diff --git a/web/nyqy.org b/web/nyqy.org index 9ee82a2..318fa08 100644 --- a/web/nyqy.org +++ b/web/nyqy.org @@ -327,7 +327,15 @@ les sources du blé ou du riz, voire les deux. Leur élevage était orienté principalement sur celui des vaches et des porcs. Une importante activité d’échange fluviale s’était probablement déjà développée, ainsi qu’une - activité de pêche dans la zone maritime de la vallée du Mojhal. + activité de pêche dans la zone maritime de la vallée du Mojhal. Il est + également très probable qu’ils aient eu accès à l’une des forêts tropicales + se situant dans cette zone, leur donnant un accès abondant en bois de + qualité, très utilisé pour la construction de leurs bâtiments et de leurs + outils, ainsi qu’à une vaste variété de végétaux dont des fruits et légumes + qui leur aurait été possible alors de cultiver. Étrangement, Aucune + reconstruction d’un quelconque terme pour /éléphant/ ou /buffle/ n’a pu être + possible, alors que des fouilles ont prouvé que ces animaux vivaient dans la + zone. Le mode de vie était ainsi donc principalement sédentaire, et il semblerait que les familles vivaient ensemble sous le même toit, dans des maisons @@ -348,7 +356,9 @@ pratiquaient leur religion polythéïste. Il est cependant impossible de savoir s’il s’agissait de croyances liées à la religion qui dominait l’Ère ancienne. Les seuls points communs sont la vénération de plusieurs dizaines de dieux au - moins, ainsi que la vénération des étoiles et du feu. + moins, ainsi que la vénération des étoiles et du feu, et les dieux liés à ces + éléments semblent prendre une place beaucoup plus importante dans la vie + quotidienne du peuple Ñyqy que les autres. ** Démographie :PROPERTIES: @@ -361,6 +371,29 @@ # Social? Friendly? Belligerent? # - In social/economic interactions with other groups, which groups are # dominant and which are marginalized? How so? + Selon toute vraissemblance, le Ñyqy était parlé dans la vallée du Mojhal, + dans l’actuel Rhésode. Bien qu’il soit quasiment impossible de déterminer la + superficie maximale couvrant cette région, il est considéré prudent + d’affirmer que la langue était au moins parlée depuis le delta du Mojhal, + cœur économique de la région, jusqu’à son confluent avec le Lor ainsi que + dans toute zone se situant à moins de sept lieues de ce troçon du Mojhal. + Cela représente une surface vaste, très certainement indicateur d’une unité + politique tout du moins de la région, comme par exemple un royaume ou un + empire. Il est également possible qu’il s’agissait d’une continuité de petits + royaumes ou États-cités dont la /lingua franca/ était le Ñyqy ce qui, dans ce + cas, indiquerait que le peuple Ñyqy était le peuple dominant économiquement + ou politiquement dans la région. Les autres peuples théoriques vivant dans la + zone d’influence du Ñyqy parlaient sans doute leur propre langue, mais ces + dernières n’ont pas eu autant d’impact si ce n’est aucun d’un point de vue de + l’histoire de la linguistique (possiblement au mieux des mots d’emprunts du + Ñyqy, mais nous n’avons aucun moyen de le prouver), ce qui renforce l’idée + que ces langues locales étaient marginalisées au profit du Ñyqy. + + Bien qu’il nous soit impossible de connaître le type de relations + qu’entretenaient le peuple Ñyqy avec ses voisins, il est tout à fait probable + qu’ils aient été en guerre tout comme ils été amicaux avec certains de leurs + voisins: en effet, des termes liés à la guerre, mais également aux échanges + culturels, mercantiles et amicaux ont pû être reconstruits. ** Corpus, reconstruction de la langue :PROPERTIES: