =[@]= et =[l0]=, =[n0]= fait partie des seules voyelles à ne pas pouvoir être utilisées dans une diphtongue. -- =[l0]= (ļ) :: il s’agit de la consonne =[l]= utilisée en tant que voyelle. Avec =[@]= et =[n0]=, =[l0]= fait partie des seules voyelles à ne pas pouvoir être utilisées dans une diphtongue. - -On remarque qu’à l’exception de =[@]=, =[n0]= et =[l0]=, chaque voyelle est présente avec deux équivalents : sa version longue et fermée, ou bien courte et ouverte. Le seul cas où une voyelle fermée n’est pas longue est le cas où elle est utilisée dans une diphtongue, tel que =[ai]=. À moins qu’elles soient explicitement dans une diphtongue, les voyelles longues sont toujours des voyelles longues pures et non des diphtongues et ne se terminent pas avec un son similaire à =[j]= ou =[w]=, comme les anglophones pourraient être tentés de le faire ; la voyelle « /e/ » ne se prononcera donc jamais =[e:j]= ou =[ej]=, sauf s’il est explicitement suivit par une consonne =[j]=. - -** Accentuation - -Du fait de sa nature agglutinante, le Hjalpi’ pose l’accentuation du mot sur la racine du mot et jamais sur les éléments agglutinés autour de la racine. - -L’intonation dans les phrases affirmatives est généralement descendante et remonte pour les accentuations sur les mots et remonte significativement (en général à la hauteur d’origine) lorsque l’on rencontre un sujet ou un verbe. Considéré individuellement, l’accentuation d’un mot se fait sur la première voyelle racine du mot. Ainsi, le mot non modifié /pńtwan/ (sept) aura son accent sur la voyelle /ń/, de même pour /ţéálnat/ (précision temporelle) qui sera accentué sur /éá/. Pour les noms propres cependant, l’accent porte sur l’ensemble des voyelles racines du nom en lui-même (c’est à dire les voyelles ne venant pas de déclinaisons). Par exemple, le prénom /Meréð/ décliné au comitatif (/avec Meréð/) devient /Meðeiréð/, se prononçant ["me:.Dei."rED] ; à l’accusatif, /Meréðvo/ (Meréð étant l’objet direct d’un verbe transitif) se prononcera ["me:."rE.vO] (le /ð/ s’est ellipsé en faveur du /v/, voir le sous-chapitre Assimilation]) ; au génitif, /ţuMeréð/ se prononcera [t`u."me:."rED]. - -Pour ce qui est des phrases interrogatives et exclamatives, les deux dernières voyelles sont allongées (même dans le cas d’une voyelle ouverte), et dans le cas de l’exclamative on reste sur la même hauteur pour cette dernière voyelle, et dans le cas de l’interrogative la hauteur de la voyelle baisse puis remonte. Dans les phrases négatives, le ton de la phrase monte jusqu’à la négation où le ton redescend à nouveau. - -** Phonotactiques - -Lorsqu’un mot (hormis les verbes) se termine avec une voyelle et que le mot suivant (hormis les verbes) débute avec une consonne ou inversement, cette dernière aura tendance à s’allonger afin de créer une liaison entre les mots. Exemples : -- éló tráhin (trans.) \rightarrow élontráhin (rom.) -Rmq. : Ici, le /h/ de /tráhin/ est prononcé comme un =[h\]= et non comme un =[h]= du fait des deux voyelles l’entourant, comme indiqué plus haut. -- ðro lwéín (trans.) \rightarrow ðrollwéín (rom.) -- télýßí halmár (trans.) \rightarrow télýßíhhalmár (rom.) -- tiryð astret (trans) \rightarrow tiryððastret - -Lorsqu’un mot se termine avec une voyelle et que le mot suivant commence également avec une voyelle, afin d’éviter toute confusion avec une diphtongue (voir le sous-chapitre Les diphtongues]), une consonne « ’ » =[?]= est ajoutée à l’oral afin de séparer les deux mots. Le ton de la première syllabe du second mot sera alors clairement montant, afin de différencier également avec deux voyelles au sein d’un même mot également séparées par la consonne « ’ ». - -* Morphologie -* Morphologie dérivationnelle -* Syntaxe -* Champs sémantiques et pragmatiques -* Système d’écriture -* Exemples -* Annexes -** Consonnes - -| / | <> | <> | <> | -|---+-----------------+-----------------+---------| -| | latin majuscule | latin minuscule | X-SAMPA | -|---+-----------------+-----------------+---------| -| | J | j | =[j]= | -| | W | w | =[w]= | -| | R | r | =[r]= | -| | Ł | ł | =[K]= | -| | L | l | =[l]= | -| | M | m | =[m]= | -| | N | n | =[n]= | -| | Ň | ň | =[N]= | -| | V | v | =[v]= | -| | Ð | ð | =[D]= | -| | Z | z | =[z]= | -| | Ź | ź | =[Z]= | -| | Ž | ž | =[j\]= | -| | F | f | =[f]= | -| | Þ | þ | =[T]= | -| | S | s | =[s]= | -| | ß | ß | =[S]= | -| | Š | š | =[C]= | -| | X | x | =[x]= | -| | Ŗ | ŗ | =[R]= | -| | H | h | =[h]= | -| | Ŕ | ŕ | =[r\]= | -| | B | b | =[b]= | -| | D | d | =[d]= | -| | Ď | ď | =[d`]= | -| | G | g | =[g]= | -| | P | p | =[p]= | -| | T | t | =[t]= | -| | Ţ | ţ | =[t`]= | -| | K | k | =[k]= | -| | ' | ' | =[?]= | -|---+-----------------+-----------------+---------| - -** Voyelles - -| / | <> | <> | <> | -|---+-----------------+-----------------+---------| -| | latin majuscule | latin minuscule | X-SAMPA | -|---+-----------------+-----------------+---------| -| | A | a | =[a:]= | -| | Á | á | =[A]= | -| | Ë | ë | =[2:]= | -| | Ê | ê | =[9]= | -| | Ě | ě | =[@]= | -| | Ö | ö | =[@`]= | -| | I | i | =[i:]= | -| | Í | í | =[I]= | -| | E | e | =[e:]= | -| | É | é | =[E]= | -| | O | o | =[o:]= | -| | Ó | ó | =[O]= | -| | Y | y | =[y:]= | -| | Ý | ý | =[Y]= | -| | U | u | =[u:]= | -| | Ú | ú | =[U]= | -| | Ń | ń | =[n0]= | -| | Ļ | ļ | =[l0]= | -|---+-----------------+-----------------+---------| - -** Lexique - -# LocalWords: Sujet-Objet-Verbe diff --git a/old-hjalpi/old-hjalpi-grammaire-2.pdf b/old-hjalpi/old-hjalpi-grammaire-2.pdf deleted file mode 100644 index fa2bb1b..0000000 Binary files a/old-hjalpi/old-hjalpi-grammaire-2.pdf and /dev/null differ diff --git a/old-hjalpi/old-hjalpi-grammaire.html b/old-hjalpi/old-hjalpi-grammaire.html deleted file mode 100644 index 56e962d..0000000 --- a/old-hjalpi/old-hjalpi-grammaire.html +++ /dev/null @@ -1,2659 +0,0 @@ - - - - - - - -Grammaire du Hjalpi’ vernaculaire - - - - - - - - - - - - -
      -

      Grammaire du Hjalpi’ vernaculaire

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      1 Abréviations

      -
      -
      -
      n.
      nom
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      rmq.
      remarque
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      rom.
      romanisation
      -
      trans.
      translittération
      -
      v.
      verbe
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      - -

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      2 Prononciation et structure sonore

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      2.1 Les lettres : romanisation, translittération et écriture simplifiée

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      -Le Hjalpi’ dispose de trente et une consonnes et dix-huit voyelles, soit un total de quarante-neuf phonèmes simples tous représentés par un graphème unique lors de la romanisation ainsi que dans l’alphabet d’origine. -

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      2.1.1 Romanisation

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      -

      -Dans la romanisation de la langue, chaque lettre correspond à un unique son, et chaque son correspond à une unique lettre. Il s’agit d’une notation phonétique simple à lire et fidèle à la prononciation, similaire à la translittération, mais ne respectant pas l’orthographe de la langue. Cela vient du fait que certaines lettres se côtoyant change de prononciation, se fusionnant ou influençant la prononciation de l’autre lettre. -

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      2.1.2 Translittération

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      -La translittération à l’inverse est extrêmement fidèle à l’orthographe des mots, retranscrivant caractère pour caractère les lettres dans l’alphabet latin. Cependant, un lecteur non avertit des règles de lecture et d’accord des sons ne prononcera pas correctement certaines liaisons entre certaines sonorités. -

      - -

      -La seule différence entre les deux modes de transcription en alphabet latin est donc la façon d’écrire tel qu’on entend la langue à l’oral, ou bien telle qu’elle est écrite. Dans les deux cas, une certaine graphie latine représentera le même son, et écrire un mot en accord avec la prononciation dans le Hjalpi’ sera considéré comme preuve d’un manque de connaissance de l’orthographe, mais considéré cependant comme étant bon. -

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      - -
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      2.1.3 Écriture simplifiée

      -
      -

      -Comme le titre de ce sous-chapitre l’indique, il existe également un moyen d’écrire de manière simplifiée la langue, afin qu’elle soit à peu près lisible pour les personnes non averties. Cette écriture simplifiée peut changer selon la langue du contexte, que ce soit le Français, l’Anglais, le Japonais, le Russe ou autre, étant donné que chacune de ces langues a sa propre façon de représenter les sons avec les lettres ou symboles qui lui sont disponibles. Généralement, dans la version Française de cet ouvrage, si j’utilise l’écriture simplifiée je préférerai la notation française, mais si je le traduit dans une autre langue (sans doute l’Anglais), je m’efforcerai à changer cela afin de suivre les règles de phonétique de la langue de Shakespeare. -

      - -

      -En revanche, dans mes autres ouvrages plus romanciers et autre, j’utiliserai plutôt la simplification anglophone, afin d’éviter des conflits de traduction dans où le cas où cela pourrait se produire. -

      - -

      -Voici un tableau qui peut être utilisé afin d’obtenir une écriture simplifiée de le Hjalpi’ pour des locuteurs Français : -

      - -

      -Pour les consonnes : -

      - - - --- - --- - --- - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - -
      latin majusculelatin minusculesimplifié pour le Français
      Jjy
      Www
      Rrrr
      Łłlh
      Lll
      Mmm
      Nnn
      Ňňng
      Vvv
      Ððdh / v
      Zzz
      Źźj
      Žžjh
      Fff
      Þþth / f
      Sss
      ßßch
      Ššsh
      Xxrh
      Ŗŗr
      Hhh
      Ŕŕr
      Bbb
      Ddd
      Ďďdr
      Ggg
      Ppp
      Ttt
      Ţţtr
      Kkk
      ''g
      -

