diff --git a/matter/matter-grammar.html b/matter/matter-grammar.html index 1e4272e..2c9814a 100644 --- a/matter/matter-grammar.html +++ b/matter/matter-grammar.html @@ -1,7 +1,7 @@
- +La redistribution ou vente de ce document sont strictement interdits. Ce document est protégé par la loi française sur le droit d’auteur et appartient entièrement et totalement à son auteur. Ce document est un document disponible gratuitement au format web à l’adresse https://langue.phundrak.fr/matter/ et au format PDF à l’adresse https://langue.phundrak.fr/matter/matter.pdf. Si vous l’avez obtenu depuis une autre source, gratuitement ou non, merci de m’en faire part en me contactant via mes réseaux sociaux ou par mail que vous trouverez sur mon site principal, https://phundrak.fr. Aucune personne, morale ou physique, n’est à l’heure actuelle autorisée à redistribuer ces documents. Si vous êtes intéressés par une redistribution de ce document, je vous invite à rentrer en contact avec moi afin que l’on en discute.
-Dernière mise à jour le 11/04/19 à 22:29
+Ce document traite d’une langue imaginaire que j’ai créé. Cependant, il sera rédigé comme s’il s’agissait de la première tentative de description de la langue par un linguiste la découvrant. Ainsi, si dans certains passages vous pouvez lire « mais plus d’études sur le sujet sont nécessaires » ou « cet aspect de la langue n’a pas encore été sujet à des analyses plus approfondies », comprenez par cela que je n’ai pas encore travaillé sur ou fini cette partie qui peut être sujet à des mises à jours dans le futur.
+
+Dernière mise à jour le 21/04/19 à 15:42
@@ -502,8 +511,8 @@ La redistribution ou vente de ce document sont strictement interdits. Ce documen
Le Mattér est une idéolangue (langue construite) humaine, inspirée par des langues nordiques, germaniques et latines. Elle bénéficie également de quelques inspirations des idéolangues elfiques de J.R.R. Tolkien, en particulier la phonétique du Sindarin. Brièvement, le Mattér est une langue principalement agglutinative à tendance majoritaire aux suffixes, avec comme exception les verbes qui ont une tendance principalement fusionnelle. @@ -514,8 +523,8 @@ Cette langue est un projet à part de mon univers littéraire ; il ne s’agit
Cette langue est appelée d’après le peuple parlant cette langue, le peuple Matté. Une fois le nom de ce peuple dérivé afin d’obtenir un adjectif, on obtient donc mattér qui est donc le nom de cette langue. @@ -523,8 +532,8 @@ Cette langue est appelée d’après le peuple parlant cette langue, le peuple <
Le Mattér est parlé par un peuple imaginaire vivant sur une île imaginaire nommée Éïnlante (terre solitaire, Einlant en Mattér), peuplée vers le Xème siècle par un peuple parlant le vieux nordique, partis probablement de la péninsule scandinave par bateau. À l’instar de l’Islande, le peuple Matté s’y étant installé est devenu isolé, permettant une évolution unique de leur langue. @@ -544,8 +553,8 @@ Le peuple Matté est un peuple dont l’économie repose principalement sur la p
Le Mattér est une langue Indo-européenne trouvant ses sources dans la famille des langues scandinaves (germaniques nordiques). @@ -553,39 +562,39 @@ Le Mattér est une langue Indo-européenne trouvant ses sources dans la famille
Du fait de son affiliation aux langues nordiques, le Mattér est une langue qui s’est d’abord gravée via l’utilisation de runes, que ce soit sur des pierres ou sur du bois. L’alphabet latin ne sera introduit que plus tard, vers le XVème siècle, où il sera pendant longtemps utilisé en parallèle aux runes. Généralement, les runes sont gardées pour les monuments et les documents officiels ainsi que pour une utilisation religieuse, tandis que l’alphabet latin se popularise parmi les marchands et tout échanges entre les Mattés et le monde extérieur. Ainsi, deux systèmes d’écriture coexistent. L’introduction de l’imprimerie participa également à une chute de l’utilisation quotidienne des runes, et seule une rapide intervention du gouvernement afin de créer des caractères d’imprimerie runiques a permis de préserver une utilisation relativement courante du système d’écriture traditionnel. Lors de l’avènement de l’informatique, l’utilisation des runes a drastiquement chuté parmi la population, lui préférant alors l’alphabet latin. Avec l’ajout des runes à l’Unicode 3.0, un effort considérable de la part du gouvernement s’est effectué afin de restaurer l’utilisation de celles-ci, mais en vingt ans la proportion d’utilisation des runes n’a pas beaucoup remonté, bien que la chute fut stoppée grâce à cette intervention.
-Plus d’informations seront données dans le chapitre dédié au système d’écriture Mattér (§4). +Plus d’informations seront données dans le chapitre dédié au système d’écriture Mattér (§4).
Le Mattér est une langue encore très vivante parmi les Mattés, qui est parlée activement par tous les locuteurs natifs. Concernant le multilinguisme, les Mattés ont commencé à apprendre des langues étrangères lors de leur ouverture au monde, apprenant principalement l’Anglais, le Suédois et l’Espagnol. Aujourd’hui, la majorité des Mattés parlent avec un niveau B1 l’anglais, environ 30% parlent avec le même niveau le Suédois ou le Norvégien, et du fait de leur proximité avec le Groënland, environ 20% de la population parle également le Danois.
@@ -594,29 +603,29 @@ Le Mattér est une langue encore très vivante parmi les Mattés, qui est parlé
-Comme vous pourrez vous en rendre compte aux chapitres §3.2.1 et §3.2.2, le Mattér dispose de deux transcriptions possibles qui seront les transcriptions principalement utilisées dans cet ouvrage, la transcription en IPA (International Phonetic Alphabet1) et le script latin natif du Mattér qui sera généralement plus simple et intuitif à lire, malgré un apprentissage sans doute nécessaire de certains caractères. Dans le cas du Mattér, les deux reflètent dans la large majorité des cas la prononciation de la langue, et c’est pour cela que j’utiliserai principalement l’alphabet latin natif. Cependant il peut y avoir certains cas où la prononciation peut légèrement différer de l’orthographe, comme dans les cas d’allophonie (§3.3) ou autres cas inhabituels, auquel cas j’utiliserai la transcription phonétique afin de rendre claire la prononciation. Quand il sera question de transcription phonétique, il sera généralement question de phonétique générale, mais il se peut que certaines distinctions se fassent à un niveau plus fin où une transcription phonétique rapprochée sera nécessaire pour avoir la prononciation exacte, auquel cas je signalerai cette distinction entre phonétique générale et rapprochée. +Comme vous pourrez vous en rendre compte aux chapitres §3.2.1 et §3.2.2, le Mattér dispose de deux transcriptions possibles qui seront les transcriptions principalement utilisées dans cet ouvrage, la transcription en IPA (International Phonetic Alphabet1) et le script latin natif du Mattér qui sera généralement plus simple et intuitif à lire, malgré un apprentissage sans doute nécessaire de certains caractères. Dans le cas du Mattér, les deux reflètent dans la large majorité des cas la prononciation de la langue, et c’est pour cela que j’utiliserai principalement l’alphabet latin natif. Cependant il peut y avoir certains cas où la prononciation peut légèrement différer de l’orthographe, comme dans les cas d’allophonie (§3.3) ou autres cas inhabituels, auquel cas j’utiliserai la transcription phonétique afin de rendre claire la prononciation. Quand il sera question de transcription phonétique, il sera généralement question de phonétique générale, mais il se peut que certaines distinctions se fassent à un niveau plus fin où une transcription phonétique rapprochée sera nécessaire pour avoir la prononciation exacte, auquel cas je signalerai cette distinction entre phonétique générale et rapprochée.
-La transcription phonétique sera donnée [entre crochets], tandis que des éléments en script natif du Mattér seront <entre chevrons>. La transcription phonétique sera la prononciation générale, et occasionnellement, quand indiqué la phonétique pourra également être une phonétique rapprochée, dénotant une plus grande précision phonétique, notamment dans le chapitre sur l’allophonie (§3.3) ci-dessous. +La transcription phonétique sera donnée [entre crochets], tandis que des éléments en script natif du Mattér seront <entre chevrons>. La transcription phonétique sera la prononciation générale, et occasionnellement, quand indiqué la phonétique pourra également être une phonétique rapprochée, dénotant une plus grande précision phonétique, notamment dans le chapitre sur l’allophonie (§3.3) ci-dessous.
-Il existe également le système d’écriture runique du Mattér, la méthode d’écriture originale de cette langue, mais ce système ne sera utilisé que dans son chapitre dédié (§4). +Il existe également le système d’écriture runique du Mattér, la méthode d’écriture originale de cette langue, mais ce système ne sera utilisé que dans son chapitre dédié (§4).
