diff --git a/hjalpi/grammaire.html b/hjalpi/grammaire.html index c8c4557..fe1e88b 100644 --- a/hjalpi/grammaire.html +++ b/hjalpi/grammaire.html @@ -3,7 +3,7 @@ "http://www.w3.org/TR/xhtml1/DTD/xhtml1-strict.dtd"> - + Grammaire du Hjalpi’ @@ -239,55 +239,78 @@ for the JavaScript code in this tag.

Table des matières

@@ -295,8 +318,8 @@ for the JavaScript code in this tag.

-
-

1 Introduction

+
+

1 Introduction

Le Hjalpi’ est la langue parlée par les dieux dans l’univers de mon roman. La langue dont je présente ci-dessous la grammaire n’est cependant pas réellement la langue divine mais la représente ; en effet, le Hjalpi’ a été imaginée comme étant bien trop complexe pour être entièrement apprise par un humain, l’élaboration de phrases simples requière quelques années d’études déjà. Bien évidemment, il est impossible pour un humain de créer une telle langue, mais je reste toujours dans cette optique de création de langue complexe, et le résultat me paraîtra complexe mais il se peut que pour certains (du fait des langues qu’ils maîtrisent déjà) n’aient pas cette impression. @@ -308,14 +331,14 @@ Cette langue sera également utilisée pour créer d’autres langues qui auront

-
-

2 Phonologie

+
+

2 Phonologie

-
-

2.1 Voyelles

+
+

2.1 Voyelles

-Le Hjalpi’ dispose d’un inventaire de voyelle très large comparé à la majorité des langues existantes dans notre monde, avec dix-sept voyelles simples, et quelques autres diphtongues (discutées plus bas dans Diphtongues). Voici la liste des voyelles utilisées dans le Hjalpi’ : +Le Hjalpi’ dispose d’un inventaire de voyelle très large comparé à la majorité des langues existantes dans notre monde, avec dix-sept voyelles simples, et quelques autres diphtongues (discutées plus bas dans Diphtongues). Voici la liste des voyelles utilisées dans le Hjalpi’ :

@@ -437,53 +460,53 @@ On peut remarquer que, à l’exception de ǒ, ń et ĺ, to

-
-

2.1.1 Voyelles courtes

+
+

2.1.1 Voyelles courtes

    -
  • [A] : á
  • +
  • /A/ : á

Le á est une voyelle ressemblant au « â » que l’on retrouve en français dans des mots tels que « pâte ». Il s’agit de la voyelle ouverte antérieure non-arrondie.

    -
  • [9] : ö
  • +
  • /9/ : ö

Il s’agit ici du son « eu » tel qu’on le retrouve en français tel que dans le mot « neuf ».

    -
  • [I] : í
  • +
  • /I/ : í

Cette voyelle est une voyelle se situant entre le son « i » et le son « e » ; on peut le retrouver en anglais dans des mots tels que « hit » ou « this ». Il s’agit de la voyelle pré-fermée antérieure non-arrondie.

    -
  • [E] : é
  • +
  • /E/ : é

Nous avons ici la voyelle « è » que l’on retrouve en français par exemple dans le mot « cette ».

    -
  • [O] : ó
  • +
  • /O/ : ó

Il s’agit du « o » ouvert, que l’on retrouve en français dans le mot « sort » par exemple.

    -
  • [Y] : ý
  • +
  • /Y/ : ý

Cette voyelle est un équivalent du « u » français ouvert, que l’on peut retrouver en Allemand comme dans « Müller » par exemple. Il s’agit de la voyelle antérieure pré-fermée arrondie.

    -
  • [U] : ú
  • +
  • /U/ : ú

Cette voyelle est un équivalent du « ou » Français ouvert, telle que l’on peut la retrouver dans le mot « book » en Anglais britannique. @@ -491,97 +514,97 @@ Cette voyelle est un équivalent du « ou » Français ouvert, telle que l

-
-

2.1.2 Voyelles longues

+
+

2.1.2 Voyelles longues

    -
  • [a:] : a
  • +
  • /a:/ : a

Cette voyelle est le « a » que l’on peut retrouver dans le français tel que dans « patte », à la différence que le « a » de le Hjalpi’ est prononcé un peu plus longuement que le « a » français.

    -
  • [2:] : ò
  • +
  • /2:/ : ò

Cette voyelle est la même que le « eu » français que l’on retrouve dans le mot « deux », à la différence que le « ò » divin est prononcé un peu plus longuement que le « eu » français.

    -
  • [i:] : i
  • +
  • /i:/ : i

Cette voyelle est la même que le « i » français, à la différence que le « i » de le Hjalpi’ est prononcé un peu plus longuement que le « i » français.

    -
  • [e:] : e
  • +
  • /e:/ : e

Cette voyelle est la même que le « é » français, à la différence que le « i » de le Hjalpi’ est prononcé un peu plus longuement que le « i » français.

    -
  • [o:] : o
  • +
  • /o:/ : o

Cette voyelle est la même que le « o » français comme dans « eau », à la différence que le « o » de le Hjalpi’ est prononcé un peu plus longuement que le « o » français.

    -
  • [y:] : y
  • +
  • /y:/ : y

Cette voyelle est la même que le « u » français, à la différence que le « u » de le Hjalpi’ est prononcé un peu plus longuement que le « u » français.

    -
  • [u:] : u
  • +
  • /u:/ : u

Cette voyelle est la même que le « ou » français, à la différence que le « ou » de le Hjalpi’ est prononcé un peu plus longuement que le « ou » français.

- -
-

2.1.3 Diphtongues

-
-
-

2.1.4 Consonnes syllabiques

-
+
+

2.1.3 Consonnes syllabiques

+
    -
  • [n=] : ń
  • +
  • /n=/ : ń

-Le « ń » est la consonne « n » (la même que le « n » standard français), mais considérée et prononcée comme une voyelle, tel qu’on peut l’entendre dans certains mots anglais comme dans « prison » qui peut être prononcé [prIzn=]. +Le « ń » est la consonne « n » (la même que le « n » standard français), mais considérée et prononcée comme une voyelle, tel qu’on peut l’entendre dans certains mots anglais comme dans « button » qui peut être prononcé /bVtn=/.

    -
  • [l=] : ĺ
  • +
  • /l=/ : ĺ

-Le « ĺ » est la consonne « l » (la même que le « l » français), mais considérée et prononcée comme une voyelle, tel qu’on peut l’entendre dans certains mots anglais comme dans « bottle » qui peut être prononcé [bOtl=], avec le [U] qui est omis et le [l] devenant syllabique. +Le « ĺ » est la consonne « l » (la même que le « l » français), mais considérée et prononcée comme une voyelle, tel qu’on peut l’entendre dans certains mots anglais comme dans « bottle » qui peut être prononcé /bOtl=/, avec le /U/ qui est omis et le /l/ devenant syllabique.

-
-

2.1.5 Allophones

+
+

2.1.4 Diphtongues

+
+ +
+

2.1.5 Allophones

Il existe relativement peu d’allophones parmi les voyelles de le Hjalpi’, cependant on peut en relever certains comme suit :

    -
  • La prononciation standard du « ń », comme mentionné ci-dessus dans Consonnes syllabiques, est [n=]. Cependant, cette voyelle peut également être prononcée [m=] si le « ń » est précédé et/ou suivi par une consonne bilabiale, et il peut être palatalisé en [J=] ou [m'] si le « ń » est adjacent à une des voyelles i ou í, ou bien la consonne j.
  • +
  • La prononciation standard du « ń », comme mentionné ci-dessus dans Consonnes syllabiques, est /n=/. Cependant, cette voyelle peut également être prononcée /m=/ si le « ń » est précédé et/ou suivi par une consonne bilabiale, et il peut être palatalisé en /J=/ ou /m'/ si le « ń » est adjacent à une des voyelles i ou í, ou bien la consonne j.

/n=/>[m=]/_p,b,w /n=/>[J=]/_i,í,j

    -
  • Le « ĺ » peut également être palatalisé en cas d’adjacence à une des voyelles i ou í ou bien la consonne j, et donc être prononcée [l'=].
  • +
  • Le « ĺ » peut également être palatalisé en cas d’adjacence à une des voyelles i ou í ou bien la consonne j, et donc être prononcée /l'=/.

/l=/>[l'=]/_i,í,j @@ -590,8 +613,8 @@ Il existe relativement peu d’allophones parmi les voyelles de le Hjalpi’, ce

-
-

2.2 Consonnes

+
+

2.2 Consonnes

En plus d’un important inventaire de voyelle, le Hjalpi’ dispose également d’un inventaire de consonnes assez important. Voici ci-dessous lesdites consonnes : @@ -929,13 +952,10 @@ Abréviations :

-- - @@ -944,7 +964,6 @@ Abréviations : - @@ -953,7 +972,6 @@ Abréviations : - @@ -962,7 +980,6 @@ Abréviations : - @@ -971,7 +988,6 @@ Abréviations : - @@ -980,7 +996,6 @@ Abréviations : - @@ -989,7 +1004,6 @@ Abréviations : - @@ -998,7 +1012,6 @@ Abréviations : - @@ -1007,7 +1020,6 @@ Abréviations : - @@ -1016,7 +1028,6 @@ Abréviations : - @@ -1027,60 +1038,60 @@ Abréviations :
  b bilabial  
  ld labio-dental  
  d dental  
  a alvéolaire  
  pa post-alvéolaire  
  r rétroflexe  
  v velaire  
  uv uvulaire  
  ph pharyngal  
  g glottal  
    -
  • [p] : P p
  • -
  • [b] : B b
  • -
  • [t] : T t
  • -
  • [d] : D d
  • -
  • [t`] : Ţ ţ
  • -
  • [d`] : Ḑ ḑ
  • -
  • [k] : K k
  • -
  • [g] : G g
  • -
  • [?] : ' '
  • -
  • [m] : M m
  • -
  • [n] : N n
  • -
  • [N] : Ň ň
  • -
  • [r] : R r
  • -
  • [f] : F f
  • -
  • [v] : V v
  • -
  • [T] : Þ þ
  • -
  • [D] : Ð ð
  • -
  • [s] : S s
  • -
  • [z] : Z z
  • -
  • [S] : ẞ ß
  • -
  • [C] : Š š
  • -
  • [j\] : Ž ž
  • -
  • [X] : X x
  • -
  • [R] : Ŗ ŗ
  • -
  • [h] : H h
  • -
  • [K] : Ł ł
  • -
  • [r\] : Ŕ ŕ
  • -
  • [j] : J j
  • -
  • [l] : L l
  • -
  • [w] : W w
  • +
  • /p/ : P p
  • +
  • /b/ : B b
  • +
  • /t/ : T t
  • +
  • /d/ : D d
  • +
  • /t`/ : Ţ ţ
  • +
  • /d`/ : Ḑ ḑ
  • +
  • /k/ : K k
  • +
  • /g/ : G g
  • +
  • /?/ : ' '
  • +
  • /m/ : M m
  • +
  • /n/ : N n
  • +
  • /N/ : Ň ň
  • +
  • /r/ : R r
  • +
  • /f/ : F f
  • +
  • /v/ : V v
  • +
  • /T/ : Þ þ
  • +
  • /D/ : Ð ð
  • +
  • /s/ : S s
  • +
  • /z/ : Z z
  • +
  • /S/ : ẞ ß
  • +
  • /C/ : Š š
  • +
  • /j\/ : Ž ž
  • +
  • /X/ : X x
  • +
  • /R/ : Ŗ ŗ
  • +
  • /h/ : H h
  • +
  • /K/ : Ł ł
  • +
  • /r\/ : Ŕ ŕ
  • +
  • /j/ : J j
  • +
  • /l/ : L l
  • +
  • /w/ : W w
-
-

2.2.1 Allophones

+
+

2.2.1 Allophones

Plusieurs de ces consonnes disposent d’allophones, c’est à dire de prononciations alternatives à la prononciation exacte mentionnée plus haut, sans que cela n’affecte le sens des mots ou le sens d’une phrase.

    -
  • La prononciation standard du f et v sont respectivement [f] et [v], cependant il arrive également qu’ils soient respectivement prononcés [p\] et [B] entre deux voyelles.
  • +
  • La prononciation standard du f et v sont respectivement /f/ et /v/, cependant il arrive également qu’ils soient respectivement prononcés /p\/ et /B/ entre deux voyelles.

/f/>[p\]/V_V /v/>[B]/V_V

    -
  • Le [h\] est considéré comme étant un allophone du h, dont la prononciation standard est le [h]. Cet allophone se produit entre deux voyelles et entre une consonne voisée et une voyelle ou une voyelle et une consonne voisée.
  • +
  • Le /h\/ est considéré comme étant un allophone du h, dont la prononciation standard est le /h/. Cet allophone se produit entre deux voyelles et entre une consonne voisée et une voyelle ou une voyelle et une consonne voisée.

/h/>[h\]/V_V (V signifiant ici « voyelle » ou « consonne voisée »)

    -
  • Le ŗ a pour prononciation standard le R, cependant il est généralement prononcé [R\] entre deux voyelles.
  • +
  • Le ŗ a pour prononciation standard le R, cependant il est généralement prononcé /R\/ entre deux voyelles.