      - -Pour les voyelles : -

      - - - --- - --- - --- - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - -
      latin majusculelatin minusculesimplifié pour le Français
      Aaa
      Ááa
      Ëëeu
      Êêeu
      Ěěeu
      Ööeur
      Iii
      Ííi
      Eeé
      Ééè
      Ooo
      Óóau
      Yyu
      Ýýu
      Uuou
      Úúou
      Ńńng
      Ļļll
      - -

      -À titre indicatif, voici le même tableau pour l’écriture simplifiée anglophone : -

      - -

      -Pour les voyelles : -

      - - - --- - --- - --- - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - -
      latin majusculelatin minusculesimplifié pour le Français
      Aaah
      Ááa
      Ëëoh
      Êêö
      Ěěö
      Ööor
      Iiii
      Ííi
      Eeeh
      Éée
      Oooh
      Óóo
      Yyüh
      Ýýü
      Uuuu
      Úúu
      Ńńng
      Ļļll
      -

      - -Pour les consonnes : -

      - - - --- - --- - --- - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - -
      latin majusculelatin minusculesimplifié pour le Français
      Jjy
      Www
      Rrrr
      Łłlh
      Lll
      Mmm
      Nnn
      Ňňng
      Vvv
      Ððdh
      Zzz
      Źźzh
      Žžzhh
      Fff
      Þþth
      Sss
      ßßsh
      Ššshh
      Xxrh
      Ŗŗrr
      Hhh
      Ŕŕr
      Bbb
      Ddd
      Ďďdr
      Ggg
      Ppp
      Ttt
      Ţţtr
      Kkk
      ''g
      - -

      -Les changements sont assez subtiles, mais elles ont tout de même leur importance, et je suis sûr que d’autres langues verront des changements bien plus radicaux. -

      - -

      - -

      -
      -
      -
      -
      -

      2.2 Les sons

      -
      -

      -Vous avez en annexe A la correspondance entre la graphie latine et les sonorités de la langue. Notez que dans ce tableau, la phonétique IPA sera notée au côté de la phonétique X-SAMPA, mais cette dernière sera préférée tout au long de cet ouvrage et non la phonétique IPA. -

      -
      - -
      -

      2.2.1 Les voyelles

      -
      -
      -
      [a:] (a)
      il s’agit du son [a] naturel prononcé en Français, comme dans le mot « pattes ». Il est nécessairement long.
      -
      [A] (á)
      il s’agit d’un son plus ouvert et plus court que le [a], un peu comme dans « pâtes » tel qu’encore prononcé dans l’ouest de la France.
      -
      [2:] (ë)
      il s’agit exactement de la même voyelle que dans le mot « deux », mais nécessairement long.
      -
      [9] (ê)
      il s’agit exactement de la même voyelle que dans le mot « neuf », mais nécessairement court.
      -
      [@] (ě)
      il s’agit d’un son similaire à [2] ou à [9], mais très peu discernable, voire parfois ellipsé ou ajouté pour faciliter la prononciation, un peu similaire à la voyelle dans le mot « le » en Français lorsque l’on parle rapidement. Il s’agit de la seule voyelle qui peut ne pas être notée à l’écrit. Cette voyelle est nécessairement courte. Avec [l0] et [n0], [@] fait partie des seules voyelles à ne pas pouvoir être utilisées dans une diphtongue.
      -
      [i:] (i)
      il s’agit exactement du même « i » qu’en Français, cependant nécessairement long.
      -
      [I] (í)
      il s’agit de la même voyelle que dans le mot « this » en Anglais : un « i » plus ouvert que le [i]. Il est également nécessairement court.
      -
      [e:] (e)
      il s’agit du « é » standard Français, comme dans le mot « été », cependant nécessairement long.
      -
      [E] (e)
      il s’agit du « è » standard Français, comme dans le mot « laid », cependant nécessairement court.
      -
      [o:] (o)
      il s’agit du « o » fermé standard Français, comme dans le mot « eau », cependant nécessairement long.
      -
      [O] (o)
      il s’agit du « o » ouvert standard Français, comme dans le mot « tonne », cependant nécessairement court.
      -
      [y:] (y)
      il s’agit du « u » standard Français, comme dans le mot « lune », cependant nécessairement long.
      -
      [Y] (ý)
      il s’agit d’un [y] ouvert tel qu’on peut le trouver en Allemand, cependant nécessairement court.
      -
      [u:] (u)
      il s’agit du « ou » standard Français, comme dans le mot « boule », cependant nécessairement long.
      -
      [U] (ú)
      il s’agit du « ou » ouvert que l’on peut par exemple retrouver dans des mots Anglais tels que « boot », cependant nécessairement court.
      -
      [n0] (ń)
      il s’agit de la consonne [n] utilisée en tant que voyelle. Avec [@] et [l0], [n0] fait partie des seules voyelles à ne pas pouvoir être utilisées dans une diphtongue.
      -
      [l0] (ļ)
      il s’agit de la consonne [l] utilisée en tant que voyelle. Avec [@] et [n0], [l0] fait partie des seules voyelles à ne pas pouvoir être utilisées dans une diphtongue.
      -
      - -

      -On remarque qu’à l’exception de [@], [n0] et [l0], chaque voyelle est présente avec deux équivalents : sa version longue et fermée, ou bien courte et ouverte. Le seul cas où une voyelle fermée n’est pas longue est le cas où elle est utilisée dans une diphtongue, tel que [ai]. À moins qu’elles soient explicitement dans une diphtongue, les voyelles longues sont toujours des voyelles longues pures et non des diphtongues et ne se terminent pas avec un son similaire à [j] ou [w] ; [e:] ne se prononcera donc jamais [e:j], sauf s’il est explicitement suivit par une consonne [j]. -

      - -

      -Lorsque deux voyelles ne sont séparées par aucune consonne et se trouvent au sein d’un même mot, elles fusionnent en une diphtongue selon les règles décrites dans le sous-chapitre Les diphtongues. -

      -
      -
      - -
      -

      2.2.2 Les consonnes

      -
      -
      -
      [j] (j)
      cette consonne est prononcée comme un « y » en Français, ou comme le « ille » dans « paille »
      -
      [w] (w)
      cette consonne est prononcée comme un « w » standard en Français.
      -
      [r] (r)
      il s’agit ici du « r » roulé Espagnol ou Italien. Il peut être roulé plusieurs fois, mais il a plutôt tendance à rester bref.
      -
      [K] (ł)
      il s’agit ici d’un [l] sourd (dans lequel on ne fait pas vibrer nos cordes vocales) auquel une expiration est ajoutée, tel que le « lh » tibétain.
      -
      [l] (l)
      il s’agit du « l » standard en Français. Le « l » se rallonge et tend à se rapprocher de la voyelle [l0] lorsqu’elle se situe seule entre deux voyelles et tend à former un triphone (voire plus) avec lesdites voyelles. Exemple: ála aura tendance à se prononcer [Al0a] plutôt que [A:la].
      -
      [m] (m)
      il s’agit du « m » standard en Français.
      -
      [n] (n)
      il s’agit du « n » standard en Français. Le « n » se rallonge et tend à se rapprocher de la voyelle [n0] lorsqu’elle se situe seule entre deux voyelles et tend à former un triphone (voire plus) avec lesdites voyelles. Exemple: ýnê aura tendance à se prononcer [Yn09:] plutôt que [Y:n9:].
      -
      [N] (ň)
      il s’agit du « n » nasalisé, tel que le « ng » en Anglais comme dans « parking ».
      -
      [v] (v)
      il s’agit du « v » standard en Français.
      -
      [D] (ð)
      il s’agit du « th » voisé (où on utilise nos cordes vocales) en Anglais tel que dans « this ».
      -
      [z] (z)
      il s’agit du « z » standard en Français.
      -
      [Z] (ž)
      il s’agit du « j » standard en Français.
      -
      [f] (f)
      il s’agit du « f » standard en Français.
      -
      [T] (þ)
      il s’agit du « th » sourd (où l’on n’utilise pas nos cordes vocales) en Anglais tel que dans « think ».
      -
      [s] (s)
      il s’agit du « s » standard en Français, toujours prononcé comme un « s » et jamais comme un « z ». Cependant, sa prononciation peut se rapprocher du [s\] dans sa prononciation plutôt que du [s] pur. Ce défaut de prononciation est plutôt présent dans les niveaux de politesse élevés, et disparaît lors des niveaux de politesse standard et plus bas.
      -
      [S] (ß)
      il s’agit du son « ch » standard en Français, tel que dans « chat ».
      -
      [x] (x)
      il s’agit du même son « j » qu’en Espagnol, un « r » sourd et guttural.
      -
      [R] (ŗ)
      il s’agit du « r » Français.
      -
      [h] (h)
      il s’agit du son « h » tel qu’on peut le retrouver en Anglais comme dans « house ». Lorsqu’il se trouve cependant seul entre deux voyelles, il a tendance d’être prononcé [h\] dans le registre courant et familier, mais reste un [h] pur dans les registres plus soutenus.
      -
      - -

      -Le reste des lettres b, d, g, p, t et k ont également la même sonorité que leur sonorité de base en Français, sans être modifiés par une voyelle (comme le g peut l’être près d’un i en Français). Aucune consonne n’est prononcée avec aspiration, hormis pour le [K] et le [h], à moins que la consonne ne soit explicitement suivie par un [h]. -

      - -

      -Lorsqu’un mot (hormis les verbes) se termine avec une voyelle et que le mot suivant (hormis les verbes) débute avec une consonne ou inversement, cette dernière aura tendance à s’allonger afin de créer une liaison entre les mots. Exemples : -

      -
        -
      • éló tráhin (trans.) → élontráhin (rom.)
      • -
      -

      -Rmq. : Ici, le h de tráhin est prononcé comme un [h\] et non comme un [h] du fait des deux voyelles l’entourant, comme indiqué plus haut. -

      -
        -
      • ðro lwéín (trans.) → ðrollwéín (rom.)
      • -
      • télýßí halmár (trans.) → télýßíhhalmár (rom.)
      • -
      • tiryð astret (trans) → tiryððastret
      • -
      - -

      -Le Hjalpi’, à l’instar du Sanskrit, a tendance à agglutiner les mots ensemble, mais à la stricte condition que le mot ne soit pas un verbe. De même, seuls les groupes de même type (nominaux, adjectifs, …) s’agglutinent entre eux. -

      - -

      -Lorsqu’un mot se termine avec une voyelle et que le mot suivant commence également avec une voyelle, afin d’éviter toute confusion avec une diphtongue (voir le sous-chapitre Les diphtongues), une consonne « ’ » [?] est ajoutée à l’oral afin de séparer les deux mots. Le ton de la première syllabe du second mot sera alors clairement montant, afin de différencier également avec deux voyelles au sein d’un même mot également séparées par la consonne « ’ ». -

