diff --git a/hjalpi/grammaire.html b/hjalpi/grammaire.html index be371f4..c8c4557 100644 --- a/hjalpi/grammaire.html +++ b/hjalpi/grammaire.html @@ -3,7 +3,7 @@ "http://www.w3.org/TR/xhtml1/DTD/xhtml1-strict.dtd"> - + Grammaire du Hjalpi’ @@ -239,55 +239,55 @@ for the JavaScript code in this tag.

Table des matières

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1 Introduction

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1 Introduction

Le Hjalpi’ est la langue parlée par les dieux dans l’univers de mon roman. La langue dont je présente ci-dessous la grammaire n’est cependant pas réellement la langue divine mais la représente ; en effet, le Hjalpi’ a été imaginée comme étant bien trop complexe pour être entièrement apprise par un humain, l’élaboration de phrases simples requière quelques années d’études déjà. Bien évidemment, il est impossible pour un humain de créer une telle langue, mais je reste toujours dans cette optique de création de langue complexe, et le résultat me paraîtra complexe mais il se peut que pour certains (du fait des langues qu’ils maîtrisent déjà) n’aient pas cette impression. @@ -308,14 +308,14 @@ Cette langue sera également utilisée pour créer d’autres langues qui auront

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2 Phonologie

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2 Phonologie

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2.1 Voyelles

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2.1 Voyelles

-Le Hjalpi’ dispose d’un inventaire de voyelle très large comparé à la majorité des langues existantes dans notre monde, avec dix-sept voyelles simples, et quelques autres diphtongues (discutées plus bas dans Diphtongues). Voici la liste des voyelles utilisées dans le Hjalpi’ : +Le Hjalpi’ dispose d’un inventaire de voyelle très large comparé à la majorité des langues existantes dans notre monde, avec dix-sept voyelles simples, et quelques autres diphtongues (discutées plus bas dans Diphtongues). Voici la liste des voyelles utilisées dans le Hjalpi’ :

@@ -437,8 +437,8 @@ On peut remarquer que, à l’exception de ǒ, ń et ĺ, to

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2.1.1 Voyelles courtes

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2.1.1 Voyelles courtes

  • [A] : á
  • @@ -491,8 +491,8 @@ Cette voyelle est un équivalent du « ou » Français ouvert, telle que l
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2.1.2 Voyelles longues

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2.1.2 Voyelles longues

  • [a:] : a
  • @@ -545,11 +545,11 @@ Cette voyelle est la même que le « ou » français, à la différence que
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2.1.3 Diphtongues

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2.1.3 Diphtongues

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2.1.4 Consonnes syllabiques

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2.1.4 Consonnes syllabiques

  • [n=] : ń
  • @@ -567,14 +567,14 @@ Le « ĺ » est la consonne « l » (la même que le « l » frança
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2.1.5 Allophones

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2.1.5 Allophones

Il existe relativement peu d’allophones parmi les voyelles de le Hjalpi’, cependant on peut en relever certains comme suit :

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  • La prononciation standard du « ń », comme mentionné ci-dessus dans Consonnes syllabiques, est [n=]. Cependant, cette voyelle peut également être prononcée [m=] si le « ń » est précédé et/ou suivi par une consonne bilabiale, et il peut être palatalisé en [J=] ou [m'] si le « ń » est adjacent à une des voyelles i ou í, ou bien la consonne j.
  • +
  • La prononciation standard du « ń », comme mentionné ci-dessus dans Consonnes syllabiques, est [n=]. Cependant, cette voyelle peut également être prononcée [m=] si le « ń » est précédé et/ou suivi par une consonne bilabiale, et il peut être palatalisé en [J=] ou [m'] si le « ń » est adjacent à une des voyelles i ou í, ou bien la consonne j.