/R/>[R\]/V_V @@ -1096,8 +1107,8 @@ Plusieurs de ces consonnes disposent d’allophones, c’est à dire de prononci

-
-

2.3 Accentuation

+
+

2.3 Accentuation

L’accentuation des mots en langue divine porte sur l’avant-dernière voyelle racine si le mot racine dispose de deux syllabes ou plus, sur la voyelle racine unique sinon. L’accentuation des mots étant régulière, elle n’est pas marquée par l’orthographe et la translittération de la langue. @@ -1106,31 +1117,143 @@ Pour ce qui est de l’accentuation des phrases, le ton est généralement tomba

-
-

2.4 Romanisation et translittération

+
+

2.4 Romanisation et translittération

La romanisation et la translittération d’une langue sont deux choses très différentes ; en effet, la première a pour but de représenter de façon grossière la prononciation de la langue avec l’alphabet latin, sans se soucier de l’orthographe exacte, tandis que la translittération a pour but de reproduire de manière précise l’orthographe de la langue transcrite, sans se soucier de savoir si le lecteur saura prononcer correctement la transcription s’il n’a pas été initié avant à la langue transcrite.

-Pour moi le meilleur exemple que je puisse donner pour ce qui est de la différence entre romanisation et translittération est en Tibétain. Nous avons des termes Tibétain romanisés “dorje”, “chorten” ou encore “yak” en anglais dont une de leur translittération possible respective est “rdo rje”, “mchod brten” et “gyag”. Bien évidemment, toute personne n’ayant aucune notion de translittération du Tibétain et/ou de son orthographe peut être confuse quant à ce qu’ils viennent de lire, et c’est tout naturel : leur but est de savoir précisément comment écrire ces mots, et une personne sachant écrire en tibétain pourra, en ayant lu ces exemples, écrire les mots sans faute si je n’en ai pas fait non plus à la rédaction de cet ouvrage. +Pour moi le meilleur exemple que je puisse donner pour ce qui est de la différence entre romanisation et translittération est en Tibétain. Nous avons des termes Tibétain romanisés “dorje”, “chorten” ou encore “yak” en anglais dont une de leur translittération possible respective est “rdo rje”, “mchod brten” et “gyag”. Bien évidemment, toute personne n’ayant aucune notion de translittération du Tibétain et/ou de son orthographe peut être confuse quant à ce qu’ils viennent de lire, et c’est tout naturel : leur but est de savoir précisément comment écrire ces mots, et une personne sachant écrire en tibétain pourra, en ayant lu ces exemples, écrire les mots sans faute si je n’en ai pas fait non plus à la rédaction de cet ouvrage. Comme je l’ai indiqué, il s’agit dans cet exemple d’une romanisation anglophone ; en effet, la romanisation dépend de la langue du lecteur. Étant donné que ce dernier doit pouvoir se forger une idée de la prononciation du mot étranger, il faut utiliser les conventions de lecture de l’alphabet de sa propre langue afin d’approcher au mieux la prononciation originale. Ainsi, “dorje” en anglais pourrait être écrit « dordjé » en français, “chorten” pourrait être écrit « tchortène » (« yak » garde la même orthographe dans les deux langues, et est même dans les dictionnaires anglophones et francophones).

-Ainsi, dans mon (ou mes ?) livre(s ?) qui s’adressera (s’adresseront ?) à un public général, j’utiliserai des romanisation de la langue divine si je souhaite que le lecteur ait une idée de la prononciation du mot ou de la phrase qu’il vient de rencontrer –et à l’inverse, si je souhaite être plus graphique, j’utiliserai soit la translittération, soit l’écriture native du Hjalpi’. Toujours est-il que dans cette référence grammaticale, je n’utiliserai que de la translittération (les graphèmes et lettres correspondantes furent décrites dans Consonnes et Voyelles), et ne ferai usage de la romanisation que dans ce chapitre où j’explique ci-dessous le processus de l’écriture du Hjalpi en romanisation. +Ainsi, dans mon (ou mes ?) livre(s ?) qui s’adressera (s’adresseront ?) à un public général, j’utiliserai des romanisation de la langue divine si je souhaite que le lecteur ait une idée de la prononciation du mot ou de la phrase qu’il vient de rencontrer –et à l’inverse, si je souhaite être plus graphique, j’utiliserai soit la translittération, soit l’écriture native du Hjalpi’. Toujours est-il que dans cette référence grammaticale, je n’utiliserai que de la translittération (les graphèmes et lettres correspondantes furent décrites dans Consonnes et Voyelles), et ne ferai usage de la romanisation que dans ce chapitre où j’explique ci-dessous le processus de l’écriture du Hjalpi en romanisation.

+ +

+Voici ci-dessous un tableau avec chaque phonème du Hjalpi’, sa translittération, et sa romanisation francophone. Pour un équivalent anglophone, se référer à la version anglophone de cet ouvrage si celle-ci existe. +

+ + + + +++ + +++ + +++ + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + +
phonèmetrans.rom.
i:ii
y:yu
u:uou
Iíi
Yýu
Uúou
e:eé
2:òe
o:oo
Eéè
9öeu
Oóau
a:aa
Aáa
-
-

3 Noms

+
+

3 Noms

-
-

3.1 Genres

+
+

3.1 Genres

Le Hjalpi’ dispose d’un système de genre composé de neuf éléments : @@ -1149,8 +1272,8 @@ Le Hjalpi’ dispose d’un système de genre composé de neuf éléments :

-
-

3.2 Nombre

+
+

3.2 Nombre

Le Hjalpi’ dispose d’un système de nombre des noms plutôt évolué, avec un total de cinq nombres : @@ -1171,8 +1294,8 @@ Comme précisé ci-dessus, le singulatif permet de regrouper des éléments semb

-
-

4 Cas grammaticaux

+
+

4 Cas grammaticaux

Le Hjalpi’ est une langue très riche en cas grammaticaux et en déclinaisons. Cela lui permet ainsi d’exprimer une grande précision dans un nombre minimal de mots, et lui donne également une grande liberté quant à l’ordre des mots dans la phrase. En revanche, cela implique également un système complexe de déclinaisons qu'il faut mémoriser. @@ -1195,7 +1318,7 @@ Notez également que la ou les voyelles présentée dans le tableau s’accorde

-Voici ci-dessous un tableau exposant la forme de chaque déclinaison selon le cas grammatical et le genre/nombre. Le numéro se réfère au numéro du genre tel que décrit dans Genres, le super-singulier (tel que décrit dans Nombre) est représenté par « s » et le pluriel par « p ». +Voici ci-dessous un tableau exposant la forme de chaque déclinaison selon le cas grammatical et le genre/nombre. Le numéro se réfère au numéro du genre tel que décrit dans Genres, le super-singulier (tel que décrit dans Nombre) est représenté par « s » et le pluriel par « p ».