      -
      -
      -
      - -
      -

      2.3 Son long, son court

      -
      -

      -La différence entre les sons longs et courts est très souvent utilisée en langue divine, bien qu’elle ne soit pas la seule marque pour différencier les voyelles longues des voyelles courtes, comme mentionné dans le sous-chapitre Les voyelles. Ainsi, le mot mérik aura une signification différente du mot merik ou merík. Chacun des sons, longs ou courts, peuvent se retrouver dans à peu près n’importe quelle position dans le mot, cependant un mot contiendra en règle générale soit des voyelles courtes, soit des voyelles longues ; on a donc peu de chances de rencontrer les mots mérik ou merík, cependant mérík ou merik sont beaucoup plus probables. -

      - -

      -Ces quatre mots ci-dessus ont donc une prononciation et une signification différente, et il est donc important de les distinguer entre eux. -

      -
      -
      - -
      -

      2.4 Les diphtongues

      -
      -

      -Les règles de diphtongues dans le Hjalpi’ sont très simples : hormis les voyelles [@], [l0] et [n0], toutes les voyelles peuvent créer une diphtongue à la condition que les deux consonnes soient de la même longueur et soient toutes deux fermées ou ouvertes. Par exemple, les diphtongues « ei » et « éí » sont autorisés, en revanche « éi » ou « eí » ne le sont pas. -

      - -

      -Bien que rien ne l’en empêche, les diphtongues sont généralement d’abord composées d’abord d’une voyelle plus ouverte vers une voyelle plus fermée, ou vers une voyelle de même ouverture (au sens phonétique du terme). Par exemple, la diphtongues áý sera plus courante que la diphtongue ýá, cette dernière ayant une sonorité quelque peut étrange. -

      - -

      -Il faut également noter que les voyelles longues perdent leur longueur du fait de la diphtongue, et « éí » se prononcera par exemple [EI]= ; la prononciation =[E:I:] reste cependant correcte et reste la prononciation à adopter dans un registre soutenu. -

      -
      -
      - -
      -

      2.5 Les syllabes

      -
      -

      -Une syllabe est formée au moins d’une voyelle seule, au mieux de trois consonnes, une diphtongue puis deux consonnes. Il peut y avoir jusqu’à quatre consonnes entre deux voyelles d’un même mot, et seule la dernière consonne appartient à la seconde syllabe, la ou les consonnes précédentes appartenant à la syllabe précédente. -

      - -

      -S’il n’y a qu’une seule consonne entre deux voyelles d’un même mot, et la consonne appartient à la seconde syllabe. -

      - -

      -Par exemple : -

      -
        -
      • Éló → É-ló
      • -
      • Télýßí → té-lý-ßí
      • -
      • Þarkskeið → þarks-keið
      • -
      • tráhín → trá-hín
      • -
      - -

      -Il est tout de même nécessaire de noter que les semi-consonnes j et w sont comptées comme faisant partie du groupe voyelle que du groupe consonne lors de la découpe des syllabes. Par exemple : -

      -
        -
      • Nalyám → na-lyám
      • -
      • drýntweŗ → drýn-tweŗ
      • -
      -
      -
      - -
      -

      2.6 Les tons et l’accentuation

      -
      -

      -Du fait de sa nature agglutinante, le Hjalpi’ pose l’accentuation du mot sur la racine du mot et jamais sur les éléments agglutinés autour de la racine. -

      - -

      -L’intonation dans les phrases affirmatives est généralement descendante et remonte pour les accentuations sur les mots et remonte significativement (en général à la hauteur d’origine) lorsque l’on rencontre un sujet ou un verbe. Considéré individuellement, l’accentuation d’un mot se fait sur la première voyelle racine du mot. Ainsi, le mot non modifié pńtwan (sept) aura son accent sur la voyelle ń, de même pour ţéálnat (précision temporelle) qui sera accentué sur éá. Pour les noms propres cependant, l’accent porte sur l’ensemble des voyelles racines du nom en lui-même (c’est à dire les voyelles ne venant pas de déclinaisons). Par exemple, le prénom Meréð décliné au comitatif (avec Meréð) devient Meðeiréð, se prononçant ["me:.Dei."rED] ; à l’accusatif, Meréðvo (Meréð étant l’objet direct d’un verbe transitif) se prononcera ["me:."rE.vO] (le ð s’est ellipsé en faveur du v, voir le sous-chapitre Assimilation) ; au génitif, ţuMeréð se prononcera [t`u."me:."rED]. -

      - -

      -Pour ce qui est des phrases interrogatives et exclamatives, les deux dernières voyelles sont allongées (même dans le cas d’une voyelle ouverte), et dans le cas de l’exclamative on reste sur la même hauteur pour cette dernière voyelle, et dans le cas de l’interrogative la hauteur de la voyelle baisse puis remonte. Dans les phrases négatives, le ton de la phrase monte jusqu’à la négation où le ton redescend à nouveau. -

      -
      -
      - -
      -

      2.7 L’harmonie

      -
      -

      -Dans le Hjalpi’, il existe deux types d’harmonies qui coexistent afin d’avoir des mots phonétiquement harmoniques : l’harmonie des voyelles et l’harmonie des consonnes. Chacune de ces harmonies se divise en plusieurs harmonies, la première primant sur la dernière. -

      -
      - -
      -

      2.7.1 L’harmonie des voyelles

      -
      -

      -L’harmonie des voyelles se divise en trois harmonies, la première étant considérée comme étant plus importante que la dernière. Voici les trois harmonies des voyelles : -

      - -
        -
      1. La première harmonie des voyelles est celle de l’ouverture des voyelles. Parmi les voyelles ouvertes/longues et fermées/courtes, il y a tout de même une différentiation entre voyelles ouvertes ou fermée.
      2. - -
      3. La seconde harmonie des voyelles est celle qui concerne les voyelles arrondies ou non ; cela signifie qu’une voyelle « e » aura plus de chances de partager le mot avec les voyelles « i », « y » ou « a » qu’avec des voyelles « o » ou « u ».
      4. - -
      5. Dans chaque mot, une certaine harmonie est respectée avec le choix des voyelles longues et voyelles courtes, comme expliqué dans le sous chapitre Son long, son court. Il s’agit de l’harmonie la plus importante au sein du mot. Il s’agit de la troisième et dernière harmonie des voyelles.
      6. -
      - -

      -Dans beaucoup de cas grammaticaux, la voyelle des particules ou agglomérats grammaticaux n’est pas prédéfinie et on utilisera alors la voyelle majeure du mot principal (soit la première voyelle de la dernière syllabe du mot racine).
      -
      -Vous pourrez retrouver en annexe B un graphe représentant l’appartenance des voyelles à leurs différentes familles harmoniques. -

      -
      -
      - -
      -

      2.7.2 L’harmonie des consonnes

      -
      -

      -Il existe quelques règles harmoniques pour les consonnes. Comme pour les voyelles, les premières harmonies consonantiques sont considérées comme étant les plus importantes, les dernières étant considérées comme moindres. -

      -
        -
      1. Toute consonne est autorisée avant la voyelle
      2. -
      3. Les consonnes ň, š, ž, ţ, ď, ð et ł ne peuvent s’associer avec une autre consonne au sein d’une même syllabe
      4. -
      5. Les consonnes w, h, ł et j ne sont pas autorisées après la voyelle au sein d’une même syllabe
      6. -
      7. Les consonnes fricatives ne peuvent s’associer en fin de syllabe
      8. -
      9. La consonne x ne peut être qu’en première position en début de mot
      10. -
      -
      -
      -
      - -
      -

      2.8 Assimilation

      -
      -

      -Comme dit précédemment, il est possible que certaines sonorités influencent d’autres sonorités. Le premier cas vu est celui des diphtongue où les voyelles longues perdent leur longueur lorsqu’elles s’assemblent en diphone voire parfois en triphone lors de l’association de mots. Cependant, il existe aussi des cas de modification de la prononciation de consonnes en fonction d’autres consonnes lorsque des mots se côtoient. -

      - -

      -Bien qu’il soit impossible de tout lister dans des règles exhaustives du fait des diverses exceptions, voici les grandes lignes du fonctionnement d’une assimilation : -

      -
        -
      • Lorsqu’une consonne quelconque unique termine la première syllabe et que la première consonne de la syllabe suivante est une fricative, la consonne terminant la syllabe se voise si la fricative est voisée, et se dévoise si la fricative est sourde. Ainsi, merjoð pöl (trans.) se prononcera merjoð böl (rom.).
      • -
      • Ce cas ci-dessus s’applique également si la consonne terminant la première syllabe est une fricative et qu’une seule consonne non fricative commence la syllabe suivante. Ainsi, derék vetron (trans.) se prononcera derég vedron (rom.). Le t de vetron a également été voisé, voir plus bas.
      • -
      • Si deux fricatives terminent et commencent respectivement la première et la seconde syllabe, alors si l’une des deux fricatives est voisée, l’autre le devient également. Dans certains cas, la fricative la plus proche du bilabial s’ellipse en faveur de la fricative la plus gutturale. Ainsi, ďóréþ fyl2ŕ (trans.) se prononcera ďóréfyl2ŕ (rom.).
      • -
      • Dans les trois cas précédents, si un schwa (ě [@]) se situe entre ces deux consonnes, il peut s’ellipser et laisser agir les trois règle précédentes.
      • -
      • Une fricative suivie d’un r se gutturalise, et le r s’ellipse. Par exemple, un fr se prononcera comme un T, un zr se prononcera comme un ź, et un x se prononcera comme un ŗ. Exemples : -
          -
        • Ďóréþ śetra (trans.) → Ďóréšeďa (rom.)
        • -
        • bńdyv þéýn (trans.) → bńdyséýn (rom.)
        • -
        • ßítĺf xeţ (trans.) → ßítĺŗeţ (rom.)
        • -
      • -
      • Lorsqu’une seule consonne sourde se trouve dans un mot avec deux consonnes voisées ou plus, la consonne sourde se voise. Exemple : derék vetron (trans.) devient dérég vetron (rom.).
      • -
      • Lorsqu’un ł est suivit d’une semi-consonne j ou w, la consonne ł s’ellipse et dévoise la semi-consonne, se prononçant respectivement un [Cj] et un [hw].
      • -
      - -

      - -

      -
      -
      -
      - -
      -

      3 Les noms

      -
      -
      -
      -

      3.1 Genre, nombre et type de nom

      -
      -
      -
      -

      3.1.1 Genre

      -
      -

      -Le Hjalpi’ dispose de cinq genres au total : le divin, le neutre, le masculin, le féminin et l’inanimé. Le divin n’est utilisé que pour désigner des êtres divins, et est utilisé aussi bien par les autres divins que par les mortels s’adressant à des divins. Les trois suivants ne s’utilisent que pour les êtres vivants animés, et pour le reste le genre inanimé sera utilisé. Les genres masculins et féminins ne s’emploient que si l’ensemble des sujets mentionnés (y compris s’il ne s’agit que d’un seul individu) est du même sexe ; en revanche s’il y a un mélange des deux sexes, alors le neutre sera préféré. Il en va de même si le sexe de l’individu (humain ou non) est inconnu. Ce genre neutre est par ailleurs le genre par défaut pour les êtres animés. -

