From 20752e4f32633380b086a6093a65562553e66a68 Mon Sep 17 00:00:00 2001
From: Phuntsok Drak-pa Table des matières
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Le Hjalpi’ est la langue parlée par les dieux dans l’univers de mon roman. La langue dont je présente ci-dessous la grammaire n’est cependant pas réellement la langue divine mais la représente ; en effet, le Hjalpi’ a été imaginée comme étant bien trop complexe pour être entièrement apprise par un humain, l’élaboration de phrases simples requière quelques années d’études déjà. Bien évidemment, il est impossible pour un humain de créer une telle langue, mais je reste toujours dans cette optique de création de langue complexe, et le résultat me paraîtra complexe mais il se peut que pour certains (du fait des langues qu’ils maîtrisent déjà) n’aient pas cette impression. @@ -308,14 +331,14 @@ Cette langue sera également utilisée pour créer d’autres langues qui auront
-Le Hjalpi’ dispose d’un inventaire de voyelle très large comparé à la majorité des langues existantes dans notre monde, avec dix-sept voyelles simples, et quelques autres diphtongues (discutées plus bas dans Diphtongues). Voici la liste des voyelles utilisées dans le Hjalpi’ : +Le Hjalpi’ dispose d’un inventaire de voyelle très large comparé à la majorité des langues existantes dans notre monde, avec dix-sept voyelles simples, et quelques autres diphtongues (discutées plus bas dans Diphtongues). Voici la liste des voyelles utilisées dans le Hjalpi’ :
b | bilabial | @@ -944,7 +964,6 @@ Abréviations : | |
ld | labio-dental | @@ -953,7 +972,6 @@ Abréviations : | |
d | dental | @@ -962,7 +980,6 @@ Abréviations : | |
a | alvéolaire | @@ -971,7 +988,6 @@ Abréviations : | |
pa | post-alvéolaire | @@ -980,7 +996,6 @@ Abréviations : | |
r | rétroflexe | @@ -989,7 +1004,6 @@ Abréviations : | |
v | velaire | @@ -998,7 +1012,6 @@ Abréviations : | |
uv | uvulaire | @@ -1007,7 +1020,6 @@ Abréviations : | |
ph | pharyngal | @@ -1016,7 +1028,6 @@ Abréviations : | |
g | glottal | @@ -1027,60 +1038,60 @@ Abréviations : |
[p]
: P p[b]
: B b[t]
: T t[d]
: D d[t`]
: Ţ ţ[d`]
: Ḑ ḑ[k]
: K k[g]
: G g[?]
: ' '[m]
: M m[n]
: N n[N]
: Ň ň[r]
: R r[f]
: F f[v]
: V v[T]
: Þ þ[D]
: Ð ð[s]
: S s[z]
: Z z[S]
: ẞ ß[C]
: Š š[j\]
: Ž ž[X]
: X x[R]
: Ŗ ŗ[h]
: H h[K]
: Ł ł[r\]
: Ŕ ŕ[j]
: J j[l]
: L l[w]
: W w/p/
: P p/b/
: B b/t/
: T t/d/
: D d/t`/
: Ţ ţ/d`/
: Ḑ ḑ/k/
: K k/g/
: G g/?/
: ' '/m/
: M m/n/
: N n/N/
: Ň ň/r/
: R r/f/
: F f/v/
: V v/T/
: Þ þ/D/
: Ð ð/s/
: S s/z/
: Z z/S/
: ẞ ß/C/
: Š š/j\/
: Ž ž/X/
: X x/R/
: Ŗ ŗ/h/
: H h/K/
: Ł ł/r\/
: Ŕ ŕ/j/
: J j/l/
: L l/w/
: W wPlusieurs de ces consonnes disposent d’allophones, c’est à dire de prononciations alternatives à la prononciation exacte mentionnée plus haut, sans que cela n’affecte le sens des mots ou le sens d’une phrase.
[f]
et [v]
, cependant il arrive également qu’ils soient respectivement prononcés [p\]
et [B]
entre deux voyelles./f/
et /v/
, cependant il arrive également qu’ils soient respectivement prononcés /p\/
et /B/
entre deux voyelles.
/f/>[p\]/V_V
/v/>[B]/V_V
[h\]
est considéré comme étant un allophone du h, dont la prononciation standard est le [h]
. Cet allophone se produit entre deux voyelles et entre une consonne voisée et une voyelle ou une voyelle et une consonne voisée./h\/
est considéré comme étant un allophone du h, dont la prononciation standard est le /h/
. Cet allophone se produit entre deux voyelles et entre une consonne voisée et une voyelle ou une voyelle et une consonne voisée.
/h/>[h\]/V_V
(V
signifiant ici « voyelle » ou « consonne voisée »)
[R\]
entre deux voyelles./R\/
entre deux voyelles.