/n=/>[m=]/_p,b,w @@ -590,8 +590,8 @@ Il existe relativement peu d’allophones parmi les voyelles de le Hjalpi’, ce

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2.2 Consonnes

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2.2 Consonnes

En plus d’un important inventaire de voyelle, le Hjalpi’ dispose également d’un inventaire de consonnes assez important. Voici ci-dessous lesdites consonnes : @@ -1031,8 +1031,8 @@ Abréviations :

  • [b] : B b
  • [t] : T t
  • [d] : D d
  • -
  • [t`] : Ť ť
  • -
  • [d`] : Ď ď
  • +
  • [t`] : Ţ ţ
  • +
  • [d`] : Ḑ ḑ
  • [k] : K k
  • [g] : G g
  • [?] : ' '
  • @@ -1046,7 +1046,7 @@ Abréviations :
  • [D] : Ð ð
  • [s] : S s
  • [z] : Z z
  • -
  • [S] : ß ß
  • +
  • [S] : ẞ ß
  • [C] : Š š
  • [j\] : Ž ž
  • [X] : X x
  • @@ -1060,8 +1060,8 @@ Abréviations :
    -
    -

    2.2.1 Allophones

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    2.2.1 Allophones

    Plusieurs de ces consonnes disposent d’allophones, c’est à dire de prononciations alternatives à la prononciation exacte mentionnée plus haut, sans que cela n’affecte le sens des mots ou le sens d’une phrase. @@ -1096,8 +1096,8 @@ Plusieurs de ces consonnes disposent d’allophones, c’est à dire de prononci

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    2.3 Accentuation

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    2.3 Accentuation

    L’accentuation des mots en langue divine porte sur l’avant-dernière voyelle racine si le mot racine dispose de deux syllabes ou plus, sur la voyelle racine unique sinon. L’accentuation des mots étant régulière, elle n’est pas marquée par l’orthographe et la translittération de la langue. @@ -1106,15 +1106,31 @@ Pour ce qui est de l’accentuation des phrases, le ton est généralement tomba

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    2.4 Romanisation et translittération

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    2.4 Romanisation et translittération

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    +La romanisation et la translittération d’une langue sont deux choses très différentes ; en effet, la première a pour but de représenter de façon grossière la prononciation de la langue avec l’alphabet latin, sans se soucier de l’orthographe exacte, tandis que la translittération a pour but de reproduire de manière précise l’orthographe de la langue transcrite, sans se soucier de savoir si le lecteur saura prononcer correctement la transcription s’il n’a pas été initié avant à la langue transcrite. +

    + +

    +Pour moi le meilleur exemple que je puisse donner pour ce qui est de la différence entre romanisation et translittération est en Tibétain. Nous avons des termes Tibétain romanisés “dorje”, “chorten” ou encore “yak” en anglais dont une de leur translittération possible respective est “rdo rje”, “mchod brten” et “gyag”. Bien évidemment, toute personne n’ayant aucune notion de translittération du Tibétain et/ou de son orthographe peut être confuse quant à ce qu’ils viennent de lire, et c’est tout naturel : leur but est de savoir précisément comment écrire ces mots, et une personne sachant écrire en tibétain pourra, en ayant lu ces exemples, écrire les mots sans faute si je n’en ai pas fait non plus à la rédaction de cet ouvrage. +

    + +

    +Ainsi, dans mon (ou mes ?) livre(s ?) qui s’adressera (s’adresseront ?) à un public général, j’utiliserai des romanisation de la langue divine si je souhaite que le lecteur ait une idée de la prononciation du mot ou de la phrase qu’il vient de rencontrer –et à l’inverse, si je souhaite être plus graphique, j’utiliserai soit la translittération, soit l’écriture native du Hjalpi’. Toujours est-il que dans cette référence grammaticale, je n’utiliserai que de la translittération (les graphèmes et lettres correspondantes furent décrites dans Consonnes et Voyelles), et ne ferai usage de la romanisation que dans ce chapitre où j’explique ci-dessous le processus de l’écriture du Hjalpi en romanisation. +

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    3 Noms

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    3 Noms

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    3.1 Genres

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    3.1 Genres

    Le Hjalpi’ dispose d’un système de genre composé de neuf éléments : @@ -1133,8 +1149,8 @@ Le Hjalpi’ dispose d’un système de genre composé de neuf éléments :

