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@ -349,7 +349,10 @@ Il y a également deux temps utilisés uniquement par les dieux (célestes comme
Dans le Hjalpi, le temps est visualisé comme une pluie tombante, ou plutôt comme le cycle de léther avec le ciel représentant le passé lointain, tombant jusquà larrière de la tête du locuteur (passé moyen), allant sur son épaule droite (passé proche), dans la tête du locuteur (présent), sur son épaule gauche (futur proche), devant son visage (futur moyen) puis dans le sol (futur lointain). On peut voir dans cette visualisation du temps que les dieux sont considérés comme étant les êtres à lorigine du monde, résidants dans les cieux, et leur bénédiction tombant sur les mortels et passant en eux avant quils fassent face au futur qui va se joindre au sol et au monde, comme ce à quoi chaque mortel est destiné. Pour les divins, cette visualisation commence aux confins de lespace, en dehors de lunivers doù vient le Dieu Créateur, représentant lui-même le passé pour les divins, et le futur divin se situant au centre du monde où résident les flammes qui y mettront fin lors de larrivée de la fin des temps. Dans le Hjalpi, le temps est visualisé comme une pluie tombante, ou plutôt comme le cycle de léther avec le ciel représentant le passé lointain, tombant jusquà larrière de la tête du locuteur (passé moyen), allant sur son épaule droite (passé proche), dans la tête du locuteur (présent), sur son épaule gauche (futur proche), devant son visage (futur moyen) puis dans le sol (futur lointain). On peut voir dans cette visualisation du temps que les dieux sont considérés comme étant les êtres à lorigine du monde, résidants dans les cieux, et leur bénédiction tombant sur les mortels et passant en eux avant quils fassent face au futur qui va se joindre au sol et au monde, comme ce à quoi chaque mortel est destiné. Pour les divins, cette visualisation commence aux confins de lespace, en dehors de lunivers doù vient le Dieu Créateur, représentant lui-même le passé pour les divins, et le futur divin se situant au centre du monde où résident les flammes qui y mettront fin lors de larrivée de la fin des temps.
**** Temps antérieurs **** Temps antérieurs
Chaque passé dispose dun *passé antérieur* se référant à une date antérieure au narratif. Cette conjugaison se faisant à laide dun auxilliaire, la conjugaison déterminera le passé relatif au temps de narration, le participe du verbe indiquant le temps dorigine. Aussi connu sous le nom de *plus-que-parfait*. Un équivalent existe également pour les événements antérieurs à un futur de narration : le *futur antérieur*, applicable de la même façon à tous les futurs.
**** Temps postérieurs **** Temps postérieurs
Inversement, le *passé postérieur* permet dexprimer une situation future au passé dénonciation, de même que le *futur postérieur*. Leur marque se porte également sur lauxilliaire et le participe du verbe racine.
*** <<verbe-cert>>Certainté *** <<verbe-cert>>Certainté
Le Hjalpi dispose dun concept de certainté et est omniprésent dans les verbes. En effet, la véracité et vérifiabilité des dires du locuteur est très importante pour les divins, et ce premier doit en toutes circonstances statuer de létat de ses affirmations, et cela se fait via la conjugaison du verbe. Il existe quatre niveaux de certainté : Le Hjalpi dispose dun concept de certainté et est omniprésent dans les verbes. En effet, la véracité et vérifiabilité des dires du locuteur est très importante pour les divins, et ce premier doit en toutes circonstances statuer de létat de ses affirmations, et cela se fait via la conjugaison du verbe. Il existe quatre niveaux de certainté :
@ -387,20 +390,52 @@ Le *fréquentatif* permet de marquer une action répétée irrégulièrement. Il
*Limplicatif* permet de marquer la situation comme ayant un impact sur le temps utilisé ou sur un temps ultérieur. Par défaut, les verbes ne sont pas implicatifs, cependant des exceptions signalées comme telles dans le [[glossaire][glossaire]] existent et peuvent être modifiées en *non-implicatif*. Ces deux aspects se marquent par une déclinaison de la racine du verbe. *Limplicatif* permet de marquer la situation comme ayant un impact sur le temps utilisé ou sur un temps ultérieur. Par défaut, les verbes ne sont pas implicatifs, cependant des exceptions signalées comme telles dans le [[glossaire][glossaire]] existent et peuvent être modifiées en *non-implicatif*. Ces deux aspects se marquent par une déclinaison de la racine du verbe.
**** Rétrospectif **** Rétrospectif
Un aspect parfait dun verbe implique une situation du passé ou du futur avec des conséquences ou implications présentes (généralement marqué également à limplicatif) Un aspect parfait dun verbe implique une situation du passé ou du futur avec des conséquences ou implications présentes (généralement marqué également à limplicatif). On peut également utiliser les termes *retrospectifs* pour les éléments passés et *prospectif* pour les éléments futurs. Il existe avec cet aspect plusieurs types de parfait :
- Parfait de Résultat :: les implications ou conséquences sont toujours dactualité pour les verbes passés, marqués par la conjugaison.
- Parfait exprienciel :: cet aspect inplique que la situation sest déjà produite au moins une fois par le passé, ou se produira au moins une fois avant le temps utilisé. Il est marqué par la déclinaison de la racine du verbe.
- Parfait de percistence :: il permet de marquer le passage dune situation dun temps à un autre, notamment la continuité depuis le passé jusquau présent. Exeple : «jai comencé à travailleur sur le Hjalpi originel en début 2018» (sous-entendu, je suis à lheure actuelle).
- Parfait de récence :: cet aspect ne peut être utilisé que lors de lutilisation du passé proche afin de mettre en valeur la récence de la situation. Il ne peut sutiliser que pour faire référence à une situation sétant produite deux heures avant le temps présent tout au plus. Ce parfait se marque par une déclinaison de la racine du verbe.
**** Progressif **** Progressif
Le progressif marque une situation en cours, que ce soit dans le passé, présent ou futur. Il peut être utilisé pour emphaser le processus ou pour porter la signification dune situation temporaire. Il peut également permettre de marquer une progression, même si cette dernière est délimitée dans le temps par un perfectif. Cela est marqué par un auxilliaire utilisé avec le verbe décliné au progressif, lauxilliaire étant porteur du temps dorigine du verbe, de son aspect et de son mode.
**** Découpage du temps
***** Gnomique
Le temps gnomique permet dexprimer une situation universellement vraie. Un temps gnomique ne peut être utilisé quavec une certainté objective, forte ou faible.
***** <<verbe-dec-ponct>>Ponctuel
Le ponctuel est un aspect permettant dexprimer une situation qui ne dure quun instant. Cet aspect se marque par la conjugaison du verbe.
***** Délimitatif
Similairement au [[verbe-dec-ponct][ponctuel]], de délimitatif se réfère à une situation courte dans le temps, et se marque par le ponctuel associé au progressif.
***** Duratif
Le duratif et une emphase sur une action qui sétend dans un temps unique. Le duratif sutilise pour exprimer le progressif perfectif, et se marque comme le progressif avec lauxilliaire conjugué avec un aspect perfectif.
**** Télique et atélique **** Télique et atélique
Une activité *télique* est une activité ayant un but, quil sagisse dun produit ou dun accomplissement. Une activité nayant pas de résultat est *atélique*. La télicité dune action est inclue dans la sémantique des verbes, mais une inversion de télicité peut aussi être marquée par lajout dune particule précédant le verbe (généralement il sagit de rendre le verbe télique). Par exemple, en français «persuader» est un verbe télique, car cette activité est en réalité généralement la tentative de persuation dune personne, avec pour but que cette personne soit persuadée. En rendant «persuader» atélique, «avoir persuadé quelquun» ne veut pas forcément dire que la personne a été persuadée, mais que lon a tout de même tenté de la persuader.
*** Modes *** Modes
*** Découpage du temps
**** Ponctuel
**** Délimitatif
**** Duratif
*** Valence du verbe *** Valence du verbe
**** Réflexif La valence dun verbe est le nombre darguments que ce dernier peut prendre. Les verbes intransitifs prennent au moins en argument un expérienceur, les verbes transitifs prennent au moins un agent et un patient. Si le verbe est également un verbe daction, il prendra également en argument un bénéfactaire, bien quil soit souvent omis sil est inconnu (ce qui est souvent le cas lorsque le locuteur ne parle pas à la première personne) ou sil est identique avec lexpérienceur, lagent nominatif ou le patient ergatif. Il est dailleurs également possible délipser lagent nominatif ou le patient ergatif dune phrase si le contexte permet aux locuteurs de les déduire aisément. En français cela donnerait quelque chose comme ceci : «Tu sais ce qua fait Éreþ hier ? A couru pendant quatre heures daffilées pour Tama».
**** Réciproque
Il est également possible de réduire ou daugmenter la valence dun verbe selon plusieurs procédés décrits ci-dessous.
**** Passif et antipassif **** Passif et antipassif
La voix passive et anti-passife permet dellipser un élément cœur de la proposition si le contexte le rend suffisamment évident. Il est également possible de transformer un verbe en un adjectif au patient, permettant dellipser lagent dans certains cas, notamment : lagent était un pronom impersonnel. Par exemple, en français à la palce de dire «on boit de la bière ici» on peut dire «la bière est bue ici».
Le passif et lantipassif permettent également linversion de lagent et du patient, permettant dellipser lagent dans les phrases nominatives et le patient dans les phrases ergatives.
**** Réflexif
La voix réflexive permet dunifier lagent et le patient dune phrase et permet effectivement délipser le patient nominatif ou lagent ergatif en modifiant le verbe de verbe transitif à verbe intransitif via une inflexion de la racine dudit verbe.
**** Réciproque
La voix réciproque permet quant à elle dexprimer une action à double-sens entre lagent et le patient, promouvant ce dernier en agent de la phrase nominative ou lagent en patient dune phrase ergative. Cela perrmet ainsi dignorer le patient ou lagent de la phrase selon le cas. Le réciproque à linstar du réflexif se marque par une inflexion de la racine du verbe.
**** Causatif **** Causatif
Le causatif ajoute un argument au verbe : lélémant causant lévénement. Dans la phrase «Tama a fait se lever le soldat», Tama est responsable du fait que le soldat se soit levé, ainsi le verbe gagnee laspect causatif en plus de son aspect réflexif.
*** Impersonnalité *** Impersonnalité
# 1excl.singulier # 1excl.singulier

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