      - -

      -Le genre se marque -

      -
      -
      - -
      -

      3.1.2 Nombre

      -
      - -
      -

      3.1.3 Types de noms

      -
      -

      -Il existe trois types de noms : -

      -
        -
      • les noms communs (arbre, lapin, rivière,…)
      • -
      • les noms abstraits (maladie, froid, joie,…)
      • -
      • les noms propres (Meréð, Xošńf, Kjölß,…)
      • -
      - -

      -Il s’agit des même types de nom que ce que l’on peut retrouver en Français. Les noms communs sont tous comptables mais peuvent également tous être traités comme des nom-comptables afin de signifier des quantités vagues. En revanche, les noms abstraits ne sont pas comptables. Les noms propres désignent des lieux, des personnes ainsi que des noms de culture ou de langue, et se marquent en alphabet latin avec une majuscule à la première lettre du nom (lettres venant des déclinaisons exclues). -

      -
      -
      -
      - -
      -

      3.2 Pronoms

      -
      - - - --- - --- - --- -- -- -- - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - -
       personnesingulierdoubletriplepluriel
      neutre1ère inclusifמagžaňxak
       1ère exclusifkjaŗŕafŕaztat
       2ďaßtsadsalłas
       3maltaðtapmaþ
      masculin1ère inclusifמogžoňxok
       1ère exclusifkjoŗŕofŕoztot
       2èreďoßtsodsolłos
       3èremoltoðtopmoþ
      féminin1ère inclusifמegžeňxek
       1ère exclusifkjeŗŕefŕeztet
       2èreďeßtsedselłes
       3èremelteðtepmeþ
      inanimé1ère inclusifמugžuňxuk
       1ère exclusif×ŕufŕuztut
       2ère×sudsulłus
       3èremultuðtupmuþ
      -
      -
      -
      - -
      -

      4 Temps

      -
      -

      -Il y a sept temps : -

      -
        -
      • Passé lointain (passé divin)
      • -
      • Passé (passé humain)
      • -
      • Passé proche
      • -
      • Présent
      • -
      • Futur proche
      • -
      • Futur (futur humain)
      • -
      • Futur lointain (futur divin)
      • -
      - -

      -Le passé et le futur proches indiquent tous deux un temps immédiat pouvant aller respectivement jusqu’à la veille ou au lendemain. Le futur et le passé humains désignent des amplitudes de temps allant jusqu’à da dizaine de millénaire. À partir de la dizaine de millénaire, il s’agit de passé ou de futur divin. -

      - -

      -Décomposition en action ponctuelle, habituelle, s’étalant sur le temps (en cours, future, terminée) -

      -
      -
      - -
      -

      5 Les verbes

      -
      -

      -Il y a deux groupes de verbes : -

      -
        -
      • Les verbes se terminant par -ëm à l’infinitif
      • -
      • Les verbes se terminant par -ýþ à l’infinitif
      • -
      - - -

      -Terminaisons : -

      -
        -
      • ëm
      • -
      • ýþ
      • -
      -
      - -
      -

      5.1 Conjugaison

      -
      -

      -La conjugaison en genre et en nombre se fait suivant le sujet du verbe. -

      -
      - -
      -

      5.1.1 Objectif, subjectif

      -
      -

      -Il y a trois modes de connaissance lors de la conjugaison, seul le verbe être/avoir a une forme séparée pour les trois modes. -

      - -

      -Le trois modes sont l’objectif, le subjectif certain et le subjectif incertain. L’objectif sert à énoncer des faits connus comme étant vrais, détachés de sentiments, d’interprétation ou d’attachements personnels, alors que le subjectif dépend du locuteur. Le subjectif certain permet d’afficher les convictions du locuteur sur un sujet subjectif, tandis que le subjectif incertain montre que le locuteur n’est pas sûr pour ce qui est de son affirmation. -

      - - - - --- -- - --- - - - - - - - - - - - - - - - - - - - -
      objectif ŗevëm
      subjectifcertainneßëm
       incertaindoŕëm
      - -

      -Par défaut, les phrases sans marqueur spécifique sont objectives, cependant il s’agit d’une objectivité faible du fait de l’absence de marqueur la marquant. Afin d’utiliser la subjectivité ou une objectivité forte, il est nécessaire d’utiliser un marqueur spécifique qui agira en tant qu’auxiliaire qui sera conjugué à la place du verbe. -

      - -
      -
      Objectif
      ňa’úþ
      -
      Subjectif certain
      te’ýþ
      -
      Subjectif incertain
      pu’ýþ
      -
      - -

      -Les verbes conjugués avec les auxiliaires voient leur terminaison remplacée suivant la grille ci-dessous : -

      - - - - --- - --- - --- - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - -
       -ëmýþ
      objectifoŗëoŗy
      subjectif certaineŗëeŗy
      subjectif incertainuŗëuŗë
      - -

      -Ainsi, emþíkúlól (il est en train de tomber) est objectif, mais on n’insiste pas sur l’objectivité de la phrase, tandis que emþíkúlúŗê pu’ol est subjectif incertain et se traduirait par « je pense qu’il est en train de tomber » ou « il est peut-être en train de tomber ». -

      -
      -
      - -
      -

      5.1.2 Progressif

      -
      -
        -
      • Le progressif (l’action étant en train de s’écouler mais non terminée) se marque avec le préfixe em- (équivalent du -ing en anglais).
      • -
      • Le progressif futur (l’action progressive encore non commencée) se marque avec le préfixe eß-.
      • -
      • Le progressif passé (l’action progressive terminée) se marque avec le suffixe -andy. Ces deux dernières formes au présent
      • -
      - -

      -Les deux derniers peuvent être utilisés pour représenter respectivement le passé proche progressif et le futur proche progressif. -

      -
      -
      - -
      -

      5.1.3 Présent de l’indicatif

      -
      -
        -
      • Verbes en -ëm
      • -
      - -

      -Les verbes en -ëm se conjuguent en remplaçant la terminaison en -ëm par la voyelle du pronom correspondant mutée selon la table ci-dessous et en apposant après la voyelle mutée la terminaison consonnantique du pronom. -

      - - - - --- -- - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - -
      voyelle du pronomvoyelle mutée
      aoa
      ouo
      eëe
      uou
      - -

      -Ainsi, avec le verbe ďýílnákêm (courir), on obtient la conjugaison suivante : -

      - - - - --- - --- - --- - --- - --- - --- - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - -
        nombre   
      genrepersonnesingulierdoubletriplepluriel
      neutre1ère inclusiveXďýílnákóágďýílnákóáňďýílnákóák
       1ère exclusiveďýílnákóáŗďýílnákóáfďýílnákóázďýílnákóát
       2èmeďýílnákóáßtďýílnákóádďýílnákóálďýílnákóás
       3èmeďýílnákóálďýílnákóáðďýílnákóápďýílnákóáþ
      masculin1ère inclusiveXďýílnákúógďýílnákúóňďýílnákúók
       1ère exclusiveďýílnákúóŗďýílnákúófďýílnákúózďýílnákúót
       2èmeďýílnákúóßtďýílnákúódďýílnákúólďýílnákúós
       3èmeďýílnákúólďýílnákúóðďýílnákúópďýílnákúóþ
      féminin1ère inclusiveXďýílnákêégďýílnákêéňďýílnákêék
       1ère exclusiveďýílnákêéŗďýílnákêéfďýílnákêézďýílnákêét
       2èmeďýílnákêéßtďýílnákêédďýílnákêélďýílnákêés
       3èmeďýílnákêélďýílnákêéðďýílnákêépďýílnákêéþ
      inanimé1ère inclusiveXďýílnákóúgďýílnákóúňďýílnákóúk
       1ère exclusiveXďýílnákóúfďýílnákóúzďýílnákóút
       2èmeXďýílnákóúdďýílnákóúlďýílnákóús
       3èmeďýílnákóúlďýílnákóúðďýílnákóúpďýílnákóúþ
      - -
        -
      • Verbes en -ýþ
      • -
      - -

      -Pour les verbes en -ýþ, il suffit de remplacer la terminaison en -ëm par le pronom sans les consonnes précédant la voyelle. Exemple avec le verbe þíkúlúþ (tomber) : -

      - - - - --- - --- - --- - --- - --- - --- - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - -
        nombre   
      genrepersonnesingulierdoubletriplepluriel
      neutre1ère inclusiveXþíkúlágþíkúláňþíkúlák
       1ère exclusiveþíkúláŗþíkúláfþíkúlázþíkúlát
       2èmeþíkúláßtþíkúládþíkúlálþíkúlás
       3èmeþíkúlálþíkúláðþíkúlápþíkúláþ
      masculin1ère inclusiveXþíkúlógþíkúlóňþíkúlók
       1ère exclusiveþíkúlóŗþíkúlófþíkúlózþíkúlót
       2èmeþíkúlóßtþíkúlódþíkúlólþíkúlós
       3èmeþíkúlólþíkúlóðþíkúlópþíkúlóþ
      féminin1ère inclusiveXþíkúlégþíkúléňþíkúlék
       1ère exclusiveþíkúléŗþíkúléfþíkúlézþíkúlét
       2èmeþíkúléßtþíkúlédþíkúlélþíkúlés
       3èmeþíkúlélþíkúléðþíkúlépþíkúléþ
      inanimé1ère inclusiveXþíkúlúgþíkúlúňþíkúlúk
       1ère exclusiveXþíkúlúfþíkúlúzþíkúlút
       2èmeXþíkúlúdþíkúlúlþíkúlús
       3èmeþíkúlúlþíkúlúðþíkúlúpþíkúlúþ
      -
      -
      - -
      -

      5.1.4 Futur proche

      -
      -
      -
      - -
      -

      6 Niveaux de politesse

      -
      -

      -Cinq niveaux de politesse qui se reflètent dans les verbes et les titres utilisés, ainsi que l’humilifique utilisé pour soi-même, les divins n’utilisent pas d’humilifique en temps normal (sauf s’ils s’adressent au Dieu Créateur, auquel cas ils utilisent l’humilifique absolu. Entre eux, les divins utilisent l’honorifique humain pour s’adresser à un autre divin, utilisent le familier pour s’adresser à un humain, et l’honorifique divin pour s’adresser au Dieu Créateur. -

      - - - - --- -- - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - -
      Niveau de politesseNiveau d’humilifique
      Honorifique divinHumilifique absolu
      Honorifique humainHumilifique de politesse
      Politesse standardHumilifique standard
      FamilierAbsence d’humilifique
      VulgaireHonorifique (divers selon le niveau de vulgarité)
      -
      -
      - -
      -