@@ -1262,72 +1385,72 @@ Voici ci-dessous un tableau exposant la forme de chaque déclinaison selon le ca - - - - - - - - - - + + + + + + + + + + - - - - - - - - - - + + + + + + + + + + - - - - - - - - - - + + + + + + + + + + - - - - - - - - - - + + + + + + + + + + - - - - - - - - - - + + + + + + + + + + @@ -1556,16 +1679,16 @@ Voici ci-dessous un tableau exposant la forme de chaque déclinaison selon le ca - - - - - - - - - - + + + + + + + + + + @@ -1808,16 +1931,16 @@ Voici ci-dessous un tableau exposant la forme de chaque déclinaison selon le ca - - - - - - - - - - + + + + + + + + + + @@ -2142,62 +2265,62 @@ Voici ci-dessous un tableau exposant la forme de chaque déclinaison selon le ca - - - - - - - - + + + + + + + + - - - - - - - - + + + + + + + + - - - - - - - - + + + + + + + + - - - - - - - - + + + + + + + + - - - - - - - - + + + + + + + + @@ -2394,14 +2517,14 @@ Voici ci-dessous un tableau exposant la forme de chaque déclinaison selon le ca - - - - - - - - + + + + + + + + @@ -2610,14 +2733,14 @@ Voici ci-dessous un tableau exposant la forme de chaque déclinaison selon le ca - - - - - - - - + + + + + + + + @@ -2855,57 +2978,165 @@ Ci-dessous, chaque cas grammatical sera expliqué ainsi que son utilisation dans

-
-

4.1 Lieu

+
+

4.1 Lieu

-
-

4.1.1 Cas adessif

+
+

4.1.1 Adessif

-Le cas adessif est utilisé pour exprimer un lieu adjacent au nom décliné. On peut par exemple dire « près de la maison » en déclinant mén en íŗmén, ou bien « à côté de Dhebeno » en déclinant Ðbńo en ixÐbńo. +Le cas adessif est utilisé pour exprimer un lieu adjacent au nom décliné. Exemples :

+
    +
  • ixÐbńo : à côté de Dbńo
  • +
  • íŗmén : près de la maison
  • +
+
+
+
+ +
+

4.2 Déplacement depuis un point

+
+
+

4.2.1 Ablatif

+
+

+Afin de décrire un déplacement depuis un point dans un lieu ouvert, le cas ablatif peut être utilisé pour décliner ledit point pour le marquer en tant que tel. Exemples : +

+
    +
  • ĺmén : depuis l’extérieur de la maison
  • +
  • liÐbńo : depuis l’extérieur de Ðbńo, depuis l’extérieur de la ville
  • +
+
+
+
+ +
+

4.3 État

+
+
+

4.3.1 Abessif

+
+

+Le cas abessif est un cas grammatical exprimant l’absence de l’élément décliné. L’équivalent en français est « sans X ». Exemple dans quelques langues naturelles : +

+
    +
  • « sans parler »
  • +
  • « excepté » (sans prendre dans le nombre)
  • +
+
+
+
+ +
+

4.4 Temporalité

+
+
+

4.4.1 Accusatif temporel

+
+

+Le cas accusatif, dans un contexte de temporalité, sert à désigner une durée de temps. À ne pas confondre avec le cas accusatif d’alignement morphosyntaxique. +

+
    +
  • J’ai dormi durant sept heures.
  • +
+
+
+
+ +
+

4.5 Alignement Morphosyntaxique

+
+
+

4.5.1 Absolutif

+
+

+Ergatif Le cas absolutif marque de sujet des verbes transitif et l’objet des verbes intransitif (le patient) dans une phrase ou dans une proposition ergative. En opposition au cas ergatif, il peut être également assumé par les cas accusatif ou nominatif dans les phrases ou propositions nominatives. +

+
    +
  • Je dors.
  • +
  • Je lis un livre.
  • +
+
+
+ +
+

4.5.2 Accusatif

+
+

+Nominatif L’accusatif permet de marquer l’objet d’un verbe transitif (le patient) dans les phrases ou propositions nominatives, et s’oppose au cas nominatif. L’accusatif peut être assumé par le cas absolutif dans les phrases ergatives. +

+
    +
  • Je lis un livre.
  • +
+
+
+ +
+

4.5.3 Ergatif

+
+

+Le cas ergatif marque le sujet des verbes transitifs (l’agent) dans une phrase ou proposition ergative et s’oppose à l’absolutif. Il peut être assumé par le cas nominatif dans les phrases ou propositions nominatives. +

+
    +
  • Je lis un livre.
  • +
+
+
+ +
+

4.5.4 Nominatif

+
+

+Le cas nominatif marque le sujet des verbes transitifs et intransitifs (l’agent) dans une phrase ou proposition nominative, et s’oppose au cas accusatif. Il peut être assumé par les cas ergatif et absolutif dans les phrases ou propositions ergatives. +