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    3.2 Nombre

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    3.2 Nombre

    Le Hjalpi’ dispose d’un système de nombre des noms plutôt évolué, avec un total de cinq nombres : @@ -1155,8 +1171,8 @@ Comme précisé ci-dessus, le singulatif permet de regrouper des éléments semb

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    4 Cas grammaticaux

    +
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    4 Cas grammaticaux

    Le Hjalpi’ est une langue très riche en cas grammaticaux et en déclinaisons. Cela lui permet ainsi d’exprimer une grande précision dans un nombre minimal de mots, et lui donne également une grande liberté quant à l’ordre des mots dans la phrase. En revanche, cela implique également un système complexe de déclinaisons qu'il faut mémoriser. @@ -1179,7 +1195,7 @@ Notez également que la ou les voyelles présentée dans le tableau s’accorde

    -Voici ci-dessous un tableau exposant la forme de chaque déclinaison selon le cas grammatical et le genre/nombre. Le numéro se réfère au numéro du genre tel que décrit dans Genres, le super-singulier (tel que décrit dans Nombre) est représenté par « s » et le pluriel par « p ». +Voici ci-dessous un tableau exposant la forme de chaque déclinaison selon le cas grammatical et le genre/nombre. Le numéro se réfère au numéro du genre tel que décrit dans Genres, le super-singulier (tel que décrit dans Nombre) est représenté par « s » et le pluriel par « p ».

    @@ -2839,11 +2855,11 @@ Ci-dessous, chaque cas grammatical sera expliqué ainsi que son utilisation dans

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    4.1 Lieu

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    4.1 Lieu

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    4.1.1 Cas adessif

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    4.1.1 Cas adessif

    Le cas adessif est utilisé pour exprimer un lieu adjacent au nom décliné. On peut par exemple dire « près de la maison » en déclinant mén en íŗmén, ou bien « à côté de Dhebeno » en déclinant Ðbńo en ixÐbńo. @@ -2853,43 +2869,43 @@ Le cas adessif est utilisé pour exprimer un lieu adjacent au nom décliné. On

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    5 Adjectifs

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    5 Adjectifs

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    6 Adverbes

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    6 Adverbes

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    7 Verbes

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    7 Verbes

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    8 Pronoms et déterminants

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    8 Pronoms et déterminants

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    9 Nombres

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    9 Nombres

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    9.1 Nombres Cardinaux

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    9.1 Nombres Cardinaux

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    9.2 Nombres Ordinaux

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    9.2 Nombres Ordinaux

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    10 Interjections

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    10 Interjections

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    11 Interrogation

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    11 Interrogation

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    12 Syntaxe

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    12 Syntaxe

    Auteur: Lucien Cartier-Tilet

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    Created: 2018-05-16 mer. 21:35

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    Created: 2018-05-17 jeu. 00:35