L’inventaire phonétique est l’une des signatures d’une langue qui se remarque le plus rapidement. Il s’agit de la collection des sons utilisés en Mattér, ceux que peuvent prononcer ses locuteurs et pouvant être utilisés dans un discourt lors de la production de mots et de phrases. Les phonèmes sont les unités sonores les plus petites constatables dans une langue. @@ -627,15 +636,15 @@ On distingue généralement deux catégories de phonèmes : les voyelles, dont
-Comme mentionné en introduction (§3.3), le choix de l’inventaire phonétique du Mattér s’est basé sur l’inventaire phonétique de langues elfiques créées par Tolkien, notamment le Sindarin. +Comme mentionné en introduction (§3.3), le choix de l’inventaire phonétique du Mattér s’est basé sur l’inventaire phonétique de langues elfiques créées par Tolkien, notamment le Sindarin.
-Le Mattér est une langue disposant d’un panel raisonnable de seize consonnes. Voici ci-dessous le tableau des consonnes du Mattér, en IPA et en latin (voir §3.1). +Le Mattér est une langue disposant d’un panel raisonnable de seize consonnes. Voici ci-dessous le tableau des consonnes du Mattér, en IPA et en latin (voir §3.1).
-On peut constater que le Mattér est une langue disposant d’une complexité modeste concernant ses cinq voyelles antérieures et d’une simplicité apparente concernant ses deux voyelles postérieures. On notera également que le [ə] est noté entre crochets du fait de sa situation en Mattér en tant qu’allophone (voir le chapitre §3.3) et jamais en tant que voyelle existant par elle-même. Cela implique également son absence du tableau de translittération. +On peut constater que le Mattér est une langue disposant d’une complexité modeste concernant ses cinq voyelles antérieures et d’une simplicité apparente concernant ses deux voyelles postérieures. On notera également que le [ə] est noté entre crochets du fait de sa situation en Mattér en tant qu’allophone (voir le chapitre §3.3) et jamais en tant que voyelle existant par elle-même. Cela implique également son absence du tableau de translittération.
@@ -1025,8 +1034,8 @@ Voici ci-dessous la description de chacune de ces voyelles :
Les diphtongues sont des associations de voyelles considérées dans une langue comme étant une voyelle unique, avec la première unité portant la longueur de la voyelle, la seconde n’étant prononcée qu’en relâchant la voyelle. Ainsi, en Anglais, les diphtongues sont assez communes comme avec le terme « je », « I » prononcé [aɪ]. Voici la liste des diphtongues existant en Mattér : @@ -1037,41 +1046,64 @@ Les diphtongues sont des associations de voyelles considérées dans une langue
-Toutes ces combinaisons sont, comme décrit ci-dessus, monosyllabiques et sont considérées comme telles par les locuteurs de cette langue. Leur translittération est simple (il suffit de faire de même que s’il s’agissait de voyelles isolées) à l’exception du [ei] qui est écrit <ei> et non <éi>. Ces diphtongues se produisent naturellement lors de la juxtaposition des deux voyelles les formant, et elles peuvent déjà être présentes dans une racine de mot. Ainsi, si une déclinaison ajoute un <a> après un <e>, la diphtongue <ea> se produira naturellement, comme pour la forme nominative de <teren> (tour) qui devient <tereant> dans sa forme accusative. +Toutes ces combinaisons sont, comme décrit ci-dessus, monosyllabiques et sont considérées comme telles par les locuteurs de cette langue. Leur translittération est simple, comme vous pouvez voir ci-dessus, à l’exception du [ei] qui est écrit <ei> et non <éi>. Ces diphtongues se produisent naturellement lors de la juxtaposition des deux voyelles les formant, et elles peuvent déjà être présentes dans une racine de mot. Ainsi, si une déclinaison ajoute un <a> après un <e>, la diphtongue <ea> se produira naturellement, comme pour la forme nominative de <tere> (tour) qui devient <tereant> dans sa forme accusative.
Bien qu’étant rares, le Mattér a quelques règles à appliquer concernant l’allophonie. @@ -1091,11 +1123,11 @@ Bien qu’étant rares, le Mattér a quelques règles à appliquer concernant l
-Les phonotaxes sont des règles importantes car elle permettent de déterminer quelles sont les associations de sons possibles dans une langue. C’est ce genre de règles qui permettent de savoir que des mots tels que <iȝkƿufrƿt> ou <nkƿei> ne sont pas possibles tandis que des mots tels que <éliond> ou <yndeþt> le sont. Nous avons déjà déterminé dans la partie dédiée aux diphtongues (§3.2.3) et les voyelles pouvant se succéder afin de créer une diphtongue. En revanche, si deux voyelles se suivent sans entrer dans les règles des diphtongues, elles seront considérées comme étant bi-syllabiques, c’est à dire que chacune sera considérée comme une syllabe à part. +Les phonotaxes sont des règles importantes car elle permettent de déterminer quelles sont les associations de sons possibles dans une langue. C’est ce genre de règles qui permettent de savoir que des mots tels que <iȝkƿufrƿt> ou <nkƿei> ne sont pas possibles tandis que des mots tels que <éliond> ou <yndeþt> le sont. Nous avons déjà déterminé dans la partie dédiée aux diphtongues (§3.2.3) et les voyelles pouvant se succéder afin de créer une diphtongue. En revanche, si deux voyelles se suivent sans entrer dans les règles des diphtongues, elles seront considérées comme étant bi-syllabiques, c’est à dire que chacune sera considérée comme une syllabe à part.
