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Grammaire du Hjalpi’

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Table des matières

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1 Introduction

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-Le Hjalpi’ est la langue parlée par les dieux dans l’univers de mon roman. La langue dont je présente ci-dessous la grammaire n’est cependant pas réellement la langue divine mais la représente ; en effet, le Hjalpi’ a été imaginée comme étant bien trop complexe pour être entièrement apprise par un humain, l’élaboration de phrases simples requière quelques années d’études déjà. Bien évidemment, il est impossible pour un humain de créer une telle langue, mais je reste toujours dans cette optique de création de langue complexe, et le résultat me paraîtra complexe mais il se peut que pour certains (du fait des langues qu’ils maîtrisent déjà) n’aient pas cette impression. -

- -

-Cette langue sera également utilisée pour créer d’autres langues qui auront évolué depuis la langue divine en des langues (me paraissant) beaucoup plus simples afin de créer des langues pour les mortels. -

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2 Phonologie

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2.1 Voyelles

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-Le Hjalpi’ dispose d’un inventaire de voyelle très large comparé à la majorité des langues existantes dans notre monde, avec dix-sept voyelles simples, et quelques autres diphtongues (discutées plus bas dans Diphtongues). Voici la liste des voyelles utilisées dans le Hjalpi’ : -

- - - - --- - --- -- - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - -
 antérieurespostérieures
ferméesi / yu
pré-ferméesí / ýú
mi-ferméese / òo
mi-ouvertesé / öó
ouvertesaá
- -

-Le Hjalpi’ dispose également de deux consonnes syllabiques, le ń et le ĺ, qui sont respectivement le n et le l prononcés comme des voyelles. Voici ci-dessous le même tableau, avec chaque voyelle remplacée par sa valeur phonétique en X-SAMPA : -

- - - - --- - --- -- - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - -
 antérieurespostérieures
ferméesi: / y:u:
pré-ferméesI / YU
mi-ferméese: / 2:o:
mi-ouvertesE / 9O
ouvertesa:A
- - - -

-Avec le ń et le ĺ ayant respectivement pour valeur n= et l=. -

- -

-On peut remarquer que, à l’exception de ǒ, ń et ĺ, toutes les voyelles ont un couple ouverte-courte/fermée-longue. Dans les mots racine (c’est à dire non altérés par une quelconque règle grammaticale), la distinction revêt une importance capitale, porteuse de sens et de distinction de certains mots entre eux. Ainsi, þran n’aura pas la même signification que þrán. En revanche, comme on le verra plus tard, les addition grammaticales verront leurs voyelles s’accorder avec les voyelles du mot racine en ouverture-longueur. -

-
- -
-

2.1.1 Voyelles courtes

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-
    -
  • /A/ : á
  • -
-

-Le á est une voyelle ressemblant au « â » que l’on retrouve en français dans des mots tels que « pâte ». Il s’agit de la voyelle ouverte antérieure non-arrondie. -

- -
    -
  • /9/ : ö
  • -
-

-Il s’agit ici du son « eu » tel qu’on le retrouve en français tel que dans le mot « neuf ». -

- -
    -
  • /I/ : í
  • -
-

-Cette voyelle est une voyelle se situant entre le son « i » et le son « e » ; on peut le retrouver en anglais dans des mots tels que « hit » ou « this ». Il s’agit de la voyelle pré-fermée antérieure non-arrondie. -

- -
    -
  • /E/ : é
  • -
-

-Nous avons ici la voyelle « è » que l’on retrouve en français par exemple dans le mot « cette ». -

- -
    -
  • /O/ : ó
  • -
-

-Il s’agit du « o » ouvert, que l’on retrouve en français dans le mot « sort » par exemple. -

- -
    -
  • /Y/ : ý
  • -
-

-Cette voyelle est un équivalent du « u » français ouvert, que l’on peut retrouver en Allemand comme dans « Müller » par exemple. Il s’agit de la voyelle antérieure pré-fermée arrondie. -

- -
    -
  • /U/ : ú
  • -
-

-Cette voyelle est un équivalent du « ou » Français ouvert, telle que l’on peut la retrouver dans le mot « book » en Anglais britannique. -

-
-
- -
-

2.1.2 Voyelles longues

-
-
    -
  • /a:/ : a
  • -
-

-Cette voyelle est le « a » que l’on peut retrouver dans le français tel que dans « patte », à la différence que le « a » de le Hjalpi’ est prononcé un peu plus longuement que le « a » français. -

- -
    -
  • /2:/ : ò
  • -
-

-Cette voyelle est la même que le « eu » français que l’on retrouve dans le mot « deux », à la différence que le « ò » divin est prononcé un peu plus longuement que le « eu » français. -

- -
    -
  • /i:/ : i
  • -
-

-Cette voyelle est la même que le « i » français, à la différence que le « i » de le Hjalpi’ est prononcé un peu plus longuement que le « i » français. -

- -
    -
  • /e:/ : e
  • -
-

-Cette voyelle est la même que le « é » français, à la différence que le « i » de le Hjalpi’ est prononcé un peu plus longuement que le « i » français. -

- -
    -
  • /o:/ : o
  • -
-

-Cette voyelle est la même que le « o » français comme dans « eau », à la différence que le « o » de le Hjalpi’ est prononcé un peu plus longuement que le « o » français. -

- -
    -
  • /y:/ : y
  • -
-

-Cette voyelle est la même que le « u » français, à la différence que le « u » de le Hjalpi’ est prononcé un peu plus longuement que le « u » français. -

- -
    -
  • /u:/ : u
  • -
-

-Cette voyelle est la même que le « ou » français, à la différence que le « ou » de le Hjalpi’ est prononcé un peu plus longuement que le « ou » français. -

-
-
-
-

2.1.3 Consonnes syllabiques

-
-
    -
  • /n=/ : ń
  • -
-

-Le « ń » est la consonne « n » (la même que le « n » standard français), mais considérée et prononcée comme une voyelle, tel qu’on peut l’entendre dans certains mots anglais comme dans « button » qui peut être prononcé /bVtn=/. -

- -
    -
  • /l=/ : ĺ
  • -
-

-Le « ĺ » est la consonne « l » (la même que le « l » français), mais considérée et prononcée comme une voyelle, tel qu’on peut l’entendre dans certains mots anglais comme dans « bottle » qui peut être prononcé /bOtl=/, avec le /U/ qui est omis et le /l/ devenant syllabique. -

-
-
- -
-

2.1.4 Diphtongues

-
- -
-

2.1.5 Allophones

-
-

-Il existe relativement peu d’allophones parmi les voyelles de le Hjalpi’, cependant on peut en relever certains comme suit : -

-
    -
  • La prononciation standard du « ń », comme mentionné ci-dessus dans Consonnes syllabiques, est /n=/. Cependant, cette voyelle peut également être prononcée /m=/ si le « ń » est précédé et/ou suivi par une consonne bilabiale, et il peut être palatalisé en /J=/ ou /m'/ si le « ń » est adjacent à une des voyelles i ou í, ou bien la consonne j.
  • -
-

-/n=/>[m=]/_p,b,w -/n=/>[J=]/_i,í,j -

-
    -
  • Le « ĺ » peut également être palatalisé en cas d’adjacence à une des voyelles i ou í ou bien la consonne j, et donc être prononcée /l'=/.
  • -
-

-/l=/>[l'=]/_i,í,j -

-
-
-
- -
-

2.2 Consonnes

-
-

-En plus d’un important inventaire de voyelle, le Hjalpi’ dispose également d’un inventaire de consonnes assez important. Voici ci-dessous lesdites consonnes : -

- -

-Consonnes translittérées : -

- - - --- - --- -- - --- -- - --- -- - --- -- - --- -- - --- -- - --- -- - --- -- - --- -- - --- -- - --- -- - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - -
 b ld d a pa r p v uv ph g 
plpb    td  ţ  kg    ' 
n m     n       ň      
t       r              
afr  fvþðszßź  šž  xŗ  h 
lafr      ł               
apr      ŕ      j        
lapr      l               
svw                     
- -

-Phonétique X-SAMPA : -

- - - --- - --- -- - --- -- - --- -- - --- -- - --- -- - --- -- - --- -- - --- -- - --- -- - --- -- - --- -- - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - -
 b ld d a pa r p v uv ph g 
plpb    td  t`d`  kg    ? 
n m     n       N      
t       r              
afr  fvTDszs`z`  Cj\  xR  h 
lafr      K               
apr      r\      j        
lapr      l               
svw                     
- -

-Abréviations : -

- - - --- -- -- -- -- - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - -
bbilabial plplosif
ldlabio-dental nnasal
ddental ttrill
aalvéolaire svsemi-voyelle
papost-alvéolaire afrfricatif
rrétroflexe lafrfricatif latéral
vvelaire apraproximant
uvuvulaire lapraproximant latéral
phpharyngal   
gglottal   
- -
    -
  • /p/ : P p
  • -
  • /b/ : B b
  • -
  • /t/ : T t
  • -
  • /d/ : D d
  • -
  • /t`/ : Ţ ţ
  • -
  • /d`/ : Ḑ ḑ
  • -
  • /k/ : K k
  • -
  • /g/ : G g
  • -
  • /?/ : ' '
  • -
  • /m/ : M m
  • -
  • /n/ : N n
  • -
  • /N/ : Ň ň
  • -
  • /r/ : R r
  • -
  • /f/ : F f
  • -
  • /v/ : V v
  • -
  • /T/ : Þ þ
  • -
  • /D/ : Ð ð
  • -
  • /s/ : S s
  • -
  • /z/ : Z z
  • -
  • /S/ : ẞ ß
  • -
  • /C/ : Š š
  • -
  • /j\/ : Ž ž
  • -
  • /X/ : X x
  • -
  • /R/ : Ŗ ŗ
  • -
  • /h/ : H h
  • -
  • /K/ : Ł ł
  • -
  • /r\/ : Ŕ ŕ
  • -
  • /j/ : J j
  • -
  • /l/ : L l
  • -
  • /w/ : W w
  • -
-
- -
-

2.2.1 Allophones

-
-

-Plusieurs de ces consonnes disposent d’allophones, c’est à dire de prononciations alternatives à la prononciation exacte mentionnée plus haut, sans que cela n’affecte le sens des mots ou le sens d’une phrase. -

-
    -
  • La prononciation standard du f et v sont respectivement /f/ et /v/, cependant il arrive également qu’ils soient respectivement prononcés /p\/ et /B/ entre deux voyelles.
  • -
-

-/f/>[p\]/V_V -/v/>[B]/V_V -

-
    -
  • Le /h\/ est considéré comme étant un allophone du h, dont la prononciation standard est le /h/. Cet allophone se produit entre deux voyelles et entre une consonne voisée et une voyelle ou une voyelle et une consonne voisée.
  • -
-

-/h/>[h\]/V_V (V signifiant ici « voyelle » ou « consonne voisée ») -

-
    -
  • Le ŗ a pour prononciation standard le R, cependant il est généralement prononcé /R\/ entre deux voyelles.
  • -
-

-/R/>[R\]/V_V -

-
    -
  • Le x est habituellement prononcé X, cependant il est prononcé x lorsqu’il est en contact avec une consonne fricative sourde autre que le h et le ŗ.
  • -
-

-/X/>[x]/F_ -/X/>[x]/_F (F représentant toute fricative sourde autre que le h et le ŗ) -

-
-
-
- -
-

2.3 Accentuation

-
-

-L’accentuation des mots en langue divine porte sur l’avant-dernière voyelle racine si le mot racine dispose de deux syllabes ou plus, sur la voyelle racine unique sinon. L’accentuation des mots étant régulière, elle n’est pas marquée par l’orthographe et la translittération de la langue. -Pour ce qui est de l’accentuation des phrases, le ton est généralement tombant, avec le terme que le locuteur estime le plus important de la phrase bénéficiant d’une remontée du ton sur ce terme précisément. Si le locuteur estime que le terme est très important, alors il peut même le prononcer avec une voix de tête, voire étirer de manière exagérée la première syllabe racine du terme. Un verbe interrogatif bénéficie nécessairement de la remontée du ton de la phrase sur ce terme, tandis qu’une phrase exclamative voit son ton recommencer à descendre à partir de la même hauteur que celle du début de phrase. Une phrase affirmative continue la descente de ton jusqu’à la dernière syllabe racine qui bénéficie d’une accentuation. -

-
-
- -
-

2.4 Romanisation et translittération

-
-

-La romanisation et la translittération d’une langue sont deux choses très différentes ; en effet, la première a pour but de représenter de façon grossière la prononciation de la langue avec l’alphabet latin, sans se soucier de l’orthographe exacte, tandis que la translittération a pour but de reproduire de manière précise l’orthographe de la langue transcrite, sans se soucier de savoir si le lecteur saura prononcer correctement la transcription s’il n’a pas été initié avant à la langue transcrite. -

- -

-Pour moi le meilleur exemple que je puisse donner pour ce qui est de la différence entre romanisation et translittération est en Tibétain. Nous avons des termes Tibétain romanisés “dorje”, “chorten” ou encore “yak” en anglais dont une de leur translittération possible respective est “rdo rje”, “mchod brten” et “gyag”. Bien évidemment, toute personne n’ayant aucune notion de translittération du Tibétain et/ou de son orthographe peut être confuse quant à ce qu’ils viennent de lire, et c’est tout naturel : leur but est de savoir précisément comment écrire ces mots, et une personne sachant écrire en tibétain pourra, en ayant lu ces exemples, écrire les mots sans faute si je n’en ai pas fait non plus à la rédaction de cet ouvrage. Comme je l’ai indiqué, il s’agit dans cet exemple d’une romanisation anglophone ; en effet, la romanisation dépend de la langue du lecteur. Étant donné que ce dernier doit pouvoir se forger une idée de la prononciation du mot étranger, il faut utiliser les conventions de lecture de l’alphabet de sa propre langue afin d’approcher au mieux la prononciation originale. Ainsi, “dorje” en anglais pourrait être écrit « dordjé » en français, “chorten” pourrait être écrit « tchortène » (« yak » garde la même orthographe dans les deux langues, et est même dans les dictionnaires anglophones et francophones). -

- -

-Ainsi, dans mon (ou mes ?) livre(s ?) qui s’adressera (s’adresseront ?) à un public général, j’utiliserai des romanisation de la langue divine si je souhaite que le lecteur ait une idée de la prononciation du mot ou de la phrase qu’il vient de rencontrer –et à l’inverse, si je souhaite être plus graphique, j’utiliserai soit la translittération, soit l’écriture native du Hjalpi’. Toujours est-il que dans cette référence grammaticale, je n’utiliserai que de la translittération (les graphèmes et lettres correspondantes furent décrites dans Consonnes et Voyelles), et ne ferai usage de la romanisation que dans ce chapitre où j’explique ci-dessous le processus de l’écriture du Hjalpi en romanisation. -

- -

-Voici ci-dessous un tableau avec chaque phonème du Hjalpi’, sa translittération, et sa romanisation francophone. Pour un équivalent anglophone, se référer à la version anglophone de cet ouvrage si celle-ci existe. -

- - - - --- - --- - --- - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - -
phonèmetrans.rom.
i:ii
y:yu
u:uou
Iíi
Yýu
Uúou
e:eé
2:òe
o:oo
Eéè
9öeu
Oóau
a:aa
Aáa
-
-
-
- -
-

3 Noms

-
-
-
-

3.1 Genres

-
-

-Le Hjalpi’ dispose d’un système de genre composé de neuf éléments : -

-
    -
  1. divin : se réfère à toute personne considérée comme divine, que ce soit par les Divins ou par les mortels (humains comme non humains). Aucune distinction n’est faite selon leur sexe biologique. Les méduses, du fait d’être une icône divine, sont considérées étant également du genre divin.
  2. -
  3. mental : se réfère à tout élément non physique ou concept, comme des pensées ou un événement. Les lieux physiques et temporels sont également classifiés dans le genre mental.
  4. -
  5. liquide : se réfère, comme son nom l’indique, à tout liquide, et en particulier à l’eau, mais ne couvre pas tous les fluides (l’air n’est pas considéré comme un liquide, malgré le fait que ce soit un fluide).
  6. -
  7. masculin : se réfère à tout mâle biologique humain ou semi-humain.
  8. -
  9. féminin : se réfère à toute femelle biologique humaine ou semi-humaine.
  10. -
  11. neutre : se réfère à groupe d’humain et/ou de semi-humains, ou bien à un humain ou semi-humain dont le sexe biologique est inconnu du locuteur. Se réfère aussi à tout membre du corps humain.
  12. -
  13. animal : se réfère à tout être mortel n’étant pas un humain ou semi-humain, ou membre d’animaux.
  14. -
  15. végétal : se réfère à toute plante ou végétal.
  16. -
  17. inanimé : se réfère à tout élément minéral ou physique ne rentrant pas dans les catégories précédentes.
  18. -
- -

-Le genre est intrinsèque à tout nom, en revanche la majorité des éléments grammaticaux (comme les noms démonstratifs, pronoms, déclinaisons) et les verbes entre autres s’accordent en genre. -

-
-
- -
-

3.2 Nombre

-
-

-Le Hjalpi’ dispose d’un système de nombre des noms plutôt évolué, avec un total de cinq nombres : -

- - - - --- - --- - --- - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - -
nombredéclinaisondescription
singulier/un élément unique
singulatif-(e)lun groupe indénombrable d’éléments semblables
duel-(a)tdeux éléments
triel-(e)þtrois éléments
pluriel-(o)stquatre éléments ou plus
- -

-À moins d’une contre-indication dans le dictionnaire, les noms ne portent pas en eux de nombre de façon intrinsèque, mais peuvent porter leur propriété de dénombrable ou non. Dans tous les cas, le nombre par défaut n’est pas marqué sur le nom, les autres si, et son marquage est prioritaire sur toute autre modification grammaticale du mot racine. -

- -

-Un nom dénombrable a pour nombre par défaut le singulier. Tout nom dénombrable peut également être mis à l’indénombrable via le singulatif si on ne connais pas le nombre d’éléments de ce nom dont il est question. En revanche, dès que l’on peut mettre un nombre sur la quantité d’éléments, même s’il n’est qu’approximatif voire même faux, le mot se met au duel en cas de deux éléments, au triel pour trois éléments et au pluriel pour quatre éléments ou plus. Les mots indénombrables ne connaissent que le singulatif et ne peuvent être mis à un autre nombre. -

- -

-Le singulier, le singulatif, le duel et le triel sont parfois regroupé dans le super-singulier pour certaines utilisations grammaticales, le pluriel restant à part. -Comme précisé ci-dessus, le singulatif permet de regrouper des éléments semblables non dénombrés. Ainsi, « du sucre » ou « des arbres » sera au nombre singulatif. -

-
-
-
- -
-

4 Cas grammaticaux

-
-

-Le Hjalpi’ est une langue très riche en cas grammaticaux et en déclinaisons. Cela lui permet ainsi d’exprimer une grande précision dans un nombre minimal de mots, et lui donne également une grande liberté quant à l’ordre des mots dans la phrase. En revanche, cela implique également un système complexe de déclinaisons qu'il faut mémoriser. -

- -

-Les déclinaisons se présentent sous la forme de particules (préfixes, infixes et suffixes) à ajouter au mot racine. Voici un exemple d’utilisation. Notez que la partie entre parenthèse peut ne pas être spécifiée, auquel cas il faudra se référer à l’harmonisation des voyelles ou des consonnes selon le cas si une voyelle est accolée à une autre voyelle, de même pour les consonnes. -

-
-
V(C)-
le préfixe est (ou fini par) une voyelle V, il se rajoute donc au début du mot racine. Si ce dernier commence avec une voyelle, la consonne C est rajoutée entre la voyelle V et le mot racine.
-
C(V)-
le préfixe est (ou fini par) une consonne, il se rajoute donc au début du mot racine. Si ce dernier commence avec une consonne, la voyelle (V) est rajoutée entre la consonne C et le mot racine.
-
-C1V(C2)-
l’infixe commence par consonne, il se placera donc à la fin du mot racine, entre la dernière voyelle et la dernière consonne du mot racine. Si le mot racine se termine par une voyelle, l’ensemble C1VC2 agira comme un suffixe.
-
-(C1)VC2-
l’infixe commence par une voyelle, il se placera donc au début du mot racine, entre la première consonne et la première voyelle. Si le mot racine commence par une voyelle, l’ensemble C1VC2 agira comme un préfixe.
-
-(C)V
le suffixe est (ou commence par) une voyelle, il se placera donc à la fin du mot racine. Si ce dernier se termine par une voyelle, la consonne C sera ajoutée entre le mot racine et le suffixe.
-
-(V)C
le suffixe est (ou commence par) une consonne, il se placera donc à la fin du mot racine. Si ce dernier se termine par une consonne, la voyelle V sera ajoutée entre le mot racine et le suffixe.
-
- -

-Notez également que la ou les voyelles présentée dans le tableau s’accorde en ouverture et longueur avec la voyelle du mot racine sur laquelle porte l’accent. Ainsi, ajouts de voyelles sur mén via des déclinaisons s’accorderont en voyelles longues et ouvertes. -

- -

-Voici ci-dessous un tableau exposant la forme de chaque déclinaison selon le cas grammatical et le genre/nombre. Le numéro se réfère au numéro du genre tel que décrit dans Genres, le super-singulier (tel que décrit dans Nombre) est représenté par « s » et le pluriel par « p ». -

- - - - --- - --- - --- - --- - --- - --- - --- - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - -
 1s1p2s2p3s3p
abessife(m)-e(ň)-e(n)-e(n)-e(l)-e(dl)-
ablatifl(i)-l(e)-li(s)-le(ž)-l(i)-ĺ(ž)-
absolutif-(ts)a-(ts)a-(tß)a-(tß)a-(ts)a-(ts)a
accusatif-vo-vwo-vu-vwu-vo-vo
accusatif temporel-źu-źu-źu-źu-źoy-źou
adessifix(a)-ix(e)-ix(a)-ix(e)-ix(a)-ix(e)-
adverbial      
agentif      
allatif-li(ß)--li(ts)--li(ð)--li(ð)--li--li-
antessif      
apudessif      
aversif      
causal-(o)by-(o)bu-(u)by-(o)by-(ob)y-(b)y
comitatif      
comparatif      
datif      
distributifxe(l)-xe(l)-xe(l)-xe(l)-ŗe(j)-ŗe(j)-
distributif-temporel      
délatifß(a)-ß(e)-ß(e)-ß(e)-ß(ai)-ß(a)-
élatif-(a)ły-(e)ły-(a)ły-(a)łu-(e)ły-(e)ły
équatif      
ergatif-(u)jo-(y)jo-(í)jo-(é)jo-(u)jo-(u)jo
ergatif-génitif      
essif-(þ)yd--(þ)yd--(þ)ud--(þ)ud--(þ)yd--(þ)ud-
essif-formel-(ò)ţ-(ò)d-(o)d-(o)ḑ-(ò)d-(ò)ň
essif-modal-(’)uix-(’)uix-’yiŗ-(’)yiŗ-(’)uŗ-(’)uiŗ
excessif      
génitifţ(y)-ţ(u)-ţ(y)-ţ(y)-ţ(y)-ţ(yi)-
identique      
illatif-(p)òn--(p)on--(f)òn--(f)on--òn--(p)òn-
inessif      
initiatif      
instructif      
instrumental      
intratif      
latif      
limitatif      
locatif      
nominal      
nominatifp(a)-p(e)-p(a)-p(e)-p(a)-p(a)-
oblique-(ŗ)eß-(ŗ)eßt-(ŗ)ef-(ŗ)eft-(ŗ)eß-(x)eß
orientatif      
partitif      
pégatif      
perlatif      
pertingent      
postessif      
privatif      
prolatif      
révertif      
semplatif      
sociatif      
subessif      
sublatif      
superessif      
temporel      
terminatif      
translatif      
vocatif      
- - - - --- - --- - --- - --- - --- - --- - --- - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - -
 4s4p5s5p6s6p
abessife(ň)-e(t)-e(st)-e(ßt)-e(nt)-e(ňt)-
ablatifli(ß)-li(ź)-li(ß)-li(ź)-li(s)-li(z)-
absolutif-(t)a-(š)a-(p)a-(v)a-(st)a-(ž)a
accusatif-(e)vo-(e)vo-(e)vo-(e)vo-(a)vo-(a)vo
accusatif temporel-(a)źu-(e)źu-(u)źu-(ai)źu-(i)źu-(u)źu
adessifiź(a)-iź(ei)-iź(a)-iź(ei)-iź(a)-iź(ei)-
adverbial      
agentif      
allatif-li(s)--li(ź)--li(z)--li(š)--li(x)--li(x)-
antessif      
apudessif      
aversif      
causal-(o)by-(o)by-(o)by-(o)by-(o)bu-(o)bu
comitatif      
comparatif      
datif      
distributifhe(l)-he(l)-he(l)-he(l)-ha(l)-ha(l)-
distributif-temporel      
délatifš(a)-š(e)-ž(a)-ž(e)-ž(a)-ž(a)-
élatif-(ł)y-(ł)y-(ł)y-(ł)yi-(ł)u-(ł)yi
équatif      
ergatif-(ò)jo-(y)jo-(lj)o-(lj)o-(mj)o-(lj)o
ergatif-génitif      
essif-(þ)yḑ--(þ)yḑ--(ð)yţ--(ð)yţ--(þ)ud--(þ)ud-
essif-formel-(ţ)òd-(ţ)ed-(ţ)òd-òd-(ò)dò(d)-
essif-modal-(’)uŗ-(’)uŗ-’u-(’)yŗ-(’)yiŗ-(’)yŗ
excessif      
génitifţy-ţy-ţy(i)-ţy-ţ(eu)-ţo(y)-
identique      
illatif-(s)òn--(s)en--(s)en--(s)an--(ps)òn--(ps)en-
inessif      
initiatif      
instructif      
instrumental      
intratif      
latif      
limitatif      
locatif      
nominal      
nominatifpa(n)-pa(ń)-pń-pń-pa(m)-pa-
oblique-(ŗ)ef-(ŗ)òß-(ŗ)ef-(ŗ)òß-(ŗ)ef-(ŗ)òß
orientatif      
partitif      
pégatif      
perlatif      
pertingent      
postessif      
privatif      
prolatif      
révertif      
semplatif      
sociatif      
subessif      
sublatif      
superessif      
temporel      
terminatif      
translatif      
vocatif      
- - - - - --- - --- - --- - --- - --- - --- - --- - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - -
 7s7p8s8p9s9p
abessife-e(s)-e-e(ňt)-e(mt)-e(ňt)-
ablatiflń(d)-lń(d)-ĺ(z)-ĺ(z)-ĺ(v)-ĺ(v)-
absolutif-(r)a-(r)a-(x)a-(š)a-(ŗ)a-(ž)a
accusatif-(u)vo-(u)vo-vu-vu-vy-vy
accusatif temporel-(o)źu-(o)źu-(o)źu-(o)źu-(o)źu-(o)źu
adessifiź(a)-iź(ei)-iŗ(a)-iŗ(a)-iŗ(e)-iŗ(e)-
adverbial      
agentif      
allatif-li(ŗ)--li(ŗ)--li(þt)--li(v)--(l)iþ--(l)ið-
antessif      
apudessif      
aversif      
causal-(o)vu-(e)vy-(e)vy-(e)vy-vy-vy
comitatif      
comparatif      
datif      
distributifhei(l)-hea(l)-hea(l)-hea(l)-še(l)-še(l)-
distributif-temporel      
délatifß(eu)-ß(eu)-ß(a)-ß(a)-ßa(l)-ße(l)-
élatif-ły-(a)ły-(ł)ay-(ł)ey-(ł)ay-łay
équatif      
ergatif-jo-jo-(o)jo-(e)jo-(u)jo-(u)jo
ergatif-génitif      
essif-þy(d)--þy(d)--þy(d)--þy(d)--(oi)þyd--(oi)þyd-
essif-formel-òd-(ò)ns-òd-òts-(ò)ß-(ò)ßt
essif-modal-(’)uŗ-(’)u-(’)u-(’)ust-(’)uŗ-(’)uŗ
excessif      
génitifţy-ţ(u)-ţ(u)-ţu-ţ(y)-ţ(u)-
identique      
illatif-òn--(v)òn--(ŕ)òn--(ŕ)òn--(ŕ)òn--(ŕ)en-
inessif      
initiatif      
instructif      
instrumental      
intratif      
latif      
limitatif      
locatif      
nominal      
nominatifpa(l)-pa(l)-pa(ß)-pe(ß)-pa-pa-
oblique-(x)eß-(x)eß-(x)eß-(x)eß-(x)uiß-(x)oiß
orientatif      
partitif      
pégatif      
perlatif      
pertingent      
postessif      
privatif      
prolatif      
révertif      
semplatif      
sociatif      
subessif      
sublatif      
superessif      
temporel      
terminatif      
translatif      
vocatif      
-

- -Ci-dessous, chaque cas grammatical sera expliqué ainsi que son utilisation dans le Hjalpi’. -

-
- -
-

4.1 Lieu

-
-
-
-

4.1.1 Adessif

-
-

-Le cas adessif est utilisé pour exprimer un lieu adjacent au nom décliné. Exemples : -

-
    -
  • ixÐbńo : à côté de Dbńo
  • -
  • íŗmén : près de la maison
  • -
-
-
-
- -
-

4.2 Déplacement depuis un point

-
-
-
-

4.2.1 Ablatif

-
-

-Afin de décrire un déplacement depuis un point dans un lieu ouvert, le cas ablatif peut être utilisé pour décliner ledit point pour le marquer en tant que tel. Exemples : -

-
    -
  • ĺmén : depuis l’extérieur de la maison
  • -
  • liÐbńo : depuis l’extérieur de Ðbńo, depuis l’extérieur de la ville
  • -
-
-
- -
-

4.2.2 Délatif

-
-

-Le cas délatif exprime un déplacement ou mouvement depuis la surface d’un lieu ou d’un objet. -

-
    -
  • ßémén : depuis le toit de la maison
  • -
  • ßeraòmm : depuis la couverture du livre / depuis la surface d’un livre ouvert
  • -
-
-
- -
-

4.2.3 Élatif

-
-

-Le cas élatif exprime un mouvement ou la provenance de quelque chose depuis l’intérieur du lieu ou de l’objet décliné. -

-
    -
  • ménay : depuis l’intérieur de la maison
  • -
  • nareły : depuis la rivière (sous-entendu dans l’eau)
  • -
- -

-Cas intéressant, l’élatif peut également être utilisé pour ce qui est des citations de livres ou tout autre support écrit. Ainsi, on peut utiliser raòmay (« depuis l’intérieur du livre ») pour citer un passage du livre dont il est question. -

-
-
-
-
-

4.3 Déplacement vers un point

-
-
-
-

4.3.1 Allatif

-
-

-L’allatif permet de marquer le lieu ou le point sur lequel se produit un mouvement. Attention à l’irrégularité du placement de la déclinaison pour le genre inanimé ! Exemple : -

-
    -
  • riþaòm : un déplacement ou un mouvement se fait sur un livre
  • -
-
-
- -
-

4.3.2 Illatif

-
-

-L’illatif permet de marquer le lieu à l’intérieur du quel s’effectue un mouvement ou déplacement. Exemple : -

-
    -
  • ménén : à l’intérieur de la maison
  • -
  • nònarat : dans deux rivière
  • -
-
-
-
- -
-

4.4 Déplacement via un point

-
-
-

4.5 Temporalité

-
-
-
-

4.5.1 Accusatif temporel

-
-

-Le cas accusatif, dans un contexte de temporalité, sert à désigner une durée de temps. À ne pas confondre avec le cas accusatif d’alignement morphosyntaxique. -

-
    -
  • J’ai dormi durant sept heures.
  • -
-
-
-
-

4.5.2 Essif-temporel

-
-

-L’essif-temporel se comporte et se décline exactement comme l’essif, mais sert dans ce cas à déterminer une date ou un temps durant lequel une action se déroule. -

-
    -
  • ðúdúbém : lors du septième jour de la semaine
  • -
-
-
-
- -
-

4.6 Alignement Morphosyntaxique

-
-
-
-

4.6.1 Absolutif

-
-

-Ergatif Le cas absolutif marque de sujet des verbes transitif et l’objet des verbes intransitif (le patient) dans une phrase ou dans une proposition ergative. En opposition au cas ergatif, il peut être également assumé par les cas accusatif ou nominatif dans les phrases ou propositions nominatives. -

-
    -
  • Je dors.
  • -
  • Je lis un livre.
  • -
-
-
- -
-

4.6.2 Accusatif

-
-

-Nominatif L’accusatif permet de marquer l’objet d’un verbe transitif (le patient) dans les phrases ou propositions nominatives, et s’oppose au cas nominatif. L’accusatif peut être assumé par le cas absolutif dans les phrases ergatives. -

-
    -
  • Je lis un livre.
  • -
-
-
- -
-

4.6.3 Ergatif

-
-

-Le cas ergatif marque le sujet des verbes transitifs (l’agent) dans une phrase ou proposition ergative et s’oppose à l’absolutif. Il peut être assumé par le cas nominatif dans les phrases ou propositions nominatives. -

-
    -
  • Je lis un livre.
  • -
-
-
- -
-

4.6.4 Nominatif

-
-

-Le cas nominatif marque le sujet des verbes transitifs et intransitifs (l’agent) dans une phrase ou proposition nominative, et s’oppose au cas accusatif. Il peut être assumé par les cas ergatif et absolutif dans les phrases ou propositions ergatives. -

-
    -
  • Je dors.
  • -
  • Je lis un livre.
  • -
-
-
- -
-

4.6.5 Oblique

-
-

-Le cas oblique sert à citer l’élément décliné, mettant le terme décliné à l’oblique comme entre guillemets. L’oblique peut également se marquer après le verbe d’une phrase ou proposition afin de marquer la citation, tel que la particule « to » en japonais ou « zhes » en tibétain. Dans le dernier cas, le verbe ne sera pas décliné, mais on lui accolera la particule « ŗeß ». -

-
    -
  • Elle m’a dit « je viens demain ».
  • -
  • Il m’a dit qu’il l’a vu hier.
  • -
  • Ce n’était pas un « accident », comme il le dit.
  • -
-
-
-
- -
-

4.7 Relation

-
-
-
-

4.7.1 Causal

-
-

-Le cas causal permet de marquer la raison de l’action exprimée par le verbe principal de la phrase ou de la proposition (similaire à la particule grammaticale « kara » en japonais). Exemples : -

-
    -
  • hjalpi’váruby : du fait de la langue Hjalpi’
  • -
  • pánámóbý : du fait du père
  • -
-
-
- -
-

4.7.2 Distributif

-
-

-Le cas distributif indique une distribution égale entre les éléments déterminés. En français, il s’agit l’équivalent du « par » comme dans « il n’y a par commune qu’une seule mairie ». -

-
    -
  • šereòm : par livre
  • -
  • háðenmóíl : par individu
  • -
-
-
- -
-

4.7.3 Génitif

-
-

-Le génitif est utilisé afin de marquer un complément de nom ou une appartenance, similairement à la particule « no » japonaise ou au « ’s » anglais. Le complément de nom porte la déclinaison et se situe avant le nom. -

-
    -
  • ţýmén raòm : le livre de la maison
  • -
  • ţynarat hjalp : le dieu des deux rivières
  • -
-
-
-
- -
-

4.8 Sémantique

-
-
-

4.9 État

-
-
-
-

4.9.1 Abessif

-
-

-Le cas abessif est un cas grammatical exprimant l’absence de l’élément décliné. L’équivalent en français est « sans X ». Exemple dans quelques langues naturelles : -

-
    -
  • « sans parler »
  • -
  • « excepté » (sans prendre dans le nombre)
  • -
-
-
- -
-

4.9.2 Essif

-
-

-L’essif exprime un état temporaire ou une qualité temporaire. Il s’agit du cas général pouvant se spécialiser en essif-formel pour déterminer une qualité, ou en essif-modal pour un état. Il peut également être utilisé pour des questions temporelles, voir Essif-temporel. -

-
    -
  • hjydalpel : en qualité de dieux, en tant que dieux (hjalp étant au singulatif)
  • -
  • moiþydén : en tant que maison
  • -
-
-
- -
-

4.9.3 Essif-formel

-
-

-L’essif-formel est une spécialisation de l’essif permettant d’exprimer une qualité physique. -

-
-
- -
-

4.9.4 Essif-modal

-
-

-L’essif-formel est une spécialisation de l’essif permettant d’exprimer l’état du sujet ou de l’agent (dans les phrases ou propositions nominatives), ou le sujet ou le patient (dans les phrases ou propositions ergatives). -