    diff --git a/hjalpi/grammaire.org b/hjalpi/grammaire.org index 72d0d42..c808287 100644 --- a/hjalpi/grammaire.org +++ b/hjalpi/grammaire.org @@ -92,7 +92,7 @@ Le « ĺ » est la consonne « l » (la même que le « l » frança *** Allophones Il existe relativement peu d’allophones parmi les voyelles de le Hjalpi’, cependant on peut en relever certains comme suit : -- La prononciation standard du « ń », comme mentionné ci-dessus dans src_latex{\newline} _[[*Consonnes syllabiques][Consonnes syllabiques]]_, est ~[n=]~. Cependant, cette voyelle peut également être prononcée ~[m=]~ si le « ń » est précédé et/ou suivi par une consonne bilabiale, et il peut être palatalisé en ~[J=]~ ou ~[m']~ si le « ń » est adjacent à une des voyelles /i/ ou /í/, ou bien la consonne /j/. +- La prononciation standard du « ń », comme mentionné ci-dessus dans src_latex{\newline} _[[Consonnes syllabiques][Consonnes syllabiques]]_, est ~[n=]~. Cependant, cette voyelle peut également être prononcée ~[m=]~ si le « ń » est précédé et/ou suivi par une consonne bilabiale, et il peut être palatalisé en ~[J=]~ ou ~[m']~ si le « ń » est adjacent à une des voyelles /i/ ou /í/, ou bien la consonne /j/. ~/n=/>[m=]/_p,b,w~ ~/n=/>[J=]/_i,í,j~ - Le « ĺ » peut également être palatalisé en cas d’adjacence à une des voyelles /i/ ou /í/ ou bien la consonne /j/, et donc être prononcée ~[l'=]~. @@ -137,8 +137,8 @@ Abréviations : - ~[b]~ : B b - ~[t]~ : T t - ~[d]~ : D d -- ~[t`]~ : Ť ť -- ~[d`]~ : Ď ď +- ~[t`]~ : Ţ ţ +- ~[d`]~ : Ḑ ḑ - ~[k]~ : K k - ~[g]~ : G g - ~[?]~ : ' ' @@ -152,7 +152,7 @@ Abréviations : - ~[D]~ : Ð ð - ~[s]~ : S s - ~[z]~ : Z z -- ~[S]~ : ß ß +- ~[S]~ : ẞ ß - ~[C]~ : Š š - ~[j\]~ : Ž ž - ~[X]~ : X x @@ -183,6 +183,14 @@ L’accentuation des mots en langue divine porte sur l’avant-dernière voyelle Pour ce qui est de l’accentuation des phrases, le ton est généralement tombant, avec le terme que le locuteur estime le plus important de la phrase bénéficiant d’une remontée du ton sur ce terme précisément. Si le locuteur estime que le terme est très important, alors il peut même le prononcer avec une voix de tête, voire étirer de manière exagérée la première syllabe racine du terme. Un verbe interrogatif bénéficie nécessairement de la remontée du ton de la phrase sur ce terme, tandis qu’une phrase exclamative voit son ton recommencer à descendre à partir de la même hauteur que celle du début de phrase. Une phrase affirmative continue la descente de ton jusqu’à la dernière syllabe racine qui bénéficie d’une accentuation. ** Romanisation et translittération +La romanisation et la translittération d’une langue sont deux choses très différentes ; en effet, la première a pour but de représenter de façon grossière la prononciation de la langue avec l’alphabet latin, sans se soucier de l’orthographe exacte, tandis que la translittération a pour but de reproduire de manière précise l’orthographe de la langue transcrite, sans se soucier de savoir si le lecteur saura prononcer correctement la transcription s’il n’a pas été initié avant à la langue transcrite. + +Pour moi le meilleur exemple que je puisse donner pour ce qui est de la différence entre romanisation et translittération est en Tibétain. Nous avons des termes Tibétain romanisés “dorje”, “chorten” ou encore “yak” en anglais dont une de leur translittération possible respective est “rdo rje”, “mchod brten” et “gyag”. Bien évidemment, toute personne n’ayant aucune notion de translittération du Tibétain et/ou de son orthographe peut être confuse quant à ce qu’ils viennent de lire, et c’est tout naturel : leur but est de savoir précisément comment écrire ces mots, et une personne sachant écrire en tibétain pourra, en ayant lu ces exemples, écrire les mots sans faute si je n’en ai pas fait non plus à la rédaction de cet ouvrage. + +Ainsi, dans mon (ou mes ?) livre(s ?) qui s’adressera (s’adresseront ?) à un public général, j’utiliserai des romanisation de la langue divine si je souhaite que le lecteur ait une idée de la prononciation du mot ou de la phrase qu’il vient de rencontrer –et à l’inverse, si je souhaite être plus graphique, j’utiliserai soit la translittération, soit l’écriture native du Hjalpi’. Toujours est-il que dans cette référence grammaticale, je n’utiliserai que de la translittération (les graphèmes et lettres correspondantes furent décrites dans [[Consonnes][Consonnes]] et [[Voyelles][Voyelles]]), et ne ferai usage de la romanisation que dans ce chapitre où j’explique ci-dessous le processus de l’écriture du Hjalpi en romanisation. + + + * Noms ** Genres Le Hjalpi’ dispose d’un système de genre composé de neuf éléments : diff --git a/hjalpi/grammaire.pdf b/hjalpi/grammaire.pdf index 9c296cc..fbaa8b4 100644 Binary files a/hjalpi/grammaire.pdf and b/hjalpi/grammaire.pdf differ