+
    +
  • Je dors.
  • +
  • Je lis un livre.
  • +
-
-

5 Adjectifs

+
+

5 Adjectifs

-
-

6 Adverbes

+
+

6 Adverbes

-
-

7 Verbes

+
+

7 Verbes

-
-

8 Pronoms et déterminants

+
+

8 Pronoms et déterminants

-
-

9 Nombres

+
+

9 Nombres

-
-

9.1 Nombres Cardinaux

+
+

9.1 Nombres Cardinaux

-
-

9.2 Nombres Ordinaux

+
+

9.2 Nombres Ordinaux

-
-

10 Interjections

+
+

10 Interjections

-
-

11 Interrogation

+
+

11 Interrogation

-
-

12 Syntaxe

+
+

12 Syntaxe

Auteur: Lucien Cartier-Tilet

-

Created: 2018-05-17 jeu. 00:35

+

Created: 2018-05-20 dim. 20:05

diff --git a/hjalpi/grammaire.org b/hjalpi/grammaire.org index c808287..0e44355 100644 --- a/hjalpi/grammaire.org +++ b/hjalpi/grammaire.org @@ -1,5 +1,7 @@ #+TITLE: Grammaire du Hjalpi’ #+INCLUDE: "../headers.org" +# #+LATEX_HEADER: \usepackage{xcolor} \usepackage{hyperref} +# #+LATEX_HEADER: \hypersetup{colorlinks=true,linkbordercolor=red,linkcolor=green,pdfborderstyle={/S/U/W 1}} src_latex{\newpage} * Introduction @@ -39,63 +41,63 @@ On peut remarquer que, à l’exception de /ǒ/, /ń/ et /ĺ/, toutes les voyell *** Voyelles courtes -- ~[A]~ : á +- ~/A/~ : á Le /á/ est une voyelle ressemblant au « â » que l’on retrouve en français dans des mots tels que « pâte ». Il s’agit de la voyelle ouverte antérieure non-arrondie. -- ~[9]~ : ö +- ~/9/~ : ö Il s’agit ici du son « eu » tel qu’on le retrouve en français tel que dans le mot « neuf ». -- ~[I]~ : í +- ~/I/~ : í Cette voyelle est une voyelle se situant entre le son « i » et le son « e » ; on peut le retrouver en anglais dans des mots tels que « hit » ou « this ». Il s’agit de la voyelle pré-fermée antérieure non-arrondie. -- ~[E]~ : é +- ~/E/~ : é Nous avons ici la voyelle « è » que l’on retrouve en français par exemple dans le mot « cette ». -- ~[O]~ : ó +- ~/O/~ : ó Il s’agit du « o » ouvert, que l’on retrouve en français dans le mot « sort » par exemple. -- ~[Y]~ : ý +- ~/Y/~ : ý Cette voyelle est un équivalent du « u » français ouvert, que l’on peut retrouver en Allemand comme dans « Müller » par exemple. Il s’agit de la voyelle antérieure pré-fermée arrondie. -- ~[U]~ : ú +- ~/U/~ : ú Cette voyelle est un équivalent du « ou » Français ouvert, telle que l’on peut la retrouver dans le mot « book » en Anglais britannique. *** Voyelles longues -- ~[a:]~ : a +- ~/a:/~ : a Cette voyelle est le « a » que l’on peut retrouver dans le français tel que dans « patte », à la différence que le « a » de le Hjalpi’ est prononcé un peu plus longuement que le « a » français. -- ~[2:]~ : ò +- ~/2:/~ : ò Cette voyelle est la même que le « eu » français que l’on retrouve dans le mot « deux », à la différence que le « ò » divin est prononcé un peu plus longuement que le « eu » français. -- ~[i:]~ : i +- ~/i:/~ : i Cette voyelle est la même que le « i » français, à la différence que le « i » de le Hjalpi’ est prononcé un peu plus longuement que le « i » français. -- ~[e:]~ : e +- ~/e:/~ : e Cette voyelle est la même que le « é » français, à la différence que le « i » de le Hjalpi’ est prononcé un peu plus longuement que le « i » français. -- ~[o:]~ : o +- ~/o:/~ : o Cette voyelle est la même que le « o » français comme dans « eau », à la différence que le « o » de le Hjalpi’ est prononcé un peu plus longuement que le « o » français. -- ~[y:]~ : y +- ~/y:/~ : y Cette voyelle est la même que le « u » français, à la différence que le « u » de le Hjalpi’ est prononcé un peu plus longuement que le « u » français. -- ~[u:]~ : u +- ~/u:/~ : u Cette voyelle est la même que le « ou » français, à la différence que le « ou » de le Hjalpi’ est prononcé un peu plus longuement que le « ou » français. +*** Consonnes syllabiques +- ~/n=/~ : ń +Le « ń » est la consonne « n » (la même que le « n » standard français), mais considérée et prononcée comme une voyelle, tel qu’on peut l’entendre dans certains mots anglais comme dans « button » qui peut être prononcé ~/bVtn=/~. + +- ~/l=/~ : ĺ +Le « ĺ » est la consonne « l » (la même que le « l » français), mais considérée et prononcée comme une voyelle, tel qu’on peut l’entendre dans certains mots anglais comme dans « bottle » qui peut être prononcé ~/bOtl=/~, avec le ~/U/~ qui est omis et le ~/l/~ devenant syllabique. *** Diphtongues -*** Consonnes syllabiques -- ~[n=]~ : ń -Le « ń » est la consonne « n » (la même que le « n » standard français), mais considérée et prononcée comme une voyelle, tel qu’on peut l’entendre dans certains mots anglais comme dans « prison » qui peut être prononcé ~[prIzn=]~. - -- ~[l=]~ : ĺ -Le « ĺ » est la consonne « l » (la même que le « l » français), mais considérée et prononcée comme une voyelle, tel qu’on peut l’entendre dans certains mots anglais comme dans « bottle » qui peut être prononcé ~[bOtl=]~, avec le ~[U]~ qui est omis et le ~[l]~ devenant syllabique. *** Allophones Il existe relativement peu d’allophones parmi les voyelles de le Hjalpi’, cependant on peut en relever certains comme suit : -- La prononciation standard du « ń », comme mentionné ci-dessus dans src_latex{\newline} _[[Consonnes syllabiques][Consonnes syllabiques]]_, est ~[n=]~. Cependant, cette voyelle peut également être prononcée ~[m=]~ si le « ń » est précédé et/ou suivi par une consonne bilabiale, et il peut être palatalisé en ~[J=]~ ou ~[m']~ si le « ń » est adjacent à une des voyelles /i/ ou /í/, ou bien la consonne /j/. +- La prononciation standard du « ń », comme