-
-
-
-
- -
-

5 Adjectifs

-
-
-

6 Adverbes

-
-
-

7 Verbes

-
-
-

8 Pronoms et déterminants

-
-
-

9 Nombres

-
-
-
-

9.1 Nombres Cardinaux

-
-
-

9.2 Nombres Ordinaux

-
-
-
-

10 Interjections

-
-
-

11 Interrogation

-
-
-

12 Syntaxe

-
-
-
-
-
-

Auteur: Lucien Cartier-Tilet

-

Created: 2018-06-06 mer. 17:21

-

-
- - diff --git a/hjalpi-grammaire-old.org b/hjalpi-grammaire-old.org deleted file mode 100644 index ff2c3e9..0000000 --- a/hjalpi-grammaire-old.org +++ /dev/null @@ -1,586 +0,0 @@ -#+TITLE: Grammaire du Hjalpi’ -#+INCLUDE: "headers.org" - -* Introduction -Le Hjalpi’ est la langue parlée par les dieux dans l’univers de mon roman. La langue dont je présente ci-dessous la grammaire n’est cependant pas réellement la langue divine mais la représente ; en effet, le Hjalpi’ a été imaginée comme étant bien trop complexe pour être entièrement apprise par un humain, l’élaboration de phrases simples requière quelques années d’études déjà. Bien évidemment, il est impossible pour un humain de créer une telle langue, mais je reste toujours dans cette optique de création de langue complexe, et le résultat me paraîtra complexe mais il se peut que pour certains (du fait des langues qu’ils maîtrisent déjà) n’aient pas cette impression. - -Cette langue sera également utilisée pour créer d’autres langues qui auront évolué depuis la langue divine en des langues (me paraissant) beaucoup plus simples afin de créer des langues pour les mortels. - -* Phonologie -** Voyelles -Le Hjalpi’ dispose d’un inventaire de voyelle très large comparé à la majorité des langues existantes dans notre monde, avec dix-sept voyelles simples, et quelques autres diphtongues (discutées plus bas dans [[*Diphtongues][Diphtongues]]). Voici la liste des voyelles utilisées dans le Hjalpi’ : - -| / | > | | | -| | | antérieures | postérieures | -|---+-------------+-------------+--------------| -| | fermées | i / y | u | -| | pré-fermées | í / ý | ú | -| | mi-fermées | e / ò | o | -| | mi-ouvertes | é / ö | ó | -| | ouvertes | a | á | - -Le Hjalpi’ dispose également de deux consonnes syllabiques, le /ń/ et le /ĺ/, qui sont respectivement le /n/ et le /l/ prononcés comme des voyelles. Voici ci-dessous le même tableau, avec chaque voyelle remplacée par sa valeur phonétique en X-SAMPA : - -| / | > | | | -| | | antérieures | postérieures | -|---+-------------+-------------+--------------| -| | fermées | ~i:~ / ~y:~ | ~u:~ | -| | pré-fermées | ~I~ / ~Y~ | ~U~ | -| | mi-fermées | ~e:~ / ~2:~ | ~o:~ | -| | mi-ouvertes | ~E~ / ~9~ | ~O~ | -| | ouvertes | ~a:~ | ~A~ | - - - -Avec le /ń/ et le /ĺ/ ayant respectivement pour valeur ~n=~ et ~l=~. - -On peut remarquer que, à l’exception de /ǒ/, /ń/ et /ĺ/, toutes les voyelles ont un couple ouverte-courte/fermée-longue. Dans les mots racine (c’est à dire non altérés par une quelconque règle grammaticale), la distinction revêt une importance capitale, porteuse de sens et de distinction de certains mots entre eux. Ainsi, /þran/ n’aura pas la même signification que /þrán/. En revanche, comme on le verra plus tard, les addition grammaticales verront leurs voyelles s’accorder avec les voyelles du mot racine en ouverture-longueur. - -*** Voyelles courtes - -- ~/A/~ : á -Le /á/ est une voyelle ressemblant au « â » que l’on retrouve en français dans des mots tels que « pâte ». Il s’agit de la voyelle ouverte antérieure non-arrondie. - -- ~/9/~ : ö -Il s’agit ici du son « eu » tel qu’on le retrouve en français tel que dans le mot « neuf ». - -- ~/I/~ : í -Cette voyelle est une voyelle se situant entre le son « i » et le son « e » ; on peut le retrouver en anglais dans des mots tels que « hit » ou « this ». Il s’agit de la voyelle pré-fermée antérieure non-arrondie. - -- ~/E/~ : é -Nous avons ici la voyelle « è » que l’on retrouve en français par exemple dans le mot « cette ». - -- ~/O/~ : ó -Il s’agit du « o » ouvert, que l’on retrouve en français dans le mot « sort » par exemple. - -- ~/Y/~ : ý -Cette voyelle est un équivalent du « u » français ouvert, que l’on peut retrouver en Allemand comme dans « Müller » par exemple. Il s’agit de la voyelle antérieure pré-fermée arrondie. - -- ~/U/~ : ú -Cette voyelle est un équivalent du « ou » Français ouvert, telle que l’on peut la retrouver dans le mot « book » en Anglais britannique. - -*** Voyelles longues -- ~/a:/~ : a -Cette voyelle est le « a » que l’on peut retrouver dans le français tel que dans « patte », à la différence que le « a » de le Hjalpi’ est prononcé un peu plus longuement que le « a » français. - -- ~/2:/~ : ò -Cette voyelle est la même que le « eu » français que l’on retrouve dans le mot « deux », à la différence que le « ò » divin est prononcé un peu plus longuement que le « eu » français. - -- ~/i:/~ : i -Cette voyelle est la même que le « i » français, à la différence que le « i » de le Hjalpi’ est prononcé un peu plus longuement que le « i » français. - -- ~/e:/~ : e -Cette voyelle est la même que le « é » français, à la différence que le « i » de le Hjalpi’ est prononcé un peu plus longuement que le « i » français. - -- ~/o:/~ : o -Cette voyelle est la même que le « o » français comme dans « eau », à la différence que le « o » de le Hjalpi’ est prononcé un peu plus longuement que le « o » français. - -- ~/y:/~ : y -Cette voyelle est la même que le « u » français, à la différence que le « u » de le Hjalpi’ est prononcé un peu plus longuement que le « u » français. - -- ~/u:/~ : u -Cette voyelle est la même que le « ou » français, à la différence que le « ou » de le Hjalpi’ est prononcé un peu plus longuement que le « ou » français. -*** Consonnes syllabiques -- ~/n=/~ : ń -Le « ń » est la consonne « n » (la même que le « n » standard français), mais considérée et prononcée comme une voyelle, tel qu’on peut l’entendre dans certains mots anglais comme dans « button » qui peut être prononcé ~/bVtn=/~. - -- ~/l=/~ : ĺ -Le « ĺ » est la consonne « l » (la même que le « l » français), mais considérée et prononcée comme une voyelle, tel qu’on peut l’entendre dans certains mots anglais comme dans « bottle » qui peut être prononcé ~/bOtl=/~, avec le ~/U/~ qui est omis et le ~/l/~ devenant syllabique. - -*** Diphtongues - -*** Allophones -Il existe relativement peu d’allophones parmi les voyelles de le Hjalpi’, cependant on peut en relever certains comme suit : -- La prononciation standard du « ń », comme mentionné ci-dessus dans src_latex{\newline} [[Consonnes syllabiques][Consonnes syllabiques]], est ~/n=/~. Cependant, cette voyelle peut également être prononcée ~/m=/~ si le « ń » est précédé et/ou suivi par une consonne bilabiale, et il peut être palatalisé en ~/J=/~ ou ~/m'/~ si le « ń » est adjacent à une des voyelles /i/ ou /í/, ou bien la consonne /j/. -~/n=/>[m=]/_p,b,w~ -~/n=/>[J=]/_i,í,j~ -- Le « ĺ » peut également être palatalisé en cas d’adjacence à une des voyelles /i/ ou /í/ ou bien la consonne /j/, et donc être prononcée ~/l'=/~. -~/l=/>[l'=]/_i,í,j~ - -** Consonnes -En plus d’un important inventaire de voyelle, le Hjalpi’ dispose également d’un inventaire de consonnes assez important. Voici ci-dessous lesdites consonnes : - -Consonnes translittérées : -| / | > | | > | | > | | > | | > | | > | | > | | > | | > | | > | | > | | > | -| | | b | | ld | | d | | a | | pa | | r | | p | | v | | uv | | ph | | g | | -|---+------+---+---+----+---+---+---+---+---+----+---+---+---+---+---+---+---+----+---+----+---+---+---| -|---+------+---+---+----+---+---+---+---+---+----+---+---+---+---+---+---+---+----+---+----+---+---+---| -| | pl | p | b | | | | | t | d | | | ţ | ḑ | | | k | g | | | | | ' | | -|---+------+---+---+----+---+---+---+---+---+----+---+---+---+---+---+---+---+----+---+----+---+---+---| -| | n | | m | | | | | | n | | | | | | | | ň | | | | | | | -|---+------+---+---+----+---+---+---+---+---+----+---+---+---+---+---+---+---+----+---+----+---+---+---| -| | t | | | | | | | | r | | | | | | | | | | | | | | | -|---+------+---+---+----+---+---+---+---+---+----+---+---+---+---+---+---+---+----+---+----+---+---+---| -| | afr | | | f | v | þ | ð | s | z | ß | ź | | | š | ž | | | x | ŗ | | | h | | -|---+------+---+---+----+---+---+---+---+---+----+---+---+---+---+---+---+---+----+---+----+---+---+---| -| | lafr | | | | | | | ł | | | | | | | | | | | | | | | | -|---+------+---+---+----+---+---+---+---+---+----+---+---+---+---+---+---+---+----+---+----+---+---+---| -| | apr | | | | | | | ŕ | | | | | | | j | | | | | | | | | -|---+------+---+---+----+---+---+---+---+---+----+---+---+---+---+---+---+---+----+---+----+---+---+---| -| | lapr | | | | | | | l | | | | | | | | | | | | | | | | -|---+------+---+---+----+---+---+---+---+---+----+---+---+---+---+---+---+---+----+---+----+---+---+---| -| | sv | w | | | | | | | | | | | | | | | | | | | | | | - -Phonétique X-SAMPA : -| / | > | | > | | > | | > | | > | | > | | > | | > | | > | | > | | > | | > | -| | | b | | ld | | d | | a | | pa | | r | | p | | v | | uv | | ph | | g | | -|---+------+-----+-----+-----+-----+-----+-----+------+-----+------+------+------+------+-----+------+-----+-----+-----+-----+----+---+-----+---| -|---+------+-----+-----+-----+-----+-----+-----+------+-----+------+------+------+------+-----+------+-----+-----+-----+-----+----+---+-----+---| -| | pl | ~p~ | ~b~ | | | | | ~t~ | ~d~ | | | ~t`~ | ~d`~ | | | ~k~ | ~g~ | | | | | ~?~ | | -|---+------+-----+-----+-----+-----+-----+-----+------+-----+------+------+------+------+-----+------+-----+-----+-----+-----+----+---+-----+---| -| | n | | ~m~ | | | | | | ~n~ | | | | | | | | ~N~ | | | | | | | -|---+------+-----+-----+-----+-----+-----+-----+------+-----+------+------+------+------+-----+------+-----+-----+-----+-----+----+---+-----+---| -| | t | | | | | | | | r | | | | | | | | | | | | | | | -|---+------+-----+-----+-----+-----+-----+-----+------+-----+------+------+------+------+-----+------+-----+-----+-----+-----+----+---+-----+---| -| | afr | | | ~f~ | ~v~ | ~T~ | ~D~ | ~s~ | ~z~ | ~s`~ | ~z`~ | | | ~C~ | ~j\~ | | | ~x~ | ~R~ | | | ~h~ | | -|---+------+-----+-----+-----+-----+-----+-----+------+-----+------+------+------+------+-----+------+-----+-----+-----+-----+----+---+-----+---| -| | lafr | | | | | | | ~K~ | | | | | | | | | | | | | | | | -|---+------+-----+-----+-----+-----+-----+-----+------+-----+------+------+------+------+-----+------+-----+-----+-----+-----+----+---+-----+---| -| | apr | | | | | | | ~r\~ | | | | | | | j | | | | | | | | | -|---+------+-----+-----+-----+-----+-----+-----+------+-----+------+------+------+------+-----+------+-----+-----+-----+-----+----+---+-----+---| -| | lapr | | | | | | | ~l~ | | | | | | | | | | | | | | | | -|---+------+-----+-----+-----+-----+-----+-----+------+-----+------+------+------+------+-----+------+-----+-----+-----+-----+----+---+-----+---| -| | sv | ~w~ | | | | | | | | | | | | | | | | | | | | | | - -Abréviations : -| b | bilabial | | pl | plosif | -| ld | labio-dental | | n | nasal | -| d | dental | | t | trill | -| a | alvéolaire | | sv | semi-voyelle | -| pa | post-alvéolaire | | afr | fricatif | -| r | rétroflexe | | lafr | fricatif latéral | -| v | velaire | | apr | aproximant | -| uv | uvulaire | | lapr | aproximant latéral | -| ph | pharyngal | | | | -| g | glottal | | | | - -- ~/p/~ : P p -- ~/b/~ : B b -- ~/t/~ : T t -- ~/d/~ : D d -- ~/t`/~ : Ţ ţ -- ~/d`/~ : Ḑ ḑ -- ~/k/~ : K k -- ~/g/~ : G g -- ~/?/~ : ' ' -- ~/m/~ : M m -- ~/n/~ : N n -- ~/N/~ : Ň ň -- ~/r/~ : R r -- ~/f/~ : F f -- ~/v/~ : V v -- ~/T/~ : Þ þ -- ~/D/~ : Ð ð -- ~/s/~ : S s -- ~/z/~ : Z z -- ~/S/~ : ẞ ß -- ~/C/~ : Š š -- ~/j\/~ : Ž ž -- ~/X/~ : X x -- ~/R/~ : Ŗ ŗ -- ~/h/~ : H h -- ~/K/~ : Ł ł -- ~/r\/~ : Ŕ ŕ -- ~/j/~ : J j -- ~/l/~ : L l -- ~/w/~ : W w - -*** Allophones -Plusieurs de ces consonnes disposent d’allophones, c’est à dire de prononciations alternatives à la prononciation exacte mentionnée plus haut, sans que cela n’affecte le sens des mots ou le sens d’une phrase. -- La prononciation standard du /f/ et /v/ sont respectivement ~/f/~ et ~/v/~, cependant il arrive également qu’ils soient respectivement prononcés ~/p\/~ et ~/B/~ entre deux voyelles. -~/f/>[p\]/V_V~ -~/v/>[B]/V_V~ -- Le ~/h\/~ est considéré comme étant un allophone du /h/, dont la prononciation standard est le ~/h/~. Cet allophone se produit entre deux voyelles et entre une consonne voisée et une voyelle ou une voyelle et une consonne voisée. -~/h/>[h\]/V_V~ (~V~ signifiant ici « voyelle » ou « consonne voisée ») -- Le /ŗ/ a pour prononciation standard le /R/, cependant il est généralement prononcé ~/R\/~ entre deux voyelles. -~/R/>[R\]/V_V~ -- Le /x/ est habituellement prononcé /X/, cependant il est prononcé /x/ lorsqu’il est en contact avec une consonne fricative sourde autre que le /h/ et le /ŗ/. -~/X/>[x]/F_~ -~/X/>[x]/_F~ (~F~ représentant toute fricative sourde autre que le /h/ et le /ŗ/) - -** Accentuation - -L’accentuation des mots en langue divine porte sur l’avant-dernière voyelle racine si le mot racine dispose de deux syllabes ou plus, sur la voyelle racine unique sinon. L’accentuation des mots étant régulière, elle n’est pas marquée par l’orthographe et la translittération de la langue. -Pour ce qui est de l’accentuation des phrases, le ton est généralement tombant, avec le terme que le locuteur estime le plus important de la phrase bénéficiant d’une remontée du ton sur ce terme précisément. Si le locuteur estime que le terme est très important, alors il peut même le prononcer avec une voix de tête, voire étirer de manière exagérée la première syllabe racine du terme. Un verbe interrogatif bénéficie nécessairement de la remontée du ton de la phrase sur ce terme, tandis qu’une phrase exclamative voit son ton recommencer à descendre à partir de la même hauteur que celle du début de phrase. Une phrase affirmative continue la descente de ton jusqu’à la dernière syllabe racine qui bénéficie d’une accentuation. - -** Romanisation et translittération -La romanisation et la translittération d’une langue sont deux choses très différentes ; en effet, la première a pour but de représenter de façon grossière la prononciation de la langue avec l’alphabet latin, sans se soucier de l’orthographe exacte, tandis que la translittération a pour but de reproduire de manière précise l’orthographe de la langue transcrite, sans se soucier de savoir si le lecteur saura prononcer correctement la transcription s’il n’a pas été initié avant à la langue transcrite. - -Pour moi le meilleur exemple que je puisse donner pour ce qui est de la différence entre romanisation et translittération est en Tibétain. Nous avons des termes Tibétain romanisés “dorje”, “chorten” ou encore “yak” en anglais dont une de leur translittération possible respective est “rdo rje”, “mchod brten” et “gyag”. Bien évidemment, toute personne n’ayant aucune notion de translittération du Tibétain et/ou de son orthographe peut être confuse quant à ce qu’ils viennent de lire, et c’est tout naturel : leur but est de savoir précisément comment écrire ces mots, et une personne sachant écrire en tibétain pourra, en ayant lu ces exemples, écrire les mots sans faute si je n’en ai pas fait non plus à la rédaction de cet ouvrage. Comme je l’ai indiqué, il s’agit dans cet exemple d’une romanisation anglophone ; en effet, la romanisation dépend de la langue du lecteur. Étant donné que ce dernier doit pouvoir se forger une idée de la prononciation du mot étranger, il faut utiliser les conventions de lecture de l’alphabet de sa propre langue afin d’approcher au mieux la prononciation originale. Ainsi, “dorje” en anglais pourrait être écrit « dordjé » en français, “chorten” pourrait être écrit « tchortène » (« yak » garde la même orthographe dans les deux langues, et est même dans les dictionnaires anglophones et francophones). - -Ainsi, dans mon (ou mes ?) livre(s ?) qui s’adressera (s’adresseront ?) à un public général, j’utiliserai des romanisation de la langue divine si je souhaite que le lecteur ait une idée de la prononciation du mot ou de la phrase qu’il vient de rencontrer –et à l’inverse, si je souhaite être plus graphique, j’utiliserai soit la translittération, soit l’écriture native du Hjalpi’. Toujours est-il que dans cette référence grammaticale, je n’utiliserai que de la translittération (les graphèmes et lettres correspondantes furent décrites dans [[Consonnes][Consonnes]] et [[Voyelles][Voyelles]]), et ne ferai usage de la romanisation que dans ce chapitre où j’explique ci-dessous le processus de l’écriture du Hjalpi en romanisation. - -Voici ci-dessous un tableau avec chaque phonème du Hjalpi’, sa translittération, et sa romanisation francophone. Pour un équivalent anglophone, se référer à la version anglophone de cet ouvrage si celle-ci existe. - -| / | > | > | | -| | phonème | trans. | rom. | -|---+---------+--------+------| -| | ~i:~ | i | i | -| | ~y:~ | y | u | -| | ~u:~ | u | ou | -| | ~I~ | í | i | -| | ~Y~ | ý | u | -| | ~U~ | ú | ou | -| | ~e:~ | e | é | -| | ~2:~ | ò | e | -| | ~o:~ | o | o | -| | ~E~ | é | è | -| | ~9~ | ö | eu | -| | ~O~ | ó | au | -| | ~a:~ | a | a | -| | ~A~ | á | a | - -* Noms -** Genres -Le Hjalpi’ dispose d’un système de genre composé de neuf éléments : -1. divin : se réfère à toute personne considérée comme divine, que ce soit par les Divins ou par les mortels (humains comme non humains). Aucune distinction n’est faite selon leur sexe biologique. Les méduses, du fait d’être une icône divine, sont considérées étant également du genre divin. -2. mental : se réfère à tout élément non physique ou concept, comme des pensées ou un événement. Les lieux physiques et temporels sont également classifiés dans le genre mental. -3. liquide : se réfère, comme son nom l’indique, à tout liquide, et en particulier à l’eau, mais ne couvre pas tous les fluides (l’air n’est pas considéré comme un liquide, malgré le fait que ce soit un fluide). -4. masculin : se réfère à tout mâle biologique humain ou semi-humain. -6. féminin : se réfère à toute femelle biologique humaine ou semi-humaine. -7. neutre : se réfère à groupe d’humain et/ou de semi-humains, ou bien à un humain ou semi-humain dont le sexe biologique est inconnu du locuteur. Se réfère aussi à tout membre du corps humain. -8. animal : se réfère à tout être mortel n’étant pas un humain ou semi-humain, ou membre d’animaux. -9. végétal : se réfère à toute plante ou végétal. -10. inanimé : se réfère à tout élément minéral ou physique ne rentrant pas dans les catégories précédentes. - -Le genre est intrinsèque à tout nom, en revanche la majorité des éléments grammaticaux (comme les noms démonstratifs, pronoms, déclinaisons) et les verbes entre autres s’accordent en genre. - -** Nombre -Le Hjalpi’ dispose d’un système de nombre des noms plutôt évolué, avec un total de cinq nombres : - -| / | > | > | | -| | nombre | déclinaison | description | -|---+------------+-------------+-----------------------------------------------| -| | singulier | / | un élément unique | -| | singulatif | -(e)l | un groupe indénombrable d’éléments semblables | -| | duel | -(a)t | deux éléments | -| | triel | -(e)þ | trois éléments | -| | pluriel | -(o)st | quatre éléments ou plus | - -À moins d’une contre-indication dans le dictionnaire, les noms ne portent pas en eux de nombre de façon intrinsèque, mais peuvent porter leur propriété de dénombrable ou non. Dans tous les cas, *le nombre par défaut n’est pas marqué sur le nom*, les autres si, et son marquage est prioritaire sur toute autre modification grammaticale du mot racine. - -Un nom dénombrable a pour nombre par défaut le singulier. Tout nom dénombrable peut également être mis à l’indénombrable via le singulatif si on ne connais pas le nombre d’éléments de ce nom dont il est question. En revanche, dès que l’on peut mettre un nombre sur la quantité d’éléments, même s’il n’est qu’approximatif voire même faux, le mot se met au duel en cas de deux éléments, au triel pour trois éléments et au pluriel pour quatre éléments ou plus. Les mots indénombrables ne connaissent que le singulatif et ne peuvent être mis à un autre nombre. - -Le singulier, le singulatif, le duel et le triel sont parfois regroupé dans le super-singulier pour certaines utilisations grammaticales, le pluriel restant à part. -Comme précisé ci-dessus, le singulatif permet de regrouper des éléments semblables non dénombrés. Ainsi, « du sucre » ou « des arbres » sera au nombre singulatif. - -* Cas grammaticaux -Le Hjalpi’ est une langue très riche en cas grammaticaux et en déclinaisons. Cela lui permet ainsi d’exprimer une grande précision dans un nombre minimal de mots, et lui donne également une grande liberté quant à l’ordre des mots dans la phrase. En revanche, cela implique également un système complexe de déclinaisons qu'il faut mémoriser. - -Les déclinaisons se présentent sous la forme de particules (préfixes, infixes et suffixes) à ajouter au mot racine. Voici un exemple d’utilisation. Notez que la partie entre parenthèse peut ne pas être spécifiée, auquel cas il faudra se référer à l’harmonisation des voyelles ou des consonnes selon le cas si une voyelle est accolée à une autre voyelle, de même pour les consonnes. -+ V(C)- :: le préfixe est (ou fini par) une voyelle V, il se rajoute donc au début du mot racine. Si ce dernier commence avec une voyelle, la consonne C est rajoutée entre la voyelle V et le mot racine. -+ C(V)- :: le préfixe est (ou fini par) une consonne, il se rajoute donc au début du mot racine. Si ce dernier commence avec une consonne, la voyelle (V) est rajoutée entre la consonne C et le mot racine. -+ -C_{1}V(C_2)- :: l’infixe commence par consonne, il se placera donc à la fin du mot racine, entre la dernière voyelle et la dernière consonne du mot racine. Si le mot racine se termine par une voyelle, l’ensemble C_{1}VC_2 agira comme un suffixe. -+ -(C_{1})VC_2- :: l’infixe commence par une voyelle, il se placera donc au début du mot racine, entre la première consonne et la première voyelle. Si le mot racine commence par une voyelle, l’ensemble C_{1}VC_2 agira comme un préfixe. -+ -(C)V :: le suffixe est (ou commence par) une voyelle, il se placera donc à la fin du mot racine. Si ce dernier se termine par une voyelle, la consonne C sera ajoutée entre le mot racine et le suffixe. -+ -(V)C :: le suffixe est (ou commence par) une consonne, il se placera donc à la fin du mot racine. Si ce dernier se termine par une consonne, la voyelle V sera ajoutée entre le mot racine et le suffixe. - -Notez également que la ou les voyelles présentée dans le tableau s’accorde en ouverture et longueur avec la voyelle du mot racine sur laquelle porte l’accent. Ainsi, ajouts de voyelles sur /mén/ via des déclinaisons s’accorderont en voyelles longues et ouvertes. - -Voici ci-dessous un tableau exposant la forme de chaque déclinaison selon le cas grammatical et le genre/nombre. Le numéro se réfère au numéro du genre tel que décrit dans [[*Genres][Genres]], le super-singulier (tel que décrit dans [[*Nombre][Nombre]]) est représenté par « s » et le pluriel par « p ». - -| / | <> | > | > | > | > | > | > | -| | | 1s | 1p | 2s | 2p | 3s | 3p | -|---+----------------------+---------+----------+---------+---------+---------+---------| -| | [[*Abessif][abessif]] | e(m)- | e(ň)- | e(n)- | e(n)- | e(l)- | e(dl)- | -| | [[*Ablatif][ablatif]] | l(i)- | l(e)- | li(s)- | le(ž)- | l(i)- | ĺ(ž)- | -| | [[*Absolutif][absolutif]] | -(ts)a | -(ts)a | -(tß)a | -(tß)a | -(ts)a | -(ts)a | -| | [[*Accusatif][accusatif]] | -vo | -vwo | -vu | -vwu | -vo | -vo | -| | [[*Accusatif temporel][accusatif temporel]] | -źu | -źu | -źu | -źu | -źoy | -źou | -| | [[*Adessif][adessif]] | ix(a)- | ix(e)- | ix(a)- | ix(e)- | ix(a)- | ix(e)- | -| | adverbial | | | | | | | -| | agentif | | | | | | | -| | [[*Allatif][allatif]] | -li(ß)- | -li(ts)- | -li(ð)- | -li(ð)- | -li- | -li- | -| | antessif | | | | | | | -| | apudessif | | | | | | | -| | aversif | | | | | | | -| | [[*Causal][causal]] | -(o)by | -(o)bu | -(u)by | -(o)by | -(ob)y | -(b)y | -| | comitatif | | | | | | | -| | comparatif | | | | | | | -| | datif | | | | | | | -| | [[*Distributif][distributif]] | xe(l)- | xe(l)- | xe(l)- | xe(l)- | ŗe(j)- | ŗe(j)- | -| | distributif-temporel | | | | | | | -| | [[*Délatif][délatif]] | ß(a)- | ß(e)- | ß(e)- | ß(e)- | ß(ai)- | ß(a)- | -| | [[*Élatif][élatif]] | -(a)ły | -(e)ły | -(a)ły | -(a)łu | -(e)ły | -(e)ły | -| | équatif | | | | | | | -| | [[*Ergatif][ergatif]] | -(u)jo | -(y)jo | -(í)jo | -(é)jo | -(u)jo | -(u)jo | -| | ergatif-génitif | | | | | | | -| | [[*Essif][essif]] | -(þ)yd- | -(þ)yd- | -(þ)ud- | -(þ)ud- | -(þ)yd- | -(þ)ud- | -| | [[*Essif-formel][essif-formel]] | -(ò)ţ | -(ò)d | -(o)d | -(o)ḑ | -(ò)d | -(ò)ň | -| | [[*Essif-modal][essif-modal]] | -(’)uix | -(’)uix | -’yiŗ | -(’)yiŗ | -(’)uŗ | -(’)uiŗ | -| | excessif | | | | | | | -| | [[*Génitif][génitif]] | ţ(y)- | ţ(u)- | ţ(y)- | ţ(y)- | ţ(y)- | ţ(yi)- | -| | identique | | | | | | | -| | [[*Illatif][illatif]] | -(p)òn- | -(p)on- | -(f)òn- | -(f)on- | -òn- | -(p)òn- | -| | inessif | | | | | | | -| | initiatif | | | | | | | -| | instructif | | | | | | | -| | instrumental | | | | | | | -| | intratif | | | | | | | -| | latif | | | | | | | -| | limitatif | | | | | | | -| | locatif | | | | | | | -| | nominal | | | | | | | -| | [[*Nominatif][nominatif]] | p(a)- | p(e)- | p(a)- | p(e)- | p(a)- | p(a)- | -| | [[*Oblique][oblique]] | -(ŗ)eß | -(ŗ)eßt | -(ŗ)ef | -(ŗ)eft | -(ŗ)eß | -(x)eß | -| | orientatif | | | | | | | -| | partitif | | | | | | | -| | pégatif | | | | | | | -| | perlatif | | | | | | | -| | pertingent | | | | | | | -| | postessif | | | | | | | -| | privatif | | | | | | | -| | prolatif | | | | | | | -| | révertif | | | | | | | -| | semplatif | | | | | | | -| | sociatif | | | | | | | -| | subessif | | | | | | | -| | sublatif | | | | | | | -| | superessif | | | | | | | -| | temporel | | | | | | | -| | terminatif | | | | | | | -| | translatif | | | | | | | -| | vocatif | | | | | | | - -| / | <> | > | > | > | > | > | > | -| | | 4s | 4p | 5s | 5p | 6s | 6p | -|---+----------------------+---------+---------+---------+---------+----------+----------| -| | [[*Abessif][abessif]] | e(ň)- | e(t)- | e(st)- | e(ßt)- | e(nt)- | e(ňt)- | -| | [[*Ablatif][ablatif]] | li(ß)- | li(ź)- | li(ß)- | li(ź)- | li(s)- | li(z)- | -| | [[*Absolutif][absolutif]] | -(t)a | -(š)a | -(p)a | -(v)a | -(st)a | -(ž)a | -| | [[*Accusatif][accusatif]] | -(e)vo | -(e)vo | -(e)vo | -(e)vo | -(a)vo | -(a)vo | -| | [[*Accusatif temporel][accusatif temporel]] | -(a)źu | -(e)źu | -(u)źu | -(ai)źu | -(i)źu | -(u)źu | -| | [[*Adessif][adessif]] | iź(a)- | iź(ei)- | iź(a)- | iź(ei)- | iź(a)- | iź(ei)- | -| | adverbial | | | | | | | -| | agentif | | | | | | | -| | [[*Allatif][allatif]] | -li(s)- | -li(ź)- | -li(z)- | -li(š)- | -li(x)- | -li(x)- | -| | antessif | | | | | | | -| | apudessif | | | | | | | -| | aversif | | | | | | | -| | [[*Causal][causal]] | -(o)by | -(o)by | -(o)by | -(o)by | -(o)bu | -(o)bu | -| | comitatif | | | | | | | -| | comparatif | | | | | | | -| | datif | | | | | | | -| | [[*Distributif][distributif]] | he(l)- | he(l)- | he(l)- | he(l)- | ha(l)- | ha(l)- | -| | distributif-temporel | | | | | | | -| | [[*Délatif][délatif]] | š(a)- | š(e)- | ž(a)- | ž(e)- | ž(a)- | ž(a)- | -| | [[*Élatif][élatif]] | -(ł)y | -(ł)y | -(ł)y | -(ł)yi | -(ł)u | -(ł)yi | -| | équatif | | | | | | | -| | [[*Ergatif][ergatif]] | -(ò)jo | -(y)jo | -(lj)o | -(lj)o | -(mj)o | -(lj)o | -| | ergatif-génitif | | | | | | | -| | [[*Essif][essif]] | -(þ)yḑ- | -(þ)yḑ- | -(ð)yţ- | -(ð)yţ- | -(þ)ud- | -(þ)ud- | -| | [[*Essif-formel][essif-formel]] | -(ţ)òd | -(ţ)ed | -(ţ)òd | -òd | -(ò)d | ò(d)- | -| | [[*Essif-modal][essif-modal]] | -(’)uŗ | -(’)uŗ | -’u | -(’)yŗ | -(’)yiŗ | -(’)yŗ | -| | excessif | | | | | | | -| | [[*Génitif][génitif]] | ţy- | ţy- | ţy(i)- | ţy- | ţ(eu)- | ţo(y)- | -| | identique | | | | | | | -| | [[*Illatif][illatif]] | -(s)òn- | -(s)en- | -(s)en- | -(s)an- | -(ps)òn- | -(ps)en- | -| | inessif | | | | | | | -| | initiatif | | | | | | | -| | instructif | | | | | | | -| | instrumental | | | | | | | -| | intratif | | | | | | | -| | latif | | | | | | | -| | limitatif | | | | | | | -| | locatif | | | | | | | -| | nominal | | | | | | | -| | [[*Nominatif][nominatif]] | pa(n)- | pa(ń)- | pń- | pń- | pa(m)- | pa- | -| | [[*Oblique][oblique]] | -(ŗ)ef | -(ŗ)òß | -(ŗ)ef | -(ŗ)òß | -(ŗ)ef | -(ŗ)òß | -| | orientatif | | | | | | | -| | partitif | | | | | | | -| | pégatif | | | | | | | -| | perlatif | | | | | | | -| | pertingent | | | | | | | -| | postessif | | | | | | | -| | privatif | | | | | | | -| | prolatif | | | | | | | -| | révertif | | | | | | | -| | semplatif | | | | | | | -| | sociatif | | | | | | | -| | subessif | | | | | | | -| | sublatif | | | | | | | -| | superessif | | | | | | | -| | temporel | | | | | | | -| | terminatif | | | | | | | -| | translatif | | | | | | | -| | vocatif | | | | | | | - - -| / | <> | > | > | > | > | > | > | -| | | 7s | 7p | 8s | 8p | 9s | 9p | -|---+----------------------+---------+---------+----------+---------+-----------+-----------| -| | [[*Abessif][abessif]] | e- | e(s)- | e- | e(ňt)- | e(mt)- | e(ňt)- | -| | [[*Ablatif][ablatif]] | lń(d)- | lń(d)- | ĺ(z)- | ĺ(z)- | ĺ(v)- | ĺ(v)- | -| | [[*Absolutif][absolutif]] | -(r)a | -(r)a | -(x)a | -(š)a | -(ŗ)a | -(ž)a | -| | [[*Accusatif][accusatif]] | -(u)vo | -(u)vo | -vu | -vu | -vy | -vy | -| | [[*Accusatif temporel][accusatif temporel]] | -(o)źu | -(o)źu | -(o)źu | -(o)źu | -(o)źu | -(o)źu | -| | [[*Adessif][adessif]] | iź(a)- | iź(ei)- | iŗ(a)- | iŗ(a)- | iŗ(e)- | iŗ(e)- | -| | adverbial | | | | | | | -| | agentif | | | | | | | -| | [[*Allatif][allatif]] | -li(ŗ)- | -li(ŗ)- | -li(þt)- | -li(v)- | -(l)iþ- | -(l)ið- | -| | antessif | | | | | | | -| | apudessif | | | | | | | -| | aversif | | | | | | | -| | [[*Causal][causal]] | -(o)vu | -(e)vy | -(e)vy | -(e)vy | -vy | -vy | -| | comitatif | | | | | | | -| | comparatif | | | | | | | -| | datif | | | | | | | -| | [[*Distributif][distributif]] | hei(l)- | hea(l)- | hea(l)- | hea(l)- | še(l)- | še(l)- | -| | distributif-temporel | | | | | | | -| | [[*Délatif][délatif]] | ß(eu)- | ß(eu)- | ß(a)- | ß(a)- | ßa(l)- | ße(l)- | -| | [[*Élatif][élatif]] | -ły | -(a)ły | -(ł)ay | -(ł)ey | -(ł)ay | -łay | -| | équatif | | | | | | | -| | [[*Ergatif][ergatif]] | -jo | -jo | -(o)jo | -(e)jo | -(u)jo | -(u)jo | -| | ergatif-génitif | | | | | | | -| | [[*Essif][essif]] | -þy(d)- | -þy(d)- | -þy(d)- | -þy(d)- | -(oi)þyd- | -(oi)þyd- | -| | [[*Essif-formel][essif-formel]] | -òd | -(ò)ns | -òd | -òts | -(ò)ß | -(ò)ßt | -| | [[*Essif-modal][essif-modal]] | -(’)uŗ | -(’)u | -(’)u | -(’)ust | -(’)uŗ | -(’)uŗ | -| | excessif | | | | | | | -| | [[*Génitif][génitif]] | ţy- | ţ(u)- | ţ(u)- | ţu- | ţ(y)- | ţ(u)- | -| | identique | | | | | | | -| | [[*Illatif][illatif]] | -òn- | -(v)òn- | -(ŕ)òn- | -(ŕ)òn- | -(ŕ)òn- | -(ŕ)en- | -| | inessif | | | | | | | -| | initiatif | | | | | | | -| | instructif | | | | | | | -| | instrumental | | | | | | | -| | intratif | | | | | | | -| | latif | | | | | | | -| | limitatif | | | | | | | -| | locatif | | | | | | | -| | nominal | | | | | | | -| | [[*Nominatif][nominatif]] | pa(l)- | pa(l)- | pa(ß)- | pe(ß)- | pa- | pa- | -| | [[*Oblique][oblique]] | -(x)eß | -(x)eß | -(x)eß | -(x)eß | -(x)uiß | -(x)oiß | -| | orientatif | | | | | | | -| | partitif | | | | | | | -| | pégatif | | | | | | | -| | perlatif | | | | | | | -| | pertingent | | | | | | | -| | postessif | | | | | | | -| | privatif | | | | | | | -| | prolatif | | | | | | | -| | révertif | | | | | | | -| | semplatif | | | | | | | -| | sociatif | | | | | | | -| | subessif | | | | | | | -| | sublatif | | | | | | | -| | superessif | | | | | | | -| | temporel | | | | | | | -| | terminatif | | | | | | | -| | translatif | | | | | | | -| | vocatif | | | | | | | -src_latex{\newpage} -Ci-dessous, chaque cas grammatical sera expliqué ainsi que son utilisation dans le Hjalpi’. - -** Lieu -*** Adessif -Le cas adessif est utilisé pour exprimer un lieu adjacent au nom décliné. Exemples : -- /ixÐbńo/ : à côté de Dbńo -- /íŗmén/ : près de la maison - -** Déplacement depuis un point -*** Ablatif -Afin de décrire un déplacement depuis un point dans un lieu ouvert, le cas ablatif peut être utilisé pour décliner ledit point pour le marquer en tant que tel. Exemples : -- /ĺmén/ : depuis l’extérieur de la maison -- /liÐbńo/ : depuis l’extérieur de Ðbńo, depuis l’extérieur de la ville - -*** Délatif -Le cas délatif exprime un déplacement ou mouvement depuis la surface d’un lieu ou d’un objet. -- /ßémén/ : depuis le toit de la maison -- /ßeraòmm/ : depuis la couverture du livre / depuis la surface d’un livre ouvert - -*** Élatif -Le cas élatif exprime un mouvement ou la provenance de quelque chose depuis l’intérieur du lieu ou de l’objet décliné. -- /ménay/ : depuis l’intérieur de la maison -- /nareły/ : depuis la rivière (sous-entendu dans l’eau) - -Cas intéressant, l’élatif peut également être utilisé pour ce qui est des citations de livres ou tout autre support écrit. Ainsi, on peut utiliser /raòmay/ (« depuis l’intérieur du livre ») pour citer un passage du livre dont il est question. -** Déplacement vers un point -*** Allatif -L’allatif permet de marquer le lieu ou le point sur lequel se produit un mouvement. /Attention à l’irrégularité du placement de la déclinaison pour le genre inanimé !/ Exemple : -- /riþaòm/ : un déplacement ou un mouvement se fait sur un livre - -*** Illatif -L’illatif permet de marquer le lieu à l’intérieur du quel s’effectue un mouvement ou déplacement. Exemple : -- /ménén/ : à l’intérieur de la maison -- /nònarat/ : dans deux rivière - -** Déplacement via un point -** Temporalité -*** Accusatif temporel -Le cas accusatif, dans un contexte de temporalité, sert à désigner une durée de temps. À ne pas confondre avec le cas [[*Accusatif][accusatif]] d’alignement morphosyntaxique. -- J’ai dormi *durant sept heures*. -*** Essif-temporel -L’essif-temporel se comporte et se décline exactement comme l’[[*Essif][essif]], mais sert dans ce cas à déterminer une date ou un temps durant lequel une action se déroule. -- /ðúdúbém/ : lors du septième jour de la semaine - -** Alignement Morphosyntaxique -*** Absolutif -*Ergatif* Le cas absolutif marque de sujet des verbes transitif et l’objet des verbes intransitif (le patient) dans une phrase ou dans une proposition ergative. En opposition au cas [[*Ergatif][ergatif]], il peut être également assumé par les cas [[*Accusatif][accusatif]] ou [[*Nominatif][nominatif]] dans les phrases ou propositions nominatives. -- *Je* dors. -- Je lis *un livre*. - -*** Accusatif -*Nominatif* L’accusatif permet de marquer l’objet d’un verbe transitif (le patient) dans les phrases ou propositions nominatives, et s’oppose au cas [[*Nominatif][nominatif]]. L’accusatif peut être assumé par le cas [[*Absolutif][absolutif]] dans les phrases ergatives. -- Je lis *un livre*. - -*** Ergatif -Le cas ergatif marque le sujet des verbes transitifs (l’agent) dans une phrase ou proposition ergative et s’oppose à l’[[*Absolutif][absolutif]]. Il peut être assumé par le cas [[*Nominatif][nominatif]] dans les phrases ou propositions nominatives. -- *Je* lis un livre. - -*** Nominatif -Le cas nominatif marque le sujet des verbes transitifs et intransitifs (l’agent) dans une phrase ou proposition nominative, et s’oppose au cas [[*Accusatif][accusatif]]. Il peut être assumé par les cas [[*Ergatif][ergatif]] et [[*Absolutif][absolutif]] dans les phrases ou propositions ergatives. -- *Je* dors. -- *Je* lis un livre. - -*** Oblique -Le cas oblique sert à citer l’élément décliné, mettant le terme décliné à l’oblique comme entre guillemets. L’oblique peut également se marquer après le verbe d’une phrase ou proposition afin de marquer la citation, tel que la particule « to » en japonais ou « zhes » en tibétain. Dans le dernier cas, le verbe ne sera pas décliné, mais on lui accolera la particule « ŗeß ». -- Elle m’a dit *« je viens demain »*. -- Il m’a dit *qu’il l’a vu hier*. -- Ce n’était pas un *« accident »*, comme il le dit. - -** Relation -*** Causal -Le cas causal permet de marquer la raison de l’action exprimée par le verbe principal de la phrase ou de la proposition (similaire à la particule grammaticale « kara » en japonais). Exemples : -- /hjalpi’váruby/ : du fait de la langue Hjalpi’ -- /pánámóbý/ : du fait du père - -*** Distributif -Le cas distributif indique une distribution égale entre les éléments déterminés. En français, il s’agit l’équivalent du « par » comme dans « il n’y a *par commune* qu’une seule mairie ». -- /šereòm/ : par livre -- /háðenmóíl/ : par individu - -*** Génitif -Le génitif est utilisé afin de marquer un complément de nom ou une appartenance, similairement à la particule « no » japonaise ou au « ’s » anglais. Le complément de nom porte la déclinaison et se situe avant le nom. -- /ţýmén raòm/ : le livre de la maison -- /ţynarat hjalp/ : le dieu des deux rivières - -** Sémantique -** État -*** Abessif -Le cas abessif est un cas grammatical exprimant l’absence de l’élément décliné. L’équivalent en français est « sans X ». Exemple dans quelques langues naturelles : -- « sans parler » -- « excepté » (sans prendre dans le nombre) - -*** Essif -L’essif exprime un état temporaire ou une qualité temporaire. Il s’agit du cas général pouvant se spécialiser en [[*Essif-formel][essif-formel]] pour déterminer une qualité, ou en [[*Essif-modal][essif-modal]] pour un état. Il peut également être utilisé pour des questions temporelles, voir [[*Essif-temporel][Essif-temporel]]. -- /hjydalpel/ : en qualité de dieux, en tant que dieux (/hjalp/ étant au singulatif) -- /moiþydén/ : en tant que maison - -*** Essif-formel -L’essif-formel est une spécialisation de l’[[*Essif][essif]] permettant d’exprimer une qualité physique. - -*** Essif-modal -L’essif-formel est une spécialisation de l’[[*Essif][essif]] permettant d’exprimer l’état du sujet ou de l’agent (dans les phrases ou propositions nominatives), ou le sujet ou le patient (dans les phrases ou propositions ergatives). - -* Adjectifs -* Adverbes -* Verbes -* Pronoms et déterminants -* Nombres -** Nombres Cardinaux -** Nombres Ordinaux -* Interjections -* Interrogation -* Syntaxe - -# LocalWords: super-singulier non-arrondie pré-fermée Ðbńo diff --git a/hjalpi-grammaire-old.pdf b/hjalpi-grammaire-old.pdf deleted file mode 100644 index 99716cd..0000000 Binary files a/hjalpi-grammaire-old.pdf and /dev/null differ diff --git a/hjalpi-grammaire.html b/hjalpi-grammaire.html deleted file mode 100644 index b349415..0000000 --- a/hjalpi-grammaire.html +++ /dev/null @@ -1,8590 +0,0 @@ - - - - - - - -Grammaire du Hjalpi’ - - - - - - - - - - - - -
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Grammaire du Hjalpi’