/R/>[R\]/V_V
@@ -1096,8 +1107,8 @@ Plusieurs de ces consonnes disposent d’allophones, c’est à dire de prononci
L’accentuation des mots en langue divine porte sur l’avant-dernière voyelle racine si le mot racine dispose de deux syllabes ou plus, sur la voyelle racine unique sinon. L’accentuation des mots étant régulière, elle n’est pas marquée par l’orthographe et la translittération de la langue. @@ -1106,31 +1117,143 @@ Pour ce qui est de l’accentuation des phrases, le ton est généralement tomba
La romanisation et la translittération d’une langue sont deux choses très différentes ; en effet, la première a pour but de représenter de façon grossière la prononciation de la langue avec l’alphabet latin, sans se soucier de l’orthographe exacte, tandis que la translittération a pour but de reproduire de manière précise l’orthographe de la langue transcrite, sans se soucier de savoir si le lecteur saura prononcer correctement la transcription s’il n’a pas été initié avant à la langue transcrite.
-Pour moi le meilleur exemple que je puisse donner pour ce qui est de la différence entre romanisation et translittération est en Tibétain. Nous avons des termes Tibétain romanisés “dorje”, “chorten” ou encore “yak” en anglais dont une de leur translittération possible respective est “rdo rje”, “mchod brten” et “gyag”. Bien évidemment, toute personne n’ayant aucune notion de translittération du Tibétain et/ou de son orthographe peut être confuse quant à ce qu’ils viennent de lire, et c’est tout naturel : leur but est de savoir précisément comment écrire ces mots, et une personne sachant écrire en tibétain pourra, en ayant lu ces exemples, écrire les mots sans faute si je n’en ai pas fait non plus à la rédaction de cet ouvrage. +Pour moi le meilleur exemple que je puisse donner pour ce qui est de la différence entre romanisation et translittération est en Tibétain. Nous avons des termes Tibétain romanisés “dorje”, “chorten” ou encore “yak” en anglais dont une de leur translittération possible respective est “rdo rje”, “mchod brten” et “gyag”. Bien évidemment, toute personne n’ayant aucune notion de translittération du Tibétain et/ou de son orthographe peut être confuse quant à ce qu’ils viennent de lire, et c’est tout naturel : leur but est de savoir précisément comment écrire ces mots, et une personne sachant écrire en tibétain pourra, en ayant lu ces exemples, écrire les mots sans faute si je n’en ai pas fait non plus à la rédaction de cet ouvrage. Comme je l’ai indiqué, il s’agit dans cet exemple d’une romanisation anglophone ; en effet, la romanisation dépend de la langue du lecteur. Étant donné que ce dernier doit pouvoir se forger une idée de la prononciation du mot étranger, il faut utiliser les conventions de lecture de l’alphabet de sa propre langue afin d’approcher au mieux la prononciation originale. Ainsi, “dorje” en anglais pourrait être écrit « dordjé » en français, “chorten” pourrait être écrit « tchortène » (« yak » garde la même orthographe dans les deux langues, et est même dans les dictionnaires anglophones et francophones).
-Ainsi, dans mon (ou mes ?) livre(s ?) qui s’adressera (s’adresseront ?) à un public général, j’utiliserai des romanisation de la langue divine si je souhaite que le lecteur ait une idée de la prononciation du mot ou de la phrase qu’il vient de rencontrer –et à l’inverse, si je souhaite être plus graphique, j’utiliserai soit la translittération, soit l’écriture native du Hjalpi’. Toujours est-il que dans cette référence grammaticale, je n’utiliserai que de la translittération (les graphèmes et lettres correspondantes furent décrites dans Consonnes et Voyelles), et ne ferai usage de la romanisation que dans ce chapitre où j’explique ci-dessous le processus de l’écriture du Hjalpi en romanisation. +Ainsi, dans mon (ou mes ?) livre(s ?) qui s’adressera (s’adresseront ?) à un public général, j’utiliserai des romanisation de la langue divine si je souhaite que le lecteur ait une idée de la prononciation du mot ou de la phrase qu’il vient de rencontrer –et à l’inverse, si je souhaite être plus graphique, j’utiliserai soit la translittération, soit l’écriture native du Hjalpi’. Toujours est-il que dans cette référence grammaticale, je n’utiliserai que de la translittération (les graphèmes et lettres correspondantes furent décrites dans Consonnes et Voyelles), et ne ferai usage de la romanisation que dans ce chapitre où j’explique ci-dessous le processus de l’écriture du Hjalpi en romanisation.