mentionné ci-dessus dans src_latex{\newline} _[[Consonnes syllabiques][Consonnes syllabiques]]_, est ~/n=/~. Cependant, cette voyelle peut également être prononcée ~/m=/~ si le « ń » est précédé et/ou suivi par une consonne bilabiale, et il peut être palatalisé en ~/J=/~ ou ~/m'/~ si le « ń » est adjacent à une des voyelles /i/ ou /í/, ou bien la consonne /j/. ~/n=/>[m=]/_p,b,w~ ~/n=/>[J=]/_i,í,j~ -- Le « ĺ » peut également être palatalisé en cas d’adjacence à une des voyelles /i/ ou /í/ ou bien la consonne /j/, et donc être prononcée ~[l'=]~. +- Le « ĺ » peut également être palatalisé en cas d’adjacence à une des voyelles /i/ ou /í/ ou bien la consonne /j/, et donc être prononcée ~/l'=/~. ~/l=/>[l'=]/_i,í,j~ ** Consonnes @@ -122,56 +124,56 @@ En plus d’un important inventaire de voyelle, le Hjalpi’ dispose également | | sv | w | | | | | | | | | | | | | | | | | | | | | | Abréviations : -| | b | bilabial | | pl | plosif | -| | ld | labio-dental | | n | nasal | -| | d | dental | | t | trill | -| | a | alvéolaire | | sv | semi-voyelle | -| | pa | post-alvéolaire | | afr | fricatif | -| | r | rétroflexe | | lafr | fricatif latéral | -| | v | velaire | | apr | aproximant | -| | uv | uvulaire | | lapr | aproximant latéral | -| | ph | pharyngal | | | | -| | g | glottal | | | | +| b | bilabial | | pl | plosif | +| ld | labio-dental | | n | nasal | +| d | dental | | t | trill | +| a | alvéolaire | | sv | semi-voyelle | +| pa | post-alvéolaire | | afr | fricatif | +| r | rétroflexe | | lafr | fricatif latéral | +| v | velaire | | apr | aproximant | +| uv | uvulaire | | lapr | aproximant latéral | +| ph | pharyngal | | | | +| g | glottal | | | | -- ~[p]~ : P p -- ~[b]~ : B b -- ~[t]~ : T t -- ~[d]~ : D d -- ~[t`]~ : Ţ ţ -- ~[d`]~ : Ḑ ḑ -- ~[k]~ : K k -- ~[g]~ : G g -- ~[?]~ : ' ' -- ~[m]~ : M m -- ~[n]~ : N n -- ~[N]~ : Ň ň -- ~[r]~ : R r -- ~[f]~ : F f -- ~[v]~ : V v -- ~[T]~ : Þ þ -- ~[D]~ : Ð ð -- ~[s]~ : S s -- ~[z]~ : Z z -- ~[S]~ : ẞ ß -- ~[C]~ : Š š -- ~[j\]~ : Ž ž -- ~[X]~ : X x -- ~[R]~ : Ŗ ŗ -- ~[h]~ : H h -- ~[K]~ : Ł ł -- ~[r\]~ : Ŕ ŕ -- ~[j]~ : J j -- ~[l]~ : L l -- ~[w]~ : W w +- ~/p/~ : P p +- ~/b/~ : B b +- ~/t/~ : T t +- ~/d/~ : D d +- ~/t`/~ : Ţ ţ +- ~/d`/~ : Ḑ ḑ +- ~/k/~ : K k +- ~/g/~ : G g +- ~/?/~ : ' ' +- ~/m/~ : M m +- ~/n/~ : N n +- ~/N/~ : Ň ň +- ~/r/~ : R r +- ~/f/~ : F f +- ~/v/~ : V v +- ~/T/~ : Þ þ +- ~/D/~ : Ð ð +- ~/s/~ : S s +- ~/z/~ : Z z +- ~/S/~ : ẞ ß +- ~/C/~ : Š š +- ~/j\/~ : Ž ž +- ~/X/~ : X x +- ~/R/~ : Ŗ ŗ +- ~/h/~ : H h +- ~/K/~ : Ł ł +- ~/r\/~ : Ŕ ŕ +- ~/j/~ : J j +- ~/l/~ : L l +- ~/w/~ : W w *** Allophones Plusieurs de ces consonnes disposent d’allophones, c’est à dire de prononciations alternatives à la prononciation exacte mentionnée plus haut, sans que cela n’affecte le sens des mots ou le sens d’une phrase. -- La prononciation standard du /f/ et /v/ sont respectivement ~[f]~ et ~[v]~, cependant il arrive également qu’ils soient respectivement prononcés ~[p\]~ et ~[B]~ entre deux voyelles. +- La prononciation standard du /f/ et /v/ sont respectivement ~/f/~ et ~/v/~, cependant il arrive également qu’ils soient respectivement prononcés ~/p\/~ et ~/B/~ entre deux voyelles. ~/f/>[p\]/V_V~ ~/v/>[B]/V_V~ -- Le ~[h\]~ est considéré comme étant un allophone du /h/, dont la prononciation standard est le ~[h]~. Cet allophone se produit entre deux voyelles et entre une consonne voisée et une voyelle ou une voyelle et une consonne voisée. +- Le ~/h\/~ est considéré comme étant un allophone du /h/, dont la prononciation standard est le ~/h/~. Cet allophone se produit entre deux voyelles et entre une consonne voisée et une voyelle ou une voyelle et une consonne voisée. ~/h/>[h\]/V_V~ (~V~ signifiant ici « voyelle » ou « consonne voisée ») -- Le /ŗ/ a pour prononciation standard le /R/, cependant il est généralement prononcé ~[R\]~ entre deux voyelles. +- Le /ŗ/ a pour prononciation standard le /R/, cependant il est généralement prononcé ~/R\/~ entre deux voyelles. ~/R/>[R\]/V_V~ - Le /x/ est habituellement prononcé /X/, cependant il est prononcé /x/ lorsqu’il est en contact avec une consonne fricative sourde autre que le /h/ et le /ŗ/. ~/X/>[x]/F_~ @@ -185,10 +187,30 @@ Pour ce qui est de l’accentuation des phrases, le ton est généralement tomba ** Romanisation et translittération La romanisation et la translittération d’une langue sont deux choses très différentes ; en effet, la première a pour but de représenter de façon grossière la prononciation de la langue avec l’alphabet latin, sans se soucier de l’orthographe exacte, tandis que la translittération a pour but de reproduire de manière précise l’orthographe de la langue transcrite, sans se soucier de savoir si le lecteur saura prononcer correctement la transcription s’il n’a pas été initié avant à la langue transcrite. -Pour moi le meilleur exemple que je puisse donner pour ce qui est de la différence entre romanisation et translittération est en Tibétain. Nous avons des termes Tibétain romanisés “dorje”, “chorten” ou encore “yak” en anglais dont une de leur translittération possible respective est “rdo rje”, “mchod brten” et “gyag”. Bien évidemment, toute personne n’ayant aucune notion de translittération du Tibétain et/ou de son orthographe peut être confuse quant à ce qu’ils viennent de lire, et c’est tout naturel : leur but est de savoir précisément comment écrire ces mots, et une personne sachant écrire en tibétain pourra, en