@@ -1103,8 +1135,8 @@ Concernant les consonnes, différentes règles s’appliquent selon la situation
L’attaque est la première partie de la syllabe, les premières consonnes la composant. Elle peut comporter d’aucune consonne à deux consonnes ne contenant pas de semi-voyelle, trois avec une semi-voyelle comme consonne finale. @@ -1120,8 +1152,8 @@ L’attaque est la première partie de la syllabe, les premières consonnes la c
Le coda (la seconde partie consonnantique de la syllabe la terminant) est composée d’aucune à deux consonnes. @@ -1139,14 +1171,14 @@ Le coda (la seconde partie consonnantique de la syllabe la terminant) est compos
Les consonnes inter-syllabes, situées entre deux voyelles, sont soumises elles aussi à des règles qui leur sont propres.
Le Mattér est une langue dont l’accentuation est assez simple à suivre étant donné qu’elle se produit sur la syllabe initiale de tout mot constitué de deux syllabes ou plus : l’accent principal porte sur la première syllabe. Pour les mots de trois syllabes, un accent secondaire, moins important que le premier, portera sur la troisième syllabe, et pour les mots de quatre syllabes ou plus il portera sur l’avant-dernière syllabe. Exceptionnellement, si le locuteur veut mettre une emphase sur un certain terme, une modification supra-segmentale de l’accentuation habituelle s’effectuera : l’accentuation portera sur la seconde syllabe, voire la troisième dans des cas plus rare et dont l’emphase est presque caricaturée. Cela déplacera également l’accent secondaire sur la première syllabe si le mot contient au moins trois syllabes.
++Du fait du volume de sa population ainsi que de la taille de l’île d’Éïnlante, le Mattér a des variantes régionales se distingant du Mattér standard décrit dans cet ouvrage. Peu de recherches ont été menées sur ces variances, cependant voici ce qu’il en ressort selon une étude préliminaire. +
- +La variation la plus importante du Mattér standard à un Mattér régional se trouve sur la partie orientale de l’île. On suppose que cela est dû à la division physique de cette dernière dûe à ses volcans, provoquant une division du peuple en deux zones distinctes, et bien qu’il leur ait toujours été possible de communiquer et d’échanger par voie navale, cette division a apportée son lot de modifications au Mattér oriental. La différence la plus flagante est sans doute sa phonétique et ses voyelles, ces dernières ayant connu un relâchement global, et même pour certaines un arrondissement voire un mouvement vers des voyelles antérieures. On peut également remarquer l’ajout de nouvelles voyelles, dû aux diphtongues ayant elles aussi subit un changement.
++ | antérieures | +centrales | +postérieures | +
---|---|---|---|
pré-fermées | +ɪ | ++ | ʊ | +
mi-fermées | +ø | ++ | + |
moyennes | ++ | [ə] | ++ |
mi-ouvertes | +ɛ / œ | ++ | ʌ / ɔ | +
pré-ouvertes | +æ | +ɐ | ++ |
ouvertes | ++ | + | ɑ / ɒ | +
+En résumé, voici ci-dessous la correspondance des voyelles du Mattér standard et du Mattér oriental (les phonèmes omis sont inchangés). +
+standard | +oriental | +
---|---|
i | +ɪ | +
y | +ø | +
u | +ʊ | +
e | +ɛ | +
ɛ | +æ | +
a | +ɑ | +
ei | +aɪ | +
ea | +œ | +
eu | +ɐ | +
ɔu | +ɔʊ | +
ai | +ɒɪ | +
ae | +ɒ | +
au | +ʌ | +
+Le Mattér oriental dispose également de quelques diphtongues supplémentaires, présentées ci-dessous. Notez que ces diphtongues ne se produisent qu’en fin de mot uniquement. +
+latin natif | +IPA | +
---|---|
ir | +ɪə | +
ur | +ʊə | +
ér | +ɛə | +
or | +ɔə | +
ar | +ɑə | +
eur | +ɐə | +
aer | +ɒə | +
aur | +ʌə | +