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Table des matières

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1 Introduction

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-Le Hjalpi’ est la langue parlée par les dieux dans l’univers de mon roman. La langue dont je présente ci-dessous la grammaire n’est cependant pas réellement la langue divine mais la représente ; en effet, le Hjalpi’ a été imaginée comme étant bien trop complexe pour être entièrement apprise par un humain, l’élaboration de phrases simples requière quelques années d’études déjà. Bien évidemment, il est impossible pour un humain de créer une telle langue, mais je reste toujours dans cette optique de création de langue complexe, et le résultat me paraîtra complexe mais il se peut que pour certains (du fait des langues qu’ils maîtrisent déjà) n’aient pas cette impression. -

- -

-Cette langue sera également utilisée pour créer d’autres langues qui auront évolué depuis la langue divine en des langues (me paraissant) beaucoup plus simples afin de créer des langues pour les mortels. -

- -

-Cette grammaire suppose que ses lecteurs ont un minimum de connaissances linguistiques de par sa nature de grammaire de référence, et n’est donc pas adaptée à un apprentissage de la langue et aux personnes sans connaissances linguistiques. Pour ces personnes, un autre ouvrage sera écrit afin de permettre l’apprentissage du Hjalpi’ sans nécessité de prérequis linguistiques. -

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1.1 Abréviations utilisées

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-

-Dans cet ouvrage seront souvent utilisés des gloses afin de noter le détail grammatical de phrases ou de termes, et ces dernières emploient quasiment systématiquement des abréviations pour les termes grammaticaux. Voici donc la liste alphabétique de ces abréviations et de leur significations : -

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- -
-
1DU
première personne exclusive duel
-
1IDU
première personne inclusive duel
-
1IPL
première personne inclusive pluriel
-
1IS
première personne inclusive singulier
-
1ISGV
première personne inclusive singulatif
-
1ITRI
première personne inclusive triel
-
1PL
première personne exclusive pluriel
-
1S
première personne exclusive singulier
-
1SGV
première personne exclusive singulatif
-
1TRI
première personne exclusive triel
-
2DU
seconde personne duel
-
2PL
seconde personne pluriel
-
2S
seconde personne singulier
-
2SGV
seconde personne singulatif
-
2TRI
seconde personne triel
-
3DU
troisième personne duel
-
3PL
troisième personne pluriel
-
3S
troisième personne singulier
-
3SGV
troisième personne singulatif
-
3TRI
troisième personne triel
-
ABE
abessif (cas)
-
ABL
ablatif (cas)
-
ABS
absolutif (cas)
-
ABST
abstrait (genre)
-
ACC
accusatif (cas)
-
ACC.TEMP
accusatif-temporel (cas)
-
ADE
adessif (cas)
-
ADV
adverbial (cas)
-
ALL
allatif (cas)
-
ANML
animal (genre)
-
ANTE
antessif (cas)
-
ANTIP
antipassif (voix)
-
APUD
apudessif (cas)
-
ATL
atelique (aspect)
-
AVRS
aversif (cas)
-
BEN
bénéfactif (cas)
-
CAUS
causal (cas)
-
COM
comitatif (cas)
-
COMP
comparatif (cas)
-
COND
conditionnel (mode)
-
DAT
datif (cas)
-
DEF.ART
article défini (article)
-
DEL
délatif (cas)
-
DISTR
distributif (cas)
-
DISTR.TEMP
distributif-temporel (cas)
-
DU
duel (nombre)
-
ELA
élatif (cas)
-
ENERG
énergétique (mode)
-
EQU
équatif (cas)
-
ERG
ergatif (cas)
-
ESS
essif (cas)
-
ESSFRM
essif-formel (cas)
-
ESSMOD
essif modal (cas)
-
EXESS
exessif (cas)
-
F
féminin (genre)
-
FANT
futur antérieur (temps)
-
FDIS
futur distant (temps)
-
FNEA
futur proche (temps)
-
FPTR
futur postérieur (temps)
-
FUT
futur moyen (temps)
-
GEN
génitif (cas)
-
GRV
gérondif (cas)
-
HP
hypothétique (mode)
-
HUM
sur-genre humain (genre)
-
ILL
illatif (cas)
-
IMP
impérafit (mode)
-
IN
inanimé (genre)
-
IND
indicatif (mode)
-
INDF.ART
article indéfini (article)
-
INE
inessif (cas)
-
INF
infinitif (mode)
-
INITI
initiatif (cas)
-
INS
instrumental (cas)
-
INSC
instructif (cas)
-
IPFV
imperfectif (aspect)
-
ITRT
intratif (cas)
-
LAT
latif (cas)
-
LIQ
liquide (genre)
-
LMT
limitatif (cas)
-
LOC
locatif (cas)
-
M
masculin (genre)
-
N
neutre (genre)
-
NHUM
sur-genre non-humain
-
NOM
nominatif (cas)
-
NOMIN
nominal (cas)
-
OBL
oblique (cas)
-
OPT
optatif (mode)
-
ORI
orientatif (cas)
-
PAS
passé moyen (temps)
-
PASS
passif (voix)
-
PCP
participe (mode)
-
PDIS
passé distant
-
PEG
pégatif (cas)
-
PER
perlatif (cas)
-
PERT
pertingent (cas)
-
PFV
perfectif (aspect)
-
PL
pluriel (nombre)
-
PLNT
végétal (genre)
-
PNEA
passé proche (temps)
-
POSS
possessif (cas)
-
POSTE
postessif (cas)
-
POT
potentiel (mode)
-
PRES
présent (temps)
-
PROG
progressif (aspect)
-
PROL
prolatif (cas)
-
PRV
privatif (cas)
-
PTV
partitif (cas)
-
Q
interrogatif (mode)
-
S
singulier (nombre)
-
SBJV
subjonctif (mode)
-
SEMPL
semplatif (cas)
-
SGV
singulatif (nombre)
-
SIM
identique (cas)
-
SOC
sociatif (cas)
-
SPIR
spirituel (genre)
-
SS
super-singulier (nombre)
-
SUBE
subessif (cas)
-
SUBL
sublatif (cas)
-
SUPE
superessif (cas)
-
TEMP
temporel (cas)
-
TERM
terminatif (cas)
-
TRANSL
translatif (cas)
-
TRI
triel (nombre)
-
VOC
vocatif (cas)
-
- -

- -

-
-
-
- -
-

2 Sons et système d’écriture

-
-
-
-

2.1 Phonologie

-
-

-Dans cet ouvrage, j’utiliserai principalement la translittération des mots, expressions et phrases du Hjalpi’ pour illustrer mes propos, exemples et explications de la grammaire de cette langue. Toutefois, il est important de savoir comment correctement prononcer le Hjalpi’, et pour cela j’utiliserai l’alphabet phonétique international afin de retranscrire la prononciation correcte du Hjalpi’. Il est important de relever les deux styles différents de transcription phonétique qui seront utilisés dans cet ouvrage : -

-
-
 /transcription large/
ce type de transcription ne prend pas en compte les divers cas d’allophonie présents en Hjalpi’ et retranscrit individuellement chaque symbole ayant une signification phonétique dans son orthographe translittérée.
-
[transcription rapprochée]
ce style de transcription prend en compte les changements de prononciation dû aux modifications entre phonèmes. Cela représente donc la prononciation réelle des locuteurs, qui n’est pas représentée de manière exacte par la translittération du Hjalpi’.
-
- -

-Généralement, j’utiliserai la transcription large lorsque j’aurai besoin de transcrire de façon phonétique des éléments de langage, à moins que je souhaite que vous, le lecteur, portiez votre attention sur un élément particulier de la prononciation de la langue divine, auquel cas j’userai de la transcription rapprochée, comme lors de la discussion sur l’allophonie. La prononciation des mots du glossaire sera notée en transcription large. -

-
- -
-

2.1.1 Voyelles

-
-

-Le Hjalpi’ dispose d’un inventaire de voyelle très large comparé à la majorité des langues existantes dans notre monde, avec dix-sept voyelles simples, et quelques autres diphtongues (discutées plus bas dans Diphtongues). Voici la liste des voyelles utilisées dans le Hjalpi’ : -

- - - - --- - --- -- - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - -
Tableau 1 : Voyelles du Hjalpi’
 antérieurespostérieures
ferméesi / yu
pré-ferméesì / ůù
mi-ferméese / øo
mi-ouvertesè / œø
ouvertesaå
- -

-Le Hjalpi’ dispose également de deux consonnes syllabiques, le ń et le ĺ, qui sont respectivement le n et le l prononcés comme des voyelles. Voici ci-dessous le même tableau, avec chaque voyelle remplacée par sa valeur phonétique en IPA : -

- - - - --- - --- -- - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - -
Tableau 2 : Voyelles du Hjalpi’ (IPA)
 antérieurespostérieures
ferméesiː / yː
pré-ferméesɪ / ʏʊ
mi-ferméeseː / øː
mi-ouvertesɛ / œɔ
ouvertesɑ
- -

-Avec le ń et le ĺ ayant respectivement pour valeur /n̩/ et /l̩/. -

- -

-On peut remarquer que, à l’exception de ń et ĺ, toutes les voyelles ont un couple ouverte courte / fermée longue. Dans les mots racine (c’est à dire non altérés par une quelconque règle grammaticale), la distinction revêt une importance capitale, porteuse de sens et de distinction de certains mots entre eux. Ainsi, þran [θraːn] n’aura pas la même signification que þrån  [θrɑn] (pour l’explication de la prononciation, voir l’allophonie). En revanche, comme on le verra plus tard, les addition grammaticales verront leurs voyelles s’accorder avec les voyelles du mot racine en ouverture/longueur. -

-
- -
-
2.1.1.1 Voyelles courtes
-
-
    -
  •  /ɑ/ : å
  • -
-

-Le å est une voyelle ressemblant au « â » que l’on retrouve en français dans des mots tels que « pâte ». Il s’agit de la voyelle ouverte antérieure non arrondie. -

- -
    -
  •  /œ/ : œ
  • -
-

-Il s’agit ici du son « eu » tel qu’on le retrouve en français tel que dans le mot « neuf ». -

- -
    -
  •  /ɪ/ : ì
  • -
-

-Cette voyelle est une voyelle se situant entre le son « i » et le son « e » ; on peut le retrouver en anglais dans des mots tels que « hit » ou « this ». Il s’agit de la voyelle pré-fermée antérieure non arrondie. -

- -
    -
  •  /ɛ/ : è
  • -
-

-Nous avons ici la voyelle « è » que l’on retrouve en français par exemple dans le mot « cette ». -

- -
    -
  •  /ɔ/ : ø
  • -
-

-Il s’agit du « o » ouvert, que l’on retrouve en français dans le mot « sort » par exemple. -

- -
    -
  •  /ʏ/ : ů
  • -
-

-Cette voyelle est un équivalent du « u » français ouvert, que l’on peut retrouver en Allemand comme dans « Müller » par exemple. Il s’agit de la voyelle antérieure pré-fermée arrondie. -

- - -
    -
  •  /ʊ/ : ù
  • -
-

-Cette voyelle est un équivalent du « ou » Français ouvert, telle que l’on peut la retrouver dans le mot « book » en Anglais britannique. -

-
-
- -
-
2.1.1.2 Voyelles longues
-
-
    -
  •  /aː/ : a
  • -
-

-Cette voyelle est le « a » que l’on peut retrouver dans le français tel que dans « patte », à la différence que le « a » de le Hjalpi’ est prononcé un peu plus longuement que le « a » français. -

- -
    -
  •  /øː/ : ø
  • -
-

-Cette voyelle est la même que le « eu » français que l’on retrouve dans le mot « deux », à la différence que le « ø » divin est prononcé un peu plus longuement que le « eu » français. -

- -
    -
  •  /iː/ : i
  • -
-

-Cette voyelle est la même que le « i » français, à la différence que le « i » de le Hjalpi’ est prononcé un peu plus longuement que le « i » français. -

- -
    -
  •  /eː/ : e
  • -
-

-Cette voyelle est la même que le « é » français, à la différence que le « i » de le Hjalpi’ est prononcé un peu plus longuement que le « i » français. -

- -
    -
  •  /oː/ : o
  • -
-

-Cette voyelle est la même que le « o » français comme dans « eau », à la différence que le « o » de le Hjalpi’ est prononcé un peu plus longuement que le « o » français. -

- -
    -
  •  /yː/ : y
  • -
-

-Cette voyelle est la même que le « u » français, à la différence que le « u » de le Hjalpi’ est prononcé un peu plus longuement que le « u » français. -

- -
    -
  •  /uː/ : u
  • -
-

-Cette voyelle est la même que le « ou » français, à la différence que le « ou » de le Hjalpi’ est prononcé un peu plus longuement que le « ou » français. -

-
-
- -
-
2.1.1.3 Consonnes syllabiques
-
-
    -
  •  /n̩/ : ń
  • -
-

-Le « ń » est la consonne « n » (la même que le « n » standard français), mais considérée et prononcée comme une voyelle, tel qu’on peut l’entendre dans certains mots anglais comme dans « button » qui peut être prononcé  /bʌtn̩/. -

- -
    -
  •  /l̩/ : ĺ
  • -
-

-Le « ĺ » est la consonne « l » (la même que le « l » français), mais considérée et prononcée comme une voyelle, tel qu’on peut l’entendre dans certains mots anglais comme dans « bottle » qui peut être prononcé  /bɔtl̩/, avec le /ʊ/ qui est omis et le  /l/ devenant syllabique. -

-
-
- -
-
2.1.1.4 Diphtongues
-
-
- -
-

2.1.2 Consonnes

-
-

-En plus d’un important inventaire de voyelle, le Hjalpi’ dispose également d’un inventaire de consonnes assez important. Voici ci-dessous lesdites consonnes : -

- - - - --- - --- - --- - --- - --- - --- - --- - --- - --- - --- - --- - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - -
Tableau 3 : Consonnes du Hjalpi’
 bilab.lab.-dent.dent.alv.pal.-alv.rétro.palat.vélaireuvul.glottal
nasalm  n   ng  
occlusifp b  t d ŧ đ k g '
fricatif f vþ ðs zsh zh ch jh qh rhh
spirante   ŕ  j   
roulé   r      
fric.-lat.   lh      
spir.-lat.   l      
semi-voyellesw         
- - - - --- - --- - --- - --- - --- - --- - --- - --- - --- - --- - --- - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - -
Tableau 4 : Consonnes du Hjalpi’ (IPA)
 bilab.lab.-dent.dent.alv.pal.-alv.rétro.palat.vélaireuvul.glottal
nasalm  n   ŋ  
occlusifp b  t d ʈ ɖ k ɡ ʔ
fricatif f vθ ðs zʃ ʒ ç ʝ χ ʁh
spirante   ɹ  j   
roulé   r      
fric.-lat.   ɬ      
spir.-lat.   l      
semi-voyellesw         
-
-
- -
-

2.1.3 Accentuation

-
-

-L’accentuation des mots en langue divine porte sur l’avant-dernière voyelle racine si le mot racine dispose de deux syllabes ou plus, sur la voyelle racine unique sinon. L’accentuation des mots étant régulière, elle n’est pas marquée par l’orthographe et la translittération de la langue. -Pour ce qui est de l’accentuation des phrases, le ton est généralement tombant, avec le terme que le locuteur estime le plus important de la phrase bénéficiant d’une remontée du ton sur ce terme précisément. Si le locuteur estime que le terme est très important, alors il peut même le prononcer avec une voix de tête, voire étirer de manière exagérée la première syllabe racine du terme. Un verbe interrogatif bénéficie nécessairement de la remontée du ton de la phrase sur ce terme, tandis qu’une phrase exclamative voit son ton recommencer à descendre à partir de la même hauteur que celle du début de phrase. Une phrase affirmative continue la descente de ton jusqu’à la dernière syllabe racine qui bénéficie d’une accentuation. -

-
-
- -
-

2.1.4 Romanisation et translittération

-
-

-La romanisation et la translittération d’une langue sont deux choses très différentes ; en effet, la première a pour but de représenter de façon grossière la prononciation de la langue avec l’alphabet latin, sans se soucier de l’orthographe exacte, tandis que la translittération a pour but de reproduire de manière précise l’orthographe de la langue transcrite, sans se soucier de savoir si le lecteur saura prononcer correctement la transcription s’il n’a pas été initié avant à la langue transcrite. -

- -

-Pour moi le meilleur exemple que je puisse donner pour ce qui est de la différence entre romanisation et translittération est en Tibétain. Nous avons des termes Tibétain romanisés “dorje”, “chorten” ou encore “yak” en anglais dont une de leur translittération possible respective est “rdo rje”, “mchod brten” et “gyag”. Bien évidemment, toute personne n’ayant aucune notion de translittération du Tibétain et/ou de son orthographe peut être confuse quant à ce qu’ils viennent de lire, et c’est tout naturel : leur but est de savoir précisément comment écrire ces mots, et une personne sachant écrire en tibétain pourra, en ayant lu ces exemples, écrire les mots sans faute si je n’en ai pas fait non plus à la rédaction de cet ouvrage. Comme je l’ai indiqué, il s’agit dans cet exemple d’une romanisation anglophone ; en effet, la romanisation dépend de la langue du lecteur. Étant donné que ce dernier doit pouvoir se forger une idée de la prononciation du mot étranger, il faut utiliser les conventions de lecture de l’alphabet de sa propre langue afin d’approcher au mieux la prononciation originale. Ainsi, “dorje” en anglais pourrait être écrit « dordjé » en français, “chorten” pourrait être écrit « tchortène » (« yak » garde la même orthographe dans les deux langues, et est même dans les dictionnaires anglophones et francophones). -

- -

-Ainsi, dans mon (ou mes ?) livre(s ?) qui s’adressera (s’adresseront ?) à un public général, j’utiliserai des romanisation de la langue divine si je souhaite que le lecteur ait une idée de la prononciation du mot ou de la phrase qu’il vient de rencontrer –et à l’inverse, si je souhaite être plus graphique, j’utiliserai soit la translittération, soit l’écriture native du Hjalpi’. Toujours est-il que dans cette référence grammaticale, je n’utiliserai que de la translittération (les graphèmes et lettres correspondantes furent décrites dans Consonnes et Voyelles), et ne ferai usage de la romanisation que dans ce chapitre où j’explique ci-dessous le processus de l’écriture du Hjalpi en romanisation. -

- -

-Voici ci-dessous un tableau avec chaque phonème du Hjalpi’, sa translittération, et sa romanisation francophone. Pour un équivalent anglophone, se référer à la version anglophone de cet ouvrage si cette dernière existe. -

- - - - --- - --- - --- - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - -
Tableau 5 : Translittération des voyelles du Hjalpi’
phonèmetrans.rom.
ii
yu
uou
ɪìi
ʏůu
ʊùou
eé
øːøe
oo
ɛèè
œœeu
ɔòau
aa
ɑåa
- - - - --- - --- - --- - --- - --- - --- - --- - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - -
Tableau 6 : Translittération des consonnes du Hjalpi’
phonèmetrans.rom. phonèmetrans.rom.
ppp bbb
ttt ddd
ʈŧtr ɖđdr
kkk ɡgg
fff vvv
θþth ððdh
sss zzz
ʃshsh ʒzhj
çchch ʝjhjh
mmm nnn
ŋngng ʔ
rrr hhh
χqhqh ʁrhrh
ɬlhlh ɹŕr
lll jjy
www    
-
-
-
-
-

2.2 Phonotaxes

-
-
-
-

2.2.1 Attaque

-
-
-

2.2.2 Rime

-
-
-
-
2.2.2.1 Noyau syllabique
-
-
-
2.2.2.2 Coda
-
-
-
- -
-

2.3 Phonologie dérivationnelle

-
-

-Ci-dessous se trouve une liste d’abréviations que l’on trouvera souvent dans les règles formelles : -

-
    -
  • # = limite d’un mot
  • -
  • Ø = silencieux / muet
  • -
  • C = consonne
  • -
  • F = consonne fricative
  • -
  • N = consonne nasale
  • -
  • P = consonne labiale
  • -
  • V = voyelle
  • -
  • L = voyelle longue
  • -
  • S = voyelle courte
  • -
-
- -
-

2.3.1 Allophonie

-
-

-En Hjalpi’, il existe de nombreuses règles sur la modification de prononciation de phonèmes selon leur emplacement au sein d’un mot et leur environnement phonétique, donnant lieu à des allophones desdits phonèmes. Ces règles sont les dernières règles à s’appliquer sur la modification de prononciation des mots, les autres règles comme les accords des voyelles ou les accords des consonnes s’appliquant avant les règles d’allophonie. Ces règles s’appliquent dans leur ordre d’apparition ci-dessous. -

-
- -
-
2.3.1.1 Voyelles
-
-

-Il existe relativement peu d’allophones parmi les voyelles de le Hjalpi’, cependant on peut en relever certains comme suit : -

-
    -
  • La prononciation standard du « ń », comme mentionné ci-dessus dans Consonnes syllabiques, est /n̩/. Cependant, cette voyelle peut également être prononcée /m̩/ si le ń est précédé et/ou suivi par une consonne bilabiale, et il peut être palatalisé en /ɲ̩/ ou /m̩ʲ/ si le ń est également adjacent à une des voyelles i ou ì, ou bien la consonne j. -
      -
    •  /n̩/ > [m̩] / _P
    • -
    •  /n̩/ > [m̩] / P_
    • -
    •  /n̩/ > [ɲ̩] / _{iː,ɪ,j}
    • -
    •  /n̩/ > [ɲ̩] / {iː,ɪ,j}_
    • -
    •  /n̩/ > [m̩ʲ] / P_ {iː,ɪ,j}
    • -
    •  /n̩/ > [m̩ʲ] / {iː,ɪ,j}_ P
    • -
  • -
  • Le « ĺ » peut également être palatalisé en cas d’adjacence à une des voyelles i ou ì ou bien la consonne j, et donc être prononcée /l̩ʲ/. -
      -
    •  /l̩/ > [l̩ʲ] / _I
    • -
  • -
-
-
- -
-
2.3.1.2 Consonnes
-
-

-Plusieurs de ces consonnes disposent d’allophones, c’est à dire de prononciations alternatives à la prononciation exacte mentionnée plus haut, sans que cela n’affecte le sens des mots ou le sens d’une phrase. -

-
    -
  • La prononciation standard du f et v sont respectivement /f/ et /v/, cependant il arrive également qu’ils soient respectivement prononcés /p\/ et /B/ entre deux voyelles, ou en début de mot si immédiatement suivis d’une voyelle ou d’une semi-consonne (également notée V). -
      -
    •  /f/ > [ɸ] / {#,V}_ V
    • -
    •  /v/ > [β] / {#,V}_ V
    • -
  • -
  • Le  /ɦ/ est considéré comme étant un allophone du  /h/. Cet allophone se produit entre deux voyelles, en début de mot immédiatement suivit d’une voyelle, entre une consonne voisée et une voyelle, ou une voyelle et une consonne voisée. En revanche, au contact du i, ì ou j (notés I), le  /h/ se palatalise en un  /ç/. Similairement, un  /ɦ/ obtenu grâce au premières règles ci-dessous change en  /ʝ/. -
      -
    •  /h/ > [ɦ] / {#,V}_ V
    • -
    •  /h/ > [ç] / _I
    • -
    •  /h/ > [ç] / I_
    • -
    •  [ɦ] > [ʝ] / _I
    • -
    •  [ɦ] > [ʝ] / I_
    • -
  • -
  • Le rh a pour prononciation standard le /ʁ/, cependant il est généralement prononcé /ʀ/ entre deux voyelles et/ou consonne voisée (notées V). -
      -
    •  /ʁ/ > [ʀ] / V_ V
    • -
  • -
  • Le x est habituellement prononcé /χ/, cependant il est prononcé /x/ lorsqu’il est en contact avec une consonne fricative sourde. -
      -
    •  /χ/ > [x] / F[-voix]_
    • -
    •  /χ/ > [x] / _F[-voix]
    • -
  • -
  • Si deux consonnes fricatives toutes deux voisées ou sourdes se suivent successivement, même entre deux mots distincts, la première fricative devient silencieuse. -
      -
    • F[+voix] > Ø / _F[+voix]
    • -
    • F[-voix] > Ø / _F[-voix]
    • -
  • -
  • Si une consonne fricative voisée (notée FV) est précédée par une fricative sourde (notée FS), elle devient elle-même sourde. À l’inverse, si une fricative sourde est précédée par une fricative voisée, la première devient également voisée. -
      -
    • F[-voix] > [+voix] / F[+voix]_
    • -
    • F[+voix] > [-voix] / F[-voix]_
    • -
  • -
-
-
- -
-
2.3.1.3 Exemples
-
-
- -
-

2.3.2 Accord des voyelles

-
-

-L’accord des voyelles a lieu principalement lors de la déclinaison d’un nom ou de la conjugaison d’un verbe, lors d’un cas où la juxtaposition d’une voyelle à une autre est obligatoire. Cela donne alors lieu à un accord des voyelles. -

- -
    -
  1. Les deux voyelles sont fusionnées en une diphtongue.
  2. -
  3. Si l’un des deux phonèmes est une consonne syllabique ń ou ĺ, alors celle-ci reste inchangée.
  4. -
  5. Si la première voyelle est une diphtongue, alors le second phonème est remplacé par la seconde voyelle après que cette dernière ait été accordée en longueur à la longueur de premier phonème de la diphtongue.
  6. -
  7. Si la seconde voyelle était également une diphtongue, alors elle perd son second phonème.
  8. -
  9. Si le second phonème de la diphtongue est plus ouvert que le premier, alors il est refermé afin d’être au moins aussi fermé que le premier phonème.
  10. -
  11. Si le premier phonème de la diphtongue est une voyelle antérieure, alors elle devient son équivalent phonétique postérieur selon la table suivante :
  12. -
- - - --- - --- - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - -
phonème d’originenouveau phonème
uy
ùů
oø
øœ
åa
-
-
- -
-

2.3.3 Accord des consonnes

-
-
- -
-

2.4 Système d’écriture

-
-
-
-

3 Éléments de la phrase

-
-
-
-

3.1 Noms

-
-
-
-

3.1.1 Articles

-
-
-

3.1.2 Genre

-
-

-Le Hjalpi’ est une langue riche en genres grammaticaux, étant donné qu’elle dispose de neuf genres différents -

-
    -
  1. Genre divin : se réfère à toute personne considérée comme divine, que ce soit par les Divins ou par les mortels (humains comme non humains). Aucune distinction n’est faite selon leur sexe biologique. Les méduses, du fait d’être une icône divine, sont considérées étant également du genre divin. Il se réfère également à ce qui fait partie de leur domaine, que ce soit leurs Demeures ou leurs Œuvres majeures, tels que les Tours ou le Temps.
  2. -
  3. Genre mental : se réfère à tout élément non physique ou concept, comme des pensées ou des couleurs. Les lieux physiques et temporels sont également classifiés dans le genre mental. Bien que le temps en lui-même soit considéré comme étant du genre divin, les événements sont considérés comme étant des éléments mentaux.
  4. -
  5. Genre liquide : se réfère, comme son nom l’indique, à tout liquide, et en particulier à l’eau, mais ne couvre pas tous les fluides ; par exemple, l’air n’est pas considéré comme un liquide, malgré le fait que ce soit un fluide.
  6. -
  7. Genre masculin humain : se réfère à tout être humain ou semi-humain mâle, ou à un groupe à prédominance numérique ou de puissance masculine.
  8. -
  9. Genre féminin humain : se réfère à tout être humain ou semi-humain femelle, ou à un groupe à prédominance numérique ou de puissance féminine.
  10. -
  11. Genre neutre humain : se réfère à tout être humain ou semi-humain dont on ne connaît pas le sexe biologique, ou si un groupe n’a pas de prédominance numérique ou de puissance masculine ou féminine.
  12. -
  13. Genre animal : se réfère à tout être mortel n’étant pas un humain ou semi-humain et étant animé.
  14. -
  15. Genre végétal : se réfère à tout être mortel n’étant pas un humain ou semi-humain, ou membre d’animaux.
  16. -
  17. Genre inanimé : se réfère à tout être non-vivant n’étant pas inclus par les trois premiers genres.
  18. -
- -

-Le genre est inclus sémantiquement dans chaque nom commun du Hjalpi’, en revanche la majorité des éléments rattachés au nom s’accorderont en genre, ainsi que les verbes suivant si le nom influe la conjugaison du verbe. -

- -

-Le Hjalpi’ dispose également de quatre sur-genres, regroupant les genres en catégories qui sont utilisées dans certains contexte, comme pour la déclinaison ou la conjugaison des verbes. -

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    -
  1. Le sur-genre supérieur : rassemble les genres divin et mental
  2. -
  3. Le sur-genre humain : rassemble les genres humains (masculin, féminin et neutre)
  4. -
  5. Le sur-genre vivant : rassemble les genres du vivant non-humain (animal et végétal)
  6. -
  7. Le sur-genre inanimé : rassemble les genres liquide et inanimé
  8. -
- -

-Une déclinaison des éléments humains neutres est possible, auquel cas on peut décliner ainsi l’élément dont on souhaite changer le genre : -

- - - --- - --- - - - - - - - - - - - - - - - - - -
genredéclinaison
masculin-e
féminin-am
- -

-Ce genre de déclinaison est en général utilisé pour les mots se référant à un être humain dont le genre syntaxique est neutre, mais que l’humain référé est d’un genre connu. Par exemple, si l’on parle de plusieurs personnes de nombre inconnu (donc singulatif, voir les Nombres) mais que la majorité des individus est de genre féminin, alors on déclinera ðenmøìl (individu/personne) en ðenmøìlelam (personne.sf.5g). La déclinaison en féminin s’affixe à la déclinaison au singulatif du fait qu’il s’agit du groupe qui prend le genre féminin, indiquant que le groupe n’est pas uniquement mais majoritairement féminin. Si le groupe n’est composé que de femmes, alors ðenmøìl se déclinera en ðenmøìlamel (personne.5g.sf). -

- -

-Il est également possible de changer le genre d’un sujet de phrase (agent nominatif, patient ergatif ou expérienceur) en accordant le reste de la phrase suivant le genre que l’on veut lui donner. Ainsi, pour déifier le chat de la phrase « Ce chat se comporte comme un dieu céleste », on peut dire : -

- - - --- -- -- -- - - - - - - - - -
se.comporter-1S.1SG.gnomique.obj.certaindieu.celeste-EQU.1Schat-NOM.1Sce.1S
-
-
- -
-

3.1.3 Nombre

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-En plus d’avoir une riche quantité de genres, le Hjalpi’ dispose également de cinq nombres distincts qui se marquent par une déclinaison du nom ou de l’élément accordé en nombre (hormis le verbe). -

- - - - --- - --- - --- - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - -
nombredéclinaisondescription
singulier(aucune)élément unique
singulatif-elensemble d’éléments semblables
duel-(a)tdeux éléments semblables
triel-(e)þtrois éléments semblables
pluriel-(o)stquatre éléments semblables ou plus
- -

-Le singulatif, comme décrit ci-dessus, est utilisé pour regrouper des éléments semblables et est une alternative au singulier ou pluriel dans le cas où l’élément est indénombrable ou éligible au pluriel mais le locuteur n’a pas d’idée précise du nombre d’éléments présents dans le groupe (exemples en français : « de la farine », « des gens »). -