      7 Annexes

      -
      -
      -
      -

      7.1 Annexe A

      -
      -
      -
      -

      7.1.1 Les Voyelles

      -
      - - - --- - --- - --- - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - -
      latin majusculelatin minusculeX-SAMPA
      Aa[a:]
      Áá[A]
      Ëë[2:]
      Êê[9]
      Ěě[@]
      Öö[@`]
      Ii[i:]
      Íí[I]
      Ee[e:]
      Éé[E]
      Oo[o:]
      Óó[O]
      Yy[y:]
      Ýý[Y]
      Uu[u:]
      Úú[U]
      Ńń[n0]
      Ļļ[l0]
      -
      -
      - -
      -

      7.1.2 Les Consonnes

      -
      - - - --- - --- - --- - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - -
      latin majusculelatin minusculeX-SAMPA
      Jjl=[j]=
      Ww[w]
      Rr[r]
      Łł[K]
      Ll[l]
      Mm[m]
      Nn[n]
      Ňň[N]
      Vv[v]
      Ðð[D]
      Zz[z]
      Źź[Z]
      Žž[j\]
      Ff[f]
      Þþ[T]
      Ss[s]
      ßß[S]
      Šš[C]
      Xx[x]
      Ŗŗ[R]
      Hh[h]
      Ŕŕ[r\]
      Bb[b]
      Dd[d]
      Ďď[d`]
      Gg[g]
      Pp[p]
      Tt[t]
      Ţţ[t`]
      Kk[k]
      ''[?]
      -

      - -

      -
      -
      -
      - -
      -

      7.2 Annexe B

      -
      -
      -
      -

      7.2.1 Harmonie des voyelles

      -
      -
      -

      7.2.2 Harmonie des consonnes

      -
      -
      -
      - -
      -

      8 Vrac

      -
      -
      -
      -

      Auteur: Lucien Cartier-Tilet

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      Created: 2018-06-06 mer. 17:19