+De plus, les voyelles <e> et <ae>, en plus de <a> subissent elles aussi un affaiblissement dans les syllabes non accentuées, et les trois s’affaibliront toujours en fin de mot, et disparaissent même si la voyelle est suivie d’une pause et qu’elle fait partie d’un mot pluri-syllabique. +
+ ++Comme on peut le constater, le Mattér oriental est plus riche en voyelles que le Mattér standard. +
+ ++Voici des exemples de texte en Mattér, avec le suivant sa prononciation standard et sa prononciation orientale : +
+@@ -1174,8 +1446,8 @@ Exceptionnellement, si le locuteur veut mettre une emphase sur un certain terme,
Le système natif d’écriture Mattér est l’alphabet runique. Voici la correspondance entre chacun des phonèmes du Mattér et des runes utilisées nativement dans leur ordre alphabétique natif : @@ -1385,7 +1657,7 @@ Le système natif d’écriture Mattér est l’alphabet runique. Voici la corre
-Exceptionnellement, et contrairement aux autres, les diphtongues <ae> et <ea> disposent de leur propre morphème. Cet alphabet est généralement utilisé lors d’écritures horizontales de droite à gauche et de haut en bas, mais il arrive occasionnellement que ces runes soient écrites verticalement lors de gravures, de haut en bas et de droite à gauche. +Exceptionnellement, et contrairement aux autres, les diphtongues <ae> et <ea> disposent de leur propre morphème, respectivement <ealant> et <ȝild>. Cet alphabet est généralement utilisé horizontalement de gauche à droite et de haut en bas, mais il arrive occasionnellement que ces runes soient écrites verticalement lors de gravures, de haut en bas et de droite à gauche.
@@ -1416,47 +1688,47 @@ Le Mattér peut également être écrit avec les caractères latins standard, co
-La lettre <g> et sa version insulaire sont toutes deux utilisées lors de l’écriture du Mattér avec les caractères natifs, cepedant une nette majorité des lettrés préfèrent sa version insulaire <ᵹ> à sa version standard. +De ce fait, des mots tels que <bryð> et <þpiȝ> peuvent s’écrire <bryz> ou <spich> respectivement.
-Ainsi, des mots tels que <bryð> et <þpiȝ> peuvent s’écrire <bryz> ou <spich> respectivement. Ainsi, trois façons d’écrire le Mattér sont possible : l’alphabet runique, natif à la langue, l’alphabet latin adapté au Mattér, et enfin la transcription alternative qui n’est utilisée que dans ce document et par des personnes n’ayant pas aisément accès aux caractères spéciaux du Mattér. Quelques exemples de ces différents systèmes d’écriture :
latin natif | -alternatif | runique | +alternatif |
---|---|---|---|
bryð | -bryz | ᛒᚱᚣᛋ | +bryz |
þpiȝ | -spich | ᚦᛈᛁᛇ | +spich |
iea | -jea | ᛄᛠ | +jea |
mænd | -maend | ᛗᚫᚾᛞ | +maend |
neþty | -nesty | ᚾᛖᚦᛏᚣ | +nesty |
ƿaȝen | -wachen | ᚹᚪᛇᛖᚾ | +wachen |
ȝciaᵹ | +ᛇᚳᛄᚪᚷ | chcjag | -ᚳᚻᚳᛄᚪᚷ |
@@ -1576,38 +1849,38 @@ Ainsi, trois façons d’écrire le Mattér sont possible : l’alphabet runiqu
@@ -1615,37 +1888,37 @@ Ainsi, trois façons d’écrire le Mattér sont possible : l’alphabet runiqu
@@ -1653,52 +1926,52 @@ Ainsi, trois façons d’écrire le Mattér sont possible : l’alphabet runiqu
@@ -1706,40 +1979,40 @@ Ainsi, trois façons d’écrire le Mattér sont possible : l’alphabet runiqu
@@ -1747,16 +2020,16 @@ Ainsi, trois façons d’écrire le Mattér sont possible : l’alphabet runiqu
-Comme présenté dans le chapitre sur les nombres (§15.34), voici ci-dessous les nombres cardinaux du Mattér. Leur utilisation est détaillée dans le chapitre mentionné ci-dessus. +Comme présenté dans le chapitre sur les nombres (§15.34), voici ci-dessous les nombres cardinaux du Mattér. Leur utilisation est détaillée dans le chapitre mentionné ci-dessus.
15.34@@ -2441,8 +2820,8 @@ En Mattér, une différentiation est faite entre le fait de savoir ou connaître
Created: 2019-04-11 jeu. 22:29
+Created: 2019-04-21 dim. 15:42