- -

-Pour des raisons grammaticales il existe également un sur-nombre, le super-singulier qui regroupe tous les nombres qui ne sont pas le pluriel. Le super-singulier est utile notamment pour les déclinaisons qui distinguent uniquement le super-singulier et le pluriel. -

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- -
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3.2 Pronoms

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3.3 Adjectifs

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3.4 Adverbes

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3.5 Verbes

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3.5.1 Temps

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-

-Il existe techniquement sept temps en Hjalpi’, considérés tous comme étant distincts les uns des autres : -

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    -
  • Le passé lointain et le futur lointain sont associés à des temps à échelle d’une civilisation et au delà de temps à échelle d’une vie humaine. Ainsi, si un événement quelconque est mentionné comme s’étant passé il y a plus d’une soixantaine d’années, les locuteurs du Hjalpi’ s’y référeront au moyen du passé lointain, et à l’inverse, un événement qui se produira dans un siècle sera référé au moyen du futur lointain.
  • -
  • Le passé moyen et le futur moyen, plus souvent appelés respectivement passé et futur, se réfèrent à des événements à échelle d’une vie humaine, c’est à dire à plus ou moins une soixantaine d’années dans le passé ou dans le futur.
  • -
  • Les deux temps précédents n’empiètent cependant pas sur le passé proche et le futur proche, qui se réfèrent à des événements se produisant de deux jours dans le passé à deux jours dans le futur. Ils sont aussi utilisés pour des événements imminents ou venant de se produire.
  • -
  • Le présent se réfère quand à lui à des événements ayant cours au moment de la locution et, contrairement au français, ne peut se référer à un autre temps, comme le futur immédiat.
  • -
- -

-Chacun de ces temps se marquent via la conjugaison des verbes. -

- -

-Il y a également deux temps utilisés uniquement par les dieux (célestes comme terrestres) qui sont le passé divin et le futur divin, chacun ayant pour limite la création du monde et sa fin avec lesquels ils se réfèrent à des événements dans des temps plus lointains que ceux situés dans la même ère civilisée que le locuteur, c’est à dire des événements se produisant à environ dix mille ans du temps de locution. Ces temps divins se marquent par une double conjugaison du verbe au temps lointain correspondant. Les mortels n’ayant pas la même notion du temps que les divins utiliseront à la place les temps lointains, à l’exception d’universitaires ayant eu le privilège d’avoir pu converser avec un divin, l’impact du contact avec ces derniers permettant un changement radical de la vision des mortels dans la vision du monde. Cependant, l’utilisation des temps divins reste tout de même rare même parmi ces universitaires et est considéré comme étant plutôt pédant lorsqu’il est utilisé par un mortel. -

- -

-Dans le Hjalpi’, le temps est visualisé comme une pluie tombante, ou plutôt comme le cycle de l’éther avec le ciel représentant le passé lointain, tombant jusqu’à l’arrière de la tête du locuteur (passé moyen), allant sur son épaule droite (passé proche), dans la tête du locuteur (présent), sur son épaule gauche (futur proche), devant son visage (futur moyen) puis dans le sol (futur lointain). On peut voir dans cette visualisation du temps que les dieux sont considérés comme étant les êtres à l’origine du monde, résidants dans les cieux, et leur bénédiction tombant sur les mortels et passant en eux avant qu’ils fassent face au futur qui va se joindre au sol et au monde, comme ce à quoi chaque mortel est destiné. Pour les divins, cette visualisation commence aux confins de l’espace, en dehors de l’univers d’où vient le Dieu Créateur, représentant lui-même le passé pour les divins, et le futur divin se situant au centre du monde où résident les flammes qui y mettront fin lors de l’arrivée de la fin des temps. -

-
- -
-
3.5.1.1 Temps antérieurs
-
-

-Chaque passé dispose d’un passé antérieur se référant à une date antérieure au narratif. Cette conjugaison se faisant à l’aide d’un auxilliaire, la conjugaison déterminera le passé relatif au temps de narration, le participe du verbe indiquant le temps d’origine. Aussi connu sous le nom de plus-que-parfait. Un équivalent existe également pour les événements antérieurs à un futur de narration : le futur antérieur, applicable de la même façon à tous les futurs. -

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- -
-
3.5.1.2 Temps postérieurs
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-

-Inversement, le passé postérieur permet d’exprimer une situation future au passé d’énonciation, de même que le futur postérieur. Leur marque se porte également sur l’auxilliaire et le participe du verbe racine. -

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-
-
- -
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3.5.2 Aspects

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-Bien que le temps et le degré de certaineté donnent déjà quelques informations sur le verbe et l’événement décrit, beaucoup d’autres informations manquent toujours : l’événement se répète-il, parle-t-on du processus de l’événement où de l’événement en tant qu’objet ? Ces questions sont répondues par les aspects du verbe que je listerai ici. Notez que différents aspects peuvent être utilisés en simultané. -

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- -
-
3.5.2.1 Perfectif et imperfectif
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-

-Le perfectif et l’imperfectif sont deux aspects omniprésents avec les verbes ; l’un de ces deux aspects est obligatoire. Ces deux aspects s’opposent dans leur représentation du verbe, le perfectif décrivant l’événement comme un objet, comme un tout, alors que l’imperfectif le décrit comme un processus. On peut retrouver un exemple de cette opposition en Français avec les phrases « Henri IV régna vingt et un ans » (phrase perfective) et « Henri IV régnait vingt et un ans » (phrase imperfective). Ainsi, si l’on souhaite considérer un événement comme un processus, ou afin de mettre en place un décors pour d’autres éléments, on utilisera l’aspect perfectif du verbe ; à contrario, ce sera l’imperfectif qui sera utilisé pour considérer un événement comme un tout, comme par exemple comparer le règne de Henri IV à celui d’un autre monarque. -

- -

-En Hjalpi’, l’aspect par défaut entre ces deux aspects est l’imperfectif, qui n’est pas marqué. L’imperfectif est également le seul aspect autorisé lors de l’utilisation du présent. Si on souhaite passer un verbe au perfectif, il faudra le marquer au moyen d’une conjugaison différente de la conjugaison par défaut (utilisée donc pour l’imperfectif). -

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- -
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3.5.2.2 Complétif et incomplétif
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-

-Ces aspects permettent de porter l’accent sur le fait que l’action ou l’événement soit arrivé, arrive ou arrivera à son terme de façon certaine ou non. Par défaut, tous les verbes sont incomplétifs (sauf exceptions notées dans leur définition dans le glossaire), cependant passer le verbe au complétif permet de changer son sens afin d’exprimer le fait que l’événement arrive à son terme. Ainsi, le verbe eŕbœlůþ (voler dans les airs) mis au complétif prend la signification « se poser » ou « atterrir » avec l’attention portée sur la fin de l’événement qu’était le vol, et non sur le fait d’être sur le sol. Le complétif est marqué par une déclinaison de la racine du verbe. -

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- -
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3.5.2.3 Inceptif
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-

-L’inceptif porte l’attention sur le début de l’événement décrit par le verbe. Ainsi, le verbe eŕbœlůþ décliné à l’inceptif prend la signification « décoller », avec l’attention portée sur le fait de commencer à voler, et non sur le fait de ne plus être au sol. L’inceptif est par défaut absent des verbes et doit être marqué lorsqu’un verbe a une valeur inceptive (sauf exceptions notées dans le glossaire) À l’instar du complétif, l’inceptif est également marqué par une déclinaison de la racine du verbe. -

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- -
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3.5.2.4 Habituel, fréquentatif et itératif
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-Ces aspects du verbe marquent tous trois un événement se répétant dans le temps. L’habituel permet de marquer une emphase sur une situation caractéristique du temps employé, son nom est d’ailleurs assez explicatif. Il se marque par une conjugaison du verbe par un auxiliaire. -

- -

-Le fréquentatif permet de marquer une action répétée irrégulièrement. Il se marque par une déclinaison de la racine du verbe. -

- -

-L’itératif à l’inverse permet de marquer une action répétée régulièrement sur une période donnée, il marque des actions divisées en instances séparées et répétées régulièrement. Cet aspect est marqué par une déclinaison de la racine du verbe, et va souvent de paire avec le distributif-temporel. -

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- -
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3.5.2.5 Implicatif
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-L’implicatif permet de marquer la situation comme ayant un impact sur le temps utilisé ou sur un temps ultérieur. Par défaut, les verbes ne sont pas implicatifs, cependant des exceptions signalées comme telles dans le glossaire existent et peuvent être modifiées en non-implicatif. Ces deux aspects se marquent par une déclinaison de la racine du verbe. -

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- -
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3.5.2.6 Rétrospectif
-
-

-Un aspect parfait d’un verbe implique une situation du passé ou du futur avec des conséquences ou implications présentes (généralement marqué également à l’implicatif). On peut également utiliser les termes retrospectifs pour les éléments passés et prospectif pour les éléments futurs. Il existe avec cet aspect plusieurs types de parfait : -

-
-
Parfait de Résultat
les implications ou conséquences sont toujours d’actualité pour les verbes passés, marqués par la conjugaison.
-
Parfait exprienciel
cet aspect inplique que la situation s’est déjà produite au moins une fois par le passé, ou se produira au moins une fois avant le temps utilisé. Il est marqué par la déclinaison de la racine du verbe.
-
Parfait de percistence
il permet de marquer le passage d’une situation d’un temps à un autre, notamment la continuité depuis le passé jusqu’au présent. Exeple : « j’ai comencé à travailleur sur le Hjalpi’ originel en début 2018 » (sous-entendu, je suis à l’heure actuelle).
-
Parfait de récence
cet aspect ne peut être utilisé que lors de l’utilisation du passé proche afin de mettre en valeur la récence de la situation. Il ne peut s’utiliser que pour faire référence à une situation s’étant produite deux heures avant le temps présent tout au plus. Ce parfait se marque par une déclinaison de la racine du verbe.
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- -
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3.5.2.7 Progressif
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-

-Le progressif marque une situation en cours, que ce soit dans le passé, présent ou futur. Il peut être utilisé pour emphaser le processus ou pour porter la signification d’une situation temporaire. Il peut également permettre de marquer une progression, même si cette dernière est délimitée dans le temps par un perfectif. Cela est marqué par un auxilliaire utilisé avec le verbe décliné au progressif, l’auxilliaire étant porteur du temps d’origine du verbe, de son aspect et de son mode. -

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- -
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3.5.2.8 Découpage du temps
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    -
  1. Gnomique
    -
    -

    -Le temps gnomique permet d’exprimer une situation universellement vraie. Un temps gnomique ne peut être utilisé qu’avec une certaineté objective, forte ou faible. -

    -
    -
  2. - -
  3. Ponctuel
    -
    -

    -Le ponctuel est un aspect permettant d’exprimer une situation qui ne dure qu’un instant. Cet aspect se marque par la conjugaison du verbe. -

    -
    -
  4. - -
  5. Délimitatif
    -
    -

    -Similairement au ponctuel, de délimitatif se réfère à une situation courte dans le temps, et se marque par le ponctuel associé au progressif. -

    -
    -
  6. - -
  7. Duratif
    -
    -

    -Le duratif et une emphase sur une action qui s’étend dans un temps unique. Le duratif s’utilise pour exprimer le progressif perfectif, et se marque comme le progressif avec l’auxilliaire conjugué avec un aspect perfectif. -

    -
    -
  8. -
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- -
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3.5.2.9 Télique et atélique
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-Une activité télique est une activité ayant un but, qu’il s’agisse d’un produit ou d’’un accomplissement. Une activité n’ayant pas de résultat est atélique. La télicité d’une action est inclue dans la sémantique des verbes, mais une inversion de télicité peut aussi être marquée par l’ajout d’une particule précédant le verbe (généralement il s’agit de rendre le verbe télique). Par exemple, en français « persuader » est un verbe télique, car cette activité est en réalité généralement la tentative de persuation d’une personne, avec pour but que cette personne soit persuadée. En rendant « persuader » atélique, « avoir persuadé quelqu’un » ne veut pas forcément dire que la personne a été persuadée, mais que l’on a tout de même tenté de la persuader. -

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3.5.3 Modes

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-Avant de commencer à se renseigner sur les modes, il faut savoir que le Hjalpi’ dispose d’un concept de certaineté et est omniprésent dans les verbes. En effet, la véracité et vérifiabilité des dires du locuteur est très importante pour les divins, et ce premier doit en toutes circonstances statuer de l’état de ses affirmations, et cela se fait via la conjugaison du verbe. Il existe quatre niveaux de certaineté : -

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certaineté objective forte
Le locuteur fait part d’une vérité objective vérifiée par lui-même ou dont il est certain sans qu’il s’agisse nécessairement d’une vérité générale ou absolue. Ainsi, on peut affirmer avec une objectivité faible « J’habite au quatrième étage de mon immeuble », j’affirme que cela est vrai et objectif sans pour autant que ce soit une vérité générale (je n’y habiterai pas toujours, et ce n’est pas une connaissance commune non plus).
-
certaineté objective faible
Le locuteur affirme que sa proposition est vraie sans nécessairement avoir personnellement vérifié cette affirmation par lui-même, mais il implique que cela est une vérité générale ou absolue. Par exemple, dans notre monde, la phrase « Il y a des yaks au Tibet » serait une phrase à certaineté objective forte, il s’agit d’une vérité générale qui ne sera normalement pas remise en question.
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certaineté subjective forte
Le locuteur émet une opinion qui peut être partagée ou non avec son interlocuteur. Par exemple, un parisien pourra dire en subjectivité forte à un autre parisien qu’il fait froid lorsqu’en plein milieu de l’hiver il fait -5°C à Paris, ce avec quoi l’autre parisien pourrait être d’accord, en revanche un Canadien, un Russe ou un habitant des pays Scandinaves pourra montrer son désaccord ; ici l’interlocuteur peut vérifier ce que le locuteur a énoncé comme étant vrai ou faux, mais la conclusion sera uniquement subjective et n’invalidera donc pas nécessairement l’énoncée initiale. Le locuteur peut permettre de partager également des informations dont le locuteur est relativement sûr mais pas entièrement, l’empêchant d’utiliser une certaineté objective.
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certaineté subjective faible
Le locuteur émet une opinion qui lui est propre et qui ne peut être partagé par son interlocuteur. Ce degré de certaineté est utilisé pour partager des opinions qui ont un caractère uniquement personnel et donc invérifiable par quelqu’un d’autre que le locuteur. Par exemple, si le locuteur dit « Je n’aime pas la menthe », il le dira avec une subjectivité relative et il est donc impossible pour un interlocuteur de vérifier ou non s’il s’agit de la vérité. Cela peut être aussi utilisé pour partager une information dont le locuteur n’est pas sûr, ou bien pour partager des souvenirs dont le locuteur peut se permettre de douter.
-
- -

-Il est tout à fait possible pour le locuteur d’utiliser volontairement un degré de certaineté erroné afin d’appuyer le message de sa phrase, d’y mettre une emphase. Par exemple, quelqu’un qui parle d’un restaurant huppé dans la ville à son ami qui vient d’arriver peut tout à fait lui dire que ce restaurant est excellent tout en utilisant l’objectif fort afin de sous entendre qu’il s’agit d’une opinion largement partagée, voire même d’une vérité générale dans la ville. À contrario, un locuteur qui doute d’une vérité générale utilisera une subjectivité relative afin de démettre cette vérité générale vers une simple opinion ; c’est ce qu’aurais pu faire Galilée avec la phrase « la Terre est plate », remettant ainsi en doute cette vérité générale de l’époque (qui, par ailleurs, n’était crue que par le bas peuple, les personnes cultivées savaient que la Terre est ronde). Cependant, attention à l’abus d’utilisation erronée du degré de subjectivité, les personnes qui en abusent sont souvent vus comme étant des hypocrites ou des manipulateurs par leurs pairs. -

- -

-Les modes que nous verrons ci-dessous ont chacun une degré de certaineté par défaut qui n’est pas marqué à la conjugaison du verbe. Cependant, pour certains modes il est possible de changer de façon explicite ce degré de certaineté ; nous verrons cela au cas par cas ci-dessous. Le mode par défaut des verbes (et donc qui n’est pas marqué) est l’indicatif. -

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3.5.3.1 Indicatif IND
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-Le mode indicatif est un mode dit « réel », cela signifie donc qu’il est utilisé afin de décrire des événements s’étant déjà produit, se produisant ou allant se produire, ou bien leur négation. Pour faire court, on dit donc que le mode indicatif permet de réaliser des phrases déclaratives. L’indicatif ne supporte que les degrés de certaineté faible, le degré de certaineté par défaut étant l’objectif faible ; le subjectif faible doit donc être marqué explicitement à la conjugaison. -

- -

-Exemple : Il y a des yaks au Tibet (connaissance générale, mais je n’en suis pas témoin direct) -

- - - --- -- -- - - - - - - - -
yak-SGV-ABSLOC-Tibetexiste-3SGV.3SG.ERG.INDIC
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- -
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3.5.3.2 Énergétique ENERG
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-Ce mode est un mode très similaire à l’indicatif à la différence près des degrés de certaineté supportés. En effet, l’énergique supporte les degrés de certaineté forts, que l’indicatif ne supporte pas. Mis à part cette différence de degré de certaineté et de conjugaison de l’indicatif et de l’énergique, leur utilisation est identique. Le degré de certaineté par défaut de l’énergique est l’objectif fort, le subjectif fort doit donc être marqué à la conjugaison. -

- -

-Exemple : Il y a des montagnes en France (connaissance générale et j’ai constaté par moi-même que c’est effectivement le cas) -

- - - --- -- -- - - - - - - - -
montagne-SGV-ERGLOC-Franceexiste-3SGV.3SG.ERG.ENERG
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- -
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3.5.3.3 Subjonctif SBJV
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-Le mode subjonctif est généralement utilisé pour les événements imaginaires ou hypothétiques qui ne conviennent pas aux autres modes. -

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3.5.3.4 Conditionnel COND
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-Le conditionnel permet d’exprimer un événement qui ne peut se produire selon certaines conditions exprimées dans la partie oblique de la phrase. Ces conditions peuvent être inclusives ou exclusives, auquel cas ils seront présentés ensemble séparés par les conjonctions de coordination adéquates. -

- -

-Exemple : Je mangerai des pommes si j’en achète. -

- - - --- -- -- -- -- - - - - - - - - - -
manger-1S.2SG.NOM.COND.NEAR-FUTpomme-SGV-ACCacheter-1S.2SG.NOM.PRESpomme-SGV-ACC1s.4G.NOM
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- -
-
3.5.3.5 Optatif OPT
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- -
-
3.5.3.6 Impératif IMP
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-

-L’impératif est un mode permettant de donner des ordres. -

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- -
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3.5.3.7 Potentiel POT
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-

-Le potentiel est un mode indiquant la capacité à effectuer une action. Ainsi, une phrase telle que « Je peux parler en Hjalpi’ » en français se traduit par : -

- - - --- -- -- - - - - - - - -
parler-1S.2SG.ERG.POTENTdieu.céleste-GEN-ABS1S.4G.ERG
-

-Remarquez ici l’usage de l’ergatif, en Hjalpi’ le fait de disposer d’une capacité est considéré comme étant une situation passive ; en revanche, acquérir cette capacité peut être soit actif (utilisation donc du nominatif) soit passif (utilisation de l’ergatif). -

- -

-Le degré de certaineté par défaut du potentiel est le subjectif fort. -

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- -
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3.5.3.8 Hypothétique HP
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- -
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3.5.3.9 Interrogatif Q
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- -
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3.5.3.10 Gérondif GRV
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- -
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3.5.3.11 Participe PCP
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- -
-
3.5.3.12 Infinitif INF
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3.5.3.13 Changer la certaineté d’un mode
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3.5.4 Valence du verbe

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-La valence d’un verbe est le nombre d’arguments que ce dernier peut prendre. Les verbes intransitifs prennent au moins en argument un expérienceur, les verbes transitifs prennent au moins un agent et un patient. Si le verbe est également un verbe d’action, il prendra également en argument un bénéfactaire, bien qu’il soit souvent omis s’il est inconnu (ce qui est souvent le cas lorsque le locuteur ne parle pas à la première personne) ou s’il est identique avec l’expérienceur, l’agent nominatif ou le patient ergatif. Il est d’ailleurs également possible d’élipser l’agent nominatif ou le patient ergatif d’une phrase si le contexte permet aux locuteurs de les déduire aisément. En français cela donnerait quelque chose comme ceci : « Tu sais ce qu’a fait Éreþ hier ? A couru pendant quatre heures d’affilées pour Tama ». -

- -

-Il est également possible de réduire ou d’augmenter la valence d’un verbe selon plusieurs procédés décrits ci-dessous. -

-
- -
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3.5.4.1 Passif et antipassif
-
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-La voix passive et anti-passife permet d’ellipser un élément cœur de la proposition si le contexte le rend suffisamment évident. Il est également possible de transformer un verbe en un adjectif au patient, permettant d’ellipser l’agent dans certains cas, notamment : l’agent était un pronom impersonnel. Par exemple, en français à la palce de dire « on boit de la bière ici » on peut dire « la bière est bue ici ». -

- -

-Le passif et l’antipassif permettent également l’inversion de l’agent et du patient, permettant d’ellipser l’agent dans les phrases nominatives et le patient dans les phrases ergatives. -

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3.5.4.2 Réflexif
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-La voix réflexive permet d’unifier l’agent et le patient d’une phrase et permet effectivement d’élipser le patient nominatif ou l’agent ergatif en modifiant le verbe de verbe transitif à verbe intransitif via une inflexion de la racine dudit verbe. -

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- -
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3.5.4.3 Réciproque
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-

-La voix réciproque permet quant à elle d’exprimer une action à double-sens entre l’agent et le patient, promouvant ce dernier en agent de la phrase nominative ou l’agent en patient d’une phrase ergative. Cela perrmet ainsi d’ignorer le patient ou l’agent de la phrase selon le cas. Le réciproque à l’instar du réflexif se marque par une inflexion de la racine du verbe. -

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- -
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3.5.4.4 Causatif
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-

-Le causatif ajoute un argument au verbe : l’élémant causant l’événement. Dans la phrase « Tama a fait se lever le soldat », Tama est responsable du fait que le soldat se soit levé, ainsi le verbe gagnee l’aspect causatif en plus de son aspect réflexif. -

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- -
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3.5.5 Impersonnalité

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3.6 Déclinaisons

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-Suivant le rôle du nom dans la phrase, il est possible de le décliner à l’un des nombreux cas grammaticaux qu’offre le Hjalpi’. Dans cette section, j’expliquerai simplement la signification brève de chacune de ces déclinaisons. Pour un détail de comment décliner les noms, veuillez vous référer au chapitre dédié. Je regrouperai ici les déclinaison par catégorie. Chaque cas sera présenté de la manières suivante : -

-
-
Cas grammatical (ABBRÉVIATION)
définition
-
- - - --- - - - - - -
morphologie
-

-Exemple en français -

- - - --- -- - - - - - - - - - - - -
exempleen Hjalpi’
détailgrammatical
- -

-Les déclinaisons se présentent sous la forme de particules (préfixes, infixes et suffixes) à ajouter au mot racine. Notez que la partie entre parenthèse peut ne pas être spécifiée, auquel cas il faudra se référer à l’harmonisation des voyelles ou des consonnes selon le cas si une voyelle est accolée à une autre voyelle, de même pour les consonnes. -

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-
V(C)-
le préfixe est (ou fini par) une voyelle V, il se rajoute donc au début du mot racine. Si ce dernier commence avec une voyelle, la consonne C est rajoutée entre la voyelle V et le mot racine.
-
C(V)-
le préfixe est (ou fini par) une consonne, il se rajoute donc au début du mot racine. Si ce dernier commence avec une consonne, la voyelle (V) est rajoutée entre la consonne C et le mot racine.
-
-C1V(C2)-
l’infixe commence par consonne, il se placera donc à la fin du mot racine, entre la dernière voyelle et la dernière consonne du mot racine. Si le mot racine se termine par une voyelle, l’ensemble C1VC2 agira comme un suffixe.
-
-(C1)VC2-
l’infixe commence par une voyelle, il se placera donc au début du mot racine, entre la première consonne et la première voyelle. Si le mot racine commence par une voyelle, l’ensemble C1VC2 agira comme un préfixe.
-
-

-Notez que la déclinaison se produit avant l’accord en genre et en nombre de l’élément décliné, et après application de l’accord des voyelles et de l’accord des consonnes de l’élément. Notez également que la ou les voyelles présentée dans les tableaux s’accorde en ouverture et longueur avec la voyelle du mot racine sur laquelle porte l’accent. Ainsi, ajouts de voyelles sur mén via des déclinaisons s’accorderont en voyelles longues et ouvertes. Si la juxtaposition de deux voyelles est obligatoire, se référer à l’accord des voyelles ci-dessus. Si la juxtaposition de deux consonnes est obligatoire, se référer à l’accord des consonnes, idem pour l’accord des voyelles. -

- -

-Le nombre représente le genre de l’élément décliné, le s et le p représentent respectivement le super-singulier et le pluriel, comme décrits dans les nombres des noms. -

-
- -
-

3.6.1 Lieu

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-
-
Cas adessif (ADE)
indique un lieu adjacent à l’élément.
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- - - --- -- -- -- -- -- -- -- -- -- - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - -
1s1p2s2p3s3p4s4p5s5p
iqh(a)-iqh(e)-iqh(a)-iqh(e)-iqh(a)-iqh(e)-izh(a)-izh(ei)-izh(a)-izh(ei)-
 6s6p7s7p8s8p9s9p 
 izh(a)-izh(ei)-izh(a)-izh(ei)-irh(a)-irh(a)-irh(e)-irh(e)- 
-

-Exemple : La rivière (majeure) est à côté des maisons. -

- - - --- -- -- - - - - - - - - - - - - - -
åndjo-tshairh-mèn-èlrevean-is
rivière.majeure-ACCADE-maison-singulatifêtre.objectif.fort-3S.LIQ.NOM.PRES.ENERG
- -
-
Cas antessif (ANTE)
indique un lieu antérieur à l’élément.
-
- - - --- -- -- -- -- -- -- -- -- -- - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - -
1s1p2s2p3s3p4s4p5s5p
vwo(n)-vw(o)-v(o)-vw(o)-vwo-vo-we-w(e)-w(o)-w(e)-
 6s6p7s7p8s8p9s9p 
 v(e)-v(wo)-vw(o)-v(u)-v(u)-v(u)-vw(o)-vu- 
-

-Exemple : vwomèn (ANTE-maison) avant la maison / devant la maison -

- -
-
Cas apudessif (APUD)
indique un lieu à côté, proche de l’élément. L’élément n’est pas adjacent au lieu, auquel cas il faudrait utiliser le cas adessif.
-
- - - --- -- -- -- -- -- -- -- -- -- - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - -
1s1p2s2p3s3p4s4p5s5p
þ(e)-ð(e)-ð(e)-ðe-þ(e)-ð(e)-þe(n)-þ(e)-v(e)-ve(n)-
 6s6p7s7p8s8p9s9p 
 þ(e)-ð(e)-ð(ei)-ðe(m)-f(e)-fe-vei-fei- 
-

-Exemple : veimèn (APUD-maison) à côté de la maison -

- -
-
Cas inessif (INE)
indique un lieu à l’intérieur de l’élément.
-
- - - --- -- -- -- -- -- -- -- -- -- - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - -
1s1p2s2p3s3p4s4p5s5p
-(a)ŕo--(e)ŕo--ŕo(n)--(ń)ŕo--(a)ŕo--ŕo--(e)ŕo--(a)ŕo--(e)ŕo--ŕo-
 6s6p7s7p8s8p9s9p 
 -ŕo--(a)ŕo--(o)ŕo--(a)ŕo--(a)ŕo--(u)ŕo--(e)ŕo--(a)ŕo- 
-

-Exemple : mèrøn (<INE>maison) dans la maison -

- -
-
Cas intratif (ITRT)
indique un lieu entre des éléments. L’élément décliné ne peut être singulier.
-
- - - --- -- -- -- -- -- -- -- -- -- - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - -
1s1p2s2p3s3p4s4p5s5p
-fu(þ)--fu(ð)--fu(ð)--fu(ð)--fy(þ)--fy(ð)--fu(þ)--fy--fy(ð)--fy(ð)-
 6s6p7s7p8s8p9s9p 
 -fu(ð)--þy(ð)--(f)yþ--fu--fi(ŕ)--fe(ŕ)--fu(ð)--fu(þ)- 
-

-Exemple : mènåfùt (maison.duel.ITRT) entre deux maisons. -

- -
-
Cas locatif (LOC)
indique que l’élément décliné est le lieu indiqué (usage général).
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- - - --- -- -- -- -- -- -- -- -- -- - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - -
1s1p2s2p3s3p4s4p5s5p
l(a)-l(e)-l(i)-l(e)-le(þ)-l(e)-l(e)-l(e)-lj(a)-l(a)-
 6s6p7s7p8s8p9s9p 
 lha-lh(a)-l(au)-l(ai)-l(a)-la-ĺ-l(e)- 
-

-Exemple : Il est à la maison (sans précision du lieu précis) -

- - - --- -- -- - - - - - - - - - - - - - -
øtĺ-mèn-ånesh-øis
3S.N.ERGLOC-maison-ABSêtre.subj.fort-3S.HUM.ERG.PRES.IND
- -
-
Cas pertingent (PERT)
indique un contact avec un lieu.
-
- - - --- -- -- -- -- -- -- -- -- -- - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - -
1s1p2s2p3s3p4s4p5s5p
m(a)-m(a)-m(a)-m(e)-mj(a)-mj(e)-m(e)-m(e)-m(a)-m(e)-
 6s6p7s7p8s8p9s9p 
 mj(ø)-mj(e)-m(e)-m(u)-m(a)-m(o)-m(e)-m(e)- 
-

-Exemple : memèn (PERT-maison) en contact avec la maison -

- -
-
Cas postessif (PSTE)
indique un lieu postérieur à l’élément.
-
-

-Exemple : ménůsht (maison-POSTE) après la maison. -

- - - --- -- -- -- -- -- -- -- -- -- - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - -
1s1p2s2p3s3p4s4p5s5p
-(u)sh-(u)sht-(y)sh-(y)jh-(u)ch-(u)cht-(u)ch-(u)sh-(u)sh-(u)þ
 6s6p7s7p8s8p9s9p 
 -(u)jh-(y)ch-(u)sh-(u)zh-(y)zh-(y)jh-(y)tsh-(y)sht 
- -
-
Cas subessif (SUBE)
indique un lieu sous l’élément.
-
- - - --- -- -- -- -- -- -- -- -- -- - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - -
1s1p2s2p3s3p4s4p5s5p
ng(o)-ng(wo)-n(o)-n(wo)-ng(o)-ng(o)-nw(o)-n(we)-ng(e)-ng(o)-
 6s6p7s7p8s8p9s9p 
 ne-nge-nge-ngo-nw(a)-n(wa)-n(a)-na- 
-

-Exemple : namèn (SUBE-maison) sous la maison -

- -
-
Cas superessif (SUPE)
indique un lieu sous l’élément.
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- - - --- -- -- -- -- -- -- -- -- -- - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - -
1s1p2s2p3s3p4s4p5s5p
tsh(a)-tsh(ań)-tsh(ai)-tshau-tsh(e)-tsh(a)-sht(e)-tsh(ei)-tsh(e)-cht(a)-
 6s6p7s7p8s8p9s9p 
 sht(a)-sht(a)-tsh(ao)-tsh(ae)-tsha-shta-sht(e)-tsh(a)- 
-

-Exemple : shtemèn (SUPE-maison) sur la maison / sur le toit de la maison (impliqué) -

-
-
- -
-

3.6.2 Mouvement depuis un élément

-
-
-
Cas ablatif (ABL)
indique un déplacement s’éloignant de l’élément.
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- - - --- -- -- -- -- -- -- -- -- -- - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - -
1s1p2s2p3s3p4s4p5s5p
l(i)-l(e)-li(s)-le(jh)-l(i)-ĺ(jh)-li(sh)-li(zh)-li(sh)-li(zh)-
 6s6p7s7p8s8p9s9p 
 li(s)-li(z)-lń(d)-lń(d)-ĺ(z)-ĺ(z)-ĺ(v)-ĺ(v)- 
-

-Exemple : Je pars de Ðbńo. (décision motivée par moi-même) -

- - - --- -- -- - - - - - - - - - - - - - -
wyhak-èìsli-Ðbńo-vu
quitter-1S.HUM.NOM.PRES.INDABL-Ðbńo-ACC1S.N.NOM
- -
-
Cas délatif (DEL)
déplacement depuis la surface de l’élément.
-
- - - --- -- -- -- -- -- -- -- -- -- - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - -
1s1p2s2p3s3p4s4p5s5p
sh(a)-sh(e)-sh(e)-sh(e)-sh(ai)-sh(a)-ch(a)-ch(e)-jh(a)-jh(e)-
 6s6p7s7p8s8p9s9p 
 jh(a)-jh(a)-sh(eu)-sh(eu)-sh(a)-sh(a)-sha(l)-she(l)- 
-

-Exemple : La mouche s’envola (volontairement) du livre (de l’extérieur du livre, sous entendu de sa couverture) -

- - - --- -- -- - - - - - - - - - - - - - -
probœl-èntìsha-raømpa-rhevir
s’envoler-3S.NHUM.NOM.NEARPST.INDDEL-livreNOM-mouche
- -
-
Cas élatif (ELA)
déplacement depuis l’intérieur de l’élément.
-
- - - --- -- -- -- -- -- -- -- -- -- - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - -
1s1p2s2p3s3p4s4p5s5p
-(a)lhy-(e)lhy-(a)lhy-(a)lhu-(e)lhy-(e)lhy-(lh)y-(lh)y-(lh)y-(lh)yi
 6s6p7s7p8s8p9s9p 
 -(lh)u-(lh)yi-lhy-(a)lhy-(lh)ay-(lh)ey-(lh)ay-lhay 
-

-Exemple : La mouche s’envola (volontairement) du livre (sous entendu depuis une page / l’intérieur du livre, le livré étant ouvert) -

- - - --- -- -- - - - - - - - - - - - - - -
probœl-èntìraøm-eypar-hevir
s’envoler-3S.NHUM.NOM.NEARPST.PFV.INDlivre-ELTNOM-mouche
- -
-
Cas initiatif (INITI)
indique le point de départ d’une action (cas général)
-
- - - --- -- -- -- -- -- -- -- -- -- - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - -
1s1p2s2p3s3p4s4p5s5p
-(a)kĺ-(k)ĺ-(e)kĺ-(a)kĺ-(k)ĺ-(k)ĺ-(e)kĺ-(e)kń-(a)kĺ-(ei)kń
 6s6p7s7p8s8p9s9p 
 -akĺ-ekĺ-(a)kĺ-(e)kńak(ĺ)-k(ń)--(k)ĺ-(k)ń 
-

-Exemple : Je voyage depuis Ðbńo (sous-entendu, Ðbńo était de point de départ du voyage) -

- - - --- -- -- - - - - - - - - - - - - - -
etrjål-èìsÐbńo-kĺ
voyager-1S.HUM.NOM.PRES.INDÐbńo-INITI1S.N.NOM
-
-
- -
-

3.6.3 Mouvement vers un élément

-
-
-
Cas allatif (ALL)
indique un mouvement vers les environs de l’élément (cas général), n’indique pas nécessairement de finalité ou de point précis.
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- - - --- -- -- -- -- -- -- -- -- -- - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - -
1s1p2s2p3s3p4s4p5s5p
-li(sh)--li(ts)--li(ð)--li(ð)--li--li--li(s)--li(zh)--li(z)--li(ch)-
 6s6p7s7p8s8p9s9p 
 -li(x)--li(x)--li(rh)--li(rh)--li(þt)--li(v)--(l)iþ--(l)ið- 
-

-Exemple : Je voyage vers Ðbńo (sans nécessairement aller à Ðbńo même). -

- - - --- -- -- - - - - - - - - - - - - - -
etrjål-èìsÐbńo-lið
voyager-1S.HUM.NOM.PRES.INDÐbńo-ALL1S.N.NOM
- -
-
Cas illatif (ILL)
mouvement vers l’intérieur de l’élément, n’indique pas nécessairement de finalité.
-
- - - --- -- -- -- -- -- -- -- -- -- - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - -
1s1p2s2p3s3p4s4p5s5p
-(p)øn--(p)on--(f)øn--(f)on--øn--(p)øn--(s)øn--(s)en--(s)en--(s)an-
 6s6p7s7p8s8p9s9p 
 -(ps)øn--(ps)en--øn--(v)øn--(ŕ)øn--(ŕ)øn--(ŕ)øn--(ŕ)en- 
-

-Exemple : La mouche vole vers la maison (sous entendu, elle va y rentrer) -

- - - --- -- -- - - - - - - - - - - - - - -
eŕbœl-aym<on>ènpa-rhevir
voler-3S.NHUM.NOM.PRES.IND<ILL>maisonNOM-mouche
- -
-
Cas latif (LAT)
mouvement vers l’élément (cas général), n’indique pas nécessairement de finalité.
-
- - - --- -- -- -- -- -- -- -- -- -- - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - -
1s1p2s2p3s3p4s4p5s5p
-(l)a-(l)ei-(l)øĺ-(l)e-(l)au-(l)ĺ-(l)ń-(l)a-(l)a-le
 6s6p7s7p8s8p9s9p 
 -la-la-(a)la-(e)la-(l)e-(l)ai-(l)ae-la 
-

-Exemple : Je pars de Notń pour Ðbńo. -

- - - --- -- -- -- - - - - - - - - - - - - - - - -
wyhak-èìsli-Notń-vuÐbńo-løĺ
quitter.1S.HUM.NOM.PRES.INDABL-Notń-ACCÐbńo-LAT1S.N.NOM
- -
-
Cas sublatif (SUBL)
mouvement vers la surface de l’élément.
-
- - - --- -- -- -- -- -- -- -- -- -- -- - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - -
1s1p2s2p3s3p4s4p5s5p 
 -(i)ŧ-(i)ŧ-(e)ŧ-(i)đ-(i)ŧ-(i)nŧ-(i)fŧ-(i)þŧ-(e)nŧ-(eu)ŧ
 6s6p7s7p8s8p9s9p  
 -(a)ŧ-(i)nŧ-(i)ŧ-(i)shŧ-(i)chŧ-(i)ŧ-(r)iŧ-iŧ  
-