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      - - diff --git a/old-hjalpi/old-hjalpi-grammaire.org b/old-hjalpi/old-hjalpi-grammaire.org deleted file mode 100644 index 9709dad..0000000 --- a/old-hjalpi/old-hjalpi-grammaire.org +++ /dev/null @@ -1,579 +0,0 @@ -#+TITLE: Grammaire du Hjalpi’ vernaculaire -#+INCLUDE: "headers.org" -src_latex{\newpage} - -* Abréviations - -- n. :: nom -- rmq. :: remarque -- rom. :: romanisation -- trans. :: translittération -- v. :: verbe - -src_latex{\newpage} - -* Prononciation et structure sonore -** Les lettres : romanisation, translittération et écriture simplifiée - -Le Hjalpi’ dispose de trente et une consonnes et dix-huit voyelles, soit un total de quarante-neuf phonèmes simples tous représentés par un graphème unique lors de la romanisation ainsi que dans l’alphabet d’origine. - -*** Romanisation - -Dans la romanisation de la langue, chaque lettre correspond à un unique son, et chaque son correspond à une unique lettre. Il s’agit d’une notation phonétique simple à lire et fidèle à la prononciation, similaire à la translittération, mais ne respectant pas l’orthographe de la langue. Cela vient du fait que certaines lettres se côtoyant change de prononciation, se fusionnant ou influençant la prononciation de l’autre lettre. - -*** Translittération - -La translittération à l’inverse est extrêmement fidèle à l’orthographe des mots, retranscrivant caractère pour caractère les lettres dans l’alphabet latin. Cependant, un lecteur non avertit des règles de lecture et d’accord des sons ne prononcera pas correctement certaines liaisons entre certaines sonorités. - -La seule différence entre les deux modes de transcription en alphabet latin est donc la façon d’écrire tel qu’on entend la langue à l’oral, ou bien telle qu’elle est écrite. Dans les deux cas, une certaine graphie latine représentera le même son, et écrire un mot en accord avec la prononciation dans le Hjalpi’ sera considéré comme preuve d’un manque de connaissance de l’orthographe, mais considéré cependant comme étant bon. - -*** Écriture simplifiée - -Comme le titre de ce sous-chapitre l’indique, il existe également un moyen d’écrire de manière simplifiée la langue, afin qu’elle soit à peu près lisible pour les personnes non averties. Cette écriture simplifiée peut changer selon la langue du contexte, que ce soit le Français, l’Anglais, le Japonais, le Russe ou autre, étant donné que chacune de ces langues a sa propre façon de représenter les sons avec les lettres ou symboles qui lui sont disponibles. Généralement, dans la version Française de cet ouvrage, si j’utilise l’écriture simplifiée je préférerai la notation française, mais si je le traduit dans une autre langue (sans doute l’Anglais), je m’efforcerai à changer cela afin de suivre les règles de phonétique de la langue de Shakespeare. - -En revanche, dans mes autres ouvrages plus romanciers et autre, j’utiliserai plutôt la simplification anglophone, afin d’éviter des conflits de traduction dans où le cas où cela pourrait se produire. - -Voici un tableau qui peut être utilisé afin d’obtenir une écriture simplifiée de le Hjalpi’ pour des locuteurs Français : - -Pour les consonnes : -| / | <> | <> | <> | -|---+-----------------+-----------------+----------------------------| -| | latin majuscule | latin minuscule | simplifié pour le Français | -|---+-----------------+-----------------+----------------------------| -| | J | j | y | -| | W | w | w | -| | R | r | rr | -| | Ł | ł | lh | -| | L | l | l | -| | M | m | m | -| | N | n | n | -| | Ň | ň | ng | -| | V | v | v | -| | Ð | ð | dh / v | -| | Z | z | z | -| | Ź | ź | j | -| | Ž | ž | jh | -| | F | f | f | -| | Þ | þ | th / f | -| | S | s | s | -| | ß | ß | ch | -| | Š | š | sh | -| | X | x | rh | -| | Ŗ | ŗ | r | -| | H | h | h | -| | Ŕ | ŕ | r | -| | B | b | b | -| | D | d | d | -| | Ď | ď | dr | -| | G | g | g | -| | P | p | p | -| | T | t | t | -| | Ţ | ţ | tr | -| | K | k | k | -| | ' | ' | g | -|---+-----------------+-----------------+----------------------------| -src_latex{\newpage} -Pour les voyelles : -| / | <> | <> | <> | -|---+-----------------+-----------------+----------------------------| -| | latin majuscule | latin minuscule | simplifié pour le Français | -|---+-----------------+-----------------+----------------------------| -| | A | a | a | -| | Á | á | a | -| | Ë | ë | eu | -| | Ê | ê | eu | -| | Ě | ě | eu | -| | Ö | ö | eur | -| | I | i | i | -| | Í | í | i | -| | E | e | é | -| | É | é | è | -| | O | o | o | -| | Ó | ó | au | -| | Y | y | u | -| | Ý | ý | u | -| | U | u | ou | -| | Ú | ú | ou | -| | Ń | ń | ng | -| | Ļ | ļ | ll | -|---+-----------------+-----------------+----------------------------| - -À titre indicatif, voici le même tableau pour l’écriture simplifiée anglophone : - -Pour les voyelles : -| / | <> | <> | <> | -|---+-----------------+-----------------+----------------------------| -| | latin majuscule | latin minuscule | simplifié pour le Français | -|---+-----------------+-----------------+----------------------------| -| | A | a | ah | -| | Á | á | a | -| | Ë | ë | oh | -| | Ê | ê | ö | -| | Ě | ě | ö | -| | Ö | ö | or | -| | I | i | ii | -| | Í | í | i | -| | E | e | eh | -| | É | é | e | -| | O | o | oh | -| | Ó | ó | o | -| | Y | y | üh | -| | Ý | ý | ü | -| | U | u | uu | -| | Ú | ú | u | -| | Ń | ń | ng | -| | Ļ | ļ | ll | -|---+-----------------+-----------------+----------------------------| -src_latex{\newpage} -Pour les consonnes : -| / | <> | <> | <> | -|---+-----------------+-----------------+----------------------------| -| | latin majuscule | latin minuscule | simplifié pour le Français | -|---+-----------------+-----------------+----------------------------| -| | J | j | y | -| | W | w | w | -| | R | r | rr | -| | Ł | ł | lh | -| | L | l | l | -| | M | m | m | -| | N | n | n | -| | Ň | ň | ng | -| | V | v | v | -| | Ð | ð | dh | -| | Z | z | z | -| | Ź | ź | zh | -| | Ž | ž | zhh | -| | F | f | f | -| | Þ | þ | th | -| | S | s | s | -| | ß | ß | sh | -| | Š | š | shh | -| | X | x | rh | -| | Ŗ | ŗ | rr | -| | H | h | h | -| | Ŕ | ŕ | r | -| | B | b | b | -| | D | d | d | -| | Ď | ď | dr | -| | G | g | g | -| | P | p | p | -| | T | t | t | -| | Ţ | ţ | tr | -| | K | k | k | -| | ' | ' | g | -|---+-----------------+-----------------+----------------------------| - -Les changements sont assez subtiles, mais elles ont tout de même leur importance, et je suis sûr que d’autres langues verront des changements bien plus radicaux. - -src_latex{\newpage} -** Les sons - -Vous avez en [[*Annexe A][annexe A]] la correspondance entre la graphie latine et les sonorités de la langue. Notez que dans ce tableau, la phonétique IPA sera notée au côté de la phonétique X-SAMPA, mais cette dernière sera préférée tout au long de cet ouvrage et non la phonétique IPA. - -*** Les voyelles - -- =[a:]= (a) :: il s’agit du son =[a]= naturel prononcé en Français, comme dans le mot « pattes ». Il est nécessairement long. -- =[A]= (á) :: il s’agit d’un son plus ouvert et plus court que le =[a]=, un peu comme dans « pâtes » tel qu’encore prononcé dans l’ouest de la France. -- =[2:]= (ë) :: il s’agit exactement de la même voyelle que dans le mot « deux », mais nécessairement long. -- =[9]= (ê) :: il s’agit exactement de la même voyelle que dans le mot « neuf », mais nécessairement court. -- =[@]= (ě) :: il s’agit d’un son similaire à =[2]= ou à =[9]=, mais très peu discernable, voire parfois ellipsé ou ajouté pour faciliter la prononciation, un peu similaire à la voyelle dans le mot « le » en Français lorsque l’on parle rapidement. Il s’agit de la seule voyelle qui peut ne pas être notée à l’écrit. Cette voyelle est nécessairement courte. Avec =[l0]= et =[n0]=, =[@]= fait partie des seules voyelles à ne pas pouvoir être utilisées dans une diphtongue. -- =[i:]= (i) :: il s’agit exactement du même « i » qu’en Français, cependant nécessairement long. -- =[I]= (í) :: il s’agit de la même voyelle que dans le mot « this » en Anglais : un « i » plus ouvert que le =[i]=. Il est également nécessairement court. -- =[e:]= (e) :: il s’agit du « é » standard Français, comme dans le mot « été », cependant nécessairement long. -- =[E]= (e) :: il s’agit du « è » standard Français, comme dans le mot « laid », cependant nécessairement court. -- =[o:]= (o) :: il s’agit du « o » fermé standard Français, comme dans le mot « eau », cependant nécessairement long. -- =[O]= (o) :: il s’agit du « o » ouvert standard Français, comme dans le mot « tonne », cependant nécessairement court. -- =[y:]= (y) :: il s’agit du « u » standard Français, comme dans le mot « lune », cependant nécessairement long. -- =[Y]= (ý) :: il s’agit d’un =[y]= ouvert tel qu’on peut le trouver en Allemand, cependant nécessairement court. -- =[u:]= (u) :: il s’agit du « ou » standard Français, comme dans le mot « boule », cependant nécessairement long. -- =[U]= (ú) :: il s’agit du « ou » ouvert que l’on peut par exemple retrouver dans des mots Anglais tels que « boot », cependant nécessairement court. -- =[n0]= (ń) :: il s’agit de la consonne =[n]= utilisée en tant que voyelle. Avec =[@]= et =[l0]=, =[n0]= fait partie des seules voyelles à ne pas pouvoir être utilisées dans une diphtongue. -- =[l0]= (ļ) :: il s’agit de la consonne =[l]= utilisée en tant que voyelle. Avec =[@]= et =[n0]=, =[l0]= fait partie des seules voyelles à ne pas pouvoir être utilisées dans une diphtongue. - -On remarque qu’à l’exception de =[@]=, =[n0]= et =[l0]=, chaque voyelle est présente avec deux équivalents : sa version longue et fermée, ou bien courte et ouverte. Le seul cas où une voyelle fermée n’est pas longue est le cas où elle est utilisée dans une diphtongue, tel que =[ai]=. À moins qu’elles soient explicitement dans une diphtongue, les voyelles longues sont toujours des voyelles longues pures et non des diphtongues et ne se terminent pas avec un son similaire à =[j]= ou =[w]= ; =[e:]= ne se prononcera donc jamais =[e:j]=, sauf s’il est explicitement suivit par une consonne =[j]=. - -Lorsque deux voyelles ne sont séparées par aucune consonne et se trouvent au sein d’un même mot, elles fusionnent en une diphtongue selon les règles décrites dans le sous-chapitre [[*Les diphtongues][Les diphtongues]]. - -*** Les consonnes - -- =[j]= (j) :: cette consonne est prononcée comme un « y » en Français, ou comme le « ille » dans « paille » -- =[w]= (w) :: cette consonne est prononcée comme un « w » standard en Français. -- =[r]= (r) :: il s’agit ici du « r » roulé Espagnol ou Italien. Il peut être roulé plusieurs fois, mais il a plutôt tendance à rester bref. -- =[K]= (ł) :: il s’agit ici d’un =[l]= sourd (dans lequel on ne fait pas vibrer nos cordes vocales) auquel une expiration est ajoutée, tel que le « lh » tibétain. -- =[l]= (l) :: il s’agit du « l » standard en Français. Le « l » se rallonge et tend à se rapprocher de la voyelle =[l0]= lorsqu’elle se situe seule entre deux voyelles et tend à former un triphone (voire plus) avec lesdites voyelles. Exemple: ~ála~ aura tendance à se prononcer =[Al0a]= plutôt que =[A:la]=. -- =[m]= (m) :: il s’agit du « m » standard en Français. -- =[n]= (n) :: il s’agit du « n » standard en Français. Le « n » se rallonge et tend à se rapprocher de la voyelle =[n0]= lorsqu’elle se situe seule entre deux voyelles et tend à former un triphone (voire plus) avec lesdites voyelles. Exemple: ~ýnê~ aura tendance à se prononcer =[Yn09:]= plutôt que =[Y:n9:]=. -- =[N]= (ň) :: il s’agit du « n » nasalisé, tel que le « ng » en Anglais comme dans « parking ». -- =[v]= (v) :: il s’agit du « v » standard en Français. -- =[D]= (ð) :: il s’agit du « th » voisé (où on utilise nos cordes vocales) en Anglais tel que dans « this ». -- =[z]= (z) :: il s’agit du « z » standard en Français. -- =[Z]= (ž) :: il s’agit du « j » standard en Français. -- =[f]= (f) :: il s’agit du « f » standard en Français. -- =[T]= (þ) :: il s’agit du « th » sourd (où l’on n’utilise pas nos cordes vocales) en Anglais tel que dans « think ». -- =[s]= (s) :: il s’agit du « s » standard en Français, toujours prononcé comme un « s » et jamais