+ ++Voici ci-dessous un tableau avec chaque phonème du Hjalpi’, sa translittération, et sa romanisation francophone. Pour un équivalent anglophone, se référer à la version anglophone de cet ouvrage si celle-ci existe. +
+ +phonème | +trans. | +rom. | +
---|---|---|
i: |
+i | +i | +
y: |
+y | +u | +
u: |
+u | +ou | +
I |
+í | +i | +
Y |
+ý | +u | +
U |
+ú | +ou | +
e: |
+e | +é | +
2: |
+ò | +e | +
o: |
+o | +o | +
E |
+é | +è | +
9 |
+ö | +eu | +
O |
+ó | +au | +
a: |
+a | +a | +
A |
+á | +a | +
Le Hjalpi’ dispose d’un système de genre composé de neuf éléments : @@ -1149,8 +1272,8 @@ Le Hjalpi’ dispose d’un système de genre composé de neuf éléments :
Le Hjalpi’ dispose d’un système de nombre des noms plutôt évolué, avec un total de cinq nombres : @@ -1171,8 +1294,8 @@ Comme précisé ci-dessus, le singulatif permet de regrouper des éléments semb
Le Hjalpi’ est une langue très riche en cas grammaticaux et en déclinaisons. Cela lui permet ainsi d’exprimer une grande précision dans un nombre minimal de mots, et lui donne également une grande liberté quant à l’ordre des mots dans la phrase. En revanche, cela implique également un système complexe de déclinaisons qu'il faut mémoriser. @@ -1195,7 +1318,7 @@ Notez également que la ou les voyelles présentée dans le tableau s’accorde
-Voici ci-dessous un tableau exposant la forme de chaque déclinaison selon le cas grammatical et le genre/nombre. Le numéro se réfère au numéro du genre tel que décrit dans Genres, le super-singulier (tel que décrit dans Nombre) est représenté par « s » et le pluriel par « p ». +Voici ci-dessous un tableau exposant la forme de chaque déclinaison selon le cas grammatical et le genre/nombre. Le numéro se réfère au numéro du genre tel que décrit dans Genres, le super-singulier (tel que décrit dans Nombre) est représenté par « s » et le pluriel par « p ».
abessif | -- | - | - | - | - | - | - | - | - | + | e(m)- | +e(ň)- | +e(n)- | +e(n)- | +e(l)- | +e(dl)- | +e(ň)- | +e(t)- | +e(st)- | +e(ßt)- |
ablatif | -- | - | - | - | - | - | - | - | - | + | l(i)- | +l(e)- | +li(s)- | +le(ž)- | +l(i)- | +ĺ(ž)- | +li(ß)- | +li(ź)- | +li(ß)- | +li(ź)- |
absolutif | -- | - | - | - | - | - | - | - | - | + | -(ts)a | +-(ts)a | +-(tß)a | +-(tß)a | +-(ts)a | +-(ts)a | +-(t)a | +-(š)a | +-(p)a | +-(v)a |
accusatif | -- | - | - | - | - | - | - | - | - | + | -vo | +-vwo | +-vu | +-vwu | +-vo | +-vo | +-(e)vo | +-(e)vo | +-(e)vo | +-(e)vo |
accusatif temporel | -- | - | - | - | - | - | - | - | - | + | -źu | +-źu | +-źu | +-źu | +-źoy | +-źou | +-(a)źu | +-(e)źu | +-(u)źu | +-(ai)źu |
ergatif | -- | - | - | - | - | - | - | - | - | + | -(u)jo | +-(y)jo | +-(í)jo | +-(é)jo | +-(u)jo | +-(u)jo | +-(ò)jo | +-(y)jo | +-(lj)o | +-(lj)o |
nominatif | -- | - | - | - | - | - | - | - | - | + | p(a)- | +p(e)- | +p(a)- | +p(e)- | +p(a)- | +p(a)- | +pa(n)- | +pa(ń)- | +pń- | +pń- |
abessif | -- | - | - | - | - | - | - | + | e(nt)- | +e(ňt)- | +e- | +e(s)- | +e- | +e(ňt)- | +e(mt)- | +e(ňt)- | ||||
ablatif | -- | - | - | - | - | - | - | + | li(s)- | +li(z)- | +lń(d)- | +lń(d)- | +ĺ(z)- | +ĺ(z)- | +ĺ(v)- | +ĺ(v)- | ||||
absolutif | -- | - | - | - | - | - | - | + | -(st)a | +-(ž)a | +-(r)a | +-(r)a | +-(x)a | +-(š)a | +-(ŗ)a | +-(ž)a | ||||
accusatif | -- | - | - | - | - | - | - | + | -(a)vo | +-(a)vo | +-(u)vo | +-(u)vo | +-vu | +-vu | +-vy | +-vy | ||||
accusatif temporel | -- | - | - | - | - | - | - | + | -(i)źu | +-(u)źu | +-(o)źu | +-(o)źu | +-(o)źu | +-(o)źu | +-(o)źu | +-(o)źu | ||||
ergatif | -- | - | - | - | - | - | - | + | -(mj)o | +-(lj)o | +-jo | +-jo | +-(o)jo | +-(e)jo | +-(u)jo | +-(u)jo | ||||
nominatif | -- | - | - | - | - | - | - | + | pa(m)- | +pa- | +pa(l)- | +pa(l)- | +pa(ß)- | +pe(ß)- | +pa- | +pa- | ||||