-Exemple : La mouche vole vers le livre. (sous-entendu, la couverture) -

- - - --- -- -- - - - - - - - - - - - - - -
eŕbœl-ayraøm-iŧpa-rhevir
voler-3S.NHUM.NOM.PRES.INDIClivre-SUBLNOM-mouche
- -
-
Cas terminatif (TERM)
le mouvement a pour but l’élément.
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- - - --- -- -- -- -- -- -- -- -- -- - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - -
1s1p2s2p3s3p4s4p5s5p
-(ae)n-(ae)ng-(þ)aen-(ð)aen-(þ)aeng-(ae)m-(ae)n-aem-aeng-aem
 6s6p7s7p8s8p9s9p 
 -(ae)nzae(ng)--(ae)n-(ae)n-(ae)m-ae-(ai)n-(ai)ng 
-

-Exemple : Je voyage jusqu’à Ðbńo. -

- - - --- -- -- - - - - - - - - - - - - - -
etrjål-èìsÐbńo-þaen
voyager-1S.HUM.NOM.PRES.INDICÐbńo-TERM1S.N.NOM
-
-
- -
-

3.6.4 Déplacement via un élément

-
-
-
Cas perlatif (PER)
mouvement au travers ou le long de l’élément.
-
- - - --- -- -- -- -- -- -- -- -- -- - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - -
1s1p2s2p3s3p4s4p5s5p
jh(u)-jh(y)-jh(u)-ch(u)-ch(y)-jh(u)-ch(ui)-jh(ui)-ch(eu)-ch(ey)-
 6s6p7s7p8s8p9s9p 
 ch(oy)-jh(ou)-jh(u)-jh(e)-jh(u)-jh(u)-ch(y)-jh(u)- 
-

-Exemple : Je voyage le long de la rivière. -

- - - --- -- -- - - - - - - - - - - - - - -
etrjål-èìschy-lhånt
voyager-1S.HUM.NOM.PRES.INDICPERL-rivière.mineure1S.N.NOM
- -
-
Cas prolatif (PROL)
mouvement en utilisant l’élément ou sur sa surface.
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- - - --- -- -- -- -- -- -- -- -- -- - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - -
1s1p2s2p3s3p4s4p5s5p
ch(a)-ch(a)-ch(e)-ch(ae)-jh(a)-ch(ay)-cha-ch(e)-ch(e)-jh(a)-
 6s6p7s7p8s8p9s9p 
 ch(e)-che-ch(a)-chei-che-ch(a)-ch(ey)-jh(e)- 
-

-Exemple : Je navigue sur l’océan côtier. -

- - - --- -- -- - - - - - - - - - - - - - -
’elđœk-aych-ielt
naviguer-1S.HUM.NOM.PRES.INDICPROL-océan.côtier1S.N.NOM
-
-
- -
-

3.6.5 Temps

-
-
-
Cas accusatif-temporel (ACC.TEMP)
indication d’une durée de temps, peut remplacer l’accusatif d’une proposition nominative-accusative avec un verbe transitif.
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- - - --- -- -- -- -- -- -- -- -- -- - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - -
1s1p2s2p3s3p4s4p5s5p
-zhu-zhu-zhu-zhu-zhoy-zhou-(a)zhu-(e)zhu-(u)zhu-(ai)zhu
 6s6p7s7p8s8p9s9p 
 -(i)zhu-(u)zhu-(o)zhu-(o)zhu-(o)zhu-(o)zhu-(o)zhu-(o)zhu 
-

-Exemple : J’ai dormis sept heures. -

- - - --- -- -- -- - - - - - - - - - - - - - - - -
’oher-èntèheol-ì’pńtwån-zhu
dormir-1S.HUM.NOM.NEARPST.INDICheure-GENsept-ATEMP1S.N.NOM
- -
-
Cas essif (ESS)
l’élément indique la date où le moment où un événement se produit.
-
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1s1p2s2p3s3p4s4p5s5p
-(þ)yd--(þ)yd--(þ)ud--(þ)ud--(þ)yd--(þ)ud--(þ)yđ--(þ)yđ--(ð)yŧ--(ð)yŧ-
 6s6p7s7p8s8p9s9p 
 -(þ)ud--(þ)ud--þy(d)--þy(d)--þy(d)--þy(d)--(oi)þyd--(oi)þyd- 
-

-Exemple : Je dors habituellement à sept heures. -

- - - --- -- -- -- - - - - - - - - - - - - - - - -
’oher-omèìshebéòm-i’p<ud>ńtwån
dormir-1S.HUM.NOM.PRES.INDIC.HABITheure-GEN<ESS>sept1S.N.NOM
- -
-
Cas limitatif (LMT)
l’élément indique une limite dans le temps.
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- - - --- -- -- -- -- -- -- -- -- -- - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - -
1s1p2s2p3s3p4s4p5s5p
-(ø)mp-(e)mp-(ø)mp-(ø)mp-(ø)mp-(ø)mp-(ø)mp-(ø)mp-(ø)mp-(ø)mp
 6s6p7s7p8s8p9s9p 
 -(e)mp-(ø)mp-(a)mp-(a)mp-(a)mp-(a)mp-(ø)mp-(ø)mp 
-

-Exemple : Je dors habituellement jusqu’à sept heures. -

- - - --- -- -- -- - - - - - - - - - - - - - - - -
’oher-oméishebéòm-i’pńtwån-ømp
dormir-1S.HUM.NOM.PRES.INDIC.HABITheure-GENsept-LIMIT1S.N.NOM
- -
-
Cas temporel (TEMP)
l’élément désigne un moment (cas général).
-
- - - --- -- -- -- -- -- -- -- -- -- - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - -
1s1p2s2p3s3p4s4p5s5p
-(i)ngni-(i)ngni-(i)ngni-(i)mi-(i)ngni-(i)nji-(y)ngni-(ng)ne-engni-(i)mji
 6s6p7s7p8s8p9s9p 
 -(i)ngni-(ing)ni-(i)ngni-(i)ngni-(e)ngni-(i)ngni-(y)ngni-ingni 
-

-Exemple : à sept heures -

- - - --- -- - - - - - - - - - - - -
hebèòm-i’pńtwån-ingni
heure-GENsept-TEMP
- -
-
Cas distributif-temporel (DISTR.TEMP)
Similaire au cas distributif, montrant une répétition temporelle se produisant à chaque élément temporel décliné.
-
- - - --- -- -- -- -- -- -- -- -- -- - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - -
1s1p2s2p3s3p4s4p5s5p
-be-be-ve-be-va-fe-be-ba-ba-ve
 6s6p7s7p8s8p9s9p 
 -ve-va-(b)e-be-bei-(b)ei-be-be 
-
-
- -
-

3.6.6 Alignement morphosyntaxique

-
-
-
Cas absolutif (ABS)
indique le patient d’un verbe transitif ou le sujet d’un verbe intransitif dans une proposition ergative. S’oppose à l’ergatif.
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- - - --- -- -- -- -- -- -- -- -- -- - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - -
1s1p2s2p3s3p4s4p5s5p
-(ts)a-(ts)a-(tsh)a-(tsh)a-(ts)a-(ts)a-(t)a-(ch)a-(p)a-(v)a
 6s6p7s7p8s8p9s9p 
 -(st)a-(jh)a-(r)a-(r)a-(qh)a-(ch)a-(rh)a-(jh)a 
-

-Exemple : J’ai brisé le vase. (action sous-entendue comme involontaire) -

- - - --- -- -- - - - - - - - - - - - - - -
nèìnweŧu-rhakĺn-èìntè
1S.N.ERGvase-ABSbriser-1S.HUM.ERG.MEDPST.IND
- -
-
Cas accusatif (ACC)
indique le patient d’un verbe transitif dans une proposition nominative. S’oppose au nominatif.
-
- - - --- -- -- -- -- -- -- -- -- -- - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - -
1s1p2s2p3s3p4s4p5s5p
-vo-vwo-vu-vwu-vo-vo-(e)vo-(e)vo-(e)vo-(e)vo
 6s6p7s7p8s8p9s9p 
 -(a)vo-(a)vo-(u)vo-(u)vo-vu-vu-vy-vy 
-

-Exemple : J’ai brisé le vase. (action sous-entendue comme volontaire) -

- - - --- -- -- - - - - - - - - - - - - - -
kĺn-èntènweŧu-vy
briser.1S.HUM.NOM.MEDPST.INDvase-ACC1S.N.NOM
- -
-
Cas ergatif (ERG)
indique l’agent d’un verbe transitif dans une proposition ergative. S’oppose à l’absolutif. Peut-être remplacé par le pégatif.
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- - - --- -- -- -- -- -- -- -- -- -- - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - -
1s1p2s2p3s3p4s4p5s5p
-(u)jo-(y)jo-(ì)jo-(é)jo-(u)jo-(u)jo-(ø)jo-(y)jo-(lj)o-(lj)o
 6s6p7s7p8s8p9s9p 
 -(mj)o-(lj)o-jo-jo-(o)jo-(e)jo-(u)jo-(u)jo 
-

-Exemple : J’ai brisé le vase. (action sous-entendue comme involontaire) -

- - - --- -- -- - - - - - - - - - - - - - -
nèìnweŧu-rhakĺn-èìntè
1S.N.ERGvase-ABSbriser.1S.HUM.MEDPST.PFV.IND
- -
-
Cas instructif (INSC)
indique le moyen employé, répond à la question comment ?.
-
- - - --- -- -- -- -- -- -- -- -- -- - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - -
1s1p2s2p3s3p4s4p5s5p
-(e)ng-(e)ng-(a)ng-eng-(e)ng-(a)ng-(e)ng-eng-ang-(e)ng
 6s6p7s7p8s8p9s9p 
 -(ea)ng-(e)ng-eng-engt-(e)ngz-(e)ng-(e)ng-(e)ngt 
-

-Exemple : J’ai brisé le vase en tombant. (comme je suis tombé, sous-entendu involontairement, j’ai brisé le vase) -

- - - --- -- -- -- - - - - - - - - - - - - - - - -
nèìjhybdin-èìntè-ngnweŧu-rhakĺn-èìntè
1S.N.ERGtomber.1S.HUM.ERG.MEDPST.PFV.IND-INSCvase-ABSbriser-1S.HUM.ERG.MEDPST.PFV.IND
- -
-
Cas instrumental (INS)
indique l’instrument utilisé, répond à la question au moyen de quel objet ?.
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- - - --- -- -- -- -- -- -- -- -- -- - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - -
1s1p2s2p3s3p4s4p5s5p
-(d)ĺ-(d)ĺ-(d)ĺ-(đ)ĺ-(d)ĺ-(đ)ĺ-(d)ĺ-(ŧ)ĺ-(d)ĺ-đĺ
 6s6p7s7p8s8p9s9p 
 -(d)ĺ-(d)ń-(d)ĺ-(d)ĺ-(d)ń-(đ)ń-(d)ĺ-(d)ĺ 
-

-Exemple : J’ai brisé (involontairement) le vase avec mon pied (avec un coup de pied). -

- - - --- -- -- -- - - - - - - - - - - - - - - - -
nèìpńt-euŧ-ńnweŧu-rhakĺn-èìntè
1S.N.ERGpied-POSS-INSvase-ABSbriser-1S.HUM.ERG.MEDPST.PFV.IND
- -
-
Cas nominal (NOMIN)
indique que l’élément décliné doit être considéré comme un nom dérivé de l’élément décliné, généralement traduisible à peu près par « celui qui … ». Notez que le genre du resultat est le genre humain si ledit résultat décrit un humain, peu importe le genre d’origine, par défaut neutre.
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1s1p2s2p3s3p4s4p5s5p
-(eu)s-(eu)sh-(eu)s-(eu)sht-(eu)st-(eu)s-(eu)s-(eo)sh-eus-eucht
 6s6p7s7p8s8p9s9p 
 -eus-(eu)sh-(eu)s-(eu)sh-(eu)s-(ei)ch-(eu)s-(eu)st 
-

-Exemple : un cavalier (genre humain neutre) : naeleus (cheval-NOMIN) -

- -
-
Cas nominatif (NOM)
indique le sujet d’un verbe intransitif ou l’agent d’un verbe transitif dans une proposition nominative. S’oppose à l’accusatif. Peut-être remplacé par le pégatif.
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1s1p2s2p3s3p4s4p5s5p
p(a)-p(e)-p(a)-p(e)-p(a)-p(a)-pa(n)-pa(ń)-pń-pń-
 6s6p7s7p8s8p9s9p 
 pa(m)-pa-pa(l)-pa(l)-pa(sh)-pe(sh)-pa-pa- 
-

-Exemple : J’ai brisé le vase. (action sous-entendue comme volontaire) -

- - - --- -- -- - - - - - - - - - - - - - -
kĺnèntènweŧuvy
briser(NOM passé m p 1sHUM)vase-ACC1s6G.NOM
- -
-
Cas oblique (OBL)
marque le verbe, indique la proposition comme étant une citation. Les sous-propositions n’ont pas besoin d’être marquée. Remplace l’accusatif dans les propositions nominatives, et l’absolutif dans les propositions ergatives.
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1s1p2s2p3s3p4s4p5s5p
-(rh)esh-(rh)esht-(rh)ef-(rh)eft-(rh)esh-(qh)esh-(rh)ef-(rh)øsh-(rh)ef-(rh)øsh
 6s6p7s7p8s8p9s9p 
 -(rh)ef-(rh)øsh-(qh)esh-(qh)esh-(qh)esh-(qh)esh-(qh)uish-(qh)oish 
-

-Exemple : j’ai dis que j’ai cassé (involontairement) le vase. -

- - - --- -- -- -- - - - - - - - - - - - - - - - -
rheðèntèkĺnèntèrhøshnweŧurha
dire(NOM passé m p 1sHUM)briser(NOM passé m p 1sHUM)vase-ACC1s6G.NOM
- -
-
Cas pégatif (PEG)
Remplace le nominatif et l’ergatif dans une proposition ayant un argument datif.
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1s1p2s2p3s3p4s4p5s5p
ey-eu-ey-ey-eu-ei-ey-ei-ei-eu-
 6s6p7s7p8s8p9s9p 
 ey-eu-eu-ey-ey-ey-ei-ey- 
-
-
- -
-

3.6.7 Relation

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-
-
Cas aversif (EVIT)
indique que l’élément est évité ou craint.
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1s1p2s2p3s3p4s4p5s5p
lh(e)-lh(e)-lha-lh(e)-lh(e)-lha-lh(e)-lha-la-lh(e)-
 6s6p7s7p8s8p9s9p 
 lha-lh(e)-lh(e)-lh(e)-lha-l(e)-lh(e)-lh(e)- 
-

-Exemple : Je navigue sur l’océan côtier tout en évitant Notń. -

- - - --- -- -- -- - - - - - - - - - - - - - - - -
’elđœkaylhaNotńchielt
naviguer(NOM prés-indic 1sHUM)AVRS-NotńPROL-(océan côtier)1s6G-NOM
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-
Cas bénéfactif (BEN)
indique la personne ou le concept motivant une proposition d’un verbe d’action. S’il est omis à la première personne, on assume que le bénéfacteur est le sujet ou l’agent ; à la seconde ou à la troisième personne, on assume que le bénéfacteur est inconnu.
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1s1p2s2p3s3p4s4p5s5p
-at-et-at-at-at-aŧ-at-aŧ-aŧ-aŧ
 6s6p7s7p8s8p9s9p 
 -et-(v)et-at-et-ast-aþ-at-et 
-

-Exemple : Je navigue sur l’océan côtier (l’action est motivée par ou due à Mérian). -

- - - --- -- -- -- - - - - - - - - - - - - - - - -
Merianaŧ’elđœkaychielt
Merian-BENnaviguer(NOM prés-indic 1sHUM)PROL-(océan côtier)1s6G-NOM
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Cas causal
indique la cause d’une proposition
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1s1p2s2p3s3p4s4p5s5p
-(o)by-(o)bu-(u)by-(o)by-(ob)y-(b)y-(o)by-(o)by-(o)by-(o)by
 6s6p7s7p8s8p9s9p 
 -(o)bu-(o)bu-(o)vu-(e)vy-(e)vy-(e)vy-vy-vy 
- -
-
Cas comitatif (COM)
indique un accompagnement par l’élément décliné, comparable au « avec » ou « et » en Français. L’action doit être partagée entre le sujet ou agent de la proposition et l’élément décliné, c’est à dire que l’élément est souvent un compagnon dans la situation (sans conotation positive ou négative).
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1s1p2s2p3s3p4s4p5s5p
-ðai--ðei--ðei--ðai--ðei--ðey--ðeń--ðei--ðei(n)--ðey-
 6s6p7s7p8s8p9s9p 
 -ðei--ðey--ðei--ðei--ðeu--ðei--ðeu--ðeu- 
-

-Exemple : Je voyage le long de la rivière accompagné de Romur. (Romur et moi partageons l’expérience du voyage). -

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etrjålèìschylhåntRomyðeńr
voyager(NOM prés-indic 1sHUM)PERL-(rivière mineure)<COM>Romyr1s6G-NOM
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Cas datif (DAT)
élément recevant ou direction de l’action vers l’élément.
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1s1p2s2p3s3p4s4p5s5p
-at--et--at--at--at--aŧ--at--aŧ--aŧ--aŧ-
 6s6p7s7p8s8p9s9p 
 -et--(v)et--at--et--ast--aþ--at--et- 
-

-Exemple : Je crie (par colère) sur mon voisin. -

- - - --- -- -- - - - - - - - - - - - - - -
ŧůbůmåůketipŕům
crier(NOM prés-indic 1sHUM)<DAT>voisin1s6G-NOM
- -
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Cas Distributif (DISTR)
Marque une distribution équitable entre les éléments déclinés. Comparable au cas distributif-temporel.
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1s1p2s2p3s3p4s4p5s5p
qhe(ch)-qhe(l)-qhe(jh)-qhe(l)-rhe(ch)-rhe(jh)-he(l)-he(l)-he(l)-he(l)-
 6s6p7s7p8s8p9s9p 
 ha(l)-ha(l)-hei(l)-hea(l)-hea(l)-hea(l)-che(l)-che(l)- 
- -
-
Cas génitif (GEN)
montre une relation entre deux éléments, l’élément décliné définit l’élément situé immédiatement après. Attention, contrairement à certaines langues, le génitif de dénote pas la possession de l’élément ; pour cela, il faut utiliser le possessif.
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1s1p2s2p3s3p4s4p5s5p
ŧ(y)-ŧ(u)-ŧ(y)-ŧ(y)-ŧ(y)-ŧ(yi)-ŧy-ŧy-ŧy(i)-ŧy-
 6s6p7s7p8s8p9s9p 
 ŧ(eu)-ŧo(y)-ŧy-ŧ(u)-ŧ(u)-ŧu-ŧ(y)-ŧ(u)- 
- -
-
Cas possessif (POSS)
marque l’élément comme le propriétaire de l’élément suivant immédiatement l’élément décliné. Il n’est pas utile de décliner l’élément (voire même de placer l’élément dans la phrase) si l’élément propriété est également décliné avec les déclinaisons possessives.
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1s1p2s2p3s3p4s4p5s5p
-ŧy-ŧy-(i)ŧy-ŧy-(eu)ŧ-(y)ŧ-eŧy-eŧy-(i)ŧy-oŧy
 6s6p7s7p8s8p9s9p 
 -(e)uŧ-(o)iŧ-(ŧ)y-(e)ŧy-iŧy-ŧy-yŧ-iŧ 
- -
-
Cas privatif (PRV)
indique un manque ou une absence de l’élément décliné. Ce manque n’a aucune conotation positive ou négative.
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1s1p2s2p3s3p4s4p5s5p
ei-ei-eń-ejh-ei-éĺ-ei-ae-eiđ-ei-
 6s6p7s7p8s8p9s9p 
 ei-ei-ei-ei-ei-ei-eń-eń- 
- -
-
Cas semplatif (SEMPL)
indique une similitude entre le sujet/expérienceur ou l’agent de la proposition et le ou les éléments déclinés.
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1s1p2s2p3s3p4s4p5s5p
-(rh)wo-(rh)wo-(rh)we-(rh)wo-(rh)wo-rhwo-rhwe-(rh)wo-rhwo-(rh)wo
 6s6p7s7p8s8p9s9p 
 -rhwo-rhwe-(rh)wo-(rh)wo-(rh)we-(rh)wo-(rh)wo-(rh)wo 
- -
-
Cas sociatif (SOC)
indique que la situation de la proposition s’est déroulée avec l’agent ou le sujet étant avec l’élément décliné. L’élément n’a pas à partager la situation avec l’agent/sujet.
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1s1p2s2p3s3p4s4p5s5p
t(o)-t(e)-t(o)-t(o)-ŧ(o)-te-t(o)-t(e)-ŧe-t(o)-
 6s6p7s7p8s8p9s9p 
 to-ŧo-te-t(o)-t(o)-to-t(o)-t(o)- 
-

-Exemple : Je voyage le long de la rivière avec mes jumelles. (Les jumelles ne peuvent partager l’expérience dû au fait qu’elles soient inanimées et ne sont certainement pas mon moyen de voyage) -

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etrjålèìschylhånttovyelegot
voyager(NOM prés-indic 1sHUM)PERL-(rivière mineure)SOC-jumelles1s6G-NOM
-
-
- -
-

3.6.8 Sémantiques

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Cas partitif (PTV)
s’utilise pour indiquer une quantité de l’élément donné s’il s’agit de désigner un sous-groupe, sans spécifier d’identité ou bien de marquer une partie uniquement de l’élément décliné.
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1s1p2s2p3s3p4s4p5s5p
-’i(l)--’i(l)--’y(l)--’u(l)--’i(l)--’i(l)--’i(l)--’il--’il(y)--ili(’)-
 6s6p7s7p8s8p9s9p 
 -’i(lh)--’e(lh)--’i(l)--gi(l)--’i(l)--ki(l)--’i(l)--’i(l)- 
- -
-
Cas vocatif (VOC)
permet de s’adresser à quelqu’un en déclinant l’expression ou le nom utilisé pour s’y adresser.
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1s1p2s2p3s3p4s4p5s5p
-wa-we-wa-wa-we-(d)wa-wa-ja-je-v(w)e
 6s6p7s7p8s8p9s9p 
 -va-ve-wa-wa-wein-wa-wa-weŕ 
-
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- -
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3.6.9 État

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Cas abessif (ABE)
signale l’abscence que quelque chose en particulier
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1s1p2s2p3s3p4s4p5s5p
e(m)-e(ng)-e(n)-e(n)-e(l)-e(dl)-e(ng)-e(t)-e(st)-e(sht)-
 6s6p7s7p8s8p9s9p 
 e(nt)-e(ngt)-e-e(s)-e-e(ngt)-e(mt)-e(ngt)- 
- -
-
Cas adverbial (ADV)
transforme un nom en adverbe
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1s1p2s2p3s3p4s4p5s5p
-ei-ey-ei-ei-ey-ey-ei-ai-ai-ei
 6s6p7s7p8s8p9s9p 
 -eu-ey-ei-ei-ei-(r)ei-(ei)r-(ey)r 
- -
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Cas comparatif (COMP)
indique une similarité de l’élément décliné avec l’élément nominatif ou absolutif de la proposition.
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1s1p2s2p3s3p4s4p5s5p
-(oi)r-(oi)r-(oi)r-(oi)ŧ-(oi)r-(oi)t-(oi)t-(oi)ŧ-oir-er
 6s6p7s7p8s8p9s9p 
 -(oi)r-oit-(oi)r-(oi)r-or-(oi)r-oirh-(oi)rh 
- -
-
Cas équatif (EQU)
indique une comparaison entre l’élément décliné et l’élément nominatif ou absolutif de la proposition.
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1s1p2s2p3s3p4s4p5s5p
-(ń)t-(ń)t-(ń)t-(ĺ)t-(ń)st-(ń)ft-(ń)t-(ń)đ-(ń)ŧ-(ń)t
 6s6p7s7p8s8p9s9p 
 -(ĺ)đ-(ń)ŧ-(ń)t-(ń)t-ńt-(ń)t-(ń)t-ńt 
- -
-
Cas exessif (EXESS)
Marque une transition de condition depuis l’élément décliné
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1s1p2s2p3s3p4s4p5s5p
-eqh-eqh-erh-eqh-iqh-eqh-eqh-eŕ-eqh-arh
 6s6p7s7p8s8p9s9p 
 -eqh-erh-eqh-(e)qh-(a)qh-eqh-eŕ-eqh 
- -
-
Cas essif formel (ESSFRM)
indique un état d’être temporaire, une condition qualitative physique
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1s1p2s2p3s3p4s4p5s5p
-(ø)ŧ-(ø)d-(o)d-(o)đ-(ø)d-(ø)ng-(ŧ)ød-(ŧ)ed-(ŧ)ød-ød
 6s6p7s7p8s8p9s9p 
 -(ø)dø(d)--ød-(ø)ns-ød-øts-(ø)sh-(ø)sht 
- -
-
Cas essif modal (ESSMOD)
indique un état d’être temporaire, une condition qualitative non-physique
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1s1p2s2p3s3p4s4p5s5p
-(’)uix-(’)uix-’yirh-(’)yirh-(’)urh-(’)uirh-(’)urh-(’)urh-’u-(’)yrh
 6s6p7s7p8s8p9s9p 
 -(’)yirh-(’)yrh-(’)urh-(’)u-(’)u-(’)ust-(’)urh-(’)urh 
- -
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Cas identique (SIM)
indique que l’élément décliné est identique (en certains points ou en totalité) avec l’élément nominatif ou absolutif de la proposition.
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1s1p2s2p3s3p4s4p5s5p
-(e)tyr-(a)tur-(a)tyr-(e)tur-(e)tur-tyr-tur-(e)tur-(a)tur-(e)tur
 6s6p7s7p8s8p9s9p 
 -tyr-tyr-(e)tur-(e)tur-(t)ur-tur-(e)tur-(o)tur 
- -
-
Cas orientatif (ORI)
indique une orientation d’un élément vers l’élément décliné.
-
- - - --- -- -- -- -- -- -- -- -- -- - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - -
1s1p2s2p3s3p4s4p5s5p
f(o)-f(o)-f(u)-f(o)-þ(o)-f(o)-f(o)-v(o)-þ(o)-ð(o)-
 6s6p7s7p8s8p9s9p 
 þ(o)-þo-f(o)-f(u)-f(o)-vo-þo-fo- 
- -
-
Cas translatif (TRANSL)
indique un changement, une transition d’état vers l’élément décliné.
-
- - - --- -- -- -- -- -- -- -- -- -- - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - -
1s1p2s2p3s3p4s4p5s5p
-(i)n-(i)n-(y)n-(e)n-in-(i)n-(i)n-(y)m-(i)ng-(i)n
 6s6p7s7p8s8p9s9p 
 -(i)m-(i)n-(i)n-(i)n-in-ing-ing-ing 
- - - -

- -

-
-
-
-
-

3.7 Formation d’un mot

-
-
-

3.8 Conjonctions

-
-
-

3.9 Chiffres et nombres

-
-
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3.10 Interjections

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-
-
-

4 Structure des phrases

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-
-
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4.1 Phrase et ordre des mots

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- -
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4.2 Constructions de phrases complexes

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-

4.3 Constructions spéciales

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-

- -

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-
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-

5 Glossaire

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-
-
clef
 /transcription large/ élément de langage. Définition(s)
-
-

-Définition -

- -

-Abréviations : -

-
    -
  • 1-9 : numéro de genre (voir les genres)
  • -
  • adj. : adjectif
  • -
  • ind. : indénombrable
  • -
  • n.X : nom du Xème genre
  • -
  • pron. : pronom
  • -
  • vi. : verbe intransitif
  • -
  • vt : verbe transitif
  • -
-
- -
-

5.1 À trier

-
- -
-

5.2 Actions physiques

-
-
-
kĺnyþ
/kl̩.nyːθ/ (vt.) casser, briser
-
ŧůbůmůþ
/ʈʏ.bʏ.mʏθ/ (vi.) crier par colère, par rage
-
jhybdinyþ
/ʐyːb.diː.nyːθ/ (vi.) tomber
-
’oheryþ
/ʔo:.he:.ry:þ/ (vi.) dormir
-
-
-
-
-

5.3 Amour

-
-
-

5.4 Animaux

-
-
-
nael
/nael/ (n.7) cheval
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rhevìr
/ʁeː.vɪr/ (n.7) mouche
-
-
-
-
-

5.5 Art

-
-
-
raøm
/raøm/ (n.9) livre
-
-
-
-
-

5.6 Astronomie

-
-
-
bèòm
 /bɛɔm/ (n.1) Soleil. Étymologie : bèm + jaom, astre du jour
-
jaom
/jaom/ (n.1) astre
-
-
-
-
-

5.7 Bâtiments

-
-
-
mèn
/mɛn/ (n.9) maison (bâtiment)
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-
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-

5.8 Commerce

-
-
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5.9 Conflits

-
-
-

5.10 Conteneurs

-
-
-

5.11 Corps

-
-
-
gar
/ɡaːr/ (n.6) tête
-
pńt
/pn̩t/ (n.6) main
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wån
/waːn/ (n.6) pied
-
-
-
-
-

5.12 Couleurs

-
-
-
ðùr
/ðʊr/ (adj.) argent (couleur)
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-
-
-
-

5.13 Dimensions

-
-
-

5.14 Direction

-
-
-
ngam
/ŋaːm/ (n.2) ouest
-
watshùd
/waːt.ʃʊd/ (n.2) nord
-
wèmchal
/wɛm.çaːl/ (n.2) est (direction)
-
zelðeg
/zeːl.ðeːɡ/ (n.2) sud
-
-
-
-
-

5.15 Eau

-
-
-
ånd
/ɑnd/ (n.3) rivière majeure, cours d’eau dans lequel s’est jeté une autre rivière, mais ammenée à se jeter elle-même dans un autre cours d’eau
-
hanđ
/haːnɖ/ (n.3) fleuve mineur, cours d’eau n’ayant aucun confluent se jetant directement dans la mer ou l’océan
-
ielt
/ielt/ (n.3) océan côtier, vaste étendue d’eau au contact des côtes
-
lhånt
/ɬɑt/ (n.3) rivière mineure ou ruisseau, cours d’eau dans lequel ne s’est jeté aucun autre cours d’eau mais ammené à se jeter dans un autre cours d’eau
-
omd
/oːmd/ (n.3) océan non-côtier, vaste étendue d’eau n’étant pas au contact des côtes
-
vilŧ
/viːlʈ/ (n.3) fleuve majeur, cours d’eau ayant reçu d’autre cours d’eau et se jetant directement dans la mer ou l’océan
-
’èlđ
/ʔɛlɖ/ (n.3) mer, petite étendue d’eau connectée à d’autres mers ou océans, ou région d’océan côtier
-
-
-
-
-

5.16 Effort

-
-
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5.17 Éléments

-
-
-

5.18 Émotions

-
-
-
ferhan
/feː.ʁaːn/ (n.2) tristesse
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-
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-

5.19 Évaluation

-
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-
’eshtef
/ʔeːʃ.teːf/ (adj.) mauvais
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5.20 Événements

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gèn
/ɡɛn/ (n.2) acte, action
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-

5.21 Existence

-
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neshøm
/neː.ʃøːm/ (vt.) être (subjectif certain)
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revøm
/reː.vøːm/ (vt.) être (objectif certain)
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-
-
-

5.22 Famille

-
-
-
ånåm
/ɑ.nɑm/ (n.6) parent
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månåm
/mɑ.nɑm/ (n.5) mère, maman
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pånåm
/pɑ.nɑm/ (n.4) père, papa
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-

5.23 Forme

-
-
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5.24 Gouvernement

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5.25 Grammaire

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pœb
/pœb/ (pron. interrogatif) quoi, idée générale d’élément. Peut être décliné afin d’obtenir des questionnements plus précis.
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-
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5.25.1 Pronoms interrogatifs

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5.25.1.1 Temps
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pejb
 /pejb/ (pron. interr. essif) quand, à quel moment. pœb décliné à l’essif.
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pϏmp
 /pœɛmp/ (pron. interrogatif limitatif) jusqu’à quand. pœb décliné au limitatif.
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pœvwò
 /pœ.vwɔ/ (pron. interrogatif accusatif) sur quelle durée, pendent combien de temps. pœb décliné à l’accusatif.
-
-
-
-
-
- -
-

5.26 Guerre

-
-
-
wòùl
/wɔʊl/ (n.2) attaque
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5.27 Légal

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5.28 Lieux

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5.29 Lumière

-
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5.30 Mental

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5.31 Mesures

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5.32 Métaux

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5.33 Mouvement

-
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-
etrjåløm
/eː.trjɑ.lʏθ/ (vi.) voyager
-
eŕbœlůþ
/eːɹ.bœ.lʏθ/ (vi.) voler (dans le airs)
-
jĺchek
/jl̩.çeːk/ (n.9) chemin, voie
-
probœlůþ
/proː.bœ.lʏþ/ (vi.) s’envoler
-
-

-Exemple : Probœlèntì parhevir. La mouche s’envola. -

-
-
wyhakøm
/wyː.haː.køːm/ (vt.) quitter, partir.
-
-

-Exemple : Nè liÐbńovu wyhakèìs. Je pars de Ðbńo. -

-
-
’elđœkůþ
/ʔeːl.ɖœ.kʏθ/ (vi.) naviguer
-
-
-
-
-

5.34 Nature

-
-
-

5.35 Nombres

-
-
-
pńtwån
 /pn̩.twɑn/ (nbrc) sept. Étymologie : pńt + wån
-
-
-
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5.36 Nourriture

-
-
-

5.37 Outils

-
-
-
vyelegot
/vye.leː.ɡoːt/ (n.9) jumelles (instrument)
-
nweŧu
/nweː.ʈuː/ (n.9) vase
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-
-
-
-

5.38 Parole

-
-
-
rheðyþ
/ʁeː.ðyːθ/ (vt.) dire
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vår
/vɑr/ (n.2) langue (linguistique), langage, parole
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5.39 Péchés

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5.40 Physique

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5.41 Possession

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5.42 Religion

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hjalp
/hjaːlp/ (n.1) dieu céleste
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melex
/meː.leːχ/ (n.1) dieu terrestre
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-
-

5.43 Savoir

-
-
-
bòljøluþ
/bɔ.ljøː.luːθ/ (vt.) savoir
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wanmjœd
 /waːn.mjœd/ (n.2) savoir, connaissance
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-

5.44 Sensations

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-
-
ferhtef
 /feːʁ.teːf/ (n.2) douleur mentale, dépression. Étymologie : ferhan + ’eshtef, une tristesse mauvaise
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nùòtœm
/nʊɔ.tœm/ (vt.) voir
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-
-

5.45 Sexe

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-
-

5.46 Société

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-
-
kipŕům
/kiː.pɹʏm/ (n.6) voisin
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5.47 Substances

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-
lùb
/lʊb/ (n.9) air
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5.48 Temps

-
-
-
bèm
/bɛm/ (n.2) jour (mesure de temps)
-
hebèòm
 /heː.bɛɔm/ (n.2) heure (repère de temps). Étymologie : heol + bèòm l’heure par le Soleil
-
heol
/heol/ (n.2) heure (mesure de temps)
-
lhail
/ɬail/ (n.2) année (mesure de temps)
-
ŧealnat
/ʈeal.naːt/ (adj.) précision temporelle, précis.
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-
-

5.48.1 Jours de la semaine

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ðùbèm
 /ðʊ.bɛm/ (n.2) septième jour de la semaine / jour d’agent. Étymologie : ðùr + bèm
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-
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5.49 Travail

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5.50 Végétaux

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5.51 Vêtements

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5.52 Vie et santé

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ðenmòìl
/ðeːn.mɔɪl/ (n.6) personne, individu
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Auteur: Lucien Cartier-Tilet

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Created: 2018-08-19 dim. 20:34