ayant lu ces exemples, écrire les mots sans faute si je n’en ai pas fait non plus à la rédaction de cet ouvrage. +Pour moi le meilleur exemple que je puisse donner pour ce qui est de la différence entre romanisation et translittération est en Tibétain. Nous avons des termes Tibétain romanisés “dorje”, “chorten” ou encore “yak” en anglais dont une de leur translittération possible respective est “rdo rje”, “mchod brten” et “gyag”. Bien évidemment, toute personne n’ayant aucune notion de translittération du Tibétain et/ou de son orthographe peut être confuse quant à ce qu’ils viennent de lire, et c’est tout naturel : leur but est de savoir précisément comment écrire ces mots, et une personne sachant écrire en tibétain pourra, en ayant lu ces exemples, écrire les mots sans faute si je n’en ai pas fait non plus à la rédaction de cet ouvrage. Comme je l’ai indiqué, il s’agit dans cet exemple d’une romanisation anglophone ; en effet, la romanisation dépend de la langue du lecteur. Étant donné que ce dernier doit pouvoir se forger une idée de la prononciation du mot étranger, il faut utiliser les conventions de lecture de l’alphabet de sa propre langue afin d’approcher au mieux la prononciation originale. Ainsi, “dorje” en anglais pourrait être écrit « dordjé » en français, “chorten” pourrait être écrit « tchortène » (« yak » garde la même orthographe dans les deux langues, et est même dans les dictionnaires anglophones et francophones). Ainsi, dans mon (ou mes ?) livre(s ?) qui s’adressera (s’adresseront ?) à un public général, j’utiliserai des romanisation de la langue divine si je souhaite que le lecteur ait une idée de la prononciation du mot ou de la phrase qu’il vient de rencontrer –et à l’inverse, si je souhaite être plus graphique, j’utiliserai soit la translittération, soit l’écriture native du Hjalpi’. Toujours est-il que dans cette référence grammaticale, je n’utiliserai que de la translittération (les graphèmes et lettres correspondantes furent décrites dans [[Consonnes][Consonnes]] et [[Voyelles][Voyelles]]), et ne ferai usage de la romanisation que dans ce chapitre où j’explique ci-dessous le processus de l’écriture du Hjalpi en romanisation. +Voici ci-dessous un tableau avec chaque phonème du Hjalpi’, sa translittération, et sa romanisation francophone. Pour un équivalent anglophone, se référer à la version anglophone de cet ouvrage si celle-ci existe. + +| / | > | > | | +| | phonème | trans. | rom. | +|---+---------+--------+------| +| | ~i:~ | i | i | +| | ~y:~ | y | u | +| | ~u:~ | u | ou | +| | ~I~ | í | i | +| | ~Y~ | ý | u | +| | ~U~ | ú | ou | +| | ~e:~ | e | é | +| | ~2:~ | ò | e | +| | ~o:~ | o | o | +| | ~E~ | é | è | +| | ~9~ | ö | eu | +| | ~O~ | ó | au | +| | ~a:~ | a | a | +| | ~A~ | á | a | + * Noms @@ -233,11 +255,11 @@ Voici ci-dessous un tableau exposant la forme de chaque déclinaison selon le ca | / | <> | > | > | > | > | > | > | > | > | > | > | | | | 1s | 1p | 2s | 2p | 3s | 3p | 4s | 4p | 5s | 5p | |---+----------------------+--------+--------+--------+--------+--------+--------+--------+---------+--------+---------| -| | abessif | | | | | | | | | | | -| | ablatif | | | | | | | | | | | -| | absolutif | | | | | | | | | | | -| | accusatif | | | | | | | | | | | -| | accusatif temporel | | | | | | | | | | | +| | abessif | e(m)- | e(ň)- | e(n)- | e(n)- | e(l)- | e(dl)- | e(ň)- | e(t)- | e(st)- | e(ßt)- | +| | ablatif | l(i)- | l(e)- | li(s)- | le(ž)- | l(i)- | ĺ(ž)- | li(ß)- | li(ź)- | li(ß)- | li(ź)- | +| | absolutif | -(ts)a | -(ts)a | -(tß)a | -(tß)a | -(ts)a | -(ts)a | -(t)a | -(š)a | -(p)a | -(v)a | +| | accusatif | -vo | -vwo | -vu | -vwu | -vo | -vo | -(e)vo | -(e)vo | -(e)vo | -(e)vo | +| | accusatif temporel | -źu | -źu | -źu | -źu | -źoy | -źou | -(a)źu | -(e)źu | -(u)źu | -(ai)źu | | | adessif | ix(a)- | ix(e)- | ix(a)- | ix(e)- | ix(a)- | ix(e)- | iź(a)- | iź(ei)- | iź(a)- | iź(ei)- | | | adverbial | | | | | | | | | | | | | agentif | | | | | | | | | | | @@ -254,7 +276,7 @@ Voici ci-dessous un tableau exposant la forme de chaque déclinaison selon le ca | | distributif-temporel | | | | | | | | | | | | | elatif | | | | | | | | | | | | | equatif | | | | | | | | | | | -| | ergatif | | | | | | | | | | | +| | ergatif | -(u)jo | -(y)jo | -(í)jo | -(é)jo | -(u)jo | -(u)jo | -(ò)jo | -(y)jo | -(lj)o | -(lj)o | | | ergatif-genitif | | | | | | | | | | | | | essif | | | | | | | | | | | | | essif-formel | | | | | | | | | | | @@ -272,7 +294,7 @@ Voici ci-dessous un tableau exposant la forme de chaque déclinaison selon le ca | | limitatif | | | | | | | | | | | | | locatif | | | | | | | | | | | | | nominal | | | | | | | | | | | -| | nominatif | | | | | | | | | | | +| | nominatif | p(a)- | p(e)- | p(a)- | p(e)- | p(a)- | p(a)- | pa(n)- | pa(ń)- | pń- | pń- | | | oblique | | | | | | | | | | | | | orientatif | | | | | | | | | | | | | partitif | | | | | | | | | | | @@ -296,11 +318,11 @@ Voici ci-dessous un tableau exposant la forme de chaque déclinaison selon le ca | / | <> | > | > | > | > | > | > | > | > | | | | 6s | 6p | 7s | 7p | 8s | 8p | 9s | 9b | |---+----------------------+--------+---------+--------+---------+--------+--------+--------+--------| -| | abessif | | | | | | | | | -| | ablatif | | | | | | | | | -| | absolutif | | | | | | | | | -| | accusatif | | | | | | | | | -| | accusatif temporel | | | | | | | | | +| | abessif | e(nt)- | e(ňt)- | e- | e(s)- | e- | e(ňt)- | e(mt)- | e(ňt)- | +| | ablatif | li(s)- | li(z)- | lń(d)- | lń(d)- | ĺ(z)- | ĺ(z)- | ĺ(v)- | ĺ(v)- | +| | absolutif | -(st)a | -(ž)a | -(r)a | -(r)a | -(x)a | -(š)a | -(ŗ)a | -(ž)a | +| | accusatif | -(a)vo | -(a)vo | -(u)vo | -(u)vo | -vu | -vu | -vy | -vy | +| | accusatif temporel | -(i)źu | -(u)źu | -(o)źu | -(o)źu | -(o)źu | -(o)źu | -(o)źu | -(o)źu | | | adessif | iź(a)- | iź(ei)- | iź(a)- | iź(ei)- | iŗ(a)- | iŗ(a)- | iŗ(e)- | iŗ(e)- | | | adverbial | | | | | | | | | | | agentif | | | | | | | | | @@ -317,7 +339,7 @@ Voici ci-dessous un tableau exposant la forme de chaque déclinaison selon le ca | | distributif-temporel | | | | | | | | | | | elatif | | | | | | | | | | | equatif | | | | | | | | | -| | ergatif | | | | | | | | | +| | ergatif | -(mj)o | -(lj)o | -jo | -jo | -(o)jo | -(e)jo | -(u)jo | -(u)jo | | | ergatif-genitif | | | | | | | | | | | essif | | | | | | | | | | | essif-formel | | | | | | | | | @@ -335,7 +357,7 @@ Voici ci-dessous un tableau exposant la forme de chaque déclinaison selon le ca | | limitatif | | | | | | | | | | | locatif | | | | | | | | | | | nominal | | | | | | | | | -| | nominatif | | | | | | | | | +| | nominatif | pa(m)- | pa- | pa(l)- | pa(l)- | pa(ß)- | pe(ß)- | pa- | pa- | | | oblique | | | | | | | | | | | orientatif | | | | | | | | | | | partitif | | | | | | | | | @@ -359,8 +381,46 @@ src_latex{\newpage} Ci-dessous, chaque cas grammatical sera expliqué ainsi que son utilisation dans le Hjalpi’. ** Lieu -*** Cas adessif -Le cas adessif est utilisé pour exprimer un lieu adjacent au nom décliné. On peut par exemple dire « près de la maison » en déclinant /mén/ en /íŗmén/, ou bien « à côté de Dhebeno » en déclinant /Ðbńo/ en /ixÐbńo/. +*** Adessif +Le cas adessif est utilisé pour exprimer un lieu adjacent au nom décliné. Exemples : +- /ixÐbńo/ : à côté de Dbńo +- /íŗmén/ : près de la maison + +** Déplacement depuis un point +*** Ablatif +Afin de décrire un déplacement depuis un point dans un lieu ouvert, le cas ablatif peut être utilisé pour décliner ledit point pour le marquer en tant que tel. Exemples : +- /ĺmén/ : depuis l’extérieur de la maison +- /liÐbńo/ : depuis l’extérieur de Ðbńo, depuis l’extérieur de la ville + +** État +*** Abessif +Le cas abessif est un cas grammatical exprimant l’absence de l’élément décliné. L’équivalent en français est « sans X ». Exemple dans quelques langues naturelles : +- « sans parler » +- « excepté » (sans prendre dans le nombre) + +** Temporalité +*** Accusatif temporel +Le cas accusatif, dans un contexte de temporalité, sert à désigner une durée de temps. À ne pas confondre avec le cas [[*Accusatif][accusatif]] d’alignement morphosyntaxique. +- J’ai dormi *durant sept heures*. + +** Alignement Morphosyntaxique +*** Absolutif +*Ergatif* Le cas absolutif marque de sujet des verbes transitif et l’objet des verbes intransitif (le patient) dans une phrase ou dans une proposition ergative. En opposition au cas [[*Ergatif][ergatif]], il peut être également assumé par les cas [[*Accusatif][accusatif]] ou [[*Nominatif][nominatif]] dans les phrases ou propositions nominatives. +- *Je* dors. +- Je lis *un livre*. + +*** Accusatif +*Nominatif* L’accusatif permet de marquer l’objet d’un verbe transitif (le patient) dans les phrases ou propositions nominatives, et s’oppose au cas [[*Nominatif][nominatif]]. L’accusatif peut être assumé par le cas [[*Absolutif][absolutif]] dans les phrases ergatives. +- Je lis *un livre*. + +*** Ergatif +Le cas ergatif marque le sujet des verbes transitifs (l’agent) dans une phrase ou proposition ergative et s’oppose à l’[[*Absolutif][absolutif]]. Il peut être assumé par le cas [[*Nominatif][nominatif]] dans les phrases ou propositions nominatives. +- *Je* lis un livre. + +*** Nominatif +Le cas nominatif marque le sujet des verbes transitifs et intransitifs (l’agent) dans une phrase ou proposition nominative, et s’oppose au cas [[*Accusatif][accusatif]]. Il peut être assumé par les cas [[*Ergatif][ergatif]] et [[*Absolutif][absolutif]] dans les phrases ou propositions ergatives. +- *Je* dors. +- *Je* lis un livre. * Adjectifs * Adverbes @@ -373,4 +433,4 @@ Le cas adessif est utilisé pour exprimer un lieu adjacent au nom décliné. On * Interrogation * Syntaxe -# LocalWords: super-singulier non-arrondie pré-fermée +# LocalWords: super-singulier non-arrondie pré-fermée Ðbńo diff --git a/hjalpi/grammaire.pdf b/hjalpi/grammaire.pdf index fbaa8b4..fabff0b 100644 Binary files a/hjalpi/grammaire.pdf and b/hjalpi/grammaire.pdf differ
abessif          e(m)-e(ň)-e(n)-e(n)-e(l)-e(dl)-e(ň)-e(t)-e(st)-e(ßt)-
ablatif          l(i)-l(e)-li(s)-le(ž)-l(i)-ĺ(ž)-li(ß)-li(ź)-li(ß)-li(ź)-
absolutif          -(ts)a-(ts)a-(tß)a-(tß)a-(ts)a-(ts)a-(t)a-(š)a-(p)a-(v)a
accusatif          -vo-vwo-vu-vwu-vo-vo-(e)vo-(e)vo-(e)vo-(e)vo
accusatif temporel          -źu-źu-źu-źu-źoy-źou-(a)źu-(e)źu-(u)źu-(ai)źu
ergatif          -(u)jo-(y)jo-(í)jo-(é)jo-(u)jo-(u)jo-(ò)jo-(y)jo-(lj)o-(lj)o
nominatif          p(a)-p(e)-p(a)-p(e)-p(a)-p(a)-pa(n)-pa(ń)-pń-pń-
abessif        e(nt)-e(ňt)-e-e(s)-e-e(ňt)-e(mt)-e(ňt)-
ablatif        li(s)-li(z)-lń(d)-lń(d)-ĺ(z)-ĺ(z)-ĺ(v)-ĺ(v)-
absolutif        -(st)a-(ž)a-(r)a-(r)a-(x)a-(š)a-(ŗ)a-(ž)a
accusatif        -(a)vo-(a)vo-(u)vo-(u)vo-vu-vu-vy-vy
accusatif temporel        -(i)źu-(u)źu-(o)źu-(o)źu-(o)źu-(o)źu-(o)źu-(o)źu
ergatif        -(mj)o-(lj)o-jo-jo-(o)jo-(e)jo-(u)jo-(u)jo
nominatif        pa(m)-pa-pa(l)-pa(l)-pa(ß)-pe(ß)-pa-pa-