comme un « z ». Cependant, sa prononciation peut se rapprocher du =[s\]= dans sa prononciation plutôt que du =[s]= pur. Ce défaut de prononciation est plutôt présent dans les niveaux de politesse élevés, et disparaît lors des niveaux de politesse standard et plus bas. -- =[S]= (ß) :: il s’agit du son « ch » standard en Français, tel que dans « chat ». -- =[x]= (x) :: il s’agit du même son « j » qu’en Espagnol, un « r » sourd et guttural. -- =[R]= (ŗ) :: il s’agit du « r » Français. -- =[h]= (h) :: il s’agit du son « h » tel qu’on peut le retrouver en Anglais comme dans « house ». Lorsqu’il se trouve cependant seul entre deux voyelles, il a tendance d’être prononcé =[h\]= dans le registre courant et familier, mais reste un =[h]= pur dans les registres plus soutenus. - -Le reste des lettres /b/, /d/, /g/, /p/, /t/ et /k/ ont également la même sonorité que leur sonorité de base en Français, sans être modifiés par une voyelle (comme le /g/ peut l’être près d’un /i/ en Français). Aucune consonne n’est prononcée avec aspiration, hormis pour le =[K]= et le =[h]=, à moins que la consonne ne soit explicitement suivie par un =[h]=. - -Lorsqu’un mot (hormis les verbes) se termine avec une voyelle et que le mot suivant (hormis les verbes) débute avec une consonne ou inversement, cette dernière aura tendance à s’allonger afin de créer une liaison entre les mots. Exemples : -- éló tráhin (trans.) \rightarrow élontráhin (rom.) -Rmq. : Ici, le /h/ de /tráhin/ est prononcé comme un =[h\]= et non comme un =[h]= du fait des deux voyelles l’entourant, comme indiqué plus haut. -- ðro lwéín (trans.) \rightarrow ðrollwéín (rom.) -- télýßí halmár (trans.) \rightarrow télýßíhhalmár (rom.) -- tiryð astret (trans) \rightarrow tiryððastret - -Le Hjalpi’, à l’instar du Sanskrit, a tendance à agglutiner les mots ensemble, mais à la stricte condition que le mot ne soit pas un verbe. De même, seuls les groupes de même type (nominaux, adjectifs, …) s’agglutinent entre eux. - -Lorsqu’un mot se termine avec une voyelle et que le mot suivant commence également avec une voyelle, afin d’éviter toute confusion avec une diphtongue (voir le sous-chapitre [[*Les diphtongues][Les diphtongues]]), une consonne « ’ » =[?]= est ajoutée à l’oral afin de séparer les deux mots. Le ton de la première syllabe du second mot sera alors clairement montant, afin de différencier également avec deux voyelles au sein d’un même mot également séparées par la consonne « ’ ». - -** Son long, son court - -La différence entre les sons longs et courts est très souvent utilisée en langue divine, bien qu’elle ne soit pas la seule marque pour différencier les voyelles longues des voyelles courtes, comme mentionné dans le sous-chapitre [[*Les voyelles][Les voyelles]]. Ainsi, le mot /mérik/ aura une signification différente du mot /merik/ ou /merík/. Chacun des sons, longs ou courts, peuvent se retrouver dans à peu près n’importe quelle position dans le mot, cependant un mot contiendra en règle générale soit des voyelles courtes, soit des voyelles longues ; on a donc peu de chances de rencontrer les mots /mérik/ ou /merík/, cependant /mérík/ ou /merik/ sont beaucoup plus probables. - -Ces quatre mots ci-dessus ont donc une prononciation et une signification différente, et il est donc important de les distinguer entre eux. - -** Les diphtongues - -Les règles de diphtongues dans le Hjalpi’ sont très simples : hormis les voyelles =[@]=, =[l0]= et =[n0]=, toutes les voyelles peuvent créer une diphtongue à la condition que les deux consonnes soient de la même longueur et soient toutes deux fermées ou ouvertes. Par exemple, les diphtongues « ei » et « éí » sont autorisés, en revanche « éi » ou « eí » ne le sont pas. - -Bien que rien ne l’en empêche, les diphtongues sont généralement d’abord composées d’abord d’une voyelle plus ouverte vers une voyelle plus fermée, ou vers une voyelle de même ouverture (au sens phonétique du terme). Par exemple, la diphtongues /áý/ sera plus courante que la diphtongue /ýá/, cette dernière ayant une sonorité quelque peut étrange. - -Il faut également noter que les voyelles longues perdent leur longueur du fait de la diphtongue, et « éí » se prononcera par exemple =[EI]= ; la prononciation =[E:I:]= reste cependant correcte et reste la prononciation à adopter dans un registre soutenu. - -** Les syllabes - -Une syllabe est formée au moins d’une voyelle seule, au mieux de trois consonnes, une diphtongue puis deux consonnes. Il peut y avoir jusqu’à quatre consonnes entre deux voyelles d’un même mot, et seule la dernière consonne appartient à la seconde syllabe, la ou les consonnes précédentes appartenant à la syllabe précédente. - -S’il n’y a qu’une seule consonne entre deux voyelles d’un même mot, et la consonne appartient à la seconde syllabe. - -Par exemple : -- Éló \rightarrow É-ló -- Télýßí \rightarrow té-lý-ßí -- Þarkskeið \rightarrow þarks-keið -- tráhín \rightarrow trá-hín - -Il est tout de même nécessaire de noter que les semi-consonnes ~j~ et ~w~ sont comptées comme faisant partie du groupe voyelle que du groupe consonne lors de la découpe des syllabes. Par exemple : -- Nalyám \rightarrow na-lyám -- drýntweŗ \rightarrow drýn-tweŗ - -** Les tons et l’accentuation - -Du fait de sa nature agglutinante, le Hjalpi’ pose l’accentuation du mot sur la racine du mot et jamais sur les éléments agglutinés autour de la racine. - -L’intonation dans les phrases affirmatives est généralement descendante et remonte pour les accentuations sur les mots et remonte significativement (en général à la hauteur d’origine) lorsque l’on rencontre un sujet ou un verbe. Considéré individuellement, l’accentuation d’un mot se fait sur la première voyelle racine du mot. Ainsi, le mot non modifié /pńtwan/ (sept) aura son accent sur la voyelle /ń/, de même pour /ţéálnat/ (précision temporelle) qui sera accentué sur /éá/. Pour les noms propres cependant, l’accent porte sur l’ensemble des voyelles racines du nom en lui-même (c’est à dire les voyelles ne venant pas de déclinaisons). Par exemple, le prénom /Meréð/ décliné au comitatif (/avec Meréð/) devient /Meðeiréð/, se prononçant ["me:.Dei."rED] ; à l’accusatif, /Meréðvo/ (Meréð étant l’objet direct d’un verbe transitif) se prononcera ["me:."rE.vO] (le /ð/ s’est ellipsé en faveur du /v/, voir le sous-chapitre [[*Assimilation][Assimilation]]) ; au génitif, /ţuMeréð/ se prononcera [t`u."me:."rED]. - -Pour ce qui est des phrases interrogatives et exclamatives, les deux dernières voyelles sont allongées (même dans le cas d’une voyelle ouverte), et dans le cas de l’exclamative on reste sur la même hauteur pour cette dernière voyelle, et dans le cas de l’interrogative la hauteur de la voyelle baisse puis remonte. Dans les phrases négatives, le ton de la phrase monte jusqu’à la négation où le ton redescend à nouveau. - -** L’harmonie - -Dans le Hjalpi’, il existe deux types d’harmonies qui coexistent afin d’avoir des mots phonétiquement harmoniques : l’harmonie des voyelles et l’harmonie des consonnes. Chacune de ces harmonies se divise en plusieurs harmonies, la première primant sur la dernière. - -*** L’harmonie des voyelles - -L’harmonie des voyelles se divise en trois harmonies, la première étant considérée comme étant plus importante que la dernière. Voici les trois harmonies des voyelles : - -1. La première harmonie des voyelles est celle de l’ouverture des voyelles. Parmi les voyelles ouvertes/longues et fermées/courtes, il y a tout de même une différentiation entre voyelles ouvertes ou fermée. - -2. La seconde harmonie des voyelles est celle qui concerne les voyelles arrondies ou non ; cela signifie qu’une voyelle « e » aura plus de chances de partager le mot avec les voyelles « i », « y » ou « a » qu’avec des voyelles « o » ou « u ». - -3. Dans chaque mot, une certaine harmonie est respectée avec le choix des voyelles longues et voyelles courtes, comme expliqué dans le sous chapitre [[*Son long, son court][Son long, son court]]. Il s’agit de l’harmonie la plus importante au sein du mot. Il s’agit de la troisième et dernière harmonie des voyelles. - -Dans beaucoup de cas grammaticaux, la voyelle des particules ou agglomérats grammaticaux n’est pas prédéfinie et on utilisera alors la voyelle majeure du mot principal (soit la première voyelle de la dernière syllabe du mot racine).\\ -\\ -Vous pourrez retrouver en [[*Harmonie des voyelles][annexe B]] un graphe représentant l’appartenance des voyelles à leurs différentes familles harmoniques. - -*** L’harmonie des consonnes - -Il existe quelques règles harmoniques pour les consonnes. Comme pour les voyelles, les premières harmonies consonantiques sont considérées comme étant les plus importantes, les dernières étant considérées comme moindres. -1. Toute consonne est autorisée avant la voyelle -2. Les consonnes ~ň~, ~š~, ~ž~, ~ţ~, ~ď~, ~ð~ et ~ł~ ne peuvent s’associer avec une autre consonne au sein d’une même syllabe -3. Les consonnes ~w~, ~h~, ~ł~ et ~j~ ne sont pas autorisées après la voyelle au sein d’une même syllabe -4. Les consonnes fricatives ne peuvent s’associer en fin de syllabe -5. La consonne ~x~ ne peut être qu’en première position en début de mot - -** Assimilation - -Comme dit précédemment, il est possible que certaines sonorités influencent d’autres sonorités. Le premier cas vu est celui des diphtongue où les voyelles longues perdent leur longueur lorsqu’elles s’assemblent en diphone voire parfois en triphone lors de l’association de mots. Cependant, il existe aussi des cas de modification de la prononciation de consonnes en fonction d’autres consonnes lorsque des mots se côtoient. - -Bien qu’il soit impossible de tout lister dans des règles exhaustives du fait des diverses exceptions, voici les grandes lignes du fonctionnement d’une assimilation : -- Lorsqu’une consonne quelconque unique termine la première syllabe et que la première consonne de la syllabe suivante est une fricative, la consonne terminant la syllabe se voise si la fricative est voisée, et se dévoise si la fricative est sourde. Ainsi, /merjoð pöl/ (trans.) se prononcera /merjoð böl/ (rom.). -- Ce cas ci-dessus s’applique également si la consonne terminant la première syllabe est une fricative et qu’une seule consonne non fricative commence la syllabe suivante. Ainsi, /derék vetron/ (trans.) se prononcera /derég vedron/ (rom.). Le ~t~ de /vetron/ a également été voisé, voir plus bas. -- Si deux fricatives terminent et commencent respectivement la première et la seconde syllabe, alors si l’une des deux fricatives est voisée, l’autre le devient également. Dans certains cas, la fricative la plus proche du bilabial s’ellipse en faveur de la fricative la plus gutturale. Ainsi, /ďóréþ fyl2ŕ/ (trans.) se prononcera /ďóréfyl2ŕ/ (rom.). -- Dans les trois cas précédents, si un schwa (~ě~ =[@]=) se situe entre ces deux consonnes, il peut s’ellipser et laisser agir les trois règle précédentes. -- Une fricative suivie d’un ~r~ se gutturalise, et le ~r~ s’ellipse. Par exemple, un ~fr~ se prononcera comme un ~T~, un ~zr~ se prononcera comme un ~ź~, et un ~x~ se prononcera comme un ~ŗ~. Exemples : - - Ďóréþ śetra (trans.) \rightarrow Ďóréšeďa (rom.) - - bńdyv þéýn (trans.) \rightarrow bńdyséýn (rom.) - - ßítĺf xeţ (trans.) \rightarrow ßítĺŗeţ (rom.) -- Lorsqu’une seule consonne sourde se trouve dans un mot avec deux consonnes voisées ou plus, la consonne sourde se voise. Exemple : /derék vetron/ (trans.) devient /dérég vetron/ (rom.). -- Lorsqu’un ~ł~ est suivit d’une semi-consonne ~j~ ou ~w~, la consonne ~ł~ s’ellipse et dévoise la semi-consonne, se prononçant respectivement un =[Cj]= et un =[hw]=. - -src_latex{\newpage} - -* Les noms -** Genre, nombre et type de nom -*** Genre -Le Hjalpi’ dispose de cinq genres au total : le divin, le neutre, le masculin, le féminin et l’inanimé. Le divin n’est utilisé que pour désigner des êtres divins, et est utilisé aussi bien par les autres divins que par les mortels s’adressant à des divins. Les trois suivants ne s’utilisent que pour les êtres vivants animés, et pour le reste le genre inanimé sera utilisé. Les genres masculins et féminins ne s’emploient