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- - diff --git a/hjalpi-grammaire.org b/hjalpi-grammaire.org deleted file mode 100644 index 04cb5c2..0000000 --- a/hjalpi-grammaire.org +++ /dev/null @@ -1,1242 +0,0 @@ -#+TITLE: Grammaire du Hjalpi’ -#+INCLUDE: "headers.org" - -* Introduction -Le Hjalpi’ est la langue parlée par les dieux dans l’univers de mon roman. La langue dont je présente ci-dessous la grammaire n’est cependant pas réellement la langue divine mais la représente ; en effet, le Hjalpi’ a été imaginée comme étant bien trop complexe pour être entièrement apprise par un humain, l’élaboration de phrases simples requière quelques années d’études déjà. Bien évidemment, il est impossible pour un humain de créer une telle langue, mais je reste toujours dans cette optique de création de langue complexe, et le résultat me paraîtra complexe mais il se peut que pour certains (du fait des langues qu’ils maîtrisent déjà) n’aient pas cette impression. - -Cette langue sera également utilisée pour créer d’autres langues qui auront évolué depuis la langue divine en des langues (me paraissant) beaucoup plus simples afin de créer des langues pour les mortels. - -Cette grammaire suppose que ses lecteurs ont un minimum de connaissances linguistiques de par sa nature de grammaire de référence, et n’est donc pas adaptée à un apprentissage de la langue et aux personnes sans connaissances linguistiques. Pour ces personnes, un autre ouvrage sera écrit afin de permettre l’apprentissage du Hjalpi’ sans nécessité de prérequis linguistiques. - -** Abréviations utilisées -Dans cet ouvrage seront souvent utilisés des gloses afin de noter le détail grammatical de phrases ou de termes, et ces dernières emploient quasiment systématiquement des abréviations pour les termes grammaticaux. Voici donc la liste alphabétique de ces abréviations et de leur significations : - -src_latex{\begin{multicols}{2}} - -- 1DU :: première personne exclusive duel -- 1IDU :: première personne inclusive duel -- 1IPL :: première personne inclusive pluriel -- 1IS :: première personne inclusive singulier -- 1ISGV :: première personne inclusive singulatif -- 1ITRI :: première personne inclusive triel -- 1PL :: première personne exclusive pluriel -- 1S :: première personne exclusive singulier -- 1SGV :: première personne exclusive singulatif -- 1TRI :: première personne exclusive triel -- 2DU :: seconde personne duel -- 2PL :: seconde personne pluriel -- 2S :: seconde personne singulier -- 2SGV :: seconde personne singulatif -- 2TRI :: seconde personne triel -- 3DU :: troisième personne duel -- 3PL :: troisième personne pluriel -- 3S :: troisième personne singulier -- 3SGV :: troisième personne singulatif -- 3TRI :: troisième personne triel -- ABE :: [[cas-abe][abessif]] ([[decl-morph-decl][cas]]) -- ABL :: [[cas-abl][ablatif]] ([[decl-morph-decl][cas]]) -- ABS :: [[cas-abs][absolutif]] ([[decl-morph-decl][cas]]) -- ABST :: abstrait ([[morpho-nom-genre][genre]]) -- ACC :: [[cas-acc][accusatif]] ([[decl-morph-decl][cas]]) -- ACC.TEMP :: [[cas-atemp][accusatif-temporel]] ([[decl-morph-decl][cas]]) -- ADE :: [[cas-ade][adessif]] ([[decl-morph-decl][cas]]) -- ADV :: [[cas-adv][adverbial]] ([[decl-morph-decl][cas]]) -- ALL :: [[cas-all][allatif]] ([[decl-morph-decl][cas]]) -- ANML :: animal ([[morpho-nom-genre][genre]]) -- ANTE :: [[cas-ante][antessif]] ([[decl-morph-decl][cas]]) -- ANTIP :: antipassif ([[verbes-valence][voix]]) -- APUD :: [[cas-apud][apudessif]] ([[decl-morph-decl][cas]]) -- ATL :: atelique ([[verbes-aspects][aspect]]) -- AVRS :: [[cas-avrs][aversif]] ([[decl-morph-decl][cas]]) -- BEN :: [[cas-ben][bénéfactif]] ([[decl-morph-decl][cas]]) -- CAUS :: [[cas-caus][causal]] ([[decl-morph-decl][cas]]) -- COM :: [[cas-com][comitatif]] ([[decl-morph-decl][cas]]) -- COMP :: [[cas-comp][comparatif]] ([[decl-morph-decl][cas]]) -- COND :: conditionnel (mode) -- DAT :: [[cas-dat][datif]] ([[decl-morph-decl][cas]]) -- DEF.ART :: article défini ([[noms-articles][article]]) -- DEL :: [[cas-del][délatif]] ([[decl-morph-decl][cas]]) -- DISTR :: [[cas-distributif][distributif]] ([[decl-morph-decl][cas]]) -- DISTR.TEMP :: [[cas-distemp][distributif-temporel]] ([[decl-morph-decl][cas]]) -- DU :: duel ([[morpho-nom-nombre][nombre]]) -- ELA :: [[cas-ela][élatif]] ([[decl-morph-decl][cas]]) -- ENERG :: énergétique (mode) -- EQU :: [[cas-equ][équatif]] ([[decl-morph-decl][cas]]) -- ERG :: [[cas-erg][ergatif]] ([[decl-morph-decl][cas]]) -- ESS :: [[cas-ess][essif]] ([[decl-morph-decl][cas]]) -- ESSFRM :: [[cas-essfrm][essif-formel]] ([[decl-morph-decl][cas]]) -- ESSMOD :: [[cas-essmod][essif modal]] ([[decl-morph-decl][cas]]) -- EXESS :: [[cas-exess][exessif]] ([[decl-morph-decl][cas]]) -- F :: féminin ([[morpho-nom-genre][genre]]) -- FANT :: futur antérieur ([[verbes-temps][temps]]) -- FDIS :: futur distant ([[verbes-temps][temps]]) -- FNEA :: futur proche ([[verbes-temps][temps]]) -- FPTR :: futur postérieur ([[verbes-temps][temps]]) -- FUT :: futur moyen ([[verbes-temps][temps]]) -- GEN :: [[cas-gen][génitif]] ([[decl-morph-decl][cas]]) -- GRV :: gérondif (cas) -- HP :: hypothétique (mode) -- HUM :: sur-genre humain ([[morpho-nom-genre][genre]]) -- ILL :: [[cas-ill][illatif]] ([[decl-morph-decl][cas]]) -- IMP :: impérafit (mode) -- IN :: inanimé ([[morpho-nom-genre][genre]]) -- IND :: indicatif ([[verbes-modes][mode]]) -- INDF.ART :: article indéfini ([[noms-articles][article]]) -- INE :: [[cas-ine][inessif]] ([[decl-morph-decl][cas]]) -- INF :: infinitif (mode) -- INITI :: [[cas-initi][initiatif]] ([[decl-morph-decl][cas]]) -- INS :: [[cas-instr][instrumental]] ([[decl-morph-decl][cas]]) -- INSC :: [[cas-insc][instructif]] ([[decl-morph-decl][cas]]) -- IPFV :: imperfectif ([[verbes-aspects][aspect]]) -- ITRT :: [[cas-itrt][intratif]] ([[decl-morph-decl][cas]]) -- LAT :: [[cas-lat][latif]] ([[decl-morph-decl][cas]]) -- LIQ :: liquide ([[morpho-nom-genre][genre]]) -- LMT :: [[cas-lmt][limitatif]] ([[decl-morph-decl][cas]]) -- LOC :: [[cas-loc][locatif]] ([[decl-morph-decl][cas]]) -- M :: masculin ([[morpho-nom-genre][genre]]) -- N :: neutre ([[morpho-nom-genre][genre]]) -- NHUM :: sur-genre non-humain -- NOM :: [[cas-nom][nominatif]] ([[decl-morph-decl][cas]]) -- NOMIN :: [[cas-nomin][nominal]] ([[decl-morph-decl][cas]]) -- OBL :: [[cas-obl][oblique]] ([[decl-morph-decl][cas]]) -- OPT :: optatif (mode) -- ORI :: [[cas-ori][orientatif]] ([[decl-morph-decl][cas]]) -- PAS :: passé moyen ([[verbes-temps][temps]]) -- PASS :: passif ([[verbes-valence][voix]]) -- PCP :: participe (mode) -- PDIS :: passé distant -- PEG :: [[cas-peg][pégatif]] ([[decl-morph-decl][cas]]) -- PER :: [[cas-per][perlatif]] ([[decl-morph-decl][cas]]) -- PERT :: [[cas-pert][pertingent]] ([[decl-morph-decl][cas]]) -- PFV :: perfectif ([[verbes-aspects][aspect]]) -- PL :: pluriel ([[morpho-nom-nombre][nombre]]) -- PLNT :: végétal ([[morpho-nom-genre][genre]]) -- PNEA :: passé proche ([[verbes-temps][temps]]) -- POSS :: [[cas-poste][possessif]] ([[decl-morph-decl][cas]]) -- POSTE :: [[cas-poste][postessif]] ([[decl-morph-decl][cas]]) -- POT :: potentiel (mode) -- PRES :: présent ([[verbes-temps][temps]]) -- PROG :: progressif ([[verbes-aspects][aspect]]) -- PROL :: [[cas-prol][prolatif]] ([[decl-morph-decl][cas]]) -- PRV :: [[cas-prv][privatif]] ([[decl-morph-decl][cas]]) -- PTV :: [[cas-ptv][partitif]] ([[decl-morph-decl][cas]]) -- Q :: interrogatif (mode) -- S :: singulier ([[morpho-nom-nombre][nombre]]) -- SBJV :: subjonctif (mode) -- SEMPL :: [[cas-sempl][semplatif]] ([[decl-morph-decl][cas]]) -- SGV :: singulatif ([[morpho-nom-nombre][nombre]]) -- SIM :: [[cas-sim][identique]] ([[decl-morph-decl][cas]]) -- SOC :: [[cas-soc][sociatif]] ([[decl-morph-decl][cas]]) -- SPIR :: spirituel ([[morpho-nom-genre][genre]]) -- SS :: super-singulier (nombre) -- SUBE :: [[cas-sube][subessif]] ([[decl-morph-decl][cas]]) -- SUBL :: [[cas-subl][sublatif]] ([[decl-morph-decl][cas]]) -- SUPE :: [[cas-supe][superessif]] ([[decl-morph-decl][cas]]) -- TEMP :: [[cas-temp][temporel]] ([[decl-morph-decl][cas]]) -- TERM :: [[cas-term][terminatif]] ([[decl-morph-decl][cas]]) -- TRANSL :: [[cas-transl][translatif]] ([[decl-morph-decl][cas]]) -- TRI :: triel ([[morpho-nom-nombre][nombre]]) -- VOC :: [[cas-voc][vocatif]] ([[decl-morph-decl][cas]]) - -src_latex{\end{multicols}} - -* Sons et système d’écriture -** Phonologie -Dans cet ouvrage, j’utiliserai principalement la translittération des mots, expressions et phrases du Hjalpi’ pour illustrer mes propos, exemples et explications de la grammaire de cette langue. Toutefois, il est important de savoir comment correctement prononcer le Hjalpi’, et pour cela j’utiliserai l’alphabet phonétique international afin de retranscrire la prononciation correcte du Hjalpi’. Il est important de relever les deux styles différents de transcription phonétique qui seront utilisés dans cet ouvrage : --  /transcription large/ :: ce type de transcription ne prend pas en compte les divers cas d’allophonie présents en Hjalpi’ et retranscrit individuellement chaque symbole ayant une signification phonétique dans son orthographe translittérée. -- [transcription rapprochée] :: ce style de transcription prend en compte les changements de prononciation dû aux modifications entre phonèmes. Cela représente donc la prononciation réelle des locuteurs, qui n’est pas représentée de manière exacte par la translittération du Hjalpi’. - -Généralement, j’utiliserai la transcription large lorsque j’aurai besoin de transcrire de façon phonétique des éléments de langage, à moins que je souhaite que vous, le lecteur, portiez votre attention sur un élément particulier de la prononciation de la langue divine, auquel cas j’userai de la transcription rapprochée, comme lors de la discussion sur l’[[allophonie][allophonie]]. La prononciation des mots du [[glossaire][glossaire]] sera notée en transcription large. - -*** <>Voyelles -Le Hjalpi’ dispose d’un inventaire de voyelle très large comparé à la majorité des langues existantes dans notre monde, avec dix-sept voyelles simples, et quelques autres diphtongues (discutées plus bas dans [[phon-diphtongues][Diphtongues]]). Voici la liste des voyelles utilisées dans le Hjalpi’ : - -#+CAPTION: Voyelles du Hjalpi’ -| / | > | | | -| | | antérieures | postérieures | -|---+-------------+-------------+--------------| -| | fermées | i / y | u | -| | pré-fermées | ì / ů | ù | -| | mi-fermées | e / ø | o | -| | mi-ouvertes | è / œ | ø | -| | ouvertes | a | å | - -Le Hjalpi’ dispose également de deux consonnes syllabiques, le /ń/ et le /ĺ/, qui sont respectivement le /n/ et le /l/ prononcés comme des voyelles. Voici ci-dessous le même tableau, avec chaque voyelle remplacée par sa valeur phonétique en IPA : - -#+CAPTION: Voyelles du Hjalpi’ (IPA) -| / | > | | | -| | | antérieures | postérieures | -|---+-------------+-------------+--------------| -| | fermées | iː / yː | uː | -| | pré-fermées | ɪ / ʏ | ʊ | -| | mi-fermées | eː / øː | oː | -| | mi-ouvertes | ɛ / œ | ɔ | -| | ouvertes | aː | ɑ | - -Avec le /ń/ et le /ĺ/ ayant respectivement pour valeur /n̩/ et /l̩/. - -On peut remarquer que, à l’exception de /ń/ et /ĺ/, toutes les voyelles ont un couple ouverte courte / fermée longue. Dans les mots racine (c’est à dire non altérés par une quelconque règle grammaticale), la distinction revêt une importance capitale, porteuse de sens et de distinction de certains mots entre eux. Ainsi, /þran/ [θraːn] n’aura pas la même signification que /þrån/  [θrɑn] (pour l’explication de la prononciation, voir [[allophonie][l’allophonie]]). En revanche, comme on le verra plus tard, les addition grammaticales verront leurs voyelles s’accorder avec les voyelles du mot racine en ouverture/longueur. - -**** Voyelles courtes --  /ɑ/ : å -Le /å/ est une voyelle ressemblant au « â » que l’on retrouve en français dans des mots tels que « pâte ». Il s’agit de la voyelle ouverte antérieure non arrondie. - --  /œ/ : œ -Il s’agit ici du son « eu » tel qu’on le retrouve en français tel que dans le mot « neuf ». - --  /ɪ/ : ì -Cette voyelle est une voyelle se situant entre le son « i » et le son « e » ; on peut le retrouver en anglais dans des mots tels que « hit » ou « this ». Il s’agit de la voyelle pré-fermée antérieure non arrondie. - --  /ɛ/ : è -Nous avons ici la voyelle « è » que l’on retrouve en français par exemple dans le mot « cette ». - --  /ɔ/ : ø -Il s’agit du « o » ouvert, que l’on retrouve en français dans le mot « sort » par exemple. - --  /ʏ/ : ů -Cette voyelle est un équivalent du « u » français ouvert, que l’on peut retrouver en Allemand comme dans « Müller » par exemple. Il s’agit de la voyelle antérieure pré-fermée arrondie. - - -# LocalWords: this Müller hit book button bottle --  /ʊ/ : ù -Cette voyelle est un équivalent du « ou » Français ouvert, telle que l’on peut la retrouver dans le mot « book » en Anglais britannique. - -**** Voyelles longues --  /aː/ : a -Cette voyelle est le « a » que l’on peut retrouver dans le français tel que dans « patte », à la différence que le « a » de le Hjalpi’ est prononcé un peu plus longuement que le « a » français. - --  /øː/ : ø -Cette voyelle est la même que le « eu » français que l’on retrouve dans le mot « deux », à la différence que le « ø » divin est prononcé un peu plus longuement que le « eu » français. - --  /iː/ : i -Cette voyelle est la même que le « i » français, à la différence que le « i » de le Hjalpi’ est prononcé un peu plus longuement que le « i » français. - --  /eː/ : e -Cette voyelle est la même que le « é » français, à la différence que le « i » de le Hjalpi’ est prononcé un peu plus longuement que le « i » français. - --  /oː/ : o -Cette voyelle est la même que le « o » français comme dans « eau », à la différence que le « o » de le Hjalpi’ est prononcé un peu plus longuement que le « o » français. - --  /yː/ : y -Cette voyelle est la même que le « u » français, à la différence que le « u » de le Hjalpi’ est prononcé un peu plus longuement que le « u » français. - --  /uː/ : u -Cette voyelle est la même que le « ou » français, à la différence que le « ou » de le Hjalpi’ est prononcé un peu plus longuement que le « ou » français. - -**** <>Consonnes syllabiques --  /n̩/ : ń -Le « ń » est la consonne « n » (la même que le « n » standard français), mais considérée et prononcée comme une voyelle, tel qu’on peut l’entendre dans certains mots anglais comme dans « button » qui peut être prononcé  /bʌtn̩/. - --  /l̩/ : ĺ -Le « ĺ » est la consonne « l » (la même que le « l » français), mais considérée et prononcée comme une voyelle, tel qu’on peut l’entendre dans certains mots anglais comme dans « bottle » qui peut être prononcé  /bɔtl̩/, avec le /ʊ/ qui est omis et le  /l/ devenant syllabique. - -**** <>Diphtongues - -*** <>Consonnes -En plus d’un important inventaire de voyelle, le Hjalpi’ dispose également d’un inventaire de consonnes assez important. Voici ci-dessous lesdites consonnes : - -#+CAPTION: Consonnes du Hjalpi’ -| / | > | > | > | > | > | > | > | > | > | > | > | -| | | bilab. | lab.-dent. | dent. | alv. | pal.-alv. | rétro. | palat. | vélaire | uvul. | glottal | -|---+---------------+--------+------------+-------+------+-----------+--------+--------+---------+-------+---------| -|---+---------------+--------+------------+-------+------+-----------+--------+--------+---------+-------+---------| -| | nasal | m | | | n | | | | ng | | | -|---+---------------+--------+------------+-------+------+-----------+--------+--------+---------+-------+---------| -| | occlusif | p b | | | t d | | ŧ đ | | k g | | ' | -|---+---------------+--------+------------+-------+------+-----------+--------+--------+---------+-------+---------| -| | fricatif | | f v | þ ð | s z | sh zh | | ch jh | | qh rh | h | -|---+---------------+--------+------------+-------+------+-----------+--------+--------+---------+-------+---------| -| | spirante | | | | ŕ | | | j | | | | -|---+---------------+--------+------------+-------+------+-----------+--------+--------+---------+-------+---------| -| | roulé | | | | r | | | | | | | -|---+---------------+--------+------------+-------+------+-----------+--------+--------+---------+-------+---------| -| | fric.-lat. | | | | lh | | | | | | | -|---+---------------+--------+------------+-------+------+-----------+--------+--------+---------+-------+---------| -| | spir.-lat. | | | | l | | | | | | | -|---+---------------+--------+------------+-------+------+-----------+--------+--------+---------+-------+---------| -| | semi-voyelles | w | | | | | | | | | | - -#+CAPTION: Consonnes du Hjalpi’ (IPA) -| / | > | > | > | > | > | > | > | > | > | > | > | -| | | bilab. | lab.-dent. | dent. | alv. | pal.-alv. | rétro. | palat. | vélaire | uvul. | glottal | -|---+---------------+--------+------------+-------+------+-----------+--------+--------+---------+-------+---------| -|---+---------------+--------+------------+-------+------+-----------+--------+--------+---------+-------+---------| -| | nasal | m | | | n | | | | ŋ | | | -|---+---------------+--------+------------+-------+------+-----------+--------+--------+---------+-------+---------| -| | occlusif | p b | | | t d | | ʈ ɖ | | k ɡ | | ʔ | -|---+---------------+--------+------------+-------+------+-----------+--------+--------+---------+-------+---------| -| | fricatif | | f v | θ ð | s z | ʃ ʒ | | ç ʝ | | χ ʁ | h | -|---+---------------+--------+------------+-------+------+-----------+--------+--------+---------+-------+---------| -| | spirante | | | | ɹ | | | j | | | | -|---+---------------+--------+------------+-------+------+-----------+--------+--------+---------+-------+---------| -| | roulé | | | | r | | | | | | | -|---+---------------+--------+------------+-------+------+-----------+--------+--------+---------+-------+---------| -| | fric.-lat. | | | | ɬ | | | | | | | -|---+---------------+--------+------------+-------+------+-----------+--------+--------+---------+-------+---------| -| | spir.-lat. | | | | l | | | | | | | -|---+---------------+--------+------------+-------+------+-----------+--------+--------+---------+-------+---------| -| | semi-voyelles | w | | | | | | | | | | - -*** Accentuation -L’accentuation des mots en langue divine porte sur l’avant-dernière voyelle racine si le mot racine dispose de deux syllabes ou plus, sur la voyelle racine unique sinon. L’accentuation des mots étant régulière, elle n’est pas marquée par l’orthographe et la translittération de la langue. -Pour ce qui est de l’accentuation des phrases, le ton est généralement tombant, avec le terme que le locuteur estime le plus important de la phrase bénéficiant d’une remontée du ton sur ce terme précisément. Si le locuteur estime que le terme est très important, alors il peut même le prononcer avec une voix de tête, voire étirer de manière exagérée la première syllabe racine du terme. Un verbe interrogatif bénéficie nécessairement de la remontée du ton de la phrase sur ce terme, tandis qu’une phrase exclamative voit son ton recommencer à descendre à partir de la même hauteur que celle du début de phrase. Une phrase affirmative continue la descente de ton jusqu’à la dernière syllabe racine qui bénéficie d’une accentuation. - -*** Romanisation et translittération -La romanisation et la translittération d’une langue sont deux choses très différentes ; en effet, la première a pour but de représenter de façon grossière la prononciation de la langue avec l’alphabet latin, sans se soucier de l’orthographe exacte, tandis que la translittération a pour but de reproduire de manière précise l’orthographe de la langue transcrite, sans se soucier de savoir si le lecteur saura prononcer correctement la transcription s’il n’a pas été initié avant à la langue transcrite. - -Pour moi le meilleur exemple que je puisse donner pour ce qui est de la différence entre romanisation et translittération est en Tibétain. Nous avons des termes Tibétain romanisés “dorje”, “chorten” ou encore “yak” en anglais dont une de leur translittération possible respective est “rdo rje”, “mchod brten” et “gyag”. Bien évidemment, toute personne n’ayant aucune notion de translittération du Tibétain et/ou de son orthographe peut être confuse quant à ce qu’ils viennent de lire, et c’est tout naturel : leur but est de savoir précisément comment écrire ces mots, et une personne sachant écrire en tibétain pourra, en ayant lu ces exemples, écrire les mots sans faute si je n’en ai pas fait non plus à la rédaction de cet ouvrage. Comme je l’ai indiqué, il s’agit dans cet exemple d’une romanisation anglophone ; en effet, la romanisation dépend de la langue du lecteur. Étant donné que ce dernier doit pouvoir se forger une idée de la prononciation du mot étranger, il faut utiliser les conventions de lecture de l’alphabet de sa propre langue afin d’approcher au mieux la prononciation originale. Ainsi, “dorje” en anglais pourrait être écrit « dordjé » en français, “chorten” pourrait être écrit « tchortène » (« yak » garde la même orthographe dans les deux langues, et est même dans les dictionnaires anglophones et francophones). - -Ainsi, dans mon (ou mes ?) livre(s ?) qui s’adressera (s’adresseront ?) à un public général, j’utiliserai des romanisation de la langue divine si je souhaite que le lecteur ait une idée de la prononciation du mot ou de la phrase qu’il vient de rencontrer –et à l’inverse, si je souhaite être plus graphique, j’utiliserai soit la translittération, soit l’écriture native du Hjalpi’. Toujours est-il que dans cette référence grammaticale, je n’utiliserai que de la translittération (les graphèmes et lettres correspondantes furent décrites dans [[phon-consonnes][Consonnes]] et [[phon-voyelles][Voyelles]]), et ne ferai usage de la romanisation que dans ce chapitre où j’explique ci-dessous le processus de l’écriture du Hjalpi en romanisation. - -Voici ci-dessous un tableau avec chaque phonème du Hjalpi’, sa translittération, et sa romanisation francophone. Pour un équivalent anglophone, se référer à la version anglophone de cet ouvrage si cette dernière existe. - -#+CAPTION: Translittération des voyelles du Hjalpi’ -| / | > | > | | -| | phonème | trans. | rom. | -|---+---------+--------+------| -| | iː | i | i | -| | yː | y | u | -| | uː | u | ou | -| | ɪ | ì | i | -| | ʏ | ů | u | -| | ʊ | ù | ou | -| | eː | e | é | -| | øː | ø | e | -| | oː | o | o | -| | ɛ | è | è | -| | œ | œ | eu | -| | ɔ | ò | au | -| | aː | a | a | -| | ɑ | å | a | - -#+CAPTION: Translittération des consonnes du Hjalpi’ -| / | > | > | | <> | > | > | | -| | phonème | trans. | rom. | | phonème | trans. | rom. | -|---+---------+--------+------+----+---------+--------+------| -| | p | p | p | | b | b | b | -| | t | t | t | | d | d | d | -| | ʈ | ŧ | tr | | ɖ | đ | dr | -| | k | k | k | | ɡ | g | g | -| | f | f | f | | v | v | v | -| | θ | þ | th | | ð | ð | dh | -| | s | s | s | | z | z | z | -| | ʃ | sh | sh | | ʒ | zh | j | -| | ç | ch | ch | | ʝ | jh | jh | -| | m | m | m | | n | n | n | -| | ŋ | ng | ng | | ʔ | ’ | ’ | -| | r | r | r | | h | h | h | -| | χ | qh | qh | | ʁ | rh | rh | -| | ɬ | lh | lh | | ɹ | ŕ | r | -| | l | l | l | | j | j | y | -| | w | w | w | | | | | -** Phonotaxes -*** Attaque -*** Rime -**** Noyau syllabique -**** Coda - -** Phonologie dérivationnelle -Ci-dessous se trouve une liste d’abréviations que l’on trouvera souvent dans les règles formelles : -- ~#~ = limite d’un mot -- ~Ø~ = silencieux / muet -- ~C~ = consonne -- ~F~ = consonne fricative -- ~N~ = consonne nasale -- ~P~ = consonne labiale -- ~V~ = voyelle -- ~L~ = voyelle longue -- ~S~ = voyelle courte - -*** <>Allophonie -En Hjalpi’, il existe de nombreuses règles sur la modification de prononciation de phonèmes selon leur emplacement au sein d’un mot et leur environnement phonétique, donnant lieu à des allophones desdits phonèmes. Ces règles sont les dernières règles à s’appliquer sur la modification de prononciation des mots, les autres règles comme les [[deriv-accord-voy][accords des voyelles]] ou les [[deriv-accord-cons][accords des consonnes]] s’appliquant avant les règles d’allophonie. Ces règles s’appliquent dans leur ordre d’apparition ci-dessous. - -**** Voyelles -Il existe relativement peu d’allophones parmi les voyelles de le Hjalpi’, cependant on peut en relever certains comme suit : -- La prononciation standard du « ń », comme mentionné ci-dessus dans [[cons-syll][Consonnes syllabiques]], est /n̩/. Cependant, cette voyelle peut également être prononcée /m̩/ si le /ń/ est précédé et/ou suivi par une consonne bilabiale, et il peut être palatalisé en /ɲ̩/ ou /m̩ʲ/ si le /ń/ est également adjacent à une des voyelles /i/ ou /ì/, ou bien la consonne /j/. - -  /n̩/ > [m̩] / _P - -  /n̩/ > [m̩] / P_ - -  /n̩/ > [ɲ̩] / _{iː,ɪ,j} - -  /n̩/ > [ɲ̩] / {iː,ɪ,j}_ - -  /n̩/ > [m̩ʲ] / P_ {iː,ɪ,j} - -  /n̩/ > [m̩ʲ] / {iː,ɪ,j}_ P -- Le « ĺ » peut également être palatalisé en cas d’adjacence à une des voyelles /i/ ou /ì/ ou bien la consonne /j/, et donc être prononcée /l̩ʲ/. - -  /l̩/ > [l̩ʲ] / _I - -**** Consonnes -Plusieurs de ces consonnes disposent d’allophones, c’est à dire de prononciations alternatives à la prononciation exacte mentionnée plus haut, sans que cela n’affecte le sens des mots ou le sens d’une phrase. -- La prononciation standard du /f/ et /v/ sont respectivement ~/f/~ et ~/v/~, cependant il arrive également qu’ils soient respectivement prononcés ~/p\/~ et ~/B/~ entre deux voyelles, ou en début de mot si immédiatement suivis d’une voyelle ou d’une semi-consonne (également notée ~V~). - -  /f/ > [ɸ] / {#,V}_ V - -  /v/ > [β] / {#,V}_ V -- Le  /ɦ/ est considéré comme étant un allophone du  /h/. Cet allophone se produit entre deux voyelles, en début de mot immédiatement suivit d’une voyelle, entre une consonne voisée et une voyelle, ou une voyelle et une consonne voisée. En revanche, au contact du /i/, /ì/ ou /j/ (notés ~I~), le  /h/ se palatalise en un  /ç/. Similairement, un  /ɦ/ obtenu grâce au premières règles ci-dessous change en  /ʝ/. - -  /h/ > [ɦ] / {#,V}_ V - -  /h/ > [ç] / _I - -  /h/ > [ç] / I_ - -  [ɦ] > [ʝ] / _I - -  [ɦ] > [ʝ] / I_ -- Le /rh/ a pour prononciation standard le /ʁ/, cependant il est généralement prononcé /ʀ/ entre deux voyelles et/ou consonne voisée (notées ~V~). - -  /ʁ/ > [ʀ] / V_ V -- Le /x/ est habituellement prononcé /χ/, cependant il est prononcé /x/ lorsqu’il est en contact avec une consonne fricative sourde. - -  /χ/ > [x] / F[-voix]_ - -  /χ/ > [x] / _F[-voix] -- Si deux consonnes fricatives toutes deux voisées ou sourdes se suivent successivement, même entre deux mots distincts, la première fricative devient silencieuse. - - F[+voix] > Ø / _F[+voix] - - F[-voix] > Ø / _F[-voix] -- Si une consonne fricative voisée (notée ~FV~) est précédée par une fricative sourde (notée ~FS~), elle devient elle-même sourde. À l’inverse, si une fricative sourde est précédée par une fricative voisée, la première devient également voisée. - - F[-voix] > [+voix] / F[+voix]_ - - F[+voix] > [-voix] / F[-voix]_ - -**** Exemples - -*** <>Accord des voyelles -L’accord des voyelles a lieu principalement lors de la déclinaison d’un nom ou de la conjugaison d’un verbe, lors d’un cas où la juxtaposition d’une voyelle à une autre est obligatoire. Cela donne alors lieu à un accord des voyelles. - -1. Les deux voyelles sont fusionnées en une diphtongue. -2. Si l’un des deux phonèmes est une consonne syllabique /ń/ ou /ĺ/, alors celle-ci reste inchangée. -3. Si la première voyelle est une diphtongue, alors le second phonème est remplacé par la seconde voyelle après que cette dernière ait été accordée en longueur à la longueur de premier phonème de la diphtongue. -4. Si la seconde voyelle était également une diphtongue, alors elle perd son second phonème. -5. Si le second phonème de la diphtongue est plus ouvert que le premier, alors il est refermé afin d’être au moins aussi fermé que le premier phonème. -6. Si le premier phonème de la diphtongue est une voyelle antérieure, alors elle devient son équivalent phonétique postérieur selon la table suivante : -| / | > | | -| | phonème d’origine | nouveau phonème | -|---+-------------------+-----------------| -| | u | y | -| | ù | ů | -| | o | ø | -| | ø | œ | -| | å | a | - -*** <>Accord des consonnes - -** Système d’écriture -* Éléments de la phrase -** Noms -*** <>Articles -*** <>Genre -Le Hjalpi’ est une langue riche en genres grammaticaux, étant donné qu’elle dispose de *neuf genres* différents -1. Genre divin : se réfère à toute personne considérée comme divine, que ce soit par les Divins ou par les mortels (humains comme non humains). Aucune distinction n’est faite selon leur sexe biologique. Les méduses, du fait d’être une icône divine, sont considérées étant également du genre divin. Il se réfère également à ce qui fait partie de leur domaine, que ce soit leurs Demeures ou leurs Œuvres majeures, tels que les Tours ou le Temps. -2. Genre mental : se réfère à tout élément non physique ou concept, comme des pensées ou des couleurs. Les lieux physiques et temporels sont également classifiés dans le genre mental. Bien que le temps en lui-même soit considéré comme étant du genre divin, les événements sont considérés comme étant des éléments mentaux. -3. Genre liquide : se réfère, comme son nom l’indique, à tout liquide, et en particulier à l’eau, mais ne couvre pas tous les fluides ; par exemple, l’air n’est pas considéré comme un liquide, malgré le fait que ce soit un fluide. -4. Genre masculin humain : se réfère à tout être humain ou semi-humain mâle, ou à un groupe à prédominance numérique ou de puissance masculine. -5. Genre féminin humain : se réfère à tout être humain ou semi-humain femelle, ou à un groupe à prédominance numérique ou de puissance féminine. -6. Genre neutre humain : se réfère à tout être humain ou semi-humain dont on ne connaît pas le sexe biologique, ou si un groupe n’a pas de prédominance numérique ou de puissance masculine ou féminine. -7. Genre animal : se réfère à tout être mortel n’étant pas un humain ou semi-humain et étant animé. -8. Genre végétal : se réfère à tout être mortel n’étant pas un humain ou semi-humain, ou membre d’animaux. -9. Genre inanimé : se réfère à tout être non-vivant n’étant pas inclus par les trois premiers genres. - -Le genre est inclus sémantiquement dans chaque nom commun du Hjalpi’, en revanche la majorité des éléments rattachés au nom s’accorderont en genre, ainsi que les verbes suivant si le nom influe la conjugaison du verbe. - -Le Hjalpi’ dispose également de *quatre sur-genres*, regroupant les genres en catégories qui sont utilisées dans certains contexte, comme pour la déclinaison ou la conjugaison des verbes. -1. Le sur-genre supérieur : rassemble les genres divin et mental -2. Le sur-genre humain : rassemble les genres humains (masculin, féminin et neutre) -3. Le sur-genre vivant : rassemble les genres du vivant non-humain (animal et végétal) -4. Le sur-genre inanimé : rassemble les genres liquide et inanimé - -Une déclinaison des éléments humains neutres est possible, auquel cas on peut décliner ainsi l’élément dont on souhaite changer le genre : -| / | > | | -| | genre | déclinaison | -|---+----------+-------------| -| | masculin | -e | -| | féminin | -am | - -Ce genre de déclinaison est en général utilisé pour les mots se référant à un être humain dont le genre syntaxique est neutre, mais que l’humain référé est d’un genre connu. Par exemple, si l’on parle de plusieurs personnes de nombre inconnu (donc singulatif, voir les [[morpho-nom-nombre][Nombres]]) mais que la majorité des individus est de genre féminin, alors on déclinera /ðenmøìl/ (individu/personne) en /ðenmøìlelam/ (personne.sf.5g). La déclinaison en féminin s’affixe à la déclinaison au singulatif du fait qu’il s’agit du groupe qui prend le genre féminin, indiquant que le groupe n’est pas uniquement mais majoritairement féminin. Si le groupe n’est composé que de femmes, alors /ðenmøìl/ se déclinera en /ðenmøìlamel/ (personne.5g.sf). - -Il est également possible de changer le genre d’un sujet de phrase (agent nominatif, patient ergatif ou expérienceur) en accordant le reste de la phrase suivant le genre que l’on veut lui donner. Ainsi, pour déifier le chat de la phrase « Ce chat se comporte comme un dieu céleste », on peut dire : -| se.comporter-1S.1SG.gnomique.obj.certain | dieu.celeste-EQU.1S | chat-NOM.1S | ce.1S | - -*** <>Nombre -En plus d’avoir une riche quantité de genres, le Hjalpi’ dispose également de cinq nombres distincts qui se marquent par une déclinaison du nom ou de l’élément accordé en nombre (hormis le verbe). - -| / | > | > | | -| | nombre | déclinaison | description | -|---+------------+-------------+------------------------------------| -| | singulier | (aucune) | élément unique | -| | singulatif | -el | ensemble d’éléments semblables | -| | duel | -(a)t | deux éléments semblables | -| | triel | -(e)þ | trois éléments semblables | -| | pluriel | -(o)st | quatre éléments semblables ou plus | - -Le singulatif, comme décrit ci-dessus, est utilisé pour regrouper des éléments semblables et est une alternative au singulier ou pluriel dans le cas où l’élément est indénombrable ou éligible au pluriel mais le locuteur n’a pas d’idée précise du nombre d’éléments présents dans le groupe (exemples en français : « de la farine », « des gens »). - -Pour des raisons grammaticales il existe également un sur-nombre, le /super-singulier/ qui regroupe tous les nombres qui ne sont pas le pluriel. Le super-singulier est utile notamment pour les déclinaisons qui distinguent uniquement le super-singulier et le pluriel. - -** Pronoms -** Adjectifs -** Adverbes -** Verbes -*** <>Temps -Il existe techniquement sept temps en Hjalpi’, considérés tous comme étant distincts les uns des autres : -- Le *passé lointain* et le *futur lointain* sont associés à des temps à échelle d’une civilisation et au delà de temps à échelle d’une vie humaine. Ainsi, si un événement quelconque est mentionné comme s’étant passé il y a plus d’une soixantaine d’années, les locuteurs du Hjalpi’ s’y référeront au moyen du passé lointain, et à l’inverse, un événement qui se produira dans un siècle sera référé au moyen du futur lointain. -- Le *passé moyen* et le *futur moyen*, plus souvent appelés respectivement *passé* et *futur*, se réfèrent à des événements à échelle d’une vie humaine, c’est à dire à plus ou moins une soixantaine d’années dans le passé ou dans le futur. -- Les deux temps précédents n’empiètent cependant pas sur le *passé proche* et le *futur proche*, qui se réfèrent à des événements se produisant de deux jours dans le passé à deux jours dans le futur. Ils sont aussi utilisés pour des événements imminents ou venant de se produire. -- Le *présent* se réfère quand à lui à des événements ayant cours au moment de la locution et, contrairement au français, ne peut se référer à un autre temps, comme le futur immédiat. - -Chacun de ces temps se marquent via la conjugaison des verbes. - -Il y a également deux temps utilisés uniquement par les dieux (célestes comme terrestres) qui sont le *passé divin* et le *futur divin*, chacun ayant pour limite la création du monde et sa fin avec lesquels ils se réfèrent à des événements dans des temps plus lointains que ceux situés dans la même ère civilisée que le locuteur, c’est à dire des événements se produisant à environ dix mille ans du temps de locution. Ces temps divins se marquent par une double conjugaison du verbe au temps lointain correspondant. Les mortels n’ayant pas la même notion du temps que les divins utiliseront à la place les temps lointains, à l’exception d’universitaires ayant eu le privilège d’avoir pu converser avec un divin, l’impact du contact avec ces derniers permettant un changement radical de la vision des mortels dans la vision du monde. Cependant, l’utilisation des temps divins reste tout de même rare même parmi ces universitaires et est considéré comme étant plutôt pédant lorsqu’il est utilisé par un mortel. - -Dans le Hjalpi’, le temps est visualisé comme une pluie tombante, ou plutôt comme le cycle de l’éther avec le ciel représentant le passé lointain, tombant jusqu’à l’arrière de la tête du locuteur (passé moyen), allant sur son épaule droite (passé proche), dans la tête du locuteur (présent), sur son épaule gauche (futur proche), devant son visage (futur moyen) puis dans le sol (futur lointain). On peut voir dans cette visualisation du temps que les dieux sont considérés comme étant les êtres à l’origine du monde, résidants dans les cieux, et leur bénédiction tombant sur les mortels et passant en eux avant qu’ils fassent face au futur qui va se joindre au sol et au monde, comme ce à quoi chaque mortel est destiné. Pour les divins, cette visualisation commence aux confins de l’espace, en dehors de l’univers d’où vient le Dieu Créateur, représentant lui-même le passé pour les divins, et le futur divin se situant au centre du monde où résident les flammes qui y mettront fin lors de l’arrivée de la fin des temps. - -**** Temps antérieurs -Chaque passé dispose d’un *passé antérieur* se référant à une date antérieure au narratif. Cette conjugaison se faisant à l’aide d’un auxilliaire, la conjugaison déterminera le passé relatif au temps de narration, le participe du verbe indiquant le temps d’origine. Aussi connu sous le nom de *plus-que-parfait*. Un équivalent existe également pour les événements antérieurs à un futur de narration : le *futur antérieur*, applicable de la même façon à tous les futurs. - -**** Temps postérieurs -Inversement, le *passé postérieur* permet d’exprimer une situation future au passé d’énonciation, de même que le *futur postérieur*. Leur marque se porte également sur l’auxilliaire et le participe du verbe racine. - -*** <>Aspects -Bien que le [[verbes-temps][temps]] et le [[verbe-cert][degré de certaineté]] donnent déjà quelques informations sur le verbe et l’événement décrit, beaucoup d’autres informations manquent toujours : l’événement se répète-il, parle-t-on du processus de l’événement où de l’événement en tant qu’objet ? Ces questions sont répondues par les aspects du verbe que je listerai ici. Notez que différents aspects peuvent être utilisés en simultané. - -**** Perfectif et imperfectif -Le *perfectif* et *l’imperfectif* sont deux aspects omniprésents avec les verbes ; l’un de ces deux aspects est obligatoire. Ces deux aspects s’opposent dans leur représentation du verbe, le perfectif décrivant l’événement comme un objet, comme un tout, alors que l’imperfectif le décrit comme un processus. On peut retrouver un exemple de cette opposition en Français avec les phrases « Henri IV régna vingt et un ans » (phrase perfective) et « Henri IV régnait vingt et un ans » (phrase imperfective). Ainsi, si l’on souhaite considérer un événement comme un processus, ou afin de mettre en place un décors pour d’autres éléments, on utilisera l’aspect perfectif du verbe ; à contrario, ce sera l’imperfectif qui sera utilisé pour considérer un événement comme un tout, comme par exemple comparer le règne de Henri IV à celui d’un autre monarque. - -En Hjalpi’, l’aspect par défaut entre ces deux aspects est l’imperfectif, qui n’est pas marqué. L’imperfectif est également le seul aspect autorisé lors de l’utilisation du présent. Si on souhaite passer un verbe au perfectif, il faudra le marquer au moyen d’une conjugaison différente de la conjugaison par défaut (utilisée donc pour l’imperfectif). - -**** Complétif et incomplétif -Ces aspects permettent de porter l’accent sur le fait que l’action ou l’événement soit arrivé, arrive ou arrivera à son terme de façon certaine ou non. Par défaut, tous les verbes sont incomplétifs (sauf exceptions notées dans leur définition dans le [[glossaire][glossaire]]), cependant passer le verbe au complétif permet de changer son sens afin d’exprimer le fait que l’événement arrive à son terme. Ainsi, le verbe /eŕbœlůþ/ (voler dans les airs) mis au complétif prend la signification « se poser » ou « atterrir » avec l’attention portée sur la fin de l’événement qu’était le vol, et non sur le fait d’être sur le sol. Le complétif est marqué par une déclinaison de la racine du verbe. - -**** Inceptif -L’inceptif porte l’attention sur le début de l’événement décrit par le verbe. Ainsi, le verbe /eŕbœlůþ/ décliné à l’inceptif prend la signification « décoller », avec l’attention portée sur le fait de commencer à voler, et non sur le fait de ne plus être au sol. L’inceptif est par défaut absent des verbes et doit être marqué lorsqu’un verbe a une valeur inceptive (sauf exceptions notées dans le [[glossaire][glossaire]]) À l’instar du complétif, l’inceptif est également marqué par une déclinaison de la racine du verbe. - -**** Habituel, fréquentatif et itératif -Ces aspects du verbe marquent tous trois un événement se répétant dans le temps. *L’habituel* permet de marquer une emphase sur une situation caractéristique du temps employé, son nom est d’ailleurs assez explicatif. Il se marque par une conjugaison du verbe par un auxiliaire. - -Le *fréquentatif* permet de marquer une action répétée irrégulièrement. Il se marque par une déclinaison de la racine du verbe. - -*L’itératif* à l’inverse permet de marquer une action répétée régulièrement sur une période donnée, il marque des actions divisées en instances séparées et répétées régulièrement. Cet aspect est marqué par une déclinaison de la racine du verbe, et va souvent de paire avec le [[cas-distemp][distributif-temporel]]. - -**** Implicatif -*L’implicatif* permet de marquer la situation comme ayant un impact sur le temps utilisé ou sur un temps ultérieur. Par défaut, les verbes ne sont pas implicatifs, cependant des exceptions signalées comme telles dans le [[glossaire][glossaire]] existent et peuvent être modifiées en *non-implicatif*. Ces deux aspects se marquent par une déclinaison de la racine du verbe. - -**** Rétrospectif -Un aspect parfait d’un verbe implique une situation du passé ou du futur avec des conséquences ou implications présentes (généralement marqué également à l’implicatif). On peut également utiliser les termes *retrospectifs* pour les éléments passés et *prospectif* pour les éléments futurs. Il existe avec cet aspect plusieurs types de parfait : -- Parfait de Résultat :: les implications ou conséquences sont toujours d’actualité pour les verbes passés, marqués par la conjugaison. -- Parfait exprienciel :: cet aspect inplique que la situation s’est déjà produite au moins une fois par le passé, ou se produira au moins une fois avant le temps utilisé. Il est marqué par la déclinaison de la racine du verbe. -- Parfait de percistence :: il permet de marquer le passage d’une situation d’un temps à un autre, notamment la continuité depuis le passé jusqu’au présent. Exeple : « j’ai comencé à travailleur sur le Hjalpi’ originel en début 2018 » (sous-entendu, je suis à l’heure actuelle). -- Parfait de récence :: cet aspect ne peut être utilisé que lors de l’utilisation du passé proche afin de mettre en valeur la récence de la situation. Il ne peut s’utiliser que pour faire référence à une situation s’étant produite deux heures avant le temps présent tout au plus. Ce parfait se marque par une déclinaison de la racine du verbe. - -**** Progressif -Le progressif marque une situation en cours, que ce soit dans le passé, présent ou futur. Il peut être utilisé pour emphaser le processus ou pour porter la signification d’une situation temporaire. Il peut également permettre de marquer une progression, même si cette dernière est délimitée dans le temps par un perfectif. Cela est marqué par un auxilliaire utilisé avec le verbe décliné au progressif, l’auxilliaire étant porteur du temps d’origine du verbe, de son aspect et de son mode. - -**** Découpage du temps -***** Gnomique -Le temps gnomique permet d’exprimer une situation universellement vraie. Un temps gnomique ne peut être utilisé qu’avec une certaineté objective, forte ou faible. - -***** <>Ponctuel -Le ponctuel est un aspect permettant d’exprimer une situation qui ne dure qu’un instant. Cet aspect se marque par la conjugaison du verbe. - -***** Délimitatif -Similairement au [[verbe-dec-ponct][ponctuel]], de délimitatif se réfère à une situation courte dans le temps, et se marque par le ponctuel associé au progressif. - -***** Duratif -Le duratif et une emphase sur une action qui s’étend dans un temps unique. Le duratif s’utilise pour exprimer le progressif perfectif, et se marque comme le progressif avec l’auxilliaire conjugué avec un aspect perfectif. - -**** Télique et atélique -Une activité *télique* est une activité ayant un but, qu’il s’agisse d’un produit ou d’’un accomplissement. Une activité n’ayant pas de résultat est *atélique*. La télicité d’une action est inclue dans la sémantique des verbes, mais une inversion de télicité peut aussi être marquée par l’ajout d’une particule précédant le verbe (généralement il s’agit de rendre le verbe télique). Par exemple, en français « persuader » est un verbe télique, car cette activité est en réalité généralement la tentative de persuation d’une personne, avec pour but que cette personne soit persuadée. En rendant « persuader » atélique, « avoir persuadé quelqu’un » ne veut pas forcément dire que la personne a été persuadée, mais que l’on a tout de même tenté de la persuader. - -*** <>Modes -<>Avant de commencer à se renseigner sur les modes, il faut savoir que le Hjalpi’ dispose d’un concept de certaineté et est omniprésent dans les verbes. En effet, la véracité et vérifiabilité des dires du locuteur est très importante pour les divins, et ce premier doit en toutes circonstances statuer de l’état de ses affirmations, et cela se fait via la conjugaison du verbe. Il existe quatre niveaux de certaineté : -- certaineté objective forte :: Le locuteur fait part d’une vérité objective vérifiée par lui-même ou dont il est certain sans qu’il s’agisse nécessairement d’une vérité générale ou absolue. Ainsi, on peut affirmer avec une objectivité faible « J’habite au quatrième étage de mon immeuble », j’affirme que cela est vrai et objectif sans pour autant que ce soit une vérité générale (je n’y habiterai pas toujours, et ce n’est pas une connaissance commune non plus). -- certaineté objective faible :: Le locuteur affirme que sa proposition est vraie sans nécessairement avoir personnellement vérifié cette affirmation par lui-même, mais il implique que cela est une vérité générale ou absolue. Par exemple, dans notre monde, la phrase « Il y a des yaks au Tibet » serait une phrase à certaineté objective forte, il s’agit d’une vérité générale qui ne sera normalement pas remise en question. -- certaineté subjective forte :: Le locuteur émet une opinion qui peut être partagée ou non avec son interlocuteur. Par exemple, un parisien pourra dire en subjectivité forte à un autre parisien qu’il fait froid lorsqu’en plein milieu de l’hiver il fait -5°C à Paris, ce avec quoi l’autre parisien pourrait être d’accord, en revanche un Canadien, un Russe ou un habitant des pays Scandinaves pourra montrer son désaccord ; ici l’interlocuteur peut vérifier ce que le locuteur a énoncé comme étant vrai ou faux, mais la conclusion sera uniquement subjective et n’invalidera donc pas nécessairement l’énoncée initiale. Le locuteur peut permettre de partager également des informations dont le locuteur est relativement sûr mais pas entièrement, l’empêchant d’utiliser une certaineté objective. -- certaineté subjective faible :: Le locuteur émet une opinion qui lui est propre et qui ne peut être partagé par son interlocuteur. Ce degré de certaineté est utilisé pour partager des opinions qui ont un caractère uniquement personnel et donc invérifiable par quelqu’un d’autre que le locuteur. Par exemple, si le locuteur dit « Je n’aime pas la menthe », il le dira avec une subjectivité relative et il est donc impossible pour un interlocuteur de vérifier ou non s’il s’agit de la vérité. Cela peut être aussi utilisé pour partager une information dont le locuteur n’est pas sûr, ou bien pour partager des souvenirs dont le locuteur peut se permettre de douter. - -Il est tout à fait possible pour le locuteur d’utiliser volontairement un degré de certaineté erroné afin d’appuyer le message de sa phrase, d’y mettre une emphase. Par exemple, quelqu’un qui parle d’un restaurant huppé dans la ville à son ami qui vient d’arriver peut tout à fait lui dire que ce restaurant est excellent tout en utilisant l’objectif fort afin de sous entendre qu’il s’agit d’une opinion largement partagée, voire même d’une vérité générale dans la ville. À contrario, un locuteur qui doute d’une vérité générale utilisera une subjectivité relative afin de démettre cette vérité générale vers une simple opinion ; c’est ce qu’aurais pu faire Galilée avec la phrase « la Terre est plate », remettant ainsi en doute cette vérité générale de l’époque (qui, par ailleurs, n’était crue que par le bas peuple, les personnes cultivées savaient que la Terre est ronde). Cependant, attention à l’abus d’utilisation erronée du degré de subjectivité, les personnes qui en abusent sont souvent vus comme étant des hypocrites ou des manipulateurs par leurs pairs. - -Les modes que nous verrons ci-dessous ont chacun une degré de certaineté par défaut qui n’est pas marqué à la conjugaison du verbe. Cependant, pour certains modes il est possible de changer de façon explicite ce degré de certaineté ; nous verrons cela au cas par cas ci-dessous. Le mode par défaut des verbes (et donc qui n’est pas marqué) est l’indicatif. - -**** <>Indicatif /IND/ -Le mode indicatif est un mode dit « réel », cela signifie donc qu’il est utilisé afin de décrire des événements s’étant déjà produit, se produisant ou allant se produire, ou bien leur négation. Pour faire court, on dit donc que le mode indicatif permet de réaliser des phrases déclaratives. L’indicatif ne supporte que les degrés de certaineté faible, le degré de certaineté par défaut étant l’objectif faible ; le subjectif faible doit donc être marqué explicitement à la conjugaison. - -Exemple : Il y a des yaks au Tibet (connaissance générale, mais je n’en suis pas témoin direct) -| yak-SGV-ABS | LOC-Tibet | existe-3SGV.3SG.ERG.INDIC | - -**** Énergétique /ENERG/ -Ce mode est un mode très similaire à [[mode-ind][l’indicatif]] à la différence près des degrés de certaineté supportés. En effet, l’énergique supporte les degrés de certaineté forts, que l’indicatif ne supporte pas. Mis à part cette différence de degré de certaineté et de conjugaison de l’indicatif et de l’énergique, leur utilisation est identique. Le degré de certaineté par défaut de l’énergique est l’objectif fort, le subjectif fort doit donc être marqué à la conjugaison. - -Exemple : Il y a des montagnes en France (connaissance générale et j’ai constaté par moi-même que c’est effectivement le cas) -| montagne-SGV-ERG | LOC-France | existe-3SGV.3SG.ERG.ENERG | - -**** Subjonctif /SBJV/ -Le mode subjonctif est généralement utilisé pour les événements imaginaires ou hypothétiques qui ne conviennent pas aux autres modes. - -**** Conditionnel /COND/ -Le conditionnel permet d’exprimer un événement qui ne peut se produire selon certaines conditions exprimées dans la partie oblique de la phrase. Ces conditions peuvent être inclusives ou exclusives, auquel cas ils seront présentés ensemble séparés par les conjonctions de coordination adéquates. - -Exemple : Je mangerai des pommes si j’en achète. -| manger-1S.2SG.NOM.COND.NEAR-FUT | pomme-SGV-ACC | acheter-1S.2SG.NOM.PRES | pomme-SGV-ACC | 1s.4G.NOM | - -**** Optatif /OPT/ - -**** Impératif /IMP/ -L’impératif est un mode permettant de donner des ordres. - -**** Potentiel /POT/ -Le potentiel est un mode indiquant la capacité à effectuer une action. Ainsi, une phrase telle que « Je peux parler en Hjalpi’ » en français se traduit par : -| parler-1S.2SG.ERG.POTENT | dieu.céleste-GEN-ABS | 1S.4G.ERG | -Remarquez ici l’usage de l’ergatif, en Hjalpi’ le fait de disposer d’une capacité est considéré comme étant une situation passive ; en revanche, acquérir cette capacité peut être soit actif (utilisation donc du nominatif) soit passif (utilisation de l’ergatif). - -Le degré de certaineté par défaut du potentiel est le subjectif fort. - -**** Hypothétique /HP/ - -**** Interrogatif /Q/ - -**** Gérondif /GRV/ - -**** Participe /PCP/ - -**** Infinitif /INF/ - -**** Changer la certaineté d’un mode - -*** <>Valence du verbe -La valence d’un verbe est le nombre d’arguments que ce dernier peut prendre. Les verbes intransitifs prennent au moins en argument un expérienceur, les verbes transitifs prennent au moins un agent et un patient. Si le verbe est également un verbe d’action, il prendra également en argument un bénéfactaire, bien qu’il soit souvent omis s’il est inconnu (ce qui est souvent le cas lorsque le locuteur ne parle pas à la première personne) ou s’il est identique avec l’expérienceur, l’agent nominatif ou le patient ergatif. Il est d’ailleurs également possible d’élipser l’agent nominatif ou le patient ergatif d’une phrase si le contexte permet aux locuteurs de les déduire aisément. En français cela donnerait quelque chose comme ceci : « Tu sais ce qu’a fait Éreþ hier ? A couru pendant quatre heures d’affilées pour Tama ». - -Il est également possible de réduire ou d’augmenter la valence d’un verbe selon plusieurs procédés décrits ci-dessous. - -**** Passif et antipassif -La voix passive et anti-passife permet d’ellipser un élément cœur de la proposition si le contexte le rend suffisamment évident. Il est également possible de transformer un verbe en un adjectif au patient, permettant d’ellipser l’agent dans certains cas, notamment : l’agent était un pronom impersonnel. Par exemple, en français à la palce de dire « on boit de la bière ici » on peut dire « la bière est bue ici ». - -Le passif et l’antipassif permettent également l’inversion de l’agent et du patient, permettant d’ellipser l’agent dans les phrases nominatives et le patient dans les phrases ergatives. - -**** Réflexif -La voix réflexive permet d’unifier l’agent et le patient d’une phrase et permet effectivement d’élipser le patient nominatif ou l’agent ergatif en modifiant le verbe de verbe transitif à verbe intransitif via une inflexion de la racine dudit verbe. - -**** Réciproque -La voix réciproque permet quant à elle d’exprimer une action à double-sens entre l’agent et le patient, promouvant ce dernier en agent de la phrase nominative ou l’agent en patient d’une phrase ergative. Cela perrmet ainsi d’ignorer le patient ou l’agent de la phrase selon le cas. Le réciproque à l’instar du réflexif se marque par une inflexion de la racine du verbe. - -**** Causatif -Le causatif ajoute un argument au verbe : l’élémant causant l’événement. Dans la phrase « Tama a fait se lever le soldat », Tama est responsable du fait que le soldat se soit levé, ainsi le verbe gagnee l’aspect causatif en plus de son aspect réflexif. - -*** Impersonnalité -# 1excl.singulier - -** <>Déclinaisons -Suivant le rôle du nom dans la phrase, il est possible de le décliner à l’un des nombreux cas grammaticaux qu’offre le Hjalpi’. Dans cette section, j’expliquerai simplement la signification brève de chacune de ces déclinaisons. Pour un détail de comment décliner les noms, veuillez vous référer au [[decl-morph-decl][chapitre dédié]]. Je regrouperai ici les déclinaison par catégorie. Chaque cas sera présenté de la manières suivante : -- Cas grammatical (/ABBRÉVIATION/) :: définition -| morphologie | -Exemple en français -| exemple | en Hjalpi’ | -| détail | grammatical | - -Les déclinaisons se présentent sous la forme de particules (préfixes, infixes et suffixes) à ajouter au mot racine. Notez que la partie entre parenthèse peut ne pas être spécifiée, auquel cas il faudra se référer à l’harmonisation des voyelles ou des consonnes selon le cas si une voyelle est accolée à une autre voyelle, de même pour les consonnes. -- V(C)- :: le préfixe est (ou fini par) une voyelle V, il se rajoute donc au début du mot racine. Si ce dernier commence avec une voyelle, la consonne C est rajoutée entre la voyelle V et le mot racine. -- C(V)- :: le préfixe est (ou fini par) une consonne, il se rajoute donc au début du mot racine. Si ce dernier commence avec une consonne, la voyelle (V) est rajoutée entre la consonne C et le mot racine. -- -C_{1}V(C_{2})- :: l’infixe commence par consonne, il se placera donc à la fin du mot racine, entre la dernière voyelle et la dernière consonne du mot racine. Si le mot racine se termine par une voyelle, l’ensemble C_{1}VC_{2} agira comme un suffixe. -- -(C_{1})VC_{2}- :: l’infixe commence par une voyelle, il se placera donc au début du mot racine, entre la première consonne et la première voyelle. Si le mot racine commence par une voyelle, l’ensemble C_{1}VC_{2} agira comme un préfixe. -Notez que la déclinaison se produit avant l’accord en genre et en nombre de l’élément décliné, et après application de [[deriv-accord-voy][l’accord des voyelles]] et de [[deriv-accord-cons][l’accord des consonnes]] de l’élément. Notez également que la ou les voyelles présentée dans les tableaux s’accorde en ouverture et longueur avec la voyelle du mot racine sur laquelle porte l’accent. Ainsi, ajouts de voyelles sur /mén/ via des déclinaisons s’accorderont en voyelles longues et ouvertes. Si la juxtaposition de deux voyelles est obligatoire, se référer à [[deriv-accord-voy][l’accord des voyelles]] ci-dessus. Si la juxtaposition de deux consonnes est obligatoire, se référer à [[deriv-accord-cons][l’accord des consonnes]], idem pour [[deriv-accord-voy][l’accord des voyelles]]. - -Le nombre représente le [[morpho-nom-genre][genre]] de l’élément décliné, le /s/ et le /p/ représentent respectivement le super-singulier et le pluriel, comme décrits dans les [[morpho-nom-nombre][nombres des noms]]. - -*** Lieu -- <>Cas adessif (/ADE/) :: indique un lieu adjacent à l’élément. -| 1s | 1p | 2s | 2p | 3s | 3p | 4s | 4p | 5s | 5p | -| iqh(a)- | iqh(e)- | iqh(a)- | iqh(e)- | iqh(a)- | iqh(e)- | izh(a)- | izh(ei)- | izh(a)- | izh(ei)- | -| | 6s | 6p | 7s | 7p | 8s | 8p | 9s | 9p | | -| | izh(a)- | izh(ei)- | izh(a)- | izh(ei)- | irh(a)- | irh(a)- | irh(e)- | irh(e)- | | -Exemple : La rivière (majeure) est à côté des maisons. -| åndjo-tsha | irh-mèn-èl | revean-is | -| rivière.majeure-ACC | ADE-maison-singulatif | être.objectif.fort-3S.LIQ.NOM.PRES.ENERG | - -- <>Cas antessif (/ANTE/) :: indique un lieu antérieur à l’élément. -| 1s | 1p | 2s | 2p | 3s | 3p | 4s | 4p | 5s | 5p | -| vwo(n)- | vw(o)- | v(o)- | vw(o)- | vwo- | vo- | we- | w(e)- | w(o)- | w(e)- | -| | 6s | 6p | 7s | 7p | 8s | 8p | 9s | 9p | | -| | v(e)- | v(wo)- | vw(o)- | v(u)- | v(u)- | v(u)- | vw(o)- | vu- | | -Exemple : vwomèn (ANTE-maison) avant la maison / devant la maison - -- <>Cas apudessif (/APUD/) :: indique un lieu à côté, proche de l’élément. L’élément n’est pas adjacent au lieu, auquel cas il faudrait utiliser le cas adessif. -| 1s | 1p | 2s | 2p | 3s | 3p | 4s | 4p | 5s | 5p | -| þ(e)- | ð(e)- | ð(e)- | ðe- | þ(e)- | ð(e)- | þe(n)- | þ(e)- | v(e)- | ve(n)- | -| | 6s | 6p | 7s | 7p | 8s | 8p | 9s | 9p | | -| | þ(e)- | ð(e)- | ð(ei)- | ðe(m)- | f(e)- | fe- | vei- | fei- | | -Exemple : veimèn (APUD-maison) à côté de la maison - -- <>Cas inessif (/INE/) :: indique un lieu à l’intérieur de l’élément. -| 1s | 1p | 2s | 2p | 3s | 3p | 4s | 4p | 5s | 5p | -| -(a)ŕo- | -(e)ŕo- | -ŕo(n)- | -(ń)ŕo- | -(a)ŕo- | -ŕo- | -(e)ŕo- | -(a)ŕo- | -(e)ŕo- | -ŕo- | -| | 6s | 6p | 7s | 7p | 8s | 8p | 9s | 9p | | -| | -ŕo- | -(a)ŕo- | -(o)ŕo- | -(a)ŕo- | -(a)ŕo- | -(u)ŕo- | -(e)ŕo- | -(a)ŕo- | | -Exemple : mèrøn (maison) dans la maison - -- <>Cas intratif (/ITRT/) :: indique un lieu entre des éléments. L’élément décliné ne peut être singulier. -| 1s | 1p | 2s | 2p | 3s | 3p | 4s | 4p | 5s | 5p | -| -fu(þ)- | -fu(ð)- | -fu(ð)- | -fu(ð)- | -fy(þ)- | -fy(ð)- | -fu(þ)- | -fy- | -fy(ð)- | -fy(ð)- | -| | 6s | 6p | 7s | 7p | 8s | 8p | 9s | 9p | | -| | -fu(ð)- | -þy(ð)- | -(f)yþ- | -fu- | -fi(ŕ)- | -fe(ŕ)- | -fu(ð)- | -fu(þ)- | | -Exemple : mènåfùt (maison.duel.ITRT) entre deux maisons. - -- <>Cas locatif (/LOC/) :: indique que l’élément décliné est le lieu indiqué (usage général). -| 1s | 1p | 2s | 2p | 3s | 3p | 4s | 4p | 5s | 5p | -| l(a)- | l(e)- | l(i)- | l(e)- | le(þ)- | l(e)- | l(e)- | l(e)- | lj(a)- | l(a)- | -| | 6s | 6p | 7s | 7p | 8s | 8p | 9s | 9p | | -| | lha- | lh(a)- | l(au)- | l(ai)- | l(a)- | la- | ĺ- | l(e)- | | -Exemple : Il est à la maison (sans précision du lieu précis) -| øt | ĺ-mèn-å | nesh-øis | -| 3S.N.ERG | LOC-maison-ABS | être.subj.fort-3S.HUM.ERG.PRES.IND | - -- <>Cas pertingent (/PERT/) :: indique un contact avec un lieu. -| 1s | 1p | 2s | 2p | 3s | 3p | 4s | 4p | 5s | 5p | -| m(a)- | m(a)- | m(a)- | m(e)- | mj(a)- | mj(e)- | m(e)- | m(e)- | m(a)- | m(e)- | -| | 6s | 6p | 7s | 7p | 8s | 8p | 9s | 9p | | -| | mj(ø)- | mj(e)- | m(e)- | m(u)- | m(a)- | m(o)- | m(e)- | m(e)- | | -Exemple : memèn (PERT-maison) en contact avec la maison - -- <>Cas postessif (/PSTE/) :: indique un lieu postérieur à l’élément. -Exemple : ménůsht (maison-POSTE) après la maison. -| 1s | 1p | 2s | 2p | 3s | 3p | 4s | 4p | 5s | 5p | -| -(u)sh | -(u)sht | -(y)sh | -(y)jh | -(u)ch | -(u)cht | -(u)ch | -(u)sh | -(u)sh | -(u)þ | -| | 6s | 6p | 7s | 7p | 8s | 8p | 9s | 9p | | -| | -(u)jh | -(y)ch | -(u)sh | -(u)zh | -(y)zh | -(y)jh | -(y)tsh | -(y)sht | | - -- <>Cas subessif (/SUBE/) :: indique un lieu sous l’élément. -| 1s | 1p | 2s | 2p | 3s | 3p | 4s | 4p | 5s | 5p | -| ng(o)- | ng(wo)- | n(o)- | n(wo)- | ng(o)- | ng(o)- | nw(o)- | n(we)- | ng(e)- | ng(o)- | -| | 6s | 6p | 7s | 7p | 8s | 8p | 9s | 9p | | -| | ne- | nge- | nge- | ngo- | nw(a)- | n(wa)- | n(a)- | na- | | -Exemple : namèn (SUBE-maison) sous la maison - -- <>Cas superessif (/SUPE/) :: indique un lieu sous l’élément. -| 1s | 1p | 2s | 2p | 3s | 3p | 4s | 4p | 5s | 5p | -| tsh(a)- | tsh(ań)- | tsh(ai)- | tshau- | tsh(e)- | tsh(a)- | sht(e)- | tsh(ei)- | tsh(e)- | cht(a)- | -| | 6s | 6p | 7s | 7p | 8s | 8p | 9s | 9p | | -| | sht(a)- | sht(a)- | tsh(ao)- | tsh(ae)- | tsha- | shta- | sht(e)- | tsh(a)- | | -Exemple : shtemèn (SUPE-maison) sur la maison / sur le toit de la maison (impliqué) - -*** Mouvement depuis un élément -- <>Cas ablatif (/ABL/) :: indique un déplacement s’éloignant de l’élément. -| 1s | 1p | 2s | 2p | 3s | 3p | 4s | 4p | 5s | 5p | -| l(i)- | l(e)- | li(s)- | le(jh)- | l(i)- | ĺ(jh)- | li(sh)- | li(zh)- | li(sh)- | li(zh)- | -| | 6s | 6p | 7s | 7p | 8s | 8p | 9s | 9p | | -| | li(s)- | li(z)- | lń(d)- | lń(d)- | ĺ(z)- | ĺ(z)- | ĺ(v)- | ĺ(v)- | | -Exemple : Je pars de Ðbńo. (décision motivée par moi-même) -| wyhak-èìs | li-Ðbńo-vu | nè | -| quitter-1S.HUM.NOM.PRES.IND | ABL-Ðbńo-ACC | 1S.N.NOM | - -- <>Cas délatif (/DEL/) :: déplacement depuis la surface de l’élément. -| 1s | 1p | 2s | 2p | 3s | 3p | 4s | 4p | 5s | 5p | -| sh(a)- | sh(e)- | sh(e)- | sh(e)- | sh(ai)- | sh(a)- | ch(a)- | ch(e)- | jh(a)- | jh(e)- | -| | 6s | 6p | 7s | 7p | 8s | 8p | 9s | 9p | | -| | jh(a)- | jh(a)- | sh(eu)- | sh(eu)- | sh(a)- | sh(a)- | sha(l)- | she(l)- | | -Exemple : La mouche s’envola (volontairement) du livre (de l’extérieur du livre, sous entendu de sa couverture) -| probœl-èntì | sha-raøm | pa-rhevir | -| s’envoler-3S.NHUM.NOM.NEARPST.IND | DEL-livre | NOM-mouche | - -- <>Cas élatif (/ELA/) :: déplacement depuis l’intérieur de l’élément. -| 1s | 1p | 2s | 2p | 3s | 3p | 4s | 4p | 5s | 5p | -| -(a)lhy | -(e)lhy | -(a)lhy | -(a)lhu | -(e)lhy | -(e)lhy | -(lh)y | -(lh)y | -(lh)y | -(lh)yi | -| | 6s | 6p | 7s | 7p | 8s | 8p | 9s | 9p | | -| | -(lh)u | -(lh)yi | -lhy | -(a)lhy | -(lh)ay | -(lh)ey | -(lh)ay | -lhay | | -Exemple : La mouche s’envola (volontairement) du livre (sous entendu depuis une page / l’intérieur du livre, le livré étant ouvert) -| probœl-èntì | raøm-ey | par-hevir | -| s’envoler-3S.NHUM.NOM.NEARPST.PFV.IND | livre-ELT | NOM-mouche | - -- <>Cas initiatif (/INITI/) :: indique le point de départ d’une action (cas général) -| 1s | 1p | 2s | 2p | 3s | 3p | 4s | 4p | 5s | 5p | -| -(a)kĺ | -(k)ĺ | -(e)kĺ | -(a)kĺ | -(k)ĺ | -(k)ĺ | -(e)kĺ | -(e)kń | -(a)kĺ | -(ei)kń | -| | 6s | 6p | 7s | 7p | 8s | 8p | 9s | 9p | | -| | -akĺ | -ekĺ | -(a)kĺ | -(e)kń | ak(ĺ)- | k(ń)- | -(k)ĺ | -(k)ń | | -Exemple : Je voyage depuis Ðbńo (sous-entendu, Ðbńo était de point de départ du voyage) -| etrjål-èìs | Ðbńo-kĺ | nè | -| voyager-1S.HUM.NOM.PRES.IND | Ðbńo-INITI | 1S.N.NOM | - -*** Mouvement vers un élément -- <>Cas allatif (/ALL/) :: indique un mouvement vers les environs de l’élément (cas général), n’indique pas nécessairement de finalité ou de point précis. -| 1s | 1p | 2s | 2p | 3s | 3p | 4s | 4p | 5s | 5p | -| -li(sh)- | -li(ts)- | -li(ð)- | -li(ð)- | -li- | -li- | -li(s)- | -li(zh)- | -li(z)- | -li(ch)- | -| | 6s | 6p | 7s | 7p | 8s | 8p | 9s | 9p | | -| | -li(x)- | -li(x)- | -li(rh)- | -li(rh)- | -li(þt)- | -li(v)- | -(l)iþ- | -(l)ið- | | -Exemple : Je voyage vers Ðbńo (sans nécessairement aller à Ðbńo même). -| etrjål-èìs | Ðbńo-lið | nè | -| voyager-1S.HUM.NOM.PRES.IND | Ðbńo-ALL | 1S.N.NOM | - -- <>Cas illatif (/ILL/) :: mouvement vers l’intérieur de l’élément, n’indique pas nécessairement de finalité. -| 1s | 1p | 2s | 2p | 3s | 3p | 4s | 4p | 5s | 5p | -| -(p)øn- | -(p)on- | -(f)øn- | -(f)on- | -øn- | -(p)øn- | -(s)øn- | -(s)en- | -(s)en- | -(s)an- | -| | 6s | 6p | 7s | 7p | 8s | 8p | 9s | 9p | | -| | -(ps)øn- | -(ps)en- | -øn- | -(v)øn- | -(ŕ)øn- | -(ŕ)øn- | -(ŕ)øn- | -(ŕ)en- | | -Exemple : La mouche vole vers la maison (sous entendu, elle va y rentrer) -| eŕbœl-ay | mèn | pa-rhevir | -| voler-3S.NHUM.NOM.PRES.IND | maison | NOM-mouche | - -- <>Cas latif (/LAT/) :: mouvement vers l’élément (cas général), n’indique pas nécessairement de finalité. -| 1s | 1p | 2s | 2p | 3s | 3p | 4s | 4p | 5s | 5p | -| -(l)a | -(l)ei | -(l)øĺ | -(l)e | -(l)au | -(l)ĺ | -(l)ń | -(l)a | -(l)a | -le | -| | 6s | 6p | 7s | 7p | 8s | 8p | 9s | 9p | | -| | -la | -la | -(a)la | -(e)la | -(l)e | -(l)ai | -(l)ae | -la | | -Exemple : Je pars de Notń pour Ðbńo. -| wyhak-èìs | li-Notń-vu | Ðbńo-løĺ | nè | -| quitter.1S.HUM.NOM.PRES.IND | ABL-Notń-ACC | Ðbńo-LAT | 1S.N.NOM | - -- <>Cas sublatif (/SUBL/) :: mouvement vers la surface de l’élément. -| 1s | 1p | 2s | 2p | 3s | 3p | 4s | 4p | 5s | 5p | | -| | -(i)ŧ | -(i)ŧ | -(e)ŧ | -(i)đ | -(i)ŧ | -(i)nŧ | -(i)fŧ | -(i)þŧ | -(e)nŧ | -(eu)ŧ | -| | 6s | 6p | 7s | 7p | 8s | 8p | 9s | 9p | | | -| | -(a)ŧ | -(i)nŧ | -(i)ŧ | -(i)shŧ | -(i)chŧ | -(i)ŧ | -(r)iŧ | -iŧ | | | -Exemple : La mouche vole vers le livre. (sous-entendu, la couverture) -| eŕbœl-ay | raøm-iŧ | pa-rhevir | -| voler-3S.NHUM.NOM.PRES.INDIC | livre-SUBL | NOM-mouche | - -- <>Cas terminatif (/TERM/) :: le mouvement a pour but l’élément. -| 1s | 1p | 2s | 2p | 3s | 3p | 4s | 4p | 5s | 5p | -| -(ae)n | -(ae)ng | -(þ)aen | -(ð)aen | -(þ)aeng | -(ae)m | -(ae)n | -aem | -aeng | -aem | -| | 6s | 6p | 7s | 7p | 8s | 8p | 9s | 9p | | -| | -(ae)nz | ae(ng)- | -(ae)n | -(ae)n | -(ae)m | -ae | -(ai)n | -(ai)ng | | -Exemple : Je voyage jusqu’à Ðbńo. -| etrjål-èìs | Ðbńo-þaen | nè | -| voyager-1S.HUM.NOM.PRES.INDIC | Ðbńo-TERM | 1S.N.NOM | - -*** Déplacement via un élément -- <>Cas perlatif (/PER/) :: mouvement au travers ou le long de l’élément. -| 1s | 1p | 2s | 2p | 3s | 3p | 4s | 4p | 5s | 5p | -| jh(u)- | jh(y)- | jh(u)- | ch(u)- | ch(y)- | jh(u)- | ch(ui)- | jh(ui)- | ch(eu)- | ch(ey)- | -| | 6s | 6p | 7s | 7p | 8s | 8p | 9s | 9p | | -| | ch(oy)- | jh(ou)- | jh(u)- | jh(e)- | jh(u)- | jh(u)- | ch(y)- | jh(u)- | | -Exemple : Je voyage le long de la rivière. -| etrjål-èìs | chy-lhånt | nè | -| voyager-1S.HUM.NOM.PRES.INDIC | PERL-rivière.mineure | 1S.N.NOM | - -- <>Cas prolatif (/PROL/) :: mouvement en utilisant l’élément ou sur sa surface. -| 1s | 1p | 2s | 2p | 3s | 3p | 4s | 4p | 5s | 5p | -| ch(a)- | ch(a)- | ch(e)- | ch(ae)- | jh(a)- | ch(ay)- | cha- | ch(e)- | ch(e)- | jh(a)- | -| | 6s | 6p | 7s | 7p | 8s | 8p | 9s | 9p | | -| | ch(e)- | che- | ch(a)- | chei- | che- | ch(a)- | ch(ey)- | jh(e)- | | -Exemple : Je navigue sur l’océan côtier. -| ’elđœk-ay | ch-ielt | nè | -| naviguer-1S.HUM.NOM.PRES.INDIC | PROL-océan.côtier | 1S.N.NOM | - -*** Temps -- <>Cas accusatif-temporel (/ACC.TEMP/) :: indication d’une durée de temps, peut remplacer l’accusatif d’une proposition nominative-accusative avec un verbe transitif. -| 1s | 1p | 2s | 2p | 3s | 3p | 4s | 4p | 5s | 5p | -| -zhu | -zhu | -zhu | -zhu | -zhoy | -zhou | -(a)zhu | -(e)zhu | -(u)zhu | -(ai)zhu | -| | 6s | 6p | 7s | 7p | 8s | 8p | 9s | 9p | | -| | -(i)zhu | -(u)zhu | -(o)zhu | -(o)zhu | -(o)zhu | -(o)zhu | -(o)zhu | -(o)zhu | | -Exemple : J’ai dormis sept heures. -| ’oher-èntè | heol-ì’ | pńtwån-zhu | nè | -| dormir-1S.HUM.NOM.NEARPST.INDIC | heure-GEN | sept-ATEMP | 1S.N.NOM | - -- <>Cas essif (/ESS/) :: l’élément indique la date où le moment où un événement se produit. -| 1s | 1p | 2s | 2p | 3s | 3p | 4s | 4p | 5s | 5p | -| -(þ)yd- | -(þ)yd- | -(þ)ud- | -(þ)ud- | -(þ)yd- | -(þ)ud- | -(þ)yđ- | -(þ)yđ- | -(ð)yŧ- | -(ð)yŧ- | -| | 6s | 6p | 7s | 7p | 8s | 8p | 9s | 9p | | -| | -(þ)ud- | -(þ)ud- | -þy(d)- | -þy(d)- | -þy(d)- | -þy(d)- | -(oi)þyd- | -(oi)þyd- | | -Exemple : Je dors habituellement à sept heures. -| ’oher-omèìs | hebéòm-i’ | pńtwån | nè | -| dormir-1S.HUM.NOM.PRES.INDIC.HABIT | heure-GEN | sept | 1S.N.NOM | - -- <>Cas limitatif (/LMT/) :: l’élément indique une limite dans le temps. -| 1s | 1p | 2s | 2p | 3s | 3p | 4s | 4p | 5s | 5p | -| -(ø)mp | -(e)mp | -(ø)mp | -(ø)mp | -(ø)mp | -(ø)mp | -(ø)mp | -(ø)mp | -(ø)mp | -(ø)mp | -| | 6s | 6p | 7s | 7p | 8s | 8p | 9s | 9p | | -| | -(e)mp | -(ø)mp | -(a)mp | -(a)mp | -(a)mp | -(a)mp | -(ø)mp | -(ø)mp | | -Exemple : Je dors habituellement jusqu’à sept heures. -| ’oher-oméis | hebéòm-i’ | pńtwån-ømp | nè | -| dormir-1S.HUM.NOM.PRES.INDIC.HABIT | heure-GEN | sept-LIMIT | 1S.N.NOM | - -- <>Cas temporel (/TEMP/) :: l’élément désigne un moment (cas général). -| 1s | 1p | 2s | 2p | 3s | 3p | 4s | 4p | 5s | 5p | -| -(i)ngni | -(i)ngni | -(i)ngni | -(i)mi | -(i)ngni | -(i)nji | -(y)ngni | -(ng)ne | -engni | -(i)mji | -| | 6s | 6p | 7s | 7p | 8s | 8p | 9s | 9p | | -| | -(i)ngni | -(ing)ni | -(i)ngni | -(i)ngni | -(e)ngni | -(i)ngni | -(y)ngni | -ingni | | -Exemple : à sept heures -| hebèòm-i’ | pńtwån-ingni | -| heure-GEN | sept-TEMP | - -- <>Cas distributif-temporel (/DISTR.TEMP/) :: Similaire au [[cas-distributif][cas distributif]], montrant une répétition temporelle se produisant à chaque élément temporel décliné. -| 1s | 1p | 2s | 2p | 3s | 3p | 4s | 4p | 5s | 5p | -| -be | -be | -ve | -be | -va | -fe | -be | -ba | -ba | -ve | -| | 6s | 6p | 7s | 7p | 8s | 8p | 9s | 9p | | -| | -ve | -va | -(b)e | -be | -bei | -(b)ei | -be | -be | | - -*** Alignement morphosyntaxique -- <>Cas absolutif (/ABS/) :: indique le patient d’un verbe transitif ou le sujet d’un verbe intransitif dans une proposition ergative. S’oppose à l’[[cas-erg][ergatif]]. -| 1s | 1p | 2s | 2p | 3s | 3p | 4s | 4p | 5s | 5p | -| -(ts)a | -(ts)a | -(tsh)a | -(tsh)a | -(ts)a | -(ts)a | -(t)a | -(ch)a | -(p)a | -(v)a | -| | 6s | 6p | 7s | 7p | 8s | 8p | 9s | 9p | | -| | -(st)a | -(jh)a | -(r)a | -(r)a | -(qh)a | -(ch)a | -(rh)a | -(jh)a | | -Exemple : J’ai brisé le vase. (action sous-entendue comme involontaire) -| nèì | nweŧu-rha | kĺn-èìntè | -| 1S.N.ERG | vase-ABS | briser-1S.HUM.ERG.MEDPST.IND | - -- <>Cas accusatif (/ACC/) :: indique le patient d’un verbe transitif dans une proposition nominative. S’oppose au nominatif. -| 1s | 1p | 2s | 2p | 3s | 3p | 4s | 4p | 5s | 5p | -| -vo | -vwo | -vu | -vwu | -vo | -vo | -(e)vo | -(e)vo | -(e)vo | -(e)vo | -| | 6s | 6p | 7s | 7p | 8s | 8p | 9s | 9p | | -| | -(a)vo | -(a)vo | -(u)vo | -(u)vo | -vu | -vu | -vy | -vy | | -Exemple : J’ai brisé le vase. (action sous-entendue comme volontaire) -| kĺn-èntè | nweŧu-vy | nè | -| briser.1S.HUM.NOM.MEDPST.IND | vase-ACC | 1S.N.NOM | - -- <>Cas ergatif (/ERG/) :: indique l’agent d’un verbe transitif dans une proposition ergative. S’oppose à l’[[cas-abs][absolutif]]. Peut-être remplacé par le [[cas-peg][pégatif]]. -| 1s | 1p | 2s | 2p | 3s | 3p | 4s | 4p | 5s | 5p | -| -(u)jo | -(y)jo | -(ì)jo | -(é)jo | -(u)jo | -(u)jo | -(ø)jo | -(y)jo | -(lj)o | -(lj)o | -| | 6s | 6p | 7s | 7p | 8s | 8p | 9s | 9p | | -| | -(mj)o | -(lj)o | -jo | -jo | -(o)jo | -(e)jo | -(u)jo | -(u)jo | | -Exemple : J’ai brisé le vase. (action sous-entendue comme involontaire) -| nèì | nweŧu-rha | kĺn-èìntè | -| 1S.N.ERG | vase-ABS | briser.1S.HUM.MEDPST.PFV.IND | - -- <>Cas instructif (/INSC/) :: indique le moyen employé, répond à la question /comment ?/. -| 1s | 1p | 2s | 2p | 3s | 3p | 4s | 4p | 5s | 5p | -| -(e)ng | -(e)ng | -(a)ng | -eng | -(e)ng | -(a)ng | -(e)ng | -eng | -ang | -(e)ng | -| | 6s | 6p | 7s | 7p | 8s | 8p | 9s | 9p | | -| | -(ea)ng | -(e)ng | -eng | -engt | -(e)ngz | -(e)ng | -(e)ng | -(e)ngt | | -Exemple : J’ai brisé le vase en tombant. (comme je suis tombé, sous-entendu involontairement, j’ai brisé le vase) -| nèì | jhybdin-èìntè-ng | nweŧu-rha | kĺn-èìntè | -| 1S.N.ERG | tomber.1S.HUM.ERG.MEDPST.PFV.IND-INSC | vase-ABS | briser-1S.HUM.ERG.MEDPST.PFV.IND | - -- <>Cas instrumental (/INS/) :: indique l’instrument utilisé, répond à la question /au moyen de quel objet ?/. -| 1s | 1p | 2s | 2p | 3s | 3p | 4s | 4p | 5s | 5p | -| -(d)ĺ | -(d)ĺ | -(d)ĺ | -(đ)ĺ | -(d)ĺ | -(đ)ĺ | -(d)ĺ | -(ŧ)ĺ | -(d)ĺ | -đĺ | -| | 6s | 6p | 7s | 7p | 8s | 8p | 9s | 9p | | -| | -(d)ĺ | -(d)ń | -(d)ĺ | -(d)ĺ | -(d)ń | -(đ)ń | -(d)ĺ | -(d)ĺ | | -Exemple : J’ai brisé (involontairement) le vase avec mon pied (avec un coup de pied). -| nèì | pńt-euŧ-ń | nweŧu-rha | kĺn-èìntè | -| 1S.N.ERG | pied-POSS-INS | vase-ABS | briser-1S.HUM.ERG.MEDPST.PFV.IND | - -- <>Cas nominal (/NOMIN/) :: indique que l’élément décliné doit être considéré comme un nom dérivé de l’élément décliné, généralement traduisible à peu près par « /celui qui .../ ». Notez que le genre du resultat est le genre humain si ledit résultat décrit un humain, peu importe le genre d’origine, par défaut neutre. -| 1s | 1p | 2s | 2p | 3s | 3p | 4s | 4p | 5s | 5p | -| -(eu)s | -(eu)sh | -(eu)s | -(eu)sht | -(eu)st | -(eu)s | -(eu)s | -(eo)sh | -eus | -eucht | -| | 6s | 6p | 7s | 7p | 8s | 8p | 9s | 9p | | -| | -eus | -(eu)sh | -(eu)s | -(eu)sh | -(eu)s | -(ei)ch | -(eu)s | -(eu)st | | -Exemple : un cavalier (genre humain neutre) : naeleus (cheval-NOMIN) - -- <>Cas nominatif (/NOM/) :: indique le sujet d’un verbe intransitif ou l’agent d’un verbe transitif dans une proposition nominative. S’oppose à l’[[cas-acc][accusatif]]. Peut-être remplacé par le [[cas-peg][pégatif]]. -| 1s | 1p | 2s | 2p | 3s | 3p | 4s | 4p | 5s | 5p | -| p(a)- | p(e)- | p(a)- | p(e)- | p(a)- | p(a)- | pa(n)- | pa(ń)- | pń- | pń- | -| | 6s | 6p | 7s | 7p | 8s | 8p | 9s | 9p | | -| | pa(m)- | pa- | pa(l)- | pa(l)- | pa(sh)- | pe(sh)- | pa- | pa- | | -Exemple : J’ai brisé le vase. (action sous-entendue comme volontaire) -| kĺnèntè | nweŧuvy | nè | -| briser(NOM passé m p 1sHUM) | vase-ACC | 1s6G.NOM | - -- <>Cas oblique (/OBL/) :: marque le verbe, indique la proposition comme étant une citation. Les sous-propositions n’ont pas besoin d’être marquée. Remplace l’[[cas-acc][accusatif]] dans les propositions nominatives, et l’[[cas-abs][absolutif]] dans les propositions ergatives. -| 1s | 1p | 2s | 2p | 3s | 3p | 4s | 4p | 5s | 5p | -| -(rh)esh | -(rh)esht | -(rh)ef | -(rh)eft | -(rh)esh | -(qh)esh | -(rh)ef | -(rh)øsh | -(rh)ef | -(rh)øsh | -| | 6s | 6p | 7s | 7p | 8s | 8p | 9s | 9p | | -| | -(rh)ef | -(rh)øsh | -(qh)esh | -(qh)esh | -(qh)esh | -(qh)esh | -(qh)uish | -(qh)oish | | -Exemple : j’ai dis que j’ai cassé (involontairement) le vase. -| rheðèntè | kĺnèntèrhøsh | nweŧurha | nè | -| dire(NOM passé m p 1sHUM) | briser(NOM passé m p 1sHUM) | vase-ACC | 1s6G.NOM | - -- <>Cas pégatif (/PEG/) :: Remplace le [[cas-nom][nominatif]] et l’[[cas-erg][ergatif]] dans une proposition ayant un argument datif. -| 1s | 1p | 2s | 2p | 3s | 3p | 4s | 4p | 5s | 5p | -| ey- | eu- | ey- | ey- | eu- | ei- | ey- | ei- | ei- | eu- | -| | 6s | 6p | 7s | 7p | 8s | 8p | 9s | 9p | | -| | ey- | eu- | eu- | ey- | ey- | ey- | ei- | ey- | | - -*** Relation -- <>Cas aversif (/EVIT/) :: indique que l’élément est évité ou craint. -| 1s | 1p | 2s | 2p | 3s | 3p | 4s | 4p | 5s | 5p | -| lh(e)- | lh(e)- | lha- | lh(e)- | lh(e)- | lha- | lh(e)- | lha- | la- | lh(e)- | -| | 6s | 6p | 7s | 7p | 8s | 8p | 9s | 9p | | -| | lha- | lh(e)- | lh(e)- | lh(e)- | lha- | l(e)- | lh(e)- | lh(e)- | | -Exemple : Je navigue sur l’océan côtier tout en évitant Notń. -| ’elđœkay | lhaNotń | chielt | nè | -| naviguer(NOM prés-indic 1sHUM) | AVRS-Notń | PROL-(océan côtier) | 1s6G-NOM | - -- <>Cas bénéfactif (/BEN/) :: indique la personne ou le concept motivant une proposition d’un verbe d’action. S’il est omis à la première personne, on assume que le bénéfacteur est le sujet ou l’agent ; à la seconde ou à la troisième personne, on assume que le bénéfacteur est inconnu. -| 1s | 1p | 2s | 2p | 3s | 3p | 4s | 4p | 5s | 5p | -| -at | -et | -at | -at | -at | -aŧ | -at | -aŧ | -aŧ | -aŧ | -| | 6s | 6p | 7s | 7p | 8s | 8p | 9s | 9p | | -| | -et | -(v)et | -at | -et | -ast | -aþ | -at | -et | | -Exemple : Je navigue sur l’océan côtier (l’action est motivée par ou due à Mérian). -| Merianaŧ | ’elđœkay | chielt | nè | -| Merian-BEN | naviguer(NOM prés-indic 1sHUM) | PROL-(océan côtier) | 1s6G-NOM | - -- <>Cas causal :: indique la cause d’une proposition -| 1s | 1p | 2s | 2p | 3s | 3p | 4s | 4p | 5s | 5p | -| -(o)by | -(o)bu | -(u)by | -(o)by | -(ob)y | -(b)y | -(o)by | -(o)by | -(o)by | -(o)by | -| | 6s | 6p | 7s | 7p | 8s | 8p | 9s | 9p | | -| | -(o)bu | -(o)bu | -(o)vu | -(e)vy | -(e)vy | -(e)vy | -vy | -vy | | - -- <>Cas comitatif (/COM/) :: indique un accompagnement par l’élément décliné, comparable au « avec » ou « et » en Français. L’action doit être partagée entre le sujet ou agent de la proposition et l’élément décliné, c’est à dire que l’élément est souvent un compagnon dans la situation (sans conotation positive ou négative). -| 1s | 1p | 2s | 2p | 3s | 3p | 4s | 4p | 5s | 5p | -| -ðai- | -ðei- | -ðei- | -ðai- | -ðei- | -ðey- | -ðeń- | -ðei- | -ðei(n)- | -ðey- | -| | 6s | 6p | 7s | 7p | 8s | 8p | 9s | 9p | | -| | -ðei- | -ðey- | -ðei- | -ðei- | -ðeu- | -ðei- | -ðeu- | -ðeu- | | -Exemple : Je voyage le long de la rivière accompagné de Romur. (Romur et moi partageons l’expérience du voyage). -| etrjålèìs | chylhånt | Romyðeńr | nè | -| voyager(NOM prés-indic 1sHUM) | PERL-(rivière mineure) | Romyr | 1s6G-NOM | - -- <>Cas datif (/DAT/) :: élément recevant ou direction de l’action vers l’élément. -| 1s | 1p | 2s | 2p | 3s | 3p | 4s | 4p | 5s | 5p | -| -at- | -et- | -at- | -at- | -at- | -aŧ- | -at- | -aŧ- | -aŧ- | -aŧ- | -| | 6s | 6p | 7s | 7p | 8s | 8p | 9s | 9p | | -| | -et- | -(v)et- | -at- | -et- | -ast- | -aþ- | -at- | -et- | | -Exemple : Je crie (par colère) sur mon voisin. -| ŧůbůmåů | ketipŕům | nè | -| crier(NOM prés-indic 1sHUM) | voisin | 1s6G-NOM | - -- <>Cas Distributif (/DISTR/) :: Marque une distribution équitable entre les éléments déclinés. Comparable au cas [[cas-distemp][distributif-temporel]]. -| 1s | 1p | 2s | 2p | 3s | 3p | 4s | 4p | 5s | 5p | -| qhe(ch)- | qhe(l)- | qhe(jh)- | qhe(l)- | rhe(ch)- | rhe(jh)- | he(l)- | he(l)- | he(l)- | he(l)- | -| | 6s | 6p | 7s | 7p | 8s | 8p | 9s | 9p | | -| | ha(l)- | ha(l)- | hei(l)- | hea(l)- | hea(l)- | hea(l)- | che(l)- | che(l)- | | - -- <>Cas génitif (/GEN/) :: montre une relation entre deux éléments, l’élément décliné définit l’élément situé immédiatement après. Attention, contrairement à certaines langues, le génitif de dénote pas la possession de l’élément ; pour cela, il faut utiliser le [[cas-poss][possessif]]. -| 1s | 1p | 2s | 2p | 3s | 3p | 4s | 4p | 5s | 5p | -| ŧ(y)- | ŧ(u)- | ŧ(y)- | ŧ(y)- | ŧ(y)- | ŧ(yi)- | ŧy- | ŧy- | ŧy(i)- | ŧy- | -| | 6s | 6p | 7s | 7p | 8s | 8p | 9s | 9p | | -| | ŧ(eu)- | ŧo(y)- | ŧy- | ŧ(u)- | ŧ(u)- | ŧu- | ŧ(y)- | ŧ(u)- | | - -- <>Cas possessif (/POSS/) :: marque l’élément comme le propriétaire de l’élément suivant immédiatement l’élément décliné. Il n’est pas utile de décliner l’élément (voire même de placer l’élément dans la phrase) si l’élément propriété est également décliné avec les déclinaisons possessives. -| 1s | 1p | 2s | 2p | 3s | 3p | 4s | 4p | 5s | 5p | -| -ŧy | -ŧy | -(i)ŧy | -ŧy | -(eu)ŧ | -(y)ŧ | -eŧy | -eŧy | -(i)ŧy | -oŧy | -| | 6s | 6p | 7s | 7p | 8s | 8p | 9s | 9p | | -| | -(e)uŧ | -(o)iŧ | -(ŧ)y | -(e)ŧy | -iŧy | -ŧy | -yŧ | -iŧ | | - -- <>Cas privatif (/PRV/) :: indique un manque ou une absence de l’élément décliné. Ce manque n’a aucune conotation positive ou négative. -| 1s | 1p | 2s | 2p | 3s | 3p | 4s | 4p | 5s | 5p | -| ei- | ei- | eń- | ejh- | ei- | éĺ- | ei- | ae- | eiđ- | ei- | -| | 6s | 6p | 7s | 7p | 8s | 8p | 9s | 9p | | -| | ei- | ei- | ei- | ei- | ei- | ei- | eń- | eń- | | - -- <>Cas semplatif (/SEMPL/) :: indique une similitude entre le sujet/expérienceur ou l’agent de la proposition et le ou les éléments déclinés. -| 1s | 1p | 2s | 2p | 3s | 3p | 4s | 4p | 5s | 5p | -| -(rh)wo | -(rh)wo | -(rh)we | -(rh)wo | -(rh)wo | -rhwo | -rhwe | -(rh)wo | -rhwo | -(rh)wo | -| | 6s | 6p | 7s | 7p | 8s | 8p | 9s | 9p | | -| | -rhwo | -rhwe | -(rh)wo | -(rh)wo | -(rh)we | -(rh)wo | -(rh)wo | -(rh)wo | | - -- <>Cas sociatif (/SOC/) :: indique que la situation de la proposition s’est déroulée avec l’agent ou le sujet étant avec l’élément décliné. L’élément n’a pas à partager la situation avec l’agent/sujet. -| 1s | 1p | 2s | 2p | 3s | 3p | 4s | 4p | 5s | 5p | -| t(o)- | t(e)- | t(o)- | t(o)- | ŧ(o)- | te- | t(o)- | t(e)- | ŧe- | t(o)- | -| | 6s | 6p | 7s | 7p | 8s | 8p | 9s | 9p | | -| | to- | ŧo- | te- | t(o)- | t(o)- | to- | t(o)- | t(o)- | | -Exemple : Je voyage le long de la rivière avec mes jumelles. (Les jumelles ne peuvent partager l’expérience dû au fait qu’elles soient inanimées et ne sont certainement pas mon moyen de voyage) -| etrjålèìs | chylhånt | tovyelegot | nè | -| voyager(NOM prés-indic 1sHUM) | PERL-(rivière mineure) | SOC-jumelles | 1s6G-NOM | - -*** Sémantiques -- <>Cas partitif (/PTV/) :: s’utilise pour indiquer une quantité de l’élément donné s’il s’agit de désigner un sous-groupe, sans spécifier d’identité ou bien de marquer une partie uniquement de l’élément décliné. -| 1s | 1p | 2s | 2p | 3s | 3p | 4s | 4p | 5s | 5p | -| -’i(l)- | -’i(l)- | -’y(l)- | -’u(l)- | -’i(l)- | -’i(l)- | -’i(l)- | -’il- | -’il(y)- | -ili(’)- | -| | 6s | 6p | 7s | 7p | 8s | 8p | 9s | 9p | | -| | -’i(lh)- | -’e(lh)- | -’i(l)- | -gi(l)- | -’i(l)- | -ki(l)- | -’i(l)- | -’i(l)- | | - -- <>Cas vocatif (/VOC/) :: permet de s’adresser à quelqu’un en déclinant l’expression ou le nom utilisé pour s’y adresser. -| 1s | 1p | 2s | 2p | 3s | 3p | 4s | 4p | 5s | 5p | -| -wa | -we | -wa | -wa | -we | -(d)wa | -wa | -ja | -je | -v(w)e | -| | 6s | 6p | 7s | 7p | 8s | 8p | 9s | 9p | | -| | -va | -ve | -wa | -wa | -wein | -wa | -wa | -weŕ | | - -*** État -- <>Cas abessif (/ABE/) :: signale l’abscence que quelque chose en particulier -| 1s | 1p | 2s | 2p | 3s | 3p | 4s | 4p | 5s | 5p | -| e(m)- | e(ng)- | e(n)- | e(n)- | e(l)- | e(dl)- | e(ng)- | e(t)- | e(st)- | e(sht)- | -| | 6s | 6p | 7s | 7p | 8s | 8p | 9s | 9p | | -| | e(nt)- | e(ngt)- | e- | e(s)- | e- | e(ngt)- | e(mt)- | e(ngt)- | | - -- <>Cas adverbial (/ADV/) :: transforme un nom en adverbe -| 1s | 1p | 2s | 2p | 3s | 3p | 4s | 4p | 5s | 5p | -| -ei | -ey | -ei | -ei | -ey | -ey | -ei | -ai | -ai | -ei | -| | 6s | 6p | 7s | 7p | 8s | 8p | 9s | 9p | | -| | -eu | -ey | -ei | -ei | -ei | -(r)ei | -(ei)r | -(ey)r | | - -- <>Cas comparatif (/COMP/) :: indique une similarité de l’élément décliné avec l’élément nominatif ou absolutif de la proposition. -| 1s | 1p | 2s | 2p | 3s | 3p | 4s | 4p | 5s | 5p | -| -(oi)r | -(oi)r | -(oi)r | -(oi)ŧ | -(oi)r | -(oi)t | -(oi)t | -(oi)ŧ | -oir | -er | -| | 6s | 6p | 7s | 7p | 8s | 8p | 9s | 9p | | -| | -(oi)r | -oit | -(oi)r | -(oi)r | -or | -(oi)r | -oirh | -(oi)rh | | - -- <>Cas équatif (/EQU/) :: indique une comparaison entre l’élément décliné et l’élément nominatif ou absolutif de la proposition. -| 1s | 1p | 2s | 2p | 3s | 3p | 4s | 4p | 5s | 5p | -| -(ń)t | -(ń)t | -(ń)t | -(ĺ)t | -(ń)st | -(ń)ft | -(ń)t | -(ń)đ | -(ń)ŧ | -(ń)t | -| | 6s | 6p | 7s | 7p | 8s | 8p | 9s | 9p | | -| | -(ĺ)đ | -(ń)ŧ | -(ń)t | -(ń)t | -ńt | -(ń)t | -(ń)t | -ńt | | - -- <>Cas exessif (/EXESS/) :: Marque une transition de condition depuis l’élément décliné -| 1s | 1p | 2s | 2p | 3s | 3p | 4s | 4p | 5s | 5p | -| -eqh | -eqh | -erh | -eqh | -iqh | -eqh | -eqh | -eŕ | -eqh | -arh | -| | 6s | 6p | 7s | 7p | 8s | 8p | 9s | 9p | | -| | -eqh | -erh | -eqh | -(e)qh | -(a)qh | -eqh | -eŕ | -eqh | | - -- <>Cas essif formel (/ESSFRM/) :: indique un état d’être temporaire, une condition qualitative physique -| 1s | 1p | 2s | 2p | 3s | 3p | 4s | 4p | 5s | 5p | -| -(ø)ŧ | -(ø)d | -(o)d | -(o)đ | -(ø)d | -(ø)ng | -(ŧ)ød | -(ŧ)ed | -(ŧ)ød | -ød | -| | 6s | 6p | 7s | 7p | 8s | 8p | 9s | 9p | | -| | -(ø)d | ø(d)- | -ød | -(ø)ns | -ød | -øts | -(ø)sh | -(ø)sht | | - -- <>Cas essif modal (/ESSMOD/) :: indique un état d’être temporaire, une condition qualitative non-physique -| 1s | 1p | 2s | 2p | 3s | 3p | 4s | 4p | 5s | 5p | -| -(’)uix | -(’)uix | -’yirh | -(’)yirh | -(’)urh | -(’)uirh | -(’)urh | -(’)urh | -’u | -(’)yrh | -| | 6s | 6p | 7s | 7p | 8s | 8p | 9s | 9p | | -| | -(’)yirh | -(’)yrh | -(’)urh | -(’)u | -(’)u | -(’)ust | -(’)urh | -(’)urh | | - -- <>Cas identique (/SIM/) :: indique que l’élément décliné est identique (en certains points ou en totalité) avec l’élément nominatif ou absolutif de la proposition. -| 1s | 1p | 2s | 2p | 3s | 3p | 4s | 4p | 5s | 5p | -| -(e)tyr | -(a)tur | -(a)tyr | -(e)tur | -(e)tur | -tyr | -tur | -(e)tur | -(a)tur | -(e)tur | -| | 6s | 6p | 7s | 7p | 8s | 8p | 9s | 9p | | -| | -tyr | -tyr | -(e)tur | -(e)tur | -(t)ur | -tur | -(e)tur | -(o)tur | | - -- <>Cas orientatif (/ORI/) :: indique une orientation d’un élément vers l’élément décliné. -| 1s | 1p | 2s | 2p | 3s | 3p | 4s | 4p | 5s | 5p | -| f(o)- | f(o)- | f(u)- | f(o)- | þ(o)- | f(o)- | f(o)- | v(o)- | þ(o)- | ð(o)- | -| | 6s | 6p | 7s | 7p | 8s | 8p | 9s | 9p | | -| | þ(o)- | þo- | f(o)- | f(u)- | f(o)- | vo- | þo- | fo- | | - -- <>Cas translatif (/TRANSL/) :: indique un changement, une transition d’état vers l’élément décliné. -| 1s | 1p | 2s | 2p | 3s | 3p | 4s | 4p | 5s | 5p | -| -(i)n | -(i)n | -(y)n | -(e)n | -in | -(i)n | -(i)n | -(y)m | -(i)ng | -(i)n | -| | 6s | 6p | 7s | 7p | 8s | 8p | 9s | 9p | | -| | -(i)m | -(i)n | -(i)n | -(i)n | -in | -ing | -ing | -ing | | - - - -# | 1s | 1p | 2s | 2p | 3s | 3p | 4s | 4p | 5s | 5p | -# | -(eu)s | -(eu)sh | -(eu)s | -(eu)sht | -(eu)st | -(eu)s | -(eu)s | -(eo)sh | -eus | -eucht | -# | | 6s | 6p | 7s | 7p | 8s | 8p | 9s | 9p | | -# | | -eus | -(eu)sh | -(eu)s | -(eu)sh | -(eu)s | -(ei)ch | -(eu)s | -(eu)st | | - -src_latex{\newpage} -** Formation d’un mot -** Conjonctions -** Chiffres et nombres -** Interjections -* Structure des phrases -** Phrase et ordre des mots - -# Beneficiaire-Verbe-Patient-Oblique-Agent -# Agent-Patient-Oblique-Verbe -# Verbe-Oblique-Expérienceur - -** Constructions de phrases complexes -** Constructions spéciales - -src_latex{\newpage} -* <>Glossaire - -- clef ::  /transcription large/ /élément de langage./ Définition(s) -Définition - -Abréviations : -- 1-9 : numéro de genre (voir [[morpho-nom-genre][les genres]]) -- adj. : adjectif -- ind. : indénombrable -- n.X : nom du Xème genre -- pron. : pronom -- vi. : verbe intransitif -- vt : verbe transitif - -** À trier - -** Actions physiques -- kĺnyþ :: /kl̩.nyːθ/ (vt.) casser, briser -- ŧůbůmůþ :: /ʈʏ.bʏ.mʏθ/ (vi.) crier par colère, par rage -- jhybdinyþ :: /ʐyːb.diː.nyːθ/ (vi.) tomber -- ’oheryþ :: /ʔo:.he:.ry:þ/ (vi.) dormir -** Amour -** Animaux -- nael :: /nael/ (n.7) cheval -- rhevìr :: /ʁeː.vɪr/ (n.7) mouche -** Art -- raøm :: /raøm/ (n.9) livre -** Astronomie -- <>bèòm ::  /bɛɔm/ (n.1) Soleil. Étymologie : /[[glos-bèm][bèm]]/ + /[[gloss-jaom][jaom]]/, astre du jour -- <>jaom :: /jaom/ (n.1) astre -** Bâtiments -- mèn :: /mɛn/ (n.9) maison (bâtiment) -** Commerce -** Conflits -** Conteneurs -** Corps -- gar :: /ɡaːr/ (n.6) tête -- <>pńt :: /pn̩t/ (n.6) main -- <>wån :: /waːn/ (n.6) pied -** Couleurs -- <>ðùr :: /ðʊr/ (adj.) argent (couleur) -** Dimensions -** Direction -- ngam :: /ŋaːm/ (n.2) ouest -- watshùd :: /waːt.ʃʊd/ (n.2) nord -- wèmchal :: /wɛm.çaːl/ (n.2) est (direction) -- zelðeg :: /zeːl.ðeːɡ/ (n.2) sud -** Eau -- ånd :: /ɑnd/ (n.3) rivière majeure, cours d’eau dans lequel s’est jeté une autre rivière, mais ammenée à se jeter elle-même dans un autre cours d’eau -- hanđ :: /haːnɖ/ (n.3) fleuve mineur, cours d’eau n’ayant aucun confluent se jetant directement dans la mer ou l’océan -- ielt :: /ielt/ (n.3) océan côtier, vaste étendue d’eau au contact des côtes -- lhånt :: /ɬɑt/ (n.3) rivière mineure ou ruisseau, cours d’eau dans lequel ne s’est jeté aucun autre cours d’eau mais ammené à se jeter dans un autre cours d’eau -- omd :: /oːmd/ (n.3) océan non-côtier, vaste étendue d’eau n’étant pas au contact des côtes -- vilŧ :: /viːlʈ/ (n.3) fleuve majeur, cours d’eau ayant reçu d’autre cours d’eau et se jetant directement dans la mer ou l’océan -- ’èlđ :: /ʔɛlɖ/ (n.3) mer, petite étendue d’eau connectée à d’autres mers ou océans, ou région d’océan côtier -** Effort -** Éléments -** Émotions -- ferhan :: /feː.ʁaːn/ (n.2) tristesse -** Évaluation -- ’eshtef :: /ʔeːʃ.teːf/ (adj.) mauvais -** Événements -- gèn :: /ɡɛn/ (n.2) acte, action -** Existence -- neshøm :: /neː.ʃøːm/ (vt.) être (subjectif certain) -- revøm :: /reː.vøːm/ (vt.) être (objectif certain) -** Famille -- ånåm :: /ɑ.nɑm/ (n.6) parent -- månåm :: /mɑ.nɑm/ (n.5) mère, maman -- pånåm :: /pɑ.nɑm/ (n.4) père, papa -** Forme -** Gouvernement -** Grammaire -- pœb :: /pœb/ (pron. interrogatif) quoi, idée générale d’élément. Peut être décliné afin d’obtenir des questionnements plus précis. -*** Pronoms interrogatifs -**** Temps -- pejb ::  /pejb/ (pron. interr. essif) quand, à quel moment. /pœb/ décliné à l’essif. -- pœèmp ::  /pœɛmp/ (pron. interrogatif limitatif) jusqu’à quand. /pœb/ décliné au limitatif. -- pœvwò ::  /pœ.vwɔ/ (pron. interrogatif accusatif) sur quelle durée, pendent combien de temps. /pœb/ décliné à l’accusatif. - -** Guerre -- wòùl :: /wɔʊl/ (n.2) attaque -** Légal -** Lieux -** Lumière -** Mental -** Mesures -** Métaux -** Mouvement -- etrjåløm :: /eː.trjɑ.lʏθ/ (vi.) voyager -- eŕbœlůþ :: /eːɹ.bœ.lʏθ/ (vi.) voler (dans le airs) -- jĺchek :: /jl̩.çeːk/ (n.9) chemin, voie -- probœlůþ :: /proː.bœ.lʏþ/ (vi.) s’envoler -Exemple : Probœlèntì parhevir. La mouche s’envola. -- wyhakøm :: /wyː.haː.køːm/ (vt.) quitter, partir. -Exemple : Nè liÐbńovu wyhakèìs. Je pars de Ðbńo. -- ’elđœkůþ :: /ʔeːl.ɖœ.kʏθ/ (vi.) naviguer -** Nature -** Nombres -- pńtwån ::  /pn̩.twɑn/ (nbrc) sept. Étymologie : /[[glos-p%C5%84t][pńt]]/ + /[[glos-wån][wån]]/ -** Nourriture -** Outils -- vyelegot :: /vye.leː.ɡoːt/ (n.9) jumelles (instrument) -- nweŧu :: /nweː.ʈuː/ (n.9) vase -** Parole -- rheðyþ :: /ʁeː.ðyːθ/ (vt.) dire -- vår :: /vɑr/ (n.2) langue (linguistique), langage, parole -** Péchés -** Physique -** Possession -** Religion -- hjalp :: /hjaːlp/ (n.1) dieu céleste -- melex :: /meː.leːχ/ (n.1) dieu terrestre -** Savoir -- bòljøluþ :: /bɔ.ljøː.luːθ/ (vt.) savoir -- wanmjœd ::  /waːn.mjœd/ (n.2) savoir, connaissance -** Sensations -- ferhtef ::  /feːʁ.teːf/ (n.2) douleur mentale, dépression. Étymologie : /ferhan/ + /’eshtef/, une /tristesse mauvaise/ -- nùòtœm :: /nʊɔ.tœm/ (vt.) voir -** Sexe -** Société -- kipŕům :: /kiː.pɹʏm/ (n.6) voisin -** Substances -- lùb :: /lʊb/ (n.9) air -** Temps -- <>bèm :: /bɛm/ (n.2) jour (mesure de temps) -- hebèòm ::  /heː.bɛɔm/ (n.2) heure (repère de temps). Étymologie : /[[glos-heol][heol]]/ + /[[glos-bèòm][bèòm]]/ l’heure par le Soleil -- <>heol :: /heol/ (n.2) heure (mesure de temps) -- lhail :: /ɬail/ (n.2) année (mesure de temps) -- ŧealnat :: /ʈeal.naːt/ (adj.) précision temporelle, précis. -*** Jours de la semaine -- ðùbèm ::  /ðʊ.bɛm/ (n.2) septième jour de la semaine / jour d’agent. Étymologie : /[[glos-ðùr][ðùr]]/ + /[[glos-bèm][bèm]]/ -** Travail -** Végétaux -** Vêtements -** Vie et santé -- ðenmòìl :: /ðeːn.mɔɪl/ (n.6) personne, individu diff --git a/hjalpi-grammaire.pdf b/hjalpi-grammaire.pdf deleted file mode 100644 index 20d7059..0000000 Binary files a/hjalpi-grammaire.pdf and /dev/null differ diff --git a/hjalpi.html b/hjalpi.html index a53c646..e05c6dd 100644 --- a/hjalpi.html +++ b/hjalpi.html @@ -3,10 +3,10 @@ "http://www.w3.org/TR/xhtml1/DTD/xhtml1-strict.dtd"> - + -Ressources grammaticales du Hjalpi’ Originel +Grammaire du Hjalpi’