que si l’ensemble des sujets mentionnés (y compris s’il ne s’agit que d’un seul individu) est du même sexe ; en revanche s’il y a un mélange des deux sexes, alors le neutre sera préféré. Il en va de même si le sexe de l’individu (humain ou non) est inconnu. Ce genre neutre est par ailleurs le genre par défaut pour les êtres animés. - -Le genre se marque - -*** Nombre - -*** Types de noms - -Il existe trois types de noms : -- les noms communs (arbre, lapin, rivière,...) -- les noms abstraits (maladie, froid, joie,...) -- les noms propres (Meréð, Xošńf, Kjölß,...) - -Il s’agit des même types de nom que ce que l’on peut retrouver en Français. Les noms communs sont tous comptables mais peuvent également tous être traités comme des nom-comptables afin de signifier des quantités vagues. En revanche, les noms abstraits ne sont pas comptables. Les noms propres désignent des lieux, des personnes ainsi que des noms de culture ou de langue, et se marquent en alphabet latin avec une majuscule à la première lettre du nom (lettres venant des déclinaisons exclues). - -** Pronoms - -#+NAME: pronoms -| / | < | < | | | | -| | personne | singulier | double | triple | pluriel | -|----------+----------------+-----------+--------+--------+---------| -| neutre | 1ère inclusif | × | žag | žaň | xak | -| | 1ère exclusif | kjaŗ | ŕaf | ŕaz | tat | -| | 2 | ďaßt | sad | sal | łas | -| | 3 | mal | tað | tap | maþ | -|----------+----------------+-----------+--------+--------+---------| -| masculin | 1ère inclusif | × | žog | žoň | xok | -| | 1ère exclusif | kjoŗ | ŕof | ŕoz | tot | -| | 2ère | ďoßt | sod | sol | łos | -| | 3ère | mol | toð | top | moþ | -|----------+----------------+-----------+--------+--------+---------| -| féminin | 1ère inclusif | × | žeg | žeň | xek | -| | 1ère exclusif | kjeŗ | ŕef | ŕez | tet | -| | 2ère | ďeßt | sed | sel | łes | -| | 3ère | mel | teð | tep | meþ | -|----------+----------------+-----------+--------+--------+---------| -| inanimé | 1ère inclusif | × | žug | žuň | xuk | -| | 1ère exclusif | × | ŕuf | ŕuz | tut | -| | 2ère | × | sud | sul | łus | -| | 3ère | mul | tuð | tup | muþ | - -* Temps - -Il y a sept temps : -- Passé lointain (passé divin) -- Passé (passé humain) -- Passé proche -- Présent -- Futur proche -- Futur (futur humain) -- Futur lointain (futur divin) - -Le passé et le futur proches indiquent tous deux un temps immédiat pouvant aller respectivement jusqu’à la veille ou au lendemain. Le futur et le passé humains désignent des amplitudes de temps allant jusqu’à da dizaine de millénaire. À partir de la dizaine de millénaire, il s’agit de passé ou de futur divin. - -Décomposition en action ponctuelle, habituelle, s’étalant sur le temps (en cours, future, terminée) - -* Les verbes - -Il y a deux groupes de verbes : -- Les verbes se terminant par /-ëm/ à l’infinitif -- Les verbes se terminant par /-ýþ/ à l’infinitif - - -Terminaisons : -- ëm -- ýþ - -** Conjugaison - -La conjugaison en genre et en nombre se fait suivant le sujet du verbe. - -*** Objectif, subjectif - -Il y a trois modes de connaissance lors de la conjugaison, seul le verbe être/avoir a une forme séparée pour les trois modes. - -Le trois modes sont l’objectif, le subjectif certain et le subjectif incertain. L’objectif sert à énoncer des faits connus comme étant vrais, détachés de sentiments, d’interprétation ou d’attachements personnels, alors que le subjectif dépend du locuteur. Le subjectif certain permet d’afficher les convictions du locuteur sur un sujet subjectif, tandis que le subjectif incertain montre que le locuteur n’est pas sûr pour ce qui est de son affirmation. - -#+NAME: objectivité -| / | > | | -| objectif | | ŗevëm | -| subjectif | certain | neßëm | -| | incertain | doŕëm | - -Par défaut, les phrases sans marqueur spécifique sont objectives, cependant il s’agit d’une objectivité faible du fait de l’absence de marqueur la marquant. Afin d’utiliser la subjectivité ou une objectivité forte, il est nécessaire d’utiliser un marqueur spécifique qui agira en tant qu’auxiliaire qui sera conjugué à la place du verbe. - -- Objectif :: ňa’úþ -- Subjectif certain :: te’ýþ -- Subjectif incertain :: pu’ýþ - -Les verbes conjugués avec les auxiliaires voient leur terminaison remplacée suivant la grille ci-dessous : - -| / | < | < | -| | -ëm | ýþ | -|---------------------+-----+-----| -| objectif | oŗë | oŗy | -| subjectif certain | eŗë | eŗy | -| subjectif incertain | uŗë | uŗë | - -Ainsi, /emþíkúlól/ (/il est en train de tomber/) est objectif, mais on n’insiste pas sur l’objectivité de la phrase, tandis que /emþíkúlúŗê pu’ol/ est subjectif incertain et se traduirait par « je pense qu’il est en train de tomber » ou « il est peut-être en train de tomber ». - -*** Progressif - -- Le progressif (l’action étant en train de s’écouler mais non terminée) se marque avec le préfixe /em-/ (équivalent du /-ing/ en anglais). -- Le progressif futur (l’action progressive encore non commencée) se marque avec le préfixe /eß-/. -- Le progressif passé (l’action progressive terminée) se marque avec le suffixe /-andy/. Ces deux dernières formes au présent - -Les deux derniers peuvent être utilisés pour représenter respectivement le passé proche progressif et le futur proche progressif. - -*** Présent de l’indicatif - -- Verbes en /-ëm/ - -Les verbes en /-ëm/ se conjuguent en remplaçant la terminaison en /-ëm/ par la voyelle du pronom correspondant mutée selon la table ci-dessous et en apposant après la voyelle mutée la terminaison consonnantique du pronom. - -| voyelle du pronom | voyelle mutée | -|-------------------+---------------| -| a | oa | -| o | uo | -| e | ëe | -| u | ou | - -Ainsi, avec le verbe /ďýílnákêm/ (courir), on obtient la conjugaison suivante : - -| / | < | < | < | < | < | -| | | nombre | | | | -| genre | personne | singulier | double | triple | pluriel | -|----------+----------------+-------------+------------+------------+------------| -| neutre | 1ère inclusive | X | ďýílnákóág | ďýílnákóáň | ďýílnákóák | -| | 1ère exclusive | ďýílnákóáŗ | ďýílnákóáf | ďýílnákóáz | ďýílnákóát | -| | 2ème | ďýílnákóáßt | ďýílnákóád | ďýílnákóál | ďýílnákóás | -| | 3ème | ďýílnákóál | ďýílnákóáð | ďýílnákóáp | ďýílnákóáþ | -|----------+----------------+-------------+------------+------------+------------| -| masculin | 1ère inclusive | X | ďýílnákúóg | ďýílnákúóň | ďýílnákúók | -| | 1ère exclusive | ďýílnákúóŗ | ďýílnákúóf | ďýílnákúóz | ďýílnákúót | -| | 2ème | ďýílnákúóßt | ďýílnákúód | ďýílnákúól | ďýílnákúós | -| | 3ème | ďýílnákúól | ďýílnákúóð | ďýílnákúóp | ďýílnákúóþ | -|----------+----------------+-------------+------------+------------+------------| -| féminin | 1ère inclusive | X | ďýílnákêég | ďýílnákêéň | ďýílnákêék | -| | 1ère exclusive | ďýílnákêéŗ | ďýílnákêéf | ďýílnákêéz | ďýílnákêét | -| | 2ème | ďýílnákêéßt | ďýílnákêéd | ďýílnákêél | ďýílnákêés | -| | 3ème | ďýílnákêél | ďýílnákêéð | ďýílnákêép | ďýílnákêéþ | -|----------+----------------+-------------+------------+------------+------------| -| inanimé | 1ère inclusive | X | ďýílnákóúg | ďýílnákóúň | ďýílnákóúk | -| | 1ère exclusive | X | ďýílnákóúf | ďýílnákóúz | ďýílnákóút | -| | 2ème | X | ďýílnákóúd | ďýílnákóúl | ďýílnákóús | -| | 3ème | ďýílnákóúl | ďýílnákóúð | ďýílnákóúp | ďýílnákóúþ | -|----------+----------------+-------------+------------+------------+------------| - -- Verbes en /-ýþ/ - -Pour les verbes en /-ýþ/, il suffit de remplacer la terminaison en /-ëm/ par le pronom sans les consonnes précédant la voyelle. Exemple avec le verbe /þíkúlúþ/ (tomber) : - -| / | < | < | < | < | < | -| | | nombre | | | | -|----------+-------------------------+-----------+---------+---------+---------| -| genre | personne | singulier | double | triple | pluriel | -|----------+-------------------------+-----------+---------+---------+---------| -| neutre | 1ère inclusive | X | þíkúlág | þíkúláň | þíkúlák | -| | 1ère exclusive | þíkúláŗ | þíkúláf | þíkúláz | þíkúlát | -| | 2ème | þíkúláßt | þíkúlád | þíkúlál | þíkúlás | -| | 3ème | þíkúlál | þíkúláð | þíkúláp | þíkúláþ | -|----------+-------------------------+-----------+---------+---------+---------| -| masculin | 1ère inclusive | X | þíkúlóg | þíkúlóň | þíkúlók | -| | 1ère exclusive | þíkúlóŗ | þíkúlóf | þíkúlóz | þíkúlót | -| | 2ème | þíkúlóßt | þíkúlód | þíkúlól | þíkúlós | -| | 3ème | þíkúlól | þíkúlóð | þíkúlóp | þíkúlóþ | -|----------+-------------------------+-----------+---------+---------+---------| -| féminin | 1ère inclusive | X | þíkúlég | þíkúléň | þíkúlék | -| | 1ère exclusive | þíkúléŗ | þíkúléf | þíkúléz | þíkúlét | -| | 2ème | þíkúléßt | þíkúléd | þíkúlél | þíkúlés | -| | 3ème | þíkúlél | þíkúléð | þíkúlép | þíkúléþ | -|----------+-------------------------+-----------+---------+---------+---------| -| inanimé | 1ère inclusive | X | þíkúlúg | þíkúlúň | þíkúlúk | -| | 1ère exclusive | X | þíkúlúf | þíkúlúz | þíkúlút | -| | 2ème | X | þíkúlúd | þíkúlúl | þíkúlús | -| | 3ème | þíkúlúl | þíkúlúð | þíkúlúp | þíkúlúþ | - -*** Futur proche - -* Niveaux de politesse - -Cinq niveaux de politesse qui se reflètent dans les verbes et les titres utilisés, ainsi que l’humilifique utilisé pour soi-même, les divins n’utilisent pas d’humilifique en temps normal (sauf s’ils s’adressent au Dieu Créateur, auquel cas ils utilisent l’humilifique absolu. Entre eux, les divins utilisent l’honorifique humain pour s’adresser à un autre divin, utilisent le familier pour s’adresser à un humain, et l’honorifique divin pour s’adresser au Dieu Créateur. - -| Niveau de politesse | Niveau d’humilifique | -|---------------------+---------------------------------------------------| -| Honorifique divin | Humilifique absolu | -| Honorifique humain | Humilifique de politesse | -| Politesse standard | Humilifique standard | -| Familier | Absence d’humilifique | -| Vulgaire | Honorifique (divers selon le niveau de vulgarité) | - -* Annexes -** Annexe A -*** Les Voyelles -| / | <> | <> | <> | -|---+-----------------+-----------------+---------| -| | latin majuscule | latin minuscule | X-SAMPA | -|---+-----------------+-----------------+---------| -| | A | a | =[a:]= | -| | Á | á | =[A]= | -| | Ë | ë | =[2:]= | -| | Ê | ê | =[9]= | -| | Ě | ě | =[@]= | -| | Ö | ö | =[@`]= | -| | I | i | =[i:]= | -| | Í | í | =[I]= | -| | E | e | =[e:]= | -| | É | é | =[E]= | -| | O | o | =[o:]= | -| | Ó | ó | =[O]= | -| | Y | y | =[y:]= | -| | Ý | ý | =[Y]= | -| | U | u | =[u:]= | -| | Ú | ú | =[U]= | -| | Ń | ń | =[n0]= | -| | Ļ | ļ | =[l0]= | -|---+-----------------+-----------------+---------| - -*** Les Consonnes -| / | <> | <> | <> | -|---+-----------------+-----------------+---------| -| | latin majuscule | latin minuscule | X-SAMPA | -|---+-----------------+-----------------+---------| -| | J | j | l=[j]= | -| | W | w | =[w]= | -| | R | r | =[r]= | -| | Ł | ł | =[K]= | -| | L | l | =[l]= | -| | M | m | =[m]= | -| | N | n | =[n]= | -| | Ň | ň | =[N]= | -| | V | v | =[v]= | -| | Ð | ð | =[D]= | -| | Z | z | =[z]= | -| | Ź | ź | =[Z]= | -| | Ž | ž | =[j\]= | -| | F | f | =[f]= | -| | Þ | þ | =[T]= | -| | S | s | =[s]= | -| | ß | ß | =[S]= | -| | Š | š | =[C]= | -| | X | x | =[x]= | -| | Ŗ | ŗ | =[R]= | -| | H | h | =[h]= | -| | Ŕ | ŕ | =[r\]= | -| | B | b | =[b]= | -| | D | d | =[d]= | -| | Ď | ď | =[d`]= | -| | G | g | =[g]= | -| | P | p | =[p]= | -| | T | t | =[t]= | -| | Ţ | ţ | =[t`]= | -| | K | k | =[k]= | -| | ' | ' | =[?]= | -|---+-----------------+-----------------+---------| -src_latex{\newpage} - -** Annexe B -*** Harmonie des voyelles -*** Harmonie des consonnes - -* Vrac diff --git a/old-hjalpi/old-hjalpi-grammaire.pdf b/old-hjalpi/old-hjalpi-grammaire.pdf deleted file mode 100644 index 728c2ea..0000000 Binary files a/old-hjalpi/old-hjalpi-grammaire.pdf and /dev/null differ diff --git a/theme-readtheorg.setup b/theme-readtheorg.setup index 3b026ab..10e80eb 100644 --- a/theme-readtheorg.setup +++ b/theme-readtheorg.setup @@ -1,9 +1,9 @@ # -*- mode: org; -*- -#+HTML_HEAD: -#+HTML_HEAD: +#+HTML_HEAD: +#+HTML_HEAD: -#+HTML_HEAD: -#+HTML_HEAD: -#+HTML_HEAD: -#+HTML_HEAD: +#+HTML_HEAD: +#+HTML_HEAD: +#+HTML_HEAD: +#+HTML_HEAD: